Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Le palais d'ivoire => Discussion démarrée par: Astrid de Winterfell le samedi 18 janvier 2014, 17:15:54

Titre: Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le samedi 18 janvier 2014, 17:15:54
Le bateau avait atteint le port de Nexus sans trop d'encombre. La mer avait été clémente et même si le vent s'était parfois montré capricieux, ils n'avaient pas trainé. A son bord, un équipage en pleine forme qui commençait déjà à vider la cale de leur cargaison. Astrid et son frère avaient emprunté l'un des navires marchands qui commerçait avec la cité. Parmi les voyageurs, des marchands bien entendu, mais aussi de nouvelles recrues pour l'armée. Tous venaient de Mélisi avec l'espoir d'un avenir brillant.
La rampe avait à peine été abaissée que la jeune femme l'empruntait avec une démarche assurée et un grand sourire aux lèvres, suivie de très près par Jubal dont les bras étaient encombrés de deux gros sacs.

- Astrid ! Je ne suis pas ton valet, j'en ai marre de trimbaler toutes tes affaires.
- Oh arrête de faire ton rabat-joie et amènes-toi ! Tu te rend compte ? Nous sommes à Nexus !
- Ouais, ouais, j'en ferais presque dans mon froc..., mais...

Mais Astrid avait déjà disparue sur le quai. Le jeune homme poussa un long soupire et, aidé de trois hommes de mains de leur père, commença à décharger leurs affaires.
Contrairement à son frère, elle était beaucoup plus téméraire et impulsive et avait tendance à foncer tête baissée. Elle avait du cran pour une fille de bonne famille tout juste sortie de son île et tout juste majeure.
En moins de deux, elle avait déjà atteint les portes de la ville... où elle se fit subitement arrêtée par un garde.

- Hop, hop, hop, Mademoiselle. On ne rentre pas dans la cité comme ça. Vous avez vos papiers ?

Il la regarda des pieds à la tête avec un large sourire amusé. Vu le peux de chose qu'elle portait, difficile de croire qu'elle puisse cacher des papier ou que ce soit... quoique.
Astrid fronça les sourcils et ricana.

- Mes papiers ?! Je suis Astrid Eloïse Sansa de Winterfell, fille de Lord Hamalcar de Winterfell, une des cinq familles les plus importantes de l'Archipel de Mélisi. Je n'ai pas besoin de papiers !

Ce fut au garde d'éclater de rire.

- Mais bien sûr ! Et moi je suis le petit fils du cousin de l'empereur d'Ashnard ! Désolée, mais sans papiers, on ne rentre pas. A moins que vous ne payiez un droit d'entrée. Et votre joli petit cul devrait faire l'affaire...

Il s'avança, mais en moins d'une seconde, elle l'avait plaqué contre un mur avec la lame de son épée sous la gorge.

- Je ne vous conseil pas d'essayer, siffla t-elle.

Ensuite... ça dégénéra. D'autres gardes ayant aperçus la scène voulurent intervenir et Astrid, encerclée, ne trouva rien de mieux que de s'élancer dans le combat. Un vrai foutoir.
Quand Jubal débarqua, il tenta à son tour d'intervenir avec ses hommes pour protéger sa sœur, et vingt minutes plus tard, ils étaient enfermés dans une cellule. Le frère et la sœur se houspillèrent pendant dix minutes encore, et à force de hurler et de réclamer une audience avec un juge, puis la reine elle-même, une personne se présenta à eux...
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 19 janvier 2014, 01:56:12
Six soldats aux arrêts, dans l’un des hôpitaux publics de la ville, l’un des nombreux longeant le port, où les accidents de travail étaient récurrents. On pouvait dire que l’arrivée des Winterfell à Nexus n’avait pas été très discrète. Dans un sens, Adamante ne pouvait que s’en prendre à elle. Elle n’avait visiblement pas insisté suffisamment auprès de Ronald Langley pour que la garde laisse passer les deux habitants de Winterfell. Ronald, pris dans ses préoccupations, n’y avait pas prêté gare, répondant à Adamante qu’il n’y avait aucune visite diplomatique des Winterfell qui était prévue. Partant de là, il n’allait pas demander à la garde portuaire de laisser passer tous les habitants venant des Îles Mélisi. En désespoir de cause, Adamante avait envoyé un corbeau pour croiser sa lointaine amie d’enfance, Astrid, mais, le temps que le corbeau arrive, le navire était déjà en route.

Comme elle s’y attendait, quand la garde avait demandé à la belle Astrid ses papiers, il y avait eu une effusion de sang. Fort heureusement, aucun blessé n’était à déplorer, mais Astrid et son frère, Jubal, avaient été arrêtés. Ils étaient dans l’un des donjons des casernes portuaires de la ville. Adamante avait rapidement appris ce désastre, et n’avait pu retenir un juron quand on lui avait rapporté l’affaire.

Adamante Mélisi connaissait Astrid depuis de nombreuses années. Astrid était une Winterfell, l’une des Cinq Familles de l’Archipel Mélisi. Les Winterfell étaient réputés au sein de l’Archipel pour être l’une des plus vieilles familles parmi les Cinq Déterminer qui était la plus vieille famille était sujet à des conversations généalogiques sans fin. Les Cinq Familles étaient tellement vieilles que quantité de théories circulaient, certains historiens allant jusqu’à supposer que, initialement, les Cinq Familles ne constituaient qu’une seule famille de marins humains, venue coloniser l’île. Dans tous les cas, les Winterfell étaient en guerre avec les quatre autres familles, et Astrid avait connu Adamante. Elles avaient été dans la même crèche, avant que les parents d’Adamante ne choisissent d’envoyer la jeune femme au monastère de Saint-Antoine, afin d’y accompagner la Reine de Nexus, Elena Ivory. Pour autant, Adamante avait conservé des liens avec Astrid. C’était grâce à elle que deux des frères d’Astrid, Benjan et Jonas, avaient pu rejoindre la garde de Nexus. Ils étaient affectés à la sécurité du Palais d’Ivoire, et c’était grâce à eux qu’Adamante avait appris qu’Astrid et Jubal comptaient venir. Au sein de la vaste famille des Winterfell, Astrid et Jubal étaient connus pour être très proches, une proximité qui laissait parfois circuler quelques folles rumeurs. Hamalcar et Solange avaient été très productifs ensemble, mais ce n’était, après tout, pas étonnant. Les Cinq Familles avaient un taux de natalité assez élevé. Adamante avait plus de cinq frères et sœurs. Cette forte natalité permettait aux Cinq de continuer à placer les leurs dans les administrations publiques et à la tête des différentes guildes. D’aucuns y voyaient une mainmise exorbitante, mais les critiques étaient relativement faibles. Personne ne songeait sérieusement à remettre en cause la supériorité légitime et ancestrale des Cinq Familles.

Quand Adamante apprit cette histoire, elle se rendit immédiatement dans la garnison portuaire.

« Tu veux que je vienne avec toi ? s’enquit Elena.
 -  Je vais y aller rapidement. Le mieux est que tu retrouves Benjan et Jonas, et que tu viennes avec eux. Ça calmera Astrid. La connaissant, elle a déjà du menacer les geôliers de représailles divines menées par Zeus en personne... »

Astrid était... Très impulsive. C’était le moins qu’on puisse dire, quand on la connaissait. Adamante se dépêcha de filer, laissant une Elena assez attristée. La Reine de Nexus connaissait évidemment les Winterfell, même si elle avait du mal à retenir tous les noms. Chacune des Cinq Familles cherchait visiblement à avoir le plus haut score d’enfants que les autres, et beaucoup de rumeurs incestueuses avaient tendance à circuler. Elena savait qu’elles étaient généralement infondées, tout comme elle savait qu’il n’y avait aussi pas de fumée sans feu. Il était historiquement prouvé que certaines des Cinq avaient développé des relations incestueuses, et que les unions entre les Cinq était extrêmement complexe. Tout au long de leur histoire, les Cinq n’avaient cessé de se marier entre eux, de se rapprocher, afin d’éviter de nouveaux conflits sanglants. Une sorte d’intense union, qui faisait que les Cinq Familles étaient une notion assez ambivalente.

La belle femme aux cheveux roux rejoignit au bout d’une demi-heure la caserne portuaire. Il était probable que Jamiël viendrait également, mais, pour l’heure, Adamante tenait à être la première. Elle traversa la ville sur un cheval des écuries du Palais d’Ivoire, sans prendre le temps de recevoir une protection, et traversa la ville.

Astrid et Jubal étaient dans une cellule de la caserne portuaire de Brise-Mer. Brise-Mer était un petit fort maritime près d’une plage. Adamante arrêta son cheval dans la cour de Brise-Mer, sautant de ce dernier, et tomba rapidement sur le capitaine de la garde.

« Dame Adamante de Mélisi ! » s’exclama l’homme, en reconnaissant l’une des dames de la Cour.

Adamante ordonna assez rapidement qu’on la conduise dans les cachots, afin d’aller y voir Astrid et Jubal, tout en ordonnant leur libération immédiate.

« Ces deux personnes ont agressé mes hommes, ma Dame, rétorqua le capitaine, je ne peux pas les laisser partir comme ça.
 -  Ces deux personnes appartiennent à l’une des Cinq Familles de Mélisi ! Ils bénéficient du statut des hommes diplomatiques, capitaine ! »

Le capitaine soupira, ne sachant pas trop quoi dire. Personne ne l’avait informé d’une visite diplomatique des Mélisains, et ils étaient, de surcroît, venu dans un simple navire commercial. Le duo marchait, jusqu’à descendre un étroit escalier en colimaçon, qui les conduisit sous terre, dans les cachots. Brise-Mer n’étant pas une prison, il y avait une cellule commune, dans laquelle on avait parqué Astrid et Jubal, ainsi que quelques ouvriers ivres, des drogués, et de petits délinquants.

En voyant Adamante, les gardes avachis se redressèrent subitement. Le capitaine était derrière Adamante, visiblement nerveux à l’idée d’avoir pu commettre une faute diplomatique.

« Astrid ! Jubal ! Vous allez bien ? Mais qu’attendez-vous pour ouvrir cette porte, bougre d’âne ? »

L’un des geôliers s’empourpra, et se dépêcha d’agir. Adamante portait une curieuse robe, violette, qui découvrait partiellement le haut de son corps, tout en ondulant élégamment le long de ses jambes. C’était la mode mélisaine, où les gens étaient généralement assez peu vêtus. Il suffisait de voir Astrid pour s’en convaincre.

La porte s’ouvrit, et les geôliers entrèrent, afin de dissuader les autres délinquants de tenter de s’échapper.

« Pourquoi qu’on les laisse sortir, eux ?! grogna un détenu.
 -  Y en a toujours qui sont plus égaux que d’autres ! »
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le lundi 20 janvier 2014, 10:38:00
Comme on pouvait s'y attendre, Astrid était furieuse. Comment pouvait-on les traiter de cette manière ? Comme le lui répétait son frère, ils n'avaient pas franchement de moyen de prouver leur identité et la prudence des Nexusiens, en ces temps troubles, étaient tout à fait logique. Mais notre jolie blonde ne parvenait pas à ravaler sa fierté et son orgueil qui venaient d'en prendre un coup. Se faire jeter dans une cellule au milieu de tous ces gueux puant qui bavaient en la couvant du regard lui donnait envie de vomir. L'un d'eux avait essayer de toucher ses fesses et elle lui avait éclaté le nez d'un coup de poing. Le bougre restait maintenant prostré dans son coin en gémissant et en tenant son cartilage écrabouillé à pleine main. Jubal, moins sanguin, avait l'habitude de ce genre de comportement venu de sa petite sœur.

En se lançant dans cet aventure, il savait à quoi s'en tenir... et tout ça l'amusait autant que l'angoissait. Si elle continuait ainsi, jamais il ne sortiraient de là avec la tête sur les épaules. Adossé sagement d'un coté de la cellule, le jeune homme pianotait sur le mur avec ses mains jointes dans le dos, fixant sa sœur qui faisait les cent pas comme une lionne en cage. Cette manie qu'elle avait de se balader en exhibant fièrement ses atouts leur attirerai bon nombreux d'ennuis, il en était conscient. Mais jamais personne n'avait pu faire entendre raison à la demoiselle. Elle aimait son corps, elle se savait belle et désirable, et elle adorait se faire remarquer. Oui, elle aimait qu'on la matte en salivant sur ses courbes... à condition d'être un individu de bonne famille ou avec au moins une bonne situation financière et un minimum de convenances. Les pauvres et les gueux, ça ne l'intéressait pas.

Jubal était le premier à l'observer avec envie. Elle avait beau être sa sœur, son petit cul à la peau de pêche, ses hanches, ses lèvres ourlées et le peu de tissu ou d'armure qui cachaient les zones les plus érotiques et les plus intéressantes étaient un appel à la luxure. Il était en train de se remémorer la nuit où il l'avait prise, presque par surprise pendant son sommeil. Il avait adoré la façon dont elle s'était débattue pendant un instant avant de le reconnaître. Et il l'avait baisée violemment jusqu'à la faire hurler dans son oreiller. Heureusement pour eux, personne ne les avait entendu. Et ce délicieux moment remontait à seulement deux jours, à bord du navire marchand.
Jubal fut arraché de ses délicieuses pensées par une soudaine agitation. Ils avaient de la visite. Une femme qu'ils avaient bien connu, et qui avait bien changé depuis l'enfance.

- Adamante !! S'écria la voix ravie d'Astrid alors que la jeune femme donnait l'ordre d'ouvrir la porte de la geôle.

L’exubérante fille de Winterfell eut tôt fait de serrer la jeune femme dans ses bras dès qu'elle en eut l'occasion. Elles ne s'étaient pas vues depuis... des années ! Adamante avait été envoyée, trop tôt au goût de la jeune femme, au monastère de Saint-Antoine. Depuis, elles n'avaient gardé que de brefs contacts écrits. Ces retrouvailles venaient donc d'un seul coup souffler sa mauvaise humeur. Elle finit par se détacher de son amie pour l'observer longuement alors que Jubal la saluait plus simplement à son tour.

- Je suis si heureuse de te voir ! Tu as tellement changé ! Regarde-toi ! Oh et... tu te souviens de Jubal ? Ce gros nigaud a prit de l'aplomb et du muscle, mais sa cervelle est toujours aussi vide. Aïe !!

Son frère venait de lui pincer le bras en guise de représailles.

- Je suis également ravi de te revoir, Adamante. En particulier dans ce genre de situation disons... délicate. J'espère que la Reine et toi nous excuserez pour cette entrée remarquée. Astrid a grandit elle aussi, mais elle oublie souvent les bonnes manières.
- Ces types m'ont manqué de respect !
- Il faut dire que tu ne t'es pas non plus montrée très diplomate, petite soeur.

Astrid se renfrogna et haussa simplement les épaules. Elle avait maintenant hâte de sortir d'ici et de profiter un peu plus de la présence de son amie d'enfance. Ce qu'elle était belle ! Il n'y avait pas à dire, Adamante était devenue une superbe jeune femme.

Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le mardi 21 janvier 2014, 02:11:40
Sans réelle surprise, Astrid était toujours aussi énergique. Elle bondit contre Adamante, qui apprécia ses formes, et lui rendit son câlin, savourant son odeur, ses belles formes. Elle se souvenait d’une belle femme, enjouée, mais ce souvenir ne rendait pas hommage à la redoutable beauté d’Astrid. Elle était vêtue à la mode mélisaine, soit très court. Il y avait de quoi frôler l’attentat à la pudeur, et, à voir les regards nerveux et envieux que certains prisonniers leur jetaient, les deux femmes avaient l’air de les faire fantasmer. Astrid lui présenta Jubal, qui, effectivement, avait bien poussé. Adamante sentait son cœur bondir joyeusement dans sa poitrine. Évidemment, elle était heureuse de revoir ses vieux amis. Les deux frères et sœurs se lancèrent de belles petites piques, et Adamante croisa les bras, un sourire en coin.

« Décidément, vous êtes toujours aussi proche que dans mes souvenirs... Je me souviens d’une petite fille qui n’hésitait pas à taper les garçons plus âgés qu’elle, et qui bénéficiait toujours de la protection de son grand-frère. Il faut croire qu’on ne change pas. »

Elle leur sourit, et leur fit signe de sortir. Le trio se retrouva hors de la cellule, et les gardes entreprirent de reformer les grilles. Certains prisonniers s’insurgèrent qu’on puisse les libérer, et pas eux. Ils se rapprochèrent de la cellule, mais les gardes les repoussèrent sans ménagement, avant de fermer la grille.

« Rendez-leur leurs effets personnels, intima Adamante au capitaine.
 -  Malgré tout le respect que je vous dois, ma Dame, je n’ai pas d’ordres à recevoir de vous, trancha le capitaine, contrarié. Comme je vous l’ai dit, ces personnes ont blessé mes gardes, alors que ces derniers effectuaient un simple contrôle d’identité, et je...
 -  Oh, mais par la Sainte-Vierge, ne voyez-vous donc pas qu’il y avait là méprise ? Je peux attester de l’identité de cette femme, et je peux vous assurer que votre excès de zèle pourrait conduire vos supérieurs à prendre des sanctions à votre encontre ! Cette dame est fille des Winterfell, l’une des Cinq Familles de Mélisi ! Comment croyez-vous que Lord Hamalcar réagira quand il apprendra que nous envoyons sa propre fille en prison ?! »

Mal à l’aise, le capitaine sembla hésiter. Adamante croisait les bras. Depuis qu’elle était toute petite, Adamante avait toujours été assez autoritaire, et particulièrement douée pour tenir tête aux autres. Si Astrid était une boule de nerfs sur patte, Adamante, elle, était une femme endurcie, capable de se maîtriser, et de jouer à merveille la femme offusquée et scandalisée. Les menaces qu’elle proférait au capitaine semblaient réelles, même si, en réalité, ce dernier était tout à fait dans son bon droit. Il n’y avait aucune visite diplomatique officielle, rien qui ne nécessite d’offrir à Astrid et à Jubal une immunité diplomatique. Cependant, on ne pouvait pas non plus faire comme s’il s’agissait de simples marchands. Le capitaine était embêté, car il connaissait la loi.

« Bien que j’apprécie beaucoup les Mélisains, aux dernières nouvelles, Nexus est encore un État souverain, et je...
 -  Tenez-vous donc vraiment à ce que nous alliâmes vers un procès ?! s’étrangla Adamante, coupant systématiquement la parole du capitaine, une technique classique pour le déstabiliser.
 -  Non, bien sûr, mais…
 -  Alors, nous allons transiger. »

La transaction était une alternative à des poursuites pénales. Le capitaine se massa l’arrière de la nuque.

« Les Cinq Familles s’engagent à rembourser les frais médicaux nécessaires au bon rétablissement de vos soldats. Chargez vos scribouillards de faire une lettre en bonne et due forme, et faites-là parvenir au Palais. La Reine la signera, et nous l’enverrons par bateau à l’Archipel Mélisi. Maintenant que ce détail est réglé, vous, là, l’ahuri, soyez gentils, et rendez immédiatement à nos invités leurs effets personnels ! »

L’ahuri était un garde moustachu qui avait envie de se curer le nez. Il sursauta, croisa le regard du capitaine. Ce dernier, médusé, finit par hausser les épaules, et le soldat ahuri ouvrit une porte en fer.

« Vos effets sont dans ce coffre », glissa-t-il au couple.

Il y avait leurs armes, ainsi que les éléments qu’ils avaient ramené. Avant de partir, Adamante consulta l’inventaire que les gardes avaient fait en arrêtant Jubal et Astrid, et compara au contenu du coffre. Elle ne voulait pas qu’une pièce ou deux se soient égarées durant ce séjour en prison, mais, fort heureusement, tout était là. Le trio put ainsi sortir, et se retrouva à l’air libre.

L’air frais fit instantanément du bien à Adamante, la changeant de l’odeur de renfermé qui régnait dans les cachots. Dans la cour, elle se retourna vers Astrid, et se permit alors de la saluer pour de bon. Elle lui fit une bise sur la joue, proche de ses lèvres, quasiment sur la commissure, avant de lui sourire, et der faire la même chose avec Jubal.

« Je ne m’attendais pas à ce que votre séjour à Nexus commence de manière aussi... Inattendue. Mais, au risque de me répéter, je suis vraiment heureuse de vous voir ! Il va de soi que vous passerez la nuit au Palais. Après cet incident, quelque chose me dit que je vais devoir te surveiller de très près, Astrid... Et, d’ailleurs, si je peux me permettre... Tu es également splendide ! »
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le mardi 03 mars 2015, 12:31:17
Astrid, depuis qu'ils avaient décidé et organisé ce voyage, avait toujours espéré secrètement revoir Adamante. Elle savait pertinemment que celle-ci était au service de la nouvelle Reine Ivory. La jolie blonde n'avait jamais eu d'amies et s'entourait le plus souvent de garçon, et surtout de ses frères. Son tempérament de feu ne convenait pas à la délicatesse et la naïveté des autres jeunes filles. Mais avec Adamante, ça avait été le coup de foudre ! Elles s'étaient tout de suite bien entendues et avaient passé pas mal de temps ensemble, jusqu'à ce que le destin décide malheureusement de les séparer.
Aujourd'hui, Astrid était donc plus que ravie de la revoir. La jeune femme avait d'ailleurs garder des souvenirs de ce temps-là où, en effet, Astrid ne se laissait jamais marcher sur les pieds et n'hésitait pas à s'en prendre à des garçons plus âgés qu'elle, bien souvent accompagnée de Jubal qui assurait ses arrières. Comme toujours, et encore aujourd'hui. Bien que, cette fois-ci, c'était Adamante qui l'avait sorti de cette malheureuse histoire.

Adamante donna finalement l'ordre aux gardes de leur rendre leurs affaires. Mais le Capitaine ne semblait pas d'accord. La jolie blonde fronça les sourcils, et eut envie de fermer le clapet de cet impudent, mais Adamante s'en chargea parfaitement elle-même. Avec plus de courtoisie qu'elle ne l'aurait fit en revanche. Son amie d'enfance n'avait pas perdu de son flegme et son caractère autoritaire ! Et cela révélait tout son charme ! Elle parvint rapidement à un arrangement. Bientôt, une lettre signée de la reine serait envoyée à Mélisi et tout serait réglé. Ou presque. Astrid se pencha vers son frère et souffla :

- Père va avoir une belle envie de me rosser, à notre retour.
- Et tu ne l'aura pas volé, rétorqua-t-il avec amusement.

Enfin, on leur accorda le droit de récupérer leurs effets. Adamante prit tout de même soin de vérifier que rien ne manquait, et ils purent enfin quitter cet endroit lugubre et puant ! Comme le Capitaine avait le dos tourné, Astrid s'empressa de lui tirer la langue, puis de suivre son amie. Une fois dehors, la jeune femme apprécia la chaleur du soleil contre sa peau, et plus encore le baiser soudain d'Adamante qui la fit sourire. Jubal, qui y eut le droit également, s'empourpra légèrement. Derrière son aspect sérieux et brave se cache parfois un peu de timidité, et surtout beaucoup de tendresse. Astrid s'empressa de répondre à son amie.

- Flatteuse, va ! Nous aussi, nous sommes heureux de te revoir, Adamante ! Cela faisait si longtemps... trop longtemps même ! Évidemment que nous allons rester ici, hors de question de repartir tout de suite.

De son côté, Jubal n'avait pas raté le "très près" exagéré de la jeune femme, ni son engouement pour Astrid. Et loin de l'agacer, cela le laisser imaginer des choses... peu chastes. Troublé, il tenta de rapidement chasser ces images. Une érection devant tout le monde, dans le Palais de Nexus, serait certainement très mal vue.
La jolie blonde accrocha un instant son bras à celui d'Adamante et se pencha sur elle tout en marchant.

- Au fait, belle Adamante, comment se passe ta vie à Nexus ? Et ton travail auprès de la Reine ? Beaucoup racontent qu'elle est trop jeune et inexpérimentée. N'est-ce pas un peu exagéré ?

Astrid avait envie de profiter de la compagnie de son amie encore un moment. Peut-être qu'elle pourrait aussi rencontrer la Reine !
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le jeudi 05 mars 2015, 01:12:10
Retrouver une amie d’enfance était pour Adamante un grand plaisir. Elle voyait assez rarement Astrid, uniquement quand elle se rendait à Mélisi dans le cadre de négociations diplomatiques ou de voyages d’affaires. Toutefois, même quand elle allait à l’Archipel Mélisi, elle ne croisait pas forcément Astrid, soit parce que la fougueuse blonde n’était pas là, ou parce que le délai était trop court. Maintenant qu’Astrid venait dans la métropole, Adamante n’était pas surprise de voir qu’elle avait attendu moins de quelques heures pour finir en prison. Elle était fougueuse, avec le sang chaud... Un sang mélisain. Face à elle, Jubal était tout timide, et Adamante, qui maîtrisait la magie rose, sentit son début d’érection, et se demandait ce qui avait justifié ce dernier : ce tendre baiser près de ses lèvres, ou celui sur Astrid ? La question méritait d’être creusée, et Adamante se déplaça lentement,  et Astrid lui demanda alors comment était la vie à Nexus.

Le trio avançait le long de la cour, et Adamante glissa sa main dans celle d’Astrid. Le pont-levis était abaissé, et ils sortirent hors du fort. Nexus était une vaste cité, et, historiquement, il y avait eu plusieurs cités. Progressivement, elles s’étaient toutes regroupées en une municipalité commune, et les anciens forts de ces villes étaient toujours là, formant des forts urbains, plantés au milieu de la ville. Le pont-levis les conduisit ainsi devant une avenue pavée, où des chariots et des chev aux s’avançaient, avec, de l’autre côté du fort urbain, des boutiques et quelques auberges. Adamante continua à marcher, et se pencha alors vers l’oreille d’Astrid, murmurant quelques mots doux dans son oreille :

« Au fait... Ton compagnon de voyage est en train d’avoir une érection... Tu crois qu’il bande en pensant à tes fesses, ou aux miennes ? »

La bonne réponse était sans aucun doute les deux. La magicienne lui sourit malicieusement, et marcha le long du trottoir. Une pure Mélisaine, tout simplement, et elle s’éclaircit ensuite la voix, parlant un peu plus fort.

« Nexus est une ville très agréable, dit-elle donc. Je dois admettre que j’avais un peu peur, jadis, à l’idée d’y vivre... Mais, contrairement à ce qu’on en dit, la ville est sûre, sauf dans certains quartiers. Elle reste le carrefour du monde, et voir une telle diversité de gens, venant de toutes les parties du monde, est extrêmement agréable. »

De plus, le climat était agréable. C’était le même qu’à Mélisi, à savoir un climat tempéré, avec une température rafraîchie par la proximité de l’océan. Le trio marchait, Jubal juste derrière les deux femmes. Certains gardes reconnaissaient parfois Adamante, mais, de manière générale, la magicienne, qui n’était pas une figure publique, pouvait marcher sans trop de craintes.

« Quant à Elena... Oui, la Reine est inexpérimentée. Mais, tu sais, ce n’est pas l’expérience qui fait la compétence. Bien des seigneurs âgés sont de parfaits incompétents. Elena est consciente des enjeux de son royaume, et très soucieuse de ses obligations... Peut-être même un peu trop. »

Elena n’avait aucune autre vie que la Couronne. Elle n’avait quasiment aucun ami, mis à part Adamante et Nümba. Elle portait en elle, dans les tréfonds de son âme, le deuil de sa famille, la mort de ses parents, le syndrome du survivant... Elle était le dernier membre de la famille royale encore en vie, et c’était un sacré fardeau. Si elle prenait tant à cœur ses responsabilités, c’est parce qu’elle ne voulait pas décevoir ses parents... Et c’était d’autant plus ingrat que le peuple la voyait comme une incapable, une bonne-à-rien. Le peuple n’était pas très respectueux ni très compréhensif, oubliant parfois que, quand on était au sommet du monde, c’était souvent là qu’on était le plus seul. Entre les opportunistes et les traîtres, Elena naviguait en terre hostile.

« Qui sait ? Tu l’aideras peut-être à se dérider, Astrid... Tu as un don inné pour te faire remarquer et pour stimuler les autres. »

C’était une petite pique, agréable, sortie avec un léger sourire. La magicienne avait vu Astrid tirer la langue à ce gardien en sortant de la prison, et elle n’avait pas hoqueté. Parfois, il était bon de revoir le pays. Contrairement aux Nexusiens, qui étaient extrêmement sérieux, les Mélisains avaient toujours eu le sang chaud, une habitude à ne pas mâcher leurs morts... Ce qui, par ailleurs, expliquait aussi pourquoi unir les Cinq Familles avait toujours été difficile. Quand on se faisait traiter de « gros con pédéraste » en pleine réunion militaire, sympathiser par la suite n’était pas forcément évident, et ce d’autant plus que, pour ne rien arranger, les Mélisains étaient souvent susceptibles.

« Cependant, si le sort de notre petite Reine t’intéresse tant, nous n’avons qu’à aller la voir... Je suis sûre qu’elle adorera discuter avec toi. »
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le dimanche 08 mars 2015, 22:10:34
Astrid ne pouvait s'empêcher de faire jongler son regard entre le fort et le visage de son amie lorsqu'elle s'exprimait. Cet endroit ne ressemblait pas vraiment à Winterfell... déjà parce que c'était beaucoup plus grand, et parce qu'il régnait ici quelque chose de... comment dire ? Non, c'était indescriptible. On était bien loin du côté « familial » de son île. Ici, c'était trop gros, trop massif. Et la guerre ne faisait pas sourire les visages... tout le monde avait l'air tellement sérieux, monotone et ennuyeux ! Comment Adamante avait-elle pu tenir aussi longtemps dans cet endroit ? Astrid n'aurait sans doute jamais eu la patience, à sa place.
Ils croisèrent des marchands, des soldats, des mendiants aussi. En tout cas, au moins, c'était animé. Et le temps agréable égaillait un peu l'ensemble. Son amie avait glissé sa main dans la sienne et ils progressaient ainsi dans la cité, profitant de ce moment de retrouvaille en têtes à tête dans une humeur bonne enfant. Ou presque. D'après Adamante qui se pencha sur elle à un moment donné, Jubal avait un début d'érection et son amie se demandait quel cul en était la cause. Astrid ne put s'empêcher d'éclater d'un rire franc. Pas de doute, elle avait presque l'impression de retomber en enfance, bien que les plaisanteries soient devenues un peu plus adultes.

- Connaissant mon frère, je crois qu'il donnerait très cher pour une partie à trois. Il est incapable d'inviter une femme dans son lit sans rougir. En fait... je ne l'ai encore jamais vu sauter qui que ce soit.

Jubal était peut-être décidément trop timide. Il allait sans doute falloir qu'elle lui parle de ça.
Astrid finit par se concentrer sur ce que lui expliquait Adamante, comme ce qu'elle avait ressentit en arrivant ici, puis ce qui l'avait séduite. Puis elle lui parla d'Elena, la jeune reine souvent critiquée un peu partout pour sa jeunesse et son inexpérience. Mais Astrid avait toujours été d'accord avec ce que disait la magicienne. Être jeune ne signifiait pas ne pas être à la hauteur. Elle avait d'ailleurs tenté de le prouver toute sa jeunesse et aujourd'hui, à 18 ans, elle était une guerrière redoutable. Voilà pourquoi elle avait toujours soutenu la Reine. Adamante aussi avait confiance en elle et expliquait que la jeune femme était peut-être trop soucieuse de ses obligations. La belle blonde hocha la tête.

- C'est une Ivory. Et puis... elle a certainement besoin de se prouver certaines choses depuis la mort de ses parents. C'est aussi l'une des raisons pour laquelle mon Père lui est aussi dévoué. Mon grand-père, Jubal Ier de Winterfell, est mort lui aussi sur ce navire... et Père sait donc mieux que quiconque à quel point on se sent démuni lorsque l'on doit, à son tour, reprendre un si pesant fardeaux.

Elle lança un coup d'œil à Jubal. Hamalcar avait tenu à ce que l'un de ses fils hérite du nom de feu son père. Mais le jeune homme avait toujours vécu cela comme un poids, une obligation de se montrer parfait en tout point pour mériter son nom. Heureusement, les responsabilités de la succession ne lui appartiendraient pas.
Adamante pensait que la jolie blonde était peut-être capable de dérider la Reine grâce à ses dons particuliers. Et elle lui proposa même d'aller lui rendre visite. La Princesse sourit, les yeux brillants.

- J'en serais très honorée ! Pas vrai, Jubal ?
- Bien sûr, avec joie. Mais je dois avouer que je suis aussi impatient de revoir nos frères.
- Pourrions-nous les convier, Adamante ? Demanda la jolie blonde toute excitée.

Voilà bien longtemps, trop longtemps même, qu'elle ne les avait pas revus. Peut-être bien deux ans... lorsqu'ils avaient profité d'une permission un peu plus longue que les autres pour venir leur rendre visite sur leur île natale.
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 11 mars 2015, 01:23:24
Beaucoup de personnes étaient mortes ce jour-là, quand la flotte royale, lors de la croisière pour célébrer la naissance tant attendue d’Elena, avait coulé. Une tragédie qui avait eu des répercussions mondiales. Même les Ashnardiens avaient présenté leurs condoléances ! De manière générale, il n’était dans l’intérêt d’aucune puissance, même l’Empire, de voir Nexus sombrer dans le chaos de la guerre civile. Nexus était en effet une ville de premier plan, et, au-delà de ça, un royaume commercial de grande importance, au croisement de la plupart des grandes routes commerciales du monde entier. Même les ports tekhans et leurs immenses cargos n’avaient pas un tel rendement économique. La guerre civile à Nexus signifiait un effondrement international de l’économie, l’appauvrissement de quantité de régions, et un affaiblissement également d’Ashnard. C’était cet argument qui, pendant longtemps, avait joué dans la balance pour que l’accusation ne se réduise pas qu’à tout mettre sur le dos des Ashnardiens. Il n’était pas dans leur intérêt, économiquement parlant, de détruire Nexus. Adamante avait toujours refusé l’hypothèse de l’accident climatique, du cyclone naturel. Un cyclone de cette ampleur n’était pas arrivé depuis des siècles, si ce n’est plus, aux Îles Mélisi. Astrid y avait perdu son père, et, en conséquence, c’était l’un de ses fils qui avaient hérité du trône... Quelqu’un qui, comme Elena, n’était pas prêt. Mais Elena, elle, n’avait pas de sœurs, ni de frères, ni même de grands-parents, d’oncles, ou de tantes. Tous avaient été tués en ce jour maudit. Adamante comprenait Elena, et Astrid avait raison : elle souffrait du syndrome du survivant. Elle était la seule en vie, et elle n’avait jamais été préparée pour devenir une Reine. Et, surtout, elle n’avait jamais connu ses parents. Elle n’avait jamais eu de câlins de la part de sa mère, jamais eu son père qui aurait pu la former... Personne. Adamante était convaincue que, si Elena ne l’avait pas connu, elle se serait suicidée. C’était peut-être présomptueux de le penser, mais Adamante, sans doute plus encore que Jamiël, savait combien Elena souffrait en silence. Si elle ne pouvait pas dormir toute seule, ce n’était pas sans raison.

Adamante y songeait donc, en se disant qu’Astrid pouvait effectivement bien l’aider. Jubal rappela alors qu’il voulait voir le reste de la famille, et Adamante sourit. Ah, ça, les Mélisains étaient connus pour être de chauds lapins ! Une famille normale comprenait au moins 6 ou 7 enfants. Les familles nombreuses étaient une coutume.

« Et bien... Nous n’avons qu’à aller faire un détour pour aller les chercher, puis nous irons vers le Palais d’Ivoire. »

Adamante se rendit près d’une calèche, où un garde vint ouvrir une porte. Elle laissa Astrid puis Jubal monter, et grimpa ensuite, s’asseyant face à eux.

« Allons-nous au Palais d’Ivoire, Madame ?
 -  Pas tout de suite, Michel... Nous allons aller chercher d’autres invités. »

Elle laissa ensuite Jubal donner leur adresse, puis Michel hocha la tête, ferma la porte, et la calèche s’ébroua rapidement.

« Nexus est une ville surpeuplée, surtout depuis que la guerre s’est intensifiée. Ces grands axes sont le moyen le plus rapide de traverser la ville. La ville a beaucoup changé en dix ans... Il n’y a plus cette flamme de vivre, cette joie... La guerre ébranle le royaume, et mine le tissu social. Et, dans toute cette histoire, Elena est le bouc-émissaire parfait. »

Adamante soupira lentement, laissa planer quelques secondes, puis rajouta alors :

« Enfin, je ne veux pas vous démoraliser ! Il reste toujours des endroits sympathiques à Nexus. À force de les côtoyer, j’ai appris que la capacité de résilience de bien des Nexusiens était très impressionnante. »

C’était sans doute la seule chose qui expliquait pourquoi le pays n’avait pas encore sombré dans la guerre civile.

« Désolée, je ne dresse pas un portrait flatteur... Je pense tellement de temps à lire les rapports publics sur les problèmes du pays que j’ai parfois du mal à me rappeler des côtés positifs. J’espère que vos frères vous donneront une meilleure impression de notre royaume. »
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le lundi 13 juin 2016, 15:47:01
Il est vrai que les Winterfell représentaient une grande famille. Astrid avait sept frères et sœurs et si certains étaient resté sur leur île natale, une bonne partie d'entre eux étaient venus s'installer à Nexus et contribuait en quelque sorte à sa protection. D'autres avaient épousés des personnages plus ou moins importants. Hamalcar de Winterfell mettait un point d'honneur à ce que ses relations avec la Cité-Etat soient parfaites car sa famille et celle des Ivory avait toujours été très proches et loyales l'une envers l'autre, même après la tragédie qui avait emporté le couple royal de Nexus et le suzerain de Winterfell. Tout le monde connaissait cette histoire, elle avait fait grand bruit dans le monde entier. Une véritable tragédie. Astrid ne pouvait qu'imaginer à quel point cela devait être difficile pour la jeune reine de porter le poids de toutes ces responsabilités. Heureusement, elle avait Adamante et Astrid savait à quel point la jeune femme était une excellente compagnie.

Au bout d'un moment, ils grimpèrent dans une calèche et Jubal donna les adresses de leurs frères au cocher. Les chevaux ne tardèrent pas à se mettre en route, leur sabot claquant sur les pavés de la cité. Sur la route, Adamante leur parla de la ville. Elle ne la décrivait pas sous son meilleur jour, mais après tout, elle devait s'occuper d'avantages des problèmes de cet endroit que des bonnes nouvelles. Astrid était bien heureuse de ne pas avoir ce genre de responsabilité sur les bras. Elle n'était clairement pas faite pour ça. La jolie blonde l'écouta cependant attentivement. Elle avait beau ne se passionner que pour l'art du combat, elle était aussi capable de s'intéresser à ce genre de chose. Elle avait tout de même reçu une bonne éducation.

Comme Adamante terminait ses explications et s'excusait du peu de belles paroles énoncées pour présenter la ville, la mélisienne se laissa aller contre le dossier et croisa les bras avec un petit soupire. Ça ne lui plaisait pas beaucoup de voir son amie harassée par autant de préoccupations. Mais elle avait bien l'intention d'égayer un peu cet endroit ! La reine et son amie avait plus que besoin de sa bonne humeur en ces temps troublés.

- Ne t'en fait pas, Adamante ! Tu me connais, je ne suis pas ici pour me tourner les pouces. Je te promet de tout faire pour que ta reine nous montre son plus beau sourire ! Pas vrai Jubal ?

Celui-ci observait rêveusement le paysage et fut donc un peu surpris de réaliser qu'on s'adressait à lui. Un peu confus, il passa sa main sur sa nuque et hocha la tête :

- Oh ! Oui, oui bien entendu. Mais comment tu comptes t'y prendre ?

C'est que Jubal se méfiait toujours un peu des plan bancales de sa petite sœur. Il n'avait pas envie qu'elle froisse la reine et manque de nouveau de déclencher une incident diplomatique. La jolie blonde esquissa un large sourire et leva soudain se jambe pour plaquer son pied sur la banquette en face d'elle où se trouvait son frère. Son pied venait de se caler juste entre ses jambes et le jeune homme sursauta et fut prit d'une sueur froide. Elle était passé à deux doigts de lui écrabouiller les bijoux de famille.

- Détend-toi frangin ! Tu est jeune et beau ! Utilise ton charme ! On ne sait jamais, tu pourrais être à son goût ! Et l'amour est le plus grand des remède, tu n'es pas d'accord ? Mais si tu reste prostré dans ton coin tu vas la mettre mal à l'aise !
- De...ne sois pas stupide Astrid ! Je ne vais pas... draguer une reine !
- Ce que tu peux être ennuyeux !

La belle princesse soupira et retira son pied en lançant un petit clin d’œil amusé à Adamante. Elle savait pertinemment que son frère n'oserait jamais faire une chose pareille, mais elle prenait un malin plaisir à l'asticoter. Elle avait beau essayer de le débrider en présence des autres femmes, à chaque fois, il se fermait comme une huître. Mais qui sait, avec l'aide de sa délicieuse amie, elle arriverait sans doute à quelque chose ! Après tout, il avait eu l'air un peu excité en leur présence un peu plus tôt, non ?

- Qu'est-ce que tu en dis, Adamente ? Tu crois que Jubal pourrait être du goût de notre reine ? Ah vraiment, j'ai hâte de la rencontrer ! Est-ce qu'elle est aussi jolie qu'on le dit ?

N'ayant jamais connue la reine, elle ne pouvait que l'imaginer depuis toutes ces années. Et mettre un visage sur une personne aussi importante était quelque chose de fondamental ! Elle avait bien du croiser un portrait ou deux dans des livres pendants ses études, mais elle devait bien avouer que ça datait un peu.
De son côté, Jubal reprenait un peu son souffle et écoutait la conversation tandis que la calèche approchait du lieu indiqué plus tôt.
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 15 juin 2016, 01:20:37
Astrid n’avait pas changé... Enfin, Adamante l’avait déjà remarqué en venant la libérer de prison. C’était une pure Mélisaine, avec le sang-chaud, exactement comme on les imaginait. Elle avait très bon fond, mais elle était, par nature, très dynamique, et très endiablée. Bien plus qu’Adamante, qui s’était beaucoup assagie en passant son enfance dans un monastère, ou en veillant sur Elena. À tel point que la magicienne cultivait l’image d’être une douce et sage jeune fille... Une image publique qui se brisait quand on creusait un peu dans son comportement, et qu’on voyait les à-côtés de la magicienne. Chassez le naturel, et il revenait au galop. Les moines du monastère de Saint-Antoine l’avaient compris. Adamante n’osait imaginer ce qu’Astrid aurait fait si elle avait été à sa place. D’un commun accord, les grandes familles mélisaines avaient choisi d’envoyer une Mélisaine de l’âge d’Elena grandir avec elle. Ce choix était tombé sur Adamante, mais Astrid, du fait de son âge, avait aussi fait partie des potentiels enfants. Est-ce qu’elle aurait été la même femme que maintenant ? Ce genre de questions donnant lieu à des hypothèses sans fin, Adamante les balaye en clignant des yeux, souriant doucement en voyant la frère et le sœur débattre sur le fait de séduire la Reine. Une idée qui horrifia Jubal, mais qui, au contraire, semblait beaucoup amuser Astrid, toujours à même de rappeler que, derrière n’importe quel titre honorifique, il y avait un être humain qui était comme n’importe quel être humain.

Sans rien dire, Adamante les laissa débattre entre eux, bras croisés, sourire amusé sur les lèvres. Leur calèche continuait à s’avancer, et, visiblement, l’érection de Jubal avait du mal à se calmer en songeant au fait de coucher avec Elena. Ainsi, devant la question d’Astrid, Adamante se contenta d’un léger sourire amusé.

« Elle est... Très jolie, oui. Ensuite... Je crois bien que Jubal serait à son goût, mais... Pas que lui. »

En disant ça, Adamante avait adopté un ton légèrement sensuel, et se rapprocha un peu de la femme, posant une main sur son menton.

« Toi aussi, tu lui plairas beaucoup, mais, avant de t’en dire, je dois m’assurer de quelque chose... »

Quelques instants passèrent, et elle se rapprocha encore de la femme, venant doucement l’embrasser sur les lèvres. Un tendre et sensuel contact, qui dura quelques secondes, et où Adamante ferma les yeux, pour mieux apprécier la bouche de la femme, et rompit le baiser au bout de quelques secondes, avant de lui sourire.

« Ouais... Ça devrait aller. Mais vous devez vous rappeler que c’est une Nexusienne, assez timide. Il ne faut donc pas trop la brusquer, Astrid, ou tu vas lui faire peur. Et tu n’aurais pas envie d’effrayer la Reine de Nexus, n’est-ce pas ? »

Adamante lui sourit à nouveau, puis regarda Jubal. Le fait est que la magicienne avait envie de développer les expériences sexuelles d’Elena.

Quoi de mieux, pour cela, que la présence de sa lointaine amie ?
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le jeudi 16 juin 2016, 16:48:31
Jubal semblait avoir chaud et paraissait plus que troublé par les paroles et les agissements de sa sœur. Coucher avec une reine... lui ? Enfin, ça paraissait stupide ! S'il en venait à faire une chose pareille et que ça s'apprenait, il se ferait décapité sur le champs ! Bon, sans doute exagérait-il les choses, mais...
Le jeune prince se sentait vraiment bizarre et était victime d'une sorte de bouffée de chaleur. Et cela n'alla pas en s'arrangeant, bien au contraire. Alors qu'Astrid venait enfin de retirer son pied et de s'adresser à Adamante, celle-ci répondit qu'Elena Ivory était en effet très belle et que Jubal pourrait bien lui plaire..., mais qu'il n'était pas le seul. Étonné et curieux, Jubal quitta des yeux la fenêtre pour regarder la magicienne et sentit sa gorge de serrer.

Astrid était souriante, pas perturbée par les paroles de son amie le moins du monde. Le sous-entendu et le regard posé de son amie d'enfance sur elle était assez clair pour comprendre ce qu'elle voulait dire. La belle blonde était assez attirante pour plaire aux hommes comme aux femmes après tout et elle-même ne semblait pas avoir une sexualité à sens unique. Pourtant, c'est ce qu'elle avait longtemps cru. Le baiser d'Adamante lui confirma cette hypothèse. Lorsqu'elle posa ses lèvres sur les siennes, la princesse sentit son cœur battre la chamade et une agréable chaleur l'envahir. La magicienne lui faisait de l'effet, c'était indéniable. Ce baiser fut vraiment agréable !

Adamante la mit néanmoins en garde, mieux valait se montrer délicate avec la reine, car elle était assez timide. Le sourire aux lèvres, se mordillant la lèvre, Astrid répliqua :

- C'est bien la dernière chose que je souhaite ! Mais es-tu certaine d'avoir bien vérifié ?

Elle parlait du baiser et semblait un peu la charmer. C'est alors que son regard se posa lui aussi sur Jubal. Et le jeune homme... n'avait pas l'air bien. Ou plutôt si... c'était difficile à dire. En tous cas, son érection n'était pas prête de se calmer, bien au contraire. Le souffle court, il fixait les jeunes femmes et souffla :

- Par tous les Dieux... oh Seigneur, ne refaites plus jamais ça !

Astrid ne put s'empêcher d'éclater de rire. Visiblement, le fait de voir les deux superbe créatures s'embrasser l'avait mit dans tous ses états ! Le prince rougit soudainement et tenta de cacher son trouble.

- Je suis désolé, toutes mes excuses Adamante. Je... je suis mortifié... j'ai...

Il toussota, cherchant ses mots sans vouloir avoir l'air trop idiot. Honteux, il gigotait dans son siège sans trop oser les regarder en face. Et le rire d'Astrid n'arrangeait rien ! Si la reine était timide, celle de son frère était maladive. Ça leur faisait au moins un point commun.
Finalement, la jolie blonde se pencha vers son frère pour le prendre dans ses bras et le serrer contre elle.

- Allons, Jubal, détends toi. Nous ne sommes plus des enfants. Tu as le droit d'avoir... des envies. Pas vrai Adamante ? Tu ne lui en veux pas hein ?

Elle souriait, mais Jubal ne savait plus ou se mettre. Il était touché que sa sœur veuille le rassurer, mais le fait qu'elle se colle à lui comme ça n'arrangeait pas les choses. Si Adamante n'était pas là et que l'inceste n'était pas aussi mal vu, il lui aurait certainement sauté dessus. Et que dire du fait que voir ces deux femmes s'embrasser le rendait fou ? La magicienne était si belle, elle aussi ! Il faisait de son mieux pour calmer ses pulsions et espérait simplement se calmer rapidement, avant qu'ils arrivent à destinations par exemple. Sinon cela promettait d'être encore plus embarrassant que ça ne l'était déjà !
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le jeudi 16 juin 2016, 22:43:18
Adamante, après ce magnifique baiser, allait volontiers lui répondre qu’elle était prête à un examen approfondi, continuant à badiner avec la belle et mutine Astrid... Mais le pauvre Jubal n’en pouvait plus. Cramoisi, il se dandinait sur place, et, en le regardant, Adamante comprit qu’il avait une belle érection. Visiblement, voir les deux beautés s’embrasser l’avait passablement excité. Sa sœur s’empressa alors de se coller contre lui, ce qui ne fit rien pour le calmer. Adamante sourit donc, et, après quelques secondes, s’humecta les lèvres, puis tendit ses doigts. Le sexe de l’homme se mit alors à frémir, tandis qu’Adamante comprimait l’air autour de sa queue, comme pour le masturber... Ou, plutôt, juste pour l’exciter et le faire hoqueter. Et, pour ne rien arranger au trouble de Jubal, elle se déplaça alors de l’autre côté du chariot, rejoignant le couple, en s’asseyant de l’autre côté de Jubal, le coinçant ainsi entre les deux femmes.

Aux Îles Mélisi, on disait que les femmes avaient le sang-chaud. L’archipel avait quelque chose de paradisiaque, proche du royaume aquatique d’Arcnos, et les femmes  étaient souvent comme Astrid, très fortes, très dominantes, tandis que les hommes, inversement, étaient plutôt calmes, comme pour contrebalancer la nature enflammée des Mélisaines.

« Mon pauvre Jubal... Tu as non seulement deux Mélisaines avec toi, mais, en plus, l’une d’elles maîtrise la magie rose... »

Autant dire que Jubal était très mal parti ! Adamante lui souriait joyeusement, et continua à user de sa main, défaisant un peu son pantalon, posant ensuite sa main sur son bassin, près de son sexe.

« Mais je ne voudrais pas créer un incident diplomatique, alors... »

Sa main remonta alors pour saisir le menton de Jubal, maintenant ce dernier près de ses lèvres, et elle s’empressa d’aller l’embrasser, plaquant doucement sa bouche contre la sienne. Ce fut un baiser intense, qui dura un peu plus longtemps que celui avec Astrid, et qu’elle rompit ensuite, en souriant à nouveau. Elle avait, en ce moment, très envie de jouer avec Jubal, et, ainsi, de rappeler aux deux que, malgré le fait qu’elle soit Nexusienne, elle n’oubliait pas d’où elle venait.

Adamante glissa alors sa main sous le pantalon de l’homme, et ne tarda pas à sentir sa virilité, qu’elle se mit à joyeusement caresser, le masturbant doucement, remontant sa main le long de son sexe. Elle le serra, sentant ce vit chaud, bouillonnant, et continua doucement à le caresser.

« Tu sais, Jubal, je maîtrise des sorts pour créer un verrou magique sur un sexe, et empêcher de jouir... Ou d’un autre sort pour exciter les pulsions sexuelles, ce qui fait jouir les femmes... Ou donne lieu à de subites érections. »

La magie rose, encore et toujours... Adamante laissa planer quelques secondes supplémentaires, afin qu’il comprenne bien ce qu’elle venait de dire, et elle poursuivit :

« Alors, si tu veux qu’on te soulage, il va falloir être honnête, Jubal... Quand tu nous as vus nous embrasser, moi et Astrid... Qu’est-ce qui t’a excité ? À quoi est-ce que tu pensais ? Qu’est-ce que tu imaginais dans ta tête ? Ne mens pas... »

Adamante l’embrassa sur l’oreille, en lui sourit, tout en continuant à maintenir sa main ferme contre son membre...
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le lundi 20 juin 2016, 16:25:34
Astrid était particulièrement amusée par la situation. De toute manière, cela devait arriver. Adamante avait beau sembler s'être assagie entre les murs de Nexus, elle n'en restait pas moins une Mélisaine au sang chaud et aux désirs brûlants. Le fait de se retrouver dans cette calèche exiguë entre deux superbes femmes était forcément risqué et ce qui devait arriver arriva. Adamante, voyant le trouble de Jubal ne choisit pas de l'ignorer ou de l'aider à se calmer, bien au contraire. Elle décida plutôt de s'asseoir près de lui et de profiter un peu de cette situation. Le souffle court, le Prince avait du mal à garder les idées claires et la chaleur présente au niveau de son entre jambe prit encore un peu plus d'ampleur. Et pour ne rien arranger, la belle Adamante maîtrisait la magie rose. Jubal eut beaucoup de mal à avaler sa salive, d'autant plus qu'elle venait de poser sa main au niveau de son sexe. Astid sourit et s'en mordilla la lèvre inférieure, éprouvant une excitation non dissimulée à voir son amie d'enfance jouer avec son frère. Ça promettait de devenir très intéressant.

Comme l'homme ne parvenait pas à dire quoi que ce soit, la belle magicienne n'eut aucun mal à s'approprier ses lèvres dans un long baiser durant lequel Jubal perdit tous ses moyens. Son érection s'accrut un peu plus encore et bien que cela fut timide, il ne put guère s'empêcher de participer à ce baiser et de goûter aux lèvres de la jeune femme. Astrid en trépignait ! Est-ce que son frère allait enfin se détendre et prendre plaisir à cet échange ? Elle l'espérait !

Lorsqu'Adamante glissa sa main dans son pantalon pour caresser et comprimer son sexe, le désir charnel prit feu dans le corps du Prince qui ne put s'empêcher de se crisper sur le coup et de soupirer de plaisir. La douce main de la magicienne sur sa virilité était incroyablement agréable.
Elle lui confia alors qu'elle était capable de beaucoup de choses grâce à sa magie, ce qui rendait les choses encore plus intéressantes finalement. Jubal n'aurait jamais imaginé une chose pareille, mais il était bien obligé d'y faire face aujourd'hui. Et sincèrement, ça ne lui déplaisait pas, loin de là. Avec ce genre de pouvoir, cela laissait place à de multiples possibilités, et l'imagination du Mélisain ne pouvait s'empêcher de vagabonder.

Astrid observait la scène un peu en retrait pour le moment, les yeux brillants, avides de voir la suite des événements. Son frère, très excité, respirait bruyamment. Adamante lui demanda alors d'être honnête, voulant savoir ce qui lui était passé par la tête lorsqu'elles s'étaient embrassées. Attentive, la jolie blonde se pressa davantage contre le corps de l'homme, venant mordiller son cou avec douceur, puis passant sa langue dessus. Jubal fut parcourut d'un violent frisson d'excitation et serra la mâchoire, son érection étant désormais tout à fait incontrôlable et sans doute à son paroxysme.

- Je n'ai pu m'empêcher de penser... de vous imaginer en train de vous faire l'amour. Je vous imaginais en train de vous embrasser, de vous caresser, de gémir... et je voulais... j'avais envie de vous prendre toute les deux...

Ces mots dans la bouches de son frère étaient bien trop rares au goût de la princesse qui sourit de plus belle. Elle aussi ce genre de situation l'excitait plus que de raison. A son tour, elle glissa sa main qui vint rejoindre celle d'Adamante et se laissa guider par con geste, masturbant à son tour le sexe durcit du prince qui gémit, rejetant sa tête en arrière, crispant ses mains sur le siège. Astrid chuchota alors :

- Si c'est cela que tu désires, Jubal, alors... pourquoi pas ?

Elle se tourna vers Adamante et approcha son visage du sien. Tout en caressant Jubal, elle embrassa alors langoureusement son amie, avec un baiser passionné et qui montrait à quel point elle était excitée aussi. Sa langue jouait avec celle de la magicienne et soudain, son autre main vint se refermer sur l'un de ses seins, malaxant celui-ci avec douceur, découvrant la poitrine généreuse de son amie qu'elle n'imaginait pas aussi agréable.
Jubal soupirait de plus en plus fort et devenait fou entre les caresses des deux femmes et le baiser langoureux qu'elles échangeaient, la main d'Astrid pressant le sein de la belle Adamante... qui pouvait résister à une aussi beau spectacle ?!
 
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 22 juin 2016, 01:13:18
Le brave Jubal était piégé, piégé entre ces deux femmes, ces deux beautés qui le narguaient, le titillaient, le provoquaient, l’excitant doucement. Impossible de les repousser, et son sexe, lui, avait gonflé, s’était considérablement durci sous leurs élans. Il était vaincu, coincé entre ces deux belles femmes, aussi torrides que sensuelles. Le timide jeune homme avait une magnifique érection, qui sembla encore croître quand Astrid, rejoignant Adamante, le masturba à son tour. La Mélisaine, elle, s’en mordillait doucement les lèvres, salivant en sentant cette grosse queue durcir et enfler, prête à craquer dans la culotte de son propriétaire. Oui, Jubal avait beau être timide, la nature l’avait doté d’un sérieux attribut, d’arguments importants dans la culotte, et c’était donc avec un très grand plaisir qu’Adamante jouait avec son compatriote. Elle avait beau vivre à Nexus depuis de nombreuses années, la nature sulfureuse des Mélisains bouillonnait en elle. Ce n’était pas un hasard si les Nexusiens adoraient se rendre dans cet archipel, il était très vivant, bouillonnant d’activité et de passion.

Les deux femmes s’embrassèrent devant Jubal, un baiser intense et langoureux, où, tout en massant la queue de l’homme, et en serrant ses doigts dessus, Adamante déplaça son autre main pour s’appuyer sur la nuque d’Astrid, crispant ses doigts dessus, avant de soupirer, mordillant sa lèvre inférieure, quand la main d’Astrid se posa sur son sein, appuyant dessus à travers sa tenue violette.

« Hmmm… »

Adamante avait de magnifiques seins, et l’espèce de soutien-gorge qu’elle portait ne dissimulait pas grand-chose. Une tenue très exotique, car le soutien-gorge faisait aussi office de col, offrant ainsi un large décolleté en forme de cercle, ses bonnets étant séparés par un nœud doré au milieu. C’était une tenue très agréable, qu’Adamante portait en de rares occasions, car elle était très sensuelle, très… Très mélisaine, en réalité.

Elle laissa donc avec plaisir Astrid palper son sein, avant de rompre le baiser, puis, en souriant, libéra le sexe de l’homme de sa main, et caressa avec cette main libre la joue de son amante, avant de la tirer vers elle, les deux femmes venant s’asseoir à côté de Jubal, le corps d’Astrid serré contre le sien, pour un nouveau baiser.

« Haaaa… Astrid, hmmm… »

Voilà ce qu’Adamante soupirait entre plusieurs baisers. Elle caressait les cheveux de la femme, usant de ses muscles pour la maintenir, et déposa son autre main sur les fesses d’Astrid, crispant ses doigts dessus, en soutien, la maintenant ainsi. Jubal pouvait voir les deux beautés s’embrasser fiévreusement et langoureusement à côté de lui, Adamante n’hésitant pas à sortir sa langue hors de sa bouche, pour jouer avec celle de la femme, se livrant à un ballet des plus exquis, et dont le but était, outre de se faire plaisir, d’exciter Jubal.

Au bout de quelques instants, Adamante rompit le baiser, tout en maintenant Astrid contre elle, et sourit à l’attention du jeune homme.

« Tu sais… Il va falloir au moins une demi-heure pour rejoindre le Palais d’Ivoire… Tu penses pouvoir tenir jusque-là, avec ton sexe qui ne demande qu’à sortir ? Viens nous embrasser, Jubal… Laisse-moi chasser au loin tes premières impressions négatives concernant notre cité-État. »

Après tout, il s’était retrouvé enfermé en prison, ce qui n’était tout de même pas une très bonne manière de commencer un séjour.

Quoi de mieux que des ballets linguaux pour repartir du bon pied ?
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le jeudi 23 juin 2016, 00:20:21
Astrid, contrairement à son frère, n'était pas si surprise de la tournure des événements. Même si elles étaient souvent séparées et ne s'étaient pas vue depuis longtemps, la princesse connaissait bien Adamante et savait que peu importe où elle se trouvait et pour combien de temps, elle resterait toujours une femme au sang chaud, une pure mélisaine. Les jeunes femmes avaient toujours été proches et finalement, il n'était pas si étrange qu'elles en soient venue à cet instant précis. Les lèvres de la magiciennes étaient délicieuses et son corps lui paraissait des plus agréables. Elle n'hésita donc pas à venir malaxer l'un de ses seins tout en masturbant son frère.

Au bout d'un moment, la magicienne attira la belle blonde contre elle, prolongeant et intensifiant le baiser en venant caresser ses cheveux et soutenir ses belles fesses. Astrid pressait son corps contre celle de son amie, soupirant de plaisir contre sa belle bouche. Elle avait un goût délicieux... un goût du pays. Adamante finit par s'adresser à Jubal, l'invitant à venir les embrasser et ne pas rester simple spectateur. Le jeune homme, encore tout retourné à la vue des deux mélisaines en train de s'embrasser et de se tripoter avala difficilement sa salive, puis s'approcha un peu, son sexe au garde à vous et avide de connaître la suite.

Difficile de savoir par où commencer au juste, mais le prince n'avait pas vraiment envie de continuer à se poser trop de questions. N'importe quel homme aurait tout donné pour être à sa place, alors autant profiter de cette chance. Il sourit en voyant les joues rougies d'Astrid, sans doute du à l'excitation. Et voir sa sœur dans cette positon avec Adamante le rendait fou. Il décida néanmoins lui aussi de goûter aux lèvres de la magicienne. Il s'humecta brièvement les lèvres, puis se pencha sur elle, l'embrassant avec douceur, mêlant son souffle au sien. Comme Astrid avait également délaissé son membre impatient, le jeune homme commença à se masturber.

Si quelqu'un avait pu voir cette scène, cela l'aurait sans doute fait rougir. Heureusement il n'y avait pas grand monde pour voir ça et le cocher semblait ne se rendre compte de rien. Astrid regardait Jubal embrasser Adamante, les yeux brillants. Elle décida d'en profiter pour tirer délicatement sur la robe de la belle magicienne et dénuder ses seins. Rapidement, elle parvint à donner un premier coup de langue sur l'un d'eux, puis l'embrassa et le mordilla avec envie. D'une main libre, elle alla même caresser l'intimité de sa belle amie au travers de ses vêtements.
Au bout d'un moment, Jubal se détacha des lèvres d'Adamante et se débarrassa fiévreusement de sa veste qui lui tenait maintenant beaucoup trop chaud. Il ne portait maintenant plus qu'une chemise blanche et un pantalon, ainsi qu'un sous-vêtement cachant difficilement son sexe tendu.

A cette occasion, il surprit Astrid en train de s'occuper de l'un des seins d'Adamante et il grogna d'excitation, venant glisser sa langue de nouveau contre celle de la magicienne. D'un main libre, il tâtonna un peu, puis releva la robe de la magicienne, laissant ainsi la possibilité à Astrid de rendre ses caresses plus agréables. Il continua ainsi un instant, avant de finalement se détacher et se rasseoir sur le siège, sortant définitivement son sexe du tissu qui l'entravait.

- Je... je crois que ma patience a ses limites, Mesdemoiselles...

Astrid cessa ce qu'elle était en train de faire et sourit doucement. Elles lui faisaient vraiment beaucoup d'effet. Une idée lui passa par la tête et elle se redressa donc, invitant Adamante à s'allonger sur Jubal qui s'empressa de l'embrasser de plus belle et de malaxer ses seins généreux. Astrid se glissa alors de façon a pouvoir atteindre non seulement le sexe de son frère, mais aussi celui de la belle magicienne. Elle commença alors par soulever le vêtement d'Adamante autant qu'elle le pouvait, puis fit glisser sa culotte. Elle donna alors un premier coup de langue sur l'intimité de son amie et commença à la lécher, avant de passer au sexe de Jubal qui se mit à grogner de plaisir. La jolie blonde s'amusa alors à passer de l'un à l'autre.

Pendant ce temps, le prince avait réussit à faire complètement glisser la robe d'Adamante et caressait son corps avec empressement, peinant à garder son calme lorsqu'Adtrid venait lécher et sucer son sexe.
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 26 juin 2016, 22:45:21
Les deux femmes continuaient à narguer Jubal, à lui faire perdre tous ses moyens. Le brave homme avait un sexe bien tendu, ce qu’Adamante, grâce à sa maîtrise en magie rose, percevait, non sans un certain plaisir. Mais, pour l’heure, elle songeait surtout aux baisers d’Astrid, des baisers qui, comme dans les habitudes de la jeune femme, étaient remplis de fougue et d’énergie. Adamante crispait une main sur les cheveux de la femme, et une autre sur ses fesses, les malaxant... Et allant même doucement les gifler, provoquant des claquements sonores dans le chariot. Leurs langues jouaient entre elles, et la magicienne soupirait de plaisir. Oh oui ! Ce n’était pas la première fois qu’elle et Astrid couchaient ensemble, et, à chaque fois, c’était un spectacle délicieux et exquis. Il était évident que Jubal n’en resterait guère de marbre, mais Adamante, malgré tout, fut un peu agacée de le voir se masturber, et faillit presque électrocuter ses doigts, comme pour le sermonner de se faire lui-même du plaisir, alors que deux beautés sulfureuses étaient à côté de lui. Fort heureusement, Jubal ne continua pas très longtemps, et, tandis qu’Astrid se déplaçait pour venir sucer l’un de ses seins, Jubal se rapprocha, et l’embrassa.

Adamante posa alors une main sur la nuque de l’homme, enfonçant ses ongles contre sa chair quand Astrid s’attaqua à son téton, le mordillant... Comme elle aimait tant le faire.

« Hnnn... »

Jubal, quant à lui, se livra à un ballet lingual aussi long qu’intense, confirmant bien sa stature de Mélisain. Entre ce couple incestueux, Adamante était aux anges, et tout son corps frissonnait sur place. Elle jouait avec la langue de Jubal, ses tétons se durcissant, ses seins commençant à lui faire mal, tandis qu’elle commençait également à avoir chaud entre ses cuisses. Au bout d’un moment, le couple incestueux finit par se déplacer. La robe de la magicienne tenait désormais difficilement, et elle vit Jubal se déshabiller partiellement, avant de se coucher sur la banquette, si longue que les deux purent s’y coucher sans problème.

Entre Jubal et Adamante, ce fut donc l’occasion d’un nouveau baiser, où les mains d’Adamante se crispèrent sur son torse, ses seins s’enfonçant contre son corps. Jubal était un homme beau et agréable, et, malgré sa timidité, elle sentait sa force, l’épaisseur de ses muscles. Embrasser l’homme était, en ce sens, particulièrement savoureux, et elle frémit encore, allant jusqu’à mordiller ses lèvres, quand, dans son dos, elle sentit Adamante lécher son sexe, sa mouille glissant sur la verge de l’homme.

« Hmmm... Haaa, vous formez vraiment un coupe magnifique, tous les deux... »

Pour autant, Adamante avait, elle aussi, envie de goûter à cette grosse queue qui frottait ses cuisses. Elle se redressa donc, et acheva de retirer sa robe, finissant toute nue sous cette dernière... Intégralement nue, puisqu’elle n’avait pas de sous-vêtements. Elle sourit devant Jubal, puis se posa alors sur le sol.

« Allez, Jubal, assieds-toi bien... Je suis sûre que ta queue est suffisamment grosse pour que deux bouches s’y promènent... »

Avoir, contre ses cuisses, les têtes de Jubal et d’Adamante en même temps... C’était comme un fantasme ultime pour tout homme, non ?
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le lundi 05 septembre 2016, 01:27:36
C'était un bien étrange spectacle qui se déroulait à l'intérieur de cette calèche qui traversait la ville. Les trois mélisains avaient le sang chaud et le fait de se retrouver après tant de temps dans un espace aussi confiné les avaient amenés tout à coup à laisser aller leurs pulsions. Avec audace, ils commencèrent à se toucher, se caresser, faisant grimper le plaisir de plus en plus à chaque minute en oubliant presque où ils se trouvaient et dans quel but. Si Jubal avait eu du mal à assumer ses envies au départ, il avait fini par se détendre et à écouter ses désirs face à Astrid et Adamante, deux femmes superbes en train de s'embrasser et se caresser sous ses yeux. Le jeune homme soupirait, le cœur battant, excité par les baisers d'Adamante et le contact de ses seins sur son torse. De son côté, la jolie blonde se plaisait à goûter discrètement à l'intimité de l'un et de l'autre.
Au bout d'un petit moment, la magicienne se dévêtit entièrement et s'agenouilla face au Prince, laissant deviner ce qu'elle désirait pour la suite des événements. Face au corps nu d'Adamante, la gorge sèche, Jubal passa nerveusement sa langue sur ses lèvres. Astrid, ravie et souriante, se mordilla la lèvre inférieure et entreprit d'enlever elle aussi ses vêtements. Une fois totalement dénudée, elle s'agenouilla également face à son frère. Celui-ci avait encore du mal à réaliser la chance qu'il avait. Elles étaient nues, prêtes à s'occuper de son sexe, toutes proches l'une de l'autre. De quoi perdre la tête ! Il souffla doucement, tentant d'apaiser ses sens et de masquer son impatience.

Pour commencer, Astrid glissa l'une de ses mains dans les cheveux de son amie et l'embrassa langoureusement, comme si sa bouche lui manquait déjà, tandis que de l'autre, elle caressait fermement le sexe dur et dressé de Jubal.

- Tu permet que je commence ? Demanda finalement la jolie blonde à la magicienne.

Souriante, elle lança un regard lubrique à son frère, puis se pencha sur sa queue et commença à la lécher avec application, sur toute sa longueur, suçotant parfois son sommet. Jubal se crispa, laissant échapper un grognement de plaisir, le souffle court. Serrant les dents, il ne pouvait cependant quitter des yeux cette scène ou sa sœur s'occupait de son sexe avec gourmandise.
Astrid lança finalement un petit regard vers Adamante, l'invitant d'un clin d’œil à la rejoindre. Nul doute que deux langues valaient mieux qu'une.

Lorsque la belle magicienne rejoignit son amie entre ses cuisses, Jubal faillit bien perdre la tête et du faire appel à tout son sang froid pour se contrôler et ne pas jouir bêtement et trop rapidement. La mâchoire serré, il grogna de plaisir et avança plutôt ses mains pour caresser la nuque de chacune des jeunes femmes. Il aurait aimé pouvoir dire quelque chose, mais il en était incapable et se contenta de profiter de l'instant. Un instant radieux !

Astrid s'occupait avec soin du sexe de son frère, un sexe qu'elle avait de nombreuse fois sucé, mais en compagnie d'Adamante, c'était quelque chose d'incroyablement excitant. Parfois, elle taquinait son amie, glissant sa langue sur la sienne. Un balai qui rendait Jubal complètement fou. Elle pouvait sentir son plaisir dans la raideur de ses doigts qui se promenaient sur sa nuque et dans ses cheveux. Pour le pousser encore un peu, elle murmura soudain entre deux coups de langue et de manière très perverse :

- Mmh... ta queue est un pure délice, Jubal, j'ai hâte de l'accueillir au fond de ma gorge... pas toi Adamante ?
- A... Astrid ! Se contenta de gémir son frère en serrant les dents de plus belle.

D'humeur taquine décidément, la Princesse glissa également une main entre les cuisses d'Adamante, commençant par caresser délicatement l'antre de son intimité avant d'y glisser deux doigts, impatiente de voir ou d'entendre sa réaction...
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 11 septembre 2016, 10:20:18
Au sein des Îles Mélisi, le sexe s’envisageait nettement plus facilement que sur la côte. L’Ordre Immaculé ne s’était jamais installé là-bas, et il suffisait de voir Astrid pour constater que la réputation sulfureuse qu’on attachait traditionnellement aux Mélisains n’était pas fausse... Et, ici aussi, ce n’était pas Adamante qui agirait à l’envers de ces clichés et de ces préjugés. La magicienne était également une superbe perverse, qui adorait le sexe, et coucher avec Astrid était un plaisir qu’elle comptait bien s’offrir. Ainsi, face au sexe de Jubal, les deux femmes s’embrassèrent goulûment une dernière fois, puis la magicienne ne put ensuite qu’acquiescer à la demande de la femme.

« Mais bien sûr, je ne vais pas te voler la vedette, voyons... »

La magicienne lui sourit tendrement, et regarda ensuite Jubal, qui avait une superbe érection, et un visage rubicond, marqué par le désir. Le pauvre en avait le souffle court, peinant visiblement à croire que deux superbes beautés se trouvaient en ce moment devant lui, et étaient fins prêts à lui faire joyeusement l’amour. Tout ce qu’il fallait espérer, c’était que le trajet vers le Palais d’Ivoire allait durer le plus longtemps possible. Astrid approcha ses lèvres de son sexe, et le prit en bouche, et, pendant quelques instants, Adamante se contenta juste de les regarder agir, un sourire amusé éclairant ses lèvres.

Ensuite, Adamante les rejoignit, et suça à son tour ce sexe Quand Astrid se retirait, Adamante le prenait en bouche, et relevait les yeux, croisant le regard de Jubal, voyant ce dernier se tortiller sur le banc, ses mains se crispant tendrement sur leurs cheveux, exprimant tout le désir que le brave homme ressentait. Elle le suça donc, s’enfonçant en lui, gémissant de plaisir, se retira, et, pendant qu’Astrid retournait s’y attaquer, embrassa et lécha la base de son sexe, ou ses testicules... Et, parfois, elles se contentaient toutes les deux de juste lécher sa queue, à gauche et à droite, leurs nez se titillant, tandis que leurs langues se rapprochaient, et qu’elles embrassaient ce sexe.

« Hmmm... »

Oh oui, la magicienne adorait ça ! Profiter de ce sexe à deux, avec ses vieux amis... Beaucoup de Nexusiens auraient été profondément choqués par cette relation incestueuse, mais, là encore, à Mélisi, il était courant que les frères et les sœurs couchent ensemble. La consanguinité n’était pas autorisée, pour des raisons génétiques, mais il était fréquent qu’on couche au sein de la même famille, afin de se former, transformant ainsi les mariages en magnifiques scènes d’orgie, dès que les enfants étaient couchés. Le sexe faisait tout simplement partie de la vie mélisaine.

Adamante soupira alors en sentant la main d’Astrid s’approcher de son intimité, et ne tarda pas à lui rendre la pareille, en abattant fermement sa main sur sa croupe, claquant ses délicieuses fesses, pour les malaxer et les presser ensuite, tout en approchant un doigt de sa croupe... Et, devant l’excitation prononcée de Jubal, la magicienne utilisa son autre main, et prononça rapidement un sort de magie rose, ce qui amena Jubal à sentir, pendant quelques secondes, une sorte de verrou magique se poser à la base de sa verge, la comprimant.

« Voilà... Comme ça, tu n’as plus à hésiter, Jubal, ce sortilège t’empêchera de jouir jusqu’à ce que j’en décide autrement... Tu peux laisser librement ton plaisir s’exprimer, mon beau ! »

Elle lui sourit à nouveau, et lécha brièvement le bout de son sexe.

« N’est-il pas formidable, hmm... Comme ça, Astrid, haaaa... ? »
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Astrid de Winterfell le mercredi 13 septembre 2017, 09:29:35
Voilà bien longtemps qu'Astrid ne s'était pas autant amusée n'avait prit autant de plaisir qu'à cet instant. Vraiment, elle était ravie d'être ici et d'avoir pu retrouver Adamante, qui était sans nulle doute la meilleure amante qu'elle ait jamais eu. Jubal aussi s'était enfin rendu compte de la chance incroyable qu'il avait et il en avait la tête qui tournait. Il avait de plus en plus de mal à se contenir tandis que les deux superbes femmes s'occupaient de son sexe avec une habilité et une efficacité renversante. Tout son être était concentré à cet endroit et il faisait de son mieux pour retarder l'échéance, pour en profiter encore et encore, mais c'était tellement bon !
 
La princesse de Winterfell s'appliquait, elle aussi toute concentrée à ce qu'elle faisait. Elle sentit subitement la main d'Adamante venir claquer ses fesses et malaxer celle-ci. Elle laissa échapper un gémissement, laissant le plaisir grimper en elle et devenir encore plus présent. L'un des doigts de son amante s'approcha de sa croupe et elle fut secouée d'un frémissement de désir. La magicienne savait décidément y faire. Celle-ci eut d'ailleurs l'idée de placer un verrou à la base du membre de Jubal, expliquant alors à celui-ci que cela lui permettrait de se laisser aller à son plaisir sans craindre de jouir. C'était inespéré, lui qui pensait ne plus pouvoir tenir une seconde de plus. Astrid et Adamante étaient ravissantes et extrêmement douées, n'importe quel homme à sa place aurait été fou de désir. 
 
Astrid s'était arrêtée une courte seconde pour observer un peu mieux la réaction de son frère face à cette magie bienvenue. Son expression de ravissement la fit sourire largement.
 
- Oh oui il est formidable...
 
La jeune femme eut subitement envie de céder à son propre caprice. Elle se leva et appuya sur les épaules de son frère pour l'allonger sur le dos avant de l'enfourcher, les yeux brillants. Charmé, Jubal s'empressa de glisser ses mains le long de la taille fine de sa sœur, puis sur ses fesses qu'il serra entre ses doigts. Puis la belle blonde attrapa la main d'Adamante, la dévorant des yeux en se mordillant la lèvre inférieure. Oui, elle avait une idée derrière la tête. Astrid était rarement à court d'idée quand il s'agissait de sexe.  Avec douceur, elle invita son amante à la rejoindre, elle voulait la voir face à elle, toute proche.
 
Jubal, la gorgée serrée, se retrouvait alors avec une nymphe juste au-dessus de son membre dressé et une autre dont le fessier et l'intimité le narguait non loin de son visage. 
Astrid n'attendit pas longtemps avant d'embrasser passionnément son amie, jouant avec sa langue et caressant l'un de ses seins. Son autre main guida le sexe de son frère jusque dans le sien. Le jeune homme poussa un soupire de plaisir et s'amusa à mordiller les fesses délicieuses d'Adamante. Il était comblé. Pourtant, la partie n'était pas terminée. Astrid gémit doucement contre les lèvres de son amante puis soupira :
 
- Voilà qui est encore plus formidable.
 
A l'aide de ses hanches, la princesse dansait sur le membre de son frère qui s'enfonçait profondément en elle et elle adorait ça ! Tout autant que de pouvoir recouvrir les lèvres et la gorge d'Adamante de baisers brûlants tandis que ses mains ne se gênaient pas pour pétrir sa poitrine affriolante, pinçant parfois l'un de ses tétons entre ses doigts.
Titre: Re : Une visite diplomatique ? [Elena Ivory]
Posté par: Elena Ivory le lundi 18 septembre 2017, 00:52:50
L’inceste était assez courant dans les Îles Mélisi, surtout dans les vieilles familles. Bien sûr, personne ne le disait publiquement, mais il était fréquent que les parents apprennent à leurs enfants les joies du sexe par eux-mêmes. Il en résultait donc un certain penchant pour les relations incestueuses, sans pour autant que cela ne constitue un problème, car il était rare que les relations sexuelles donnent naissance à une progéniture. Les Mélisains étaient juste bien plus libres sur le sexe que les continentaux. L’Ordre Immaculé n’avait en même temps pas développé son influence sur Mélisi, contrairement à Nexus, où la morale religieuse de l’Ordre était très forte, et prohibait évidemment toute forme de relation sexuelle incestueuse. Beaucoup auraient été choqués par l’idée de voir Jubal pénétrer sa sœur, mais Adamante, elle, se sentait surtout très excitée. Elle s’était rapidement déshabillée, ne portant plus que quelques bijoux sur son magnifique corps, et rejoignit ensuite son amie sur le corps de Jubal, en posant ses cuisses sur son visage, s’asseyant sur sa tête, sa vulve caressant ses lèvres, ses fesses se posant à hauteur de son front... Et se pencha ensuite vers Astrid, avant de l’embrasser tendrement et passionnément.

« Hmmmm... »

Les lèvres d’Astrid étaient toujours aussi bonnes, agréables à embrasser, mais témoignant aussi de sa soif, de sa passion. Il s’agissait toujours de baisers langoureux et appuyés, comme Adamante les aimait. Leurs langues se mélangèrent dans ce baiser soutenu, pendant que la magicienne frissonnait en sentant la langue de Jubal filer en elle, avant de mordiller sa chair. Elle avait emprisonné la queue de Jubal dans un verrou magique, l’empêchant de jouir. Qui sait ? Peut-être qu’elles allaient réussir à le transformer en une véritable bête de sexe, un amant sauvage et cruel, qui grognerait comme un animal sous l’effet de la frustration ? L’idée ne manquait pas d’émoustiller Adamante, dont le nectar intime se répandait sur le visage du jeune homme.

Après leur baiser, Adamante n’eut aucun répit, car Astrid se précipita contre son cou, mordillant sa peau, marquant sa chair, jouant de ses mains sur ses seins, pinçant et tirant sur les tétons, faisant encore soupirer Adamante, dont de longs soupirs s’échappaient de ses lèvres.

« Hooo... A-Astrid, hmmm... »

La magicienne la laissa faire, en souriant, et sa main se posa sur ses cheveux, tandis qu’elle remuait un peu son bassin sur le visage de l’homme, et se pinçait les lèvres.

« Tu... Hmmmm... Tu es encore plus douée que dans mes souvenirs, haaa, Astrid... »

Adamante se mordilla encore les lèvres, les joues rougies par le plaisir. Clignant des yeux, elle déplaça son autre main, et vint également jouer avec les seins de la femme, pinçant son téton, crispant ses doigts sur sa masse moelleuse, savourant délicieusement ce contact agréable, doux et tendre.

« Tu m’as manqué, ma chérie... Tellement manqué... »

Et Adamante alla encore l’embrasser, dès qu’Astrid releva son visage...