Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Matt Nakamura le jeudi 06 février 2014, 11:26:45

Titre: Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le jeudi 06 février 2014, 11:26:45
Les grandes portes de la bibliothèque s’entrouvrirent, laissant doucement dépasser la tête du jeune étudiant Matt Nakamura. Bien que tous les panneaux dans le lycée indiquaient à 200% que cet endroit était bien la bibliothèque, ce premier regard était surtout pour s’assurer qu’il ne faisait pas fausse route.  Matt avait un sens aigu de l’orientation, ayant beaucoup déménagé auparavant, il sait se débrouiller avec un plan dans une ville comprenant des millions d’habitants. Mais conventionnellement parlant, se balader avec un plan dans un lycée dans ce même lycée vous fait quand même passer pour un gros paumé avec le mot « nouveau bizut » sur le front ; c’est pourquoi un léger temps d’adaptation était quand même nécessaire. Suite à ce petit repérage des lieux, voyant plusieurs autres étudiants et étudiantes plongés dans leurs livres comme si leur vie en dépendait ou simplement l’envie de se laisser emporter par les rêves qu’offre la lecture, Matt fit une légère moue, presque déçu d’avoir trouvé l’endroit.

En soi, avoir trouvé la bibliothèque du lycée ne constitue pas un mal ou une erreur d’entrer dans une pièce en mode culture de l’esprit. C’est simplement que son passage par la bibliothèque était obligatoire, c’est ça qui le dérangeait. Y aller pour le plaisir de lire, de s’instruire, de s’évaporer dans ses pensées : raison valable. Y aller parce que votre professeur de philosophie vous donne un sujet de dissertation d’un minimum de 6 pages sur le sujet « Le bonheur des uns fait il le malheur des autres ? » et que votre solution se trouve dans cette pièce, la ça se corse, et c’est moins entraînant. Tout du moins c’est ce qu’il pensait… Il pouvait très bien regarder sur internet et pomper le sujet car celui-ci n’est pas vraiment nouveau et tombe chaque année presque, mais l’idée même de payer pour avoir la réponse du sujet au complet… Non merci… Par ailleurs, la toile offre certes un large choix, mais ce qui est dans les livres d’une bibliothèque consacrés aux plus grands philosophes ou à la matière en elle-même a plus de chance de se rapprocher de la vérité que les dires de tels ou tels ados sur un forum de discussion.

Matt était habillé en mode réglementaire, son uniforme était impeccable, son pantalon, sa chemise, sa cravate, impeccablement repassés, il ne passerait pas pour un fauteur de trouble mais un élément allait compromettre sa « couverture » : son casque audio. En effet, Matt se déplaçait rarement sans cet objet fétiche. Beaucoup d’actes pour lui se faisaient en musique, ménage, sport, devoirs également… Il parait selon un dicton populaire que celui qui arrive à se concentrer avec la musique sur une tâche tout en réussissant celle-ci était l’œuvre d’un futur grand homme. Quoiqu’il en soit, ce précepte ne s’appliquait pas au sexe pour Matt. En effet, la musique le dérangeait seulement dans cet acte la, il fallait que le volume soit un peu plus bas que la normal, aimant être concentré sur la femme qu’il chérit (pour rester poli) plutôt que sur une musique trop forte rappelant un souvenir d’une période passée.

D’ailleurs, la musique qui passait en ce moment était « Roar » de la chanteuse Katy Perry. Une chanson davantage pour la gente féminine cependant il s’en accommodait très bien, il fredonnait quelques passages qu’il connaissait de manière très silencieuse. Le « You’re gonna hear me roar » de la chanson lui donnait l’envie de tout défoncer pour son devoir, il se donnait visiblement toutes les chances de son côté.

Arrivé devant le bureau de la bibliothécaire aussi austère que dégueulasse, il retira son casque, le laissant retombé sur sa nuque, sans couper la musique pour autant, il dit alors :

- Bonjour, excusez-moi de vous…

Le monstre dégueulasse le coupa séchement

- Ecouteurs…

Cela le froissait que la vieille femme le coupe de manière aussi brutale et impolie, ne se rendant pas compte lui-même qu’il était peut être impoli avec le grésillement sortant du casque. Il avait très envie de lui répondre « Non moi c’est Matt » mais il fit preuve d’une retenu exemplaire, ne voulant pas entrer en conflit dés ses premiers jours. Cependant cette idée de réponse le fit sourire. Il coupa sa musique en appuyant sur le pavé tactile de son smartphone.

- Mieux ?

- Oui… Que puis-je faire pour vous aider jeune homme ?

Répondit-elle de manière sur-ironique. On sentait qu’elle végétait ici depuis des années à reprendre constamment les étudiants turbulents. Passant ce détail, Matt dit alors :

- Oui donc je disais ou se retrouve le rayon consacré à la philosophie s’il vous plait ?

Loin de toi j’espère…

Pointant le rayon du doigt, le monstre dit alors.

- Tout au fond sur ta droite, tu ne peux pas le manquer, c’est à côté du rayon histoire, des panneaux indiquent ou commencent les recueils de philosophie, autre chose ?

- Non merci…

- Je vous préviens, si vous faites du bruit, je n’hésiterai pas ou vous renvoyer de la bibliothèque, sans accès pendant plusieurs mois, la liberté des uns s’arrête ou commence celle des autres. Respectez vos camarades.

- Oui madame…

Sale conasse, la liberté de te mettre un poing dans ta face de babouin…

Pensait-il. Il se retourna, se dirigeant vers le rayon en question. Pensant sérieusement que les bibliothécaires en plus d’êtres moches devraient sérieusement penser à retirer les balais de leurs culs respectifs… Il attendit d’être suffisamment éloigné de cette dernière pour remettre son casque et appuyer sur le bouton « play » de son téléphone. La musique reprenait alors, il se laissait guider par elle, à travers les étagères, faisant des p’tits gestes de flow, complètement drôles voir ridicules vu par les autres étudiants  mais en complètement e rythme avec la musique diffusée dans ses oreilles.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 07 février 2014, 00:41:00
« Je pense que celui-ci devrait mieux convenir. Tu t’es attaquée à un bouquin un peu compliqué, je trouve...
 -  Vraiment ?
 -  Ben, j’ai jamais rien capté à celui-là, en fait… Celui-ci est plus clair. Lui, je crois qu’il a été écrit pour les vieux schnoques, en fait... Ou pour perturber les étudiants. »

Alice se fendit d’un léger sourire, et remercia poliment Asuka. Cette dernière haussa les épaules, et récupéra l’épais pavé qu’Alice avait emprunté dans le rayon consacré à la philosophie. Asuka se chargea de le replacer, tandis qu’Alice considéra le nouveau livre qu’on venait de lui remettre. Comme tout livre de philosophie, le titre était sobre : « La pensée confucéenne ». Une quatrième de couverture illustrée montrait une peinture de Confucius dans l’angle, tandis que le livre expliquait avoir été écrit par des professeurs de philosophie, afin de permettre aux étudiants une « connaissance des principes fondamentaux régissant la pensée confucéenne », le livre targuant qu’il était « indispensable » de connaître cette pensée pour « appréhender le fonctionnement des sociétés sud-asiatiques modernes ». la princesse de Sylvandell, déguisée en simple lycéenne, ouvrit alors le livre, et le posa sur sa table de lecture, tandis qu’Asuka s’écartait.

Asuka travaillait à l’université de Mishima, mais, pour arrondir ses fins de mois, et payer son loyer, elle accomplissait une mission d’assistante-bibliothécaire dans la grande bibliothèque de Seikusu. Bien que l’université ait sa propre bibliothèque, Seikusu était un vaste complexe scolaire, et sa bibliothèque était ironiquement plus grande que celle de l’université, ce qui faisait qu’il arrivait parfois de voir des étudiants de la fac’ venir ici. Alice avait terminé ses cours, et elle en profitait pour se renseigner sur la Terre, un monde qui lui était de moins en moins étranger. Elle connaissait Daft Punk, McDonald’s, Bruce Willis, et Kyary Pamyu Pamyu. On pouvait donc estimer qu’elle connaissait l’essentiel des choses à savoir dans une société de consommation. La philosophie, cependant, était quelque chose qui l’intéressait beaucoup. Après tout, la Princesse était un jour destinée à devenir Reine, et le concept de « démocratie » était quelque chose qui la perturbait. Elle lisait surtout les philosophes occidentaux, car la démocratie était une idée très liée à l’Occident. C’est ce qui l’avait initialement amené à lire les ouvrages des Lumières, puis à se diversifier, notamment en consultant Tocqueville et sa vision d’une démocratie modérée. Pour une femme appartenant à un univers féodal et monarchique, la démocratie apparaissait, sinon comme une blague de mauvais goût, comme une grave menace. Que les puissants tirent leur légitimité du peuple, qu’il y ait une sorte de contrat social, voilà qui laissait la petite Alice pantoise. Comment pouvait-on demander à un peuple ignare son avis ? La politique était un art subtil, un art que la populace ne comprenait pas. On pouvait certes les consulter pour prendre certaines décisions, mais il paraissait logique que le pouvoir tire son origine d’autre chose, qu’il soit assuré par des leaders charismatiques. Les visites d’Alice sur la Terre portaient surtout sur cette notion de démocratie, cette chose curieuse qui avait de plus en plus tendance à émerger. En effet, elle savait que certains mouvements contestataires à Nexus évoquaient l’idée d’instaurer un régime démocratique dans cet État. Comme la démocratie semblait fonctionner sur Terre, il était logique qu’Alice se renseigne.

Confucius ne concernait pas vraiment la démocratie, mais elle avait compris que sa pensée avait eu une grande influence, notamment au Japon. Elle avait essayé de s’y attaquer, mais il y avait une telle littérature à ce sujet qu’elle s’y était noyée. Asuka avait fini par la guider. Elle était en philosophie, et lui avait proposé quelques ouvrages, pour finalement lui mettre celui-ci entre les mains. L’avantage était qu’il était illustré. Alice tourna lentement les pages, jusqu’à voir une peinture de Fang Lijun, un artiste chinois. Une image curieuse (http://artobserved.com/artimages/2008/03/fan-lijun-series-3-no-15.jpg), qui, d’après le livre, résumait la pensée de Confucius.

*Hum...*

Pensive, elle retourna au début du livre, afin de s’attaquer à la préface. Alors qu’elle lisait, elle entendit soudain des mouvements, et leva la tête. Devant elle, entre deux rangées, un abruti était en train de danser, avec ses écouteurs sur les oreilles. Alice fronça les sourcils. Les écouteurs étaient interdits dans l’enceinte de la bibliothèque... Tout comme le fait de se trémousser sur place. Elle retourna dans sa lecture, mais le lycéen devant elle avait manifestement l’intention de continuer à se croire dans une salle de concert. Se pinçant les lèvres, Alice referma le livre en glissant un marque-pages, puis s’avança vers l’homme. Elle n’était nullement gênée à l’idée de l’interrompre dans sa danse : après tout, c’était lui qui était en tort. Elle posa sa main sur sa chemise, tapotant légèrement son épaule, et croisa les bras en attendant qu’il se retourne.

« Les écouteurs sont interdits dans la bibliothèque, tu déranges tout le monde à faire le pitre ! » lâcha-t-elle, sur un ton bas.

En réalité, elle ne savait pas si les autres étaient dérangés. Ce qu’elle savait, en revanche, c’était que, elle, elle l’était.

Et c’était amplement suffisant.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le samedi 08 février 2014, 22:53:49
Le jeune Matt regardant alors la masse de livres devant lui, et ce dernier se sentait déjà perdu. Des noms de philosophes et des titre d’œuvres tout aussi barbant les uns que les autres… Il commença doucement à se détacher de ses petits mouvements et il se mit à naviguer à travers les bouquins. Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche, Le Banquet de Platon, La vie Heureuse de Sénèque… Ah déjà on s’en rapproche pensait il…

Que c’était barbant au final… La philosophie… C’était comme les mathématiques pour le jeune Nakamura. En effet, cela enrichissait et favorisait la réflexion, c’était évident, cependant il était clair que dans sa vie future, cela n’aura aucune réelle utilité sachant que ce dernier est plus axé sur le commerce. Probablement lui-même influencé par son père.
Mais bon, la n’était pas la question, car étant encore trop jeune pour tenir un bureau ou soutenir son père dans son entreprise, celui-ci doit se cantonner à son « rôle » d’étudiant.

Ayant repéré quelques livres qui pourraient l’aider dans sa dissertation, il s’apprête à en choisir un quand il sent une petite tape sur son épaule. Il baisse alors son casque audio sur sa nuque et se retourne avant d’avoir pu choisir son bouquin.

Très étonné, il découvre alors, une femme sublime. Une incroyable jeune fille aux cheveux d’un blond brillant, de quoi très vite attirer votre regard… Et sans le nier, une plastique de rêve, bien qu’il n’ait pas encore eu le temps de la visualiser intégralement, son visage aussi beau ne pouvait qu’amener derrière un corps magnifique. Un peu hypnotisé pour le coup, il resta l’espace de deux secondes vraiment bloqué. Puis une fois ces deux secondes passées, il se reprit, refixa son regard sur la jeune femme, de manière plus concentrée et moins rêveuse. Mais il remarque aussi l’air renfrogné de la jeune femme semblant pas vraiment contente.

Les écouteurs sont interdits dans la bibliothèque, tu déranges tout le monde à faire le pitre !


Encore ! Mais ce n’est pas possible !

Il roula légèrement des yeux. Cette attitude chevaleresque de petite fille coincée première de la classe était un tantinet énervante pour lui. Certes, les règles sont les règles mais certaines ont la possibilité d’être transgressées, celle qui ne nuisent pas à autrui. Mais… C’est un casque quoi ! Ce n’est pas comme s’il avait des enceintes avec lesquelles il se balade à travers la bibliothèque. Et puis si sa volonté était de faire un peu le pitre, qui voulait l’en empêcher ?

Euh tu viens d’où comme ça ? J’veux dire…


Il pointait son doigt légèrement en l'air comme pour l’aider à réfléchir.

...C’est pas comme si je prenais des enceintes pour te les foutre dans les oreilles… Si ?   

Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 10 février 2014, 02:10:57
Enveloppée dans une tenue de lycéenne qui avait le don de tendre ses seins, sa chemise les moulant plus efficacement que ses robes, Alice restait sérieuse. L’homme planta ses yeux d’émeraude dans les siens, et elle vit naturellement son regard glisser du haut de son corps pour la détailler. Jadis, quand elle était encore naïve, et d’une innocence à tomber par terre, la Princesse n’y aurait pas fait attention. Elle aurait trouvé ça normal, car il s’agissait, après tout, de la voir. Avec le temps, elle avait fini par comprendre qu’un regard appuyé à hauteur de la poitrine n’était pas si innocent que cela, et dissimulait bien des choses. Elle n’en fut pas froissée, et croisa alors les bras contre ses seins. L’homme mit fin à son observation pour lui répondre, levant un doigt, comme l’une de ces vieilles grands-mères qui étaient sur le point de dire quelque chose, avant de le secouer énergiquement.

« C’est pas comme si je prenais des enceintes pour te les foutre dans les oreilles… Si ? »

Alice cligna légèrement des yeux, et répondit assez rapidement, en décroisant les bras, secouant la tête de gauche à droite, faisant légèrement remuer ses longs cheveux.

« Là n’est pas la question. Tu peux écouter de la musique si tu veux, mais ce n’est pas une raison pour te croire sur une piste de danse ! »

Fallait-il donc qu’elle tombe toujours sur des ânes ? Ce garçon n’avait sans doute même pas réalisé que son corps échappait à son contrôle... Elle soupira, déjà agacée. Elle avait assez à faire comme ça avec Confucius pour éviter de se prendre la tête avec un type. Elle hocha donc lentement la tête, et porta brièvement son regard sur les livres que l’homme cherchait. Elle vit qu’il avait arrivé près d’une rangée de philosophes grecs et romains : Platon, Aristote, Sénèque... Un domaine très occidental, qu’Alice connaissait, assez brièvement. Elle ne s’était pas vraiment plongée dans la philosophie occidentale, les penseurs orientaux étant déjà suffisamment compliqués comme ça à comprendre.

Décidant d’abréger la conversation, car elle avait tout de même de la lecture, Alice reporta son attention sur l’homme, et conclut :

« Bref, je te souhaite une bonne lecture. »

Elle se retourna alors, et fila vers sa table.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le mercredi 19 février 2014, 13:32:59
Alice était décidément trop mignonne. Matt n'est pas insensible à son charme et ses atouts même si pour l'instant il ne pensait à rien menant à une relation plus poussée avec elle... Et le fait qu'elle soit énervé pour un rien selon lui, l'amusait encore plus ! Les gens se prenant la tête alors qu'il n'était pas nécessaire, en général, le jeune étudiant s'en tenait bien loin mais elle était tellement drôle et belle, se prendre la tête pour un p'tit shake du booty le faisait sourire plus que ça ne le gênait. Il souriait en hochant de la tête comme pour affirmer ce que disait la jeune "fausse" lycéenne, tout cela de manière bien ironique, il faut l'admettre.

Ne pouvant en placer une, il se contenta de l'écouter, mettant tant de cœur à l'ouvrage pour justifier de ne pas bouger deux secondes son boule dans une bibliothèque... Restant à sa place...

Elle observait ses livres qui ne reflétait rien de plus qu'un travail, plutôt une labeur à faire en plus, mais elle y prêtait quand même attention, ce qui révélait une femme observatrice, probablement cultivée et possiblement intelligente. N'était pas spécialement bête, il "faisait" + le bête, plus qu'il ne "l'était", il calculait rapidement les chances que lui et cette femme puisse s'entendre...

Le résultat 0 était pas loin ! Si l'on veut s'entendre avec quelqu'un, amicalement parlant, l'attrait physique n'est pas nécessaire (bien que premier), il y'a tout le reste qui joue, et la en l’occurrence, ça ne jouait pas...

Bref, je te souhaite une bonne lecture.

Elle est sérieuse la ? Une "bonne" lecture ? Quelle envie !

Elle se retourna, et il vit alors les formes on ne peut plus généreuses de la jeune Alice. Serrant sont poing et le mordillant quelques secondes (pour se signifiait lui même à quel point la vue est plaisante), il se demandait alors ce qu'il fallait faire... La poursuivre et l’arrêter dans sa course = le gros lourd, s'éloigner et ne plus s'attendre à communiquer avec = distance à vie...

La seule solution qui se présentait était de se poser à une table non loin d'elle afin d'être assez proche et en même temps, de garder une distance de type "travail"... Il se posta à  une table plus loin, déposant, le terme plus approprié serait "lâchant" l'intégralité des pavés qu'il avait récupéré sur ladite table.

Il s'installe et commence par ouvrir au hasard un des bouquins, regarde les premières pages. Il le relâche et commence à mettre en place son brouillon, prend son crayon gris et relis les pages qu'il avait déjà lu, pour reprendre des idées.. Quelques minutes plus tard, il s'adresse à Alice...

Tu dis ça parce que tu ne sais pas ce que j'écoute, voilà tout...


Cela va t'il relancer le débat ? Matt ne le sait pas mais il tente...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 20 février 2014, 20:58:38
Après cette petite discussion, Alice retourna s’asseoir, replongeant dans les méandres de la pensée confucéenne. Elle posa sa tête en appui sur sa main, son poing s’enfonçant dans sa joue, alors qu’elle continuait à lire. La philosophie, ce n’était pas aussi simple qu’un bon roman. Elle n’avait jamais vraiment compris cette manie... On disait que la philosophie avait pour but de permettre une meilleure compréhension du vivant, une meilleure compréhension des phénomènes, tout comme la science, ou même le droit... En somme, des matières supposées tourner vers les masses. Or, que ce soit sur Terra ou sur Terre, ces matières étaient totalement imbuvables aux masses, en raison d’une rédaction hasardeuse. Les philosophes s’amusaient à faire des phrases trop longues, trop complexes, les scientifiques s’amusaient à écrire des mots incompréhensibles, et les juristes cumulaient les deux, en écrivant, soit des phrases alambiquées, soit des phrases avec des mots techniques. La Princesse n’avait jamais compris la justification de ce raisonnement. Elle-même lisait des livres, et elle avait compris que certains pouvaient se rendre très compréhensibles.

Tout en pestant, elle remarqua que le jeune homme qui s’était cru en discothèque avait choisi de s’installer juste à côté d’elle. La Princesse était suffisamment avertie pour savoir que ce choix n’était pas anodin, mais ne dit rien, préférant plutôt lire ses pages... Ou, en fin de compte, les déchiffrer. Elle se pinça les lèvres, tout en se rappelant les beaux yeux verts de cet homme... Ils lui faisaient penser à Mélinda, et elle secoua lentement la tête. Si, en plus, elle se mettait à penser à Mélinda, Alice ne donnait pas cher de ce pauvre Confucius... Cependant, elle sentait bien que le courant n’y était plus. Elle venait de relire le même passage trois ou quatre fois, sans toujours rien comprendre aux mots qui étaient dessus. Se faisant violence, elle fronça lentement les sourcils.

*Allez, ma belle, on se calme, et on y va !*

Ses mains attrapèrent le livre, et elle entreprit de lire beaucoup plus lentement, s’arrêtant presque à chaque mot. Impossible de savoir si sa technique fut efficace ou non, car le jeune homme en profita pour se tourner vers elle, revenant alors sur un sujet dont elle pensait avoir tourné la page. Il se pencha ainsi vers elle, et glissa quelques mots :

« Tu dis ça parce que tu ne sais pas ce que j'écoute, voilà tout... »

Surprise, Alice sursauta légèrement, et tourna sa tête... Pour croiser à nouveau les yeux d’émeraude. Deux tâches vertes sur des pupilles blanches. Certes, ça ne brillait pas autant que ceux de Mélinda, mais c’était quand même bien fait. Elle se mordilla légèrement les lèvres, avalant sa langue, avant de lui répondre, en se penchant un peu vers lui. Sans s’en rendre compte, ceci eut pour effet de légèrement relever ses seins, qu’on avait plutôt tendance à bien remarquer.

« Sûrement de la pop, vu la façon dont tu te trémoussais... J’ai eu l’impression de voir une fille dans la rue en train d’écouter Pamyu. »

La « pop », dans la bouche d’Alice, faisait référence à la J-Pop. Elle rajouta alors, pour éviter un éventuel amalgame :

« Et je préfère Nobodyknows... Ou Phil Collins, mais ce n’est plus de la pop’. »
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le dimanche 23 février 2014, 11:04:47
Le fait d'interpeler à nouveau la jeune fille consistait davantage à la connaître un peu mieux qu'autre chose. Effectivement, Matt était encore tout nouveau dans ce lycée alors se faire des ami(e)s était un luxe qu'il pouvait se permettre. Amener ce genre de conversation anodine, banale pouvait amener Matt à fréquenter à l'avenir Alice, ne serait ce que la saluer au passage d'un couloir et avec un peu de chance, si Alice était relativement sociable (ce qui était pas vraiment le cas à priori), le cercle d'amis pourrait se développer et pourquoi faire partie d'un groupe.

Matt observait Alice et il se réjouissait de voir que visiblement, la philosophie n'était pas la matière vraiment en vogue, aussi bien de son côté que de celle de la jeune fille.

1er point en commun trouvé, y'en aura t'il d'autres ? A voir...

La voir aussi perturbé, mais ne se doutant absolument pas que ses yeux jouaient un rôle dedans, était le pass pour relancer son fameux débat justifiant son déhanché.

Lorsque celle ci se pencha vers lui afin de lui répondre, il ne pu s'empêcher de remarquer l'opulente poitrine mise en avant par une chemise un peu trop moulante. L'étudiante était pourtant mince, ses seins semblaient alors bien fourni avec matière à s'amuser de bien des façons... Deux secondes de cette pensée pour recentrer son attention sur la jeune femme qui s'exprimait alors...

Sûrement de la pop, vu la façon dont tu te trémoussais... J’ai eu l’impression de voir une fille dans la rue en train d’écouter Pamyu... Et je préfère Nobodyknows... Ou Phil Collins, mais ce n’est plus de la pop’.

Aaaaah ! Ouverture !!! Elle reparle ! Bon comme tout à l'heure en mode pas contente mais pas grave ! Matt va tenter d'apaiser tout ça...

Euh... Trop pas... C'était trop pas de la pop quoi !

Et la il se rendit compte qu'il n'était pas honnête et que son "move" l'avait trahis juste avant...

Bon ok, c'était un genre de pop ok ! Mais l'important c'est pas tant le genre de musique mais ce que ça procure...

Au mot "procure", comme un italien, Matt illustrait ce qu'il disait par un geste de la main (comme le geste"boucle la", mais en gardant les doigts fermés)

Tu parles de Phil Collins, il est doué pour ça, pour faire ressentir des émotions à travers ses chansons, même quand on regarde Tarzan, on ressent des trucs !


La référence !

Faussement fier de lui...

Par contre, Nobodyknows, j'ai peur que personne ne connaisse ça...

Souriant légèrement, faussement fier encore une fois d'avoir manger un clown au petit dej'...

Si je te fais écouter par exemple une musique qui s'appelle Happy d'un certain Pharell Williams, tu te sens presque obligé de faire le petit...

Il fit un geste de l'épaule signifiant que le rythme de lamusique est si entrainant qu'il est difficile de résister à un petit "shake"...

Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 24 février 2014, 02:27:56
Que cet homme indique ne pas connaître Nobodyknows surprit un peu Alice. C’était elle qui pensait être complètement décalée. Quand elle avait avoué à Clara et aux autres filles proches de Mélinda ne pas connaître ce groupe, elles lui avaient dit qu’il était temps pour elle de perfectionner sa culture. Nobodyknows+ était un groupe assez connu au Japon. Leur album, Do You Know ?, sorti en 2004, avait été un véritable carton dans l’Archipel, finissant en tête de la liste des vents. Visiblement, cet individu, dont Alice ignorait le nom, semblait privilégier la musique occidentale à la musique japonaise. Alice en savait assez sur la Terre pour savoir que, selon les régions de la Terre, les influences artistiques, incluant la musique, étaient très différente.

Elle ne l’avait pas vu brièvement loucher sur ses seins, mais avait bien compris qu’il était du genre à aimer parler... Et on disait les filles bavardes. Une chance qu’il avait de beaux yeux verts ! Ce regard lui rappelait celui de Mélinda, et il poursuivit, en lui conseillant Pharell Williams. Le nom ne lui disait rien, mais Alice avait déjà entendu la voix de Pharell, à travers le dernier album de Daft Punk, qu’elle avait amplement eu l’occasion d’écouter dans le manoir de Mélinda. Elle cligna donc des yeux, devant ce nom inconnu, en revoyant l’homme se remettre à bouger... Ce qui la fit soupirer. Elle papillonna brièvement des yeux.

« Quand j’ai envie de danser, je le fais chez moi, ou en boîte de nuit, pas dans une bibliothèque. Maintenant, tais-toi ! »

Elle replongea ensuite dans son livre. Comment le dire ? Cet homme le troublait, mais elle n’arrivait pas trop à se l’expliquer. Dès lors, se replonger sur Confucius semblait impossible. Elle s’acharnait sur la même page, sans rien comprendre à lire ce qui était dedans. Au bout de plusieurs minutes, elle finit par refermer le livre, et se releva. Ce n’était plus la peine d’essayer de lire, et elle préféra sortir de la bibliothèque, plus ou moins convaincu que el lycéen la suivrait... Sur ce point, elle avait compris que les Terriens, face aux belles femmes, fonctionnaient un peu comme les Terrans. Quand ils pensaient avoir une ouverture avec une jolie fille, ils avaient tendance à la suivre, à essayer de creuser la relation, pour voir ce qui pourrait en sortir.

Sortant de la bibliothèque, Alice arriva sur le campus du lycée, une série de pelouses et de cours. Un grand ciel bleu éclairait le firmament, et il faisait relativement chaud. La Princesse s’humecta les lèvres, et, sans savoir si elle serait poursuivie ou non, mais en espérant tout de même l’être (même si elle ne pouvait pas trop en trouver les raisons), elle sortit son propre baladeur. Le mode de lecture était aléatoire, et, quand elle enfila ce dernier, ce ne fut pas Phil Collins qui déferla, mais OneRepublic, chantant Counting Stars (http://www.youtube.com/watch?v=hT_nvWreIhg). Une autre chanson qui illustrait les clivages sociétaux : si OneRepublic était plutôt bien connu en Occident, au Japon, le groupe était relativement méconnu.

Tout en marchant, la Princesse se mettait à lentement fredonner, commençant à s’absorber dans la musique, et dans la voix entraînante et envoûtante de Ryan Tedder.

Ça valait tout l’or du monde.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le dimanche 02 mars 2014, 01:47:42
Lorsque le jeune homme entendit Alice lui demander de se taire, son sourire disparu petit à petit de ses lèvres. Sa tentative visiblement désespérée pour tenter de calmer les ardeurs de la princesse du royaume de Sylvandell avait complètement échoué sur tous les plans.

Sa bonne humeur, son jeu de mot avec "Nobodyknows" et "personne ne connait" est totalement passé inaperçu. Même si ce n'était pas drôle, il en était conscient, est ce que cela méritait une ignorance aussi forte ?

Nouveau calcul des chances que lui et cette femme puisse s'entendre...

Le résultat était désormais pire que 0 ! On était plongé dans le négatif le plus complet...

Puis, contre toutes attentes, elle prit ses affaires et parti d'un bon de la bibliothèque. Pour le coup, Matt ne comprenait plus rien... Et... Difficile d'admettre qu'il était à ce point chiant pour faire fuir les filles. L'orgueil prenait un sacré coup, comme il ne l'avait jamais pris...
Il la regardait partir sans bouger... Gêné, coupable et vraiment dégouté...

Il se trouvait pas trop moche, il était un peu lourd (ou beaucoup ?) mais il fallait un certain level de relouttitude pour avoir la capacité de faire fuir une fille comme celle ci... Il senti ces aisselles rapidement... Non, il sentait toujours bon... Le problème ne venait pas de la mais de ce qu'il avait fait...

Mais la, on touche au cœur du problème, est ce que son attitude était à ce point dramatique pour partir aussi loin possible qu'il se peut de lui ?

Non... En tout cas, pas dans son sens...

Mais comment rattraper le coup ? Pour la seconde fois de la journée, le même choix cornélien se présentait... La poursuivre et l’arrêter dans sa course = le gros lourd, s'éloigner et ne plus s'attendre à communiquer avec = distance à vie...

S'il se mettait à la poursuivre, autre que sa paire de couilles, il faudra des explications solides pour justifier la "filature". Des excuses ? Oui pourquoi pas... Mais pourquoi ne pas faire marcher aussi l'honnêteté et lui dire pourquoi il a insisté la première fois pour se rapprocher d'elle ? La sincérité marche plutôt pas mal et puis qu'est ce qu'il y avait à perdre ?

D'un autre côté... N'était ce pas déjà perdu ? Après tout, elle n'est pas parti pour rien, si elle voulait qu'il vienne, elle le lui aurait dit... Oui, on pouvait constater que Matt avait l'art et la manière de ne pas comprendre à 100% le sexe opposé...

Mais qu'est ce que je fais putain...?

Il regardait par deux fois, ses livres, la porte, ses livres, la porte...

Et merde...

Il se leva de sa table, laissant les livres, à sa table sans les ranger, d'un pas pressé, il se dirigeait vers la la sortie, ne disant même pas un au revoir de politesse à l'horrible documentaliste qui, après mûre réflexion, ressemblait à Germaine de Monstres et Cie...

Il couru un peu, formulant le discours qu'il allait faire à Alice dans sa tête tout en regardant autour de lui, traversant les couloirs, puis les pelouses, cherchant à sa droite, à sa gauche... Il ne vit rien...

Soudain, un petite forme se dessine à l'horizon, pour s'assurer que c'était bien Alice, il couru plus vite pour s'en approcher.

A une vingtaine de mètres d'elle, il reconnu cette jolie paire de fesse, encore fraichement imprimée dans sa tête, il sourit alors, content de ne pas l'avoir perdu...

Il se rapproche donc, sans se cacher...15m, 10m, 5m... puis il s'arrête, entendant la jeune femme fredonner...

Ça alors...

Il eut à ce moment la un sourire sincère et chaleureux en la contemplant...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 02 mars 2014, 17:14:17
Assez ironiquement, revenir à Sylvandell serait encore plus rapide que de rejoindre l’emplacement où se trouvait le portail qui y menait. La Princesse n’avait plus rien à faire ici, et pesait le pour et le contre. Retourner chez Mélinda ? Flâner en ville ? Ou retourner chez elle ? Elle opta rapidement pour la dernière solution, afin de fouiller sa bibliothèque personnelle. Depuis qu’elle était toute petite, à chaque fois que les Commandeurs partaient en mission, ils lui ramenaient fréquemment des livres, et sa bibliothèque était plutôt bien remplie. De plus, lorsque des libraires itinérants passaient par Sylvandell, Alice était généralement aux premières loges pour prendre des livres. La lecture, voilà sa grande passion. Une passion compréhensible : quand on avait passé sa jeunesse enfermée dans une tour, à suivre des entraînements militaires idiots et inutiles, les livres représentaient une fenêtre d’évasion. La princesse partit donc sur cette résolution : retourner à Sylvandell, et fouiller dans sa bibliothèque pour trouver des livres concernant Confucius, ou assimilé. Elle aurait pu aller chez Mélinda, mais, pour l’avoir vu, elle savait que sa bibliothèque était surtout axée autour de la pornographie et de l’érotisme... Peu de choses à voir avec l’étude du confucianisme, selon elle.

Pour retourner chez elle, il lui fallait trouver le portail menant au royaume, et ce portail ne se trouvait pas au manoir de Mélinda, mais dans un endroit isolé, et sûr. Quittant le lycée, elle se dirigea vers la station de tramway se trouvant près de ce dernier, inconsciente que le jeune homme rencontré à la bibliothèque la suivait dans son dos. Avec ses écouteurs sur les oreilles, elle était bien incapable de penser à autre chose que la musique qui défilait dans ses oreilles. La première fois qu’elle avait utilisé un baladeur, elle avait poussé un cri de surprise en sentant la musique émaner de ces petits appareils cylindriques s’enfonçant dans les oreilles. Comment est-ce que cette mécanique fonctionnait, voilà la question qu’elle avait posée, en recueillant comme réponse un haussement d’épaules. Elle avait depuis longtemps compris que, si les Terriens et les Tekhans employaient des technologies bien plus développées qu’eux, très peu en comprenaient le fonctionnement. Plutôt amusant, quand on y pensait. L’homme, fondamentalement, restait toujours le grand ignare qu’il avait toujours été, guidé et amélioré par une petite minorité d’individus suffisamment intelligents pour concevoir des éléments technologiques révolutionnaires. Il y avait sûrement une grande morale à en tirer, mais, tout ce à quoi l’esprit d’Alice pensa, c’était à pénétrer dans le tramway qui venait d’arriver.

Elle trouva rapidement une place où s’asseoir. En ce milieu d’après-midi, il n’y avait pas la cacophonie habituelle qui caractérisait les fins de journée, et où les véhicules de transport public ressemblaient à d’énormes boîtes de sardines entassées. Alice s’assit sur un banc, et enchaîna sur une nouvelle musique, alors qu’elle observait la ville : Fireflies (http://www.youtube.com/watch?v=ytBR7ET_6uU), de Owl City. Une autre musique qu’elle aimait beaucoup, et elle ferma les yeux, remuant un peu la tête, alors que le tramway s’élançait. La première fois qu’elle était grimpée là-dedans, cette secousse l’avait surprise, et elle était tombée sur le sol, faisant glousser les lycéennes qui se chargeaient de l’accompagner. Elle resta donc bien assise, et le tramway s’élança joyeusement.

Il se remplit progressivement, se vida un peu, se remplissant de nouveau, jusqu’à ce qu’Alice descende, dans une station longeant les bas-fonds. Elle s’avança assez rapidement, sur un pas élancé, et s’enfonça dans une ruelle sur sa gauche. Un endroit assez sordide. Si quelqu’un la suivait, et la connaissait, il pourrait sans doute se demander ce qu’une jeune femme pouvait bien faire par ici. On aurait plutôt tendance à y voir des drogués venant réclamer leurs doses quotidiennes, ou des prostituées de bas étage, dans des opiumeries sinistres ou des bordels miteux. Elle s’enfonça dans une impasse avec une série de tags, et sortit de ses affaires une clef, qu’elle enfonça dans une porte verte. La porte grinça, et Alice rentra. L’endroit puait toujours autant, une odeur de renfermé et de moisi agressant les narines d’Alice. C’était un ancien entrepôt industriel, qui avait fermé lors de la crise des années 1990’s, en même temps que l’usine de textile auquel il était rattaché.

La Princesse était entrée par la section administrative, comprenant les bureaux, et s’avança vers l’accueil, allant chercher une lampe-torche. Elle referma ensuite la porte derrière elle, à clef. Une protection qui semblait en soi bien superflue, car il y avait d’autres entrées possibles, mais, de manière générale, il n’y avait pas grand-monde qui venait ici. Il n’y avait rien à voler, et les jeunes cherchant à faire des fêtes préféraient d’autres endroits. En allumant sa lampe, Alice suivit un couloir, et grimpa à l’étage. À travers les vitres crasseuses et poussiéreuses, on pouvait voir les autres bâtiments délabrés de cette partie de la ville. La Princesse fila dans un ancien bureau. Il ne restait plus rien que des lézardes le long des murs, et un placard. Elle regarda furtivement autour d’elle, puis ouvrit ce dernier. Dans un sac plastique, il comprenait ses vêtements de princesse. Elle ne pouvait pas non plus retourner au Château avec un uniforme scolaire, et entreprit de se changer. Elle enfila ses longs gants blancs, ses collants, et une simple robe blanche (http://img102.xooimage.com/files/c/6/5/sur-asos-la-petit...se-porte-443c5a1.jpg).

Ainsi parée, la Princesse partit sur la gauche. Elle rangea ses affaires dans le placard, et poussa la porte à gauche. Cette dernière émit un grincement, audible dans une bonne partie de l’entrepôt. Derrière, il y avait une étrange mécanique : des glyphes sur le sol, et une portail silencieux au centre, relié par des fils à un étrange cristal violet dans un coin. Un mélange de magie et de technologie, permettant de générer un portail de déplacement dimensionnel. La Terre et Terra étaient des planètes extrêmement proches, sur une sorte de même ligne dimensionnelle, et il était donc facile de les rejoindre. C’était le même logique que les miroirs de téléportation que les mages utilisaient. La Princesse s’approcha du cristal, et l’enclencha. Il se mit à luire, et un vortex bleuâtre apparut au milieu de la pièce.

« Home sweet home… » lâcha-t-elle.

Elle s’y enfonça alors, disparaissant dans le vortex (http://www.youtube.com/watch?v=o1XfMti_Gxk).
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le dimanche 02 mars 2014, 22:34:13
Quand Matt contemplait la jeune femme, celle-ci n’était point en mode « statue », immobile… Elle reprit sa course de plus belle, quittant les abords du lycée. Problématique nouvelle, c’est que les cours de Matt n’étaient pas encore terminés ! La journée au lycée était encore loin d’être achevée. Il lui restait encore 2h d’anglais, 1h de mathématiques et 2h de philosophie. Autant dire une journée bien moisie… Les options étaient simples, soit on laisse tomber la filature soit on loupe une après midi de cours complète… C’était une lycéenne, il la reverrait sans doutes même si il y avait un nombre incalculable d’étudiants… Choix complexe. Quand soudainement, une idée assez osée lui vint à l’esprit. Il ne connaissait pas du tout Alice, ni même son prénom à vraie dire, la suivre en douce, juste pour savoir d’où elle vient et ou elle vit serait une première approche intelligente pour la comprendre. Voir son milieu social, ses manières, son « cadre », son « contexte » !

Malynx le lynx !

Bien sûr cette approche reste sournoise et quelques peu ultra obsessionnelle… Mais au delà de la perversité ou du côté malsain, c’était plutôt la curiosité qui motivait le petit Matt. Il n’irait pas chez elle en douce pour la violer ! Bien que l’idée fut tentante l’espace de quelques secondes ; mais Matt n’était pas comme ça, il restait ce qu’on pouvait appeler un gars bien.

La cours mentale de Matt avait délibérée, il la suivrait sans l’interpeler. S’il se faisait démasquer, il lui dirait honnêtement la raison de sa présence ici.

Il suivait alors la jeune femme qui se dirigeait vers la station de tramway visiblement. Il s’éloignait d’elle, laissant un bel espace entre eux afin d’assurer sa couverture. Elle prit alors le tramway. Matt rattrapa son retard, pris le premier journal gratuit qu’il trouvait et s’engouffre alors dans le tram tout en veillant à ne pas emprunter la même porte qu’elle. Le journal était absolument nécessaire car vu le peu de monde qu’il y avait, il était difficile de bien se cacher de la jeune femme. Cependant, elle semblait réellement absorbée par la musique qu’elle écoutait, ce qui était plutôt tout à l’avantage de Matt qui pouvait mieux l’observer. Il remarquait qu’il n’était pas le seul. Le peu d’hommes qui étaient présents dans le tram ne faisait qu’observait la jeune femme. Un sourire se glisse alors sur ses lèvres, car cela était indéniable, Alice était vraiment belle… Il est donc normal que tous les regards se portent sur elle.

Elle descendit alors dans l’un des quartiers les plus malfamés de Seikusu, ce qui est très étrange car Matt aurait davantage pensé qu’elle s’arrêterait au terminus ou les quartiers sont plus chics. Comme quoi, il ne faut pas croire ce que l’on voit, mais c’est pas grave, sa « mission » n’était pas terminée, il continuait à la suivre, descendant au même arrêt mais au dernier moment afin de laisser le temps à Alice de prendre de l’avance.

Le quartier était juste immonde… On se serait cru dans les bas fonds de Gotham City ou Judge Dredd, c’était vraiment dégueulasse, le journal qu’il tenait il y a quelques minutes encore faisait référence à des affaires de meurtres et de stupéfiants non loin de la ou il se trouvait… C’était assez lugubre pour un jeune homme venant de la « haute »…
Il s’imaginait alors que s’il arrivait malheur à Alice, il pourrait alors intervenir afin de la sauver, ça aurait pu être chevaleresque et elle se serait immédiatement radoucie face à son sauveur qui n’est autre que celui qu’elle a renié, une heure auparavant !

Elle entre alors dans un vieil immeuble désaffecté. Bizarre… Elle avait peut être rendez vous avec des amis, histoire de squatter… Ou… Serait-elle mêlée à des affaires louches ? Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir, partir à sa rencontre.

Il fit preuve d’une grande discrétion, car la porte était rouillée et grinçante comme jamais. Même les manoirs fantômes de Mario étaient plus silencieux… Il fallait faire attention à ne pas faire éclater sa couverture. Les portes claquaient et malgré le temps magnifique, les pièces devenaient de plus en plus obscures, rendant la filature plus corsée. C’est quand il aperçut au loin une lumière de lampe torche qu’il put enfin voir d’où cela provenait… Il prit la porte en direction de cette lumière, qu’il distinguait à travers les vitres crasseuses, mais elle était visiblement fermée…

Chiotte… Réfléchit…

Heureusement que l’entrepôt est jonché de trou dans le mur, petits mais accessible, il en emprunte alors un. L’odeur était juste gerbante, des cadavres de rats jonchaient son passage vers la pièce en question. L’uniforme d’un blanc éclatant au départ fut alors salit immédiatement…

Et ben Matt, tu l’apprécies celle la… Mais quelle envie…

Il s’extirpa de son trou à rats (c’était le cas de le dire) et prit peur en voyant un lézard qui partait de la pièce ou venait cette lumière, un cri étouffé par ses mains.

Ça fait tapette mais tu es le seul témoin Matt, relax…


La porte était légèrement entrouverte, il glissa son œil et vit Alice regardait autour d’elle, il s’échappa vite de l’interstice pour ne pas être repéré. Quelques secondes plus tard, il se remit à regarder…

Alice était entrain de se changer… Elle se déshabilla, pour le plus grand plaisir de monsieur. Il put ainsi observer ce qu’il savait déjà, son corps était parfait… Elle aurait pu faire actrice porno et gagner beaucoup d’argent si elle l’avait voulu, tous ces attributs auraient pu faire d’un homo un hétéro en deux temps trois mouvements, no doubt about it.

Elle mit des vêtements très classieux selon lui mais qui ne collaient absolument pas avec l’ambiance, bizarre… On aurait dit presque une princesse des temps modernes.

Le grincement de la porte suivante fit frémir le jeune homme, mais n’arrêta pas sa soif de curiosité… Il passa doucement dans la pièce jusqu’à la porte grinçante qu’il empêcha in extremis de se fermer, le laissant alors libre d’observer la scène.
Matt vit un étrange mécanisme, assez steampunk dans le genre, un mélange entre l’ancien et le nouveau. Mais qu’est ce que l’étudiante inconnue venait faire ici ? Pourquoi se changer pour aller se présenter devant une machine, un genre de portail « archaïco-moderne » ? Ouate de phoque ?

Ce qu’il aperçu alors dépassa tout ce qu’il pu imaginer, même dans ses rêves les plus fous. La jeune fille actionna un cristal qui fait apparaître une sorte de portail dimensionnel ! Etait ce seulement possible ? Qu’est ce que c’est que ce travail pyrotechnique ultra réaliste ? Qu’est ce que c’est que ces conneries ?

Autant de questions que de réponses insensées se baladaient dans la tête de Matt qui vit alors Alice disparaitre sous ses yeux, il entra alors avec fracas dans la pièce, la pensant en danger.

NON ATTENDS !!!

Il n’eut pas le temps de dire autre chose que le vortex malheureusement trop proche de lui l’aspira d’un seul coup. La sensation fut horrible et impressionnante à la fois. Cela ressemblait aux montagnes russes, son cœur donnait l’impression d’être dans sa gorge ! La puissance du vortex ne pouvait laisser place à aucune pensée rationnelle, seul la volonté d’arriver en un seul morceau à la fin comptait, le voyage dura sûrement quelques secondes, mais cela sembla une éternité…

Il atterrissait sur un sol (c’était déjà ça) dans une gamelle de toute beauté, no classe no style, à deux doigts de vomir et de s’évanouir en même temps… Tout était flou et confus autour de lui, il ne se souvenait que d’Alice qui se faisait aspirer par un monstre vortexien ! Il murmura alors, toujours à terre.

Attends…

Répétant seulement les derniers mots qu’il avait tenté de dire à Alice…
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 03 mars 2014, 01:56:33
Une éternité enchâssée dans quelques secondes. C’était la meilleure façon qu’Alice avait de décrire le passage à travers un Portail. Elle se retrouva presque instantanément de l’autre côté, dans un autre monde, dans l’une des pièces de Sylvandell, une pièce avec une des vitres, et une grosse cheminée. Il n’y avait pas de meubles, de la tapisserie, et la pièce comprenait surtout un dispositif assez similaire à celui se trouvant dans l’entrepôt sur Seikusu. Un autre cristal était ici, et s’était allumé en même temps que celui dans l’entrepôt. Les deux avaient encore suffisamment d’énergie magique pour alimenter plusieurs voyages. La Princesse épousseta un peu sa robe, enlevant les quelques traces de poussière qui se trouvaient dessus. Dans l’absolu, elle aurait bien aimé trouver un endroit un peu moins poussiéreux, comme l’une des nombreuses chambres du manoir de Mélinda, mais l’être humain n’était pas totalement libre de choisir les portails de son choix. C’était toujours mieux que rien.

Il était maintenant temps pour elle d’aller à sa bibliothèque. Elle allait éteindre le cristal quand une silhouette atterrit derrière elle, se vautrant lamentablement sur le sol. Tout s’enchaîna ensuite. Il y a cinq secondes, Alice était seule dans la pièce, et se demandait si elle trouvait le livre qu’elle recherchait à la bibliothèque. Cinq secondes après ce moment, le lycéen qui l’avait abordé à la bibliothèque était au sol, écrasé sous le corps massif d’un Commandeur, une lame froide sous la gorge, tenue par une main déterminée, une main prête à trancher la vie du petit curieux au moindre geste de méfiance.

« Mais qu... ?! »

Alice cligna des yeux, ébahie, ne comprenant pas ce qui se passait, et mit plusieurs secondes, avant de comprendre que ce jeune home avait du la suivre depuis la bibliothèque. Elle ne savait pas si elle devait se sentir idiote pour ne pas avoir remarqué qu’on la suivait, ou irritée de voir que cet homme avait été jusqu’à la pister dans toute la ville. Était-ce l’un de ces fameux stalkers terriens, des gens qui suivaient les jeunes femmes, pour les kidnapper ensuite, les violer, et les découper en morceaux, afin de les manger dans leurs assiettes ? La Princesse savait qu’il y avait des cinglés partout, mais elle lut surtout dans les yeux de Matt une franche surprise, un étonnement sincère. Le Commandeur, Oberyn, son fidèle garde du corps, qui la suivait partout sur Terre, et disposait de sorts capables de lui permettre d’être invisible, avait du remarquer que cet homme la suivait, et avait décidé d’intervenir quand il avait, à son tour, traversé le portail. Initialement, il avait voulu effrayer le malandrin sur Terre, mais ce dernier était toujours resté trop proche de la Princesse pour qu’il le fasse. D’une main, il maintenait les cheveux de l’homme, l’empêchant ainsi de s’écraser sur sa lame.

« Cet homme vous suivait, Princesse. Désirez-vous que je le mette à mort ?
 -  Hein ? Mais... Non ! »

Oberyn avait lâché ça sur un ton froid et détaché, presque aussi motivé que s’il avait demandé à Sa Princesse si elle désirait une glace. L’homme hocha lentement la tête, et relâcha la gorge de l’homme en se relevant. Dans leur dos, les cristaux s’éteignirent, et la lumière violette émanant du vortex disparut, la source de lumière venant alors de la fenêtre. Alice se pencha vers l’homme, toujours allongé sur le sol. Le premier voyage était toujours très impressionnant. Certains en vomissaient même.

« Il n’est pas méchant, Oberyn, il... Euh...Je l’ai croisé à la bibliothèque. »

Le Commandeur haussa un sourcil interrogateur, en croisant les bras.

« Quoi ?! s’exclama Alice.
 -  Je n’ai rien dit, Princesse.
 -  Mais pourquoi tu m’as suivi ?! Euh... Tu as envie de vomir, d’ailleurs ? »

Les répliques de la Princesse n’étaient pas très inspirées. Il fallait bien avouer qu’elle ne s’attendait pas vraiment à un coup pareil.

Quelle idiote !
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le lundi 03 mars 2014, 23:55:20
Matt n'avait absolument rien compris de ce qui lui arrivait. Il était encore sous le choc du transfert dimensionnel, tellement dans les vapes, qu'il ne s'aperçut même pas qu'un homme menaçait sa vie avec une lame prête à l'égorger au moindre faux pas.

Tout était encore flou, tout était réel et irréel à la fois, presque surréaliste... Mais l'heure n'était pas à la raison car rien ne le permettait... Tous ses sens étaient chamboulés, tout bougeait autour de lui les voix venait de très loin...

Cet homme vous suivait, Princesse. Désirez-vous que je le mette à mort ?


-  Hein ? Mais... Non !
Il n’est pas méchant, Oberyn, il... Euh...Je l’ai croisé à la bibliothèque.
Quoi ?!


-  Je n’ai rien dit, Princesse.

Mais pourquoi tu m’as suivi ?! Euh... Tu as envie de vomir, d’ailleurs ?

Le mot "suivi" montrait qu'Alice parlait c'est alors que Matt réussit à baragouiner quelques mots coordonnés...

Tu... Tu te faisais aspirer par cette... Cette chose et... Et... J'ai cru que... que... Grave... Genre dangereux...

Il émit soupir comme pour retenir de vomir...

Et je voulais... Je voulais...

il regarda le commandeur, sans faire le rapprochement avec une autre réalité, lui même étant complètement déconnecté...

Je voulais quoi ? J'étais curieux de... comprendre pourquoi... Et m'excu...

Il mit sa main devant la bouche.

Est ce que t'as un... un...

Il se détourna d'Alice, se tournant vers le commandeur pour vomir à ses pieds... C'était pitoyable, un peu touchant, mais pitoyable...
Il s'agrippa alors au commandeur...

'Mande pardon...


Se remettant très doucement... Ne comprenant encore rien de ce qui l'attend...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 04 mars 2014, 11:34:33
Alice devait bien admettre que, ce coup-là, elle ne l’avait clairement pas vu venir. Qu’est-ce que ce garçon fabriquait ici ? C’était sûrement un rêve ! Elle aurait peut-être pu lui effacer la mémoire et le ramener à Seikusu, en faisant passer ça pour un simple délire psychédélique. Il n’avait encore rien vu de Sylvandell, rien d’autre qu’une pièce, et il serait assez facile de convaincre son cerveau que tout ça n’était qu’une vision de l’esprit. Du moins, en théorie... Alice savait qu’il était toujours dangereux de manipuler les esprits, et ce d’autant plus que, par définition, un esprit était versatile, rebelle, et enclin à ne pas faire ce qu’on lui demandait. Elle vit alors la tête du lycéen, qui était visiblement secoué, se mettre à pâlir, et il s’agrippa aux jambes d’Oberyn... Pour lui vomir dessus.

« Ah, mais... !
 -  ’Mande pardon... »

Celle-là, Oberyn ne l’appréciait pas très bien, et secoua ses jambes, se libérant de l’étreinte du lycéen. Alice intervint alors, pour éviter que la colère du Commandeur ne se ressente sur ce lycéen patraque.

« C’est bon, Oberyn ! Laissez-nous.
 -  Princesse, avec tout le respect que je...
 -  Et moi, je vous dis de décarrer ! Allez laver votre armure, et dites à une servante de passer la toile ici. Quoi, vous voulez me faire croire que ce garçon est un mage noir ? C’est un adolescent ! Comme moi ! »

Oberyn pesa le pour et le contre. Ce n’était pas très conforme au protocole. Laisser la Princesse sans surveillance... Certes, elle était au château, mais il suffisait d’une seconde d’inattention pour qu’elle se retrouve avec un couteau planté dans la gorge. D’un autre côté, ce lycéen n’avait effectivement aucun pouvoir magique notable, et, étalé ainsi sur le sol, il inspirait plus la pitié que la méfiance. Néanmoins, le Commandeur n’était pas homme à se contenter des apparences. Sa tâche était de protéger la Princesse, mais, quand cette dernière était décidée comme ça... la preuve, elle avait posé ses mains sur ses hanches, en les fermant, et le fusillait du regard ! Dire qu’il l’avait connu quand elle était haute comme trois pommes se battant en duel...

Grommelant, le Commandeur hocha lentement la tête.

« Très bien... Mais je ne serais pas loin. »

Oberyn sortit, et Alice attendit qu’il s’en aille, avant de se pencher vers l’homme. Elle s’agenouilla sur le sol.

« Tu m’as suivi dans toute la ville, hein ? Le pire, c’est que je ne pense pas que ce soit pour parler de Confucius... »

Elle sourit brièvement, avant de voir qu’il avait, sur les joues, des traces de vomi... Et ses jolis yeux verts. La Princesse se releva alors.

« Bon, je pourrais te ramener dans l’entrepôt, mais, puisque tu es là, autant éclaircir ta lanterne... Lève-toi, tu vas commencer par te nettoyer le visage. »

Alice sortit de la pièce, et trouva rapidement une serviette puis la tendit à l’homme. Elle l’invita ensuite à le suivre, et se rendit dans l’un des petits salons du château. C’était une pièce chaude, éclairée par une cheminée, ainsi que par une grande fenêtre. Comme il faisait beau en ce moment, le soleil réchauffait davantage la pièce. Elle comprenait une mezzanine accessible par un escalier dans un coin, des bibliothèques, et un petit coin de détente, avec de gros fauteuils en cuir (http://1.im6.fr/photo/01A9010F01685132-photo-renover-un-vieux-fauteuil-en-cuir.jpg). La Princesse s’assit sur l’un d’entre eux, faisant le point dans sa tente.

En regardant parla fenêtre, on pouvait constater une chose simple : ce n’était pas Seikusu. On voyait en effet une succession de montagnes s’étalant à perte de vue.

« Bon, pour commencer... Je m’appelle Alice. Alice Korvander, et... Tu ne vas sans doute pas me croire, mais sache que tu n’es plus sur Terre. »

Contrairement à Oberyn, Alice n’avait pas de doute sur les intentions de ce garçon. Comment pourrait-il lui vouloir du mal ? C’était elle qui l’avait abordé en premier ! Ce qui l’étonnait, c’est qu’il l’ait suivi à travers toute la ville... La Princesse avait cependant une petite idée des raisons qui l’avaient poussé à faire ça. Comme quoi, il était bien motivé ; pour suivre une fille qui lui plaisait, il avait été jusqu’à filer dans une autre dimension.

Que ne fallait-il pas faire pour une fille ?
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le mardi 04 mars 2014, 14:54:32
Matt se sentait complètement ridicule... Celui ci avait vraiment honte de lui... Il faisait rapidement le rapprochement avec ses soirées cuites dans les bars mexicains qu'il a fréquenté par le passé... Bars qu'il connaissait par cœur désormais...

Mais la... Pas de quoi s'en réjouir... Si celui ci voulait donner une bonne impression auprès d'Alice, comme quoi il pouvait être une personne de confiance, sur qui on peut se reposer, il faut bien avouer que c'était un échec cuisant. Tout semblait déraper avec elle. D'abord la bibliothèque et maintenant le passage dimensionnel... Rien ne jouait à sa faveur. Alors que c'est pas un mauvais parti, ni le plus bête qui puisse exister, bien au contraire. Mais entre sa bonne humeur à danser à tout va ainsi que son magnifique dégobillement, rien ne pouvait encourager une personne sensé à se lier d'amitié (voir plus) avec lui, en tout cas, pas maintenant.

Malgré l'atmosphère encore cotonneuse qui commençait à se dissiper et le goût de la gerbe encore bien présent, Matt se redressait doucement... Il resta à terre, mais se retourna afin d'être assis sur son postérieur. Celui ci arrivait à distinguer la voix d'Alice qui perçait. Il ne savait pas ce qui était entrain de se passer mais visiblement, Alice avait une autorité en ce lieu qui était impressionnante. Même le ton qu'elle avait semblait différent, celui d'une leader ou d'un chef de guerre expérimenté... Bizarre... Cette impression fut confirmée par l'allégeance indiscutable d'Oberyn qui obéissait en clin d’œil...

C'est quoi encore ça...?


Oberyn sorti de la pièce sur simple ordre de la princesse...

Les voilà donc tous les deux... Les explications pouvaient commencer, c'est tout du moins, ce qu'il pensait...

Alice s'agenouilla alors vers lui. Elle semblait plus compatissante et plus souriante, ce qui rendait l'atmosphère plus agréable... Elle lui dit alors...

« Tu m’as suivi dans toute la ville, hein ? Le pire, c’est que je ne pense pas que ce soit pour parler de Confucius... »

A cette remarque, Matt sourit à son tour, un peu gêné, il baisse alors le regard, comprenant aussi qu'il est allé trop loin sans pour autant avoir de mauvaises intentions... Il la regarde de nouveau et répond...

Justement... Hum par rapport à ça... C'est un peu difficile à expliquer...

Elle le coupa, ayant sûrement deviné, sans grande difficulté, sa gêne et les restes de son "déboussolage". Matt savait qu'il était facile de lire dans ses yeux. Une médium en Espagne un jour lui avait conseiller de baisser le regard et de le fixer de nouveau sur quelqu'un afin de se créer une barrière qui puisse empécher qu'on distingue toutes ses intentons à travers, mais quand on est troublé, ça ne fonctionne pas toujours...

« Bon, je pourrais te ramener dans l’entrepôt, mais, puisque tu es là, autant éclaircir ta lanterne... Lève-toi, tu vas commencer par te nettoyer le visage. »


C'est une sacré bonne idée que tu as la...


Il se relève doucement, reprenant son équilibre et suivit Alice. Il observait alors les lieux. Il se trouvait en fait dans un très grand château, c'était presque hallucinant. Il était immense et beau similaire à un Versailles ou à celui de Vaux le Vicomte mais en 15 fois plus grand. Il regardait tout autour de lui n'arrivant pas encore à expliquer comment il a pu se retrouver d'un entrepôt moderne dégueulasse à un château médiéval splendide...

Alice lui fournit une serviette qu'il utilisa immédiatement, prenant également dans son sac trois chewing-gum pour que son haleine soit supportable, il avait même un briquet bien qu'il ne fumait pas mais il fallait être paré pour toutes circonstances. Les deux individus entraient alors dans le petit salon.

C'était une pièce agréable ou il semblait faire bon vivre. Il faisait chaud, c'était plaisant et le mobilier forçait l'admiration. Tout semblait d'époque... Mais ce qui attisait le plus la curiosité était sans nuls doutes le paysage... Comment était ce seulement possible... C'est seulement à cet instant que Matt compris que les farces et autres pyrotechniques ne pouvaient expliquer un tel phénomène, et si ce fut le cas, le résultat restait bluffant...

Il se retourne et vit Alice s'installer, sur un vieux fauteuil, il fit de même en s'installant sur le canapé faisant face à celui ci...

« Bon, pour commencer... Je m’appelle Alice. Alice Korvander, et... Tu ne vas sans doute pas me croire, mais sache que tu n’es plus sur Terre. »

Ah ! Je mets enfin prénom sur ta bouille... Alice...

Souriant doucement à la jeune femme

C'est vraiment un beau prénom...

Se rendant compte alors que ce qu'il disait était un rentre dedans mal amené...

'Fin pas moche en tout cas ! Moi c'est Matt et...


N'ayant pas certain d'avoir bien compris...

Tu as dit quoi la ?
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 04 mars 2014, 18:24:32
« Tu as dit quoi là ? »

Un sourire amusé naquit sur les lèvres d’Alice. En un sens, cet homme était amusant, et il réagissait bien mieux que ce qu’elle aurait craint à l’idée de se retrouver sur une autre dimension. Elle avait remarqué que les Terriens, de manière générale, étaient très pragmatiques, et très cartésiens. Cette tendance était particulièrement forte chez les Occidentaux, et, si elle avait pu noter que les Japonais étaient plus enclins au spiritualisme, et à admettre qu’il existait dans la vie des mystères et des forces surnaturelles, de manière globale, il fallait tout de même admettre que les Terriens n’étaient pas favorables à l’admission de la magie. Ceci se justifiait. Si la magie avait un jour existé sur Terre, elle l’en avait majoritairement déserté, ne subsistant plus qu’à travers des individus en costume bariolés, des ordres magiques obscurs, et des phénomènes paranormaux relativement rares.

Elle laissa planer quelques secondes, le temps pour Matt de bien comprendre que, non, il ne rêvait pas, et enchaîna :

« Il semblerait que mon monde et le tien ne soient pas sur le même plan dimensionnel. Concrètement, je ne suis pas une extraterrestre, mais je suis issue d’une variante très différente de la Terre, qu’on appelle Terra. Dans nos deux mondes, l’existence de l’autre monde est tenue secrète, mais les personnes haut placées sont mutuellement au courant de leur existence... Ainsi que ceux qui ont la chance de tomber dans un portail, comme toi. »

Il aurait été plus exact de dire que, sur Terra, la Terre était plus connue, mais c’était une nuance subtile, et Alice ne voulait pas embrouiller l’esprit du jeune homme. Elle préférait être synthétique, et s’en tenir aux explications générales. Elle s’humecta lentement la gorge. Confucius allait devoir attendre, pour le coup. Elle avait un problème à régler, un jeune inconnu qui, en suivant ses hormones, venait de se retrouver dans un autre monde, et devait probablement encore croire à une mauvaise blague, ou à un rêve très persistant.

« Il existe des espèces de failles entre nos mondes. Sur Terra, ces failles s’observent un peu partout, mais, dans le vôtre, elles sont localisées dans la commune de Seikusu et ses proches environs. Je ne saurais pas te dire pourquoi ces failles existent, ni depuis quand. Elles sont là depuis un peu plus d’une vingtaine d’années, et ont eu tendance à se multiplier, même si elles semblent maintenant se stabiliser. Nous savons maintenant les dupliquer et les reproduire, et le dispositif que tu as vu dans l’entrepôt est le portail personnel que j’utilise. »

Pour elle, tout ça était clair, mais, pour un novice, ça devait faire un peu gros à avaler. Elle en avait conscience, mais elle ne pouvait pas non plus faire autrement. Elle parlait calmement, sur un ton clair et intelligible, afin que l’homme ne décroche pas, et reprit ensuite ses éclaircissements.

« Je me rends sur Terre parce que ce monde m’intrigue, et parce que je suis curieuse, mais je ne suis pas vraiment une élève. Tu vas avoir du mal à le croire, mais je suis en réalité la princesse héritière d’un royaume, Sylvandell... Tu te trouves dans ce qui sera plus tard mon château. »

Le plus gros morceau était lâche. Une princesse ! Comme dans les contes ! Elle s’attendait à le voir se décomposer sur place, mais, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, un autre coup de massue, plus violent, allait s’abattre.

Un terrible rugissement résonna dehors, et elle grinça des dents. Le son venait de l’énorme vitre, et, sous les yeux d’Alice, la silhouette massive d’un dragon apparut, rasant la vitre, avant de s’écarter progressivement. Le dragon battait des ailes, et rugit à nouveau en s’éloignant du château, crachant alors un impressionnant jet de feu.

« ...Et mon royaume est peuplé de dragons... » rajouta-t-elle, sur un ton un peu plus contrit.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le mardi 11 mars 2014, 19:57:06
Pendant toute la durée du discours d'Alice, Matt était souriant, oscillant parfois de la tête, faisant des bulles avec son chewing gum, ne croyant pas un mot de ce que disait la jeune princesse. En effet, il paraissait invraisemblable qu'un tel univers existe. Si c'était vraiment le cas, il y aurait eu des fuites, des preuves...

Bon facile est de concevoir qu'une telle information aurait pu être cachée par les hautes autorités, afin d'éviter tous débordements, folies, guerres et autres chasses aux sorcières.

Le conte d'Alice était cependant racontée avec une telle véracité, un telle clairvoyance que cela pourrait presque paraitre vrai. Bien que lorsque le sujet du portail fut abordé, lui même n'arrivait pas à l'expliquer de manière plus rationnelle si ce n'est un fort taux d'alcool ou de drogues altérant toutes ses sensations.

Matt se tenait prêt malgré tout, prêt à se moquer ouvertement d'Alice, à trouver toutes les parades et vannes possibles pour démonter la p'tite Alice, car, même canon, elle demeurait au final assez cinglée, encore plus quand elle s'auto-proclama "princesse"...

Ce n'est que lorsqu'un rugissement infernal vint déchirer la voix douce et claire d'Alice que Matt se retrouva au pied du mur. Bien sûr, Matt étant un jeune homme spontané, il sursauta comme une petite fille !

Put...

C'est alors qu'Alice expliqua avec la même clarté la présence de dragons... Il la regarda, tout étonné, et se rapprocha doucement de la fenêtre, faisant dos à la jeune princesse. Il observait la fenêtre avec étonnement, peur et admiration. Une sensation propre à chaque individu, presque impossible à décrire. Cette fois ci, l'illusion ne pouvait pas être... On ressentait presque la chaleur à travers les vitres et les dragons au loin était bien visibles avec leurs jets de feu, parfaitement intégrés dans un décor qui n'en était pas un...

Il baissa le regard pour le relever vers les dragons...

Ben merde alors...

Et la, les explications d'Alice ainsi que son imagination commencèrent à concevoir l'univers qu'elle avait décrit, les vérités qu'elle a révélé... Tous prenaient sens. Plusieurs idées s'enchainèrent entre l'existence des dragons, des princesses type médiévales... Les vampires ? Les monstres ? Les trolls ? Les elfes ?
Plein de races de conte de fées... Existent elles réellement ? C'est fou... Se disait il. Mais l'avenir parlera sûrement pour lui...

Tu sais...

L'heure était donc à son histoire, pour raconter pourquoi il se trouvait en ses lieux... S'adressant toujours à Alice mais restant les yeux rivés sur la fenêtre...

Quand je t'ai suivi, déjà à la base, je ne voulais pas... Je pensais te rattraper pour te dire que tu peux rester dans la bibliothèque et aussi comprendre pourquoi tu as réagis comme ça, en t'échappant de la sorte... Ça me semblait un peu extrême comme réaction...

Puis tu étais la... Entrain de fredonner... Je voulais pas déranger mais je voulais te connaître davantage aussi... Pourquoi tu me diras...


Il laissa un léger temps pour sa réponse

Je viens d'arriver en ville... Je ne connais personne, j'ai des amis à travers le monde mais je ne connais personne ici... En te suivant je me suis dit que tu pourrais.. 'Fin qu'on pourrait mieux se connaître et te comprendre plus, tu es la seule personne à m'avoir adresser la parole en dehors de l'autre conasse de bibliothécaire. Savoir d’où tu viens aurait été un début de piste... Et quand tu t'ai fait aspirer, j'ai eu peur pour toi et... La suite tu la connais...

On pouvait ressentir la sincérité et le sérieux qui se dégageait de Matt, chose rare depuis qu'Alice avait fait sa connaissance, ce qui le rendait d'autant plus charismatique à ce moment la... Il se retourne alors, posant son regard sur Alice...

Mais je veux pas que tu te méprennes sur mes intentions, je suis pas un taré qui suit les filles après le lycée pour les violer dans un coin... Je voulais juste savoir d’où tu viens...

Il la désigne d'un geste de la main...

Et la j'apprends que tu es une p'tite princesse d'un monde complètement incroyable qui n'existe que dans les livres de la bibliothèque...

Dit il avec le sourire et d'un ton plein de chaleur...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 14 mars 2014, 01:31:42
Elle lisait le doute dans ses yeux, le scepticisme, l’humour... Comme si tout ce qu’on lui disait était une énorme blague, l’une de ces émissions dont les Terriens étaient friands. La téléréalité. Alice avait déjà vu ce genre d’émissions, et avait trouvé ça... Curieux. Elle sentait bien, tout au long de son discours, que Matt ne la croyait pas, mais son scepticisme terrien s’effrita quand il entendit le bruit des dragons. En souriant, elle le laissa observer le majestueux dragon, qui s’éloigna progressivement. Lorsqu’il se retourna en elle, quelque chose dans son regard avait changé. Cette lueur amusée laissait place au poids de quelqu’un qui comprend qu’il n’est pas en train de rêver. La petite Princesse se mit à craindre qu’il ne se mette à uriner, ou à pousser d’hystériques hurlements en levant les bras dans tous les sens. Au lieu de ça, il resta stoïque, et entreprit d’expliquer pourquoi il l’avait suivi. Très silencieusement, avec un léger sourire sur le coin des lèvres, Alice l’écouta. Ainsi donc, il l’avait suivi à travers toute la ville, uniquement parce qu’elle avait quitté précipitamment la bibliothèque ? Elle trouvait le geste touchant. Il y a quelques mois, elle aurait sans doute pu le croire, mais, avec le temps, la naïveté enfantine d’Alice avait laissé place à une sorte d’appréciation critique et amusée de la réalité. Elle savait qu’elle était belle, et que, au Japon, les femmes blondes étaient un fantasme. Les Japonaises n’étaient pas naturellement blondes, et ce qui était rare était précieux.

« Et la j'apprends que tu es une p'tite princesse d'un monde complètement incroyable qui n'existe que dans les livres de la bibliothèque... » conclut l’homme.

Difficile de dire si son ton était surpris, défaitiste, ou amusé, car il se mit à sourire. Alice fronça légèrement les sourcils en penchant la tête sur le côté, s’humecta les lèvres, et reprit :

« J’ai quitté la bibliothèque parce que Confucius me fatiguait, et que je n’avais plus la tête à ça après notre conversation... En un sens, tu étais responsable, mais je ne t’en avais pas tenu rigueur. Confucius était bien assommant, de toute manière. J’avais envie de rentrer chez moi pour trouver un livre plus clair là-dessus. »

Elle croisa alors les jambes, dans cette posture féminine et toujours très sensuelle. Alice était toujours assise sur son fauteuil, confortablement calée dessus, et réfléchit encore un peu, cherchant quoi lui dire. Il venait d’apprendre qu’il était dans un monde magique, et elle estima qu’il était encore nécessaire de le rassurer, ce qui l’amena à dire :

« Bien sûr, tu pourras retourner chez toi sans problème. Il faut juste attendre que les cristaux magiques de notre portail soient rechargés, et, dès que tu le souhaiteras, tu repartiras. Libre à toi d’en parler ensuite ou non. Je pense que les gens auront du mal à te croire, et, de ce que je sais, les gens de ton gouvernement n’aiment pas trop que ce genre de nouvelles s’exportent. »

Avec tous ses mutants et ses super-héros, Seikusu avait déjà la réputation, sur l’Internet terrien, comme on l’avait montré à Alice, d’être la « Roswell du Japon ». On lui avait expliqué que Roswell était une référence à un petit village du Nouveau-Mexique où, selon la légende, des extraterrestres se seraient écrasés, et où quantité de phénomènes surnaturels impliquant l’armée et le gouvernement auraient eu lieu, l’ensemble étant liée à une base militaire de recherches ultrasecrète à côté, la célèbre Zone 51. On lui avait cependant dit qu’il était très probable que tout ça ne soit qu’un énorme canular, comme les apparitions de spectres dans les villages reculés pour permettre de relancer une activité touristique, un canular encouragé par l’armée, afin qu’on ne sache pas ce qui se trame réellement dans la Zone 51... Ce qui était encore plus mystérieux !

La Princesse reprit à nouveau :

« En attendant, je t’offre l’hospitalité, mais, de grâce... Ne viens pas me faire croire que tes envies à mon égard n’étaient que chastes. »

Elle rajouta alors, avec une petite moue, sur un ton qui oscillait entre l’amusement et le sérieux :

« Tu n’oserais tout de même pas dire que je suis laide ? »
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le vendredi 14 mars 2014, 19:53:56
« J’ai quitté la bibliothèque parce que Confucius me fatiguait, et que je n’avais plus la tête à ça après notre conversation... En un sens, tu étais responsable, mais je ne t’en avais pas tenu rigueur. Confucius était bien assommant, de toute manière. J’avais envie de rentrer chez moi pour trouver un livre plus clair là-dessus. »

« Bien sûr, tu pourras retourner chez toi sans problème. Il faut juste attendre que les cristaux magiques de notre portail soient rechargés, et, dès que tu le souhaiteras, tu repartiras. Libre à toi d’en parler ensuite ou non. Je pense que les gens auront du mal à te croire, et, de ce que je sais, les gens de ton gouvernement n’aiment pas trop que ce genre de nouvelles s’exportent. »


Effectivement, Matt comprenait sa part de sa responsabilité vu qu'il a visiblement été assez chiant pour le coup à perturber la tranquillité de la jeune femme. En revanche, ce qu'il ne se doutait pas c'était que ses yeux y étaient pour quelques chose et rappelaient à la jeune princesse une vampire aux mœurs sexuelles très particulières...

C'est pourquoi il ne dit rien, assumant sa "faute" qui au final n'en était peut être pas une...

Puis il apprit déjà qu'il pouvait rentrer chez lui, ce qui était déjà une bonne nouvelle, il ne sera pas condamner à être esclave de telle ou telle personne ou ne plus jamais voir ses parents, bon signe, il se trouvait chez des gens pacifistes à priori et civilisés... Mais pour retourner dans son monde, il fallait que les cristaux se rechargent...

Évidemment, faut que les cristaux se chargent, je suis trop con moi...

Puis il ria légèrement de ce que dit Alice... L'idée même de parler aux hautes autorités, ou autres de ce qui venait de se passer tenait du suicide. D'autant plus que si elles étaient déjà au courant de l'existence de ce monde serait mal convenu, autant se peindre une cible sur la face...

Ne t'inquiète, c'était pas mon intention, soit je serais passé pour un fou ou on m'aurait exporté dans un truc du style Guantanamo...


« En attendant, je t’offre l’hospitalité, mais, de grâce... Ne viens pas me faire croire que tes envies à mon égard n’étaient que chastes. »

Suite à quoi elle rajouta

« Tu n’oserais tout de même pas dire que je suis laide ? »

Et la pour le coup, le jeune homme fut littéralement choqué. Mais au final pas totalement, puisque la réaction d'Alice était très compréhensible, un homme qui suit une belle fille, c'est tout à fait logique qu'on pense à la perversité qui peut s'en dégager...
Sur un ton moins sérieux, il dit alors...

Princesse, je suis littéralement scandalisé par vos propos et vos pensées !


Il rit de bon coeur... Puis redevient plus sérieux et dit en toute franchise...

Je comprends ta réaction, c'est normal, un type qui suit une nana en mode pervers... Mais je te jure que ce n'était pas mon intention de te violer encore une fois... A la base, je voulais pas te suivre et ma curiosité l'a emporté...


Il déglutit.

Et ça serait mentir que de te dire que tu n'es pas un canon, c'est évident... Tu dois le savoir en plus, dans le tram, tout le monde te regardait... Mais vu comment notre "relation"...

Il modela les guillemets avec ses doigts...

... a débutée, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'on se saute dessus par la suite... Je te le dis  c'est surtout pour te comprendre plus... dans un premier temps...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 16 mars 2014, 15:47:21
Amusée, Alice laissa Matt essayer de se dépatouiller avec l’assertion qu’elle venait de lui balancer. Surpris, ce dernier se débattit, affirmant ses grands dieux que ses intentions à son égard étaient tout à fait honorables, et que seule la curiosité l’avait poussé à le suivre. Se retenant de sourire, Alice se doutait très bien que l’homme n’avait nullement cherché à la violer. Même si sa démarche y ressemblait, elle pensait plutôt qu’il avait tout simplement eu le béguin pour cette femme, une belle femme bien proportionnée, avec une longue chevelure blonde. Il fallait bien avouer que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus fréquent au Japon. Elle essayait tout simplement de voir s’il allait être honnête ou non, placé face à cette ambivalence. Pouvait-on dire à une fille belle qu’elle l’était, au risque de passer pour un pervers, et pouvait-on lui dire qu’elle était laide, au risque, cette fois, de passer pour un mufle et un menteur ? L’un dans l’autre, ce n’était pas une position facile, et, pour les filles, et bien, c’était toujours amusant de placer les mecs dans une telle situation. Il n’y avait rien de sérieux là-dedans : l’espiègle Princesse était tout simplement en train de s’amuser. Rien de plus, rien de moins. Elle le laissait se débarbouiller en croisant les jambes.

Il s’empêtrait, usant des mots qu’on pouvait très facilement interpréter : « relation », « canon »... Alice connaissait suffisamment Seikusu, et surtout le lycée Mishima, pour savoir qu’il était assez fréquent de s’envoyer en l’air, elle-même l’ayant souvent fait. Une lueur amusée dans les yeux, elle mordillait l’un de ses doigts, le laissant s’empourprer, s’engluer.

« Je te le dis, c'est surtout pour te comprendre plus... dans un premier temps... »

Alice retira alors son doigt, s’humecta les lèvres, et reprit :

« Je pense avoir compris », termina-t-elle alors.

La jeune femme laissa planer quelques secondes, continuant à l’observer. Oui, il s’en sortait plutôt bien. Il avait surtout pour lui l’avantage d’avoir de beaux yeux verts, mais, même au-delà de ça, il était plutôt beau. Il n’avait pas les muscles terrifiants des Commandeurs, elle n’avait pas le sentiment d’être face à un Musclor qui lui briserait les reins, mais il n’avait pas non plus ce corps chétif et fin. Les Japonais étaient connus pour avoir une gastronomie très saine, incluant peu de viande, ce qui se traduisait par des corps maigres, ce qu’Alice avait pu noter. À Sylvandell, son père et ses Commandeurs dévoraient chaque soir des kilos et des kilos de viandes, de volailles, de pâtés, de saucisses, arrosant tout cela de bière, de rots, de pets, et de rires gras. Qu’une jeune femme aussi délicate puisse avoir émergé de ce lot semblait relever du miracle, ou d’une énorme plaisanterie des Dieux. Dans tous les cas, c’était un curieux paradoxe.

S’éclaircissant la gorge, Alice reprit :

« J’ai passé l’essentiel de ma jeunesse ici, entre ces murs. J’ai découvert le monde extérieur grâce aux livres. Depuis que je peux enfin commencer à me promener, plus ou moins librement, j’ai décidé d’explorer cet autre monde, de me renseigner dessus, d’en savoir plus sur ce dernier, sur ses habitants... Notre monde vous semble étrange, mais il en est de même pour nous. Un monde sans magie, un monde que les Dieux ont abandonné... Et, surtout, un monde où l’idée de démocratie s’est instaurée partout... Pour autant, malgré les différences évidentes, je trouve qu’il y a entre nous des rapprochements particulièrement étonnants... Comme le fait que nous vous comprenions, et que notre langue commune soit la même que la vôtre. »

Alice trouvait ça fascinant. Elle se releva alors, lui offrant un petit sourire.

« Si tu as envie de farfouiller un peu, je peux te servir de guide. »

Elle s’était rapprochée de lui, et tendit sa main, venant caresser sa joue, glissant lentement sur sa peau, si proche qu’elle aurait sans doute pu l’embrasser, sans qu’il ne s’y oppose. Son regard croisait le sien, et sa main s’attarda quelques secondes de plus, avant qu’elle ne la retire.

« Et tu es plutôt mignon » rajouta-elle brièvement après lui avoir tourné le dos, penchant la tête sur le côté pour le dire.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le dimanche 16 mars 2014, 17:42:43
Après son discours, Matt espérait avoir été convainquant, ne voulant en aucun cas s'attirer les foudres de la princesse et il s'en sortait plutôt bien visiblement jusqu'ici. Même si ce dernier était un peu troublé et gêné de devoir raconter pourquoi il la poursuivait, encore un peu honteux de son fait mais finalement il ne regretta rien rien. Sans son audace, il n'aurait jamais vu Alice se déshabiller, il n'aurait jamais connu ce monde et surtout il n'aurait pas pu lui parler comme maintenant.

Alice prit enfin la parole pour s'exprimer sur ses origines, bon point pour Matt qui commençait enfin à faire connaissance avec elle sans railleries ou épée sous la gorge.

« J’ai passé l’essentiel de ma jeunesse ici, entre ces murs. J’ai découvert le monde extérieur grâce aux livres. Depuis que je peux enfin commencer à me promener, plus ou moins librement, j’ai décidé d’explorer cet autre monde, de me renseigner dessus, d’en savoir plus sur ce dernier, sur ses habitants... Notre monde vous semble étrange, mais il en est de même pour nous. Un monde sans magie, un monde que les Dieux ont abandonné... Et, surtout, un monde où l’idée de démocratie s’est instaurée partout... Pour autant, malgré les différences évidentes, je trouve qu’il y a entre nous des rapprochements particulièrement étonnants... Comme le fait que nous vous comprenions, et que notre langue commune soit la même que la vôtre. »

C'est drôle. Matt qui croyait Alice beaucoup cultivée et calée sur le sujet "Terre" était encore toute ignorante, bien que moins que lui au sujet de "Terra", c'est assez sympathique et à la fois totalement inattendue, rares ont été dans sa vie des filles qui se posent autant de questions sur des choses qui semblent évidentes.

Question :
Comment fais tu pour t'en sortir sans magie ?

Sa réponse serait :
Ben ça existe pas donc bon... On a dut se démerder comme il fallait !

Question :
Pourquoi la démocratie ?

Sa réponse serait :
Bah sinon c'est une dictature ou le droit de chacun est bafoué !

Ce sont des choses simples pour lui mais comme l’existence d'un monde aux mœurs à priori différente se pose, il est normal de ramener ses sujets sur la table, ce qui allait promettre des débats très animés si les cristaux prenaient leurs temps pour qu'ils soient complètement rechargés ! Mais comme elles le disaient, des points communs subsistaient malgré tout et c'est entre ses différences et ses points communs que Matt pourrait peut être trouvé une ouverture afin de se rapprocher d'elle... En tant qu'ami et si les choses s'engagent bien pourquoi pas plus...

Ça serait le top...

Se disait il. Mais quoi donc ? Avoir une princesse comme petite amie ? Visiblement pas jouable car lui n'est pas un prince... Mais bon il glisserait ce détail dans une discussion "Moeurs de Terra". Coucher avec elle ? Passer un très très bon moment ? Jouable... Jouable MAIS... En a t'elle le droit ? Est ce que Bob le commandeur ne va t'il pas lui zigouiller les couilles à la moindre approche... Mmmh moins jouable pour le coup...  Alice avait tout pour plaire, elle le savait, donc qu'il soit sous son charme ne devait pas être nouveau pour elle.

Mais quelques part il s'en foutait parce que quoiqu'il arrive, ça aura été une sacré expérience.

« Si tu as envie de farfouiller un peu, je peux te servir de guide. »


Oui, écoute, avec plaisir !

Dit il en souriant. Au moins les cristaux vont visiblement mettre du temps si une excursion est au programme.

Quand soudain, la princesse se rapprocha dangereusement de lui...

ALERTE ALERTE ALERTE ! DANGER ! The self destruction system has been activated ! Repeat !

Ce qui n'était pas dans les habitudes d'Alice depuis le début. Il rougit légèrement quand elle lui caressa la joue, sa main était douce et elle sentait bon... Puis elle se retira, lui tourna le dos, comme si de rien était...

« Et tu es plutôt mignon »

Un compliment de toi, je prends...

Yes !

Il se mit à la suivre, le sourire aux lèvres, comme un enfant à qui on aurait offert son jouet préféré...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 17 mars 2014, 01:41:36
« Un compliment de toi, je prends... »

Elle sourit également. L’homme allait comprendre qu’Alice n’était pourtant guère avare en compliments. C’était juste qu’elle les distillait quand il le fallait. Le brave homme se mit à la suivre sans poser de questions, alors qu’elle-même réfléchissait. Les mœurs terranes étaient effectivement bien moins fortes que les mœurs terriennes. Sur Terre, les religions monothéistes avaient eu le temps de s’imposer, et de limiter le sexe, de voir en la relation sexuelle simple un péché. Sur Terra, l’Ordre Immaculé, qui véhiculait les mêmes idées, avaient encore du mal, dans certaines régions, à s’imposer face à d’autres cultes, plus anciens, et sexuellement plus libres. Pour autant, il ne fallait surtout pas croire qu’Alice sautait avec le premier venu. Elle avait dit que Matt était mignon parce que c’était le cas, mais aussi parce qu’elle sentait que le rassurer ne serait pas pour le déranger. Quand on débarquait sans prévenir sur un autre monde, il y avait après tout de quoi en être déboussolé.

De plus, elle avait l’intime conviction que, si elle l’embrassait, il ne se refuserait pas. Face à des belles femmes, les hommes avaient tendance à être très prévisibles...

*Quoique, aussi face à des moches...*

Alice sortit de la pièce, et s’aventura dans les couloirs du Château. Il n’était pas très long, et s’étalait en hauteur, à travers plusieurs escaliers. La plus grande pièce était la salle du banquet, au-rez-de-chaussée, mais ce n’était pas là qu’Alice comptait emmener notre homme, pour le moment. Elle se dirigeait vers une pièce qu’elle connaissait bien, et l’ouvrit. Elle lui laissa le temps de rentrer.

« C’est ma bibliothèque. »

Un feu brûlait dans l’âtre de la cheminée, séparé de la bibliothèque par une plaque en verre, afin d’éviter que des braises ne fassent brûler le papier De même, il n’y avait aucune bougie, l’éclairage venant de grandes fenêtres. La bibliothèque comprenait plusieurs rangées de grandes armures, avec de nombreux bouquins, issus aussi bien de Terra, que de la Terre. Ainsi, si on s’amusait à farfouiller, on pouvait voir de nombreux livres de Jules Verne, d’Alexandre Dumas, ou encore d’auteurs plus modernes, comme R.J. Ellory, ou d’autres qui ne diraient rien à Matt. Alice avait notamment la collection complète et intégrale des aventures d’Alexia Novae, une Tekhane espionne qui connaissait un véritable succès littéraire, si tant est que, à Tekhos, l’œuvre avait été adaptée en films, et en jeux vidéos. Il y avait également quantité de revues et de magazines, dont certains illustraient parfois le manque de culture des Commandeurs, puisqu’on pouvait trouver des exemplaires de The Sun ou de Closer.

« Depuis des années, les Commandeurs comme Oberyn, celui qui... Euh... Qui vous a accueilli... M’amènent des livres, aussi bien depuis Terra, que depuis la Terre. Je les soupçonne aussi, pour certains, d’en profiter pour acheter des revues pornographiques. »

En fouillant dans ses armoires, Alice avait vu, une fois, des exemplaires de FHM ou de Playboy. En théorie, cette bibliothèque était la bibliothèque royale, mais Alice voyait mal son père, Tywill, lire quoi que ce soit. Cet endroit avait été son antre pendant des années, où elle y passait volontiers ses journées, à lire sans relâche, se renseignant ainsi sur le monde extérieur.

« Ça te plaît ? J’ai bien du lire les deux tiers de tout ce qu’il y a là-dedans ! »

Et, le moins qu’on puisse dire c’est que des livres, il y en avait beaucoup.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le lundi 17 mars 2014, 09:24:52
Le jeune homme poursuivait alors Alice tout content ! Il la suivait AVEC son autorisation cette fois ci et puis il allait découvrir ce nouveau monde à travers la visite d'Alice. Ça ne peut qu'être enrichissant pour lui en tout cas.

Cependant, la première chose qu'Alice lui montra est sa bibliothèque personnelle. Il fut quand même un peu déçu de voir que ça ne changeait pas des masses de ce qu'il avait déjà vu sur Terre. Sauf que cette bibliothèque en plus d'être impressionnante, contenait des ouvrages peu communs et d'autres magazines à scandales. C'était assez drôle de voir ça, cela reflétait la méconnaissance de certaines parties du monde terrien.

Bien que Matt ne soit pas insensible à la visite des musées (car il avait l'impression d'en vivre une), une bibliothèque est en soi un lieu de recueillement qui comme sur Terre, le dérange un peu. Malgré cette impression, Matt fit en sorte de s'intéresser à ce que dit Alice, lui qui voulait la connaître davantage, faire le gros beauf en disant "on peut changer de pièce ?" n'était pas approprié...

« Depuis des années, les Commandeurs comme Oberyn, celui qui... Euh... Qui vous a accueilli... M’amènent des livres, aussi bien depuis Terra, que depuis la Terre. Je les soupçonne aussi, pour certains, d’en profiter pour acheter des revues pornographiques. »


Il la regarda avec un sourire, trouvant cette anecdote assez poilante. Il imaginait un gros type robuste comme Hulk acheté un magazine porno chez un buraliste.

Comme quoi... Que ce soit sur Terre ou... Terra...

Cela semblait toujours étrange d'évoquer un autre monde

Le sexe semble être au cœur de la pensée des hommes en général... Et comme Terriens et... Terranéens

Il ne savait pas comme dire ça autrement.

... on se ressemble assez physiquement du coup...

On alimente les fantasmes de chacun comme on peut...

« Ça te plaît ? J’ai bien du lire les deux tiers de tout ce qu’il y a là-dedans ! »

Difficile de répondre à ça en toute franchise, car même si ça fonctionnait, il avait peur qu'Alice ne voit pas en lui un intérêt quelconque de se rapprocher. Donc il fallait être franc mais bien choisir ses mots...

Disons que je suis pas un friand des bibliothèques, puisque souvent elles annoncent derrière un amas colossal de travail, j'en ai une chez moi bien plus petite qui contient l'essentiel de la littérature classique mais je t'avoue...

Il regarde l'ensemble des bouquins...

... Pas autant...

Il se retourne vers Alice.

Par contre je suis étonné que tu ai pris le temps de lire tout ça ! T'as un agenda plutôt pépère princesse...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 18 mars 2014, 01:13:14
Pour Alice, le choix d’aller dans la bibliothèque était logique. Après tout, c’était un lieu de savoir, de connaissance, le meilleur endroit pour se renseigner sur Terra. Elle était toujours un peu excitée quand elle montrait cet endroit à d’autres. C’était curieux à dire, mais c’était un peu comme son endroit intime, presque autant que sa chambre. Elle était toujours fière de voir sa petite collection d’ouvrages, qu’elle avait fini par classer elle-même. Sylvandell avait un chambellan, mais ce dernier avait fini par comprendre que la petite Princesse était têtue quand on venait la déranger lorsqu’elle classait elle-même les livres. Elle nota que Matt ne put s’empêcher de faire une référence, ce qui la fit sourire. Le sexe était un  sujet au cœur de la pensée des hommes « en général », oui, mais aussi « en particulier ». Pour autant, elle ne releva pas, se contentant de chercher parmi ses ouvrages un livre précis.

« Par contre, remarqua alors l’étudiant, je suis étonné que tu aies pris le temps de lire tout ça ! T'as un agenda plutôt pépère princesse... »

Elle était hissée sur la pointe des pieds, soulevant un peu sa robe, et tira sur un gros bouquin, ce qui fit voler un peu de poussière. Elle ne l’avait pas ouvert depuis longtemps, et souffla un peu sur la couverture, l’essuyant ensuite du revers de la manche. Elle observa la couverture, et se rappela alors que Matt lui avait posé une question. Ceci la conduisit à relever la tête pour lui répondre :

« Ah... Euh... Ben, en fait, je ne suis pas la reine, moi, simplement la dauphine. Mon rôle est de m’instruire et de me former... Du moins, en théorie. En pratique, vu que mon père est un piètre diplomate, il est fréquent que les Ashnardiens m’invitent à des tables rondes avec d’autres royaumes, et il m’arrive aussi parfois de tenir les séances de doléances avec le peuple, quand mon père est en campagne... Mais tout cela fait partie de ma formation. Vous comprenez ? Je suis formée dès ma naissance à devenir une bonne dirigeante. C’est pour ça que je trouve le concept de démocratie curieux... Nommer à la tête du pays des individus qui n’y connaissent rien, pour un mandat court... Pour moi, c’est une manière d’encourager l’arrivisme politique et de mettre à la tête du pays des individus qui n’auront en tête que leurs propres petites carrières... Mais bref, je voulais te montrer ça ! »

La démocratie était toujours un curieux concept, qui lui revenait en tête. D’après ce qu’elle avait compris, les Terriens avaient été lassés de rois et de reines qui faisaient primer l’intérêt d’une élite en particulier, plutôt que celle de la masse. Cependant, quand elle voyait les sociétés terriennes, elle avait du mal à voir en quoi les choses étaient si différentes. Quoiqu’il en soit, elle lui mit sous le nez, sur une table, le gros bouquin. Le titre apparaissait sur la couverture, avec des lettres dorées :

« Atlas de Terra »

Elle tourna la lourde couverture, faisant également tourner quelques pages au passage.

« C’est à partir de ce livre que j’ai découvert Terra. Il est très précis, et comprend des fiches sur chaque État. C’est la dernière édition en tête. »

L’Atlas de Terra était une série de livres qui étaient faits à l’occasion d’un grand colloque académique rassemblant les plus grandes académies du monde : Tekhos, Nexus, Ashnard, et d’autres encore. Une sorte de tradition culturelle, et, à l’occasion de ce colloque, la dernière édition de l’Atlas finissait par sortir. Il y avait toujours au moins une personne sur Terra pour se l’apprécier.

Alice continuait à tourner les pages, et finit par montrer à Matt la carte globale du monde. Elle s’étalait sur une double page, et on pouvait voir que Terra était dominée par un massif continent. Nexus s’étalait sur la gauche, Ashnard représentait une énorme tâche sur la droite, et, en hauteur, Tekhos s’imposait dans son aire. Les noms des trois superpuissances apparaissaient en gros, et, en plus petit, dispersés ici et là, on pouvait voir d’autres royaumes : Herzeleid, Vapeur, Sylvandell, Edoras, Novac, etc...

« On est là ! lâcha Alice en pointant son doigt sur le point désignant Sylvandell. Je suis au regret de t’apprendre que tu n’es pas tombée avec la Princesse la plus puissante qui soit. »

Sur la carte, Sylvandell apparaissait clairement comme un micro-État, inséré dans l’Empire d’Ashnard. C’était sans doute la plus belle preuve de la faible importance du royaume à l’échelle mondiale.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le samedi 22 mars 2014, 20:02:52
Il ne cessait pas de la regarder. Non pas comme un abruti bavant sur le premier cul venu, mais avec admiration et amusement également. C'était pas tous les jours qu'une petit princesse dévoilait son emploi du temps et ses activités. En fait, c'était même jamais ! Il ne la lâchait pas du regard, elle était jolie, c'est un fait mais cela forcait également l'écoute du jeune homme parce que visiblement un monde contenait déjà un million d'informations difficilement gérable, mais deux mondes, fallait faire encore plus d'efforts !

Elle prit un livre en hauteur, ce qui était mignon à voir et terriblement sexy mais il ne laissait rien paraître... Elle posa l'Atlas sur le livre et répondit à sa question tout en développant le contexte dans lequel elle vivait. Matt observait à la fois la jeune princesse mais aussi la carte de Terra ressemblant fortement aux cartes des jeux Final Fantasy. Il remarquait les continents tout en essayant de faire une analogie avec ceux qu'il connaissait sur Terre, même si celui ci faisait probablement fausse route sur certaines richesses de Terra.

Les Ashnardiens...

Voilà des termes qu'il ne savait pas si il devait les assimiler ou pas, ne sachant pas si il allait revenir ou même se souvenir de cet endroit...

Après écoute des dires de la princesse, celui ci prit la parole de manière concentrée et intelligente.

Chère princesse, la monarchie est chez nous plus vraiment concevable car cela ne laisse pas la parole au peuple si tu veux. Ou alors si, mais le pouvoir du monarque est limité pour certains états ou principautés. On assiste aussi à des dictatures qui par le passé ont montré qu'un homme auto proclamé fait rarement les choses bien...
On peut croire, souvent à juste titre, à un concours de mode ou de popularité quand à l'élection du peuple pour un président mais du coup j'aurais plus confiance en l'élection d'un homme du peuple plutôt qu'un prince qui est né avec une cuillère en or dans la bouche, qui ne connait pas la misère, la famine, la perte d'emplois et j'en passe.


Il laisse passer un temps...

Cela dit, je ne remets pas un doute tes compétences que j'estime légitimes car tu sembles...

Il la regarde de haut en bas...

...instruite et cultivée

Puis il regarde la carte et enfin la jeune fille...

Et si je t'ai suivie, ce n'est pas pour la grandeur ou la puissance de ton royaume...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 24 mars 2014, 01:35:35
Mains jointes dans le dos, Alice écouta l’homme parler, revenant sur ce qu’elle avait dit, et essayant de justifier la nécessité de recourir à une société démocratique. La Princesse clignait lentement des yeux. Elle était certes blonde et naïve, mais elle n’était pour autant pas idiote. La Sylvandine était même plutôt très cultivée, suffisamment pour essayer de s’attaquer à Confucius, et pour avoir lu quantité d’ouvrages philosophiques sur la démocratie, allant de La République de Platon au Contrat social de Rousseau, sans négliger pour autant d’autres textes sur la question, comme le fameux De la démocratie en Amérique de Tocqueville. Ce que Matt disait lui rappelait un peu les fondements trouvés pour justifier, par les auteurs, le choix d’offrir au peuple le pouvoir : la conscience que le peuple ne pourrait pas se tromper, et choisirait nécessairement quelqu’un qui les connaîtrait, qui saurait les comprendre et prendre des décisions pour le mieux de tous. Alice restait en réalité relativement sceptique devant cette analyse, qu’elle aurait volontiers qualifié de naïve, d’idéaliste, et, en tout cas, de très candide. Elle esquissa un léger sourire amusé devant sa remarque. Alice était justement l’archétype de la princesse « née avec une cuillère en or dans la bouche », et, comme s’il semblait avoir réalisé qu’elle pouvait mal l’interpréter, il s’empressa de rectifier, en la complimentant, tout en la dévisageant de haut en bas.

*Instruite et cultivée ? Seulement ?* songeait-elle en son for intérieur, amusée malgré elle.

L’homme savait y faire avec les filles, mais il avait visiblement aussi du mal à dissimuler ce qu’il ressentait à son égard. Jadis, avant d’avoir croisé Cirillia, la Princesse n’aurait peut-être pas compris les allusions sous-jacentes qui émanaient de ce regard interrogateur, mais, maintenant, elle pensait le comprendre.

« Et si je t'ai suivi, ce n'est pas pour la grandeur ou la puissance de ton royaume... » rajouta-t-il alors, en fixant la carte.

Elle sourit lentement, en coin. Une autre allusion sexuelle ? Ou peut-être bien qu’elle était tout simplement obsédée... Alice pivota sur elle-même, et observa à nouveau sa carte.

« Je me doute bien, ce devait être pour parler de Confucius ! » lâcha-t-elle en plaisantant.

Elle laissa planer quelques secondes, et s’écarta un peu.

« Je trouve ça étrange... Tant de vos œuvres parlent de rois et de reines, on en trouve encore dans des pays très développés, et, pourtant, la monarchie vous fait horreur... Pourtant, de ce que j’ai vu, vos Présidents et vos dirigeants continuent eux-mêmes à vivre dans les mêmes locaux que vos rois d’antan, et ne m’ont pas l’air de connaître la fin et la misère. »

Alice, comme si elle venait soudain de passer d’une idée à une autre, s’élança dans un autre recoin de sa bibliothèque, et se hissa à nouveau sur la pointe des pieds, ce qui, à nouveau, releva sa robe, permettant de voir le haut de ses jambes, et l’ourlet de ses fesses.

« Mais... ! Veux-tu venir, oui ?... »

Elle bataillait contre un livre, et finit par l’attraper, puis se rapprocha. Elle le tenait entre ses mains, et on pouvait voir le titre sur la couverture : « [ii]Le Guépard[/i] ». Le livre était sorti au 20ème siècle par Guiseppe Tomasi di Lampedusa, un aristocrate italien.

« Tu connais ce livre ? Il a été écrit par un Terrien, un... Euh... Un Italien. Il revient sur les évènements de la révolution de Garibaldi, qui a amené la démocratie en Italie, et je l’ai toujours trouvé très vrai. J’ai même indiqué sur mon marque-pages l’une des phrases clés de ce livre... »

Lampedusa, en écrivant « Le Guépard », s’était livré à un regard très cynique sur l’avènement de la démocratie, qu’il voyait comme le triomphe de la bourgeoisie sur l’aristocratie, et qui était résumé à travers le neveu du prince Salina, Tancrède, dans une formule désormais célèbre, et qu’Alice avait donc indiqué : « si nous voulons que rien ne change, il faut que tout change ». C’était une manière de dire que la Révolution n’était qu’un phénomène rotatif, qui allait ramener les sociétés dans le même état que celles qu’elles avaient connu avant ladite révolution, faisant des bourgeois les successeurs des aristocrates, et du peuple le rôle qui avait toujours été le sien... Avec cette différence près que, là où les aristocrates furent des « guépards » et des « lions », les bourgeois, eux seront « les chacals et les hyènes ».

« Quand j’ai appris que la Terre fonctionnait sur le principe de la démocratie, je me suis dit que j’allais m’y inspirer, afin devoir si je ne pouvais pas proposer à mon peuple un système similaire... Mais ce que j’y ai vu m’a un peu refroidi. Je n’ai pas vraiment le sentiment que vos dirigeants agissent effectivement dans l’intérêt du plus grand nombre. »

Alice, elle, voulait agir dans l’intérêt de son royaume tout entier, ce qui incluait tout le monde. Elle était bien placée pour savoir que ce n’était pas facile, et se demandait bien comment un homme, en une poignée d’années seulement, pouvait réussir à y arriver, sachant qu’il consacrerait une partie non négligeable de son temps à flatter le peuple, afin de songer à sa propre réélection.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le mercredi 26 mars 2014, 19:32:28
« Je me doute bien, ce devait être pour parler de Confucius ! »

A l'entente de cette remarque, Matt ne put s'empêcher de noter qu'Alice avait une pensée en tête et que ce qu'il avait dit pour se justifier de la poursuite qu'il avait entreprit n'était visiblement pas passé... Pourtant il ne mentait pas sur ses intentions mais il ne se voyait se justifier une seconde fois... Il se contenta simplement d'un...

Tsss...


... qui ne voulait rien dire au final ! Mais c'était comme si il laissait couler pour éviter des justifications inutiles. Il accompagna cela avec un sourire qui signifiait également que suivre quelqu'un pour Conficius serait bien débile, appuyant de ce fait la plaisanterie.

« Je trouve ça étrange... Tant de vos œuvres parlent de rois et de reines, on en trouve encore dans des pays très développés, et, pourtant, la monarchie vous fait horreur... Pourtant, de ce que j’ai vu, vos Présidents et vos dirigeants continuent eux-mêmes à vivre dans les mêmes locaux que vos rois d’antan, et ne m’ont pas l’air de connaître la fin et la misère. »

En la pointant du doigt, celui ci rétorqua.

La, tu viens de marquer un point !


La contrer, contre argumenter la dessus serait débile et infondé car même si l'on votait pour des gens dit "du peuple", il est vrai qu'ils étaient loin d'y ressembler ou de vivre dans les mêmes conditions...

Puis soudainement, il vit Alice se déplacer jusqu'à sa bibliothèque pour prendre un autre livre, il put apercevoir alors le bas des fesses de la jeune femme... Il détourna son regard, se morda le poing et regarda de nouveau Alice... Ses fesses étaient à croquer... Si bien que Matt aimerait bien les casser en quelques sorte. C'est sa pensée... Lorsqu'il voit une très jolie paire de fesses, ce qui était le cas ici, Matt avait très envie d'y rentrer son sexe pour les casser en quelques sorte. Comme un enfant ayant son jouet et qu'il voulait tout de suite l'utiliser, encore et encore...

Puis celle ci ramena un autre livre, épais également, consacré à une vision politique d'un italien...
Le fait qu'elle insiste sur le mot "italien" était très mignon, comme si ce mot était vraiment anonyme, alors que sur Terre "italien" était courant et normal, ça ne faisait qu'accentuer le charme de la princesse...

« Tu connais ce livre ? Il a été écrit par un Terrien, un... Euh... Un Italien. Il revient sur les évènements de la révolution de Garibaldi, qui a amené la démocratie en Italie, et je l’ai toujours trouvé très vrai. J’ai même indiqué sur mon marque-pages l’une des phrases clés de ce livre... »

« si nous voulons que rien ne change, il faut que tout change »

« Quand j’ai appris que la Terre fonctionnait sur le principe de la démocratie, je me suis dit que j’allais m’y inspirer, afin devoir si je ne pouvais pas proposer à mon peuple un système similaire... Mais ce que j’y ai vu m’a un peu refroidi. Je n’ai pas vraiment le sentiment que vos dirigeants agissent effectivement dans l’intérêt du plus grand nombre. »

Elle est mignonne car elle cherche encore le moyen de gouverner de manière correct, sensée, civilisée, c'était plaisant dans l'esprit de Matt, il voulait bien l'aider mais c'était assez difficile étant donné le peu d'expériences politiques dont il disposait...

Alice... Ou princesse Korvander, je ne sais pas comment t'appeler du coup... Tu dois...


Il la regarda dans les yeux de manière plus que sérieuse

... agir du mieux que tu peux dans l'intérêt de ton peuple. Tu dois prendre en compte ses considérations et te faire aimer également dans la mesure ou tu peux éviter une révolte rien qu'avec ces deux éléments... Je ne pense pas que sur Terre, on soit un exemple à reproduire ailleurs, on use et abuse du pouvoir qui nous ai donné sans... l'utiliser à bon escient...

Il laisse planer quelques secondes en observant cette fois ci la carte...

Tu dois être consciencieuse, à l'écoute, sincère quand il le faut... Veiller à l'image que tu véhicules et au peuple qui malgré tout ne te délogera pas si tu agis aussi dans son intérêt...

Il la regarde de nouveau...

Non ?
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 28 mars 2014, 02:01:58
Quand on débarquait face à des inconnus, face à des gens dont on ne connaissait rien, il était tentant de voir en eux des individus qui sauraient tout de ce qu’on pouvait se poser. Diriger de manière efficace, c’était la principale préoccupation d’Alice. Elle avait tellement peur de rater, tellement craintive à l’idée d’être une mauvaise souveraine, d’être une godiche, qu’il était normal qu’elle se renseigne. La Terre avait manifestement connu les débordements de la monarchie, au point de se tourner vers un système qui faisait le moins confiance possible aux dirigeants : la démocratie. Elle était curieuse, tout simplement, soucieuse de faire ce qui serait le mieux pour son peuple. Matt ne tarda pas à lui répondre, en essayant de lui dire ce qu’elle devrait faire. Alice fronça lentement les sourcils.

« Tu dois être consciencieuse, à l'écoute, sincère quand il le faut... Veiller à l'image que tu véhicules et au peuple qui malgré tout ne te délogera pas si tu agis aussi dans son intérêt... »

Tout ce qu’elle avait retenu, c’était que la Terre n’était pas un bon exemple... Terra non plus, en réalité. Ashnard et Nexus continuaient à se faire la guerre, Tekhos opérait une discrimination sévère à l’égard des minorités masculines, et le racisme à l’encontre des Terranides était omniprésent partout. Autant de choses qu’Alice avait envie de changer, de faire évoluer. À sa manière, elle savait qu’elle pouvait contribuer à améliorer les choses. Sylvandell était un petit État, mais, au niveau international, le royaume disposait d’une bonne représentativité. Il avait un poids diplomatique certain dans les négociations, car les dragons dorés de Sylvandell représentaient une bonne arme de guerre.

Après la tirade de l’homme, Alice hocha lentement la tête. Elle récupéra Le Guépard, en comprenant que cet ouvrage ne disait rien au lycéen. Sans doute ne l’avait-il jamais lu, après tout. Elle ne savait plus trop quoi dire, et se retourna lentement, réfléchissant à ce qu’il venait de dire.

« Hum..., finit-elle par lâcher. Oui... Oui, tu as raison... Être un modèle... Ce n’est pas aussi facile que ça, mais c’est comme ça que ça fonctionne. »

Quand on était Princesse, il fallait se sacrifier pour son peuple, et toujours l’avouer à l’esprit. Mine de rien, ce n’était pas simple. La Sylvandine alla reposer le livre, puis se retourna vers l’homme, décidée à passer à autre chose. Elle ne comptait pas non plus passer des heures à lui exprimer ses doutes. Elle était juste venue ici pour lui en expliquer un peu plus sur ce monde.

« On dit que les hommes aiment bien les armes... Tu veux voir notre salle d’armes ? Il y a toute une collection dans le Château... »

Toute une belle collection, même. Elle se disait que ça plairait peut-être à Matt.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le vendredi 28 mars 2014, 19:36:21
On sentait qu'Alice était soucieuse de la manière de diriger un état. Il est vrai que si on est plus ou moins destiné à être souverain, cela ne devait pas être chose aisée... Matt avait tenté de réconforter Alice en essayant de lui prodiguer les meilleurs conseils malgré l'inexpérience dont il faisait preuve que ce soit en politique ou en stratégie militaire.

« On dit que les hommes aiment bien les armes... Tu veux voir notre salle d’armes ? Il y a toute une collection dans le Château... »

A l'entente de ces paroles, le jeune homme eu une réaction de curiosité plus que d'allégresse de folie. Mais il souriait face à elle.

Oui avec plaisir, ça m'aiderait au cas ou un dragon m'attaque je pourrais peut être riposter !


Plaisanterie dont il connaissait déjà la réponse, caril se doutait bien que ce n'était pas une épée qui allait mettre fin à la vie d'un dragon... Il suivit la princesse et sur le chemin, il lui demanda...

D'ailleurs au passage je sais pas si tu as pu le remarquer mais chez moi les dragons sont des créatures mystiques, légendaires... Est ce qu'il existent d'autres types de créatures légendaires qui seraient plus ordinaires peut être chez vous ? Ou les dragons ont l'exclu ?
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 30 mars 2014, 03:04:50
En réalité, Alice doutait qu’avec une simple épée, Matt puisse tenir plus de quelques secondes face à un dragon. Elle interpréta donc cette phrase comme de l’humour, et hocha lentement la tête, tenant tout de même à le rassurer :

« Au sein du royaume, les dragons n’attaquent pas les humains. En revanche, si tu t’aventures sur leur territoire, là, les choses sont différentes. »

Après tout, les dragons chassaient les humains, au même titre que les humains chassaient les biches. C’était la cruelle loi de la Nature, et, pour un dragon, un humain était une proie. La Princesse savait que beaucoup de dragons trouvaient assez indécent de s’associer avec des « Deux-Pattes », alors qu’ils auraient pu incendier leur ridicule royaume, et se servir de tout ce vivier humain pour alimenter leur famille. Néanmoins, ils restaient fidèles aux instructions du Patriarche. Le Dragon d’Or était allié avec les humains, et il ne viendrait à l’esprit d’aucun dragon de contrevenir aux souhaits et aux directives du Patriarche. Alice y songeait distraitement tout en avançant, et grimpait quelques marches, lorsque Matt posa de nouvelles questions :

« D'ailleurs au passage je sais pas si tu as pu le remarquer mais chez moi les dragons sont des créatures mystiques, légendaires... Est ce qu'il existe d'autres types de créatures légendaires qui seraient plus ordinaires peut être chez vous ? Ou les dragons ont l'exclu ? »

Alice se retourna lentement vers l’homme. S’il avait posé sa question avant, elle aurait pu lui montrer un autre livre, mais, sur le coup, elle ne pensait pas qu’il apprécierait de retourner à la bibliothèque. Elle avait déjà pu noter que, que ce soit sur Terra ou sur Terre, la lecture était avant tout quelque chose réservée aux femmes. Curieusement, les hommes lisaient bien moins, ce qui, sur Tekhos, servait d’ailleurs à alimenter quelques clichés et préjugés sexuels.

« Et bien, pour tout te dire, quand je suis arrivée sur Terre, j’ai été étonnée de voir que vous pouviez vous promener librement dans n’importe quelle forêt sans craindre un quelconque monstre. J’ai aussi été surprise de voir votre absence de protection vis-à-vis de la puissance de la Nature, et c’est comme ça que j’en ai déduit que votre écosystème abritait moins de créatures que notre monde. Nous avons des dragons, et il en existe d’ailleurs différents types et sous-genres, des créatures nécrophages comme les goules ou les graveirs, des noyeurs, des trolls... Si tant est qu’on puisse considérer ces derniers comme des animaux, bien sûr ! »

Quand on naissait dans un monde magique, un monde rempli d’animaux surnaturels, il était difficile de faire la différence entre ce qui était « naturel » et ce qui ne l’était pas. Les habitants de Terra ignoraient que leur monde avait été calqué sur celui de la Terre, et que les sources d’inspiration principale de ce dernier furent l’imagination humaine. Ce faisant, ce que les Terriens considéraient comme relevant de l’imaginaire étaient, pour les Terrans, aussi réalistes que de voir des chenilles ou un troupeau de fourmis. De là, on aurait sans doute pu en avoir tout un débat sur la notion de « normalité », et sur la manière dont cette dernière s’appréciait en fonction d’un contexte donné, mais ce n’était pax ce à quoi Alice pensait en ce moment.

En effet, après un petit instant de réflexion, elle crut bon de rajouter :

« Certains animaux sont également conçus comme des mythes sur Terra, en raison de leur rareté, comme le Phénix... Mais je dirais qu’il y en a beaucoup moins que sur Terre. »

Il valait mieux y aller doucement, car l’homme risquait de tomber dans les pommes... Alice reprit sa marche. Il était plus facile de se faire à la Terre quand on venait de Terra, qu’inversement, selon Alice. Il y avait moins de bizarreries sur la Terre, si on faisait abstraction de la démocratie.

*Dans le fond, c’est peut-être pour ça que les Terriens s’amusent à élire leurs dirigeants... Quand on a pas d’invasions de goules à repousser dans les cimetières, on peut se permettre ce genre de frivolités, je suppose.*

Alice précisa alors :

« Il existe aussi d’autres espèces civilisées sur Terra. J’ai remarqué qu’il n’y avait que des humains sur Terre. Sur Terra, il y a aussi des elfes, des nains, et des Terranides, principalement. Ce sont des espèces de créatures hybrides, ayant des propriétés félines et humaines. »

Tout en parlant, elle avait rejoint la salle d’armes, et écarta la double porte, croisant quelques gardes qui la saluèrent poliment. Elle abritait une série d’armes et d’armures issues des différentes campagnes militaires menées par Sylvandell dans le monde entier. Il y avait essentiellement des armes médiévales.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le mercredi 16 avril 2014, 14:42:03
Après ce long discours concernant son monde, Alice semblait très convaincante, absolument pas déstabilisée, elle parlait de dragon comme si elle parlait de choses futiles et très banales. Ce qui pouvait être très compréhensible vu que nos deux protagonistes venaient de deux mondes différents... Mais même dans le ton, cela s'entendait...

Il réfléchit alors et conclus au passage que si les dragons n'attaquaient pas ici mais ailleurs, ça veut dire qu'ils étaient doués d'une intelligence et non pas d'un instinct primitif, du moins, pas à 100%... Ce qui était d'autant plus dangereux de savoir qu'en dehors de ces murs vivaient des Smaug en puissance ! Ce qui faisait assez froid dans le dos mais c'est assez curieux malgré tout.

Dans la suite du discours d'Alice, qui était très enrichissant, les craintes de Matt se dessinaient davantage... Il ne savait pas ce qu'était un graveir ni un noyeur, mais il supposait que les trolls et les goules étaient assez similaires à l'image qu'on en faisait dans les contes ou les œuvres cinématographiques. Il était donc normal de voir l'étonnement d'Alice quand on pouvait se balader tranquillement en forêt. Certaines possédaient des sangliers ou des serpents en son sein mais pas de quoi vous éventrer ou brûler d'un jet de flamme. Quoiqu'un sanglier, un renard ou un ours mal réveillé ferait de sacrés dégâts dans la mesure ou on ne prend pas ses jambes à son coup. Mais la menace ici semblait plus réelle, plus fréquente, à croire que pour sortir d'ici, une armure semble être le B-A-BA de toute personne un temps soit peu sensée.

« Certains animaux sont également conçus comme des mythes sur Terra, en raison de leur rareté, comme le Phénix... Mais je dirais qu’il y en a beaucoup moins que sur Terre. »


Alors on connait le Phénix sur Terre, mais première nouvelle, à part dans Harry Potter, ou est ce qu'on trouvait des Phénix sur Terre ? S'il existait des Fumsec, Matt en était très étonné. Mais au delà du dérangement, c'est davantage la gène qui opérait principalement comme sentiment car mine de rien Alice avait clairement le dessus sur tout, et elle savait plus de choses sur Terre, tout du moins d'un point de vue mystique, que ne le savait Matt. Situation "d'infériorité" que Matt savait normal, évident, mais gênante malgré tout. Il essayait de ne rien laisser transparaître à travers ses yeux d'émeraudes ou l'éclat de ses pensées, peuvent illuminer certaines personnes sages et avisées.

« Il existe aussi d’autres espèces civilisées sur Terra. J’ai remarqué qu’il n’y avait que des humains sur Terre. Sur Terra, il y a aussi des elfes, des nains, et des Terranides, principalement. Ce sont des espèces de créatures hybrides, ayant des propriétés félines et humaines. »


Et la, on nageait en plein seigneurs des anneaux ou World Of Warcraft... Ou les deux ? Matt connaissait le premier mais n'était pas adepte du second et connaissait cela à travers des amis et de réputation. Mais au moins, il savait ce qu'était désormais des Terranides. En tant que mâle de base, il se mit à penser à ce que ressembler une belle femme Terranide. Excitant... Mais pas pour lui, ce n'était pas du tout son genre. En tant qu'humain, celui ci restait classique dans ses choix de femmes à qui il souhaitait plaire. La seule femme qui l'obsédait un peu était Alice, car c'était vraiment une femme qui rentrait parfaitement dans ses gouts... Elle "méritait" d'être prise sauvagement uniquement pour son rang, raison futile, bête, sans fondements, mais pour lui ça constituerait une raison. Il se mit à repenser à ses fesses qui dépassaient légèrement lorsqu'elle essayait d’attraper ses livres...

Il serait arrivé par derrière, lui attrapant cette croupe voluptueuse, pour l'embrasser à pleine bouche, la dévorant, déposant quelques coups de langue, et les caresser pleinement. Alice se serait retourner, choquée et en colère, prête à lui mettre un gnon, mais Matt se serait déjà attaqué au devant, celle ci étant en hauteur avec la chaise, il respirait doucement l'odeur du sexe de la jeune femme, pour écarter doucement le morceau de tissu le séparant du fruit interdit afin de se rassasier... Complètement sous l'influence du plaisir, elle se serait laissé emporté à une vague de chaleur la parcourant de part en part, pour qu'elle daigne descendre de sa chaise et lui montrer une fellation digne de ce nom. Fellation qui aurait pu finir soit sur une éjaculation faciale qu'il aime tant ou sur une baise torride sur le canapé... Finissant alors de la manière qu'elle souhaite, car il savait que peu de femmes étaient vraiment adepte de la pratique de l'éjaculation faciale bien qu'il eut quelques surprises lors de ses précédentes rencontres...

Cette pensée qui dura deux secondes dans l'esprit de Matt, lui fit un petit électrochoc qui le remit instantanément dans la conversation.

Il regarda alors les armes autour de lui, dont certaines étaient fortes impressionnantes. Il se retourna vers la princesse et lui demanda :

Tu n'as pas de... prince ou quelques chose comme ça ?
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 17 avril 2014, 01:35:50
Alice ignorait si les armes plairaient à Matt, mais c’était un garçon... Les garçons aimaient bien les armes, non ? Elle l’avait vu sur Terre, quand elle voyait tous ces adolescents jouer à ces jeux vidéos bruyants et insupportables. Ils adoraient les armes à feu, alors Alice s’était dit que la salle d’armes plairait au jeune homme. En réalité, il avait l’air très peu passionné par ce qu’il voyait. Mains jointes dans le dos, Alice regardait la succession d’armes. Il y avait notamment une réplique parfaite d’une armure de Commandeur, un jeu complet d’armes d’hast, toute une catégorie différente de haches, des épées, des boucliers... Sans parler des arcs ou des arbalètes. Alice avait du passer des heures et des heures à connaître chacune de ces armes. Un royaume guerrier avait besoin d’un souverain qui aurait des connaissances en ce domaine, et elle pouvait avouer, sans aucune gêne, qu’elle avait trouvé ça particulièrement barbant.

Elle attendait que le Terrien lui pose des questions sur certaines armes, mais, au lieu de ça, il posa une question tout à fait différente :

« Tu n'as pas de... prince ou quelques chose comme ça ? »

Clignant des yeux, Alice tourna sa tête vers lui.

« Quelque chose comme ça ? répondit-elle sur un ton espiègle, amusée. Non... Je n’en ai pas... Mais j’ai bien quelque chose comme ça... Quand elle est au château, toutefois. »

Sakura, sa femme, était rarement là, et son mariage avait fait jaser. Alice n’en avait pas vraiment pris conscience à l’époque, mais, avec le recul, elle réalisait combien cette union avait été assez osée. Certes, elle ne conférait à Sakura aucun pouvoir sur la succession royale, car elle n’était pas du sang des Korvander, mais elle lui conférait néanmoins un statut de noble... Alors qu’elle était une esclave. Ce mariage avait donc fait beaucoup discuter, et Alice savait qu’il avait même donné droit à des poursuites judiciaires, certains nobles ashnardiens ayant en effet demandé à ce que le mariage entre Alice et Sakura soit nul. Le juge ashnardien avait refusé, en arguant que ce serait porter atteinte à la souveraineté interne de Sylvandell que de proclamer cette nullité.

« Tu la connais peut-être, d’ailleurs. Elle s’appelle Sakura... Son nom de famille était Konoe. C’était une lycéenne de Mishima. Elle s’est faite capturer par un esclavagiste nexusien, et a fini par devenir mon esclave... J’ai choisi de la libérer en l’épousant. »

Matt allait ainsi pouvoir noter une autre différence entre Terra et la Terre : l’esclavage était légal sur Terra. Et certains esclavagistes allaient jusqu’à se rendre sur Terre pour kidnapper des esclaves. Une bien triste histoire, mais qui était authentique, pour le coup. Comme quoi, tout n’était pas rose à Terra...

« Mais, ne t’inquiète pas, les mœurs sexuelles terranes sont différentes des mœurs terriennes... »

Elle l’avoua avec un léger sourire, comme si elle était capable de discerner les pensées de l’homme, et de savoir ce à quoi il pensait. Alice était peut-être naïve, mais elle n’était plus idiote ! Quand on avait une formatrice comme Cirillia, on finissait par retenir plutôt bien la leçon.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le lundi 21 avril 2014, 21:29:03
« Quelque chose comme ça ? Non... Je n’en ai pas... Mais j’ai bien quelque chose comme ça... Quand elle est au château, toutefois. »

Au son du "elle", le regard de Matt se transforma en grand point d'interrogation. Elle ? Un monde médiéval et un mariage... lesbien ? Genre ça le fait ? Voilà les premières questions qui venaient à son esprit et après il songea à quelques chose de plus grave... En tout cas, pour le mâle qu'il était...

Ça veut dire que la princesse est une bonne broute minou genre de compèt... Genre je tombe dans un monde ou la seule princesse ultra canon qui soit est une bouffeuse de chatte... Salut mon nouveau copain de Terra...

Mais après il relativisa et se dit que la princesse avait un grand cœur et qu'elle voulait sauver des vies à sa manière... Bien que sa dernière phrase le fasse un peu tiquer mais il resta buter uniquement sur le mariage en lui même, ne voulant pas aller au bout de sa pensée "Alice = Gouine"...

- Tu veux dire que tu as épousé une femme pour la sauver d'un esclavagisme dont elle aurait bien morflé sa race, tout ça dans un élan de bonté ou y'a plus que ça du coup entre vous ?

Le lycéen voulant aussi en apprendre sur Alice et qui elle était plutôt que trois morceaux de ferrailles composant une armure.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 23 avril 2014, 02:03:11
Sur Terre, Alice savait que l’homosexualité était quelque chose de mal vue. Pendant leur « Moyen-Âge », les homosexuels étaient torturés et massacrés, car ils étaient vus comme des êtres anormaux, dont les actes de fornication étaient assimilables à de la diablerie. Terra sur ce point, était bien différent. Tekhos était après tout une société qui voyait l’hétérosexualité comme une déviance, et l’Empire d’Ashnard était peuplé d’une bonne partie de démons, pour qui ce genre de considérations étaient sans importance, les démons étant généralement bisexuels. Et, de manière générale, les mœurs terranes étaient moins lourdes que les mœurs terriennes... Un effet secondaire du fait que ce monde ait été formé par Aphrodite, mais, ça, évidemment, Alice ne le savait pas. La surprise de Matt n’échappa nullement à Alice, qui retint un sourire moqueur, croyant également lire de la déception dans ce regard. Si la Princesse avait encore des doutes sur les intentions du lycéen, ils étaient maintenant envolés au loin. Jadis, elle aurait pu se méprendre, elle aurait pu, avec cette naïveté qu’on lui avait retiré, croire qu’il n’y avait là rien de sexuel, que Matt n’avait aucun désir physique pour elle, mais Alice n’était plus comme ça, maintenant. Elle avait mûri, et si, en un sens, elle restait toujours naïve, cette naïveté n’était plus une conséquence de son innocence, mais plutôt de sa bonté envers les autres.

Elle laissa donc à Matt le soin de digérer cette information, et l’homme finit par répondre :

« Tu veux dire que tu as épousé une femme pour la sauver d'un esclavagisme dont elle aurait bien morflé sa race, tout ça dans un élan de bonté ou y'a plus que ça du coup entre vous ? »

Elle esquissa un léger sourire. Matt espérait sans doute que ce soit ça, qu’il n’y ait rien de sérieux entre elle et Sakura. Le « Joyau » réfléchit quelques secondes, avant de fournir une réponse :

« Un peu des deux, et pas seulement. Sakura vient de la Terre, comme toi, et j’ai été touchée par son histoire. Je voulais l’inciter à retourner sur Terre, mais elle m’a dit qu’elle n’y avait plus aucune attache, sa seule famille étant également sur Terra. Quant à savoir si je l’aime... Je le pense, mais je ne me suis pas mariée avec elle que pour ça. Dans mon royaume, le mariage n’est pas une coutume royale. Je crois que ce que j’ai fait avec Sakura a instauré un précédent à tous les niveaux. »

Alice allait devoir en dire un peu plus sur Sylvandell pour que Matt comprenne, et c’est ce qu’elle fit :

« Sylvandell est dirigée depuis sa fondation par les Korvander. Erwan Korvander était notre ancêtre, le fondateur du royaume, et son sang est béni. Seul un Korvander peut renouveler l’alliance éternelle entre mon peuple et les dragons qui vivent dans nos montagnes. Cependant, les dragons ne jurent allégeance qu’envers une personne, et Erwan a formellement déconseillé d’avoir plusieurs enfants en même temps, non seulement parce que c’était susceptible d’entraîner des problèmes auprès des dragons, mais aussi parce qu’il pensait que ceci dénaturait la qualité du sang. En somme, je ne pourrais avoir qu’un enfant, et il est important que je choisisse qui m’enfantera. Bien des Ashnardiens auraient aimé m’engrosser, mais j’ai choisi d’aider la seule qui ne chercherait pas à voler mon trône pour le compte d’une maison ashnardienne... Une femme qui a été bénie par le dragon d’Or en personne. En se mariant, elle est devenue une princesse, mais aussi ma garde du corps... Et ma future génitrice. »

Comment une femme pouvait-elle enfanter une autre femme ? Voilà probablement la question que Matt se poserait, mais, avant qu’il ne la formule ouvertement, la tête blonde reprit rapidement, poursuivant son idée :

« Du sang de dragon circule dans mes veines, Matt... Et, avec la puberté, je pense que ce sang a eu de curieux effets sur mes hormones... Je ne suis pas lesbienne, non, et je n’ai pas juré vœu de fidélité en me mariant. »

Un sourire amusé éclairait ses lèvres. Elle pouvait parler de sexe sans être vraiment troublée, ce qui était sans doute le signe que Cirillia, Mélinda, ou même Tinuviel, avaient plutôt réussi à bien la former.

« Vous allez mieux, maintenant ? Je vous ai senti... Un peu pâle » rajouta-t-elle avec un sourire amusé.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le jeudi 24 avril 2014, 23:19:06
« Un peu des deux, et pas seulement. Sakura vient de la Terre, comme toi, et j’ai été touchée par son histoire. Je voulais l’inciter à retourner sur Terre, mais elle m’a dit qu’elle n’y avait plus aucune attache, sa seule famille étant également sur Terra. Quant à savoir si je l’aime... Je le pense, mais je ne me suis pas mariée avec elle que pour ça. Dans mon royaume, le mariage n’est pas une coutume royale. Je crois que ce que j’ai fait avec Sakura a instauré un précédent à tous les niveaux. »

A l'écoute de cette phrase, Matt essayé tant bien que mal de déchiffrer ce que voulait exactement dire Alice, bien que son parlé était très correct, cette phrase cachait un vécu et visiblement une situation qui a semble t'il changé pas mal de choses pour le royaume de Sylvandell.

Il perçu également qu'Alice était plus "libérée" qu'il n'y parait. Au vu du monde dans lequel il avait atterrit, qui semblait moyenâgeux aux premiers abords, il pensait que ce genre de pratique, à savoir un mariage lesbien, serait condamné et mal vu... Si la princesse éprouvé de l'attirance pour une femme elle le ferait davantage avec une maîtresse ou un truc du genre... Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences.

« Sylvandell est dirigée depuis sa fondation par les Korvander. Erwan Korvander était notre ancêtre, le fondateur du royaume, et son sang est béni. Seul un Korvander peut renouveler l’alliance éternelle entre mon peuple et les dragons qui vivent dans nos montagnes. Cependant, les dragons ne jurent allégeance qu’envers une personne, et Erwan a formellement déconseillé d’avoir plusieurs enfants en même temps, non seulement parce que c’était susceptible d’entraîner des problèmes auprès des dragons, mais aussi parce qu’il pensait que ceci dénaturait la qualité du sang. En somme, je ne pourrais avoir qu’un enfant, et il est important que je choisisse qui m’enfantera. Bien des Ashnardiens auraient aimé m’engrosser, mais j’ai choisi d’aider la seule qui ne chercherait pas à voler mon trône pour le compte d’une maison ashnardienne... Une femme qui a été bénie par le dragon d’Or en personne. En se mariant, elle est devenue une princesse, mais aussi ma garde du corps... Et ma future génitrice. »


Il plissait les yeux, cela traduisait une écoute très attentive. Il comprenait surtout que les Korvander entretenait une relation étoite et spéciale... C'est particulier, comme si sa famille avait des liens avec les crocodiles... On pouvait donc constater que Matt éprouvait encore de la difficulté à établir et concevoir les liens mystiques qui pouvaient exister avec les dragons dans le monde de Terra. Et la il tiltait sur un fait, c'était les derniers mots...

Ta génitrice ?

Comment une femme pouvait être la génitrice d'une autre femme ? A moins qu'il ait mal compris, la phrase semblait TRES bizarre... Qu'est ce qu'il y avait sous les jupons des Terrannes ?

« Du sang de dragon circule dans mes veines, Matt... Et, avec la puberté, je pense que ce sang a eu de curieux effets sur mes hormones... Je ne suis pas lesbienne, non, et je n’ai pas juré vœu de fidélité en me mariant. »

Tu n'es pas lesbienne mais tu aimes une femme.. Moui mais encore...


« Vous allez mieux, maintenant ? Je vous ai senti... Un peu pâle »

Interloqué par cette phrase qui le sorti de ses pensées, Matt fit un léger sursaut.

Hein ? Moi ? Pale ? Nan, c'est juste... le temps d'ingurgiter toutes tes infos... Ça en fait pas mal du coup !
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 26 avril 2014, 02:43:23
« Hein ? Moi ? Pâle ? Nan, c'est juste... le temps d'ingurgiter toutes tes infos... Ça en fait pas mal du coup ! »

Un sourire espiègle traversa les lèvres de la Princesse, qui répondit assez rapidement, en croisant les mains dans son dos, penchant légèrement son buste en avant :

« Et encore, tu n’es pas au bout de tes peines... »

Elle se retourna alors, et posa une main sur ses lèvres, réfléchissant silencieusement. Peut-être s’était-elle mal exprimée en disant qu’elle n’était pas lesbienne... Elle voulait dire par là qu’elle n’était pas que lesbienne, mais il était possible que le jeune homme n’ait pas compris. La petite Princesse réfléchit donc brièvement. Devait-elle lui en dire plus, ou continuer sur ce quiproquo ? Finalement, elle trouvait plus amusant de le laisser réfléchir. Qui sait ? Peut-être même allait-il croire que, sur Terra, les relations hétérosexuelles étaient mal vues ? Alice en glousserait s’il venait à lui poser une telle question. Le jeune homme était déboussolé, mais il n’avait pas encore fait de coma... Ce qui était plutôt surprenant. Il avait vu un dragon, mais Alice soupçonnait que, dans les tréfonds de son passé, il devait encore croire à une sorte de blague, à un délire. L’esprit humain avait une sorte de capacité instinctive et naturelle à vouloir rationaliser tout ce qui lui arrivait. Les choses surnaturelles, anormales, effrayaient, parce qu’on ne savait pas à quoi s’attendre, et, pour le coup, l’homme était servi. Un monde magique, où une princesse s’était mariée avec une esclave, des dragons, des elfes... Comment ne pas croire à un canular extrêmement bien préparé ? Si elle ne voulait pas perdre l’homme, Alice devait y aller par petite touche.

Bien sûr, une autre option aurait été de l’assommer, de le renvoyer sur Terre, et de le laisser croire qu’il avait rêvé. C’était une hypothèse facile et prudente, qui permettait d’éviter de futurs problèmes, si jamais l’homme venait à s’interroger davantage sur ce qu’il avait vu. Cependant, cette option était aussi, du goût de la Princesse, relativement lâche, et elle ne se voyait donc pas l’appliquer. Il était tout simplement trop tard pour revenir en arrière. Et puis... Alice pouvait en profiter pour s’amuser un peu.

« Tu vois, par exemple, l’un de mes gardes est un elfe. Il s’appelle Melendil, et il m’a sauvé d’un sort assez funeste dans une ville où il y avait des tensions. »

Melendil (http://omupied.deviantart.com/art/FENWYN-293743851), un elfe d’une grande beauté, n’était fort heureusement pas là. Sa présence tuait généralement dans l’œuf tous les éventuels concurrents. Il était en train de patrouiller dans le royaume, et ne reviendrait sans doute que ce soir, pour le dîner royal. Alice reporta alors son attention sur Matt.

« Alors, que veux-tu voir ? La Grande Cathédrale ? La capitale ? La salle de banquet ? Ma chambre ? Tu es mon invité, après tout... Du moins, en un sens... »

Elle ne l’avait pas vraiment invité, en fait, mais, comme il l’avait suivi, ça revenait un peu au même. Elle se devait d’être hospitalière, tout simplement. Autant donc lui laisser le soin de choisir la suite de la visite.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le dimanche 27 avril 2014, 12:22:54
Quand Alice se pencha légèrement en avant, il ne put s'empêcher de regarder cette manière qu'elle avait de se dandiner et de mettre en avant sa poitrine... Il est clair que son corps très bien fait ne passe inaperçu... comme si chacun de ses gestes étaient pré-calculé pour vous faire penser aux choses les plus perverses...

Quand Alice disait qu'elle n'était pas lesbienne mais qu'elle aimait cette femme, son esprit était alors un peu confus. Même si la princesse faisait preuve d'une éventuelle bisexualité, il faut croire qu'en ce moment, c'était probablement la période "femme"... C'est pourquoi Matt n'insistera pas sur ce sujet, comprenant probablement à tord, que la princesse ne s'engagera en rien avec lui dans quelques chose, même la distance dans son vocabulaire montrait qu'une forme d'amitié était difficile à acquérir. Après tout, il n'était qu'un hôte indésirable l'ayant suivi. Ni un possible ami ni un possible amant à l'évidence.

« Et encore, tu n’es pas au bout de tes peines... »

Ça, Matt l'avait compris. Il comptait retenir les informations de ce monde, enfin pas toutes mais l'essentiel, cependant son esprit était aussi axé sur la connaissance d'Alice en elle même plutôt que Terra en générale...

« Tu vois, par exemple, l’un de mes gardes est un elfe. Il s’appelle Melendil, et il m’a sauvé d’un sort assez funeste dans une ville où il y avait des tensions. »

[Topic que j'ai lu en partie avant même de m'inscrire grrr]

Ce qui montrait que même sur Terra, il existait de vraies zones de conflits, ce qui est logique, il ne s'attendait pas à voir des bisounours partout. Et dans sa position royale, on peut être sujette à des tentatives d'assassinats, ou d'attentats. Entre le fameux Oberyn et Melendil, Alice avait de quoi bien assuré sa protection, et encore ça ne devait pas être les seuls...

Heureusement qu'ils sont la ces gardes ! En tout cas, je vois que tu es bien protégée...


« Alors, que veux-tu voir ? La Grande Cathédrale ? La capitale ? La salle de banquet ? Ma chambre ? Tu es mon invité, après tout... Du moins, en un sens... »

Suite de la visite annoncée,  bien que ça cloche... Une personne de sang royale qui veut montré "sa chambre" ? Est ce que c'est réglementaire ? Ca se fait ? C'était étrange mais ses réflexions de tout à l'heure reviennent aux pas de courses. Alice étant peut être moins portée sur les hommes actuellement, montré sa chambre était peut être instinctive chez elle, puis elle était jeune malgré sa grande maturité.

Une princesse peut montrer ses appartements comme ça ? Ben écoute ce que tu veux... C'est toi la maîtresse de maison.

Dit il en souriant.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 28 avril 2014, 02:26:50
[HRP. – C’est le genre de topic qui motive, non xD ?]



Le pauvre lycéen avait l’air de continuer à pédaler dans la semoule, en ne comprenant visiblement plus grand-chose. Est-ce que c’était volontaire de la part d’Alice ? Qui sait... Mais il était certain que cette situation l’amusait, et que taquiner ce pauvre homme était tentant. Elle le trouvait timide, mais, en même temps, quand son autre élément de comparaison était son père, un bourrin sauvage qui passait son temps à roter et à péter, on avait tendance à trouver n’importe quel homme timide. Il étudia brièvement la question d’Alice, et, comme elle s’y attendait, revint sur l’idée de sa chambre.

« Une princesse peut montrer ses appartements comme ça ? Ben écoute ce que tu veux... C'est toi la maîtresse de maison. »

Il avait l’air surpris, et elle pencha légèrement la tête sur le côté, un petit sourire narquois venant éclairer ses lèvres.

« Tu as peur de tomber sur mon ours de peluche ? Une femme invite qui elle veut dans sa chambre, tu sais... Et puis, ce n’est pas comme s’il y avait des secrets royaux sous ma couette. »

Le règlement ne prévoyait pas ce genre de cas, mais il fallait dire que, généralement, les Korvander n’étaient pas vraiment des tombeurs, mais plutôt, comme son père, de gros bourrins qui compensaient leur absence de beauté par une hargne au combat qui était terrifiante. Alice sortit de la salle d’armes, faisant signe à Matt de la suivre, et s’enfonça dans un couloir, qui la mena jusqu’à un escalier. Elle croisa quelques servantes en route, les saluant brièvement. Ces dernières n’étaient pas surprises, habituées comme elles l’étaient au débordement de la petite Princesse, qui avait toujours été survoltée. Elle grimpa les marches de l’escalier, et atteignit ainsi ses appartements. Il y avait une élégante double porte à l’entrée, ainsi qu’un garde, qui sembla assez surpris de voir un inconnu.

« Ça ira, lui assura Alice, cet homme est digne de confiance.
 -  Vous connaissez le règlement, Princesse. Je dois quand même le fouiller. »

Alice soupira lentement, mais laissa le garde agir. Ce dernier demanda à l’homme d’écarter bras et jambes, et palpa rapidement son corps. Naturellement, il ne trouva rien, et hocha la tête, laissant Matt passer. Alice le remercia, et offrit un sourire rassurant à Matt. Elle ouvrit la porte, et attrapa ensuite l’homme par sa main, le tirant ainsi plus rapidement à l’intérieur, où elle referma ensuite la porte.

Ses quartiers étaient plutôt petits pour une Princesse. Il y avait un petit couloir central avec plusieurs portes à gauche et à droite. Le couloir était un L avec, au bout de ce dernier, un angle filant sur la droite. Il y avait, dans l’angle, une vitre éclairant un petit salon de thé où un livre était posé sur la table, et, au bout du couloir, une porte menait sur la chambre d’Alice une pièce plutôt grande, avec un confortable lit, une cheminée, et une terrasse.

« Et voici mon antre ! Ça te plaît ? Là, il y a ma penderie, là, ma salle de bains, et là, des petites chambres pour les invités. Ma chambre est au bout du couloir. »

Faire une visite guidée était assez rapide. Alice se retrouva finalement dans sa chambre, et laissa le temps à Matt de la rejoindre, pour lui poser une question :

« Alors, tu en penses quoi ? »
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le jeudi 15 mai 2014, 16:25:20
« Tu as peur de tomber sur mon ours de peluche ? Une femme invite qui elle veut dans sa chambre, tu sais... Et puis, ce n’est pas comme s’il y avait des secrets royaux sous ma couette. »

Pourquoi elle parle de ce qui peut se passer sous sa couette ? Humm

Une pensée que n'importe quel homme en effervescence d'hormones penserait...

OK... Je te suis...


Il traversa alors le palais qui était bien plus grand que toutes les villas réunies de son père. Pas étonnant pour une princesse mais en le voyant pour de vrai en live, ça fait quand même toujours quelques chose...
Lorsqu'ils arrivèrent à la double porte, un garde se tenait et lançait à Matt des regards méfiants, Alice intervint alors...

« Ça ira cet homme est digne de confiance.
 -  Vous connaissez le règlement, Princesse. Je dois quand même le fouiller.
»

Matt n'aimait pas ça, mais étant en total non position pour négocier ou se permettre de brailler un peu plus fort que le garde, il se laissa faire, haussant les bras. Il pensait à la scène du film The Mask ou quand le méchant se faisait fouiller par la police, il lui rétorquait "Arrête tu me fais triquer", pensée qu'il allait garder pour lui... Il regardait Alice qui fit un sourire compatissant...

Alice prit la main de l'étudiant, à son grand étonnement, elle était à la fois instinctive et méticuleuse, les deux allaient rarement ensemble mais en tout cas, la princesse était plus que surprenante. Une fois arrivé dans le couloir, Matt écoutait Alice, se contentant de faire des hochements et des sourires quand il voyait tout ça. Il arrivait alors dans la chambre, la fameuse... Il observait, amusé et écoutant Alice...

Quand elle lui demanda son avis, il répondit très honnetement...

Quand je t'ai vu la première fois, je m'attendais plus à une petite chambre d'étudiante coincé et la je vois que c'est royal, grand...


Car pour lui c'était bien plus grand que ses "appartements"...

et à la fois assez humble, ça te ressemble du coup pas mal ! C'est pas trop dur d'être seule ici, je veux dire hormis les gardes etc, tu as souvent de la visite d'ami(e)s ? Bien sûr j'imagine que tu as des visites d'ordres "royales" mais tu as réussis malgré tout à tisser d'autres liens avec les gens de différents royaumes ?


Avait elle une vraie vie sociale ou uniquement une vie de princesse ? On va le savoir maintenant...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 17 mai 2014, 01:58:37
« Quand je t'ai vu la première fois, je m'attendais plus à une petite chambre d'étudiante coincé et la je vois que c'est royal, grand... »

Tout dépendait par rapport à quoi on se fixait. Par rapport à une chambre d’étudiant dans une ville normale du Japon, effectivement, c’était plutôt grand... Sa chambre faisait en fait la taille d’un studio de vingt mètres carrés, mais, si on prenait comme référence le Palais Impérial ou le Palais d’Ivoire, alors c’était tout juste une chambre de bonnes. Par exemple, on disait que les appartements de la Reine de Nexus s’étalaient sur plusieurs étages, et que l’Empereur d’Ashnard lui-même bénéficiait de toute une partie du Donjon Impérial pour ses propres appartements, incluant même un jardin ! Mains croisées dans le dos, Alice observait brièvement sa pièce, tout en laissant Matt s’imprégner de l’endroit. Est-ce qu’il avait vu les ours en peluche ? Elle aurait peut-être du les retirer, mais elle n’en avait guère eu l’occasion. La décoration comprenait aussi un tableau sur la cheminée, montrant un paysage sylvandin. Alice n’avait pas poussé le vice jusqu’à faire une immense peinture murale à son effigie.

L’homme lui posa alors une question plutôt personnelle, mais, puisqu’il était après tout entré dans le saint des saints, Alice supposait qu’il pouvait se le permettre.

« C'est pas trop dur d'être seule ici, je veux dire hormis les gardes etc, tu as souvent de la visite d'ami(e)s ? Bien sûr j'imagine que tu as des visites d'ordres "royales" mais tu as réussi malgré tout à tisser d'autres liens avec les gens de différents royaumes ? »

Elle fronça lentement les sourcils, en penchant la tête sur le côté. Quelque chose lui disait que, sous l’effet de l’émotion, Matt avait inversé le « tu » et le « as », donnant ainsi à sa question la forme curieuse d’une affirmation.

« Je ne suis jamais totalement seule, expliqua-t-elle. Père tient bien trop à moi, ce qui fait que j’ai toujours un chien de garde qui veille sur moi... Généralement un Commandeur, parfois un garde, et souvent Hodor. C’est... Euh... Un demi-géant. Il errait dans la nature quand les Sylvandins l’ont capturé. Hodor ne fait que répéter ‘‘hodor’’ à longueur de journée, d’où... D’où son nom. Sans que je ne puisse me l’expliquer, dès qu’il m’a vu, il s’est rapproché de moi. Il est un peu benêt, craint la foule et les espaces clos, mais c’est un garde du corps efficace. »

Les géants étaient souvent des guerriers terrifiants. Ils n’avaient pas besoin d’armure, leur épaisse peau formant un bouclier très efficace. Malgré plusieurs enquêtes, personne n’avait jamais réussi à percer à jour l’origine d’Hodor. Pourquoi errait-il ainsi dans la nature ? Que signifiait donc ‘‘hodor’’ ? Était-ce son nom, ou autre chose ? Un jour, quand elle serait Reine, Alice se disait souvent qu’elle règlerait pour de bon cette histoire, en commandant une enquête plus fouillée. Ashnard avait des liens avec certains clans de géants qui pouvaient les aider à résoudre la question d’Hodor.

Néanmoins, Alice savait que la question de Matt ne portait pas que sur ça. L’homme était intimidé, mais, s’il avait été jusqu’à la suivre dans toute la ville, c’est qu’il avait des idées derrière la tête. Alice se déplaça alors, et s’assit sur le rebord du lit, un sourire accueillant sur les lèvres. Elle croisa délicatement les jambes, ce qui releva un peu le bas de sa robe. Pas assez pour voir sa culotte, mais... On s’en rapprochait.

« J’ai une amie qui est une Princesse d’un royaume un peu plus éloigné, une autre qui dirige un harem, mais j’ai aussi des amis au sein de la garde, ou même auprès de mon peuple. Une Princesse se doit d’être entourée, Matt... Il ne faudrait pas qu’un vilain garçon veuille me faire du mal... Ou porte atteinte à mon honneur, tu ne crois pas ? »

Elle remua légèrement la tête, une lueur insolente brûlant dans son regard. Jadis, Alice était encore une jeune femme désespérément naïve sur le monde, incapable de voir des choses aussi évidentes que sa propre beauté, ou le poids qu’elle avait, en étant la Princesse héritière d’un royaume disposant de puissants dragons dorés.

« Et toi, Matt ? As-tu des amis qui t’attendent sur Terre ? Voire même une petite amie, qui sait... Vu ton obstination à suivre les jeunes filles, je ne doute pas qu’elles doivent se sentir protégées en ta présence... À moins que tu ne sois un vilain garçon, toi aussi, hum ? »
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le samedi 17 mai 2014, 21:56:21
Matt était réellement curieux de l'environnement qui entourait la Princesse mais il l'était plus encore de la princesse elle même. De ce qu'elle pouvait vivre, ressentir, comprendre... C'était un peu "bourreau des cœurs" comme attitude, il fallait l'admettre, mais son intérêt était Alice avant tout. Mais du coup, pas que sa sublime plastique, il fallait simplement comprendre qu'il s'intéressait à la personne également.

L'américano-japonais était presque fasciné par ce que racontait Alice. C'est comme si un conte prenait vie. L'histoire d'Hodor était particulièrement intrigante et poussait à l’enquête made in Sherlock ! Mais il convient d'admettre que c'est le genre d'atout à avoir sous le coude, une bête comme ça, si on vous emmerde et qu'on le lâche, tout est dépeuplé...

Hodor visiblement tombé sous le charme d'Alice, au passage, qui pouvait lui en vouloir ? N'importe quelle homme ou créature avec la libido au taquet, se réveille au garde à vous face à Alice...

Au moins ça doit être un bon atout côté défense...

Appuyant les dires de la princesse et allant naturellement dans son sens...

Il vit alors la jeune Alice s'installer sur le rebord du lit, souvent significatif de ce qui peut se passer par la suite, ou l'invitant presque à la rejoindre mais il ne fit rien, restant debout à quelques mètres d'elle quand elle posa alors sa question...

« J’ai une amie qui est une Princesse d’un royaume un peu plus éloigné, une autre qui dirige un harem, mais j’ai aussi des amis au sein de la garde, ou même auprès de mon peuple. Une Princesse se doit d’être entourée, Matt... Il ne faudrait pas qu’un vilain garçon veuille me faire du mal... Ou porte atteinte à mon honneur, tu ne crois pas ? »

Oula... C'est particulier ça...

En effet, le jeune Nakamura se demandait comment une princesse, à priori de haut rang, puisse être en relation avec une tenante d'un harem... Le terme était entendu par Matt forcément de manière sexuelle. Mais cela restait étrange. Bien que les personnes bi-sexuelles ou lesbiennes soient plus entreprenantes ou innovatrices, pour une princesse, c'est quand même bien bizarre... Il répondit alors...

Je suis assez d'accord avec toi mais n'est ce pas étrange pour une princesse d'être liée avec la tenante d'un... bordel ?

Attendant sa réponse, elle lui demanda cette fois ci quelques chose d'un peu plus personnel, ce qui l'attira également sur le côté du lit, plus proche d'Alice du coup, mais toujours debout, pas assis à ses côtés. S'asseoir dans son lit serait peut être trop mal vu...

« Et toi, Matt ? As-tu des amis qui t’attendent sur Terre ? Voire même une petite amie, qui sait... Vu ton obstination à suivre les jeunes filles, je ne doute pas qu’elles doivent se sentir protégées en ta présence... À moins que tu ne sois un vilain garçon, toi aussi, hum ? »

Hum...

Il sourit...

Je vois que ça t'a pas mal marqué le coup de la poursuite...

Reprit il gêné.

Écoutes au risque de te décevoir je ne pense pas être un mauvais garçon... Je t'ai suivi plus pour te connaitre qu'autre chose ! Et c'est réussit ! J'ai du bol d'ailleurs d'être arrivé dans ce royaume, au vu de tout ce que tu racontes, j'aurais pu tombé pire !

Il prit une légère inspiration

Et non je n'ai pas de petite amie, je voyage souvent donc il est assez difficile d'établir une relation, j'ai des amis de part le monde mais c'est tout, princesse...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 20 mai 2014, 02:06:32
« Écoute, au risque de te décevoir je ne pense pas être un mauvais garçon... Je t'ai suivi plus pour te connaitre qu'autre chose ! Et c'est réussi ! J'ai du bol d'ailleurs d'être arrivé dans ce royaume, au vu de tout ce que tu racontes, j'aurais pu tombé pire ! »

Pour le coup, elle ne pouvait pas aller contre son avis. Il y avait bien des endroits dangereux sur Terra, bien des endroits où Matt aurait pu tomber entre de mauvaises mains. Les esclavagistes, par exemple. Même s’ils préféraient les femmes, ils ne feraient pas grand cas d’un homme. On pouvait toujours l’envoyer dans les plantations agricoles, ou dans les mines. Au moins, ici, il était à l’abri, et ne risquait aucune rencontre déplaisante. C’était toujours ça de pris. Il bénéficiait de la protection de la Princesse, et pouvait donc voir Terra sous ses meilleurs jours... Et ses meilleures formes. Elle sentait la gêne de l’homme, le fait qu’il était perturbé, troublé. Alice était espiègle, joueuse, et il était difficile de savoir ce qu’elle voulait, de savoir ce qu’elle pensait. Naturellement, la jeune femme entretenait elle-même le mystère. C’était plus amusant ainsi, et elle voulait voir ce que Matt oserait faire ou ne pas faire.

Le jeune homme ne tarda pas à reprendre, répondant aux questions posées par Alice :

« Et non je n'ai pas de petite amie, je voyage souvent donc il est assez difficile d'établir une relation, j'ai des amis de par le monde mais c'est tout, princesse... »

Alice hocha lentement la tête. Elle avait croisé les jambes, et, avant de lui répondre, elle consentit à répondre aux interrogations qu’il s’était légitimement posé.

« Je suis amie avec une vampire... Tu l’as peut-être déjà vu, elle erre au lycée... Mélinda Warren. Elle dirige un harem au cœur d’Ashnard, et ce n’est pas un bordel... Du moins, pas au sens classique du terme. C’est un établissement de charme où les filles exécutent les fantasmes des hommes et des femmes qui y viennent. Elles louent leurs services à un prix très onéreux, mais, après tout, un rêve n’a pas de prix, non ? C’est elle qui m’héberge sur Terre, et Sylvandell fait des affaires avec elle. Et, de fait, je ne vois pas en quoi il est surprenant qu’une Princesse ait des relations avec elle... La plupart de ses clients sont des personnes influentes, et vos propres hommes politiques ne me semblent pas avoir oublié le détail qu’ils ont entre les jambes non plus. »

Alice s’était relevée, un léger sourire amusé sur les lèvres. Parler de sexe ne la troublait pas autant qu’on aurait pu le croire. Comme quoi, quand on avait eu comme préceptrice Cirillia, et comme amie Mélinda, et comme garde Melendil, on avait tendance à ne pas voir dans le sexe un tabou infranchissable. Elle s’était légèrement rapprochée de l’homme, alors qu’elle se doutait bien de ce qui devait lui traverser l’esprit. L’innocente Princesse en savait un peu trop sur ce harem pour être honnête... Le pauvre, si il savait...

Elle lui sourit à nouveau, en s’étant rapprochée de lui, et décida d’éluder cette question, de laisser son imagination s’enflammer et réfléchir par elle-même aux conséquences qu’elle venait de dresser devant ses yeux.

« Donc, tu as beaucoup voyagé ? J’ai toujours eu envie de visiter la Terre... De voir toutes vos merveilles... Votre monde est aussi merveilleux que le nôtre... La Tour Eiffel... La Statue de la Liberté... Le Taj Mahal, les chutes du Niagara, la Place Rouge, les Îles Fidji, la Cité Interdite... Tant à voir, tant à explorer... Voudrais-tu être mon guide, Matt, si je devais un jour visiter ton monde ? Un noble chevalier des temps modernes qui conseillerait sa Princesse ? »

Elle posa ses mains sur ses épaules, se faisant définitivement bien trop tactile. Ses seins s’enfonçaient contre le torse de l’homme, et elle lui souriait, se blottissant un peu contre lui, et remonta encore ses mains, les enroulant gracieusement autour de sa nuque. Alice se sentait en situation de puissance, ici, chez elle... Et elle aimait la nervosité de cet homme. Non, ce n’était pas un voyou, juste un garçon qui avait flashé sur elle, et qui était maintenant dans la chambre d’une fille... Seuls. Neuf hommes sur dix auraient déjà compris, mais lui semblait trop gauche, trop nerveux pour oser faire ça. Alice continuait donc à le narguer, à jouer avec lui, à flirter avec la ligne, toujours plus proche, toujours plus vénéneuse.

« Au moins, tu n’auras pas de petite amie pour exprimer une quelconque jalousie... » rajouta-t-elle alors, sur un ton plus lent, presque sensuel.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le samedi 24 mai 2014, 23:45:43
Alice consentit alors à répondre aux questions de Matt. Il en apprenait alors un peu plus sur elle et ses relations.

Cependant, il en était d'autant plus étonné de ce qu'il venait d'entendre.

"Je suis amie avec une vampire... Tu l’as peut-être déjà vu, elle erre au lycée... Mélinda Warren...

Melinda Warren... Melinda Warren... Nan définitivement non... Il ne connaissait pas cette fille... Trop récent comme élève pour connaître tous ceux du lycée Mishima, Matt était fraichement arrivé et sa première réelle connaissance se limite à Alice pour l'instant.

Matt fut cependant intrigué d'apprendre qu'une vampire, d'un rodait près de son lycée, et deux, qu'elle était amie avec Alice !

On nage en plein Twilight ! Pensait il. Et comment ferait elle pour survivre en plein jour, du coup toute sa curiosité était tellement attisée mais chaque chose en son temps. D'abord on écoute attentivement la réponse d'Alice jusqu'au bout après on répond.

...Elle dirige un harem au cœur d’Ashnard, et ce n’est pas un bordel... Du moins, pas au sens classique du terme. C’est un établissement de charme où les filles exécutent les fantasmes des hommes et des femmes qui y viennent. Elles louent leurs services à un prix très onéreux, mais, après tout, un rêve n’a pas de prix, non ? C’est elle qui m’héberge sur Terre, et Sylvandell fait des affaires avec elle. Et, de fait, je ne vois pas en quoi il est surprenant qu’une Princesse ait des relations avec elle... La plupart de ses clients sont des personnes influentes, et vos propres hommes politiques ne me semblent pas avoir oublié le détail qu’ils ont entre les jambes non plus. "

OK ! D'accord ! dit il d'un ton amusé. Il fallait s'y attendre, certains hommes politiques étant au courant de l'existence d'un tel monde, les transits doivent être régulier et visiblement, ce n'est pas qu'une question de politique extérieure... Pas étonnant, prévisible en fait mais dommage... Étrange aussi le fait qu'une teneuse de maison des plaisir ait l'accord royal pour faire son biz... Mais bon... Aussi étrange que des dragons et autres créatures forcément les mœurs collent au monde...

Elle se rapprocha légèrement de lui, rien d'enflammant, mais appréciable de la sentir plus décontractée...

« Donc, tu as beaucoup voyagé ? J’ai toujours eu envie de visiter la Terre... De voir toutes vos merveilles... Votre monde est aussi merveilleux que le nôtre... La Tour Eiffel... La Statue de la Liberté... Le Taj Mahal, les chutes du Niagara, la Place Rouge, les Îles Fidji, la Cité Interdite... Tant à voir, tant à explorer... Voudrais-tu être mon guide, Matt, si je devais un jour visiter ton monde ? Un noble chevalier des temps modernes qui conseillerait sa Princesse ? »

C'était mignon de déceler dans ce méli mélo de merveille la candeur et l'innocence (qu'il croit lol) d'Alice. En effet c'est le seul point ou Matt peut, sans forcément se la raconter, détailler et mettre en avant les choses merveilleuses aussi dont il a était témoin à travers les nombreuses escales qu'il a pu visiter.

Mais lorsqu'elle lui demanda d'être son guide, la ça n'allait plus, elle commençait à peine à le connaître que déjà ce genre de demande arrivait ? Bizarre... Étant distante depuis tout à l'heure et la une virée à deux à travers des bouquins ou pourquoi pas en vrai...?

J'ai dit bizarre ? Comme c'est bizarre...

Au delà de la proximité qui semblait s'installer côté "amical", la proximité physique s'installait encore plus vite que ce qu'il n'avait prévu, et ça en était troublant... Matt était conscient à cette instant qu'il se retrouvait complétement à la merci d'Alice. Qu'elle mène bien son jeu, étant chez elle, elle avait les pleins pouvoirs pour faire ce qu'elle veut... Elle commençait à l'enlacer, on pouvait lire dans son regard très facilement son étonnement. Il sentait de plus près son odeur. Elle était enivrante... Agréable... Ça donnerait presque envie d'embrasser et caresser sa peau qui semble si douce...

Sa poitrine s'enfonçait doucement dans son torse, elle était comme il le pensait, douce, bien fournie... Parfaite...

Alice était déjà à ses yeux parfaite et ce rapprochement ne faisait que le confirmer...

Il ne savait pas si il pouvait en profiter également, il posa alors ses bras autour de sa taille et pour que ses mains se retrouvent au bas du dos de la jeune femme... Ce qui rapprocha les deux jeunes gens un petit plus...

« Au moins, tu n’auras pas de petite amie pour exprimer une quelconque jalousie... »


C'est certain... murmura t'il, proche d'elle, s'humidifiant instinctivement les lèvres...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 26 mai 2014, 02:25:44
Ils étaient maintenant proches, terriblement proches. Alice avait du prendre les devants, car elle savait bien que les choses n’auraient pas continué à avancer autrement. Matt n’était pas en terrain conquis, mais dans un autre monde, et déboussolé. Elle ne pouvait pas s’attendre à ce qu’il aille droit vers elle, d’autant plus qu’il avait l’air un brin timide. Tant mieux, elle aimait ça. Ça la changeait des grosses brutes, et ça lui donnait un air mignon. Il semblait totalement absorbé par le visage d’Alice, ce qui l’amusait encore plus... Tout en la faisant frissonner. Les mains de Matt s’enlacèrent contre le bas de son dos, s’appuyant sur sa peau, et elle soupira légèrement. Elle se hissa sur la pointe des pieds, tandis que leurs visages s’approchaient mutuellement, comme aimantés l’un à l’autre.

« C'est certain... » lâcha l’homme.

Alice ne savait déjà plus pourquoi il disait ça, et s’en moquait. Le temps des mots était révolu. Après les paroles, on passait aux actes, et ce qu’elle comptait faire n’avait pas besoin de mots pour s’exprimer. Pour ne pas être dérangée par le nez de l’homme, elle pencha légèrement la tête sur le côté, ses seins s’enfoncèrent un peu plus contre son torse, elle entrouvrit les lèvres, ferma les yeux... Et l’embrassa. Sa main sur ses cheveux se serra un peu plus, et elle plaqua sa bouche contre la sienne, l’embrassant tendrement, délicieusement, savourant cette bouche offerte, se pressant contre lui, soupirant lentement. Elle l’embrassa donc, avec une lente passion, avec un désir savamment calculé, comme une délicieuse invitation à s’enfoncer dans la luxure. C’était un tendre baiser, chaste et innocent, où leurs lèvres se serrèrent et jouèrent ensemble. Preuve de sa gentillesse, et du fait qu’elle ne voulait pas le brusquer, Alice n’y mit pas la langue, juste les lèvres.

Le baiser dura une petite dizaine de secondes, avant que la Princesse ne le rompe. Elle reposa ses pieds sur le sol, et, sans grande difficulté, se défit de l’étreinte de l’homme, conservant, sur les lèvres, un sourire espiègle.

« Délicieux... C’est bien ce que je pensais. »

La jeune femme aimait toujours autant les baisers, et elle avait encore sur ses lèvres le goût de la bouche de l’homme. Elle se mordilla donc ces dernières, et retourna s’asseoir sur le bord de son lit, ne disant rien, refusant de croiser son regard... Jusqu’à être assise. Une fois ceci fait, Alice releva la tête, et lui adressa un léger sourire sur le bord des lèvres.

« Et bien, Matt, tu as pu voir par toi-même que je ne mordais pas... Approche donc... À moins que tu n’aies pas apprécié le goût de mes lèvres ? »

Elle avait balancé cette question avec une petite moue amusée, comme pour signaler à quel point il semblait impensable qu’il ait pu ne pas aimer ça.

« Le pire, c’est que tu n’es pas en train de rêver... » rajouta-t-elle alors, comme si elle était en train de lire dans son esprit.

La suite promettait d’être très amusante !
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le dimanche 22 juin 2014, 02:31:51
Matt était proprement étonné. Il s’imaginait cette scène sans pour autant y croire. Il pensait qu’elle allait se détourner et s’amuser de la gène du jeune homme. Et non ! C’est tout le contraire ! Alice était très surprenante, versatile, insaisissable… C’était frustrant pour un homme en général, il ne savait pas sur quel pied dansé mais à la moindre ou il peut prendre le contrôle, il le fera sans hésiter, une sorte de « vengeance » mais pas désagréable, pas méchante, juste ce qu’il faut pour qu’elle soit piquante et délectable…

Mais en attendant cet instant, il se laisse volontiers emporter par ce  baiser qu’il désirait temps.

Simple, mais efficace, tout en douceur, du genre de celui qui vous invite à en découvrir plus tout en se suffisant à lui-même. Pendant ce temps, il ferma les yeux et la serra encore plus fort contre lui pour la sentir intégralement, inspirant fortement juste avant la fin, comme pour aspirer ce qu’il restait d’elle. Elle se retira alors doucement afin de susurrer...

« Délicieux... C’est bien ce que je pensais. »

Que voulait-elle dire par la ? Avait-elle calculé cela depuis le début ? C’était assez perturbant malgré tout mais ce n’était pas désagréable, c’était aussi quelques part un compliment sur sa personne. Il était plutôt fier du coup, et afficha un léger sourire.

Elle s’assit alors sur les bords du lit, silencieuse, féline… Est-ce que cela signifiait que Matt était une proie et Alice le prédateur, il y a de fortes chances…

« Et bien, Matt, tu as pu voir par toi-même que je ne mordais pas... Approche donc... À moins que tu n’aies pas apprécié le goût de mes lèvres ? »


Une invitation ? Sans aucun doute ! Mais une invitation sur un lit ? Matt semblait être accueilli de la manière la plus inespérée et la plus délicieuse qu’il soit, c’est pourquoi, en guise de confirmation, il se rapprocha de la princesse se mettant à côté d’elle.

Sans un mot, reprenant un petit peu confiance en lui, il se rapprocha et caressa seulement de son index la cuisse de la jeune femme, partant du haut de celle-ci jusqu’à son genou pour enfin lui dire…

Tu es vraiment aux petits soins pour tes invités…

Fixant son regard sur la dite cuisse…
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 24 juin 2014, 01:24:02
« Tu es vraiment aux petits soins pour tes invités… » glissa-t-il en s’asseyant à côté d’elle, sur le lit.

Cette remarque amena sur les tendres lèvres de la tendre Princesse un tendre sourire, mais ses pensées, elles, n’étaient pas spécialement tendres… Du moins, selon l’acceptation qu’on donne au mot « tendre ». Matt s’était assis à côté d’elle, sur le rebord du lit, et, comme à chaque fois qu’un individu venait se mettre à côté d’elle, sur son lit, Alice sentit un frisson remonter le long de son échine, lui saisissant le cœur. C’était toujours la même chose, ça l’excitait. Elle était si proche de lui, et elle était dans un rôle auquel elle n’était pas forcément habituée. La petite timide avait en effet su motiver l’homme pour qu’il vienne près d’elle, et pour qu’ils aient ensemble des relations plus poussées. Dire qu’il y avait une époque où de telles choses n’auraient jamais pu lui traverser l’esprit…

Matt tendit sa main pour caresser sa cuisse, glissant un doigt le long de sa peau, découverte par sa robe. Son regard était obnubilé par ses jambes, à hauteur de ses cuisses, et Alice se mit à sourire. Elle comprenait ce que son regard voulait, elle comprenait ce que ce regard disait, ce qu’il exprimait sur les intentions de l’homme. L’une des mains gantées d’Alice se déplaça pour saisir tendrement le menton de l’homme, et ainsi pouvoir relever son visage. Leurs regards se croisèrent, et Alice lui sourit, gentiment.

« C’est le rôle d’une Princesse, Matt, souffla-t-elle. S’assurer que ses invités repartent heureux… »

Et, vu le regard que le jeune homme faisait, Alice n’avait absolument aucun doute sur son bonheur, ou sur le fait qu’il allait être comblé. Plus le temps passait, et plus cette dernière avait compris toute l’importance du sexe, toute sa force et sa puissance sur les individus. On ne pouvait pas y résister, c’était comme un torrent ardent, insoutenable, qui brisait tout sur son passage au fur et à mesure qu’il enflait. Alice pensait que c’était même encore plus fort pour les hommes, et elle ne se priva pas pour loucher sur le pantalon de l’homme, sentant sa virilité dessous, impatiente, ne désirant que s’échapper, que s’exprimer.

Elle relâcha son menton, et s’écarta un peu, posant ses mains à l’arrière de son corps, tendant ce dernier vers l’arrière. Elle croisa ensuite ses jambes, penchant la tête sur le côté. Matt n’oserait pas agir sans son aval, Alice le sentait. Il se troublait, face à une Princesse, sur un monde étranger, après avoir vu des dragons. Comment le lui reprocher ? Elle aurait sans doute réagi de la même façon à sa place.

« Puisque tu aimes tant mes jambes… Tu n’as qu’à les embrasser, elles n’attendent que toi. »

Fétichiste, elle ?

Juste un peu.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le samedi 05 juillet 2014, 03:12:52
Matt souriait alors... Finalement, Alice se lâchait complètement... Il ne comprenait plus vraiment la jeune fille ni à quoi elle jouait mais une chose est sûre, c'est qu'elle jouait et Matt était conscient qu'il en était l'instrument. C'était plaisant et rageant aussi mais son tour viendra... Quoi qu'il en soit, Alice devenait bien plus explicite... Et bien qu'il ne souhaitait pas spécialement en arriver la (bien que c'est un désir qu'il escomptait pourquoi pas réaliser plus tard), les choses se précisaient finalement plus vite que prévu...

Coucher avec une princesse... Une princesse aussi... bonne...

Petit à petit, les pensées les plus perverses se profilaient dans sa tête, ce qui eu pour effet la montée doucement mais surement d'une érection qui ne va pas trop tarder à être des plus vigoureuses...

« C’est le rôle d’une Princesse, Matt. S’assurer que ses invités repartent heureux… »


A ces mots, Matt fut plus que ravi et d'autant plus déterminé à prendre son pied mais aussi surtout, à montrer à la jeune femme qu'il a plus d'un tour dans son jean afin qu'elle puisse en profiter autant que lui...
La main de la jeune femme sur son menton il ne manque pas cependant de remarquer le regard de la belle princesse attirer par son sexe qui commençait à prendre forme... Ce qui encouragea encore plus ses pensées...

Oh oui tu vas y goûter...

Ses pensées étaient fortes, sexuellement parlant mais difficile de les exprimer aussitôt et aussi vite. Peut être plus tard et encore, Alice était peut être loin de ce genre... Un peu stressé de ne pas contenir ses idées les plus folles pour une première fois avec elle ? Probablement... Il expira un grand coup... Ne savant pas par quoi commencer, ce à à quoi Alice répondit

« Puisque tu aimes tant mes jambes… Tu n’as qu’à les embrasser, elles n’attendent que toi. »

Il écouta avec attention ce conseil qui allait entamer leur ébat. Il répondit avec un sourire en guise d'affirmation, releva légèrement sa jambe avec une certaine douceur afin de l'embrasser...

Il fit cela doucement avec quelques petits baisers pour commencer, espacés pour remonter lentement... Il centrait toute son attention sur la jambe droite, et une fois arrivé au genou, ses baisers se transformèrent afin de devenir plus gourmands y ajoutant la langue... Respirant pleinement l'odeur de la jeune femme ayant presque peur de la perdre, s’enivrant d'elle... Il recentra doucement ses baisers vers l'intérieure de la cuisse calculant minutieusement la lenteur de son baiser mélangé à un léger coup de langue afin de faire frissonner la jeune femme, il voulait la manger complètement...

Au plus sa langue montait vers l'entrejambe de celle ci, au plus son membre grandissait. En temps normal, sa queue ne prenait pas autant d'ampleur aussi vite mais Alice était le fruit d'une excitation qu'il ne peut contrôler.

Il s'arrêta au milieu de la cuisse, prenant une légère pause de quelques secondes et se mit à sentir celle ci, un tout petit peu plus haut... Légère ment plus haut...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 06 juillet 2014, 02:16:04
Entre eux, les choses sérieuses commençaient, et Alice avait choisi d’y aller en douceur. C’était un choix logique, car elle sentait que Matt était encore sous le choc, et avait besoin de progressivement se persuader qu’il n’était pas en train de rêver. Alice le laissait donc embrasser sa jambe, et elle le vit agir lentement, précautionneusement, comme s’il touchait le corps d’une idole. Il s’attaqua à sa jambe droite, la soulevant légèrement, et Alice serra les poings. Un frisson la traversa, remontant le long de son corps quand les lèvres de Matt se posèrent sur sa peau, glissant dessus, remontant légèrement. L’homme agissait, remontant lentement, faisant frissonner Alice à chaque fois. Ce genre de trucs, c’était ce qui avait le don de la faire fantasmer. Il remontait lentement, jusqu’à atteindre le milieu de sa jambe, le genou, l’endroit où ça remontait.

Quand il atteignit cette partie de son anatomie, le Terrien se fit plus incisif, et remonta le long de sa cuisse. Alice ne disait rien, se mordillant parfois les lèvres, l’observant en clignant parfois des yeux. Son souffle était court, et sa poitrine se soulevait et s’abaissait lourdement, ses tétons venant se durcir progressivement sous l’effet du plaisir qui était en train de croître.

« Hum-hum... »

Alice aimait bien abuser de son statut de Princesse pour ça. Il fallait bien qu’il y ait des avantages à être de sang royal, après tout. Matt se comportait comme le plus dévot des sujets à son égard, remontant de plus en plus. Alice savait ce qu’il visait, elle savait où sa bouche se rendait. Elle filait entre ses cuisses, vers sa culotte blanche. Matt était impatient, et c’était exactement ce que la Princesse voulait... Tandis qu’il remontait le long de sa jambe droite, elle, elle déplaçait délicatement la gauche, et ses doigts de pied heurtèrent son jean, filant entre ses jambes. Son sourire s’agrandit quand elle sentit une virilité, une sorte de raideur qui pointait dessous.

La Princesse déplaça alors son pied, d’avant en arrière, remuant ses doigts de pied, glissant dessus. Elle aurait pu passer sous ce jean pour caresser sa virilité, mais l’espace était trop étroit. Elle préféra donc simplement déplacer sa jambe, lentement, délicatement, faisant attention à ne pas se rétamer, tout en s’appuyant sur ses bras, déplaçant son dos vers l’arrière.

« Mon beau Matt... Encore un peu, et tu seras digne d’être mon chevalier... Un chevalier attentif aux besoins de sa dame... »

Elle déplaça l’un de ses bras, et lui caressa les cheveux, le laissant remonter, ses doigts glissant dans ses mèches de cheveux, le caressant, allant d’avant en arrière, s’appuyant sur ses courts cheveux.

« Auras-tu l’insolence de retirer la culotte d’une princesse, Matt ? »

Son ton était espiègle, sa voix amusée. Alice relâcha sa jambe sur le sexe de l’homme, et se pencha à nouveau vers l’arrière, se hissant sur ses bras pour s’enfoncer un peu plus loin dans le lit. Matt pouvait tout à fait l’allonger s’il le voulait, la Princesse ne le repousserait pas.

Mais, pour ça, encore fallait-il qu’il le fasse...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le dimanche 13 juillet 2014, 17:13:13
Le jeune homme semblait en bonne voie.

Premièrement, il prenait un réel plaisir à sortir méticuleusement ses cartes afin que la jeune princesse puisse vraiment en profiter. Il savait en son fort intérieur que si il donnait, il allait recevoir, c'était une loi dans le sexe qui était rarement fausse bien que certain(e)s ne la respectaient pas forcément. Mais au delà, de vouloir donner du plaisir comme un simple toutou qui attend une récompense, il ressentait comme une espèce de prémonition, un petit quelques chose comme quoi ce qui va suivre sera un très bon moment...

Deuxièmement, les légers gémissements d'Alice le mettaient en confiance et le confortait... Ce qui lui manquait dans ce monde revenait petit à petit. Le jeune Matt ne vit rien des gestes de la jeune Alice, ses poings se serrant sur eux mêmes, ses dents mordillant ses lèvres, mais il l'entendait et cela lui suffisait pour l'instant.

Mais ce n'est pas tout, alors que celui ci était dans sa zone de confort, Alice eut une autre initiative et loin d'être des plus mauvaises... Sa jambe gauche trouva alors un coin ou se réfugier afin de réveiller des choses étant déjà bien en forme.

En effet, toucher, caresser, embrasser et l'idée même de coucher avec la princesse, toutes ces idées ont vite eu temps de faire gamberger le jeune homme qui sous l'effet de ses fantasmes firent grimper la température de manière radicale.

Son sexe étant déjà entrain de grandir, le pied de la jeune femme eut raison de l'achever dans son érection. Ses délicats mouvements augmentèrent tout de suite la taille de son membre, pour faire simple, le toucher a pris le relais de ses pensées.

Hmpf...

La princesse pouvait sentir le souffle chaud sur sa jambe comme pour étouffer son propre plaisir...

Ah putain...

« Mon beau Matt... Encore un peu, et tu seras digne d’être mon chevalier... Un chevalier attentif aux besoins de sa dame... »

A ces dires, Matt eut un léger sourire, l'idée était drôle en soi, et cela ne faisait que le conforter davantage...

Il sentit aussi les caresses de la jeune femme dans ses cheveux, comme si elle désirait aller plus loin mais avec une belle attention également... A la suite, il leva légèrement les yeux vers la jeune femme, lorsqu'elle prononça quelques chose qui allait accélérer la cadence...

« Auras-tu l’insolence de retirer la culotte d’une princesse, Matt ? »

Matt offrit un large sourire à la jeune femme se détacha de ses jambes pour aller saisir les lèvres de celle ci afin de l'embrasser à pleine bouche. Un baiser qui en réclamait plus... Il était tendre et doux mais à la fois désireux d'aller plus loin, c'est pourquoi, afin de traduire cette pensée, il glissa légèrement sa langue dans la bouche d'Alice et prit soin de caresser avec celle ci la langue de la jeune femme. Après quelques secondes de baiser plus torride, il se retira, la fixant droit dans les yeux avec son regard émeraude et lui dit alors :

Allonge toi et relève légèrement tes fesses...

Tendre, doux mais prenant alors l'initiative, Alice se plia alors à sa volonté, s'allongeant dans ce lit, attendant le plaisir déferler en elle.

A genoux devant elle, Matt contemplait, le corps délicieux et extrêmement bien foutu s'offrant à lui, il mordilla ses lèvres et sourit à l'idée de ce qui allait se passer. Il fit un beau regard à la princesse comme pour la rassurer et se mit alors à glisser ses mains tout doucement du bas des jambes jusqu'aux hanches de cette dernière, remontant de ce fait la robe de celle ci.

Il ne se priva pas pour caresser allègrement les fesses d'Alice d'une courbure exquise. Il les serra un tout petit peu plus fort, on pouvait observer un grand soupir au toucher de cette jolie paire.

Il prit alors le soin de retirer délicatement  la culotte blanche d'Alice qu'il jeta au pied du lit et s'aventura doucement en direction de la chatte de la jeune princesse...

[A toi ! Une petite pause avant d'entamer les choses sérieuses ^^]
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 16 juillet 2014, 01:25:16
Alice jouait effectivement avec lui, le narguant, le titillant. Un domaine dans lequel elle excellait, à tout point de vue. Elle avait senti la verge de l’homme se gonfler sous ses vêtements serrés, déformant son pantalon, tirant sur sa ceinture. Une belle bosse, qui promettait bien des plaisirs. La caresser du bout du pied était une sensation exquise, quelque chose qui était à la fois doux et pervers. Alice s’en mordillait les lèvres, ses doigts se resserrant sur les cheveux de l’homme. Elle le sentait venir en elle… Ce frisson qui remontait le long de son échine, ce frisson qui la rendait plus instable, ce frisson qui la troublait et l’excitait, compliquant son jugement, perturbant son sang-froid. La Princesse haletait, tremblant sur place, les joues légèrement rouges, et, suite à sa provocation, elle vit Matt se relever, et l’embrasser. Il agissait avec plus d’assurance, comme si son érection balayait sa timidité, le rendant plus dominateur, plus masculin. Et elle devait bien admettre qu’elle aimait beaucoup ça ! Le timide lycéen, qui avait néanmoins eu le courage de la suivre à travers tout Seikusu, et même à travers un autre monde, goûtait enfin à sa récompense. Il s’était écarté d’elle pour mieux l’empoigner, fourrant sa langue dans sa bouche.

En soupirant, Alice posa l’une de ses mains gantées sur sa nuque, s’appuyant dessus, tout en savourant ce baiser. Matt se pressait tendrement contre elle, sa langue glissant délicatement contre sa bouche. Même s’il prenait les devants, l’homme restait prudent, délicat dans la manière de l’aborder, comme si la Princesse était une fragile poupée de porcelaine qui menaçait de se briser au moindre faux-pas. En un sens, c’était touchant, et le geste de Matt transpirait de douceur à son égard. Il était soucieux du bonheur de sa partenaire, et Alice ne pouvait que l’en remercier silencieusement pour une telle attention. C’était un galant homme, et c’était bien pour ça que l’espiègle Princesse cherchait à le faire sortir de ses gonds. C’était dans sa nature.

Le baiser fut relativement bref, et, quand Matt le rompit, Alice crut lire dans ses yeux verts une solide détermination. Il alla même jusqu’à la surprendre en lui donnant un ordre :

« Allonge toi et relève légèrement tes fesses... »

Devant cet ordre, l’intéressée sourit, montrant ses belles dents, et hocha la tête :

« Oh... À vos ordres, mon cher... »

Elle était amusée, et se retourna donc, avant de lentement s’allonger, creusant son lit. Ses mains s’enroulèrent autour de son confortable oreiller, et elle posa sa tête contre ce dernier, en remuant des jambes, avant de redresser ses fesses, en creusant son dos vers l’avant. Matt ne tarda pas à en profiter, et Alice se mordilla les lèvres, serrant son oreiller, en sentant les mains de l’homme glisser sur son corps. Oh, comme c’était agréable ! Ce sentiment qu’un homme s’intéressait à vous parce qu’il vous trouvait belle, ce délectable sentiment régressif d’être un objet sexuel ! C’était rébarbatif, réducteur, mais incroyablement délicieux ! La petite Princesse en frissonnait de partout, et sentit les mains de l’homme relever sa robe, dévoilant ses fesses, sous sa culotte blanche. Il les caressa tendrement, à travers la culotte, faisant soupirer la Princesse.

Alice remua légèrement sur ses couvertures, faisant craquer son lit, et elle tourna lentement la tête, en sentant tous les doigts de l’homme malaxer fermement son postérieur.

« Haaaannn !! »

L’intéressée ne cherchait pas à dissimuler son plaisir, à le masquer, et elle continuait à remuer un peu de gauche à droite, accompagnant les mouvements de l’homme. Matt finit par lui ôter délicatement sa culotte, et la Princesse redressa légèrement son corps, soupirant en sentant ce bout de tissu glisser le long de ses jambes, jusqu’à la déshabiller.

« Mmmhmmm... Voilà qui est bien mieux... »

Elle sentit l’homme se rapprocher de son bassin, ses mains et son corps repartant à l’assaut.

« Est-ce que le décor te plaît ? demanda alors Alice en tournant la tête vers lui, les bras toujours serrés autour de son oreiller. Ma peau est-elle douce et agréable à toucher ? Dis-moi... »

Alice parlait toujours sur un petit ton sensuel et cajoleur.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le samedi 19 juillet 2014, 23:53:55
« Oh... À vos ordres, mon cher... »

Quelle douce sensation que d'entendre une Alice plus docile que jamais... Matt allait enfin pouvoir montrer de quoi il est capable et dominer un plus la situation. Quand il la caressait, le jeune étudiant ne put s'empêcher de se délecter des gémissements de la jeune Princesse. Et cela allait évidemment le motiver davantage, au plus elle poussait des cris, des soupirs de plaisir, au plus il prenait son pied...

« Mmmhmmm... Voilà qui est bien mieux... »

Un point sur lequel les deux allaient être totalement d'accord... Alice était excitante, c'était le mot qui convenait et elle devait pertinemment le savoir... Cette manie qu'elle a d'attirer le regard par ses vêtements, même couverte de manière correcte, elle avait cet espèce de don inné pour qu'on veuille déchirer ses vêtements et la baiser des nuits entières... Bien sûr, ce n'est pas ce type de pensée qu'avait Matt à son premier regard, mais avec le recul et ce qu'il voyait maintenant, cela était d'une évidence... sans faille !

Après avoir laisser tomber la culotte, Matt respira un grand coup, avant de se lancer dans ce que tout homme hétérosexuel normalement constitué rêverait de faire...

Il y allait délicatement, tout doucement, il savait que la température allait grimper mais il fallait que ça aille crescendo, le "sauvage" se réveillera bientôt...

Il embrassa savamment, les courbes de la jeune Alice, ne manquant aucune parcelle de l'intérieur de la cuisse... Déposant des petits baisers et quelques coups de langue par ci par la...

Juste avant de s'attaquer au sexe de la jeune femme, celle ci s'exclama alors...

Est-ce que le décor te plaît ?

Bien sûr, il savait qu'elle ne parlait pas de son château mais bel et bien de sa plastique... Elle savait que Matt éprouvait de l'attirance pour elle mais elle voulait surtout l'entendre... Ce qui voulait surement dire qu'elle s'excitait rapidement quand on lui parlait, même pendant l'acte, soit qu'elle aime entendre qu'on la trouve parfaite, peut être même les deux !

Cette idée amusante le fit sourire, mais avant qu'elle puisse répondre. Elle posa alors une autre question.

Ma peau est-elle douce et agréable à toucher ? Dis-moi...

Le "dit moi " à la fin était trop excitant pour lui... Il lui répondit, sans la regarder, se concentrant en léchant sa cuisse intérieure gauche...

Ton corps est juste délicieux, exactement comme je le pensais...

Il approcha sa tête alors doucement de la chatte d'Alice. Il observait pendant quelques secondes la beauté de sa vision. Cette sublime teinte rose qui ne demandait qu'à ce qu'on s'occupe d'elle...

A environ une dizaine de centimètres, séparant son visage du sexe d'Alice, il pris une grande bouffée d'inspiration, comme pour "respirer" la jeune femme...

Tu sens tellement bon...

Il souffla alors d'un air chaud léger sur les lèvres... Avant de l'embrasser doucement et d'y apposer sa langue de bas en haut, léchant de ce fait tous les interstices de l’intimité de la jeune femme...

Délicieux...


Elle voulait entendre qu'elle est désirable ? Elle allait être servi et pas qu'un peu. Matt aimait beaucoup l'excitation par la parole, ce qui était plutôt une bonne chose car Alice semblait également en avoir besoin.

De ses deux mains, il écartait soigneusement les parois d'Alice afin de lécher plus abondamment la chatte de cette dernière et accéder plus facilement au clitoris de la jeune femme, zone souvent TRÈS sensible...

Il alternait doucement baisers, langue stratégiquement placée et par fois les deux en même deux pour à la fois embrasser (pour ne pas dire "bouffer") et lécher, technique qui fit ses preuves par le passé...

Tu es tellement... bonne...

 
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 21 juillet 2014, 01:25:57
Alice aimait bien qu’on lui dise qu’elle était belle. Est-ce que c’était de l’arrogance ? Ou est-ce que, tout simplement, elle aimait savoir qu’elle était un objet de désir ? Il n’y avait rien de mal à entendre des compliments, après tout, et ce même si la réponse semblait évidente. Alice n’était pas appelée « Joyau de Sylvandell » sans raison. De son père, elle n’avait quasiment rien hérité, et ressemblait bien plus à sa mère, aussi frêle qu’elle, avec de belles formes, et une longue chevelure blonde... Et d’élégants yeux bleus. Oui, il n’y avait pas de doute possible : quand on la voyait, on croyait revoir sa mère. Et, pour l’heure, son corps allait encore servir auprès d’un nouvel homme. Matt embrassait tendrement sa cuisse, glissant sur son aine, une zone sensible, faisant frémir Alice. Il pouvait entendre cette dernière gémir et soupirer, les seins tendus, tirant sur sa robe. Elle portait toujours des vêtements élégants, bénéficiant de l’aide de ses Commandeurs, ainsi que de Mélinda Warren, pour avoir une multitude de vêtements variés et élégants, oscillant entre une sorte de beauté sacrée et une beauté perverse. Pour l’heure, elle portait une simple robe très courte, remontée, découvrant son intimité.

Elle s’était retournée pour lui permettre d’accéder à son sexe, et ne tarda pas à se remettre à nouveau en position assise, son dos craquant légèrement quand elle se releva. Ses seins étaient de plus en plus douloureux, les tétons se tendant douloureusement. Il l’embrassait avec un certain talent, et finit par atteindre son intimité, se mettant à la lécher, à glisser dessus. Ses doigts s’y mêlèrent, et elle caressa à nouveau ses cheveux, sa main gantée glissant sur sa peau. Elle était presque retournée au même point que tout à l’heure, si ce n’est qu’il l’embrassait désormais sur son intimité. Du fait de sa position, elle pouvait parfois le gêner, et elle écartait donc les cuisses pour faciliter l’accès de sa langue. Avide, Matt alla chercher son clitoris, appuyant dessus, la pressant, la faisant gémir.

« Haaannn !! Haaaa !! Maaaatt-haaaaaaaaann !! »

Matt la léchait, l’embrassait, avec un certain talent, l’excitant, et la faisant languir. Il se débrouillait vraiment très bien, ce qui ne pouvait que plaire à la Princesse. Cette dernière se tortillait lentement sur son lit, appréciant ce contact. Quand il ne s’occupait plus de son intimité, Matt allait lui parler, lui disant ce qu’elle voulait entendre, la faisant trembler de plaisir :

« Tu es tellement... bonne... » dit-il.

Elle soupira à nouveau, caressant ses cheveux, et, au bout d’un certain moment, la Princesse tira la tête de l’homme vers l’arrière, et se pencha vers lui, courbant son corps vers l’avant, posant un doigt sur ses lèvres.

« Nous allons passer aux choses sérieuses, mon chéri... »

Un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres, et sa main descendit pour caresser le sexe de l’homme, à travers son pantalon. Elle s’écarta à nouveau.

« Tu veux me prendre comment, Matt ? Sur le lit ? Ou contre le mur ? Je te laisse en décider... Mais... J’aimerais que tu conserves ta chemise... Au début, du moins. »

Elle avait légèrement rougi en le disant. Alice était excitée, et la bouche de Matt avait du goûter à sa mouille. Elle venait de lui avouer une espèce de fantasme, et elle espérait que l’homme saurait la combler... Tout en profitant pour être aussi comblé, mais, sur ce point, la Princesse n’était guère inquiète. Son érection parlait pour lui.
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Matt Nakamura le vendredi 25 juillet 2014, 16:06:49
Matt s'appliquait vraiment à lécher chaque coin de l'intimité d'Alice, glissant sa langue dessus mais aussi à l'intérieur de son sexe. Elle sentait bon, son odeur corporelle était délicieuse et sa mouille avait un gout peu salé voir quasiment pas... En tout cas, cela l'encourageait à aller encore plus loin dans les plaisirs que prodiguaient les préliminaires.

De son côté, sa queue n'en pouvait plus, il avait besoin de la sortir dans son intégralité et l'enfoncer au plus profond de la bouche d'Alice, y aller violemment... Éjaculer sur elle et recommencer à pénétrer le reste de ses trous dédiés à sa queue. Mais il n'y ferait rien pour l'instant, il attendra d'évaluer le type de rapport avec la jeune Alice, mais en tout cas il y pensait fortement et son membre s'en ressentait...

« Haaannn !! Haaaa !! Maaaatt-haaaaaaaaann !! »

Ah ! Ça ce sont les prémisses de bien d'autres gémissements. Matt adorait ce son, il s'en délectait... C'était son moteur pour continuer, sa musique...

Après lui avoir déclarer qu'elle était bonne, un petit peu de manière spontanée, la princesse soupira, ce qui annonçait que ce qu'il avait dit n'était pas choquant pour la jeune femme qui aimait ce type de parole ce qui le confortait davantage. Il allait continuer dans cette voie la pendant ce rapport...

Après quelques ébats et gémissements plus tard, Alice l'arrête dans son élan... Chose qu'il ne comprenait pas car il semblait être sur la bonne voie... Mais Alice avait elle aussi un programme...

« Nous allons passer aux choses sérieuses, mon chéri... »

La main de la jeune femme vint alors se poser sur mon membre qui n'en pouvait plus. La main à elle seule provoqua en Matt un frisson électrique. Petit à petit, le sexe gagnait du terrain dans sa pensée... La jeune femme s'écarta alors et lui dit...


« Tu veux me prendre comment, Matt ? Sur le lit ? Ou contre le mur ? Je te laisse en décider... Mais... J’aimerais que tu conserves ta chemise... Au début, du moins. »


"Prendre"... Ce mot frappa Matt comme un flash... Ce qui l'excite encore plus... Matt est en général calme, en aucun cas un taré ou un fou, c'est quelqu'un de normal mais quand on lui parle de manière osée pendant l'acte, ça l'excite de plus en plus pour le transformer en un réel pervers submergé par une envie folle de sexe.

Pour Matt, prendre Alice était une envie des plus insoutenables, que ce soit sur un mur, un lit, une table, une douche, en pleine nature, Alice était l'objet d'un fantasme fou. Il la baiserait partout ou elle le souhaite.

Conserver sa chemise. Il s'en foutait, tant qu'il pouvait disposer d'Alice comme il le voulait...

Il répondit alors, tout en prenant le visage d'Alice de la main droite afin de s'adresser à elle, droit dans les yeux...

Je te prends ou tu veux, ça m'est égal... Et je conserverais ma chemise si tu le souhaites, mais j'aurais besoin de toi pour retirer mon pantalon si tu veux que je te prenne.


Ici Matt voulait tester Alice, voir si ses paroles pouvaient aller avec ses actes et si elle était une perverse naissante ou confirmée. Lui qui la voyait presque coincée, il voulait être choqué, excité...
Titre: Re : Les princesses, uniquement dans les livres ? [Princesse Alice Korvander]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 28 juillet 2014, 02:41:30
« Je te prends ou tu veux, ça m'est égal... Et je conserverais ma chemise si tu le souhaites, mais j'aurais besoin de toi pour retirer mon pantalon si tu veux que je te prenne. »

Les pensées affluaient dans l’esprit de la Princesse, formant un véritable cocktail de pensées contradictoires et remuantes. Elle avait du mal à réfléchir, du mal à se calmer. Des frissons nerveux traversaient son corps, la stimulant, l’excitant follement, laissant dans son corps une sorte de boule de pression, une boule qui se diluait progressivement. Sur le coup, elle ne comprit pas trop ce que Matt voulait en lui demandant de retirer son pantalon, et elle préféra se fier à son instinct.

Sa main se posa sur l’épaule de l’homme, et elle lui sourit alors... Avant de le pousser, l’étalant sur le lit. Ce fut Alice qui se tenait au-dessus de Matt. Elle se pencha vers lui, et déboutonna son pantalon, se glissant entre ses jambes, tirant sur sa ceinture, jusqu’à pouvoir la retirer en tirant dessus, puis elle ôta les boutons, les écartant suffisamment pour apercevoir son sous-vêtement, déformé par son sexe qui se dressait.

« Ooohh, pauvre petit... Ton sexe a l’air de souffrir, Matt... Il est temps qu’une Princesse daigne s’occuper de lui. »

Il était temps, en effet. Ses mains tirèrent sur le sous-vêtement, et elle abaissa le pantalon et cet autre vêtement, libérant son sexe. Sa verge se redressa, et, sans attendre plus longtemps, prenant définitivement les choses en main, et ce au sens littéral du terme, elle le masturba. Sa main gantée saisit la verge de l’homme, et elle remua dessus, ses doigts finement entourés par le tissu noble et tendre de son gant glissant de haut en bas, comprimant ce sexe contre sa paume, le serrant. Elle remontait de haut en bas, le tirant d’avant en arrière, le sentant enfler au fur et à mesure que Matt tremblait sur place.

Elle le masturba pendant un certain temps, avant de pencher sa tête, et de lécher ce sexe entre ses mains. L’époque où la Princesse était une jeune femme prude et candide était bel et bien éloignée, renvoyée à des profondeurs isolés. Alice lécha son sexe comme une glace, une espèce de grosse friandise juteuse, et, après l’avoir bien préparé, elle se redressa, se tenant debout sur le lit, au-dessus de l’homme.

« Bien... Allons-y, Matt... »

Alice avait senti une once d’hésitation chez l’homme... À moins que ce ne soit elle qui fabule ? Dans tous les cas de figure, elle allait passer aux choses sérieuses. Elle posa sa main sur son propre sexe, écartant ses lèvres intimes, et s’abaissa lentement, répétant un mouvement qu’elle avait déjà fait bien des fois avec Mélinda, ainsi qu’avec quelques autres amants. Elle s’assit sur lui... Et elle s’empala sur son chibre, en poussant un long soupir de plaisir. La verge tendue de l’homme s’enfonça en elle.

« Aaaaaaaaah, Matt !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN !! »

De multiples gémissements s’échappèrent de ses lèvres, et elle serra ses mains contre la chemise de l’homme, en remuant son corps d’avant en arrière. Oh oui, elle adorait sentir en elle ce sexe tendu.

Là, , elle se sentait complète !