Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le mercredi 06 novembre 2013, 02:00:40

Titre: [FINI] Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 06 novembre 2013, 02:00:40
« Voici donc le château... »

Alice tourna la tête en entendant les deux iguanes de Xyola (http://yigitkoroglu.deviantart.com/art/Guide-307926616?q=gallery%3Ayigitkoroglu%2F9233350&qo=21) gronder. La « Maîtresse des Iguanes » avait les bras croisés en regardant l’imposante structure se détachant devant le cortège. C’était un impressionnant château, dans une ville puante et intoxiquée par la vapeur, les machines, et le bruit étouffant des forges.

« Mes bébés n’aiment pas cet endroit, l’air est vicié, glissa Xyola en s’avançant lentement, sa main gantée et griffue venant caresser les cheveux d’Alice. Je vous sens tendue, Majesté...
 -  Oh... Non, c’est que...
 -  L’air n’est pas aussi bon que dans vos montagnes, je présume…
 -  Je... Oui, en effet...
 -  Après tout, c’est vous qui avez tenu à ce que nous nous engagions dans l’option diplomatique. Si ça n’avait tenu qu’à moi...
 -  L’Empire préfère concentrer ses forces et ses élites sur des ennemis plus préoccupants qu’Herzeleid et une petite dictatrice d’opérette. »

La voix ferme de l’homme coupa Xyola, qui émit un sifflement désapprobateur, faisant sortir d’entre ses lèvres une longue langue reptilienne. L’homme qui venait de parler avait beau n’être qu’un simple humain, il n’était jamais recommandé de se heurter à la présence du Maréchal Coehoorn Var Emreis (http://img81.xooimage.com/files/c/2/9/coehoorn-34095a8.jpg), l’un des Grands Maréchaux de l’armée ashnardienne. Coehoorn avait fait ses classes, et était considéré comme un stratège hors pair, quelqu’un qui réussissait à concilier différents enjeux, et était un aussi bon militaire qu’un économiste. Il était le frère d’un conseiller impérial, Emhyr Van Emreis, qui, contrairement à Coehoorn, était un politicien avisé, soit un individu manœuvrant dans les complots, les trahisons, et les bassesses politiques. Coehoorn était un homme respecté et adulé par la population, pour les nombreuses victoires qu’il avait accompli contre les ennemis de l’Empire. Coehoorn s’avançait lentement, vers le corps de garde du château.

Il y a quelques semaines, les troupes du royaume d’Herzeleid avaient commencé à attaquer une région limitrophe, qui s’avérait être une colonie ashnardienne. Des villages avaient été brûlés, pillés, et une caserne militaire attaquée. En réponse, le gouverneur local avait demandé de l’aide aux Impériaux, et les Ashnardiens avaient contre-attaqué, repoussant l’avancée des soldats d’Herzeleid. Leurs soldats et leurs armes s’étaient heurtés aux démons ashnardiens, à des Drow pilotant des araignées géantes, à des mages nécromanciens qui invoquaient des bataillons de Draugr pour repousser les ennemis. La situation était en train de s’envenimer, et, si les Ashnardiens avaient pu repousser les ennemis hors de leur ligne, Herzeleid s’apprêtait à envoyer des renforts. Devant la puissance de leur armée, une Légion entière avait été déployée, s’implantant dans les casernes militaires de la colonie, et dressant d’énormes camps. Des cohortes de démons se dressaient ainsi, formant une redoutable armée. Trébuchets, géants, infernales armes de siège, une véritable armée s’était déployée, prête à pulvériser Herzeleid, selon les bons vieux concepts ashnardiens : tout raser, pour tout reconstruire sur des bases neuves. Naturellement, les dragons de Sylvandell avaient été déployés.

Plusieurs rapports d’espions avaient permis de savoir qu’Herzeleid était récemment arrivée sous le contrôle d’une mystérieuse femme, Alice Liddell. Les espions n’avaient pas réussi à retracer son origine, mais elle avait été couronnée Reine après la mort de sa mère. Beaucoup de soupçons portaient sur l’identité du meurtrier, et le rapport ashnardien soupçonnait que Liddell était la responsable, dans la mesure où la mort de la Reine lui avait offert le contrôle du royaume. Elle était devenue la Reine, et avait instauré un régime dictatorial et militariste répressif. Elle attaquait les royaumes voisins sans aucune distinction, et on la soupçonnait d’être démente. Les Ashnardiens s’étaient réunis. Assiéger Herzeleid serait long et difficile, car le royaume était puissant. Bien sûr, ce n’était pas impossible, mais il aurait fallu récupérer des garnisons de l’armée principale ashnardienne, celle qui se concentrait sur Nexus. Stratégiquement parlant, Herzeleid ne valait pas la peine d’affaiblir les troupes déployées contre les Nexusiens. Plusieurs Ashnardiens, dont Alice, avaient alors soutenu la possibilité d’envisager une sorte d’alliance, de pacte de non-agression. Herzeleid aurait le temps de mieux s’armer, de s’étendre, et, une fois Nexus tombée, les Ashnardiens auraient tout le temps de s’occuper d’Alice Liddell. Les Ashnardiens ne pouvaient pas laisser indemne un royaume militariste, qui constituait une concurrence directe, mais ils ne pouvaient pas attaquer sur tous les fronts.

Plusieurs gardes impériaux d’élite (http://yigitkoroglu.deviantart.com/art/Executioner-162356043) les accompagnaient. À la surprise des Ashnardiens, Herzeleid avait accepté l’idée de pourparlers. Tout le monde s’était attendu à ce que Liddell les refuse, ce qui aurait, de facto, bloqué la voie à une option diplomatique. Ce scénario ne s’était pas produit, et Coehoorn avait décidé de présider les pourparlers en personne. Il était accompagné de Xyola, une Ashnardienne influente, d’Alice, et d’un Commandeur, attaché à la protection de la Princesse, Zyra (http://alexnegrea.deviantart.com/art/Applibot-Illustration-390180174). Zyra était une femme survoltée, et particulièrement douée, dont le plaisir favori était de sauter entre plusieurs dragons en plein vol.

« Bon... Allons-y. j’espère juste que ce n’est pas un piège grossier. »

Alice, en toute honnêteté, l’espérait aussi. Elle aurait préféré ne pas avoir à venir, mais les Impériaux avaient insisté. On disait qu’Alice avait, dans sa robe bleue de diplomate (http://img87.xooimage.com/files/8/b/5/alice---tenue-de-diplomate-384ad90.jpg), un indéniable talent diplomatique. Mais ça n’empêchait rien au fait qu’elle n’était guère rassurée à l’idée d’entrer dans un tel château.

*Gloups.*
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 11 novembre 2013, 15:28:33
(http://zupimages.net/up/3/61554877.jpg)
Vague aperçue de la salle du trône (les fenêtres sont en réalité des miroirs)


Là, au cœur de son château, dans son immense salle du trône, Alice était confortablement assise dans son grand fauteuille noir et blanc (http://www.google.fr/imgres?biw=1600&bih=900&tbm=isch&tbnid=I0yTdA8MVODq1M:&imgrefurl=http://marcreation.e-monsite.com/pages/fauteuils-sur-mesure.html&docid=V4j6usmLiKTtHM&imgurl=http://marcreation.e-monsite.com/medias/images/voltaire-velour-noir-2-2.jpg&w=318&h=550&ei=PuN_UpzyL6mW0QWNt4HoBA&zoom=1&iact=hc&vpx=858&vpy=278&dur=81&hovh=295&hovw=171&tx=127&ty=172&page=1&tbnh=147&tbnw=96&start=0&ndsp=58&ved=1t:429,r:7,s:0,i:101). La petite monarque balançait ses jambes d'avant en arrière comme le ferait un enfant, tendis qu'elle fredonnait une étrange comptine, attendant patiemment l'arrivée des représentants Ashnardiens.

♫ Fleurpageons Les rhododendroves
 Gyrait et vomblait dans les vabes,
 On frimait vers les pétunias
 et les momerates embradent . ♪  


Cet alors qu'un grand sourire décharné et sanglant apparue au dessus de la jeune fille, lui adressant la parole de sa voix lugubre et malsaine.

OooOoOoh ma reine, Je craint qu'il faille arrêter votre petite chansonnette , nos invités sont arrivés aux portes du château.

Oh ! Mr. le chat ! En êtes vous sur ? S'exclama la jeune fille en levant les yeux vers le sourire du chat.

Ouiiiii ma reine, sur et certain...

Bon... Et bien...   

d'un clappement de mains elle ordonna à une des servantes présentes dans la pièce, de venir à elle.
Ou-oui madame, je j'arrive ! Lança nerveusement la servante en accourant vers Alice.

V-Voila M-ma reine... Que désirez vous ?

La servante était de frêle constitution et portait depuis peut un bandeau au niveau de son œil droit, bandeau sur lequel apparaissait une grosse auréole de sang, montrant que la blessure était ressente. La jeune maid se prénommait Pamela, c'était une neko au cheveux bruns, cheveux sporadiquement parcourue de petites mèches blondes. Pamela était du genre pas sur d'elle et très timide, ce qui la rendait aussi très potiche et maladroite, sa blessure ? Elle la devait bien évidement à Alice, qui, adore torturer tout ses loyaux sujets et plus particulièrement les personnes faibles et timides comme cette douce et innocente petite neko, qui eu la malheur de renversé du vin sur la table.

OOOOOOh ! Pamela ! s'exclamât Alice en voyant la neko lui faire la révérence.

O-oui ma reine...

Bon, écoute ! Je veux que tu aille me chercher les représentant Ashnardiens, d'accord ?

La neko ravala difficilement sa salive avant de faiblement répondre par un "oui" faible et étouffer par la peur. Suite à cela la neko fit une autre révérence à Alice avant de partir de la pièce encore tremblante. La jeune femme traversa ensuite tout le château en directions de l'entrée, le château, parlons en justement ! En ce lieux tout les murs, plafonds, sol et sont couverts d'un carrelage en damiers noir et blanc. Les murs sont ornés de nombreux portraits d'Alice, affichant toujours un large sourire, sourire qui, au passage, ne laisse jamais présager quelque chose de bon. Outre les tableaux d'Alice, les murs sont aussi parcourue d'Horloges qui fonctionnent à l'envers ou dont les aiguilles se croisent sur le cadran, à noter aussi que les aiguilles des horloges vont toutes très vites. L'atmosphère du château en général et très lugubre, d'une part à cause de sa décoration très... bizarre, mais aussi à cause de l'étrange mélodie (http://www.youtube.com/watch?v=_wX2memN7Sw) qui résonne sans cesse dans les couloirs de ce dernier, mélodie produite par une immense boite à musique se trouvant dans les sous-sol du château, la musique étant ensuite véhiculée par toute un réseau de câbles et d'enceintes dissimulées dans les murs. Sinon que dire d'autre ? Hmmmm... Le mobilier lui est de couleur noir tendit que les draperies et les tentures elles, sont de couleur rouges, rouge comme le sang, sang qu'Alice aime voire couler...

Après avoir traverser le château, Pamela fini par enfin arriver à l'entré du château, ce trouvant alors nez à nez devant le cortège Ashnardiens. A la vue de ce dernier elle ne sus plus trop où se mettre, ce contentant seulement de baisser les yeux.

Je... b-bienvenue à vous, la reine A-Alice vous attend dans la salle du trône...  

Cet alors que son regard fut attiré par les deux énormes lézards qui accompagner une des femmes du cortège.

P-part contre je ne p-pensse pas que ma reine apprécie la venue de ces deux créatures en son château.... Aussi je vous prierai d'amenez avec vous un maximum de 2 gardes, ma reine n'aime pas quand il a trop de gens autour d'elle...

Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 13 novembre 2013, 02:02:07
Sur le pont, la délégation diplomatique ashnardienne n’eut pas à attendre trop longtemps avant que quelqu’un n’arrive devant eux. Alice mentirait en disant que l’air vicié de ce royaume lui était agréable. Comparé à Herzeleid, Tekhos et la Terre étaient des endroits assez bons, où l’air était sain et pur. Ici, son caractère vicié et nauséabond donnait à Herzeleid une impression de folie, de démence. On disait la Reine Liddell folle à lier, et c’est bien l’impression qui ressortait de cette ville torturée, de ce château sinistre, évoquant une sorte de manoir-fantôme. La Princesse n’était guère assurée à l’idée de pénétrer dans un tel endroit, comme si elle avait l’intime conviction de tomber dans un piège grossier. Il aurait été préférable que ce soit son Père qui y aille. Tywill savait se battre. Elle, elle devrait compter sur Zyra, et, en cas d’affrontement, elle ne serait rien plus qu’un boulet, qu’une gêne.

Quelqu’un ne tarda donc pas à se présenter. Une curieuse neko tremblotante comme une feuille sur le point de tomber de son arbre se rapprocha du cortège. Tous la regardèrent. Curieux choix pour venir les saluer, que de leur envoyer une neko gênée, prête à s’écraser sur le sol.

« Je... b-bienvenue à vous, la reine A-Alice vous attend dans la salle du trône... »

La reine Alice... Ce terme troublait légèrement Alice, du fait qu’elle était une Princesse, et, qu’un jour, elle aussi serait une Reine... On disait aussi que Liddell était blonde, mais les comparaisons s’arrêtaient là. Alice Korvander ne comptait pas plonger Sylvandell dans le chaos. Leur ressemblance était purement factuelle, rien de plus. Il y avait tout juste de quoi amuser quelques plaisanteries de comptoir dans les auberges ashnardiennes, rien de plus. Alice n’avait rien à voir avec cette femme.

La curieuse neko vit alors les deux iguanes de Xyola, et se mit à blêmir, avant de demander à ce qu’ils n’entrent pas :

« P-part contre je ne p-pensse pas que ma reine apprécie la venue de ces deux créatures en son château.... Aussi je vous prierai d'amenez avec vous un maximum de 2 gardes, ma reine n'aime pas quand il a trop de gens autour d'elle... »

Coehoorn darda un regard d’acier sur la femme, tandis que Xyola émit un sourire. Elle se rapprocha, d’une démarche lente et sensuelle, et tendit l’une de ses mains gantées, caressant la joue de l’intéressée. Lentement, ses doigts glissèrent sur sa peau, et elle sourit, brièvement, révélant des dents d’une blancheur éclatante

« Ne parle pas comme ça de mes bébés... Tu es autant une créature qu’eux, petite Terranide... Et mes bébés mangent les créatures comme toi chez moi. Si je les laisse là, il faudra quelqu’un pour les surveiller, et tu me sembles être la personne la plus indiquée pour le faire... »

Les iguanes se mirent à gronder dangereusement, claquant des dents, trouvant visiblement la servante assez appétissante. Ils restaient dans le dos de Xyola, qui s’écarta du corps de la neko. Coehoorn intervint alors, sur un ton moins badin :

« Nous avons une confiance plus que limitée envers votre souveraine. Si le Conseil ne nous l’avait pas imposé, nous n’aurions jamais accepté un entretien dans votre château. Assurez à votre souveraine que nous n’intenterons pas à sa vie. Les gardes ne sont là que pour assurer notre protection. De fait, si votre Reine n’aime pas la proximité des gens, elle ne devrait pas être reine. Il est bien connu que le pouvoir attire les gens. »

Coehoorn Van Emreis n’était pas homme à se laisser marcher facilement sur les doigts, et venait de le prouver. Alice restait silencieuse. Son regard était attiré par la boursouflure qu’elle voyait près de l’œil droit de la neko, se demandant comment elle avait pu se faire blesser ainsi. Il n’y avait, en réalité, pas énormément de réponses à donner. Le Maréchal s’élança alors vers l’entrée.

« Rentrons, j’ai assez attendu. »

Alice suivit le groupe, et, alors qu’ils entraient dans le château, une étrange mélodie, lente, répétitive, et sombre, se mit à suinter des murs. Coehoorn n’émit aucune remarque, tandis que les iguanes, lentement, suivaient. Ils formaient une petite troupe, suffisante pour se protéger en cas d’attaque. De toute manière, si une telle chose devait arriver, Herzeleid serait rapidement assiégée. Qu’Alice soit ici tenait de la pure folie, compte tenu du fait qu’elle était l’héritière unique de Sylvandell. Zyra était reconnue comme l’un des meilleurs Commandeurs qui soit, mais Alice se sentait tout de même assez inquiète.

Le groupe attendait dès lors que leur guide les conduise devant la Reine.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 25 novembre 2013, 21:51:21
Pamela ne savait vraiment pas où ce mettre, elle, une simple neko, capturée et ensuite vendue à l'ancienne reine d'Herzeleid... Depuis l'arrivé d'Alice au pouvoir tout n'était que sang et violence, cris et abominations. Cette dernière avais la salle réputation de tuer sans raison et de torturer pour le plaisir. Pamela ne peut répondre à la provocation de l'étrange femme-lézarde, ce contentant de simplement baisser la tête, évitant à tout prit le regard des deux horribles créatures qui la suivait.

 Vint ensuite le ton dur et sec de cet homme qui semblait être un imposant chef de guerre.

 « Nous avons une confiance plus que limitée envers votre souveraine. Si le Conseil ne nous l’avait pas imposé, nous n’aurions jamais accepté un entretien dans votre château. Assurez à votre souveraine que nous n’intenterons pas à sa vie. Les gardes ne sont là que pour assurer notre protection. De fait, si votre Reine n’aime pas la proximité des gens, elle ne devrait pas être reine. Il est bien connu que le pouvoir attire les gens. »

 "Elle ne devrait pas être reine", comme cette phrase pouvait être vraie... Alice était cruelle et complétement folle, maltraitant a longueur de journée tous ses pauvres domestiques sous le regard complice et malsain de cet horrible chat qui la suit comme son ombre. Pamela eu après la cinglant réplique de l'homme, bien du mal a rêprendre ses esprits, qu'aller penser sa souveraine de tout ce monde ? va t'elle les exécuter ? Nan... ci il y à une personne à exécuter ici... cela sera la pauvre petite pamela vraisemblablement déstabilisée par cette situation qui la dépasser totalement.

« Rentrons, j’ai assez attendu. »

Je... O... Oui, suivait moi, je vais vous menait à ma reine.

Pamela prit alors la tête de cortège afin de menait tout ce beau monde devant sa majesté la reine de pique, autant dire qu'elle n'était vraiment rassurée, les oreilles baissées elle ressassait toute son existance et à l'approche de la salle du trône, la pauvre neko avait un énorme nœud à la lace de l'estomac. Après avoir traversé d'immenses corridors, le petit groupe vint enfin à faire face aux imposantes portes qui marquer l'entré au sein de la salle du trône. Pamela ravala difficilement sa salive avant d'entrouvrir les portes.

M... majesté... vos invité sont là...

Oh ! Et bien fait les entrer !  

Pamela ouvrit alors les portes en grands, faisant au passage une révérence au moment où la petite troupe entra dans la salle du trône. Alice quant à elle était assise sur son grand fauteuil, un grand sourire suspendu aux lèvres.
Le chat lui avait disparu, du moins physiquement, car en réalité ce dernier regarder la scène... dans l'ombre...

Bien le bonjour à vous mes... invitez hihihi... Pamela... viens ici...

glup...

Pamela...

J... j'Arrive...
dit elle en avançant faiblement vers sa reine.

Que... que voulez vous majesté... ?

Dit moi...  

...


POURQUOI TU ES ENCORE LA ! s'écriât elle avant de violement frapper la pauvre neko, la faisant chuter au sol puis de se levait de son siège d'un bond afin d'asséner à la pauvre servante, une multitude de coups de pieds dans le ventre.

TU SAIS POURTANT QUE JE PEUT PAS TE BLAIRER, CONASSE DE CHATTE DE PUTE DE MERDE !!!! AHAHAHAHAHA !

Alice se retira ensuite afin de reprendre sa place sur son fauteuil, avec toujours le même sourire de cinglée sur le visage.

Que l'ont me nettoie ça ! tout de suite ihihihihi !

Deux gardes postés à deux coin de l'immense pièce vinrent alors ramasser la pauvre neko gémissante et fébrile.
Le regard de la reine se tourna ensuite vers les invités, avant de leurs adresser la parole.

bien bien bien... je tiens à m'excuser pour cela, cette petite neko a vraiment le dont pour me mettre hors de moi. Aussi j'espère ne pas vous avoir fait mauvaise impression fufufu !


Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 27 novembre 2013, 02:09:20
Si l’assemblée était assez indifférente au sort d’une pauvre neko, Alice, elle, fonctionnait de manière différente. Elle avait toujours eu le cœur sur la main, et la terreur dont cette jeune femme faisait preuve était assez difficile à accepter pour elle. Cette Pamela avait pourtant l’air particulièrement inoffensive... Comment diable pouvait-on la torturer, et apprécier ça ? La cruauté était quelque chose qui dépassait totalement Alice. Les Ashnardiens étaient monstrueux, oui, cruels, sadiques, mais cette cruauté n’était jamais gratuite, sauf pour les plus pervers d’entre eux. Elle répondait toujours à un impératif sécuritaire. Le seul Empereur qui avait poussé cette logique à son paroxysme, l’Empereur Fou, avait tellement ensanglanté l’Empire qu’une guerre civile avait éclaté. Si cette Liddell était similaire à l’Aballah, les négociations risquaient d’être difficiles. Prudente, Alice restait près de Zyra, tout en suivant le groupe. Les iguanes de Xyola fermaient la marche, grognant en claquant des dents, suivant leur maîtresse, grognant près de ceux qui se rapprochaient torp près d’eux. Au détour de couloirs sinistres, qui semblaient être la représentation matérielle de la folie d’une femme, le groupe finit par rejoindre la salle du trône.

Alice Liddell, aussi blonde que pouvait l’être le « Joyau de Sylvandell », salua le groupe à sa manière, en battant Pamela. Un spectacle qui instaura un silence de marbre auprès de l’assemblée. Impassible, le Maréchal Coehoorn observait la scène, tandis que la Princesse, de son côté, fulminait sur place, serrant les poings. Elle se félicitait de ne pas avoir amené Sakura avec elle. Sa femme n’aurait pas pu supporter une telle chose sans réagir. Alice devait baisser les yeux. Cette pauvre petite Pamela n’avait rien fait, et elle finit presque dans le coma, avant que deux gardes ne la soulèvent, afin de l’éloigner de la fureur de sa maîtresse.

« Bien bien bien... Je tiens à m'excuser pour cela, cette petite neko a vraiment le dont pour me mettre hors de moi. Aussi j'espère ne pas vous avoir fait mauvaise impression fufufu ! »

En entendant parler cette femme, Alice comprit qu’elle était visiblement folle à lier. Comment une femme comme elle avait bien pu finir par gouverner Herzeleid ? La Princesse n’avait jamais compris comment des fous pouvaient un jour être placés sur le trône des nations et des royaumes. Or, Herzeleid n’était pas un cas isolé. Sans revenir sur le cas de l’Empereur fou, la Terre aussi avait connu ces périodes, avec l’avènement de mouvements totalitaristes qui avaient amené au pouvoir des individus déments, paranoïaques, cruels et abjects, avec l’assentiment et la bénédiction du peuple. La Princesse ne pouvait tout simplement pas comprendre une telle chose. Elle qui avait passé toute sa jeunesse à lire, son adolescence à s’instruire de traités politiques, d’essais philosophiques, à réfléchir sur ce qu’était la monarchie, sur le rôle des gouvernants, sur la meilleure manière d’administrer un pays, elle se plaçait devant la totale contradiction de cette éducation. Une folle furieuse qui avait battu à mort l’une de ses servantes, simplement parce qu’elle ne pouvait pas la voir. C’était abject, ignoble, d’autant plus qu’il n’y avait aucune raison logique derrière ça...

La Princesse bouillonnait sur place, lorsque Coehoorn, de cette voix forte qui caractérisait les militaires de carrière, intervint :

« Apprenez que, chez nous, les esclaves ne sont battus que quand ils commettent des erreurs. Je constate que vous traitez vos esclaves comme vos voisins : en attaquant sans réfléchir, et en déclenchant les hostilités. Comme vous avez du le remarquer, l’Empire a répondu à vos agressions, et le Conseil espère bien trouver une solution pacifique, qui pourrait profiter aux deux parties. Pour être honnête envers vous, j’ai des doutes au sujet de cette négociation, mais Sylvandell, qui a déployé ses troupes dans la bataille, et qui est représenté ici par la personne de sa Princesse et ambassadrice, Alice Korvander, estime que, dans les rapports étatiques, la raison finit toujours pas triompher. »

Coehoorn était issu des Var Emreis, une famille très humaine, et qui avait des traditions, des principes. Beaucoup des Emreis avaient été des jurisconsultes, des juges, des sénateurs, et, de ce qu’Alice en savait, les Var Emreis avaient une production littéraire de référence dans le domaine, puisque leur maison publiait fréquemment des manuels juridiques, et finançaient des librairies se spécialisant dans l’impression de compilations de coutumes. Coehoorn n’était pas un Maréchal emporté et sauvage, contrairement à d’autres : il estimait, à la manière des Emreis, qu’Ashnard avait une mission sacrée, presque divine : unifier le monde sous une seule et même loi, une seule autorité, afin d’en assurer la sauvegarde et les intérêts. Si la diplomatie se développait généralement sous l’égide de Coehoorn, ce n’était pas pour rien. Il était tout simplement un homme droit et juste.

Alice, qui réalisa qu’elle était désormais le centre de toutes les attentions, s’éclaircit la gorge, et parla, d’une voix un peu moins forte que celle du Maréchal :

« Sylvandell n’a pas envie de perdre des hommes dans un conflit de longue haleine contre un royaume qui est trop éloigné du sien. C’est à cette fin que j’ai envisagé la possibilité de répondre favorablement à l’ouverture de négociations, dans le but d’éviter une guerre qui embraserait durablement toute la région. »

Cependant, à voir la manière dont se comportait cette femme, la petite Princesse se demandait si, en fin de compte, il ne serait pas préférable de la destituer.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le vendredi 29 novembre 2013, 19:48:32
Alice était assise sur son fauteuil, un immense sourire pendu à son visage d'ange, cette dernière balançait ses jolie gambettes habillées de collants à rayures bicolores noir et blanc. 2vidament la petite monarque portait sur elle son grand manteau de cuir noir et rouge sous lequel il y avait un uniforme militaire de la même couleur. La jeune fille regarder la petite assemblé avec curiosité, cet alors qu'un homme de forte carrure vint à prendre la parole, s'adressant directement à la souveraine sur un ton fort et virile.

« Apprenez que, chez nous, les esclaves ne sont battus que quand ils commettent des erreurs. Je constate que vous traitez vos esclaves comme vos voisins : en attaquant sans réfléchir, et en déclenchant les hostilités. Comme vous avez du le remarquer, l’Empire a répondu à vos agressions, et le Conseil espère bien trouver une solution pacifique, qui pourrait profiter aux deux parties. Pour être honnête envers vous, j’ai des doutes au sujet de cette négociation, mais Sylvandell, qui a déployé ses troupes dans la bataille, et qui est représenté ici par la personne de sa Princesse et ambassadrice, Alice Korvander, estime que, dans les rapports étatiques, la raison finit toujours pas triompher. »

Alice resta calmement vissée sur son fauteuil, avec toujours le même sourire lugubre au bord de ses lèvres bleutées, mais cet alors qu'une adorable jeune femme vint à prendre la parole, cette dernière titilla quelque peut la curiosité de la sympathique reine de pique.


« Sylvandell n’a pas envie de perdre des hommes dans un conflit de longue haleine contre un royaume qui est trop éloigné du sien. C’est à cette fin que j’ai envisagé la possibilité de répondre favorablement à l’ouverture de négociations, dans le but d’éviter une guerre qui embraserait durablement toute la région. »

Liddell pencha son adorable tête sur le coté en regardant fixement la jeune fille.

Voilà qui me parait être une fort bien riche idée, vous m'envoyait ravie, Alice ! ihihi ! Si je vous ais tous conviés en ces lieux, c'est bien évidement pour ne pas que la situation s'envenime... ihihih...  

Alice était folle à lier, dans son esprit, la raison avait depuis bien longtemps cédé la place à la folie, une folie furieuse, sans borne ni frontière, sans aucune limite... La souveraine cumulait de nombreux troubles schizophréniques, une forte paranoïa, névrose, psychose, tout cela couplait au fait que la jeune reine était une grande amatrice de drogues diverses.

Alice posa par la suite son index sur son menton en prenant un petit air songeur.

Euh... si je ne m'abuse... S... Sylvandell est un royaume rempli de dragons... n'est ce pas ?.



Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 30 novembre 2013, 15:33:46
Aussi brutaux soient-ils, les Ashnardiens étaient gouvernés par la raison. Ils n’étaient pas des cinglés tuant tout ce qui bouge. Autrement, leur Empire n’aurait jamais pu être aussi vaste, et perdurer depuis des millénaires. Tomber sur une cinglée était donc assez difficile. Comment faire entendre raison à quelqu’un qui, par natur,e ne l’était pas ? La Princesse avait en elle cette croyance fondamentale, véhiculée par des philosophes et des essayistes politiques, que la raison gouvernait toujours le fonctionnement d’un État, que les individus à la tête du pouvoir étaient suffisamment intelligents pour rechercher quelque chose, que ce soit satisfaire leurs intérêts personnels, ou l’intérêt collectif. Du peu qu’elle voyait, Alice Liddell semblait échapper à cette catégorie. Envisager des négociations risquait de déboucher sur une impasse, ou sur un piège grossier. Alice Korvander se sentait donc de plus en plus nerveuse, car elle savait qu’elle n’était pas très forte, ce qui l’amena à se rapprocher de Zyra. Zyra veillait sur lui, et avait la capacité de la faire sortir de ce château.

Sa tirade laissa planer un certain silence. Coehoorn s’interrogeait sur la santé mentale de la jeune femme, et se disait que cette greluche était juste en train d’essayer de gagner du temps. Xyola avait envie de baiser la Princesse, et imaginer Liddell et Korvander en train de coucher dans un lit, et Zyra s’attendait à tout instant à ce que des monstres débarquent pour tenter de les bouffer. Elle était donc sur le qui-vive, et prête à intervenir au moindre débordement. Elle avait déjà, à cet effet, repéré les fenêtres, la porte, les différents gardes présents, et anticipé la trajectoire et le temps qu’elle mettrait à tuer Liddell. Si des monstres débarquaient, elle bondirait devant la Princesse, et lancerait dans l’intervalle une dague, en visant la gorge de la souveraine d’Herzediel. Il était possible que cette dernière ait un quelconque objet pour la protéger, pour dévier le projectile, mais, au moins, Zyra aurait fait son boulot. Ensuite, il lui suffirait de conduire Alice vers l’une des terrasses du château, car, au moindre signe d’hostilité, Coehoorn disposait d’un petit cristal qui, s’il était activé, préviendrait immédiatement ses subordonnés. Une offensive massive aurait alors lieu vers Herzediel, afin de les extraire.

En arriver à de telles extrémités serait regrettable, mais, après avoir vu la pauvre petite neko se faire bastonner, la Princesse n’était pas très sûre de ce qu’elle voulait faire. Alice Liddell rompit alors le silence en se tournant vers la Princesse de Syvlandell :

« Euh... si je ne m'abuse... S... Sylvandell est un royaume rempli de dragons... n'est ce pas ? »

Une question bien curieuse. Alice cligna des yeux, et s’humecta les lèvres. Zyra retira ses mains des épaules de la Princesse, afin qu’elle n’ait pas trop l’impression de ressembler à un enfant qu’il fallait materner, et répondit assez rapidement :

« Oui. Notre royaume repose sur le lien fondamental passé entre Erwan Korvander, le Premier, et le Patriarche, le maître de la colonie de dragons situés à Sylvandell. Pour nous, le Patriarche est comme un Dieu vivant, dont les immenses ailes veillent sur le royaume... Comme les bras d’une mère sur son nourrisson. »

La comparaison ne lui semblait pas très intelligente, mais il était maintenant trop tard pour revenir en arrière.

« Sylvandell vous intéresse, Reine Liddell ? »

Cette question l’étonnait un peu. Il était donc normal qu’elle cherche à se renseigner.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 09 décembre 2013, 12:24:52
« Oui. Notre royaume repose sur le lien fondamental passé entre Erwan Korvander, le Premier, et le Patriarche, le maître de la colonie de dragons situés à Sylvandell. Pour nous, le Patriarche est comme un Dieu vivant, dont les immenses ailes veillent sur le royaume... Comme les bras d’une mère sur son nourrisson. »

Liddell écoutait attentivement la jeune femme parler de Sylvandell, une nation aillant semble t'il, un lien très fort avec les dragons. Les dragons, c'est créatures intéressaient beaucoup la petite monarque, de par leurs puissance, et leurs longévité, Alice savait à quoi s'en tenir si jamais elle devait un jour se frotter au royaume de Sylvandell... Sylvandell par contre, ignorait surement quelle genre d'adversaire pouvait être Herzeleid.

Les Nations, aussi vastes et variées pouvait elle êtres, se battait toute de manière tout ce qu'il y à de plus classique, des attaque de fronts, certes violentes mais loyale. Liddell elle, avait une toute autre manière de ravager un royaume... Le poison, la maladie, les coups-bas et j'en passe. Alice si elle avait un jour à ce confronter à Nexus ou à Ashnard; elle prônerait l'empoisonnement de l'eau et des denrées alimentaire, elle introduirait la peste dans l'empire même elle chercherait à détruire l'empire de l'intérieur, puis une fois ce dernier totalement affaiblie, elle lancerait l'assaut final avec le Jabberwocky, détruisant toute forme de résistance à grand renfort de machines infernales t'elle que les araignées mécaniques d'assauts ou encore les grave-digger de gigantesques ver mécaniques creusant le sol afin de tuer le petit peuple susceptible de se cacher dans les sous-sol du royaume ou de l'empire, ci sous-sol il y à.

Évidement tout ce qui est énoncer plus haut, ne s'applique uniquement aux "grandes" nations, c'elle avec qui les combats dits "conventionnelle" serait long et fastidieux.


« Sylvandell vous intéresse, Reine Liddell ? »

Hmmmoui... Plutôt les dragons... En toute franchise, j'aime beaucoup ces créatures, J'ai d'ailleurs moi aussi un dragons en ma possession oui oui oui !


Cet alors que le regard de la petite monarque vint à ce tourner vers Xyola, au dessus de laquelle était entrain d'apparaitre un large sourire décharné aux gencives apparentes et sanglantes. En voyant cela, Liddell pouffa légèrement de rire, ce qui, avouons le, pouvait portait à confusion comme étant une moquerie.
Mais bien vite, l'immense sourire fut suivie par deux grosses papattes griffues qui vinrent se poser sur les épaules de la femme-lézarde.

"Les fantasmes perturbent ils le cours de vos pensées... Dame Xyola  ?"[/i] Murmura le sourire de sa voix sombre et lugubre.

La femme se retournât alors d'un coups, faisant alors disparaitre l'étrange créature dans un nuage vaporeux... Sourire qui réapparu quelques mètres plus hauts, dominant toute la petite assemblé.

Bien le bonjour... Invités d'Herzeleid... Souffla t'il en laissant apparaitre cette fois si deux grands yeux révulsés, suivie d'un corps de chat trapu et sans poil, un corps blafard et couvert d'innombrable cicatrices.
Le dit chat se mit alors la tête en bas et fit une belle révérence à tout ce petit monde.

Je me présente... Chess, Le Chat du Cheschire, conseiller personnelle de l'illustre reine d'Herzeleid, Alice Liddell.
Rassurez vous, je ne vous veux aucun mal... je puis vous l'assurez... mes amis...


Mr. Le Chat !Vous voilà enfin ! s'écria Alice en tapotant dans ses mains, toute contente d'apercevoir son conseiller adoré.



HR : tient, pour te faire une idée de la voix du chat : http://www.youtube.com/watch?v=qQTzxA0J_s0
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 décembre 2013, 01:25:52
Alice Liddell serait sûrement étonnée de voir que ses tactiques de combat étaient également des stratégies envisagées par les Ashnardiens. Généralement, l’Empire se contentait d’envoyer le plus grand nombre de soldats au combat, en suivant la vieille doctrine militaire du « Ça passe ou ça casse ! », mais, face à la montée en puissance des Tekhanes, le développement des conflits et des fronts, les Ashnardiens envisageaient de développer des stratégies différentes, plus économes : empoisonner les cours d’eau, répandre des maladies infectieuses, l’écoterrorisme, le bioterrorisme... La guerre était quelque chose qui stimulait l’imagination de l’Empire, et l’Empire voulait mettre à disposition tous les moyens dont il disposait. Face à Herzeleid, royaume fortement pollué, il était probable que l’Empire se lancerait, en cas de guerre, dans le bioterrorisme, en balançant des agents infectieux, notamment pour chercher à aggraver la pollution de l’air, et ainsi asphyxier les ouvriers. Sans ouvrier pour faire tourner les usines, l’armée d’Herzeleid s’écroulerait assez rapidement. Des stratégies sinistres, puisqu’elles consistaient à attaquer les populations civiles, mais, après tout, si la guerre devait juste opposer des militaires, elle ne serait pas si horrible, n’est-ce pas ?

La Reine Liddell répondit à Alice, en lui assurant qu’elle avait un dragon, ce qui horrifia la Princesse :

« Hmmmoui... Plutôt les dragons... En toute franchise, j'aime beaucoup ces créatures, J'ai d'ailleurs moi aussi un dragons en ma possession oui oui oui ! »

Dans un environnement aussi toxique, la pauvre bête devait souffrir. Alice ne dit rien, se pinçant les lèvres. Les dragons ne vivaient pas de grands espaces pour rien, et ne fuyaient pas non plus les villes pour rien. La Reine, comme si elle trouvait ça drôle, tout en regardant Xyola, se mit à glousser. Surprise, Alice tourna la tête... Et vit une espèce de créature ressemblant vaguement à un gobelin bossu débarquer. Il lisait visiblement dans les pensées, ce qui agaça Xyola, qui n’eut pas le temps de lui répondre que le gnome atterrit devant la Reine, un sourire hideux sur les lèvres.

« Je me présente... Chess, Le Chat du Cheschire, conseiller personnelle de l'illustre reine d'Herzeleid, Alice Liddell. Rassurez vous, je ne vous veux aucun mal... je puis vous l'assurez... mes amis...
 -  Mr. Le Chat ! Vous voilà enfin ! »

La présence du « Chat » sembla ravir Alice Liddell, qui se mit à taper dans ses mains, ressemblant alors à une espèce de gamine toute heureuse de voir son jouet. La voix du Chat était légèrement sifflante, et Alice trouvait qu’il ressemblait plus à un monstre infernal qu’à un chat... Il n’avait aucun poil ! Certes, il existait des chats qui n’avaient pas de fourrure, mais elle les trouvait... Absolument horribles ! Les pauvres...

« Amis ? répliqua Coehoorn, sur cet habituel ton grave qu’il avait. Curieux choix de mot... Chess. Nous ne venons pas en amis, non, nous venons éviter de devenir vos ennemis. »

Coehoorn était assez sec, mais il avait au moins le mérite de replacer correctement les choses. Xyola, de son côté, planta son regard dans Chess, et lui offrit un sourire sadique, avant de lui offrir une image... Où ses iguanes étaient en train de dévorer le brave conseiller. Elle tapota ensuite sa tête, avec un léger sourire.

*Moi aussi, je suis télépathe, mon chaton*, lui dit-elle, par le biais de la pensée.

Coehoorn fronça les sourcils, et regarda Xyola, visiblement désapprobateur, puis retourna sa tête.

« Soyez assurés que nos intentions ne sont nullement hostiles. Nous répondons juste à une agression commise par vos troupes, et espérons trouver un moyen de résoudre ce litige sans éviter que la crise ne s’accélère. Nos gardes ne sont là que pour assurer notre sécurité. »

Vu la manière dont Alice Liddell se comportait face à Chess, Alice, la Princesse, se demandait si cette dernière n’était pas qu’un pantin entre les mains de quelqu’un qui avait visiblement des dons de medium.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le mardi 17 décembre 2013, 17:34:17
La visions de la femme lézarde fit doucement sourire le chat qui eu l'aimable gentillesse de lui répondre par le biais de la pensé, sa voix sinistre résonnant surement dans le crâne de la femme.

 "Je puis vous assurer gentedame, que vaut faibles images ne sont rien, mon esprit contient des visions bien plus horribles que tous ce qui pourrait naitre de vos cauchemars les plus malsains et torturés... ehehe... sinon comment aurait je put briser un dragons vert..."

 cet alors que l'homme au cheveux d'argents vint à prendre une fois de plus la parole.

« Soyez assurés que nos intentions ne sont nullement hostiles. Nous répondons juste à une agression commise par vos troupes, et espérons trouver un moyen de résoudre ce litige sans éviter que la crise ne s’accélère. Nos gardes ne sont là que pour assurer notre sécurité. »

Oh... oui bien évidement, d'ailleurs je tient à présenter mes excuses... pour ce regrettable petit pugila ihihi...  
 Ouiiiiii ma reine, enterons la hache de guerre, et signons se pacte...souffla le chat de sa voix sinistre avant d'aller gentiment se placer sur le dossier du fauteuil royal.
 Hmmmm... avant cela... Dit elle se levant d'un bond de son fauteuil. Je désire convier mes invités à ma table, pour partager avec eux une tasse de thé... cela vous dit il ?

 a peine le mot "thé" fut il prononcée, que les grandes portes qui se trouvaient à droite de la reine de pique, s'ouvrirent en grands, laissant ainsi passer une grands table drapée de rouge et de noir, la table était portée par six Drows qui avaient la tête penchée en avant et les oreilles baissées. S'en suivit ensuite un autres petit cortège de drows qui quant a elles, portaient les fauteuils et enfin pour clôturer le tout, trois nekos amenant le service à thé.

Une fois la table et les chaises instalées, toutes les drows présentent dans la salle firent une révérence à Alice puis repartirent tous cela dans un silence quasi-religieux. Les nekos quant à elles, disposaient sur la table le service à thé, prenant soins à ne pas faire un faux pas. Une fois cela fait, elles firent la même chose que les drows.

Bien... chers invités... asseyez vous ! Le thé ne devrait plus tarder à arriver ! dit elle en se rasseyant sur son fauteuil

Evidament, cela ressemblait à un piège grossier mais... nan, Alice était réellement désireuse de vouloir partager le thé avec ses invités... étrange vous dites ?... Surement...

Cet alors qu'un majordome fit son entrée dans la salle, par la même porte que les drows et les nekos précédemment, l'homme s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole d'un ton fort.

Le thé de la majestueuse reine Liddell est prêt !

L'homme se déplaça d'un pas sur le coter, laissant ainsi le passage à deux autres drows portant sur leur pauvre dos une immense Théière en argent incrustée de saphirs, de laquelle s'échapper une épaisse vapeur au doux parfum de roses, les deux êtres avait le visage crispé par la douleur, la théière qu'elles portait sur leur maigres épaules était brulante et lourde, mais Alice, elle, n'en avait que faire, voir souffrir ses domestique l'amusait plus qu'autre chose.

Les deux elfes noires étaient suivis par trois autres majordomes, chacun portant un récipient ressemblant à une petite théière. Sur les dit récipient ont pouvait voir inscrit les mots : Sucre, Crème ou plus intrigant encore... Ragnamiam...

Les deux drows possèrent l'imposant récipient au centre de la table, avant de remplir chaque tasse à l'aide d'une sorte de tuyaux relié au dit récipient, les majordomes quant à eux, possèrent les contenants autour de la théière, un œil obsvervateur aurait d'ailleur remarquer l'expression de dégout déformant le visage de celui qui était en charge de la "ragnamiam"... Expression que l'on pouvait aussi apercevoir sur celui qui tenait le petit pot de "crème" même ci là, c'était moins visible.

Une fois l'affaire faite, tous ce beau monde repartie en faisant la révérence veillant au passage à fermer les imposantes portes... l'heure du thé pouvait enfin commençait...

Je vous en prit... asseyez vous ! dit elle en faisant glisser son index sur le rebord de sa tasse pleine de thé.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 19 décembre 2013, 02:20:19
Coehoorn ne dit rien, sans manifester aucune surprise. La jeune Reine semblait bien encline à signer ce traité... Ce qui était louche. Pourquoi avoir attaqué, si elle n’avait aucune intention hostile ? Le Maréchal avait de plus en plus tendance à la croire bonne à jeter à l’asile, et, à les voir, Coehoorn aurait eu tendance à se méfier du Chat du Cheschire, ce mystérieux Chess, dont il n’avait jamais entendu parler, et qui pouvait tout à fait, sous ses airs de conseiller grassouillet, être le marionnettiste tirant les ficelles dans l’ombre. C’était quelque chose d’assez fréquent lors des négociations, où le véritable négociateur, le véritable meneur, se dissimulait sous des apparats, afin de mieux berner l’autre partie. Alice Korvander se faisait la même réflexion, tout en se disant qu’il y avait vraiment quelque chose de lugubre dans cet endroit. Était-ce l’atmosphère générale de démence et de surréalisme qui semblait dominer dans ce château ? La démence supposée et la cruauté affirmée de la Reine ? Ou la fourberie patente de Chess ? Dans tous les cas de figure, elle était bien contente d’avoir près d’elle un Commandeur. Mentalement, Alice s’excusait du nombre de fois où elle avait voulu fausser compagnie à ses éternels gardes, que ce soit dans les coursives du Château royal, ou lors de ses excursions sur Terre. Pour le coup, elle ne s’imaginait même pas aller aux toilettes sans être assistée de Zyra. Rien de ce qu’elle avait vu dans cet endroit, pour l’heure, ne lui inspirait confiance : l’air vicié de la ville, cette impression de lourdeur, d’aigreur, qui suintaient des immeubles sinistres de la ville... Et elle revoyait encore la manière dont la Reine avait battu sa servante. Une telle monstruosité, aussi injustifiée, aussi spontanée... Il était impossible que ce Chess soit le seul responsable de la démence de la Reine.

*Que valent les promesses et les valeurs d’un fou ?*

La Princesse ne dit rien, jusqu’à ce que la Reine Liddell ne leur propose de prendre le thé. Ce n’était, en réalité, pas si surprenant que ça : des négociations diplomatiques devaient généralement se dérouler dans un cadre accueillant et réconfortant. L’idée, après tout, était, soit de prévenir un éventuel conflit, soit d’envisager une solution de paix susceptible d’éviter le conflit armé. Un cadre solennel était donc de rigueur, vu l’importance des enjeux, mais ça n’empêchait pas d’essayer de se rapprocher. Seulement, Alice avait pour habitude d’envisager des négociations avec des personnes censées ; or, tout ce qu’elle voyait ici était insensée.

Une table arriva rapidement, portée par plusieurs Drow asservis. Réduire les fiers Drow à de simples garçons amenant des tables était difficilement croyable, et évoquait surtout, pour Alice, un gaspillage de talent. Les Elfes Noirs, non contents d’être de redoutables guerriers, étaient aussi d’excellents espions. Vivant sous terre, ils savaient se faire discrets, et, avec eux, on pouvait tout à fait dire que les murs avaient des oreilles. Les Ashnardiens avaient évidemment des Drow parmi leurs forces, ce qui leur assurait notamment des informations très précises quand ils en avaient besoin.

On apporta sur la table un énorme récipient, et le regard de dégoût que les majordomes y jetèrent n’échappa, évidemment, nullement aux convives.

« Je vous en prie... asseyez vous ! »

Coehoorn hocha la tête, et se rapprocha de la table.

« Et bien, nous vous remercions de votre hospitalité, Majesté Liddell. »

Il était de coutume que ce soit le responsable de la négociation qui s’installe en premier, ce que le Maréchal fit. Alice s’assit à son tour, Zyra à côté d’elle, et la Princesse de Sylvandell nota alors qu’elle était la plus proche de la Reine Liddell... Un curieux hasard. Xyola, de son côté, inspecta silencieusement le thé, à l’aide d’un rapide sort magique, afin d’y détecter des traces de poison. Il existait évidemment toujours des poisons plus disséminés que d’autres, plus subtils, et c’était pour ça que le premier à boire du thé serait un garde.

Alice ne pouvait pas s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment, ce qui l’amenait à ressentir avec d’autant plus de soulagement la présence de Zyra à côté d’elle. Pouvait-elle vraiment se sentir en sécurité ? La Reine Liddell semblait pleine de bonne intention, mais, encore une fois... Pouvait-on croire les paroles d’un fou ?
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le jeudi 26 décembre 2013, 13:54:21
Une fois tout les convives installés, Alice repris la parole.

Bien, bien, bien... Alors... par ou commencer... lâcha la jeune reine en s'emparant du récipient contenant la "crème".

Bon, comme je l'ais dit précédemment, je tient à m'excuser pour le dérangement causé par mes troupes, j'ignorais que le petit village que j'attaquais était lié à Ashnard et comme j'ai quelque "petits" soucis avec Nexus, je préfère éviter d'en avoir avec vous... Herzeleid serait incapable de tenir tête aux deux plus grandes nations de Terra, je pense que vous pouvez le comprendre...
Alice versât alors dans sa tasse un liquide blanchâtre, épais et gluant, puis elle leva le regard vers son cher conseiller.

De qui provient cette crème ?
Hmmm... Je crois qu'elle provient de deux Hermaphrodites... deux terranides bovines plus précisément...
... et les ragnamiam ?
Je crois savoir que trois nekos sont en pleine périodes cette semaines, j'imagine que cela doit provenir d'elles.
Bien...

Alice reposa la "crème et s'empara des "ragnamiam", versant alors dans sa tasse le liquide rouge sang et épais.

Bon... Revenons en à nos petits moutons...

Alice reposa le récipient puis elle s'éclaircit un peut la voix.

Je pense qu'au delà de se simple pacte, une entente voir, une entraide, puisse ce faire entre Ashnard et Herzeleid, je m'explique... Nos deux nations ont en commun des "tensions" plus ou moins forte avec Nexus, Admettons qu'un jour Ashnard se retrouve en position de faiblesse face à son ennemis juré, Herzeleid pourrait venir soutenir l'Empire... Cela moyennant bien évidement...  

Compensation... Lâchât elle en tournant son regard vers son Altesse korvander.

Par compensation, j'entend Cinq jeunes dragons, robustes et puissants, si possible d'espèces différentes :
Un dragons rouge, un dragons nocturne, un dragons d'argent, un dragon sylvain et pour finir un dragons marin.


Une fois cela dit, la jeune reine porta à ses lèvres sa tasse afin de se délecter de son breuvage plus que... bizarre.

Hmmm... délicieux !... quelqu'un désire t'il un peut de crème ou de Ragnamiam ? Peut être que ces gente dames préfère boire la crème directement au goulot ! Cela serait une aubaine pour mes gardes, ils sont quelque peut tendus ces temps si fufufu !

Évidement, Alice plaisantais, mais... avouons tout de même que son humour était plus que douteux...
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 27 décembre 2013, 01:21:42
Le « thé » commença donc, avec une substance crémeuse un peu gluante, qui semblait en tout point horrible. La Princesse entendit un brin de la conversation entre la Reine Liddell et le gobelin qui l’accompagnait, Chess. Les autres Ashnardiens étaient assez nerveux. Tout ça sentait le coup fourré à pleins nez. Même Alice, qui était pourtant la plus naïve du groupe, pouvait sentir qu’il y avait quelque chose d’anormal ici... Elle aurait mis sa main à couper que cette Reine leur préparait quelque chose. Elle leur parla de Nexus, leur expliquant avoir des problèmes avec la cité-État, et ne désirant pas se retrouver sur deux fronts. Ce scénario, en réalité, était tout à fait probable. Si Herzeleid refusait de s’allier, Nexus et Ashnard pouvaient tout à fait s’allier pour l’écrabouiller, et se partager les gains. Mieux valait ça, plutôt que d’avoir un nouvel ennemi. Après tout, les Nexusiens et les Ashnardiens condamnaient conjointement les actions commises par les Celkhanes. Dès lors, si Herzeleid s’avérait être une trop forte menace, il était tout à fait possible qu’une action conjointe soit menée.

*Visiblement, notre Reine n’est pas aussi folle que ça, si elle s’est rendue compte du problème...*

La Reine Liddell proposa donc, non seulement un pacte de non-agression, mais également le concours d’Herzeleid aux Ashnardiens, dans la lutte contre Nexus. Voulait-elle parier avec les vainqueurs ? Ou simplement les flouer ? La Reine imposa d’emblée ses conditions : plusieurs dragons, une « compensation »... Une compensation pour quoi ?

« Par compensation, j'entends Cinq jeunes dragons, robustes et puissants, si possible d'espèces différentes : un dragon rouge, un dragon nocturne, un dragon d'argent, un dragon sylvain et, pour finir, un dragon marin. »

La Reine avait énoncé sa liste en regardant la Princesse de Sylvandell. Coehoorn ne dit rien, restant muré dans un silence qui pouvait être interprété de bien des manières. La « compensation » requise par la Reine était bien lourde. Cinq dragons de cinq espèces différentes... L’Empire avait quantité d’espèces de dragons différentes à disposition, mais les Ashnardiens ne les offraient pas généreusement. Cette demande était tout simplement extravagante, et, au-delà de ça, Alice se demandait surtout quelle utilité la Reine allait en tirer.

Sans attendre la réponse des Ashnardiens, la Reine poursuivit :

« Hmmm... délicieux !... Quelqu'un désire-t-il un peut de crème ou de Ragnamiam ? Peut être que ces gente dames préfèrent boire la crème directement au goulot ! Cela serait une aubaine pour mes gardes, ils sont quelque peut tendus ces temps si fufufu ! »

La Princesse ne voulait même pas savoir ce qu’était ce « ragnamiam ». La plaisanterie grivoise de la Reine ne la fit pas sourire.

« Nous avons entendu parler de votre... Jabberwocky. Une immense machine en forme de dragon qui déferle sur les villes. Une machine imperméable aux flèches, aux balistes, aux harpons, aux sorts magiques. La Mort fondant du ciel, déferlant avec rage sur les palissades adverses. »

Coehoorn parlait lentement, plantant alternativement son regard dans celui de la Reine et de Chess, avant de poursuivre :

« C’est une machine très impressionnante, reconnut le Maréchal. Cependant, nous nous interrogeons sur sa conception. Est-elle une pure machine... Ou y-a-t-il, sous cette armature, la carcasse d’un ancien dragon ? »

Alice trouvait ça effrayant. Pour les Sylvandins, les dragons étaient sacrés. Qu’on s’amuse à les transformer en machines était d’une arrogance sans nom. Certes, il ne s’agissait pas des dragons dorés, mais Alice trouvait tout de même le procédé assez cruel. Les Ashnardiens n’étaient toutefois guère choqués par cette cruauté, y voyant surtout une certaine efficacité au combat.

« Je n’ai pas le talent des diplomates pour aborder délicatement les questions sensibles, annonça Coehoorn. Je suis un militaire, Reine Liddell, et c’est bien en tant que militaire que je me présente à vous. »

Il ménagea une courte pause, comme s’il réfléchissait, et poursuivit. Alice voyait où il voulait en venir, mais le Maréchal allait le dire :

« Un pacte de non-agression me paraît être une bonne base. À partir de là, il est possible d’envisager des négociations plus avancées, mais vous devez bien comprendre que nous ne saurons guère nous contenter de vagues promesses de votre part. Ce que vous demandez est lourd. Cinq puissants dragons, de cinq espèces bien différentes... Nous avons les moyens de vous les procurer, mais ce n’est pas avec l’or que vous les paierez. »

Coehoorn n’était pas idiot. Il ne voulait pas offrir à la Reine de quoi avoir plusieurs dragons géants, ses Jabberwocky, sans une contrepartie sérieuse. Lentement, le Maréchal attrapa l’une des tasses, et avala délicatement la crème blanchâtre, avant de reposer la tasse devant lui.

« Que pourriez-vous nous proposer pour justifier un tel investissement ? »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 13 janvier 2014, 19:50:26
Alice ouvrit grandes ses mirettes quand le Maréchal vint à parler de son arme favorite : le Jabberwocky, il est vrai qu'il était particulièrement efficace en combat, ravageant tout sur son passage, faisant fit de tout obstacle et ce quelque soit sa nature ou sa force. Le Jabberwocky était une monstruosité violente et sanguinaire, une arme increvable et indestructible, tuant sans difficulté, trolls, griffons, hippogriffes, chimères, Aigles et dragons. Une redoutable machine de guerre que seul Alice pouvait maitriser. Mais L'homme de guerre ne s'arrêta pas là, il alla jusqu'à soulever l'hypothèse que sous l'armature de galium il y avait... un dragons et bien évidement, il avait raison ! Autrefois le jabberwocky était un fier dragons vert... Mais... Autrefois seulement, aujourd'hui il n'était plus qu'une arme entre les griffes de la folie, un cavalier monstrueux sur le grand échiquier de terra, un sombre pions dans les limbes labyrinthiques de l'esprit d'Alice.

« Un pacte de non-agression me paraît être une bonne base. À partir de là, il est possible d’envisager des négociations plus avancées, mais vous devez bien comprendre que nous ne saurons guère nous contenter de vagues promesses de votre part. Ce que vous demandez est lourd. Cinq puissants dragons, de cinq espèces bien différentes... Nous avons les moyens de vous les procurer, mais ce n’est pas avec l’or que vous les paierez. » dit il avant d'avaler cul sec sa tasse pleine de "crème".
« Que pourriez-vous nous proposer pour justifier un tel investissement ? »


En entendant cela, Alice lâcha un grand éclat de rire qui raisonna dans toute la pièce, un rire tonitruant respirant la... Démence... Ouai, la démence...

ihih.. ih... Que vous êtes drole... ihih... Dit elle en écrasant une petite larme sous son œil. Mr le chat... Une carte je vous pris... ihih...  

Tout de suiiiiite très chère.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Une carte apparut alors entre les griffes du chat, qui la déplia devant les yeux des convives. Liddell s'éclaircit un peu la voix avant de prendre la parole.

Hm ! Mr... Mr....

Var Emreis ma reine.

Ah... Oui, Varan Ermiss ! Merci, Mr le chat.

Mais de rien ma tendre reine.  

Mr Varan Ermiss, J'ai eu vent de beaucoup de fronts, sur lesquels Ashnard ce battaient, voyez vous... Les nouvelles vont vites en ce bas monde, ihihih... Bref ! Parmi ces fronts... J'ai eu dire que l'un deux état ma fois... un tantinet résistant... n'est ce pas ?

Alice pointa alors son index sur une partie forestière de la carte, plus précisément... Sur une forets d'Elfes.

Là... Là... Ici... Là où je met mon petit doigt qui vas dans mon minou de temps à autre... ici vous voyez ?
Et bien J'ai eu dire que cette forêt, principalement habitée par des Elfes, vous résistez depuis plusieurs mois maintenant... Hm ?


La monarque but une petite gorgée dans sa tasse avant de reprendre.

Tout le monde sais que les Elfes sont fortement attachés à leur forêt... hm ? Si cette dernière vint à bruler, ils seront tous très affaiblis, n'est ce pas ? Sauf que... Eh bien il s'avère que la dite forêt est protégée par un voile de magie blanche, la protégeant des sort de feu, mais aussi du souffle des dragons... Et les flèches enflammées, avouons le, ne sont pas plus efficaces.  dit elle en buvantl e reste de ça tasse.

Ce qui est bien avec Herzeleid, c'est que nous chercherons toujours le moyen le plus affreux de ruiner un pays, un peuple, une nation ou mon cul sur la commode ! Ici, pas de magie, pas de flèches... Mais le NAPALM ! hihihi ! C'est marrant le napalm, ça brule et ça colle, ça brule looooongtemps et sa colle très fooooooooooooooooort AHAHAHAH ! des cendres, des cendres nous voulons descendre ! AHAHAHAH  !

Elle remuait frénétiquement ses petites gambettes sur sa table tout en clapotent des mains joyeusement... Quelle douce enfant...

Ihihi ! Bien évidament je me rend compte que la demande que je vous fait est excessive, c'est pour ça que... J'accepte de la baisser à... un dragons ! Si possible... hmmmm... voyons voyons...

Peut être voulez vous que je reénumère votre liste ma reine...

Nan... NAN ! Je ne veux plus de ces dragons !... Du moins... pas dans l'immédiat. Je désiiiiire...

Liddell posa son index sur son menton, puis elle dévia son regard vers la jolie Sylvandine.

Un Dragounet d'or !
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 15 janvier 2014, 02:17:31
Plus Alice parlait avec cette femme, plus elle avait l’intime conviction que la Reine d’Herzeleid était bonne à enfermer. Ce pourrait être presque un acte civique que de la tuer. Le meurtre n’était pas une chose qu’Alice cautionnait, bien évidemment, mais y avait-il seulement une autre option de libérer Herzeleid ? Le royaume vivait sous la coupe tyrannique et monstrueuse d’une femme démente et d’un affreux chat en forme de gnome. Ses multiples allusions sexuelles n’échappèrent guère à la Princesse de Sylvandell, avant que la Reine Liddell ne se mette à parler de stratégie, en leur faisant part d’une grande forêt ancestrale.

C’était une profonde forêt, qui existait depuis des millénaires, et s’étalait sur une bonne centaine de kilomètres. Les Ashnardiens étaient obligés de la contourner, ce qui ralentissait considérablement les déplacements. L’Empire avait donc décidé d’envahir la forêt, car les elfes résidant à l’intérieur, des Hauts-Elfes, refusaient de se lier à d’autres espèces. La forêt était sacrée, mais l’envahir n’était pas simple. Sa capitale était une magnifique ville sylvestre répondant au nom d’Aldackelm (http://img99.xooimage.com/files/b/d/f/the-town-of-aldackelm-4351b27.jpg). Les tentatives de négociations avaient toutes échoué. Les Hauts-Elfes ne tuaient pas les diplomates, mais affirmaient que cette forêt était un sanctuaire, un endroit protégé des Dieux. De puissants sortilèges magiques la protégeaient, car les Hauts-Elfes d’Aldackelm étaient soutenus par des communautés druidiques, qui enchantaient les arbres. Il fallait affronter les Tréants, des arbres animés qui massacraient les ennemis, et n’étaient sensibles qu’au feu, ou encore des enroulements de tentacules qui broyaient les soldats... Sans parler des terribles francs-tireurs elfes, qui faisaient des massacres, des mages, des licornes magiques, des nymphes et des dryades.

Aldackelm était la survivance d’un ancien royaume elfique, qui s’étalait alors sur des milliers de kilomètres, et qui avait périclité suite aux guerres anciennes entre les nains et les elfes. Aldackelm était indéniablement lié à la Sylve, au Bosquet des Hauts-Elfes de Nexus, cet arbre gigantesque qui constituait le plus solide allié de Nexus. Alice Liddell était, sans qu’Alice Korvander ne comprenne trop comment, au courant de cette histoire. Il y a quelques semaines, les Ashnardiens avaient tenté une percée. Ils avaient dressé une série de camps autour de la forêt, essayant de créer un blocus, mais les Hauts-Elfes pouvaient vivre sans difficulté, en autarcie. Des commandos avaient également tenté de s’infiltrer, notamment grâce à l’aide des ennemis héréditaires des elfes, les Drow, mais toutes ces tentatives avaient échoué. La défaite n’était pas quelque chose que l’Empire admettait facilement. Le Jobberwocky pouvait les aider, mais la perspective de balancer du napalm... Serait-ce vraiment efficace ? Coehoorn ne disait rien, réfléchissant silencieusement, tandis que la Reine Liddell réfléchissait silencieusement.

Revoyant ses demandes à la baisse, elle demanda, non pas cinq dragons, mais un seul...

« Un Dragounet d'or ! » s’exclama-t-elle alors, en dévisageant la Princesse.

Éminemment surprise, Alice cligna des yeux, n’en croyant pas ses oreilles. Cette demande instaura un bref silence au sein de l’assemblée. Comment diable pouvait-elle seulement oser ordonner ça ? Si Tywill avait été à la place d’Alice, il aurait bondi sur place en hurlant à l’insulte. Alice sentit ses joues rougir, et répondit rapidement :

« Je regrette, Majesté, mais les dragons d’or ne sont pas notre propriété. Ce sont nos alliés. Il est impossible de vous donner ce que nous n’avons pas. »

C’était une réponse diplomatique, honnête. La Princesse de Sylvandell s’humecta la gorge, avant de poursuivre :

« De plus, les dragons d’or ne se soumettront pas à votre autorité. Ils ne s’allient qu’aux héritiers d’Erwan Korvander, comme moi ou mon père. Quand bien même vous en prendriez un que vous n’amèneriez que le chaos sur votre royaume, car les autres dragons viendront le secourir. »

Le Maréchal hocha alors la tête, et poursuivit :

« Sachez que nous disposons de dragons rouges impériaux, qui sont plus dociles, et également très efficaces. Aldackelm est un problème préoccupant, en effet, poursuivit l’homme. Votre aide nous serait d’un précieux secours, mais, comme la Princesse de Sylvandell vient, fort à propos, de vous le remarquer, nous ne pouvons pas vous offrir des choses dont nous ne disposons pas. »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 20 janvier 2014, 20:17:50
« Sachez que nous disposons de dragons rouges impériaux, qui sont plus dociles, et également très efficaces. Aldackelm est un problème préoccupant, en effet, poursuivit l’homme. Votre aide nous serait d’un précieux secours, mais, comme la Princesse de Sylvandell vient, fort à propos, de vous le remarquer, nous ne pouvons pas vous offrir des choses dont nous ne disposons pas. »[/b]

Bien... Nous verrons cela... Ihihih...   

Alice fit un grand sourire à l'assemblé, on aurais pus attendre de la part de la jeune fille une grosse crise de nerf, une comédie digne d'un enfant de quatre ans, un excès de violence ou pire encore, une exécutions en bonne et due forme mais... non, Alice resta bien sagement assise dans son fauteuil.

"Maman" me disait toujours de rester calme et polie lors des rencontres diplomatiques, elle disait aussi qu'il en fallait peu pour déclarer une guerre... Ce que nous ne souhaitons pas bien évidement ihihi ! dit elle avant marquer une petite pause.

Aaaaah... Ma mère... Elle était une reine vraiment bonne... Dommage qu'elle soit... morte ! En disant cela Alice leva les yeux vers son cher conseiller.

Cet alors qu'une femme (http://zupimages.net/up/14/04/cjn4.jpg) vint à faire irruptions dans la salle.

Madame, sachait que les troupes sont prêtent à êtres envoyées au combat, les contenaires de Napalms ainsi que les Spades-kriegs incendiaires sont prêt ! Nous attendons plus que votre feu vert pour partir.

Visiblement Alice avait tous planifiée à l'avance...

Griselda était le général en chef des armés, la personne la plus importante en dessous de La reine, c'était une femme forte de caractère qui était totalement soumise à Alice et qui ne discutait jamais ses ordres, quelque soit leur niveau d'atrocité ou leu infamie, bien au contraire plus ils était violents et monstrueux, plus elle prenait plaisir à les exécuter. La jeune monarque regarda un à un tout les invités avant de répondre.

Oui... Brulait tout.. Ci jamais des soldat Ashnardiens venait à être blessés ou affaiblis, aider les.

Désirez vous que l'ont emmène un escadron de   "Schmerzen Krankenschwester "  (http://zupimages.net/up/14/04/8vpy.jpg)  ?

Oui...  

Bien... Lachat elle avant de tourner les talons.

AH... j'allait oublier, Le bourreau est prêt... Il n'attend plus que vous pour commencer la "séance"... Vraiment dommage que je ne puisse pas y participer avec vous ma tendre reine.

sur-ce la femme sortie de la pièce, ne manquant pas de faire un salut militaire à sa reine.

Ahah ! Voilà qui tombe à pique messieurs-dames ! Vous allait avoir l'honneur de partager avec moi un divertissement des plus drôle ihihih !

Ma reine... Est il bien raisonnable de montrer à nos invités cette facette de votre personnalité ? souffla le chat à l'oreille de sa reine.

Voyons Mr le chat, je ne vois pas en quoi cela pourrait porter préjudice à Herzeleid et à ces négociations...

Hmmmm... oui... Mais Peut être faudrait il  signer le pacte avant d'aller... à votre "séance"... Hm ?

Alice posa son index sur son menton tout en prenant un air songeur

Oui... Signons le pacte et ensuite allons nous divertir ! Ihih !

Le chat fit alors apparaitre entre ses griffes le pacte, le posant ensuite devant sa reine.

Pourrait je avoir de l'encre s'il te plait...  Dit elle en adressant un grand sourire à son conseiller.

Tout de suite ma reine !  

Le gros chat lança un regard à l'une des deux servantes qui était dans un coin de la grande pièce. silencieusement cette dernière s'approcha d'Alice avant de timidement lui adresser la parole d'une vois  quelque peut étouffée par la peur.

*glup* Ma reine... vous voulez que j'aye vous cherchez de l'encre... C'est ça ?[/[/i]color]

Ton bras...

P... Pardons ?  

Tend ton bras...

Mais ma reine... Je ne vois p..

TEND TON BRAS ! C'EST UN ORDRE ! NE LE DISCUTE PAS OU JE T'EBORGNE SALE CHIENNE !  

Bi... Bien...

La jeune servante tendis son bras devant Alice, la pauvre tremblait de peur, car au fond... Elle savait à quoi s'attendre...

Mr le chat...

Tout de suite ma reine !

Le monstrueux conseiller fit apparaitre une plume de métal  entre ses pattes puis il la donna à la petite monarque.

merci bien Mr le chat... Tu est prête petite trainée ?

M... Ma rei...

A peine la pauvre femme eu t'elle le temps de finir sa phrase, que Chess vint à poser ses pattes devant sa bouche.

Allez y ma reine...

La jeune monarque esquissa alors un grand sourire puis elle planta violement la plume dans le poigné de la pauvre femme.
 
Hmmm...Hmmmmm !!!!!!!!!!!!

Des larmes se mirent à coulait le long des joue de la pauvre femme qui semblait horriblement souffrir. La plume que tenait Alice était enfaite une sorte de stylos qui aspirait le liquide dans le quel il était plongé, pour ensuite l'utiliser pour écrire. Après une dizaine de secondes, Liddell enleva la plume du poignet de la pauvre femme, faisant signe au passage à Chess de la lâcher.

Bon... Je signe ! Ihihih !

Liddell signa de son nom en dessous de la feuille, puis elle tendis la plume à son conseiller.

Tenait Mr le chat, signez vous aussi !

Nan ma reine.... Je préféré directement signer de ma griffe... Eheh...  Sur ce, il vint à planter sa griffe sale et noirâtre dans le poignet de la pauvre femme, ouvrant par pur sadisme tout l'avant bras de la jeune femme.

AAAAAAAAAAAAAAH AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHAAAAAAAAAAAAAHH AAA... ARRETEZ  !!!!!!!!!!!!

TAIS TOI ! C'EST UN MOMENT HISTORIQUE ALORS TA GUEULE !

Et BAM ! Alice envoya son poing dans le nez de la pauvre femme, qui vint alors à s'évanouir, le nez en sang.

Ihih !  

Chess signa à son tour le pacte puis il fit signe au deux gardes de transporter le corps de la servante hors de la salle.

Bien... à vous, mes très chères invitez ! Dit elle en tendansla plume à sa voisine Sylvandine, avec toujours un grand sourire au visage.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 22 janvier 2014, 01:10:46
Difficile de savoir si les négociations se passaient bien ou pas. Alice avait pu constater que la Reine Liddell était bonne à enfermer dans un asile, et les évènements à venir n’allaient sûrement pas l’aider à infléchir ce point de vue. Remettre un dragon doré était exclu, et l’alternative de Coehoorn sembla visiblement satisfaire la Reine. Le fait que cette dernière choisisse de ne pas insister sur ce point laissait entendre qu’elle avait uniquement proposé ça pour perturber la Princesse de Sylvandell.

*Je n’arrive pas à la comprendre... À quoi joue-t-elle ?*

Pouvait-on seulement la comprendre ? Cette femme semblait résonner sur un autre plan de logique. Alors que Coehoorn hésitait, et qu’attendait à devoir encore débattre, une femme débarqua, et annonça que les troupes étaient prêtes à l’assaut. Elle était aussi belle que dangereuse, et avait un charme tout à fait ashnardien. La Princesse fronça les sourcils, se demandant bien ce qu’Herzeleid comptait faire. Un assaut contre les Ashnardiens ? Contre Aldackelm ? Ce royaume elfique était assez éloigné d’Herzeleid, un royaume pollué, dans lequel une forêt ne pouvait pas prospérer. Les Ashnardiens n’eurent toutefois pas vraiment le temps de discuter davantage, car la Reine d’Herzeleid semblait vouloir autre chose, et se mit à aboyer des ordres. Une servante apparut, et quelques désagréables minutes eurent lieu, pendant lesquelles la servante fut torturée sous les yeux des Ashnardiens. Alice devint aussi blême qu’une morte, avant que ses joues ne se teintent de rouge. La pauvre jeune fille hurlait, avant que l’abominable chat ne se mette à la griffer. La jeune servante se reçut ensuite un sévère coup de poing qui l’étala sur le sol.

Ce faisant, la Reine tendit à Alice un bout de papier, en les invitant, sur un éclat de rire, à signer.

« Bien... à vous, mes très chers invités ! »

Alice cligna des yeux, voyant que la jeune femme continuait à signer.

« C’en est assez ! » lâcha-t-elle alors, avant de se redresser.

Le Maréchal essaya de la retenir, mais Alice était déjà debout. Zyra se releva également, presque en même temps, veillant à protéger la Princesse. Les iguanes de Xyola étaient devenus nerveux à cause du sang à proximité, et leur maîtresse, qui était très muette durant cet échange, tira sur leurs laisses, les contraignant ainsi à se calmer. Contournant la Reine et son gobelin horrible, Alice, qui n’avait même pas songé à lire son bout de papier, se pencha vers la serveuse. Elle était sonnée, son nez était brisé, et elle crachait du sang.

« Soigne son bras, Zyra. »

Zyra n’hésita pas longtemps, avant de poser sa main sur ses plaies. Elle récita une silencieuse mélopée, et entreprit de la soigner. L’entaille était assez profonde, car Liddell avait bien enfoncé sa plume, et le chat l’avait également cruellement griffé. Du sang se trouvait sous son bras, formant une flaque alors que Zyra murmurait. Une lueur blanche enveloppa la servante.

« Nous... Euh... Nous ne pouvons pas signer une convention comme ceci, sans y réfléchir plus avant. De plus, avant de songer à une nouvelle guerre, nous devrions commencer par envisager les hostilités actuelles. »

Alice ne les écoutait qu’à moitié. La servante finit par ouvrir les yeux, clignant légèrement, sonnée. Sa tête était entre les bras de la Princesse, qui lui caressa alors les cheveux, glissant sur ses joues.

« Ne t’en fais pas, tout va bien, ma belle... »

La Princesse relâcha cette dernière, et se releva. Elle savait que les négociations ne déboucheraient sur rien de concret. Comment pouvait-on espérer avoir confiance envers une femme qui n’hésitait pas à torturer ses propres sujets, sans aucune raison valable ? Zyra soigna le bras de la femme, laissant une légère plaie, avant de se relever également, prête à devoir se battre.

« Sachez, Majesté, que je ne cautionne pas ce genre de comportements ! Je me retire de ces négociations ! » lâcha-t-elle.

Alice ne voulait même plus voir cette femme. Elle était folle à lier, et, si ça ne tenait qu’à elle, elle enverrait tous ses dragons pour aller la chercher, et s’assurer qu’elle et son horrible chat soient dépecés en place publique.

Elle ne méritait pas mieux.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 10 février 2014, 13:39:34
« C’en est assez ! »

En entendant ses mots, notre chère petite monarque eu un petit sursaut de surprise. Visiblement le "joyaux de Sylvandell" n'aimait pas beaucoup les habitudes royales de sa Majesté Liddell.

Qu... ?  

Oui Alice, cette petite trainée ne prit même pas le temps de regarder le pacte, elle préféra plutôt aller soigner la catins qui te servait de bonne et que tu venait de violement mutiler et ce en compagnie de ce qui semblait être sa garde du corps. Et cet alors que le représentant Ashnardien vint à reprendre la parole, quelque peut gêné par l'attitude de la jeune Alice Korvander. Cette dernière avait vraiment eu le toupet de répondre à la grande, à la majestueuse, à la sublimissime reine de pique ?... Oui... Elle avait osée...

Après avoir soignée la servante, la représentante Sylvandine se levât en même temps que cette "zyra" et avec la rage au fond des yeux elle répondue une nouvelle fois à la reine de Pique et au Chat du Cheshire.

« Sachez, Majesté, que je ne cautionne pas ce genre de comportements ! Je me retire de ces négociations ! »

Cette phrase sembla mettre Sieur Von Ermiss plus mal allaise encore, ce dernier posa sa mains sur son front en tachant de garder son calme face à cette situation qui devenais très explosive. La reine Alice, elle, avait toujours le sourire au lèvres... Le chat lui par contre, il souriait beaucoup moins...

Gardes... Bloquaient l'entrée... Lâchât il en regardant les deux sylvandines droit dans les yeux... Les deux gardes croisèrent alors leurs gigantesque lance en forme de pique devant les imposantes portes, unique sorties de cette gigantesques salle ou la tensions était entrain de grimper à une allure affriolante... Les deux Alice était visiblement comme les deux face d'un miroir... D'un coté il y avait la raison... De l'autre la folie...

Hum ! Je pense qu'il serait temps de mettre les choses au point chers invités... Surtout vous Miss Korvander...  

Je trouve très mal placé le fait qu'une simple Princesse se permette de critiquer les habitudes de la reine d'un autre royaume, de plus... Le fait que vous ne vouliez pas signer se pacte de non agressions me parait... Stupide... Il fit alors un petit salto arrière dans les air avant de se d'apparaitre pile devant la princesse, lui adressant un grand sourire... Ce qui provoqua bien évidement Zyra qui mis directement sa lame sous la gorge du chat... Comme si elle croyait pouvoir lui faire quelque chose...

Rangait cette arme... Chère Zyra... Déjà que votre souveraine est très impolie, je risquerais à force, de croire que Sylvandell est un royaume peut respectueux des normes de courtoisie... Hm ?  Evidament, la commandeur ne bougea pas d'un yota, ce contentant seulement d'adresser au chat un regard emplie de colère...

Hm... Je vois...  

Notre cher ami félins reculat alors avant d'adresser une nouvelle fois la parole à toute l'assemblée.

Je pense qu'il serait préférable pour tout le monde que vous restiez avec nous, Miss Korvander, mieux que cela, je pense qu'il serait bien pour l'intérêt de votre nations, que vous signiez ce pacte.... Je pense que les décennies passer à être protégée par les dragons d'ors vous ont un tantinet ramollies le cerveaux.... Vous n'êtes pas indestructibles... Les dragons ne sont rien de plus que des êtres vivants.... Maladies, infections... et pouf.... plus de dragons !

La jeune princesse fronças les sourcils, prête à répondre au chat mais... Bien vite, le Maréchal ce saisit violement de la jeune souveraine par le bras, la tirant vers lui.

Votre Altesse, avec tout le respect que je vous doit à vous et à votre père, mesurait bien vos actes et vos paroles... Même si j'ai une confiance limitée, même très limitée envers Herzeleid et ces deux dirigeants... Ci vous quittait les négociations, je ne puis vous assurer qu'Ashnard puisse vous venir en aide en cas d'attaque venant de la part de ses deux tarés... L'homme marqua une pause, en regardant la Sylvandine droit des les yeux.

Et puis... Il a raison... Les dragons ne sont pas éternels... Le leur en revanche ne montre aucun signe de faiblesses et nous ne savons foutrement rien de quoi cette nations est capable... Votre Altesse, je vous en conjure, rasseyez vous !


Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 12 février 2014, 01:21:39
Alice était outrée par ce qu’elle avait vu, tout simplement. Était-elle censée manger confortablement tandis qu’une femme se faisait torturer sous ses yeux ? Cette scène lui avait donné envie de vomir. Elle voulait être une Reine exemplaire, une femme qui, tout en étant au sommet du pouvoir, n’en abuserait pas, et essaierait, dans la mesure du possible, de respecter les droits de ses citoyens. Elle estimait ça naturel. Ce qu’elle avait vu allait à l’encontre totale de ses croyances et de ses convictions. La Reine Liddell en semblait clouée sur place, et fut cet affreux gnome qui se mit à parler, intimant aux gardes de bloquer l’entrée. Immédiatement, Zyra devint nerveuse, portant la main à la garde de son épée, tandis que les gardes d’élite, accompagnant la délégation ashnardienne, se raidirent également. La tension était en train de monter, mais le cœur de la Princesse bondissait dans sa poitrine.

L’affreux chat du Cheschire atterrit devant elle, et se mit à parler, de sa voix sifflante, méprisante. Zyra dégaina immédiatement son épée, en estimant qu’il était trop proche de la Princesse. La Commandeur ne tremblait pas, sa prise était affirmée, son regard déterminé. Si cette créature osait s’approcher de trop près, elle n’hésiterait pas à attaquer, et Alice était presque tentée de la laisser agir... Surtout quand le gnome alla jusqu’à la narguer, la défier. Sentant la situation lui échapper, Coehoorn se releva subitement, et attrapa Alice par les épaules, lui intimant de se calmer.

« Et puis... Il a raison... Les dragons ne sont pas éternels... »

Quand Alice entendit ça, elle sentit quelque chose fondre dans son cœur, et fusilla Coehoorn du regard, les joues rouges. Elle peinait à entendre la suite de ces inepties, et le repoussa.

« Leur ‘‘dragon’’ n’est qu’une machine, Maréchal. Un tas de plomb et de boulons ! Comment osez-vous la comparer aux dragons de Sylvandell ? Le Patriarche descend des Primordiaux ! Savez-vous ce que cela signifie, ou est-ce que votre admiration d’un tas de plomb vous a fait perdre toute notion des choses ?! »

Rares devaient être les personnes qui osaient répondre au fringant Maréchal Coehoorn, car celui-ci en resta planté comme deux ronds de flans. Était-ce donc la douce et timide Princesse de Sylvandell qu’il avait en face de lui ? Le « Joyau », dont on vantait l’innocence et la pureté, venait de montrer les griffes. À sa place, Tywill, son père, aurait juré comme un charretier, et, en un sens, la réaction de la Princesse était d’autant plus surprenante.

Cette dernière poursuivit sur sa lancée :

« Ceci n’est rien d’autre qu’un cirque. Une sinistre farce à laquelle je refuse de participer ! À qui donc devons-nous adresser ?! Qui dirige ici ? Est-ce la Reine, ou son sinistre gnome ? »

Alice avait bien noté l’absence d’intervention de Liddell. Chess avait agi instinctivement, donnant naturellement des ordres à ses gardes. La Princesse avait eu le sentiment qu’il était le véritable dirigeant du royaume, que sa malfaisance devait exercer sur Liddell une sorte d’influence maléfique... Ce sentiment tendait à se confirmer. Face à la difficulté, ce n’était pas la Reine d’Herzeleid qui intervenait, mais son second.

« Je n’ai aucune confiance envers des gens qui n’hésitent pas à massacrer leurs propres sujets. Qu’est-ce qui me prouve que vous respecterez vos engagements ? ‘‘Pacta sunt servada’’, voilà ce en quoi je crois. Ashnard a été dirigé par un fou jadis, et Sylvandell s’est heurtée à cette démence. Vos basses menaces ne m’effraient pas, Cheschire. Votre machine est bien peu de choses face aux dragons de Sylvandell. »

L’adage « pacta sunt servanda » était la pierre angulaire de toutes les relations internationales entre les États. Un adage que tout diplomate ne pouvait que connaître, sous peine d’être renvoyé le jour même. Cette adage signifiait tout simplement qu’un État devait respecter ses propres engagements. Or, Alice doutait qu’Herzeleid le fasse. Pour preuve, elle ne savait même pas qui dirigeait vraiment dans ce royaume.

Coehoorn ne savait plus sur quel pied danser, tandis que, de son côté, toujours assise, Xyola se régalait. Elle avait également vu en Alice une petite potiche, bonne à servir. Les Ashnardiens envisageaient de l’asservir, de se servir de son apparente faiblesse pour pouvoir assujettir davantage Sylvandell, ce qui n’était guère possible, face à un Roi aussi bourru et entêté que Tywill Korvander. Cependant, il semblerait que le petit « Joyau » soit moins effacé que ça... Comme un volcan en repos, qui menaçait d’entrer en éruption à chaque moment.

« Peut-être serait-il plus judicieux, Votre Majesté, d’envisager une brève interruption... L’avis de Sylvandell n’engage nullement celui d’Ashnard, et nous sommes tout à fait disposés à envisager des négociations avec vous. Si Sylvandell entend s’en retirer, en sa qualité de puissance souveraine, c’est son droit le plus strict. Je puis vous assurer que Sylvandell ne constituera pas une menace envers vous, si ces négociations, je l’espère, devaient aboutir dans un sens favorable pour les deux parties. »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le dimanche 02 mars 2014, 23:42:18
En entendant la jeune sylvandine parler, le sang d'Alice ne fit qu'un tour. et elle comptais bien montrer à tous qui était la chef ici ! D'un bond, Liddell sauta de son siège avant de froncer ses sourcils, fusillant la jolie sylvandine du regard. Sa majesté était en colère... Et ça aller ouiner !

ICI ! C'est moi qui décide ! COMPRIS ! De UN ! Le jabberwocky n'est pas un tas de boulons, sotte que vous êtes ! AHAHAH ! C'est un dragon ! Et de deux ! Mr le chat n'est pas un gnome !

 La situation devenais de pire en pire, l'intervention de la représentante Sylvandine avait mis le feu au poudre, faisant exploser l'esprit d'Alice en mille petits morceaux. Le Maréchale quant à lui, ne savait plus ou ce mettre, il ne connaissait pas Alice ni même à quel point sa folie était élevée, la jeune reine était capable d'envoyer tout ce beaux monde au cachots, voir... des les exécuter un à un... ce qui serait fort fâcheux, avouons le.
 Chess se rapprocher calmement de sa reine, essayant de la résonnait... Résonnait le monstre qu'il avait lui même façonné... Il était en grande parti la cause de la démence d'Alice, malheureusement... Cette dernière était à présent devenue la personnification de la folie, et comme elle... Elle était indomptable et particulièrement versatile. Alice était un électrons libres, elle se fichait de détruire, de faire souffrir, de rendre malade ou même de torturer... ça propre vie n 'était qu'un jeu... Une folle parmi les folles, la reine des tarées... Une Aude à la folie pur, voilà ce qu'était Liddell.

Je.... JE...  

Désirez vous que l'ont face une petite pause majesté ?

Je... OUI !  

Chess se tournât alors vers les convive en se frottant les mains.

Bien... La séance est levée jusqu'à nouvel ordre, je...
ILS RESTE AU CHATEAUX ! JE NE VEUX PAS QU'ILS AYENT AILLEURS QU'ICI !

Euh... Bien...  

Suite à cela, Alice sa dirigea vers la sortie, bousculant la pauvre servante, cette dernière poussât un petit couinement... Couinement qui malheureusement n'échappa à notre reine.

Ah Au faite ! j'ai oubliée de te le dire mais... Ce soir tu sera au cuisine... Ihih...

Niuuu...  

La pauvre jeune femme baissa la tête en hoquetant quelque peut, essayant d'étouffer en vain ses larmes... Ce soir... Elle allait êtres au diner.
Avant de franchir les imposantes porte de la salles, Alice adressât une dernière fois la paroles à ses convives.

Ah ! Au faite... Je vous invite à ma table se soir... Ihihi... Mr le chat !
 

Tout de suite majesté !  Dit il avant de se téléporter juste derrière sa reine, faisant ensuite signe au deux gardes de ramasser la servante pour l'emmenait aux cuisines. Chess se tournat une dernière fois vers les invités.

Tout le châteaux est à votre disposition, libres à vous d'allez ou vous voulez, toutefois, évitaient les cachots... Ehehe... Et, le repas est servit au alentours de 20h... Sachez vous montrer ponctuelle, Son Altesse Liddell a horreur d'attendre...
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 03 mars 2014, 01:53:42
« Nous n’aurions jamais du accepter de négocier avec elle. C’est une démente. »

Bras croisés, Alice se tenait sur l’un des balcons du château royal, observant, devant elle, la sinistre ville polluée d’Herzeleid. Elle était accompagnée du Maréchal Coehoorn, ainsi que de Zyra. Ce premier rendez-vous s’était terminé sur les chapeaux de roues, et Alice avait peu apprécié qu’on les consigne dans le château. Les gardes les surveillaient attentivement, veillant à ce que leurs « invités » ne cherchent pas à partir. Si ça ne tenait qu’à elle, la Princesse serait partie rapidement. Elle ne voulait plus rester dans un tel lieu, et le Maréchal voyait bien là la fille de Tywill Korvander. Tywill n’aurait jamais accepté qu’on le consigne ici, et encore moins que Chess aille jusqu’à les convoquer pour le dîner. Plus Coehoorn y réfléchissait, et plus il était probable que, si Tywill avait été à la place de sa fille, la dernière phrase du chat se serait soldée par un puissant coup de marteau sur le crâne, si fort que le visage du chat aurait fini à la place de son cul.

De même, Alice avait vu le regard catastrophé de la servante alors que les gardes la traînaient vers la cuisine. Aurait-elle été moins énervée, et moins suspicieuse, qu’elle aurait envoyé Zyra enquêter, afin de savoir ce qui avait pu abattre la servante à ce point. Bien des choses auraient alors pu être différentes. Zyra avait un certain talent pour enquêter, mais, vu le repas spécial que la Reine Liddell préparait, il était peu probable qu’on l’aurait laissé entrer dans les cuisines. Zyra n’aurait alors pas manqué d’en référer à Alice, qui aurait immédiatement été vers les cuisines. Chess n’avait-ils pas dit qu’ils avaient accès à « tout » ? Le ton aurait monté. Cependant, Alice était bien loin de se douter que le repas allait justement constituer en la servante. Elle avait vu juste quand elle pensait que la Reine était folle, et encore plus quand elle l’avait comparé au Roi Cramoisi. Elle n’avait juste pas poussé la comparaison assez loin.

« Je le sais très bien, consentit le Maréchal. Mais, de grâce, Majesté, vous devez tempérer vos humeurs.
 -  Pourquoi être venue ici, alors ? »

Coehoorn eut une légère moue sur le visage, et regarda brièvement Zyra. Elle était une garde du corps d’exception, et leur assura que personne ne les écoutait. Le Maréchal hocha alors lentement la tête. Il ne devait rien dire à la Princesse, mais il avait conscience que leur plan était serré. Si cette dernière ne se calmait pas, elle risquait de foutre en l’air les négociations, et, plus généralement, de mettre en péril toute la stratégie du Maréchal et de son frère.

« C’est Emhyr qui est derrière cette négociation... Mais Emhyr n’est pas un sot. Nous savons très bien que cette dame est folle à lier, et qu’il n’y a rien à en tirer. Pacta sunt servanda... Elle ne respectera pas ses engagements, et il est évident qu’on ne peut pas lui faire confiance.
 -  Alors, pourquoi sommes-nous ici ?! Pourquoi avoir accepté de négocier avec cette folle ?
 -  Parce qu’il n’y a pas qu’Herzeleid en jeu, Majesté ! De l’autre côté de la frontière, les Nexusiens ont amené leurs garnisons. Herzeleid est pris en tenaille, et la politique agressive de ce royaume, ainsi que leur foutu dragon mécanique, nous inquiètent... Et, quand je dis ‘‘nous’’, il s’agit aussi bien des Nexusiens que des Ashnardiens.
 -  Que... Que voulez-vous dire ?
 -  Ce qui est évident, soupira-t-il. Emhyr a manigancé tout cela. »

Emhyr Van Emreis était le frère de Coehoorn. Là où Coehoorn était un militaire, Emhyr, lui, était un politicien. Alice le connaissait. C’était un conseiller impérial, et l’un des plus influents. Certains allaient même jusqu’à dire qu’il était le véritable meneur de décisions au sein de l’Empire, et qu’il était vraisemblablement destiné à devenir Empereur un jour. Bon nombre de Van Emreis avaient été des Empereurs très talentueux, et leur famille faisait partie des familles originelles, les fondateurs de l’Empire.

« Nous ne sommes pas ici pour négocier, Majesté. Tout cela n’est que du vent, un subtil jeu politique.
 -  Mais pour quoi faire ?
 -  Vous êtes intelligente, Princesse, je le reconnais, mais vous manquez encore de cette maturité politique et stratégique qui s’acquière avec l’âge. Les Nexusiens nous ont indiqué les armes terribles que cette femme disposait. Il n’y a pas que ce Jabberwocky, les Nexusiens nous ont transmis des rapports indiquant des espèces de sauterelles mécaniques abominables, les Locuste. Ces créatures ravagent les cultures, et massacrent les fermiers qui ont le malheur de se trouver là. Une technique pour affamer les autres puissances. Maintenant, regardez ces tours, regardez ces fumées, ces hauts-fourneaux... Les usines tournent à plein régime, Herzeleid est en train de mettre sur place une immense armée, et s’en donne les moyens. »

Alice hochait lentement la tête, écoutant les explications du Maréchal, avec la sinistre impression d’être le dindon de la force. Elle comprenait mieux pourquoi Coehoorn l’avait pris à partie, afin de lui demander de se calmer. Un jeu... Un stupide jeu d’acteur ! Tout ça était une farce, et elle était tombée dans le panneau !

« Vous insinuez qu’elle ne cherche pas seulement à envahir les royaumes voisins ?
 -  Bien sûr que non. Voyez-vous, Majesté, beaucoup de puissances mineures suivent avec grand intérêt le conflit que nous menons contre les Nexusiens, afin d’espérer tirer leur part du gâteau. L’essentiel de nos légions est occupée à se fracasser contre les superforts nexusiens, et nous avons tendance à dégarnir les fronts secondaires. Pendant un temps, l’Empire envisageait effectivement de s’allier avec Herzeleid, mais, comme vous l’avez si fort justement remarqué, notre histoire nous montre qu’on ne peut pas faire confiance à des déments. Herzeleid dispose de la technologie nécessaire et d’une volonté suffisante pour espérer nous concurrencer, et profiter de la guerre pour s’en remplir les poches, que ce soit en attaquant Nexus, ou nos colonies. Voilà ce qu’Emhyr, et ce que les Nexusiens pensent aussi. Nous, nous sommes ici pour assurer une diversion.
 -  Une... Une diversion ? Mais que manigance donc votre frère ? » s'exclama-t-elle, peinant à comprendre ce qui se passait.

Coehoorn se tut, en entendant des bruits de pas. Une patrouille s’approchait, et il hocha lentement la tête.

« Tout ce que je vous demande, Majesté, c’est d’éviter de faire trop de vagues. N’oubliez justement pas que cette femme est folle, et que nous ne sommes pas chez des alliés, ici. Je regrette de vous avoir plongé dans la gueule du loup. J’aurais voulu tout vous dire, mais le temps nous a manqué. »

Le Maréchal s’écarta ensuite, laissant une Alice circonspecte. Dans la gueule du loup... Elle n’aurait pas su dire mieux, et un frisson la parcourut. Vu d’ici, le camp semblait si loin, et Sylvandell encore plus. Et les Nexusiens... Étaient-ils impliqués, eux aussi ? Liddell leur avait dit qu’elle entendait s’allier avec les Ashnardiens pour se protéger des Nexusiens... Est-ce que cela signifiait qu’Herzeleid était en train de se battre sur deux fronts ? Si c’était le cas, on s’était bien gardés de le lui dire. L’explication était simple : Emhyr ne faisait pas totalement confiance aux Sylvandins. Durant la Guerre Civile, les dragons sylvandins avaient été l’une des principales causes de l’effondrement des Emreis. Sa rancune devait être forte. Suffisamment pour oublier de l’avertir d’un plan aussi important ? Estimait-il donc que la petite tête blonde n’était pas digne de confiance ? Alice regrettait Sylvandell et ses montagnes. Les stratégies politiques d’Emhyr étaient à en avoir des migraines carabinées.

En attendant, l’heure du dîner s’approcha, et personne n’avait surveillé les cuisines pour savoir quel odieux tour la Reine d’Herzeleid était en train de leur jouer. Personne n’aurait alors pu en prévoir les conséquences, et, si quelqu’un avait pu le faire, il aurait de toute manière été bien en peine d’empêcher le déroulement de la soirée.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 03 mars 2014, 17:16:08
Je ravagerais la nation de cette petite pute ! Elle verra bien si mon jabberwockynounet est une tas d'boulons, cette ... Grrrr !!!! Je jure que je lui déchirais le bas ventre et je dévorerais ses entrailles !  

Liddell était  seul dans sa chambre, se parlant à elle même en parfaite petite folle qu'elle était. Ressassant sans cesse dans sa tête, les paroles de la représentante Sylvandine. Mais cet alors que deux mains gantées de cuir, se posèrent rapidement sur les yeux de la jeune Alice.

- Bouh ! Qui c'est ?
- M... Marta !?  
Les deux mains se retirèrent alors du visage de sa majesté, venant par la suite se poser sur ses épaules.

- Gagnée ! Ahah !  
Marta (http://tinyurl.com/or2gal8) est la seconde de Grizelda. Elle est aussi le Major-général en charge de la division des Zerstoren'Kriegs, mais c'est surtout une femme particulièrement violente et versatile. Adoratrice des gros flingues et des explosions elle cumule plusieurs dérèglements d'ordre mental et comme sa reine, elle est très imprévisible et démesurément barge. Toutefois, elle est totalement soumise à Alice et elle est prête à tout pour sa reine bien aimée.

- Hum !... Marta...
- Que..

La belle hermaphrodite (oui, elle est hermaphrodite) se retournât alors d'un coup, ce retrouvant ainsi nez à nez avec Chess. Ce dernier esquissait toujours le même sourire monstrueux, Et silencieusement, il ordonna à Marta de sortir de la pièce, ce sur quoi elle le répondu par un hochement de tête avant de partir en vaillant bien refermer la porte derrière elle.

Bon... Ma reine... Comment vous dire que
OUI ! JE SAIS !
Hmmm...
Je... CROTTE !
Caaaalmez vous ma reine... Je puis vous assurer que ce soir même, le pacte sera signé, de gré ou de force, et ceux, par tout les partis ici présents...

Alice affichât alors une petite mou quelque peut septique à l'entente de ses mots, mais bien vite Chess reprit la parole.

- Ma reine... Le but premier de ce pacte et de laisser de coter un éventuel conflit avec les Ashnardiens... Ces derniers ne prendrons pas le risques de nous attaquer tant que nous même ne les attaquons pas. Il pense dur comme fer que c'est nous qui lancerons le premier assaut... Mais en réalité, Nous allons les laisser tranquilles... Le temps de calmer le jeu avec Nexus...
- Mais... Les régents ont rompue toutes formes de transactions avec Herzeleid...  
- Oui, et c'est pour cela qu'il faut bien vite rectifier le tir.
- Le problème c'est que des éclaireurs ont dit avoir aperçus des troupes Nexusiennes au frontières...  
- C'est pour ça que grizelda est partie avec une cinquantaines d'hommes... Afin de discrètement empoisonner les réserves des troupes Nexusiennes... Tout en prenant soins d'inculper Ashnard au passage...- Comment ça ? Enfin... Je veux dire et Aldackelm ?
- En l'état, Attaquer Aldackem serait un peu trop risqué... C'était une simple diversions, un coup de poker inutile.
- Et comment compte faire Grizelda pour inculper les Ashnardiens ?
- Et bien... Disons qu'elle à réussis à ce procurer de quoi leur faire porter le chapeaux... à eux et a Sylvandell... Ainsi, cela nous laissera un peu de répit, le temps de vous rendre à Nexus et de parler avec la reine et les régents d'un éventuel retour au calme...
- Oui mais le pacte ? Ne risque t'il pas d'y avoir un léger... Soucis ?
- Un pacte de non-agression n'a rien d'une entraide, nous sommes libres de ne pas vouloir nous battre contre Ashnard, n'est ce pas ?
- Oui... Je commence à comprendre où vous voulez en venir Mr le chat...


Cet alors que Marta refit interruptions au sein de la pièce.
Ma reine, le souper ne va pas tarder, il serait fâcheux de faire attendre vos inviter... ihih.
Oh ! Tu as raison Martatchoupinette ! Allons donc de ce pas manger !
Sur ces mots, le petite monarque prit la route de la salle de banquet accompagnée de Marta et de Chess. Une fois dans la gigantesque pièce, au milieu de laquelle trônait une énorme table en ébène, Alice pus constater que ses invités étaient déjà là, tous assis à attendre l'arrivée son arrivé. C'est avec un grand sourire qu'Alice pris place dans son grand fauteuil. A sa gauche il y avait Marta, tendis qu'à sa droite, c'était une nouvelle fois la Sylvandine qu'il y avait. Liddell se tourna vers la princesse, avec un grand sourire au bout des lèvres.

Veillais bien m'excuser pour tout à l'heure, j'ai par moment de très désagréables saut d'humeur... Ihih.
En disant cela, Alice caressa doucement la mains de son invitée, sous le regard agressif de Zyra qui ne quittait pas la reine du regard.
Et pour me faire pardonner, je tiens à vous offrir se présent...
Délicatement, Alice enleva l'une de ses bagues, qu'elle déposa ensuite délicatement au creux de la mains de la princesse. La dite bague était un anneaux en galium incrusté d'innombrable petits rubis, un très beau présent, qu'il serait fâcheux de refuser. L'offre se termina ensuite par un petit baiser délicatement déposé sur la joue de son Altesse Korvander... Chose qui surpris quelque peut les invités.

Ihih...

Un majordome fit ensuite irruptions dans la salle, annonçant l'arriver du banquet. S'en suivit alors un grand ballet d'hommes en noir, portant chacun une assiette appartenant à l'un des invités ici présent. Les hommes en noir soulevèrent ensuite la cloche qui cachait le plat et...

Hmmmm... ça a l'air délicieux, ma foi majesté, je doit dire que vos cuisinier ont l'air de fins cordon bleu. Lacha le maréchale au vu de son assiette.

Fufu... Merci, je leurs ferait par de vos impressions, cela leurs feras plaisir.
Cet alors qu'un majordome apporta un plateau en obsidianne d'un noir de gai, surplombé par une immense cloche en forme de pics. Il posa le dit plateau devant la reine, et tout en soulevant la cloche, il dit d'une voix clair :

- Calice de fertilité et cœur rôti à la broche sur leur lit de champignons, accompagnée d'un sauce à base de sang cuit.

Von Emreis en entendant le mot "calice" fronça quelque peut les sourcils, il était visiblement curieux de savoir ce que cela pouvait bien être. Toutefois il ne dit rien, se disant que cela devait être le nom du plat ou une connerie dans le genre.

Ma reine...
Oui Marta ?
Euh... Est ce...
Oui Marta, je sais que tu adore cette partie très charnue, ihih.

Le regard de Liddell se tourna ensuite vers l'assistance.

Quelqu'un d'autres désire savoir ce qui ce trouve dans son assiette ?
Euh... De quel animal provient cette viande... demanda Zyra quelque peut septique.
Cela provient d'un animal qui vit dans les montagnes non loin d'Herzeleid... ihih... Bonne appétit.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 04 mars 2014, 01:59:55
L’esprit embrumé par sa conversation avec le Maréchal, Alice passa le reste de la journée à grommeler sur place, furieuse d’être cantonnée ici. Invitée, elle ? Elle avait plutôt l’impression d’être une prisonnière, une prisonnière dans une cage dorée. Les plans obscurs des frères Emreis tombaient encore sur elle. On lui avait bien dit de se méfier du Conseil Impérial, et, surtout, de cet Emhyr Van Emreis ! Il n’était pas fiable, et suivait ses propres motivations. Qu’il agisse pour l’intérêt de l’Empire, c’était une chose contre laquelle Alice n’avait pas vraiment de problèmes à formuler, mais, si cela impliquait de manipuler ses alliés, de les mettre en situation dangereuse, la Princesse allait devoir reconsidérer la bienveillance d’Emhyr. Elle passa donc la journée à tourner en rond da sa chambre, impatiente, grommelant, sous la protection bienveillante de Zyra. Si elle avait été moins nerveuse, Alice aurait peut-être pu profiter de cet instant pour se permettre une doucereuse câlinerie en compagnie du Commandeur, mais elles restèrent sobres. Elle était tout simplement trop inquiète sur son sort, et sur ce qui l’attendait, pour penser à autre chose.

Dans les yeux de la Reine, Alice y avait vu les germes de la folie... Une démence insondable, et elle en avait peur. La peur était un sentiment naturel quand votre vie était en péril, mais, chez la Princesse, cette peur ne se manifestait pas par une sorte de sentiment de panique qui empêchait chez elle toute forme de réflexion, mais par une sorte d’accroissement de sa volonté, de son envie de voir ce problème être résolu. L’air vicié d’Herzeleid était tout à fait conforme à ce que la Princesse ressentait. Si elle s’était enfermée dans sa chambre, c’était aussi parce que, ici, elle n’entendait pas la musique qui, sempiternellement, résonnait dans les coursives du château. Il lui avait suffi de l’écouter une demi-heure pour en devenir folle, et elle n’avait rien pu obtenir des quelques servantes qu’elle avait vu. Ces dernières fuyaient à son approche, ou s’enterraient dans un mutisme confondu en jetant des œillades effrayées, craignant probablement d’être surprises par un quelconque garde qui la verrait.

*La folie règne ici...*

Pour se détendre, Alice écrivit donc des notes dans son carnet, consignant tout ce qu’elle avait vu ici, utilisant la lueur d’une chandelle. Elle se relut ensuite un peu, attrapant les pages de son carnet :

Citer
...Un endroit sinistre, clairement. La seule chose que j’espère est de réussir à sortir d’ici avant que le pire ne me tombe dessus. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais je ne peux m’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment. Sans doute cela vient-il de cette musique persistante qui me traîne dans la tête, ainsi que de cette pauvre fille que j’ai vu se faire saigner comme un goret. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de mal, tout comme j’espère pouvoir sortir d’ici. Je plains ce pauvre royaume, mais cette conversation avec cette Reine aura eu pour elle de me demander jusqu’à quel point un peuple peut supporter la folie de ses dirigeants. Ignorent-ils donc la démence de cette femme ? Ne ressentent-ils pas l’odeur de soufre dans leurs poumons ? Ou vivent-ils écrasés dans un système tellement répressif qu’ils en sont devenus à agir comme des moutons, des âmes vides et laborieuses ? Ce royaume m’effraie, en vérité. Qu’ont donc fait ces pauvres gens pour servir une telle femme ? Une femme qui n’hésite pas à les mutiler simplement pour son contentement ?

Un tel carnet était beaucoup trop subjectif pour faire office de description historique, mais il constituait un bon témoignage. Zyra l’informa ensuite qu’il était temps d’aller manger. La princesse n’en avait pas spécialement envie, mais elle se rappela ce que le Maréchal lui avait dit : voir en toute cette scène une farce, un jeu. Jamais elle ne confierait un seul dragon à cette femme, même pas une simple pièce d’or. Elle jouerait le jeu des Emreis, non pas parce qu’elle les suivait, mais parce qu’elle n’avait aucune solution de remplacement, aucune option alternative. Elle était prisonnière dans ce château, et elle estimait qu’il était préférable d’avoir encore Coehoorn comme allié, plutôt que l’inverse.

La Princesse se retrouva dans la salle de banquet, et reçut un curieux cadeau de la part de la Reine. Cette dernière semblait beaucoup moins agressive que tantôt, mais Alice ne s’y fiait pas. Son bisou sur sa joue lui donna envie de vomir, et elle s’enfonça dans son fauteuil, s’estimant un peu trop proche d’elle. Les serviteurs leur amenèrent ensuite de la viande, que la Princesse considéra avec suspicion. Elle ne devait pas valoir la viande de son pays, vu l’atmosphère pollué de ce royaume.

« Cela provient d'un animal qui vit dans les montagnes non loin d'Herzeleid..., leur expliqua la Reine. Bon appétit. »

Alice fit la moue en contemplant son bout de viande. Les iguanes de Xyola s’agitaient étrangement, claquant des dents, devant le plat de leur maîtresse.

« Et bien, et bien, cet animal doit vous plaire, mes petits... »

Xyola ne les voyait agités comme ça que quand elle leur offrait des prisonniers humains à manger. La Princesse attrapa ses couverts, et commença à découper la viande, se faisant un petit carré qu’elle prit dans sa fourchette. Xyola, de son côté, avait déjà pris une fournée, et trouva ce goût... Curieux. Elle remua la viande dans sa bouche. Il y avait comme un goût de porc, et l’un des iguanes continua à s’agiter, malgré ses remontrances. Xyola avait des ascendances démoniaques, et était carnivore. Il lui arrivait souvent de manger des humains, même si ses proies étaient généralement des prisonniers condamnés à mort. Usant de ses influences, elle en obtenait deux ou trois, et les logeait chez elle. Elle leur donnait à manger, et les traitait bien, afin qu’il y ait du muscle, de la bonne chair à dévorer.

Alice avançait lentement sa fourchette vers sa bouche, le bout de viande rôtie se rapprochant de ses lèvres entrouvertes... Jusqu’à ce que Xyola pose une question :

« De quel animal, précisément ? Ce goût m’est familier... »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le mardi 04 mars 2014, 19:28:15
« De quel animal, précisément ? Ce goût m’est familier... »

Je... Je ne me souviens plus du nom exacte... Je me souviens juste que c'est un animale qui peuple les montagnes et les steppes aux alentours. En revanche, le fait que vous trouviez son gout si familier et peut  être due au fait que la viande de cet animale se rapproche énormément de celle du porc... En un petit peu plus fort peut être... fufu !

Cette maigre réponse semblât suffire à la femme iguane. Ou plutôt, elle ne voulue pas relever la chose, préférant ne pas tous savoir du fond de ce repas... Un animale... C'était bien vague comme réponse... Trop vague. Pour que les iguanes s'agites ainsi, il devait forcement il y avoir autre chose. Tendis que Xyola se remise à silencieusement manger son assiette, Marta se mise quant à elle à fixer Zyra du regard. Ce qui, n'échappa nullement à cette dernière. Les deux femmes se regardèrent ainsi une quinzaines de secondes sans qu'aucune ne baisse le regard, En réalité, Zyra donnait fortement envie à Marta... Cette dernier s'imaginait tout à coup entrain de violement la prendre sur la table... Là... devant tout le monde. La belle Marta se pourlécha les babines avant de discrètement faire par à sa reine de ses envies.

Fufu ! Marta ! Tu es si drôle ! AHAHA !

Les yeux de la reine de pique se tournèrent alors vers sa voisine de droite, lui adressant toujours un vaste sourire.
Visiblement la Princesse avait un peut de mal à commencer son assiette... La phrase de Xyola semblait l'avoir un peut... Troublée.

Vous ne manger pas votre Altesse ? Vous avez tord vous savez, mes cuisiniers sont de fins gourmets.

Tout le monde autour de la table avait une partie différente de la servante, tout le monde sauf Marta qui elle avait eu droit à une petite faveur de la part de sa reine : un bon gros phallus bien charnu, accompagné de patates douces... Un plats que la jeune femme adorait par dessus tout. Les autres, eux, avait eu droit à :
- les seins et le foie pour Xyola
- un bras (en morceaux) et les tripes pour le Maréchale
- les reins et la langue pour Zyra
- une fesse et la gorge pour son Altesse Korvander
- et enfin, L'utérus et le cœur pour Alice.

Se macabre repas semblait pour l'heure se dérouler assez normalement, sans que personne ne sache le continu de l'assiette qu'il avait devant lui... Enfin sauf Alice et Marta, bien entendu. Cet alors qu'Alice s'éclaircit la voix, afin de reprendre la parole.

Bon, et si nous reprenions la conversation de tout à l'heure... Hm ?
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 05 mars 2014, 02:43:38
« Vous ne mangez pas votre Altesse ? Vous avez tort, vous savez, mes cuisiniers sont de fins gourmets. »

Elle soupira lentement, se rappelant les propos du Maréchal. Ne pas faire de vagues... Jouer le jeu.  Si la Princesse avait su... En réalité, il n’y avait qu’une seule personne qui savait comment les choses se passeraient. On ne la faisait pas à Xyola. Les autres n’avaient jamais goûté à la chair humaine, mais elle, si. Elle avait posé une question à la Reine en sachant pertinemment la réponse, et, au bout de ses lèvres, un carnage en règle se préparait. Bien que Xyola soit relativement silencieuse, c’était un tort, et même un très grand tort, de croire qu’elle était passive. Oui, elle savait très bien ce qui se passait, elle savait très bien que la servante de tout à l’heure avait été découpée en morceaux, et que les convives étaient en train de la manger. Il suffisait juste qu’elle parle, qu’elle le dise, et elle savait très bien comment les choses se passeraient.

Alice déglutirait sur place. Vomirait-elle ? Probable. En tout cas, la moindre petite forme de tentative de diplomatie s’évanouirait au moment même. De e que Xyola avait vu, Alice ordonnerait de partir immédiatement, et tout refus amènerait Zyra à dégainer. Vu comment Zyra et la seconde de la Reine se dévisageaient, elles s’entretueraient. Coehoorn montrerait qu’il avait suivi une formation de tueur, et profiterait sûrement du fait que Marta soit occupée avec Zyra pour attaquer la Reine. Chess interviendrait probablement alors pour soutenir sa protégée, et elle-même enverrait ses iguanes pour dévorer le petit gnome, dont la chair semblait tenter ses petits monstres. Les gardes, eux, seraient occupés avec ceux de Coehoorn. Oui, c’était un plan possible, incertain, mais le sang coulerait. Coehoorn et Zyra ne se doutaient de rien, et seule la Princesse semblait suspecter quelque chose.

*Le sang du Dragon bouillonne en elle... Et le dragon est désireux de chair humaine. Ah, Princesse, si vous aviez accepté de vous rapprocher de moi au lieu de suivre les Emreis...*

Elle vit Alice avaler son bout de viande, lentement. Xyola aurait pu le dire, oui... Mais elle avait d’autres projets, et se contenta de trépigner sur place. Elle avait une pièce maîtresse en main, l’assurance de s’assurer qu’Herzeleid soit balayée en moins d’une semaine. C’était comme un château de cartes. Elle détenait la pièce maîtresse, le petit caillou qui, en dégringolant de la montagne, provoquerait une avalanche, une tempête qui placerait Herzeleid et ses tours de feu entre le marteau ashnardien et l’enclume nexusienne. Xyola devait bien manœuvrer, et laissa la Princesse manger.

Alice Korvander eut à peine le temps de prendre quelques bouchées... Il n’y avait rien à faire, ça ne passait pas. Elle n’aurait pas su dire pourquoi. La viande était... Elle était spéciale, molle, elle n’attaquait pas, et n’était pas juteuse. Elle se forçait à manger, mais avec la sévère impression qu’elle allait vomir tout ça dans l’heure.

« Bon, et si nous reprenions la conversation de tout à l'heure... Hm ? » proposa alors la Reine.

Le Maréchal releva la tête.

« Celle concernant une alliance, Majesté ? Comme je vous l’ai dit, l’Empire est prêt à s’engager auprès de vous, en vous assurant que nous n’essaierons pas d’attaquer vos terres, tant qu’il ne vous viendra pas à l’idée de nous menacer. Voici la base sur laquelle, conformément à ce que je vous ai dit, nous pouvons espérer des négociations sereines et mutuellement profitables. »

Alice avait de plus en plus envie d’aller aux toilettes, mais elle savait que, si elle le faisait, ceci risquait de créer un nouveau incident diplomatique. Elle n’arrivait pas à mettre la main sur son malaise, et toussota légèrement. Xyola, elle, s’amusait comme une petite gamine. Quand elle raconterait ça à sa sœur... Oh, ça se serait ! Voyez les plans joyeux de ces deux bourricots d’Emreis ! Ils faisaient manger de la chair humaine à la Sylvandine !

C’était fendard !
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le mercredi 05 mars 2014, 19:15:24
« Celle concernant une alliance, Majesté ? Comme je vous l’ai dit, l’Empire est prêt à s’engager auprès de vous, en vous assurant que nous n’essaierons pas d’attaquer vos terres, tant qu’il ne vous viendra pas à l’idée de nous menacer. Voici la base sur laquelle, conformément à ce que je vous ai dit, nous pouvons espérer des négociations sereines et mutuellement profitables. »

Hmmm... Je vois...

Doucement, Alice s'enfonça dans son fauteuil, croisant ses jambes, positionnant son bras de sorte à ce que se dernier serve d'appuie-tête.

Sachez que nous n'avions nullement l'idée d'attaquer Ashnard, le fait que l'une de vos colonies ait était attaquée, est certes de ma fautes, mais nous ignorions se petit détail, et nous souhaitons rectifier le tir avec vous. Mr. Le chat... Le pacte je vous prit...
Tout de suite ma reine...  Dit il avant de faire apparaitre entre ses pattes le dit pacte ainsi que la plume pleine de sang.
Merci bien...

Alice tendis ensuite le pacte à Sieur Von Ermeis, ce dernier s'en saisit, puis ce mit à attentivement le lire.

Comme vous pouvait le voir, ce Pacte est tout ce qu'il y a de plus honnête, Il stipule bien que chacune de nos deux nations s'engage à ne pas attaquer l'autre. Alice marquat alors une petite pause, avant de reprendre sur un ton un chouia moins gaie.
Toutefois... Si il venait à Ashnard l'idée de rompre se pacte... Je puis vous assurer que vous n'en sortiriez pas indemne... Ni vous... Ni Nexus... Au delà du Jabberwocky, Herzeleid dispose de bien des armes dons  je suis certaines que vous n'aimeriez pas connaitre la natures...   

Alice ne bluffait pas, et ça, le Maréchale devait vraisemblablement le ressentir. Toutefois, cela n'était pas une menace, mais un avertissement... Un avertissement que le Maréchal avait tout intérêt à pendre au sérieux. Se frotter à Herzeleid amènerait Ashnard à perdre sa guerre sempiternelle contre Nexus, et cela s'appliquait aussi à la Ville-état. Bien sur Herzeleid y perdrait des plumes, mais qu'est ce qu'un millions d'hommes pour une femme qui n'a plus aucunes raison autre que la destruction.

Alice cessa de fixer le Van Ermeis et ce remise à tranquillement déguster son assiette...

Réfléchissait bien Maréchal... Je puis vous assurer que vous avez notre parole... à la fois pour le pacte, mais aussi pour le fait d'être efface de la reine d'un royaume don l'armement peut grandement contribuer à la chute de l'empire...  
Une fois cela dit, Liddell tourna sa tête vers sa voisine Sylvandine qui... Ne semblait pas en très bonne état.
La petite monarque prit alors un fausse mine inquiète tout en caressant le dos de la mains de sa voisine.
Oh... Miss Korvander, vous sentiriez vous mal ?... Vous savez, vous pouvez aller au toilettes si le besoin s'en fait sentir.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 05 mars 2014, 22:48:34
Il n’y avait rien à faire, ça ne voulait pas passer. Alice avait mal à l’estomac, de plus en plus mal, et se retenait sur place, les joues légèrement cramoisies, tandis que la Reine retournait sur la proposition de pacte, allant jusqu’à réussir à commettre, en quelques phrases, à peu près une vingtaine de fautes diplomatiques. Le Maréchal resta placide, ne disant rien, mais Emreis ne souriait plus. Quand il entendit parler de « chute de l’Empire », il commença même à perdre son légendaire sang-froid. Il n’était pas Emhyr, lui. Il acceptait les stratagèmes tortueux de son frère parce qu’il savait que ce dernier était un génie, mais Coehoorn restait un soldat. Il voyait une gamine capricieuse qui pétait plus haut que son cul en croyant pouvoir menacer l’Empire. Coehoorn estimait qu’il était temps de remettre les choses au point, et que cette dernière comprenne bien que ce n’était pas elle qui leur faisait une fleur, mais eux en allant vers elle.

« Oh... Miss Korvander, vous sentiriez vous mal ?... Vous savez, vous pouvez aller au toilettes si le besoin s'en fait sentir. »

Alice rougit à nouveau, en relevant la tête.

« Non... Ne... Ne vous en faites pas, Majesté, tout ira bien. »

Elle espérait pouvoir tenir suffisamment longtemps. Ce qui était sûr, c’est qu’il y avait quelque chose dans ce plat qui n’allait pas. Zyra l’avait également noté, et, dans sa gamelle, elle avait pris un morceau de viande, qu’elle avait conservé avec elle, afin de l’analyser cette nuit. Les résultats de cette analyse risquaient de promettre. Coehoorn, quant à lui, laissa s’écouler quelques secondes, observant le papier qu’on lui tendait, et finit par parler.

« Je vous demande pardon, Majesté, car je crois que, en réalité, que je n’ai pas été suffisamment clair. Permettez-moi donc, si vous le voulez bien, de clarifier quelques petites choses. »

Coehoorn s’humecta brièvement les lèvres, comme s’il était en train de réfléchir. Il cherchait par où commencer.

« L’attaque d’Herzeleid sur nos colonies est une agression qui nous place en situation de légitime défense pour mener une contre-attaque, ce que nous avons fait. Nous avons mis un terme à ces hostilités parce qu’il y avait une situation d’escalade. Cependant, si nous le désirerions, nous pourrions balayer votre royaume en quelques jours. Ce n’est pas une vantardise de ma part, Majesté, c’est un simple fait, que je vous demande de bien prendre en considération. Aussi impressionnants que soient votre homme, votre Jobberwocky, ou toutes les armes que vous utilisez, nous avons les moyens d’y répondre. Si nous déployons une Légion, Majesté, ce sont des centaines de milliers de guerriers qui viendraient, et, par là, je n’entends pas que de simples fantassins armés d’arcs et de flèches. Il y aura des centaines de mages, qui balanceront sur vos usines des boules de feu qui déchireront le ciel. Votre Jobberwocky sera assiégé par des dizaines et des dizaines de dragons, sans compter les milliers de démons ailés qui déferleront comme une nuée de sauterelles. Sous terre, nos araignées, nos vers géants, creuseront des galeries. Vous n’avez aucune idée du potentiel militaire que nous sommes à même de déployer, et ce potentiel sera d’autant plus grand que les Nexusiens seront ravis de nous prêter leur concours. L’Ordre Immaculé n’apprécie guère votre royaume. Nous, nous soucions fort peu de ce que pense l’Ordre, mais Nexus, si. Si nous attaquons sur un front, les Nexusiens nous rejoindront automatiquement sur l’autre. »

Il se tut brièvement, comme pour désamorcer la tension qui est en train de monter.

« Aussi, vous ne devez pas croire que vos menaces exercent sur moi une quelconque pression. Nous signerons ce pacte parce que nous n’avons pas envie de nous enliser dans un autre front, mais nous n’aurons pas peur de raser votre royaume d’un bout à l’autre si vos troupes nous attaquent encore. »

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce pacte ne serait pas signé sur une entente cordiale entre les deux États. D’un autre côté, menacer le Maréchal passait assez mal. Il ne pouvait pas laisser passer ça, sous peine de donner l’impression que l’Empire craignait la puissance d’Herzeleid, et les armes dont le royaume disposait.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le jeudi 06 mars 2014, 16:07:03
La longue tirade du Maréchale eu pour effet de faire sourire Alice, si seulement ce bon Coehorn savait... Oui, si seulement il savait. Notre petite Monarque ferma lentement les yeux, piquant sa fourchette dans un bout du cœur de sa défunte servante, le muscle était encore saignant et juteux, chose qu'Alice adorait par dessus tout... Le sang.
Le morceau de viande rejoignit ensuite les lèvres bleutées d'Alice, la jeune fille savourait son repas, comme le ferait un grand épicuriens devant un plats 4 étoiles... Sauf que là, s'était de la viande humaine, savamment préparée, certes ! Mais... ça restais tout de même de la viande humaine. Visiblement, Alice avait froissée le Maréchal, et ce dernier c'était semble t'il emmuré dans un silence de plomb, lisant attentivement le pacte, cherchant la moindre magouille, la moindre enturlupoule... La moindre chose qui pourrait faire des torts à Ashnard. Les autres invités étaient tout aussi silencieux, Xyola mangeait sa viande avec bonne appétit, et Zyra... Zyra semblait ne pas quitter Marta du regard, la tension entre les deux jeunes femmes commencer d'ailleurs à ce sentir... Au fond d'elle, Marta sentait que ça allait exploser, d'un coté elle avait envie de tuer Zyra, puis d'un autre coté... Elle avait une irrépressible envie d'la baiser... Nan ! Rectification, de la violer ! D'ailleurs, c'était l'une des choses qui faisait de Marta une femme redoutée au sein d'Herzeleid, elle violais sans vergogne, les prisonnières, les servantes et même certains majordomes, pour peut que ses derniers ais un physique androgyne. Le fait qu'elle soit une futanari, était en grande partie la raison de sa libido dévorante... ça et ses soucis d'ordres psychiatriques... De plus, Marta n'avait rien touchée depuis deux jours, et là... La moutarde commençait à monter, dans tout les sens du terme.

*Bordel... Bordel j'vais la tuer... Nan !... j'vais la baiser... et la tuer.. et bordel, elle me fout une de ces trique !*
Qui y'a t'il Marta... Je te sent tendus...
Que... Nan... ce n'ais rien ma reine, juste un petit coup de pressions...
Alice arqua l'un de ses sourcil, avant de discrètement faire descendre son regard vers le mini short de sa garde-du-corps.
Hmm... Je vois...
La petit monarque se tournât alors vers l'une des servantes présentes dans la salle, puis, elle lui fit signe de venir prés d'elle. Ce que la servante (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=218625) fit sans brocher.
Que désirez vous majesté ?
Je désire que tu passe sous la table et que... Tu fasse un massage de pied à Marta, cette dernière viens de revenir d'une longue campagne et elle aimerais beaucoup se genre de petit soins, hihi...
Ouai ma belle, viens donc me masser les mollets et les pieds, j'ai atrocement mal, la rocaille sa vous tue les muscles et les articulations...
La jeune servante se pinça légèrement les lèvres en hocha la tête en signe de compréhension. Marta souleva alors la grande nappe rouge, puis elle avança son siège de sorte à ce que son bas ventre soit invisible au invités.
Attend ma belle, je vais défaire l'une de mes bottes.
En réalité, elle allait sortir son engin, un beau morceau de viande qui atteignait approximativement les 20 centimètres au repos, 28 en érections, une belle verge accompagnée de deux bourses bien rondes et gorgées de foutre et enfin, sous se beau membre virile, l'on pouvait voir une belle vulve chaude et humide. On put entendre le bruit de le ceinture de Marta se défaire ainsi qu'un bruit de fermeture éclaire... Rien de suspect pour l'instant.

*Hmmm... Aller ma puce, pompe moi l'dard... Ca va me détendre.* pensât elle silencieusement.

La jolie servante hésita, elle était face a cette proéminence charnue, pas encore toute à fait dur... La jeune femme ravala sa salive puis... Timidement, elle prit le gland de Marta en bouche, cette dernière lâcha un léger soupir d'aise... dieu que ça lui faisait du bien. Toutefois, la servante n'y aller pas assez franchement, et Marta, à l'aide de sa mains droite, enfonça son sexe un peu plus profondément dans la bouche de la pauvre maid. Celle-ci était dégoutée, écœurée de devoir prodiguer une fellation contre son gré... Mais elle était obligée, c'était soi ça, soi elle finissait comme sa collègue, dans une assiette.
Haaan... Oui, presse mon mollet... hmm... comme ça...
La belle hermaphrodite sortit ensuite un gros cigare de la poche de son manteau de cuir, elle l'alluma, puis tira un bonne grosse latte dessus tout en se renfonçant légèrement dans son fauteuil.
Aaaaah... que j'aime les cigares... Presque autant que la pipe.
Personne ne semblait suspecter ce qui se passait sous la table, Zyra regardais toujours Marta en coin mais... Nan, cette dernière ne devait surement rien suspecter... Et puis franchement, Marta s'en foutait bien, là, elle se faisait allégrement du bien, et c'était le principale. Pendant ce temps, le Maréchale avait eu fini de lire le pacte, et il en avait profité pour le passer à Xyola qui le lus avec attention elle aussi. Coehorn regarda succesivement Marta et Lla reine, elles étaient toutes deux très calme, très sereines... Trop sereines. Toutefois le Maréchale laissa coulait, mettant cela sur le compte de la folie.


Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 07 mars 2014, 02:25:29
La petite Princesse se massa l’arrière de la tempe, mais elle était encore assez lucide pour voir que Zyra observait avec insistance l’une des secondes de la Reine Liddell, dont Alice ignorait le nom. Zyra, qui s’était renseignée, savait qu’il s’agissait de Marta, et que, comme toutes les personnes faisant partie de l’entourage de Liddell, elle était bonne à jeter dans un asile. Cependant, elle avait aussi un certain charme, et, si Zyra n’aurait vu aucun problème à arracher sa tête de son corps, elle se posait des questions... Visiblement, Marta semblait l’apprécier, et, quand elle demanda à ce qu’une belle servante vienne lui demander lui masser les pieds, Zyra ne fut nullement dupe. Zyra savait qu’elle était plutôt bien roulée, et elle se demandait comment profiter de cet avantage. Se rapprocher de cette femme pouvait être risquée, car elle n’était pas sûre que les goûts sexuels de cette Marta ne soient pas pervertis... D’un autre côté, il y avait peut-être ici une carte à abattre. Comme Alice Korvander, Zyra savait qu’elles étaient les dindons de la farce, d’un jeu de pouvoirs qui était en train de se faire entre Xyola et Coehoorn, chacun des deux représentants des conseillers impériaux différents. Elle avait la désagréable impression d’être, avec Herzeleid, le pion d’un échiquier. Or, en tant que Sylvandine, Zyra avait sa petite fierté. Elle ne supportait pas l’idée d’être un jouet.

Xyola, quant à elle, sut d’emblée ce qui se passait aussi. Elle avait des gènes de succube dans les veines, héritage d’une lointaine aïeule, et elle put sentir le plaisir émaner dans le corps de Marta, un plaisir qui perturba légèrement sa concentration, si bien que l’un de ses iguanes se rapprocha, frottant son museau contre sa jambe.

« Tût, plus tard, mes bébés » lâcha-t-elle à voix basse.

Coehoorn, après avoir lu le document, le présenta à Xyola, qui s’empressa de le lire. En préambule, Herzeleid reconnaissait avoir attaqué des lignes ashnardiennes, et s’engageait solennellement à ne plus le refaire. Une remarque assez ridicule dans un traité, mais qui semblait convenir à l’esprit d’Herzeleid. En soi, le pacte était vicié dès son préambule : on a fauté, mais, promis, on le refera plus, voilà ce que ce préambule voulait dire. Le reste était une série de promesses réciproques visant à promouvoir le respect de l’intangibilité des frontières entre Ashnard et Herzeleid. Un jeu de dupes, pour Xyola. Les deux puissances étaient agressives, et convoitaient les terres de l’autre. La seule question réelle que Xyola se posait était de savoir pourquoi Liddell avait invité les Ashnardiens ici. Elle ne semblait pas impressionnée par leur présence. Son argument officiel ne tenait pas, et Xyola se permettait de se poser cette question, car elle avait aussi son propre intérêt à servir... Un intérêt qui risquait d’être compromis, car il lui fallait encore avoir une petite conversation avec Liddell.

Elle consulta brièvement le reste du pacte, puis le posa sur la nappe.

« J’en dis que ce pacte est intéressant, et qu’il faudra sans aucun doute le soumettre pour lecture à nos juristes, et prendre le temps d’y réfléchir.
 -  On ne signe pas la paix de manière aussi prématurée, en effet. Il faut nous accorder le temps de la réflexion. »

Ceci semblait clore la conversation. Le repas était terminé, et Alice était partie pour vomir une bonne partie de la nuit.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le vendredi 07 mars 2014, 19:10:15
Depuis le début du repas, si il y avait une personne qui ne s'était pas fait remarqué, c'était bien le chat. Ce dernier observait silencieusement tout le petit monde... Et plus particulièrement le Maréchale. Notre ami félidé était installé sur le dossier du fauteuil d'Alice, remuant sa queue de gauche à droite, comme un sinistre pendule. Il scrutait Coehorn de ses yeux révulsés, sondant son âme avec attention... Cherchant la faille, l'erreur... Quelque chose ne tournait pas rond... Non, on ne roule pas le mal incarné. Toutefois, Chess ne dit rien, il laissa couler, préférant voir la suite des évenements. Si le Maréchale fomentait quelque chose, il finirait par le savoir, et traité diplomatique ou non, Grizellda et Marta seraient lui faire cracher le morceaux, à grand renfort de tortures diverses. Herzeleid n'était pas un royaume majeur, mais il pourrait ce permettre cet écart, il suffirait par la suite d'injecter au maréchal une puissante drogue le rendant alors amnésique... Voir fou... C'est à voir. Mais pour l'heure, il était préférable de laisser ça de coté.

*Aaaaah... Putain... tant de plaisir dans si peut d'espace...*

Marta quant à elle était aux anges, la belle hermaphrodite venait de fermement agripper les cheveux de la servante et forçait cette dernière à avalait entièrement son gros chibre. Une oreilles attentive pouvait d'ailleurs entendre de petits gémissement étouffait sous la table. Le sexe de Marta était bien calé au fond de la gorge de la Maid, et la pauvre commençait à suffoquait, tendis que discrètement l'hermaphrodite bouger son bassin en fumant son gros cigare. Les yeux fermée, elle pencha sa tête en arrière, poussant un grand soupir d'aise.

*Bordel... je sent que ça viens...*
Hmmmmm !!!
Ta.... gu...

Bam ! Marta envoyât un puissant coup de reins dans la bouche de la pauvre servante, faisant cogner la tête de cette dernière dans la table. Ce qui interpella Zyra qui fronçât les sourcils. de chaudes larmes se mirent à couler le longs des joues de la petite servante, cette dernière avait bien du mal à respirer avec ce gros chibre dans la gorge, elle avait l'impression que ce membre chaude et palpitant aspirait tout son air... La jeune femme suffoquait en pleurant, mais bientôt aller venir l'heure de la libération... si l'on puis dire.

Put... ça viens...

Marta tira un grand coup sur les cheveux de la servante, emplissant la gorge de la jeune femme de sa chaude semence. La belle hermaphrodite, au fur et à mesure qu'elle lâchait la purée, continuait de donner de petits à-coup dans la bouche de la servante, puis, après une petites dizaines de secondes, elle retira son sexe chaud et luisant de la bouche de la Maid, cette dernière ne pus s'empêcher de prendre une grande bouffait d'air, pendant que Marta finissait d'envoyait sur le visage de la pauvre femme, deux, trois giclées de foutre chaud et odorants.

Aaaah... Lâchât elle alors, avant de donner un grand coup de pied dans ventre de la Maid.
Tu à finie Marta ?  
Ouaip !

Alice claqua alors dans ses doigts, ordonnant aux majordomes de débarrasser la table, tendis que lentement la pauvre Maid qui était sous la table, se mis à en sortir à quatre pattes, en toussant et en crachotant du sperme et de la salive sur le sol. Deux autres servantes accoururent alors pour la ramassait et l'emmenait dans une autres pièces. Marta, cigare à la bouche se leva d'un bond toute en remettant sa ceinture et sa braguette, Alice se levât elle aussi
, adressant alors la paroles à ses convives.

Si le cœur vous en dit, vous pouvait restez au château cette nuit... Nous reparlerons de ce pacte  plus tard... Aussi, des majordomes vous attendes, ils vous conduirons à une chambre pour la nuit.... sur ceux, bonne nuitée à vous tous... Ihih...

Un dernier regard cinglant fut échangé entre Zyra et Marta, avant que cette dernière ne sorte de la salle en suivant sa Reine bien aimée.

Je n'arrive pas à croire ce que je viens de voir... ça me répugne... Marmonnât elle avant de ce tournait vers son Altesse... Que... Madame Korvander... ça ne vas pas ?
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 08 mars 2014, 02:06:14
C’était à se demander combien de règles diplomatiques et de principes Herzeleid comptait violer durant cette réunion. Le message implicite se dégageant d’un tel comportement était limpide : Herzeleid agissait selon son bon vouloir, sans se soucier des conséquences sur les autres, ou de leur avis. Un marché de dupes. Après avoir torturé sous les yeux une femme, la Reine était maintenant en train de les forcer à assister à un viol. Personne ne voyait la femme, mais il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Coehoorn ne disait rien, indéchiffrable. Il sentait le regard du conseiller de Liddell sur lui, mais les tentatives de ce dernier de pénétrer dans son esprit étaient vaines. Comme n’importe quel conseiller impérial et Maréchal, Coehoorn avait reçu un entraînement spécial contre les tortures et les tentatives d’altération et d’intrusion mentales. Les tentatives de Chess étaient vaines, et Coehoorn se contenta de silencieusement le regarder. Il tenait à ce qu’Herzeleid sache qu’il n’était pas impressionné. Il incarnait Ashnard, et le millénaire Empire ne ploierait pas devant les caprices d’une gamine cinglée bonne à enfermer.

Marta continua à se faire plaisir, battant et humiliant l’esclave, avant de terminer son viol. Il n’y avait tout simplement pas d’autres mots pour désigner ce qui se passait, et, si Alice n’avait pas l’estomac retourné, elle aurait probablement encore hurlé au scandale. Elle n’avait plus qu’une envie : retourner chez elle, et abandonner cette folie. Sans doute avait-elle espéré, en venant ici, pouvoir raisonner cette femme. Elle ne savait alors pas trop à quoi s’attendre, mais, maintenant qu’elle était face à Herzeleid, le doute n’était plus permis. Cette Reine était folle à lier, et il n’y avait aucun espoir de lui faire entendre raison. Toute la question était de savoir s’il fallait intervenir maintenant, ou plus tard. Alice était partisane d’une intervention dans les plus brèves délais. Comme l’avait dit le Maréchal, Herzeleid était sur la voie d’une guerre massive, et disposait d’une technologie avancée... Leurs armes constituaient des violations des accords internationaux signés entre Ashnard et Tekhos. Les Tekhanes étaient opposées à la prolifération d’armes de destruction massive, et une autre approche, pour les Ashnardiens, serait d’amener Tekhos à se préoccuper d’Herzeleid. Les Tekhanes, cependant, préféraient ne pas voir l’évidence. Herzeleid était loin de chez elles, et elles avaient déjà de gros problèmes à régler avec les Formiens. Il fallait les placer face à l’évidence pour les forcer à agir. Terra était dominée par le duel à trois entre Nexus, Ashnard, et Tekhos. Et aucune des trois puissances n’avait particulièrement envie qu’un quatrième État émerge.

Au bout d’un moment, la seconde de Liddell finit par en terminer, et se releva, tandis que des servantes traînèrent rapidement la femme. Chacun eut toutefois le loisir de voir du sperme sur son visage, et son visage effrayé. Zyra était outrée, Xyola amusée devant un tel culot, et Coehoorn... Neutre. Il n’était pas étonné, car un tel acte était conforme au fonctionnement de cette reine. Il avait d’autres projets derrière la tête. Comme si rien ne s’était passé, la Reine d’Herzeleid proposa à ses invités de passer la nuit ici :

« Si le cœur vous en dit, vous pouvait restez au château cette nuit... Nous reparlerons de ce pacte  plus tard... Aussi, des majordomes vous attendent, ils vous conduiront à une chambre pour la nuit.... Sur ce, bonne nuitée à vous tous... Ihih... »

La Reine et ses hommes se retirèrent, laissant les Ashnardiens seuls. Zyra put alors se tourner vers Alice, qui se releva, une main sur le ventre.

« Je... J’ai mal au ventre... Toilettes... »

Alice fila alors à toute allure, et Zyra la suivit. Elle put ainsi vomir dans les toilettes, laissant Coehoorn et Xyola seuls, avec leurs gardes.

« Cette femme est démente...
 -  Les Emreis et leur sens de la déduction m’impressionneront toujours. »

Le ton était sarcastique, ce qui n’échappa nullement au Maréchal. L’homme se releva subitement, marchant lentement, avant de se tourner vers la femme.

« Je ne suis pas dupe, vous savez. Votre présence a été imposée par Naraël. La ‘‘Reine Noire’’ n’a jamais aimé les Emreis.
 -  Ma sœur et moi militons pour le bien-être de l’Empire... Comme nous tous, non ?
 -  Nous tous... Je ne cherchais nullement à prétendre le contraire, ricana Coehoorn. C’est pour ça que le Conseil a choisi d’envoyer deux ambassadeurs, et pas un seul. »

Xyola haussa les épaules.

« Il faut bien avoir plusieurs avis, on ne peut pas signer un traité de paix d’un claquement de doigts.
 -  Je n’apprécie guère d’être mêlé aux intrigues politiques de mon frère. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais continué à mener l’offensive, jusqu’à ce que tout ce royaume soit balayé.
 -  La politique de la table rase ? Maréchal, n’est-ce pas vous qui affirmez être contre cette théorie ? »

La table rase était la politique classique menée par l’Empire lors de ses invasions. Tout détruire, et tout reconstruire, afin de créer de l’emploi, et avoir ainsi une région totalement annexée. C’était long et très coûteux, si bien que le Maréchal était plutôt favorable au développement de techniques alternatives quand les Ashnardiens envahissaient des terres hostiles. Cependant, ici, la situation était bien différente.

« Avons-nous une autre solution ? Cette femme voudrait brûler le monde entier, si on la laisse faire.
 -  Mais, si nous envisageons d’envahir Herzeleid, alors, il faudra renoncer à Aldackelm. Je croyais que c’était pour ça que nous étions tous dans ce château...
 -  Ne jouez pas l’idiote, Xyola, ça ne marche pas avec moi. La petite blonde n’y voit peut-être que du feu, mais je ne suis pas un Korvander, moi. Je baigne dans les complots politiques et les manipulations depuis ma naissance. Herzeleid signe lui-même son arrêt de mort, en continuant à se développer. Les Hauts-Elfes nous prêteront main-forte s’il s’agit de l’envahir, j’en suis persuadé. Toute la question est de savoir qui versera le premier sang. »

De son côté, Alice retourna dans sa chambre, pâle, avec un seau qui l’accompagnait.

« C’est cette viande..., gémissait-elle. Elle se refuse à passer. »

Zyra avait également pu noter que cette dernière avait un goût bizarre. Les deux femmes ne pouvaient pas le savoir, mais il était surtout possible que la viande soit avariée. Après tout, Herzeleid était fortement polluée, et la viande produite dans la région ne devait donc pas être très bonne.

« Je vais essayer d’en savoir plus sur cette viande, Princesse.
 -  Est-ce... Est-ce bien prudent ?
 -  J’ai protégé la porte avec un glyphe magique, ça devrait suffire à vous protéger.
 -  D’a... D’a... Haaaa... »

La Princesse vomit à nouveau. Zyra, elle, se dépêcha de sortir. Elle avait un très mauvais pressentiment sur le déroulement de cette nuit dans le château.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le samedi 08 mars 2014, 13:37:04
Tu sais Marta, Mr. Le Chat est là pour veiller sur moi, soit tranquille hihi.
Ouai... Je vais tout de même veillais toute la nuit... J'ai pas confiance en l'autre pute...
Bien, fais comme tu le sent.

Alice se faisait coiffer par l'une de ses servante, la jeune reine portais une petite nuisette de soie bleu cyan, tendis que ses bras et ses jambes étaient habillées de mitaine et de collants rayés noir et blancs. Marta attendais dans un coin de la pièce, attendant que la servante finisse son affaire. Une fois la petite Monarque bien au chaud dans ses draps, la maid éteignit les lumières puis elle sortie de la pièce en baissant la tête en passant devant Marta.

Bonne nuit majesté.
Bonne nuit Martatchoupinette, fait pas trop de bêtises, fufu !

La futa referma délicatement la porte derrière elle, avant de lacher un grand soupir... La nuit allait être longue et en plus Grizellda n'était pas là. Grizellda et Marta s'engueuler assez souvent, mais pour le coup, sa faisait vraiment chier Marta d'être seule.

Bon... Elle est ou l'autre poche à foutre, j'ai envie d'lui mettre une cartouche.

Marta parlait bien évidement de la servante qui coiffait Liddell quelques minutes plus tôt. La nuit, le châteaux devenait un immense terrain de jeux pour Marta, cette dernière s'amusait à chercher les petites servantes qui étaient encore en service afin de... Bas de les violer. Le bruit des talons de Marta claquant contre les carreaux se faisait entendre dans le couloir tout entier, prévenant l'arriver de la jeune femme dans les parages. Toutefois, l'idée de violer une servante passa bien vite, Marta se devait de rester un minimum sérieuse, les Ashnardiens étaient aux portes d'Herzeleid et cela n'avait rien de très rassurant. Par conséquent, Marta fit la ronde pendant deux bonnes heures, buvant par moment un petite gorgée d'alcool afin de se donner un p'tit coup de fouet. Mais... La belle hermaphrodite n'en pouvait plus... Fallait qu'elle fasse un truc, là, tout de suite ! Elle se calla contre un mur, elle lança un petit regard rapide au alentours puis...

Aller Marta, s'pas une petite pignole qui va entrainer la mort de la reine, toute façon, à par les deux Sylvandines, tout les autres sont retournés au camps. Pensât elle alors silencieusement.

Fermant ses yeux délicatement tout en lâchant un grand soupir, Marta défit sa ceinture, pour ensuite sortir sa verge et commencer son petit plaisir solitaire, là, en pleine nuit. Elle y allait franchement, les yeux fermés, elle s'imaginait des diverses scènes en compagnie de sa Reine ou bien alors en compagnie de Grizellda... Toutefois... Au bout d'un moment, une étrange sensation se mit à l'envahir... La sensation d'être épiée, observée par quelqu'un quelqu'un...
La belle Futa se stoppa net dans son activité, et tendis qu'elle tenait toujours son phallus entre sa mains droite... Elle se mis à dire d'une voix forte et autoritaire :

Il y a quelqu'un !?... Qui que vous soyez montrez vous !  

... Personne... Aucune réponse... Mais Malgré ça, Marta n'était pas confiante, elle rangea rapidement son engin puis, elle sorti de son holster un gros revolver noir. Elle s'avança alors dans les couloirs du châteaux... Mais visiblement il n'y avait réellement personnes... cela devait surement être un garde un peu trop curieux... Voir une simple impressions... Oui, c'était surement cela.

*Pfiu... Aller, ressaisit toi Marta... Tu manque de sommeil, voilà tout.* 

Elle rangea donc son Revolver dans son Holster puis, nonchalamment elle rebut une petit gorgée d'alcool.

Bon... Je vais aller pisser un coup, pis je retourne voir la Reine.

Sur ses paroles, Marta alla donc en directions des toilettes masculines que se trouvaient au bout du corridor. Une fois dans les dites toilettes, la jeune femme pus constater qu'elles étaient vides... tend mieux, son membre avait tendance à faire des jaloux. Marta se dirigea donc vers l'un des urinoirs qui ce trouvaient là, elle se mit bien en position puis... Elle sortit un cigare de sa poche... Ouai, elle aimait bien fumer en pissant... Allait savoir pourquoi... Enfin bref, elle arracha le bout de son cigare avec les dents, avant de le recracher plus loin, elle sortie ensuite son briquet puis elle alluma son cigare, tirant alors une bonne grosse latte dessus.

Pffffffffff... comme c'est bon...
Le cigare entre les lèvres, marta défit doucement sa ceinture, dégrafa la braguette de son mini-short, pour enfin finir par sortir sa nouille. Mais alors qu'elle n'avait même pas commencer... La porte derrière elle s'ouvrit en faisant un long couinement, Marta, par reflexe, tourna rapidement sa tête afin de regarder par dessus son épaule... Et que vit elle alors... Et bien elle vit La commandeur Sylvandine... Là, plantée comme un cerisier... Évidement Marta était surprise... Mais bien vite, son naturel "joueur" revint au galop.

Eyh... C'est pas cool de déranger les gens dans leur intimité... Tu m'a coupée l'envie avec tes conneries...

Toujours le sexe à l'air, Marta se tourna vers la jeune femme, la même que celle avec qui elle avait échangée des regard froids et cinglants. D'ailleurs... Cela semblait être encore le cas. Les deux femmes se regardèrent une nouvelle fois en chien de Fayence, à l'exception prêt que cette fois ci, Marta avait un petit sourire en coin. La futa, tout en ne lâchant pas Zyra des yeux, se mise à soupeser son sexe, elle la provoquer, elle voulait voir sa réactions...
Il n'y avait personne... Elle avait sa queue de sortie... C'était le moment rêvé pour ce vider les bourses un bon coup dans cette petite pute qui avait oser la regarder de travers à table. et c'est tout naturellement que Marta poussa la provoc encore plus loin.

Je le savais... Je l'ais bien vue à table que tu voulais de mon corps... hm ?

En disant cela, Marta s'avançait vers la Commandeur en se masturbant, avec toujours son cigare entre les lèvres...
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 09 mars 2014, 02:14:53
Zyra était un Commandeur. Si elle le voulait, elle pouvait être aussi furtif et invisible que ceux qui veillaient sur la petite tête blonde en train de vomir ses intestins dans leur chambre. Cependant, elle savait aussi qu’elle était en territoire ennemi, et qu’il ne fallait pas apparaître comme une espionne. Elle avançait à travers des couloirs sombres, nullement inquiète... Même s’il lui fallait bien admettre, tout à fait entre nous, que la sempiternelle mélodie se dégageant des murs du château avait de quoi l’énerver. Elle ne savait pas comment la musique venait, car elle ne voyait aucun appareil qui la diffusait, et, peu importe le point auquel on se tient dans le couloir, la musique était toujours au même volume sonore. Le Commandeur cherchait des servantes, des domestiques, en allant dans les rares pièces encore éclairées, mais, à chaque fois qu’elle approchait, elles étaient systématiquement vides. Mis à part quelques austères gardes, on aurait dit qu’il n’y avait personne. Le doute n’était pas permis : les servant es se cachaient. Dieu seul sait quel sinistre jeu pouvait encore avoir lieu dans ce fort, après la nuit tombée. Pourtant, la Reine était couchée... Était-ce Chess qui poursuivait les servantes pour les dévorer ? Ou cette autre cintrée, Marta, qui partait à la recherche de chair fraîche ?

Le Commandeur l’ignorait, mais les bruits de pas qu’elle entendit étaient précisément ceux de Marta... À croire qu’il y avait là une funeste ironie. Alors que Zyra avançait à travers une multitude de couloirs et de pièces, en voyant parfois de grandes fenêtres donnant sur la ville, elle entendit les bruits de talons, venant à proximité, sons qui rebondissaient contre les parois, et entreprit de les suivre. Elle se mit donc à marcher, plus ou moins rapidement. Zyra n’était pas nerveuse, et elle savait qu’il n’y avait personne dans son dos. Ses cercles de perception étaient aiguisés, et, au moindre geste d’agression, elle réagirait immédiatement. Elle se disait surtout qu’il y avait là une piste. Pour analyser ce bout de viande, elle avait besoin d’accéder à un laboratoire alchimique, et elle se doutait bien qu’il devait y en avoir ici. Zyra avait des connaissances élémentaires en alchimie, suffisamment élevées pour analyser la composition de ce morceau, et déterminer sa provenance. Elle suivait donc Marta, sans savoir que c’était elle, jusqu’à se rapprocher des toilettes où la Princesse avait été à la fin du repas.

La jeune femme y entra, et fut relativement surprise de voir que c’était... Marta.

*Je ne devrais pas l’être, dans le fond...*

Zyra n’avait pas oublié son viol sur cette servante, ce qu’elle trouvait particulièrement barbare et ignoble. Un crime, et une faute diplomatique grave. À l’époque du Roi Fou, ce genre de comportement aurait sans doute pu être toléré, mais, des siècles après la Guerre civile, c’était tout simplement inacceptable. Marta était en train d’uriner, et, en entendant Zyra, se retourna, un énorme cigare sur les lèvres, son chibre pointant devant elle. Elle se retourna donc, et les deux femmes se dévisagèrent, Zyra ayant les bras croisés. Marta finit par s’approcher la première, rompant le silence qui s’était installé entre les deux :

« Je le savais... Je l'ai bien vu à table que tu voulais de mon corps... hm ? »

Elle la vit s’avancer vers elle, se masturbant. Muette, Zyra se décolla du mur, et décroisa les bras.

« Ma Princesse est malade, rétorqua-t-elle. J’aurais aimé trouver une servante susceptible de m’envoyer vers une infirmerie, un centre médical, ou un laboratoire alchimique, mais je n’arrive à en trouver aucune. À défaut, pourrais-tu me renseigner ? »

Zyra faisait attention à ne pas observer son sexe, de manière à ce que Marta ne se fasse pas d’idées. Certes, Zyra ne pouvait pas nier que cette femme était d’une redoutable beauté, mais le Commandeur savait aussi ce qu’elle avait fait. Or, Zyra n’était pas une bête. Elle était une femme civilisée, qui ne supportait pas le viol. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce que Marta l’aide sans se poser de questions, et Zyra s’apprêtait donc à devoir continuer à errer toute seule dans les profondeurs d’Herzeleid.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le dimanche 09 mars 2014, 12:27:09
"... À défaut, pourrais-tu me renseigner ? "

En entendant cela, Marta arqua l'un de ses sourcils en ayant toujours son petit sourire en coin, l'air de dire "hmmm intéressant". Elle tenait peut être là, un moyen de se purger un coup ainsi qu'une délicieuse façon d'humilier la Sylvandine. La jeune femme se souvenais très bien des regards qu'elles avait échangées toutes les deux, et ça, quant on à l'orgueil et la fierté de Marta von Kruspe... ça ne passe pas. La belle Futa, toujours le manche à la mains, vint alors ce rapprocher très prêt de la Commandeur, prenant un malin plaisir à faire frotter sa verge contre la cuisse de la Sylvandine. Elle tira une bonne grosse taf sur son cigare et d'un petit ton emplie de sarcasme, Marta répondue à son interlocutrice.

Te renseigner ? Bien sur... Dit elle avant de cracher sa fumer au visage de la Commandeur. ... Tout dépendra de comment tu arrive à me satisfaire... Aller... A genoux ! Et Suce !

Marta continuer de faire joujou avec sa queue tout en regardant la Sylvandine droit dans les yeux... Attendant que cette dernière ce décide.

Aller... J'attend...



Pendant ce temps, autre par dans le chateaux.

Cela faisait deux heures qu'Alice cherchais le sommeil, le fait que la petite Princesse soit malade la tracassait beaucoup... Et ci jamais quelqu'un venait à pensait qu'Alice ais voulue l'empoisonner... Nan ! Elle devait rectifier le tire !  C'est donc avec empressement que la petite monarque fit venir l'une de ses servantes afin que cette dernière lui rapporte des médicament contre ce qui était manifestement, qu'une simple petite indigestion. Alice était légèrement paranoiac, et ce petite accident l'inquiétait, tendis qu'une autre partie de son esprit malade lui soufflait que, peut être, cet acte serait bien vus de la petite princesse et que cela aiderais les deux petit royaumes à ce "réconcilier"... Mouais, pas sur que cela fonctionne au vue des atrocités qui c'était passées sous les yeux de son Altesse Korvander. Toutefois, Alice ne voulais pas laisser les choses ainsi, et tendis que Marta était à deux doigts de faire une bêtise, Liddell, pour une fois, jouais la bonne élève. Chess lui, il ne disait rien, il avait disparue dans les méandre du cerveau d'Alice, laissant cette dernière tranquille. La petite Monarque marchait donc d'un pas guilleret vers la chambre de son Altesse Korvander, accompagnée bien sur de la servante qui lui avait rapportée les médicaments. une fois Arrivée devant de la chambre de la Sylvandine, Alice tapota doucement à la porte de cette dernière.

*toc,toc*

Miss Korvander... Miss Korvander ? êtes vous réveillée ?... C'est moi, Alice Liddell... Ihih... J'ai pus remarquer à table que vous ne vous sentiez pas très bien, j'ai donc, dans le doute, amenée des médicaments... Miss Korvander ?
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 10 mars 2014, 03:05:53
ZYRA

Le Commandeur se reçut un nuage de fumée en pleine figure, et cligna lentement des yeux. Cette femme, aussi belle que démente, s’était tellement rapprochée d’elle que Zyra sentait une sorte de pointe désagréable titiller ses cuisses. Elle savait très bien de quoi il s’agissait. Marta n’avait aucune forme de pudeur, et ne cherchait même pas à le cacher. Zyra avait été un peu naïve en lui demandant son aide, mais, pour être honnête, elle ne s’attendait pas à tomber sur elle. Il fallait bien qu’elle dise quelque chose, et quelque chose de crédible, afin d’éviter l’incident diplomatique... Cette idée aurait pu faire sourire. Après avoir vu une scène de torture, et avoir été les témoins et complices silencieux d’un viol, l’incident diplomatique était une notion abstraite. Zyra aurait pu égorger sa femme sans que cela ne fasse sourciller quiconque, et elle aurait dissimulé le corps suffisamment longtemps pour être loin d’ici quand la Reine Liddell l’aurait vu. Pour être honnête, cette perspective la tenta énormément quand elle se reçut de la fumée crachée en pleine figure.

Marta continua à remuer son membre. C’était répugnant, tout simplement.

« Allez, s’impatienta-t-elle. J'attends... »

Zyra baissa la tête, son visage inexpressive, voyant ce bout tendu. Les hermaphrodites... Une mode tekhane qui s’exportait de plus en plus. Le Commandeur savait que la Princesse de Sylvandell n’y était pas insensible, sa femme étant, notamment, hermaphrodite. Cependant, Zyra trouvait ça... Bizarre. Certes, elle savait qu’il existait de vrais hermaphrodites, mais ils étaient tellement rares qu’il s’agissait plus, pour elle, d’anomalies génétiques, qu’autre chose. Tout ça ne l’excitait pas le moins du monde, alors, quand elle voyait une queue qui avait servi à violer une femme... Zyra comprit pourquoi elle ne voyait personne dans tout le château. Cette femme devait les traquer, et elles devaient donc se cacher.

Cette constatation amena Zyra à froncer lentement les sourcils.

« Si je m’abaisse, et que je prends ce truc entre mes lèvres, je mordrais si fort dedans que je te raccourcirai. Là d’où je viens, c’est le sort qu’on réserve aux violeurs dans les contes. »

Le ton était sec, froid, et très inamical. En aucun cas, Zyra ne voulait que cette femme croit qu’elle avait la moindre chance envers elle.

« Si je te vois attaquer une servante cette nuit, sache que, cette fois, je m’interposerais. »

Sur cette menace à peine voilée, Zyra sortit. Elle n’avait pas besoin de cette folle pour obtenir des pistes, et se perdit à nouveau dans les couloirs.



ALICE KORVANDER

Le sommeil continuait à la fuir. Les boyaux de son estomac se tordaient douloureusement dans son ventre, et elle se tortillait sur le lit, vomissant à chaque fois, sentant le moment venir, attendant désespérément qu’il vienne, avant de se lâcher. La chambre comprenait un lavabo, et elle allait parfois jeter son seau, avant d’essayer, vainement, de trouver le repos. Elle se tortillait dans son lit, ayant chaud, ou froid. Elle retirait la couverture, la remettait, se couchait sur le flanc, le dos, le ventre, sans que le sommeil vienne. Elle abandonna assez rapidement l’idée d’être couchée sur le ventre, car son estomac lui faisait alors encore plus mal. Pâle et malade, elle savait que Zyra avait du aller chercher des médicaments.

*C’est cette maudite viande... Il n’y a rien à faire, ça ne passe pas !*

La Princesse entreprit de se relever, les cheveux en bataille. Elle était pâle, et, à chaque fois qu’elle croyait aller mieux, ses crampes d’estomac revenaient. La nuit promettait d’être terrible. La petite Alice était alors dans sa fine nuisette blanche, avec un nœud papillon, et ses gants blancs, et avait réussi à ne pas se salir. Elle attendait avec impatience le retour du Commandeur, quand elle entendit toquer à sa porte. Ce n’était certainement pas Zyra, et Alice sursauta, avant d’entendre une femme parler, reconnaissant le son de sa voix :

« Miss Korvander... Miss Korvander ? Êtes-vous réveillée ?... C'est moi, Alice Liddell... Ihih... J'ai pu remarquer à table que vous ne vous sentiez pas très bien, j'ai donc, dans le doute, amené des médicaments... Miss Korvander ? »

Alice soupira lentement, se mordillant les lèvres. Il ne manquait plus que ça, tiens ! La Princesse avait bien espéré ne plus jamais tomber sur cette folle de sa vie, et voilà qu’elle toquait à sa porte ! Il aurait été inconvenant de la laisser dehors. Alice grogna donc.

« Très bien, très bien, j’arrive ! »

La jeune femme descendit sur le sol, et alluma un candélabre sur un bureau, éclairant ainsi la pièce. Elle se dirigea ensuite vers la porte, et tourna la clef dorée dans la serrure, puis ouvrit la porte. La souveraine démente d’Herzeleid était derrière, tenant un genre de récipient dans la main, abritant probablement le médicament... Si tant est qu’il s’agisse d’un médicament.

« Je... J’espère que vous n’avez pas vu mon... Mon comportement comme une offense, c’est juste que...Je viens d’un royaume situé en pleine nature... Je crois que mes poumons ne sont pas habitués à toutes ces usines et ces cheminées industrielles. »

Que ce soit elle qui s’excuse était une gageure, mais Alice se rappelait encore les propos de Coehoorn : éviter de faire des vagues. Elle aurait bien aimé penser que le geste de Liddell était purement attentionné, mais, la connaissant, elle s’attendait à un coup fourré. Elle imaginait très bien cette souveraine chercher à la tuer, et, tout d’un coup, l’idée de la laisser entrer rendit nerveuse Alice. Où donc était passée Zyra ?!
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 10 mars 2014, 16:55:44
Alice Liddell

Quand la Sylvandine ouvrie la porte à Alice, cette dernière lui adressa un large sourire, pas que ce soit très inhabituelle chez Liddell mais, pour le coup, en pleine nuit, voir La reine sourire ainsi avait de quoi faire peur. Avec son air de psychopathe toute droit sortie d'un Asile, le petite Liddell avait le don d'effrayer ses propre servantes quand celles-ci devait venir en pleine nuit dans sa chambre, pour quelque raison que ce soit. Toutefois, il n'y avait aucune pensée meurtrière ou sadique dans l'esprit d'Alice à ce moment là, nan, elle désirais vraiment aider la petite Sylvandine à ce sentir mieux.

« Je... J’espère que vous n’avez pas vu mon... Mon comportement comme une offense, c’est juste que...Je viens d’un royaume situé en pleine nature... Je crois que mes poumons ne sont pas habitués à toutes ces usines et ces cheminées industrielles. »

Oh non, non... Ne vous en faite donc pas, cela peut arriver à tout le monde d'être malade ihih... Le fait de vous savoir mal me gênait, j'ai donc pris l'initiative de vous apporter un médicament. je suis vraiment, vraiment désolée pour votre malaise votre Altesse... Et aussi pour tout ce qui c'est passé entre nous... sincèrement !  

Alice tendit alors la  fiole contenant le médicament à Miss korvander, avec toujours le même sinistre sourire pendu au bout des lèvres.

Tenait, cela devrait vous soulager... Fufu !

En disant cela, Liddell attrapa l'une des mains de son Altesse korvander, avant de délicatement y poser la fiole puis de venir déposer un petit bisous sur la joue de la jeune femme. Les intentions de la reine de pique pouvait parait troubles, l'esprit de cette dernière était un insondable bordel, un enfer psychologique monstrueux, un mélange abominable de tout un tas de saloperies malsaines et crades... Mais toutefois, là, Alice ne voulait en rien faire du mal... Nan elle désirais vraiment faire plus ample connaissance avec son interlocutrice... Après tout, elle partageait le même nom, alors pourquoi ne pourrait elle pas devenir amies ? Certes... L'idée est farfelue mais... Derrière les abysses profondes de l'esprit d'Alice, il restait encore un petit bout "d'innocence", un vague reste d'enfance par encore pourrie et désintégrée qui, peut être, aller aider les deux jeune fille à se réconcilier.

Allez y... Buvais Miss Korvander... Je vous assure qu'il n'y a rien de mal là dedans. Toutefois si le doute persiste en vous, je peut en boire une gorgée devant vous yeux, afin de vous rassurer.



Marta

RAAAAAAAH ! PUTAIN !

Marta était furax. Cette zyra avait osée lui tourner le dos, et ça, ça c'était pas cool. L'hermaphrodite s'était donc fait une raison, ce soir, elle allait pouvoir ce la mettre sur l'oreille, et ça, c'était VRAIMENT pas cool. Par conséquent, la seule chose qu'il lui restait à faire était de retourner voir sa petite reine adorée. Mais une fois devant la chambre de cette dernière, elle pus voir la servante qui avait, un peu plus tôt dans la soirée, coiffée Alice Liddell, vous avez, celle que Marta voulait troncher au début.

Qu'est ce tu fout la toi ? Tu tient pas à ta vie.

Je... La reine m'a demandée de vous dire qu'elle s'était rendue à la chambre de la princesse Korvander, afin de lui donner un médicament... Aussi ma t'elle dit de vous dire, qu'il n'était pas nécessaire d'aller la voir et qu'il vous était donc permis de vous reposer un peu...

Me reposer hein...  

L'idée de laisser sa petite reine seule ne plaisait pas à Marta... Mais toutefois, cette dernière était toujours plus ou moins surveillée et protégée par Chess, même tiré au fond de l'esprit d'Alice, il pouvait encore faire surface d'un coup si la jeune fille venait à être en danger... Marta n'aimer pas forcement se gros chat, mais c'était surement la meilleur protection dont disposait la reine, car notre ami félin était lui, immortelle, increvable et  aucune blessure ne pouvait lui être affligée... Un ange gardiens si l'on puis dire.

Je... Enfin elle n'est pas vraiment seule, Lyzzie est avec elle...

hm... ok...  

Marta regardera vaguement les alentours... Puis...

Met toi contre le mur... Dos à moi s'il te plait...
P... Pourquoi ?
Ta gueule et fait ce que je te dit...
M... Mais...
MET TOI DOS A MOI !
Ah... D... D'acc... D'accord...

La servante s'exécuta, les larmes au bord des yeux... Elle savait à quoi s'attendre... Et c'était bien ça le pire.
Marta elle, se souvenait très bien de ce que lui avait dit la Commandeur Sylvandine... Mais franchement, ici, elle n'était pas chez elle, Alors que Marta, elle ci ! Elle avait le droit de violer  toutes les servantes qu'elle voulait.
Marta souleva doucement la robe de la Maid, déculottant cette dernière en lui donnant une bonne fessée au passage, fessée qui semblât résonner dans le couloir tout entier.

Aller ma pute.... Bück Dich*...
N... Nan... S'iiiiiil vou plaiit... *snif*... Pas ça...
Bück dich... befehl ich dir...
N... je vous priiit.
J'AI DIT BUCK DICH !!!!..


La Maid se penchât alors, étouffant comme elle pouvait ses larmes et ses gémissements... La pauvre ravala sa salive... Puis...
Marta, doucement se mit à faire descendre sa mains le long de la fesse droite de la pauvre servante en pleur, et d'un ton amusé, elle lui dit...

Aller... C'est partit !

La futa tenait fermement la tête de la servante contre le mur d'une mains, tendis qu'avec son autre main, Elle écarta l'un des fesses de la jeune femme, libérant ainsi la voie vers sa rondelle.

Oh... Oh, non... P... Pas là.... Je vous en supliie... *Snif*
Si, si... Moi je veux aller là ! Histoire que tu ais bien mal !
N...  

Marta crachat sur l'anus de la servante, Elle fit glisser son gland jusqu'à la belle petit rondelle de la pauvre Maid... Puis, sur un ton sadique elle lui soufflât à l'oreille :

Sert les dents...

Et VLAM ! La futa donnât un grand coup de rein dans le cul de la pauvre femme, cette dernière hurla de douleur, tendis que Marta, elle, se mordit la lèvre inférieur en poussant un grand gémissement... L'anal c'était bon, mais le passage était toujours douloureux.

Hummpfff... Mon gland y est salope... Prépare toi à hurlait .

Les mains de violeuse prirent toutes deux appuie sur le fessier de la servante et une fois ce dernier fermement maintenu, la valse des coups de reins pouvait commencer. Le début était calme, Marta y aller doucement, tellement doucement qu'a un moment, elle eu même le temps de s'allumer un autre cigare. Par contre, au bout d'une dizaine de minutes, les choses se mirent à accélérer, Marta se mis à aller de plus en plus vite, baisant toujours plus fortement le cul de la pauvre servante qui, quant à elle, essayait de retenair tant bien que mal, de grands hurlements de douleur. Cinq longues minutes purent encore s'écoulait, les gémissement de la pauvre maid se faisaient entendre dans tout le couloir, tendis que Marta elle, elle soufflait lourdement, elle prenait son pied au dépend de cette pauvre femme.

Put... Je sent que ça viens !

en disant cela, la futa attrapa violement sa victime par les cheveux, tout en accélérant fortement la cadence,

HMMMMMM ! HmMMmMmM!!!!!  Gémissait la pauvre femme

La pauvre jeune femme pleurait à chaudes larmes, elle n'en pouvait plus, elle avait mal  , elle se sentais sale, humiliée, dégoutante à présent...

AAAAAAH !

Marta s'enfonçât un grand coup dans le cul de la Maid, déversant en elle un gigantesque flot de sperme... La pauvre victime avait la tête écrasée contre le mur, elle tremblotait comme une feuille en pleurant et en gémissant... Au final, Marta se retira lentement du cul de la servante, avant de se rhabiller silencieusement, comme ci ce qu'elle venait de faire était normal. Marta, toujours son cigare à la bouche, envoya ensuite la tête de la servante dans le mur. La pauvre femme tomba ensuite au sol, le nez en sang, la culote en bas des jambe et du foutre pleins le cul.

Marta crachat une dernière fois sur sa victime, puis elle repartie faire sa ronde dans les couloirs. Finalement, elle avait fini par ce les vider les couilles.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 11 mars 2014, 02:09:50
Tandis que Marta violait une servante, que Zyra cherchait en vain le laboratoire d’alchimie, Alice, elle, continuait à affronter son mal de ventre. Son estomac continuait à l’élancer, et l’idée d’être seule avec cette Reine folle avait de quoi l’effrayer Malgré ses airs doucereux, elle avait vu sa sauvagerie, elle avait vu de quoi cette femme était capable... Et, si elle savait que ce qu’elle vomissait était des extraits de viande humaine, elle aurait définitivement pris les jambes à son cou. Pour l’heure, elle avait cependant uniquement mal au ventre. La Reine Liddell lui remit une potion, tout en l’embrassant sur la joue... Un contact très déplacé. Si Alice n’avait pas été aussi mal, elle l’aurait sûrement repoussé.

« Allez y... Buvez, Miss Korvander... Je vous assure qu'il n'y a rien de mal là dedans. Toutefois, si le doute persiste en vous, je peut en boire une gorgée devant vous yeux, afin de vous rassurer. »

La Princesse hésita un peu. Oh, comme elle aurait aimé que Zyra soit là en ce moment ! Il était tentant de renoncer, mais cette Reine était instable. Une folle, complètement schizophrène. Si Alice refusait, la souveraine pouvait s’énerver, interpréter ça comme un manque de confiance, et réagir en conséquence... Cette idée était tout à fait probable selon la Princesse. Liddell était toute mielleuse, et elle savait que ce n’était pas un jeu. Elle agissait vraiment ainsi, sans arrière-pensées, mais, avec sa démence, elle pouvait à tout moment basculer. Alice tremblait des lèvres, et hocha lentement la tête. Au moins, cet affreux chat goguenard et vicelard n’était pas là.

« Je... Euh...Non, c’est bon, je vous fais confiance. Je le bois... Comme ça ? »

Elle s’assit sur le lit. La fiole n’avait pas l’air dangereuse, ni toxique. Alice s’assit sur le rebord du lit, la décapsula, contempla le liquide à l’intérieur, et le but lentement. Le liquide déferla dans ses intestins, et elle ferma lentement les yeux en le buvant. Difficile de dire si c’était efficace ou non, mais elle ne se mit pas à trembler. Elle but toute la fiole, et la posa sur la table de chevet.

« Me... Merci... »

Alice ferma les yeux. Elle avait du mal à rester le dos droit, et la tête lui tournait, mais, d’un autre côté... Liddell semblait sincèrement désolée par ce qu’elle avait fait, et Alice voulait le croire. Cependant, elle ignorait comment réussir à aborder cet élément. Cette femme était instable, la petite Princesse le savait, et essayer de l’aborder ne serait pas aisé. Pour autant, il fallait qu’elle essaie. L’occasion était trop belle, et, de toute manière, Zyra ne devrait pas tarder à revenir.

Suivant cette détermination, Alice finit ainsi par parler, après avoir légèrement toussé.

« Je... Pour... Pourquoi vous avez fait ça ? Torturer cette servante...Et... Laisser votre subordonnée en violer une autre ? J’ai lu... J’ai lu les rapports vous concernant... Vous avez contribué à... À améliorer cette... Hum... Ce royaume... A... Alors... Pourquoi... Pourquoi les faire souffrir ? »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le mardi 11 mars 2014, 20:29:27
La petite princesse sembla consentir à boire le médicament de notre reine bien aimée, aussi, semblait elle accepter ses excuses... Au moins, un dialogue était possible entre les deux Alice's et ça... Bas c'était plutôt bien.
La jeune Sylvandine était assise sur le bord de son lit, et Miss Liddell ne mit pas bien longtemps à la rejoindre.

« Je... Pour... Pourquoi vous avez fait ça ? Torturer cette servante...Et... Laisser votre subordonnée en violer une autre ? J’ai lu... J’ai lu les rapports vous concernant... Vous avez contribué à... À améliorer cette... Hum... Ce royaume... A... Alors... Pourquoi... Pourquoi les faire souffrir ? »

A l'entente de cette question, Alice pencha sa tête sur le coté, avec toujours le même sourire, éternellement figé sur sa bouille d'ange. Le pourquoi ? Il n'y en avait pas... Il n'y avait qu'un vide affreux, des limbes infernales et ténébreuses, un roncier aux aiguilles acérées... La folie, la folie... Rien que la folie... Toutefois, la jeune reine ne répondue pas cela à la jeune Sylvandine, au risque que cette dernière, une fois de plus, ne rejette notre petite monarque. Là, il y avait une ouverture, un moyen de ce rapprocher de Sylvandell.. il était hors de Question de laisser filer cette occasion. C'est donc sur un petit ton innocent, que la jeune reine se mit à répondre à son interlocutrice.

Je... Je... Je ne sais pas... Je ne me l'explique pas... Surement est ce à cause du fait que je n'ais plus vraiment toute ma tête... Oui... C'est surement ça, Fufu ! Lâchât elle avant de marquer une petite pause. Chaque jour qui viens.... Je me sent vide... Un horrible vide... Je suis morte... Je me sent ci... ci.. Ci froide et ci cadavérique... Ihihi... Ma propre vie n'a plus aucune importance à mais yeux... Pourtant je m'accroche, je respire encore... Je suis un pantin désarticulé... L'incarnation de la folie... Cette ville, je l'ais redressé car je ne supportais pas l'idée d'être dominée par un empire aussi inférieur qu'Ashnard, ihih ! Ma folie me permet de voir, de percevoir les choses sous un autre angle, sous une autre forme... Vous comprenez ? J'ai pris les armes pour montrer à Terra qu'aucune force en ce monde n'est plus grande que la folie... Et c'est cette même folie qui terrifie Ashnard et Nexus... Iihihihi !

Alice se saisit alors doucement des deux petites mains de sa voisine, avant de lui faire un autre bisoux sur la joue, on aurait dit une gamine qui aurait trouver une nouvelle copine... Plus encore... On aurait presque put dire que les deux jeunes filles étaient sœurs.

Mais ne vous en faite pas, je n'ais aucune envie d'attaquer Sylvandell... Toutefois, je na serais dire la même chose d'Ashnard... fufufu ! En disant cela, la jeune reine sous entendais qu'un jour, Ashnard finirais par trahir Sylvandell... Mais fallait il encore que la princesse korvander comprenne ce message.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 14 mars 2014, 01:25:19
« Vous comprenez ? J'ai pris les armes pour montrer à Terra qu'aucune force en ce monde n'est plus grande que la folie... Et c'est cette même folie qui terrifie Ashnard et Nexus... Iihihihi ! »

Alice ne comprenait pas grand-chose, en réalité. Ou, plutôt, elle comprenait qu’il n’y avait rien à comprendre... Alice Liddell maltraitait ses servantes parce qu’elle avait envie de le faire, parce qu’elle le pouvait, et parce qu’elle trouvait ça amusant. La Princesse en avait froid dans le dos. Une véritable psychopathe, en plein délire de grandeur. La Sylvandine eut alors l’intime conviction que rien n’arrêterait cette femme, qu’elle détruirait le monde entier si elle le pouvait, et qu’il était urgent qu’Ashnard et Nexus mènent une campagne conjointe pour mettre fin à la démence de cette femme. Non, elle n’était pas folle... Le fou ignorait qu’il était fou, et se croyait toujours sain d’esprit. Ça... Ça, ce n’était pas de la folie, c’était de la perversion, du vice à l’état pur. Herzeleid était le royaume mauvais des contes de fées, elle était cette mauvaise souveraine qui, dans les histoires, se faisait chasser par un chevalier en armure d’albâtre, et qui, ce faisant, permettait à un royaume oppressé de vivre à nouveau en paix. Comment les habitants pouvaient-ils tolérer que leurs servantes soient torturées, battues, violées... Et même mangées ? Ignoraient-ils donc ce qui se passait là-dedans ? Croyaient-ils sincèrement que ce petit royaume avait la moindre chance contre deux des plus grandes puissances mondiales ? La Princesse ne comprenait pas comment un peuple pouvait à ce point fermer les yeux... Il devait forcément y avoir un mouvement de résistance, mais pour que Liddell continue ses impunités en toute quiétude, ce mouvement devait être très faible.

La Reine l’embrassa à nouveau sur la joue, et Alice eut froid dans le dos, alors que cette femme poursuivait :

« Mais ne vous en faite pas, je n'ais aucune envie d'attaquer Sylvandell... Toutefois, je na serais dire la même chose d'Ashnard... fufufu ! »

Alice soupira lentement. Avait-elle bien entendu ? Elle n’était pas suffisamment malade pour ne pas voir la perche que cette femme lui tendait. La Princesse réfléchit rapidement. Son ventre gargouilla à nouveau, et elle soupira faiblement, parvenant à contrôler sa respiration, évitant ainsi à nouveau de vomir. Difficile de dire si elle était en train de guérir ou non, mais, en tout cas, elle ne venait pas de vomir à nouveau. Mine de rien, c’était toujours mieux que rien. Elle reprenait lentement son souffle, avant de reprendre :

« Vous... Vous espérez que je mette fin à... À une alliance millénaire, qui n’a été que bénéfique pour nous, afin de soutenir votre attaque contre Ashnard ? »

Le simple fait de formuler cette question suffisait, selon Alice, à démontrer toute la stupidité d’une telle proposition. Sylvandell ne trahirait jamais Ashnard. Certes, les Sylvandins caressaient un rêve, le Grand Rêve d’être un jour indépendant, mais il s’agissait plus d’un fantasme, qu’on aurait, pu, en d’autres lieux, comparer aux velléités indépendantistes de certains Bretons. Personne ne songeait sérieusement à quitter l’Empire, Sylvandell en était trop dépendant, et ses programmes militaires s’inséraient dans d’étroits échanges avec l’Empire. Sylvandell avait sa propre armée, sa propre monnaie, mais le royaume était, aux yeux de l’Empire, une province impériale autonome.

« Je désapprouve vos méthodes, Majesté... Je ne comprends pas qu’on puisse opprimer ainsi ses propres servantes... J’ai été éduquée dans le respect des autres, afin de servir d’exemple. Un bon souverain doit gouverner en inspirant le respect de ses sujets, pas leur terreur. Je ne pourrais jamais cautionner ce que vous avez fait, ce n’est pas bien. »

On aurait presque cru entendre le discours d’une petite fille, mais c’était exactement ça. Ce qui se déroulait ici n’était, aux yeux d’Alice, pas plus différent que ce qui avait eu lieu au moment de la Guerre Civile, ou, sur Terre, pendant l’avènement du nazisme. Tout était généralement compliqué avec la politique, mais, parfois, cette dernière était monstrueusement simple.

« Les souverains ne devraient pas abuser de leur pouvoir en opprimant leurs seconds. »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le vendredi 04 avril 2014, 19:29:13
La jeune Sylvandine semblait tellement... Niaise et ingénue, avait elle peur alors qu'elle était face la reine Liddell. Les yeux grands ouverts et le sourire large, cette dernière écouta attentivement les dires de la jeune princesse qui, n'avait semble t'il, pas vraiment tout compris de tout ce que Liddell lui avait dit. Enfin ci, elle avait compris, mais elle avait compris sans comprendre... Diantre mais... C'est pourtant pas dur de comprendre qu'Ashnard est un empire pourri jusqu'à l'os... Enfin, Herzeleid aussi, mais c'est différent... Oui, non... Crotte ! Liddell n'avait que faire des petites jérémiades enfantines de Miss korvander, ça l'amusait plus qu'autres choses, mais vous savez, quand on a atteint son niveaux de folie, tout est plus ou moins un amusement. Une fois encore, la main de Lidell vint à caresser le visage de sa délicate petite "copine", et autant dire que c'était pas trés rassurant, enfaîte... On peut pas vraiment savoir ce qui trotte dans l'esprit de Liddell, sa folie la rendant aussi insondable que les abysses elle lui octroie en plus une "hyper sanité mental" Aucune hypnose ni aucune forme de potion, magie, enchantement ne peut prendre le contrôle d'Alice, ni altérer son esprit et encore moins le sonder. Sa folie la rend "unbreakable".

Ihihihi... Vous êtes... Drôle ! Fufufufu ! Mais je ne parler pas forcement de vous allier à moi, je ne faisait que vous mettre en garde. Le jour où Ashnard n'aura plus besoin de Sylvandell, il vous laisserons tomber, plouf ! Ahahah ! Je suis peut être folle, je suis peut être cruelle, mais... Mais je suis folle ! Et... Puis folle AHAHA ! De toute manière,  Les Ashnardiens ce casserons les dents contre Herzeleid, votre Maréchale croit pouvoir nous dominer, mais s'il attaque mon royaume... Rien ne pourra sauvait l'empire IHIHIHIHI ! Rien de rien... de rien de rien !

Oui, folle, c'est bien là l'adjectif qui sier le mieux à Liddell, toutefois, peut être avait elle raison, peut être les Ashnardiens avaient comme plan, à long terme, de laisser tomber Sylvandell, peut être... Peut être... Enfin, avec les peut être, on peut refaire le monde aussi.

Ihih ! Je... J'aime bien ruiner des nations de l'intérieur... Un peu comme la gangrène, ou le cancer ! Oui c'est ça ! Le Cancer ! Il peut rester des années sans se manifester, puis un beau jour... CrrrrrrrRRRR-ACk ! Vous crachez du sang et perdait la raison !... Un peu comme Ashnard AHAHA ! V... Vous savez ce que je pense, hm ? Je pense qu'en réaliter, la guéguerre entre Ashardounet et Nexusinoux, c'est du FLAN ! Du flan au cerises ! Ils... Ils fomente leurs petits plans, pour... Pour contrôler leur petit monde, leur... Sylvandell aussi à son plan, oui, oui oui ! Mais moi... MOI ! je suis comme une petite chienne qui court après une voiture c'est... Gouverner c'est géniaaaaaaaaAAAAAAAAAAHAHAHAHAHAH ! fufufu ! 

Et hop ! Liddell fit un gros câlins à Miss korvander, serrant cette dernière dans ses bras, exactement comme ci c'était une copine de jeu.

J'aimerais beaucoup que nos deux nations puis se rapprocher l'une de l'autre... Ihihih, je puis vous assurer que vous ne le regretteriez pas.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 07 avril 2014, 01:51:40
[HS. – Joker inside xD ?]



Alice s’écarta quand Liddell lui caressa la joue. Elle n’était pas son petit chien ! Elle resta ensuite devant elle, tandis que la femme se remettait à parler, retournant dans son délire paranoïaque et omnipuissant. Alice était sidérée, commençant, peu à peu, à comprendre qu’il n’y avait rien à faire. Elle ne fonctionnait pas de manière rationnelle, et lui assura que, face à Herzeleid, l’Empire sera détruit. Elle était donc décidée à s’engager dans une guerre, et voulait vraisemblablement que Sylvandell les aide... La Princesse était partagée entre la peur, la stupéfaction, et un sentiment naissant et croissant d’horreur. Comment diable avait-elle pu croire qu’elle arriverait à faire changer l’avis de cette femme ? Rien de ce qu’elle disait n’avait de sens, rien de ce qu’elle lui sortait n’était logique. C’était une succession de propos incohérents, de rires, et de menaces voilées.

La Princesse n’avait plus envie de rester avec elle. Son mal d’estomac était en train de passer, mais elle ne voyait pas quoi tirer avec cette femme. Soudain, Liddell alla la prendre dans ses bras, réitérant sa demande d’alliance :

« J'aimerais beaucoup que nos deux nations puissent se rapprocher l'une de l'autre... Ihihih, je puis vous assurer que vous ne le regretteriez pas. »

Alice se débattit, et la repoussa délicatement. Elle avait encore en tête cette pauvre servante griffée au sang sous son nez, la vision de cette scène de torture, de ce viol commis pendant le dessert... Et cette musique lancinante qui trottait dans sa tête, et les odeurs de soufre s’échappant des cheminées industrielles d’Herzeleid... Cette femme était aussi mignonne que folle. Son sourire était celui d’une démente, la lueur brillant dans la prunelle de ses yeux était l’expression de la folie la plus profonde, d’une redoutable psychose qui aurait du l’envoyer dans un asile, et sûrement pas à la tête d’un pays.

La décision de la Princesse de Sylvandell était irrévocable.

« Les Ashnardiens ne sont pas des anges, mais ils ont toujours traité les Sylvandins avec respect. Je vous l’ai dit, Reine Liddell : pacta sunt servanda. Nous sommes engagés auprès des Ashnardiens, et je ne vois aucune raison de revenir sur cet engagement. Croyez-vous donc que je compte devenir Reine pour meurtrir mes sujets ? Pour les torturer sous les yeux de mes invités ? Ce que vous faites n’est pas bien, Majesté ! Je ne peux pas le tolérer ! »

Alice secoua négativement la tête, de gauche à droite, avant de croiser les bras sous sa poitrine.

« Je ne peux pas faire confiance en une personne qui torture ses propres sujets. »

Elle en revenait toujours au même point, mais elle avait bien compris que Liddell ne partageait pas le même point de vue. Elle était folle. Discuter avec elle ne rimait à rien, si ce n’est à convaincre Alice de la nécessité de déclencher une guerre, et de destituer cette femme, afin que l’autorité ashnardienne s’empare de ce royaume, et ne le rationalise... À sa manière.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le samedi 26 avril 2014, 15:00:06
[ HRP : Liddell est bien pire que le Joker XD]


Liddell écouta attentivement les dires de la Sylvandine. Cette dernière semblait refuser toutes formes d’alliances avec Herzeleid, répétant une fois de plus que, torturer ses sujet n'était "pas bien". Mais, dire cela à une folle, est ce réellement très utiles ? La jeune Sylvandine aurais bien à faire de pisser dans un violons, ça, c'est sur.

Fufu... lâcha la jeune souveraine, en prenant délicatement l'une des mains de la sylvandine. Vous me jugeais... Mais vous ignorais tout de moi... Je reviens de loin, de très loin... Là, dans ce monde... Vous jouissez d'une certaine "raison"... Mais imagineait un monde où tout n'est que folie, où rien n'a de sens ...

Liddell marquat une courte pose, regardant silencieusement la Sylvandine dans les yeux. Pouvait elle vraiment comprendre ? Pouvait elle imaginer à quel point Takerland avait était cruel avec Alice, au point de la rendre folle à lier.

Je vous met au défi de revenir d'un monde gouverné par la crasse, embaumé par la puanteur suintante de la folie, un monde de péd... De péd... Ihihih... Un monde où être une gamine n'a rien de bon, un monde gouverné par une reine qui... J'ai vue la folie, la crasse, le meurtre ! Je suis un petit miroir brisé... J'ai tuée la partie pure qui vivait en moi, uniquement pour survivre... Car on ne survie à la folie, qu'en devenant fou... ihi...ihihihi... AHAHAHA !

Liddell caressait doucement le dessus de la main d'Alice Korvander, elle ne cherchait pas à lui faire mal, cela aurait d'ailleurs était très mal perçue et aurait surement entraînée un conflit, ce que Liddell ne voulait pas, bien entendu.

Je ne vous demande pas de me faire confiance, je vous dit juste qu'un jour... Ashnnard vous laissera tomber... Le jour où les Ashnardiens auront un moyen de griller vos petits dragounets... Ils vous détruirons... Vous vous méfiez de moi car je suis folle, mais croyez vous vraiment qu'Ashnnard et Nexus sont plus dignes de confiance ? Trouvez vous normale que deux nations soient disant "ennemies" s'allies pour en détruire une autre ?... "Ils" vous briserons un jour ou l'autre... Et ce jour là... Vous aussi vous deviendrez folle !



Minerva

Là, dans les méandres du châteaux, un bruit étrange vint à résonner dans les couloirs. Un bruit de chariot, un chariot avec des roues quelque peut grinçantes. Cela provenait en réalité d'un lit monté sur roulettes, avec à son bord, le corps d'une femme rasée, shootée au médocs et fortement sanglée à l'aide d'un camisole blanche.

Hmmmm.. haaa.. haa... Articula péniblement la pauvre femme.
Ferme la, la boss est pas du genre à aimer les bavardes... Surtout à des heures aussi tardives.

Le chariot était poussé par deux  "Schmerzen Krankenschwester "  (http://zupimages.net/up/14/04/8vpy.jpg).
Ces dernières l'emmenait vers les laboratoires, là où surement elle allait être le cobaye de plusieurs tests pas très recommandables, test commandités par  Minerva Engel (http://zupimages.net/up/14/11/7uv3.jpg), commandante des  Schmerzen Krankenschwester et dirigeante des Labos d'Herzeleid. C'est elle qui à mis au points toutes les armes chimiques, les vaccins et les virus qu'Herzeleid utilise contre les autres nations. Moins Psychotique que Marta et n'en reste pas moins une sadique qui à pour principale occupation de dézinguer et trépaner de pauvres servantes, et ceux, au nom de la science bien évidement ! Cependant, malgré ce petit détail, elle reste une excellente chirurgienne... Un peu fifolle mais... Très compétente. Tranquillement, le petit convoi descendit d'un étage, pénétrant alors dans une succession de couloirs entièrement capitonnés. Couloirs qui étaient garnis de part et d'autres de salles numérotées, d'innombrable cellules pleine de "rejets" et de cobayes, certains hurlants comme des déments tendis que d'autres étaient prostrés dans un coins de leur cellules, tremblant comme des feuilles en couinant comme de petites fillettes... les cachots ont beau avoir un sale réputation, les labos son surement bien plus atroces. Les deux infirmières avançait dans ce dédales illuminé par les néons clignotant et sales de cet endroit  empli d'une odeur d'ether, d'alcool et de camphre.

Ont y est ma belle... Prépare toi à rejoindre le panthéon de cobayes ahaha !

Le convois traversa deux portes au dessus desquelles l'on pouvait voir un écriteau  "Bloc Opératoire". Le dit bloc était quant à lui d'une impeccable propreté, l'odeur qui s'en échapper était celle de aseptisée, un mélange de tous sortes de désinfectants divers et variés, tendis que la lumière en ce lieu était celle d'une énorme lampe d'opération qui trônait au centre de la pièce, juste au dessus d'un lit ressemblant à une chaise de torture couverte de plusieurs taches de sang.

Cependant, les deux infirmières ne semblait pas avoir remarquées qu'elles étaient suivis... Par Zyra.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 27 avril 2014, 02:10:28
ALICE KORVANDER

Dans le grand jeu des trônes et du pouvoir, il n’y avait pas de moralité. Un État qui prétendrait agir pour le « Bien » serait, par définition, un État illégal. Chaque État avait sa propre souveraineté, chaque État fonctionnait selon ses propres règles et selon sa propre législation. Dès qu’on admettait cette idée, on admettait qu’un État puisse s’affranchir de règles morales, car un État avait avant tout pour but de permettre une organisation pacifique et durable des relations sociales. Dans un monde idéal, l’État n’existerait pas, car son existence était une monstruosité, une aberration restreignant la liberté des hommes en leur imposant des règles abstraites et impératives, mais ces règles étaient nécessaires, car, par définition, l’être humain était instable, et prompt à faire le mal. Un État était une construction abstraite et amorale, et c’est pour ça que, cyniquement, on pouvait parler d’un « jeu » en désignant les relations internationales. L’ennemi d’hier devenait l’allié de demain, et, si, en théorie, ce mécanisme pouvait trouver une justification – l’impérial intérêt supérieur de la Nation, en pratique, il laissait souvent des gens sur le carreau.

Que Nexus et Ashnard s’allient contre Herzeleid n’était pas si surprenant que ça, et Alice ne croyait pas à l’histoire de cette femme. Elle se dégagea de l’étreinte sur sa joue, fronçant les sourcils.

« Me prenez-vous donc à ce point pour une idiote, Reine Liddell ? N’auriez-vous tout de même pas le culot de prétendre être une victime ? Aucune force au monde ne vous pousse à torturer vos gens ! Si vous êtes folle, vous n’avez qu’à vous faire soigner, mais ne venez pas vous dédouaner de la responsabilité de vos actes devant moi ! Ce que vous faites est ignoble, et ça n’a rien à voir avec Ashnard ou Nexus. C’est de la violence gratuite ! »

Quand la Princesse était ainsi, il était difficile de lui faire entendre raison... Mais, d’un autre côté, il serait assez difficile de lui faire avaler que Liddell était une victime, après ce qu’elle avait vu. Fort heureusement, elle ignorait que la viande qu’elle avait mangé était celle de la servante. L’aurait-elle su qu’elle aurait probablement juré de tuer Liddell sur place, et de contraindre les Nexusiens et les Ashnardiens à un double assaut groupé pour capturer cette femme, et libérer son peuple de cette femme folle et de ses maudits soldats. Alice se moquait bien de son curriculum vitae. Quantité de gens souffraient perpétuellement, et, de fait, les plus grands bourreaux de ce monde étaient souvent, à l’origine, des victimes. S’il fallait les plaindre, on ne s’en sortait jamais, et les rôles étaient progressivement inversés. Le coupable devenait victime, et la victime n’était plus tellement une victime que ça, mais presque une sorte de coupable inconscient. Alice ne pouvait accepter cette logique. Elle croisa les bras en fronçant les sourcils.

« Et je ne lis pas dans le futur. Sylvandell appartient à l’Empire depuis des siècles, et il n’y a aucune raison que les Ashnardiens nous trahissent... Et quand bien même ce serait le cas, je ne vois aucune raison qui me pousserait à allier nos deux royaumes ! »

Et, vu ce que Zyra était en train de découvrir, Alice aurait encore moins de raisons de le faire.



ZYRA

C’était effectivement un château labyrinthique, et, dans l’obscurité ambiante, avec cette musique incessante, Zyra avait du mal à se repérer. Elle était nerveuse, car la Princesse était en ce moment sans protection. Le Commandeur ne pouvait pas se permettre de déroger ainsi à sa mission de protection. Si seulement elle arrivait à tomber sur une servante, ou à rejoindre les Ashnardiens, mais elle était totalement perdue ici. Il n’y avait aucune servante, toutes les femmes semblant se cacher, probablement pour fuir la violeuse qui avait fait une proposition relativement indécente à Zyra. Le Commandeur avançait à travers les couloirs, lorsqu’lele avait entendu des bruits de pas, ainsi que le raclement de roues sur le sol.

N’ayant aucun autre point de repère, Zyra suivit ces bruits, et se retrouva ainsi à pister deux femmes dans des tenues improbables d’infirmières, traînant une autre femme, ligotée à une table en acier. Zyra comprit immédiatement qu’il se passait des choses pas nettes ici, et pesa le pour et le contre. Traquer ces deux femmes ne lui permettrait probablement pas de retrouver la Princesse, mais, d’un autre côté, elle obtiendrait des informations sur Herzeleid. De plus, elle savait que personne n’oserait lui faire du mal... Personne de rationnel, en tout cas, mais ce château était tout, sauf rationnel. Zyra hésita donc, mais la curiosité fut la plus forte, et elle entreprit de suivre ce curieux convoi, filant à travers des escaliers et des couloirs, qui l’amenèrent dans les profondeurs du fort, dans un endroit que la Reine Liddell n’avait évidemment pas daigné montrer à ses invités.

Zyra entendit les hurlements et les cris en pénétrant dans ce qui ressemblait à une sorte de laboratoire tekhan complètement fou. Elle se croyait dans un asile, avec des cellules de part et d’autre, entendant des cris et des gémissements s’échappant parfois des lourdes portes.

*Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Qu’est-ce qui se passe ici ?!*

Zyra avait un mauvais pressentiment, et continuait à  suivre les deux « infirmières », dont les rires étaient peu encourageants. Elle entendit très distinctement le mot « cobayes », et continua à les suivre, hésitant à intervenir. Elle finit par les suivre dans une sorte de grande pièce opératoire, avec une chaise de torture au centre, et une grande lampe éclairant l’endroit. Zyra se dissimula dans un coin, hésitant à intervenir.

Pour l’heure, elle allait voir comment les choses se passeraient, mais elle savait qu’elle ne laisserait pas ces deux femmes commettre des atrocités sans réagir. Zyra était peut-être une soldate, mais, si elle était Commandeur, c’était aussi parce qu’elle savait faire preuve d’initiative quand il le fallait. Quoi qu’il se passe ici, elle avait surtout le sentiment que ça n’avait rien de bon pour Sylvandell.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le dimanche 27 avril 2014, 22:50:51
Alice Liddell


Que...

Oui, visiblement, la petite Korvander ne voulait rien entendre... Et cela commençait à vraiment enquiquiner Liddell, qui cependant, gardait un immense sourire pendu au bout des lèvres. Nan, au fond... S'allier à Sylvandell n'était en rien une bonne idée, cette petite princesse était une vrai tête de mule et ça, rien au monde ne pouvait le changer. Toutefois, notre adorable petite folle avait bien d'autres projets à soumettre... Des projets... Plus intimes. Doucement, la jeune reine vint une fois de plus au prêt de Miss korvander, faisant lentement glisser son petit nez contre la nuque de son invitée en lui susurrant a passage, de bien douces paroles.

"Do riechst so gut... Mein kleines Herz "*

Notre petite folle ne cherchait plus à pactiser, mais belle et bien à s’adonner à de nobles douceurs. Mais qu'allait être la réactions de la Sylvandine face à ces avances ? Qu'importe, Alice prit l’audacieuse initiative de ce mettre à doucement parcourir le corps de la sylvandine, la couvrant de délicate petites caresses, rien d'obscène cependant, il ne s'agissait pas la de faire fuir la princesse, mais juste de s'amuser un peu avec elle... Mais qu'est ce que l'amusement dans la tête de liddell... Là est la question.




Minerva

Dans le vaste bloc opératoire, les deux infirmières préparaient l'arrivait de leur "boss". l'une d'elles avait amenée prêt du lit, toute une ribambelle d'outils chirurgicaux, soigneusement disposés sur un petit chariot en fer monté sur roulettes. Tendis que l'autre préparait la patiente, commençant par la chose la plus élémentaire, le déshabillage. 

Dit moi, elle est tatouée au moins ?
Ouai... T'inquiète...
T'inquiète, t'inquiète... Je te rappelle que la boss tient à ce que tous son bétail soit immatriculée, ça l'aide dans son organisation et ses recherches.
Je sais, je sais...
Regarde moi ça... J'en connais une qui serait verte de pas pouvoir ce mettre un tel morceau sous la dent.
Qui, Marta ?
A ton avis...
Elle pense avec ça bite celle là de toute manière...
N'empêche tu l'a bien sucer la dernière fois... Je me trompe ?
Insubordination, tu connais, pouffiasse ? Si j'avais dit non elle m'aurais enculée à sec de toute manière...
Ou elle t'aurais envoyée "au cuisines" AHAHA !
Ferme la ok !
Quoi... T'aime pas la cuisine exotique ?
Ce que j'aime pas c'est quand tu l'ouvre un peu trop...
Roooh c'est bon...

Cet alors que la dite Boss fit son entré dans le bloc et ce de manière magistral, les yeux rivés sur un gros bloc note.

B... Bonsoir Docteur Engel ! lâchèrent en cœur les deux infirmières.
Bonsoir... Qu'est qu'il y a au menu ?
Une servante, Docteur, âgée d'une vingtaines d'années, elle à été condamnée pour insubordination...
Et... comme la semaine dernière deux décès ont eu lieux, la reine vous l'a envoyée...
Deux décès, hein ?
Oui, number 627 et 347 ont mis fin à leurs jours en... Eux... Je crois que 627 a avalé des morceaux de verre provenant d'une seringue brisée et... 347 est morte des suite de sa dernière opération... Donc pour le coup c'est pas vraiment un suicide.
Hmm... Je vois...

Minerva regarda vaguement la patiente du coin de l’œil, avant de ce replonger dans son bloc-note.

Bon... La séance d'aujourd'hui va être une succession de test psychomoteur et electro-psychiques... Donc, trépanation !
Fufufu ! ça promet d'être drôle !
Ah...Aaaah
Sanglait moi ça à la table et faites en sorte que sa tête soit solidement maintenue.
Bien !

Minerva déposa son bloc-note sur le chariot et enfila une paire de longs gants en latex. La suite des événements n'aller visiblement pas être des plus "propre", tendis que  l'une des infirmière traçais des pointillé tout autour du crane de la pauvre jeune femme, l'autre s'attelait à préparer une petite scies circulaire montée sur un manche.

Dite docteur, aurions nous la chance de faire une petite révision d'ordre, "gynécologique" ?
Hm... Tout dépendra si elle est encore en vie, cependant, la stimulation sexuelle est belle est bien au programme, par conséquent, oui... Il y aura du tripotage de doudoune ce soir.
Dommage que ce ne soit pas une hermaphrodite, comme cette grosse timbrée de Marta.
Chut... Doit je vous rappelez qu'elle est votre supérieur, par conséquent, et ce, quel que soit l'endroit où elle vous a mis sa viande, vous lui devais le respect... Sous peine de finir en faux-filet saveur cyprine...

Sur ce, Minerva clôtura la discutions et commença l'opération. Injectant d'abord une bonne dose d'anesthesiant à la patiente, avant de prendre en mains la scies circulaire que lui tendais l'une des deux infirmières... Mais c'est alors qu'une autre personne vint à faire irruptions...



[HRP: "traduction" Tu sent si bon... mon petit coeur ]
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 30 avril 2014, 02:33:42
ALICE KORVANDER

Alice Korvander était effectivement têtue, et ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Ce n’est pas parce qu’elle était belle et calme qu’elle n’était pas capable de défendre au mieux les intérêts de son pays. Contrairement à son père, dont les crises de colère étaient difficilement discernables des périodes où il était calme, quand Alice s’énervait, on avait tendance à l’écouter, et ça avait tendance à faire un blanc, car la petite Princesse s’énervait plutôt rarement, essayant toujours de rester calme et diplomate. Lorsque quelqu’un l’énervait, c’est que cette personne avait vraiment dépassé les bornes... Comme l’avait fait Liddell tantôt.

La Korvander avait peur d’elle, peur de ses sautes d’humeur, et elle désespérait de voir Zyra revenir. La résistance de la Princesse sembla troubler la Reine, et, pendant un infime moment, Alice se mit à craindre que Liddell ne s’énerve, et ne cherche à la battre... Ou pire encore. Zyra n’étant pas là pour la protéger, elle était un peu seule contre cette femme, qui se rapprocha d’elle. Nerveuse, Alice fit un pas en arrière, sentant alors le mur rencontrer ses fesses. La Reine d’Herzeleid se mit alors à poser ses mains sur son corps, les remuant lentement. La Princesse se mit à frissonner en se mordillant les lèvres, peinant à comprendre ce que la femme faisait.

« Mais... » commença-t-elle.

Liddell lui parla alors dans une langue qu’elle ne connaissait pas, tout en se rapprochant, se faisant d’un coup mielleuse, douce. Ses mains glissèrent le long de ses épaules pour caresser ses hanches, remontant par le même chemin pour glisser le long des bras de la tête blonde. Alice clignait lentement des yeux, peinant à comprendre ce que Liddell faisait. C’était une démente, qui venait de passer d’un coq à l’âne, noyant leur dispute par des caresses qui étaient tout, sauf innocentes. Même quand manger cette viande lui avait fait mal au ventre, elle savait qu’un viol avait eu lieu juste à côté d’elle, sans qu’elle ne semble aucunement s’en soucier. Comment était-elle censée réagir ? Cette Reine la dégoûtait, et Alice ressentait son envie de gerber remonter quand elle se rapprochait d’elle. C’était... C’était malsain, tout simplement. Il n’y avait aucune autre manière de le dire.

« Majesté, non... Je... Arrêtez ça, s’il-vous-plaît, ça me gêne... »

Ses joues avait légèrement rougi, et elle se débattait, comme pour que Liddell cesse ses attouchements.

*Zyra, où est-ce que tu es ?*



ZYRA

Zyra sentait que des choses vraiment peu saines avaient lieu ici, dans cette partie souterraine d’Herzeleid, et elle était placée entre plusieurs soucis. Intervenir, ou pas ? Cette question continuait à la hanter. Herzeleid avait déjà commis des incidents diplomatiques, mais, si Zyra agissait, elle risquait de mettre en danger toute la délégation ashnardienne. Elle écoutait attentivement la conversation entre les deux « infirmières ». Elles évoquèrent l’appétit sexuel de Marta, ainsi que la « cuisine exotique » que le château servait.

*Qu’est-ce qu’elles veulent dire par là ?*

Zyra avait toujours avec elle le morceau de viande, mais elle n’avait pas encore eu le temps de l’analyser. Malheureusement, elle n’eut pas le temps d’en savoir plus, car une troisième fit son entrée. Une blonde pulpeuse qui avait également l’air de ressembler à une cintrée. Le docteur Engel... Zyra resta tapie dans l’ombre, sentant que les évènements étaient dangereusement en train de se précipiter. L’ultime coup de massue fut seulement la révélation finale du docteur, alors qu’elle comprenait que les expériences ici n’avaient visiblement que pour but de tuer celles qui en étaient victimes :

« Chut... Dois-je vous rappeler qu'elle est votre supérieure, par conséquent, et ce, quel que soit l'endroit où elle vous a mis sa viande, vous lui devez le respect... Sous peine de finir en faux-filet saveur cyprine... »

En faux-filet saveur cyprine » ? Zyra repensa soudain au morceau de viande qu’elle avait avec elle, et...

*Oh non ! Alors, cette viande est...*

Zyra avait mangé de la chair humaine ?! Elle en fut sis surprise qu’elle ne réagit pas sur le coup. Le docteur Engel anesthésia sa victime, et approcha sa scie circulaire... Quand Zyra apparut soudain.

Son épée était dégainée, et son poing libre était serré, tandis qu’elle fusillait ces trois femmes du regard.

« Touchez-là, salopes, et je vous tue sur place. »

Le ton était sec, hargneux, et, dans son poing serré, des flammes se mirent à crépiter, enroulées d’éclair. Les Commandeurs n’étaient pas que des bretteurs, ils étaient des mages-guerriers particulièrement efficaces. Ces sales tarées leur avaient fait bouffer de la chair humaine ! Voilà qui expliquait le malaise de sa Princesse !

« Je ne sais même pas ce qui me retient de débarrasser le monde de votre misérable existence, odieux et cruels monstres. »

La Princesse n’était définitivement pas en sécurité ici, mais elle ne pouvait définitivement pas laisser cette femme ici, en compagnie de ces folles.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 05 mai 2014, 19:16:43
Minerva

« Touchez-là, salopes, et je vous tue sur place. »

Cette intervention, aussi soudaine qu'invraisemblable, stoppa net les trois "infirmières" dans leur petite séance de chirurgie.
Là, juste devant elles, une femme se tenait, en garde, arme à la mains, avec une grande colère fond des yeux. La belle Zyra avait vraisemblablement découvert le poteaux rose, les labos d'Herzeleid... Et aussi le fait qu'ici bas, les plats sont principalement fait de chair humaine. Minerva fronçat les sourcils, ce demandant bien ce qu'une pouffe en armure pouvait bien foutre ici.

« Je ne sais même pas ce qui me retient de débarrasser le monde de votre misérable existence, odieux et cruels monstres. »
"La diplomatie et... Euh... Le manque de tripes, hm ?"


L'infirmière stoppa la petite scie circulaire, mettant fin à son désagréable petit crissement aiguë et strident, avant de la poser sur son chariot de chirurgie. Elle passa légèrement sa mains sur son front, laissant planer sur la scène, un pesant silence.

Bon... Lâchât elle, d'un air quelque peut... désespéré. Tu te trouve à un endroit, où... Théoriquement, tu ne devrais pas êtres, je me trompe ? Hm ? Bref... Ensuite, tu ose dire, je cite : « Touchez-là, salopes, et je vous tue sur place. »... Et là, j'ai envie de dire...

Un léger soupir fut lâché, puis Minerva se déplaça de quelque pas vers sa victime, ce saisissant au passage d'un bistouris.

J'ai envie de te dire... Que tu n'as, ici bas, aucun pouvoir. Nous tuer... c'est... Enfin il n'y a pas de mots pour ça, c'est de la bêtise, tout simplement... Tu ne le feras pas. Le ton était calme, quelque peut hautain, certes, mais... Minerva savait très bien qu'elle ne risquait rien, cette femme n’impressionnait guère l'infirmière en chef d'Herzeleid.

Pourquoi tu viens nous cassez les couilles, franchement, le monde tournerait plus ronds, si toutes les nations marchaient comme marche la notre.




Alice Liddell

« Majesté, non... Je... Arrêtez ça, s’il-vous-plaît, ça me gêne... »
Mais moi ça ne me gène pas voyons, fufufu !

Oui, Liddell semblait nullement être gênée par la situation, cependant... Bas elle n'était pas toute seule et le problème venait évidement de cette pauvre princesse qui, de son cotés, était particulièrement dégoûtée par les attouchement de la jeune reine.
Cette dernière sentais bien que ça ne passait pas entre elle et la Sylvandine et ceux, malgré toutes ses bonnes attentions, enfin, "bonnes attentions"... Euh... Voilà quoi.  La Sylvandine rougissait sous l'effet de la gêne et du dégout en cherchant à s'extraire le plus délicatement possible de l’étreinte étouffante de Liddell. Cela n’échappa poins à notre petite monarque qui, d'elle même, fini par lâcher la Sylvandine.

Vous... Vous n'aimez pas les caresses ? Vous ne m'aimez pas ? Lâchât elle, le regard vide et quelque peu contrarié, esquissant une petite mou enfantine.

Cette petite question créât un vide dans la pièce, laissant ainsi au deux petites têtes blondes le loisir de... Se regarder, les yeux dans les yeux et ce durant une vingtaine de secondes.

Je... Dite moi Altesse... Vous aimez les dragons, n'est ce pas ? Demandât elle, en s'emparant délicatement des mains de la princesse.

Que diriez vous de venir avec moi, Afin de voir mon Jabberwocky, Hm ? S'il vous plait... Dite oui...




Marta

Marta se... Faisait chier... Là, y'a pas à dire, c'était le summum de l'emmerde pour elle, même après son viol, elle continuait à désespérément airer dans les couloirs, faisait tourner son revolver dans sa mains, cigare éteint au coins des lèvres et démarche nonchalante. Quand Grizzie était pas là, c'était vraiment la débauche de l'emmerde, il n'y avait pas un chat et c'était juste... Enfin merde, elle n'allait tout de même pas aller voir l'autre gros dégueulasse de bourreau là.

Pouah... Nan merci... Je préférerais largem... Dit elle avant de ce stoppait net en plein milieu du corridor.

Ça venait de faire tilte dans la tête de Marta ! Les labos ! Même ci elle savait pertinemment que Minerva n'aimait pas trop la visite, Marta en avait vraiment ras le cul de cette interminable nuit solitaire. C'est donc avec entrain qu'elle ralluma son cigare et qu'elle marcha d'un pas assuré, vers les labos de Miss Engel... Angie pour les intimes. Cet alors qu'elle fut interpellée par deux gardes qui faisaient eux aussi, leur ronde dans le chateaux. Ces derniers firent un salut militaires à leur supérieur en demandant où cette dernière ce rendait.

Je vais aux laboratoires, pourquoi ?
Oh, euh... Nan, juste pour savoir c'...
Ouai bas fermaient là et continuaient votre putains de ronde...
Oui chef !

La discussion s’arrêta là et chacun repartis vers ses occupations. Marta continua tranquillement son avançait vers les labos, elle réfléchissait déjà aà pas mal de truc salasse, elle ce demandait ce que Minerva pourrait bien lui faire, pendant qu'elle serait entrain faire une opération... Pleins de trucs ! Marta s’imaginait déjà entrain de prendre Minerva sur le billard et... Enfin, tous ça ne fit que lui donner une grosse trique bien d'enfer.

Bordel, j’espère qu'elle est pas trop sur les nerfs aujourd'hui...


Ça, C'était pas gagné... Alors qu'elle entama sa descente dans les labos, Marta Eu l'immense plaisir d'entendre les hurlements et les complaintes habituels. La jeune femme regarda brièvement au travers de quelques vitres qui donnaient sur les chambres des "cobayes"... C'était navrant... Autant certains cobayes était pas terribles, autant il y avait des fois, de jolies petits lots...
Comme cette jeune femme, prostrée dans un coins de sa cellule capitonnée avec pleins de seringues plantées dans le crane.

Pfff... Y'a pas à chier, la science, ça en gâche des trucs...

Marta tira une latte sur son bout de cigare puis, elle repartie en direction du bloc, regardant de si de là si, par hasard, il n'y avait pas une petite infirmière... Mais visiblement, ce soir, il n'y avait pas beaucoup de boulot. Marta était à présent non loin du Bloc, ce dernier était droit devant elle et... Elle put entendre une conversation... Elle reconnue la voix de Minerva et... Bizarrement, elle entendis aussi celle de...

Nan... Elle aurait pas osée cette pute...

Dans le doute, Marta se mis à marcher plus lentement, son arme (http://www.azurarmes.fr/310-1204-thickbox/pistolet-automatique-mauser-712-schnellfeuer-cal-763-mm.jpg) à la mains. Une fois devant la porte, elle put discernait dans l’entrebâillement de cette dernière, la belle Zyra, de dos... Marta fronçât les sourcils en ce demandant bien ce que cette pute pouvait  foutre ici.

*Attend voir toi... Tu vas pas commencer à foutre ta merde...* Pensât elle silencieusement, avant de discrètement faire son entrez dans le bloc. Un "clik" retentis... Celui de l'arme de Marta, cette dernière colla le canon de son flingue contre la tête de Zyra...

Dit moi grosse poche à foutre... Tu viens faire quoi ici ? Hein ?

Minerva regarda Marta avec un léger sourire en coin, visiblement, notre hermaphrodite était bien tombée.

Ce qu'elle fout là ? Je te le demande ! Cette grosse catins et...
Ouai... Je sais, elle est pète couilles... Hein, hein que tu es pète couille ? dit elle à Zyra, avant de violemment l'attraper par le cheveux en plaquant plus fortement encore son canon contre le crane de la Sylvandine.

Je crois qu'au final... Tu va  me la faire ma gâterie, hein ?
Vas y mollo Van Kruspe, ça serait con que je doive lui faire un trachéotomie...
Une trachéotomie ? tu rigole ma belle... Ça sera bien pire...
Les filles...
Oui ?
Préparait le nécessaire de suture... Ce soir, ça va déchirer un max...

Ouai... D'la putain d'couture... Ahahah ! Rassure toi ma belle, ici, ont à une tonne de médocs qui te ferons tout oublier... Donc pour les relations entre nos deux pays, t'as pas à t'en faire, demains, t'aura tout zappé... Aller... bückstabü*, Minerva !
Ouai... bückstabü*, Marta...



[HRP] bückstabü ne veut rien dire en allemand, c'est un mot que le groupe rammstein, à inventé et mis en musique, musique que j'adore et que voici ^^ Enjoy ;) (https://www.youtube.com/watch?v=Vn29OZehUDY)
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 07 mai 2014, 01:07:19
ALICE KORVANDER

« Vous... Vous n'aimez pas les caresses ? Vous ne m'aimez pas ? » demanda soudaine la cintrée.

Alice n’osa pas répondre, se contentant de silencieusement la fixer du regard... Ce qui, en soi, était la plus évidente des réponses. Elle se demandait où était passée Zyra. Pourquoi cette dernière était-elle si lente à venir ? Alice avait de plus en plus peur, seule, face à cette femme schizophrène et cruelle. Elle avait peur que Liddell ne la tue, ou ne cherche à la violer. Les deux femmes étaient de petits gabarits, mais Alice savait que la Reine n’hésiterait pas à la frapper, ou à appeler ses gardes. Elle se moquait bien de son alliance, et, si la situation se compliquerait, elle mettrait probablement à mort tous les Ashnardiens. La Princesse avait peur. Tout ce qu’elle voulait, c’était retourner chez elle, à Sylvandell, et oublier cette histoire. Était-ce vraiment trop demandé ? Ces négociations avec Herzeleid étaient une erreur. Elle savait qu’elles n’étaient qu’un subterfuge, mais était-ce vraiment si intelligent de se rapprocher ainsi de cette femme dangereuse ? Alice voyait la plus sincère et la plus pure des folies briller dans ses yeux, alors qu’elle se rapprochait à nouveau.

Elle lui posa alors une question, en saisissant ses mains. Une autre idée sadique venait de germer dans sa tête, et Alice fronça les sourcils. Pourquoi voulait-elle savoir si elle aimait les dragons ? Alice se posait cette question, mais elle eut, assez rapidement, la réponse, de la bouche même de l’intéressée :

« Que diriez-vous de venir avec moi, afin de voir mon Jabberwocky, hm ? S'il-vous-plaît... Dites-oui... »

Se promener avec elle dans ce château lugubre... Sans Zyra... Seule... Pendant la nuit... Alice ne voyait que des raisons de refuser, mais elle ne devait pas se leurrer. Ici ou ailleurs, dès lors qu’elle était dans ce château, elle n’était pas à l’abri. Zyra ne s’absenterait jamais aussi longtemps sans raison, et, si le Commandeur n’était pas là, c’était qu’il devait y avoir une bonne raison. Alice sentit soudain ses entrailles se nouer. Et si... Si Zyra était morte ?! Alice ne pouvait que présumer, certes, mais elle ne voyait pas beaucoup de raisons expliquant pourquoi Zyra n’était pas là. Que lui arriverait-elle si elle se refuserait à cette femme ?

*Elle me tuera, ou m’enfermera... Ce qui revient un peu au même.*

Alice en était persuadée, et ferma brièvement les yeux. Le Jobberwocky était une abomination sacrilège, presque hérétique pour elle, mais cette Liddell en était fière. Alice ne pouvait pas trop jouer avec le feu, et hocha alors la tête, sans retirer les mains de la Reine. Elle lui sourit alors, gentiment, pour la rassurer.

« J’en... J’en serais ravie, Majesté. »



ZYRA

Il y avait une chose à ne pas oublier avec les Commandeurs : ils étaient des mages-guerriers, et non simplement des guerriers. La Commanderie Noire était un corps d’élite, reconnu comme tel par l’Empire d’Ashnard. Les membres qui composaient ce corps étaient donc des guerriers légendaires, expérimentés et renommés. On n’entrait pas dans la Commanderie Noire, c’était elle qui venait vous chercher, et soumettait les recrues potentielles à un entraînement particulièrement rigoureux, mais dont la Commanderie savait qu’ils y arriveraient. Zyra savait qu’elle désobéissait aux ordres, qu’elle aurait du retourner voir la Princesse, mais ce qui se passait ici... Non, il n’y avait pas de mots suffisamment forts dans tout son vocabulaire pour qualifier ce qu’elle voyait. De la torture, tout simplement. Une torture sadique et cruelle.

« Pourquoi tu viens nous casser les couilles, la harangua la folle tordue. Franchement, poursuivit-elle ensuite, le monde tournerait plus rond, si toutes les nations marchaient comme marche la nôtre. »

Folle à lier... Zyra envisageait de les attaquer quand elle entendit du bruit dans son dos... Elle se retrouva alors avec le canon froid et mortel d’une arme à feu plantée sur son crâne, et sentit une bosse contre ses fesses.

« Dis-moi grosse poche à foutre... Tu viens faire quoi ici ? Hein ? »

Ce château était décidément petit, et Zyra ne répondit rien. Son épée était pointée versle bas, et elle observait silencieusement, presque détachée, Minerva. Cette dernière sembla rassurée, et les deux femmes se mirent à discuter entre elles, tandis que Zyra réfléchissait. L’arme de cette femme était un Mauser M712, qui, si elle avait bonne mémoire, tirait des balles de petit calibre : des 7.63 Mauser. Zyra en connaissait un rayon sur les armes à feu, et, tandis que les deux cinglées discutaient entre elles, et envisageaient de trouver un moyen de torturer Zyra en lui faisant oublier tout ça, cette dernière ferma brièvement les yeux. Sa main désarmée s’illumina brièvement, et une aura de protection fila le long de son corps. Elle venait de créer un bouclier magique. Il absorberait le tir que cette femme pousserait. Certes, ce ne serait pas indolore, mais Zyra survivrait.

« Ouais... bückstabü*, Marta... » conclut Minerva.

Zyra intervint alors :

« Allez chier, bande de pétasses. »

Le Commandeur agit alors, et envoya son coude dans le ventre de Marta, la repoussant suffisamment pour qu’elle puisse envoyer une onde d’Air qui balaya la femme, l’envoyant valdinguer dans le couloir. Marta appuya sur la gâchette, et le coup sonna Zyra, qui partit sur le côté, sa tête filant à la renverse, du sang en jaillissant. Cependant, le bouclier avait absorbé la balle, la ralentissant considérablement, et ce fut comme si un caillou avait atteint Zyra à la tempe. Son oreille droite sifflait, mais elle avait encore la gauche qui fonctionnait.

Dans sa main libre, des arcs électriques se mirent à danser, et Zyra visa au jugé, atteignant l’une des infirmières. La femme poussa un hurlement déchirant de douleur et fut renvoyée contre le mur. Elle heurta ce dernier, et Zyra brandit alors son épée, cherchant à égorger Minerva. Le docteur esquiva cependant son coup, et Zyra se planta devant la patiente. Elle envoya le pommeau de son épée frapper la seconde infirmière au visage, envoyant cette dernière s’étaler par terre.

« Je vous avais dit que je vous tuerais, si vous la touchiez, salopes » leur rappela alors Zyra, sur un ton sec.

De la fumée s’échappait du corps de l’infirmière touchée par les arcs électriques. Elle n’était vraisemblablement pas morte, mais sonnée pour le compte.

« Ne sous-estimez jamais l’ardeur d’un Commandeur ! »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le dimanche 18 mai 2014, 12:46:56
Alice Liddell

- « J’en... J’en serais ravie, Majesté. »

Cette simple réponse eut a elle seule le pouvoir d’inonder de joie, le cœur de notre chère petite Liddell. Enfin la Sylvandine consentait à quelque chose ! Le fait qu'elle accepte de voir le Jabberwocky était... C'était trop bien ! C'était génialement génialisime ! C'était...

- Comme un matin de mai fleuriiiiiHIHIHIHIHAHAHAHA !!!!!!!!!! Lâchât elle d'un coup, sans crie et guard, en tapotant joyeusement dans ses mimines.

Et hop ! A peine la petite princesse eut elle le temps de ce remettre de inattendue excès de joie de Liddell, que cette dernière s'empara rapidement des mains délicates de son interlocutrice. L’entraînant avec entrain dans les interminables coursives du châteaux d'Herzeleid en chantonnant joyeusement son étrange comptine. vide de tous sens.

♫ Fleurpageons Les rhododendroves♪
 Gyrait et vomblait dans les vabes,
 On frimait vers les pétunias ♪
 ♪et les momerates embradent . ♪  

Aller Miss Korvander, Avec moi ! AHAHAH !
♫ Fleurpageons Les rhododendroves
 Gyrait et vomblait dans les vabes,♪
 ♪♪ On frimait vers les pétunias
 et les momerates embradent . ♪ ♪♪


Liddell tenait toujours la mains de la jeune princesse. On aurait dit deux copines ce promenant joyeusement dans les interminables boyaux de la folie, au cœur du cœur d'Herzeleid. Les deux jeunes femmes traversèrent d'interminables corridors déserts, vides de toutes présences, mis à part les gardes, personne n'osait airer dans les coursives d'Herzeleid en pleine nuits.
La faute à Marta, sans nul doutes, mais... La reine n'y était pas non plus anodine... Quand la jeune monarque est victimes d'une "crise" elle peut faire preuve... D'une bien macabre violence. Poursuivant sans relâche sa proie à la manière d'une véritable psychopathe, tuant toutes les malheureuses personne qui oses ce trouver devant elle... Y compris les gardes.
Par chance, les crises de la reine sont rarissimes... Cependant, les deux seules qui ont eux lieux, ont eut comme solde final, une trentaine de morts. Aussi, Alice n'est pas aussi "gamine" qu'elle peut le laisser paraître, comme bon nombre de personne en ce monde, elle à des envies, des pulsions d'ordre "sexuelles" qu'elle aime assouvirent, et ce, de manière par moment assez... Violente. Les penchant sexuelles de Liddell sont plutôt banaux, toutefois, lors de certaine nuits, il lui arrive de faire preuve d'une très grande violence BDSM, attachant, humiliant, baisant et mutilant de pauvre servantes, parfois en compagnie de Grizellda et de Marta, voir, de Minerva.

Après un petit quart d'heures de marche, les deux jeunes femmes arrivèrent à l'entrée qui menait au souterrains d'Herzeleid, pas ceux des labos, mais ceux des cachots, qui, ensuite, menait à l'immense salle où le Jabberwocky était gardé. Cependant, avec le recule... emmener la sylvandine en ces lieux n'était peut être pas une très bonne idée. Liddell regarda brièvement la sylvandine... Puis elle lui fit un petit bisou sur la joue, avant de engouffrer avec elle dans les cachots.

Allez...  N'ayez crainte votre Altesse... Je ne vous ferez rien.

Cet alors avec un immense sourire au visage qu'Alice emmena la princesse dans les profondeurs des cachots D'Herzeleid. Une bien sinistre endroit... Parcouru de cellules avec des barreaux. Là, comme pour les labos, on pouvait aisément entendre des cris et des complaintes provenant des cellules, accompagnés de bruits de chaines. Cet alors qu'une femme vint a violement se rapprocher de la porte se cellule, collant son visage salle contre ses barreaux. Ce qui fit d'ailleurs sursauter notre petite Alice sur le coup.

-Je... Je vous en prie... Ma... M... MA bonne reine... Je... Han... Je suis enceinte... Li...Libérais moi... Hiuuu... S'il vous plait...

Liddell l'observa pendant une bonne dizaine de secondes, avant d'enfin s'approcher de la porte, faisant délicatement passer sa mains au travers des barreaux, afin de caresser la joue de la femme.

Mais oui... Bien sur que je vais te libérer... Fufu ! Lâchât elle en faisant passer sa langue sur ses lèvres, à la manière d'une gamine devant une délicieuse glace saveur vanille.
Est ce vrai... ? m... Ma reine ?
Oui... Toi et ton bébé allait êtres libres... Il te faut juste être patiente ihihi !

Liddell ce mit alors à trifouiller son pendentif, avant de ce mettre à l'exhiber devant la captive.

Tu vois cette clé, elle ouvre toutes les portes du châteaux ! Peut êtres aurais je l'occasion de te libérer en personne, ihihi ! Mais pour l'heure, tu reste là... Ihi !
Lentement, Alice ce mise à reculer, ne quittant pas la captive des yeux...
m... Ma reine...
Allons y... Lâchât elle en  tournant son regard vers celui de mademoiselle Korvander. Entraînant cette dernière avec elle.



Marta/Minerva

Ça... Marta ne l'avait pas vue venir... Là, étalée sur le sol, elle  commençait à doucement ce relever, ce demandant encore ce qui venait de ce passer. De la magie ?... Surement... Ici bas, à Herzeleid, la magie est quasi inexistante tant la technologie est avancée par rapport aux autres nations de Terra, Tekhos étant surement la seule nation qui puisse dépasser Herzeleid au niveau technologique, l'empire de vapeur étant quant à lui légèrement inférieur à Herzeleid.  Même d'un point de vue médicinal, Herzeleid arrive à soigner des maux que certaines pratiques elfiques n'arrive pas à enrayer et en matière d'armement, là, on a droit à une panoplie d'arme de destruction de masse... Les gaz et les virus étant surement les plus meurtrières de toutes avec le Jabberwocky, cependant, l’existence des virus et des gaz reste inconnue des autres nations... Et d'un autre coté, tant mieux.

*Je vais l'éclater... Sale truie... pu...tain !* Pensa silencieusement Marta en ce relevant doucement.

Minerva quant à elle, elle regardait la commandeur droit dans les yeux. Elle ne savait pas trop quoi faire pour le coup, ellle venait d'éviter l'attaque de la jeune femme, mais, contre-attaquer était il une bonne idée ? Au vue de la situation, au vue de ce que la commandeur venait d'essayer de faire... Il fallait trouver un truc et, là, dans la tête de Minerva, l'idée s'imposa d'elle même.

*Ouai... La droguer...*

Il fallait qu'elle injecte un truc à Zyra, il fallait qu'elle lui efface la mémoire tout en la laissant en vie. Cependant, il fallait qu'elle détourne son attention, qu'elle lui parle, afin que Marta puisse agir, laissant ainsi à Minerva le loisir de choper une  une grosse seringue (http://previewcf.turbosquid.com/Preview/Content_2010_12_08__14_06_33/spsth07.jpgf8d2412b-e0bc-4108-8a8e-9c4e698770d7Larger.jpg) et de l’injecter à la commandeur.

Putain de fouille merde...

Et là... BLAM ! Un coup de feu retenti... C'était Marta
.
Eyh ! Sale pute ! S'exclama Marta d'un coup.

Elle tenait son revolver d'une main ferme, pointant la commandeur avec hargne et détermination.

Allez... Maintenant, tu va gentiment arrêter tes conneries et nous laisser tranquille, ok ? dit elle en avançant petit à petit, tenant toujours Zyra an joug.
Au final... Je sais même pas ce que l'ont va faire d'une sale truie comme toi... La diplomatie nous oblige à te laisser en vie... Mais  mon gros doigt me dit qu'il serait préférable de te baiser et ensuite de te laisser au mains de miss Engel, ici présente... qu'en dit tu ?

Miss Engel, quant à elle, commençait à discrètement reculer de quelques pas en arrière, afin de se rapprocher d'un grosse commode en métal, sur laquelle, il y avait toute une panoplie de seringues.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 20 mai 2014, 02:10:25
ALICE KORVANDER

La Princesse était bien loin d’être rassurée, surtout quand Liddell, tout en l’entraînant à travers les couloirs sinistres de ce château dément, se mit à chanter. Alice avait l’impression d’être guidée par une folle, et, si elle avait lu Lewis Carroll, elle aurait plus que jamais eu l’impression d’être entraînée dans les profondeurs de la folie. Les deux femmes avançaient dans un dédale de couloirs obscurs et silencieux, vide de toute présence humaine... La nuit, les prédateurs chassaient, et les proies se terraient, en espérant que les prédateurs ne viendraient pas les débusquer. Alice était nerveuse, le cœur balançant de plus en plus rapidement dans sa poitrine. Cette femme l’effrayait, tout simplement. Il y avait en elle quelque chose de profondément malsain, de dérangé et de malade. Elle était folle, ce que la Princesse avait eu l’occasion de noter, et elle l’emmenait dans les profondeurs de son château. Comment Zyra allait-elle bien pouvoir la retrouver, maintenant ? Alice se sermonnait elle-même d’avoir accepté la mission de Coehoorn. Elle aurait du laisser le Maréchal se débrouiller. La Reine d’Herzeleid avançait rapidement, toute guillerette, et elles dévalaient des escaliers interminables, jusqu’à arriver dans un endroit on ne peut plus sinistre... Les cachots.

Comme si elle avait vaguement conscience que la décoration venait de changer, passant du macabre au... Au très macabre, Liddell se retourna, dévisageant Alice, et essaya de la rassurer... Ne faisant que l’inquiéter davantage :

« Allez...  N'ayez crainte votre Altesse... Je ne vous ferais rien. »

Autant dire que, quand quelqu’un se sentait obligé de vous dire ça, c’était précisément le moment où il fallait paniquer. Alice déglutit silencieusement, ne lui répondant pas, et la Reine d’Herzeleid la guida dans les cachots. Alice savait que les cachots n’étaient jamais vraiment glamour. Les prisons sylvandines se trouvaient dans la roche, à partir de Motte-la-Vallée. On avait creusé des galeries, enfermant les prisonniers dans les grottes, et l’endroit était loin d’être très agréable... Mais les cachots d’Herzeleid étaient encore plus sinistres, évoquant les geôles des pires donjons ashnardiens. Des protes énormes, des couloirs sombres, des gémissements, le cliquètement des chaînes... Alice allait de moins en moins bien, alors que Liddell, visiblement guère nerveuse, s’avançait joyeusement. À tout moment, Alice s’attendait à tomber sur un bourreau qui chercherait à la tuer, et les traces d’affection de la femme devant elle, loin de la rassurer, ne l’effrayaient que davantage.

La Princesse tremblait, ayant l’impression d’être dans un film d’horreur, quand une femme tapa contre une prote, son visage crasseux apparaissant dans la petite fenêtre. Alice manqua tomber à la renverse, ses yeux écarquillés, devant cette apparition cauchemardesque. Une femme enceinte suppliait Liddell de la faire sortir, et, si la Reine sembla, elle aussi, surprise, elle sembla vouloir rapidement mettre un terme à l’incident.

*Mon Dieu...*

Cette pauvre femme… Alice était effrayée par ce spectacle sinistre. Comble de la torture, la Reine brandit sous elle une clef, la sortie de son supplice, avant de l’envoyer bouler. Liddell attrapa ensuite Alice par la main, lui intimant de sortir d’ici, tandis que la jeune femme enceinte pleurait silencieusement. Alice ne fit que quelques pas avant de s’arrêter, son hébétude laissant place à une sorte de résolution assurée et déterminée. Elle savait ce qu’elle allait faire.

« Attendez... »

Alice savait que la Reine ne répondrait pas à sa question.

« Il... Il y a quelque chose qu’il faut que... »

La Princesse regarda autour d’elle, nerveusement, comme si elle avait peur que quelqu’un ne l’écoute.

« Tous ces cris... Vous... Tu le sais, j’ai du sang de dragons dans les veines, alors... »

Elle se mordilla les lèvres, posa ses mains sur les épaules de la Reine, et, sans prévenir, se blottit contre elle, et l’embrassa. Ce fut aussi subit qu’inattendu, et ses lèvres se plaquèrent sur les lèvres bleuâtres de la femme, alors qu’elle allait mordiller l’une de ses lèvres, lui roulant une pelle. Elle prolongea le baiser pendant quelques secondes, amadouant la Reine, ses mains glissant le long de sa nuisette, comme pour aller palper ses seins... Et elle attrapa alors le pendentif qui pendait le long du cou de la femme, et tira un coup sec dessus, faisant sauter le lacet.

Alice la repoussa alors avec son autre main, et rompit le baiser, puis enfonça la clef dans la serrure de la cellule où se trouvait la femme enceinte.

« ...Alors, chez moi, on ne laisse pas les femmes enceintes seules dans un trou infâme, Majesté. »

Elle tourna la clef, et ouvrit la porte.



ZYRA

Les yeux de Zyra brûlaient de rage devant le spectacle auquel elle assistait, devant cette scène de torture... Toutes les rumeurs sur Herzeleid semblaient être en-deçà de la réalité. La folie et la perversion avaient complètement contaminé ces terres. Si ça ne tenait qu’à Zyra, elle raserait tout, afin de tout reconstruire, sur des bases différentes. Elle savait que ces expériences n’étaient pas anodines, et qu’elles devaient être ordonnées par Liddell, ou par cet affreux gnome qui semblait tirer les ficelles du pouvoir ici. Elle regarda les infirmières en les fusillant du regard, des arcs électriques crépitant au bout de ses doigts... Quand un coup de feu retentit à côté d’elle. Zyra saignait encore de la tempe, et tourna la tête. L’autre femme s’était relevée, brandissant sa pétoire devant elle.

« Au final... Je sais même pas ce que l'ont va faire d'une sale truie comme toi... La diplomatie nous oblige à te laisser en vie... Mais  mon gros doigt me dit qu'il serait préférable de te baiser et ensuite de te laisser aux mains de miss Engel, ici présente... Qu'en dis-tu ? »

L’intéressée ne répondit pas, reculant lentement, probablement pour sortir une autre arme. Zyra était entre les deux, et regarda Engel, avant de regarder à nouveau Marta.

« Je suis originaire du royaume d’Omybian. Un nom qui ne vous dira sans doute rien. Là-bas, nous avons des animaux très particuliers, des héritiers des temps anciens... Des dinosaures. J’ai grandi dans une caste guerrière chevauchant des ptérodactyles, et j’ai affronté des raptors pour prouver que j’étais digne d’être une guerrière. J’ai affronté un tyrannosaure avec mes camarades de guerre, et nous avons mangé sa viande après l’avoir tué. Crois-tu donc que ta vulgaire pétoire peut me menacer ? »

Les yeux de Zyra continuaient à flamboyer. Si Engel avait besoin de temps, Zyra aussi. Elle reforgeait son bouclier. Même la magie ne pouvait éternellement la protéger d’une arme à feu, et Zyra savait que ses options étaient limitées. Si la garde débarquait, elel serait en criante infériorité numérique. Il lui fallait trouver un plan de secours. Elle en eut finalement un quand elle comprit que ces femmes ne voulaient pas la tuer... Leurs hormones parlaient, ainsi que leur peur. Zyra comprit que la Reine devait sincèrement vouloir préserver ses liens avec Ashnard. Or, la disparition d’un Commandeur serait du plus mauvais effet. Zyra savait qu’Engel allait vouloir l’endormir pour pouvoir, par la suite, profiter d’elle, lui effacer la mémoire, et en profiter pour la violer. À la seule idée de se retrouver sur cette table d’opération, Zyra en avait des frissons.

Elle se retourna donc vers Marta, lui faisant face, et continua son petit discours.

« J’ai voulu quitter Omybian pour voir, par moi-même, le monde... J’ai beaucoup voyagé, mais je dois admettre que, niveau glauque et démence, Herzeleid décroche la palme. Crois bien que j’adorerais t’arracher ta putain de queue, et te la faire bouffer, foutue salope. »

Engel se rapprochait. Zyra la sentait, car elle avait profité de ce moment pour étendre ses cercles de perception. La magie n’était pas très familière à Herzeleid. Engel fonça sur elle, pour essayer de planter la seringue... Malheureusement, Zyra dfut plus rapide. Elle bondit sur le côté, et la seringue la manqua de peu, heurtant son armure. La pointe se brisa sur son épaulière, et Zyra, après avoir fait un pas de côté, se retourna sur elle-même. Sa main attrapa la gorge d’Engel, et elle sortit sa dague, la plantant contre la peau de la femme. Elle la tenait en otage.

« Je n’aime pas avoir à me répéter... Vous n’êtes pas en position de négocier avec moi. Relâchez cette femme. »

Le tranchant de sa lame s’enfonça légèrement dans la peau de la « doctoresse », faisant couler un peu de son sang.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le vendredi 30 mai 2014, 15:34:54
« Attendez... »
« Il... Il y a quelque chose qu’il faut que... »
« Tous ces cris... Vous... Tu le sais, j’ai du sang de dragons dans les veines, alors... »

Et là, sans prévenir, pouf ! La jeune princesse vint à ce blottir contre notre adorable petite reine, l'embrassant délicatement en faisant gracieusement glisser ses doigt le long de son corps. Le contact était des plus agréable, enfin, enfin ! La jeune Sylvandine se décidait enfin à jouer avec Alice, enfin elles allaient pouvoir ce faire de nobles câlineries, ici, dans les profondeurs sombres et macabres d'Herzeleid. Plusieurs petits frissons vinrent à parcourir le corps de notre reine, tendis qu'elle sentait progressivement les mains de la princesse lentement grimper vers ses petits seins. Mais cette alors que d'un coup, sans cri et égards, l'adorable Sylvandine vint à violemment arracher la clé, du cou de Liddell, avant de la repousser comme une vulgaire chaussette, afin de libérer, sans le consentement de la reine, la pauvre femme enceinte.

« ...Alors, chez moi, on ne laisse pas les femmes enceintes seules dans un trou infâme, Majesté. »

Il fallut à Alice un petit temps d'adaptations, avant de comprendre qu'elle venait de bêtement ce faire rouler dans la cocaïne. La détenue, elle, de son son coté, elle se mise à lentement sortir de sa cellule, la mains sur son ventre, un ventre particulièrement gros, même pour une femme enceinte, ce qui laissait à pensait qu'elle n'avait non pas un, mais bel et bien deux bébés en son sein. La pauvre peinait à marcher et ses vêtement étaient constitués de fripes recousus et en lambeaux. Son regard était teintés de peur, elle regardait sa reine d'un œil inquiet, priant pour que cette dernière ne parte pas dans une crise qui pourrait la menait elle et la princesse, directement dans une vaste marmite.

Je... Que... Que... Pourqu...

Liddell serra fermement ses poing, ses sourcils se froncèrent et... Vlam ! Elle envoyât une grande gifle dans le visage de la princesse, avant de violemment la planquer contre l'un des mur.

Je... NAN ! NAN !!!! ICI, C'EST MOI QUI DÉCIDE  ! COMPRIS ! Je... Je me fiche des lois et des règles qui trône dans votre putains d'royaume arriéré et consanguin, je me fous de ce monde, JE SUIS LA REINE ! Je... Je... Je me fiche bien qu'une femme enceinte soi mourante, je me fous bien d'avoir rasée un orphelinat pour faire une usine, je me fous de toute les vie que j’emmène à l'abattoir chaque putains de jour que dieu fait, Je suis la seule à décidé en ce bas monde ! Vos règles et votre éthique n'on pas court ici, pas à HERZELEID ! Je... Je...

Elle relâchât ensuite la jeune Sylvandine en reculant de quelque pas en arrières, reprenant au passage la clé qu'elle lui avait dérobée. Puis, son regard dévia vers la pauvre femme enceinte, horrifiée par ce qu'elle venait de voir.

Je... Je suis la reine... Je n'ais pas d'ordre à recevoir... De personne ! Je vous déconseille d'oublier cela... J'ai relevée ce royaume alors qu'Ashnard aller l'asservir... Je suis la seule... J'ai sauvée Herzeleid... J'ai tout simplement réussie, là où ma pute de mère ne faisait qu'échouer... Iihi...ihihi... IhihihiihHAHAHAHAHAH ! Je fait peur à Ashnard et à Nexus... Voilà, la vérité... Je ne suis pas folle, j'ai juste un raisonnement différent du votre... Si je m'entichait de niaiserie et de pitié, si je n'était qu'une catins larmoyante et sans estomac, ce royaume serait une nation vide, asservie, croulante sous la dictature Ashnardienne.

Un léger silence s'installa entre les protagonistes, avant qu'une fois de plus, la reine vienne à le rompre.

Toi... Dit elle en s'adressant à la détenue. Rentre dans ta cellule... Immédiatement...
Mais... Ma reine...
C'EST UN ORDRE ! NE LE DISCUTE PAS !
Je... Je vous en supplie ma reine... J'ai affreusement mal...
Je me FOUT ! de ta douleur... Je t'ordonne de rentrer dans cette putains de cellule, ou sinon tu va directement dans les laboratoires pour que l'on te fasse une césarienne sans anesthésie, compris !
... M... M... Ma reiiiine...
DANS TA CELLULE !!!!!!!!!

Cet alors avec les larmes au yeux que la pauvre femme vint à rentrer dans sa cellule, sous le regard impuissant de la Sylvandine. Une fois la détenue remise à sa place, Liddell s'empressa de refermer la porte à double tour avant de ranger la clé dans sa petite culotte.

Demains, des gardes viendront et t’emmènerons pour te donner un bains, tu sera ensuite emmener dans une autres partie du châteaux en attendant ton accouchement.


Il n'a avait là, aucune forme de gentillesse, Liddell avait bien vue que la jeune femme n'allait pas tarder à accoucher, ce qui, pour Alice, ne signifiait qu'une chose : Un bon repas. Oui car, parmis toutes les choses que Liddell aime avoir dans son assiette, les nourrissons son sans nul doute, les plus appréciés de notre reine.

Bien... Maintenant, suivait moi Votre Altesse, nous avons assez perdue de temps ici...

Le ton était plus sec, plus tranchant, c'était comme ci la Liddell enfantine et joyeusement folle de tout à l'heure avait disparue pour laisser place à une jeune fille plus mure mais toujours aussi barrée.



Marta/Minerva

Voilà que nos deux Herzeliennes dans une situation des plus... Épineuse. Zyra venait de faire de Minerva son otage et ce, sous le regard courroucé de Marta. La Sylvandine avait expliquée au deux femmes d'où elle venait et ce qu'elle y avait fait, ajoutant même après cela, qu'elle n'avait jamais vue de nations aussi "glauque et dément". Cependant, Marta était nullement impressionnée par le curiculum vitae de cette petite pute des montagnes et c'est avec toujours la même rage au fond des yeux qu'elle lui répondit.

Ah ouai... t'as envie de me faire bouffer ma queue toi... Sache que j'ai pas besoin de toi pour me la mettre moi même dans l'bec, connasse ! toutefois, si tu tiens tellement à parler de ma bite, je t'invite à gentiment baissait ton futal, si tu vois ce que je veux dire.
Ta gueule Van Kruspe... Et libère la...
Quoi !? Toi aussi tu baisse ton fute ?
Marta... Libère la...

Les deux femmes se regardèrent quelques secondes puis... Un léger sourire naquis sur le visage de Marta, cette dernière avait manifestement compris quelque chose que la Sylvandine, elle , n'était pas censée comprendre... La "Doktor" avait elle un plan ?

Ok... C'est bon... Dit elle en abaissant son arme, avant de la ranger dans son holster.
Elle s’avançât ensuite vers la table d'opération, afin de libérer la pauvre "cobaye". Cette dernière était rasée et sa tête était maintenue dans un sorte d'auréole garnie de clous visés sur l(intérieur de la dite "auréole". L'hermaphrodite se stoppa brièvement devant la femme, puis... Elle reprit la parole.

Je trouve que vous vous permettez bien des choses pour de simples invités... Je me demande bien ce qui ce passerait si je venait à cracher mon jus au visage de votre adorable petit "joyaux" en la menaçant d'une arme... Je crois bien que  j'irais même jusqu'à lui pisser dessus tout en lui balançant ma fumer au visage, histoire de vraiment me fendre la gueule...
Marta... Ta gueule...
C'est bon... Relax... Dit elle en défaisant les sangles qui tenait les poignet de la pauvre femme.
Si un jour Herzeleid venait à  raser vautre petit royaume, je me ferais une joie de te chopper et de te faire ta fête, jusqu'à ce que tu en crève et même morte, je te re-baiserer deux ou trois fois, histoire d'avoir la conscience tranquille.
Cette phrase eu pour effet de créer un léger sourire sur le visage de Minerva.
"Raser" ? Tu débloque Van Kruspe, avec ce qu'ont à en réserve... Plus rien ne pourrait plus pousser sur leurs putains de terre...
Ouaiii, adieux, veaux, vaches, cochonnes ! J'engrosserait toutes les putains  prisonnières qu'Herzeleid ferait et ensuite, les gosses serait servie à ma tendre reine, farcies, Grillés à la broche et en pâtés !

Elle décrochât violemment les dernières sangles qui maintenait la pauvre femme. Elle laissa cependant l'auréole cloutée qui lui maintenant vaguement la tête. Elle glissa lentement sa mains sous la nuque de la pauvre cobaye, puis, elle lui tapota faiblement la joue de son autre main, avant de dire lentement...

Aller ma douce, réveille toi... T'es morte !

Et vlan, Marta empalât d'un coup sec, la tête de la pauvre jeune fille avant de rapidement ce tourner vers Zyra en dégainant son arme, tira de suite, une balle dans la cuisse de Zyra. Cette dernière, sous l"effet du tir, relâcha son emprise sur Minerva qui, de chance, n'eu qu'une mèche de cheveux de coupée, laissant alors tomber se toison blonde sur ses épaule.

Maintenant, tu ferme ton putain de clap-à-foutre, de sale bouffeuse de smegma et tu va gentiment te soumettre à nos demande ou je me sentirais dans l'obligation de te buter, de te laisser être découpée en tranche par Minerva et ensuite de me servir de ta putain de gueule comme d'un putain de vide couille puis comme cendrier.

Et ouai, à Herzeleid, on à pas pour politique d'être très courtois.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 01 juin 2014, 02:00:41
ALICE KORVANDER

Au temps pour elle, Alice savait que Liddell était folle, mais elle ne s’était pas attendue à ça. Elle n’était pas que folle, non. Elle était complètement marteau, bonne à enfermer, à mettre dans le plus sinistre des asiles, avec une camisole de force, et à lui balancer des électrochocs pour la transformer en légume. Sa gifle ébranla Alice, qui heurta le mur, et sa tirade convainquit Alice d’avoir affaire à une folle furieuse. Quand la Princesse avait étudié l’Histoire ashnardienne, elle s’était étonnée que l’Empire ait pu entrer en guerre contre leur propre Empereur, alors que, selon la propagande impériale, l’Empereur était intouchable, inattaquable, car il était le maître suprême de l’Empire. Maintenant qu’elle était face à Liddell, et qu’elle voyait toute la fureur et la rage qui habitait cette dernière, la Princesse comprenait mieux. Alice assista, horrifiée, à l’altercation entre Liddell et sa prisonnière. Cette dernière sembla être réellement horrifiée, et Alice était loin de se douter du sort funeste qui l’attendait, elle ou son enfant. Elle en avait une petite idée, bien sûr, et elle savait que cette femme allait probablement mourir, mais elle ne pouvait tout simplement pas imaginer que Liddell puisse vouloir manger son bébé.

« Bien... Maintenant, suivez-moi, Votre Altesse, nous avons assez perdu de temps ici... »

Alice se rappelait, dans sa tête, les propos du Maréchal. Coehoorn lui avait dit de se méfier, de caresser Liddell dans le sens du poil, de lui faire confiance. Mais c’était trop pour Alice. Elle ne pouvait pas, tout simplement. Qu’on la traite de naïve si on voulait, mais elle ne voulait pas diriger comme ça. Elle ne voulait pas serrer les mains de monstres et de tyrans. Le ton sec de Liddell ne l’effrayait pas. Elle n’était pas effrayée par ce qu’elle venait de voir, en réalité, juste horrifiée. Son père était une brute, et, quand Tywill se mettait à s’énerver, ça n’avait rien à voir avec Liddell. Sur ce point, la Princesse avait été formée à bonne école.

La Princesse ne bougea pas, reprenant son souffle. Elle hésitait, partagée, mais c’était plus fort qu’elle. Le sang du Dragon bouillonnait dans ses veines.

« Je crois en avoir assez vu, Majesté, et je suis lasse de cette sinistre comédie. Vous n’avez pas sauvé Herzeleid, vous avez condamné le royaume sous votre autorité. Comment osez-vous parler de liberté, quand vous enfermez vos propres gens dans des cellules, alors qu’ils sont enceinte ? J’en ai assez vu ici ! Je rentre chez moi ! Osez encore lever la main, Majesté, et vous comprendrez que votre sinistre monstre de fer ne pourra rien faire contre nous. »

Alice avait abandonné la diplomatie pour passer aux menaces.

« L’Empire a connu un être comme vous. Un tyran qui agissait selon sa guise, un monstre ignoble. Le simple fait de vous voir me donne envie de vomir. Vous êtes folle, Liddell. »

Sur ce, Alice tourna les talons, et entreprit de rebrousser chemin. Elle avait passé bien trop de temps dans ce château infernal, et, pour le coup, elle aurait bien aimé que Zyra daigne enfin montrer le bout de son nez.



ZYRA

Le plus dur, pour Zyra, était de se retenir de ne pas égorger cette salope tout de suite. Elle ignorait d’ailleurs ce qui l’empêchait de le faire. C’était une folle, comme la femme devant elle, mais la Commandeur voulait d’abord sécuriser cette femme. Elle était en train de réfléchir à toute allure. Mine de rien, elle était dans un sacré pétrin, car elle ne pouvait pas non plus affronter toute une armée, et ce d’autant plus qu’elle n’était pas là pour protéger la Princesse. Ceci lui bouffait le ventre. Que se passerait-il s’il lui arrivait quelque chose ? Zyra ne pourrait jamais se le pardonner, mais, d’un autre côté, elle ne pourrait jamais se pardonner de laisser ici cette femme, et de laisser ces installations se poursuivre. Elle comptait y mettre un terme, mais ne voyait pas comment le faire. Le mieux était de libérer cette femme, de neutraliser ces truies, puis de trouver la Princesse.

Marta semblait être en train de dire qu’Herzeleid disposait d’armes spéciales, capables de détruire Sylvandell. Zyra n’en croyait rien, ces femmes étaient juste cinglées. Leur Jobberwocky impressionnait peut-être les esprits faibles, mais les Sylvandins avaient leurs propres dragons, et une machine ne pourrait guère les effrayer. Néanmoins, il fallait que cette entreprise infernale cesse. Marta était en train de libérer la femme, mais Zyra n’était pas assez idiote pour ne pas s’attendre à un coup fourré. Son bouclier magique la protégeait, et, alors qu’elle pensait que Marta allait vraiment libérer la femme, Zyra la vit transpercer la tête de la pauvre cobaye, avant de lui tirer dessus. La Commandeur chancela sur le sol.

« Maintenant, tu fermes ton putain de clap-à-foutre, de sale bouffeuse de smegma et tu va gentiment te soumettre à nos demande ou je me sentirais dans l'obligation de te buter, de te laisser être découpée en tranche par Minerva et ensuite de me servir de ta putain de gueule comme d'un putain de vide couille puis comme cendrier. »

Au sol, Zyra réagit rapidement, et envoya des arcs électriques depuis ses doigts. Ils frappèrent Marta au torse, la propulsant en arrière. Elle heurta le mur, et Zyra se redressa. Du sang s’écoulait de sa cuisse, mais une farouche détermination brûlait dans son regard. Elle s’avança vers Minerva, et ne tint pas compte des excuses que cette dernière pourrait dire. Sa lame transperça la doctoresse de part en part, perforant son estomac pour ressortir de l’autre côté, et elle balança le corps sur le sol, la laissant mourir dans son sang.

« Le marché était honnête, pourtant... Je vais vous tuer toutes les deux, et foutre le feu à cette installation. »

Son plan était arrêté. Elle s’avança vers Marta, et balança de nouveaux éclairs sur son corps, un peu plus intenses.

« Rassure-toi, je ne suis pas cruelle, tu mourras rapidement. »

Zyra s’avança, puis vit la verge de la femme. La Commandeur serra les lèvres, puis frappa alors le sexe de la femme avec son pied. Ça, en revanche, elle n’avait pas pu s’en empêcher. Une maigre justice, pour toutes les femmes que Marta avait violé. Zyra se dressait face à elle, la main raffermie sur la garde de son épée, et redressa cette dernière. Minerva se vidait de son sang, et Zyra leva son épée, prête à donner un coup vertical qui décapiterait Marta... Quand elle entendit des bruits de pas. Zyra se retourna subitement, et fronça les sourcils en voyant des iguanes se rapprocher, ainsi qu’une sensuelle silhouette.

« Et bien, et bien, s’exclama Xyola, l’endroit est animé, ici...
 -  Que faites-vous là, Xyola ?
 -  Je recherchais la présence de Sylvandines dans ce château... Quand j’ai été dans les appartements de votre chère Princesse, imaginez ma surprise en voyant qu’il n’y avait pas âme qui vive ! Cependant, je crois fort m’être un peu égarée dans ce château... Et vous-même ? Est-ce la coutume sylvandine d’éviscérer nos hôtes ? »

Xyola se rapprochait lentement, et les iguanes reniflaient le corps de Minerva. Les mauvaises herbes ont la vie dure, et cette dernière semblait encore s’accrocher à sa misérable existence comme une espèce de sangsue.

« Herzeleid souhaite nous envahir, ces femmes elles-mêmes l’ont dit. Ces négociations ne sont qu’un marché de dupes. J’ignore ce qu’elles fabriquaient ici, mais cet endroit doit être rasé.
 -  Nous envahir ? Vraiment ?!
 -  Nous ne pouvons plus rester à Herzeleid, l’endroit n’est pas sûr.
 -  Il nous faut retrouver votre Princesse, nuança Xyola. Ces femmes ont du la capturer comme otages. Pourquoi n’étiez-vous pas là pour la surveiller ?
 -  Je...
 -  Je croyais que la mission du Commandeur, ici, était de surveiller scrupuleusement sa Princesse. »

Zyra hocha lentement la tête. En un sens, Xyola n’avait pas tort. Mais Zyra n’avait pas pu s’empêcher d’intervenir.

« Je compte la retrouver, bien sûr ! Mais avant, il faut détruire cette installation.
 -  La retrouver... Oui, évidemment... Mais, malhgeureusement, je ne peux pas laisser votre passion guerrière continuer à tout gâcher ainsi.
 -  Qu... ?! »

Zyra n’eut pas le temps de réagir qu’une onde de choc jaillit de la paume de Xyola, et la frappa dans le dos. Son épée s’envola, et Zyra s’écrasa sur le sol, sonnée. Elle tenta de se relever, mais Xyola était déjà sur elle, et elle sentit un étau invisible enserrer sa gorge. La Commandeur grogna, sentant l’air lui manquer.

« N’y voyez rien de personnel, Zyra. Il ne souhaite pas que vous détruisiez cet endroit... »

L’air lui manquait, et cette magie l’écrasait totalement. Ses pupilles s’assombrirent alors que l’air se raréfiait. Tendant son autre main, Xyola utilisa sa magie pour soigner Minerva. Ses iguanes grondaient et sifflaient, et Zyra finit par s’écrouler sur le sol. Xyola savait qu’elle ne resterait pas inanimée longtemps, et que, sans son effet de surprise, elle n’aurait pas pu avoir aussi facilement la Commandeur. Elle se retourna vers Marta. Zyra ne l’avait pas loupé, mais la femme semblait endurante.

« Je suis venue vous faire une proposition, et le fait que je vienne de vous sauver la vie devrait vous inciter à avoir foi en mes mots. »
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 09 juin 2014, 14:30:34
Alice Liddell

« Je crois en avoir assez vu, Majesté, et je suis lasse de cette sinistre comédie. Vous n’avez pas sauvé Herzeleid, vous avez condamné le royaume sous votre autorité. Comment osez-vous parler de liberté, quand vous enfermez vos propres gens dans des cellules, alors qu’ils sont enceinte ? J’en ai assez vu ici ! Je rentre chez moi ! Osez encore lever la main, Majesté, et vous comprendrez que votre sinistre monstre de fer ne pourra rien faire contre nous. »
« L’Empire a connu un être comme vous. Un tyran qui agissait selon sa guise, un monstre ignoble. Le simple fait de vous voir me donne envie de vomir. Vous êtes folle, Liddell. »

A l'entente de ces mots, les poings de Liddell se crispèrent une nouvelle fois. Cette petite pute commençait à vraiment énerver notre reine.

Je... Vous crèverez tous... TOUS ! Tu as entendue sale trainée ! Un jour viendra où je ruinerais ce monde et où je dominerais ! Je raserais Sylvandell, je tuerais tous vos dragons d'or et leur têtes me serviront d'ornement pour ma salle du trône AHAHAHAH ! AAHHAAAAAAAHAHAHAHAHAHA ! AAAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!!!!
Vous ignorez tout d'Herzeleid, vous pensez bêtement que mon Jabberwocky est ma seule arme, mais je puis vous assurez que non ! J'ai de quoi exterminer tout vos putains de lézards débiles AHAH ! Mes armée  marcherons sur les cadavres de toute votre nations, tandis que je me ferais une joie de vous torturer pendant des jours et des jours jusqu'à ce que mort s'en suive ! Un jour vous regretterez m'avoir tournée le dos, un jour vous regretterez tous simplement d'être née ! AHAHAHA !!!!!
Je pense que c'est bon Majesté... Lâchât une voix sombre et sifflante.
Oh ! Mr. Le chat ! Vous... Vous avez vue ! Elle m'a traitée de folle !!!

Le conseiller de la reine ce mit alors à apparaître devant la Sylvandine.

Je ne me souvient pas avoir entendue ma reine vous dire de partir, Hm ? Votre impolitesse diplomatique me donne, elle aussi, envie de vomir... Quant on pense être un parangon de vertus, on ne s'amuse pas à libérer les prisonnier d'une autre nation, votre bêtise m'écoeur, vous me dégouttez, vous avez foulée du pied la pureté et la confiance que Ma reine avait placée en vous... C'est vraiment triste...



Minerva/Marta

Marta n'eu même pas le temps de comprendre ce qui ce passer, un choc violent, une douleur atroce lui foudroyant littéralement le corps, l'envoyant voler contre le mur, non loin d'une sorte d'énorme machine à bobines, machine qui, au passage, était une sorte de gros défibrillateur. Minerva, de son coté... Et bien, elle n'eu pas vraiment le temps de réagir non plus, à peine eu t'elle le temps d'attraper une scie à os que la Sylvandine l'avait déjà embrochée...

Raa... Que...

Ses yeux était grands ouverts, elle sentie la douleur exploser au seins de son ventre, tendis que du sang se mis à couler le long des ses lèvres pulpeuses. Sans rien dire, Zyra retira la lame de corps de Minerva, laissant ensuite à cette dernière, le loisir de s'étaler lourdement contre le sol, tout cela, sous le regard de Marta, totalement crispée par la douleur. Elle vit la silhouette de Zyra se tourner vers elle, avant d'envoyer une autre puissante décharge, faisant hurler de douleur notre belle futa. C'était comme ci tous ses nerfs se déchiraient en même temps, tendis qu'un atroce sensation de brûlure se propageait dans tout son corps.

« Rassure-toi, je ne suis pas cruelle, tu mourras rapidement. »

Marta ne pouvait même pas répondre, tant elle serrait les dents. Elle ouvrit faiblement les yeux afin de voir une dernière fois la commandeur. Cette dernière prit d'ailleurs un malin plaisir à lui foutre un coup dans la verge, avant de lever son arme, Marta avait des millions de petits picotements dans le corps, tendis que son cœur était au bords de l'arrêt, il battait tellement fort dans sa poitrine, que Marta pensait qu'il allait exploser en elle avant même qu'elle se face décapiter, elle ferma rapidement les yeux en détournant légèrement son visage sur le coté, sentant venir le chose... Ouaip, pour le coup, elle faisait plus trop la maligne, toutefois, alors qu'elle pensait son heure venue... Un événement aussi soudain invraisemblable vint à se passer.

« Et bien, et bien... l’endroit est animé, ici...

Marta rouvrit faiblement les yeux, voyant apparaître une silhouette particulièrement envoûtante, accompagnée de deux gros lézards pataud... C'était la reptilienne !

*Bord... elle... Qu'est ce qu'elle fout ici elle...*

Marta eu bien du mal à suivre la conversation entre les deux femmes, tendis que Minerva agonisait sur le sol. Tout était entrain de déraper, Engel était entrain de claquer et Marta était partagée entre le fait de crever ou celui de rester en vie... Et de ce faire foutrement dézinguer la gueule par sa reine... En y réfléchissant bien, elle préférait la première option. Mais cet alors qu'elle vit la Sylvandine se faire projeter contre un mur, avant de la voir se faire étoufer par la magie de la femme lézard, femme lézard qui, de son autre main, s'attelait à soigner cette bonne vieille barge de Engel... En voilà un putain de renversement de situation ! Marta se releva faiblement, quelque peut branlantes sur ses jambes puis elle prit appuie sur une étagère en métal. les bourdonnements dans ses oreilles, était tout bonnement insupportable. toutefois, elle put distinctement entendre les mots de Xyola.

« Je suis venue vous faire une proposition, et le fait que je vienne de vous sauver la vie devrait vous inciter à avoir foi en mes mots. »

L’intéressée regarda longuement sa sauveuse... Avant de ce remettre à regarder Zyra en coin... Lentement, Marta se redressa, puis, elle envoya trois grand coups de pied dans le ventre de Zyra, attrapant par la suite sa belle tignasse blonde, soulevant ainsi la pauvre femme à auteur de l'entre jambe de marta.

Du, ich will dich zerstören ... * Lâchât elle avant de retourner sa tête vers Xyola, lançant au passage un petit coup d’œil à Minerva. Cette dernière s'était évanouie.

Bien... Soit... Quelle est la nature de cette proposition ?



HRP : * Toi, je vais te détruire... )
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 juin 2014, 00:56:55
ALICE KORVANDER

Alice s’y attendait. La Reine se mit à s’énerver, la menaçant de tous les maux. Une telle hystérie aurait pu paniquer Alice, mais, en réalité, elle trouvait surtout ça pathétique. Elle était triste pour elle, triste pour cette folle, triste pour ce royaume que sa démence avait condamné. Pouvait-elle seulement dire qu’elle était malveillante ? Elle était tout simplement folle. Son discernement avait été aboli, et, pour une obscure raison, par l’une de ces terribles ironies du destin, il avait fallu que ce soit cette femme qui soit à la tête du royaume. Elle était folle. Elle voulait conquérir le monde, le dominer, mais elle était incapable de se dominer elle-même. Était-ce là le sort de tous les tyrans et les conquérants du monde ? Des individus qui, incapables de se gouverner eux-mêmes, choisissaient de s’imposer sur les autres ? Face à la fureur de la Reine, la Princesse restait stoïque, espérant juste partir d’ici.

C’est à cet instant qu’une autre personne choisit d’intervenir... L’affreux conseiller de la Reine, ce « chat » ignoble ressemblant à un gnome, intervint, reprochant à Alice son comportement. Silencieuse, cette dernière se recula prudemment, retenant une réplique mordante qui lui venait à l’esprit. Elle se mordillait les lèvres. La « pureté » de la Reine... Elle en avait presque envie de rire, tiens !

« Suis-je une diplomate, ou une prisonnière ? Quand on fait visiter un royaume à des diplomates, on ne leur fait pas visiter des prisons, on ne leur sert pas de la viande avariée, et on ne les invite pas à assister à un viol pendant qu’ils mangent ! »

Elle n’avait pas plus confiance en ce chat qu’en cette Reine, mais, s’ils voulaient l’effrayer, ils étaient mal tombés. Alice était furieuse, les joues rouges.

« Osez me toucher, me retenir contre ma volonté, et mon père viendra dès le lendemain matin ! Nous verrons bien, Liddell, ce que vos armes secrètes feront quand les dragons de Syvlandell souffleront sur vos terres, brûleront vos usines, et dévasteront vos terres. Vos menaces ne m’impressionnent pas ! Laissez-moi partir, et méditez mes paroles ! »

La Princesse était terrifiée, mais elle ne comptait sûrement pas le leur montrer. Si elle le faisait, elle était foutue. Ces deux êtres étaient aussi déments l’un que l’autre.



XYOLA

La magie blanche n’avait jamais été le fort de Xyola, mais elle estimait s’en être plutôt bien sortie avec Minerva. La doctoresse sombra dans l’inconscient, sonnée, mais ce n’était pas bien grave. Posant une main sur la hanche, Xyola prit une posture assez sexy, tout en voyant Marta se relever. Cette dernière se remit plus rapidement que l’autre, et frappa le corps inanimé de Zyra à plusieurs reprises, ayant visiblement furieusement envie de la tuer. Les iguanes de Xyola, quant à elles, s’étaient rapprochées du cadavre de la cobaye, et étaient en train de manger, tirant sur le cadavre.

« Bien... Soit... Quelle est la nature de cette proposition ? » demanda alors Marta.

Xyola se fendit d’un léger sourire en se rapprochant de Marta.

« Je suis venue vous faire une offre que vous ne pourrez pas refuser. »

Elle avait toujours rêvé de dire ça ! Xyola reprit son souffle, et s’écarta de Marta, ses talons claquant sur le sol.

« Aide-moi à attacher Zyra. Elle ne va pas rester éveillée longtemps, et elle risque d’être pas mal en pétard quand elle se réveillera... »

Xyola attacha ainsi le Commandeur sur la table d’opération, et vérifia les sangles, l’attachant solidement. Elle vérifia les liens, puis, une fois ceci fait, se mit à parler :

« La tentative de votre Reine d’empoisonner les réserves d’eau nexusiennes va échouer, intervint-elle alors. En réalité, le plan est déjà goupillé. Les Nexusiens ont des agents infiltrés dans Herzeleid depuis plusieurs semaines, et en savent assez sur vos armes pour savoir qu’elles seraient préférables chez eux et chez les Ashnardiens. »

Elle se retourna vers Marta, un sourire sur les lèvres.

« De hautes autorités ashnardiennes et nexusiennes sont lassées de la guerre interminable entre leurs deux pays, et ce d’autant plus que, en s’affaiblissant mutuellement, ils ne parviennent à rattraper leur retard technologique sur Tekhos. Et voilà que vous débarquez... Un royaume dirigé par une Reine arrogante aux visées hégémoniques... Personne ne verra de problème à ce que votre royaume soit rasé, et, en prime, les Ashnardiens et les Nexusiens se récupéreront vos technologies. Vos armes bactériologiques, votre Jabberwocky, tous vos secrets... Les Sylvandins sont les dindons de a farce, envoyés ici pour légitimer le caractère prétendument ‘‘diplomatique’’ de cet entretien. Tout a été orchestré de main de maître par Emhyr var Emreis pour se débarrasser efficacement d’un royaume ashnardien trop libre à son goût, d’un autre royaume embêtant, et de bénéficier d’armes technologiques qui permettront enfin à l’Empire de concurrencer Tekhos. »

Le plan était parfait. Emhyr savait que la Princesse de Sylvandell ne pourrait pas rester stoïque face aux atrocités d’Herzeleid, et il y avait deux chances sur trois pour que la Reine locale la tue dans un accès de colère. Sa mort affaiblirait grandement la succession sylvandine, et Emhyr en profiterait pour raffermir l’autorité de l’Empire sur Sylvandell. Parallèlement, la mort de Korvander fournirait un prétexte suffisant pour que l’Ordre Immaculé ordonne une croisade sainte contre une impie, une croisade qui sera conjointement menée par les Nexusiens et les Ashnardiens. Herzeleid serait rasée, purifiée par les soldats et par la Sainte-Inquisition, et les Ashnardiens et les Nexusiens repartiraient avec des technologies supplémentaires.

« J’ai prêté serment d’allégeance à une autre entité qu’Emhyr, ou que l’Empereur potiche qui est à la tête du trône. J’ai rejoint les forces de quelqu’un qui souhaite aider Herzeleid, en désarmant cet engrenage... »

Zyra commençait à faiblement se tortiller, et Xyola brandit devant elle une rose (http://img103.xooimage.com/files/5/7/d/dt306-45f3f71.jpg). Une belle rose avec une lueur dorée au centre des pétales, qui semblait étinceler de magie.

« La Rose souhaite s’allier avec vous, et, le jour venu, bénéficier de votre armée pour lancer un assaut massif sur Terra. Si vous attaquez maintenant, vous échouerez. Vous ferez le jeu d’Emhyr et du Conseil royal de Nexus, qui veulent tous les deux mettre fin à leur guerre pour se renforcer, sortir de leurs crises respectives, et s’imposer face à Tekhos, ainsi que face à tous les États-tiers qui profitent de cette guerre pour s’arracher de leurs basses conditions... Comme vous. Ils ne sont pas très partageurs. »

Zyra remuait faiblement, et un gémissement s’échappa de ses lèvres. Xyola changea alors subitement de sujet, et se rapprocha de Zyra, caressant les joues de cette dernière.

« Pourquoi ne pas me montrer votre virilité, hum ? J’ai peur que les coups de Zyra aient quelque peu émoussé votre lance... Et je dois vous admettre que les Futanari ont toujours éveillé quelque chose en moi... Surtout quand elles violent quelqu’un. »

Un sourire malicieux éclaira les lèvres de Xyola à cette idée, qui s’en pourlécha les babines.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le mardi 10 juin 2014, 16:54:40
Marta

Silencieusement, Marta écouta son interlocutrice parler du plan Ashardonexusien. Au vue de ce qu'elle disait, la situation était vraiment entrain de s'envenimer et ci cela venait à s'empirer, Herzeleid pourrait bien ne jamais s'en remettre. Malheureusement, Marta n'était pas la meilleur personne pour réagir à ce genre de chose, Grizellda, elle, elle aurait su plus ou moins quoi faire... Mais Marta, elle... Elle ne savait pas trop comment réagir face à cette crise. Cette femme sortit une rose, elle parla d'une autre entité... Une aide extérieur ? Voilà qui serait pas de refus, au vue de la situation actuelle... Il fallait prévenir la reine, il fallait isoler Herzeleid... Bloquer toutes les issue, afin d'empêcher les infiltrés de sortir... L'idée mis son temps à venir et elle était quelque peut radical, toutefois, il fallait impérativement empêcher le vol des plans et des armes Herzeliennes.

Marta sortie un cigare de sa poche, elle l'alluma... Puis son regard vint à ce tourner vers l'une des infirmières. Cette dernière était celle qui avait reçue une décharge électrique de la part de Zyra, toutefois, elle semblait s'en être remise depuis quelque temps.

Eyh, toi là !
Ou... Oui !
Tu as entendues ce qu'elle vient de dire ? Alors va prévenir la reine et fait lui un bref topo de tous ce que tu viens d'entendre, passe le message aux gardes.
d... D'accord !

L’infirmière hocha de la tête, avant de partir d'un pas rapide, véhiculer l'ordre de Marta. Cette dernière vint ensuite à ce tourner vers Xyola, ce souvenant vaguement de sa dernière  phrase... Une phrase forte intéressante et particulièrement alléchante.

Tu veux voir ma virilité, hm ?

La futa se déplaça de quelque pas vers la commandeur, fermement sanglée au lit chirurgical.

J'imagine qu'avec tous ce que tu viens de m'annoncer, je peut volontiers t'offrir ce petit plaisir... Et puis, ça me fera l'occasion d'me dégorger l'poireau dans cette pute !

Un léger sourire vint à éclaircir le visage de Marta, avant qu'elle ne ce mette à déboucler ça ceinture et dézipper sa braguette pour, au final, exhiber sa verge au repos devant Xyola. Marta prit d'ailleurs un malin plaisir à soupeser son sexe devant l'Ashnardienne, afin qu'elle puisse bien la voir et ce, sous tous les angles.

Guette une peu l'morceau ma jolie, vingt centimètres au repos. éhéh...

Zyra semblait peu à peu reprendre conscience des choses, et c'est tout naturellement que Marta allait en profiter.
La futa prit tout d'abord, un malin plaisir à narguer la Sylvandine en lui mettant son sexe sur les lèvres ou contre sa joue, frottant allègrement sa verge contre son visage afin de la durcir en humiliant le plus possible la commandeur.
 
Tu l'aime ma queue, hein ? Schmutzige Hure !!!*

La verge de Marta enflait de plus en plus au contact de la pauvre Sylvandine, allant de vingt à trente bons centimètres de viande en érection. Marta lança un petit regard en coins à Xyola, avec en prime un petit sourire de satisfaction. La reine des iguanes venait de ce faire une grande copine. Marta quitta le visage de Zyra pour lentement ce déplacer vers ses jambes, passant tout prêt Xyola, Marta se sentit obligée de la taquiner un peu.

Merci bien ma belle... Dit elle en ce collant contre la femme lézarde. Si tu veux, tu peut participer, je suis partageuse avec les gens qui m'offre d'aussi jolie cadeaux.

Marta gratifiât la femme d'un petit baiser, avant de lentement ce retirer en lui faisant au passage, un petit clin d'oeil.
La verge de Marta pointait devant elle et surement que Xyola l'avait sentie frotter contre son ventre au moment du baiser. La futanari ce posta ensuite au niveau des jambes de Zyra, elle la déculotta violemment, mettant à nue son intimité... Diable que Marta était foutrement excitée à ce moment précis ! Elle allait enfin pouvoir baiser cette truie et allègrement se vider les couilles en elle ! On dit que la vengeance est un plat qui ce mange froid, mais Marta, elle, elle l'aime chaude et humide, avec des cris et des larmes, de l'humiliation et du viol ! La futanari écarta les jambes de Zyra puis, délicatement, elle frotta son gland contre ses lèvres intimes.

OooooOooOh putains... Je sais pas combien de temps je vais tenir dans ta chatte, mais ça promet d'être sacrément bon !

Marta se mordit la lèvres inférieurs en penchant sa tête en arrière, elle ferma les yeux et... Elle commença la pénétration. Zyra gémissait, tendis que Xyola, elle... Et bien enfaîte Marta n'y faisait pas vraiment attention pour le coup, la seule chose qui comptait, c'était le viol de cette pute de Sylvandine. Le vagin de Zyra était assez étroit, et par conséquent, Marta commença doucement, afin d'éviter de ce faire mal. Par contre, une fois dedans... Ça allait devenir, un chouilla plus violant.



Alice Liddell

Pendant ce temps, dans les cachot, la tension était à son comble ! Liddell sentait la moutarde lui monter au nez, et pour le coup, elle aurait bien tuée la Sylvandine. Toutefois, l'arrivé du chat calma Liddell dans sa folie et les événements qui étaent entrain de ce passait à Herzeleid, allait définitivement clore la dispute. Car après la dernière tirade de la Sylvandine, deux gardes vinrent à la rencontre de leur Reine. Ils était paniqués, essoufflés et c'est tout naturellement que la reine, en les voyant, désire savoir ce qui ce passe.

Que... Que faite vous ici ?

Les gardes regardèrent leur reine, avant de dévier leurs yeux vers la Sylvandine. Le signe était clair, les deux gardes devait s'entretenir en privé avec leur Reine. Cette dernière hocha de la tête en signe d'acquisition et elle s'empressa de les rejoindre, bousculant légèrement la Sylvandine au passage. La reine rejoignit ensuite sa chambre, afin de pouvoir parler avec ses gardes en toute sécurité, sans risquer d'être entendue.

Que ce passe t'il ?
Ma reine, il semblerait que des Nexusiens son en ce moment même à Herzeleid et ils se pourraient qu'ils tente de prendre nos plans et nos armes !
QUOI !?
M... Ma reine... Je..
De qui tenez vous cela ?
D'une infirmière qui à était dans les Laboratoires avec Marta et Minerva, il semblerait qu'il y ais eu du grabuge, toutefois, tout est revenue en ordre à l'arrivée d'une Ashnardienne du nom Xyola, elle semblerait vouloir nous aider et ses informations proviennent d'elle.
Je... Bloquait tout...Je veux que l'on enclenche la Quarantaine !
B... Bien ma reine... Tout de suite !

La Quarantaine, un ordre qui consistait enfaîte à déployer autour de la ville, une énorme muraille en Galium de 20 mètres d'épaisseur et de 200 mètres de haut, muraille armée de tourelles gatling et de mortier infernaux. Habituellement, ce plan ne sert qu'à parait une attaque, mais pour le coup, si des infiltrés sont en ville, autant faire tout pour qu'ils s'y restes ! Car, quand la Quarantaine est active, la seule sortie est une immense porte blindée, gardée par toutes une garnison de Spade's Kriegs, tout le reste de la ville est totalement bloquée et les égouts son quant à eux, remplie de soldat et de chiens, afin que PERSONNE, ne puisse fuir Herzeleid... Les Nexusiens allait bientôt être fait comme des rats.



Le message eu vite fait d'être dit et il ne fallut pas longtemps pour que l'on entende d'énormes enceinte hurler l'alarme de la mise en quarantaine d'Herzeleid (https://www.youtube.com/watch?v=k2a30--j37Q). Tendis qu'autour d'Herzeleid, le bruit infernales des engrenage et les vibration du à l'élévation du mur de Galium, ce mariait à merveille avec la dite Alarme. en fond, l'on put entendre la voix d'un homme véhiculer un message à tout le peuple d'Herzeleid.

A tout le peuple d'Herzeleid, sachez qu'il y a dans la ville, des intrus nexusiens, ceux qui les retrouveront et qui les ramèneront à la reine, seront très gracieusement remerciés ! Aussi, leur prime sera doublée, si les Nexusiens sont ramenés vivant !

Si ce que Xyola avait dit était juste, les Nexusiens était en tord et par conséquent, la mise à mort des dit espions ne sera en rien une faute diplomatique.



[HRP : (traduction) Sale pute !* ]
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 11 juin 2014, 01:23:17
XYOLA

Qui était donc vraiment cette Xyola ? À quel jeu jouait-elle ? En ce moment, elle était probablement le meilleur (et unique) allié d’Herzeleid. Xyola ne se faisait aucun doute sur la démence de Liddell, sur sa folie rampante, et sur le fait que lui faire confiance était suicidaire. Elle n’était pas sotte, bien au contraire. Elle était ce qu’on pouvait appeler un agent infiltré au sein de l’Empire, une Ashnardienne qui œuvrait pour d’autres forces que celles de Mordret l’Usurpateur. Elle voulait laisser Marta s’amuser, violer Zyra, non pas uniquement pour satisfaire ses fantasmes, mais aussi parce qu’elle avait besoin que Zyra soit brisée physiquement. Le Roi voulait cette femme, il voulait un Commandeur sous ses ordres. Le Roi n’avait pas oublié les dragons dorés de Sylvandell, il n’avait pas oublié la puissance de cet ennemi, et il connaissait le vieil adage : diviser pour mieux régner. En son temps et en son heure, Zyra aurait son utilité. Pour l’heure, il fallait juste profiter de ce moment pour la convaincre. Naturellement, ça n’empêcha nullement Xyola de savourer cette femme, d’apprécier son baiser, et de loucher sur sa belle verge.

Xyola avait toujours bien aimé les femmes en uniforme, ainsi que les Futanari. Elle observa donc cette scène, un sourire sur les lèvres, mais elle n’en oubliait pas son rituel. Zyra était un Commandeur, une femme forte. Ce viol serait nécessaire, et Xyola y comptait bien. Zyra se mit à hurler et à se débattre quand Marta la pénétra.

« Lâche-moi, salope, lâche-moi !! HAAAAAAAAAAA !! »

Elle se tortillait sur la table d’opération, et Xyola posa une main ferme sur le front de Zyra, l’immobilisant, puis amena la rose rouge devant elle. La pupille dorée brillait dangereusement au centre, et elle la fourra sous le nez de Zyra, avant de murmurer une mélopée. Une lueur violette se mit à envelopper le corps de la magicienne sombre, ses pupilles se révulsèrent, devenant immaculées, et elle continua à parler, à murmurer l’incantation magique, la mélopée .Zyra hurla de plus belle en se contorsionnant, mais son regard ne pouvait se soustraite à la fleur. La rose la hantait, et les pétales rouges devenaient des lacs de sang enveloppant son visage, tournoyant autour d’une sorte de vive étoile lumineuse. Une étoile forte et brûlante, incandescente, noyant tout, la noyant en elle-même, transformant les mots de Xyola en murmure lointain. Peu à peu, elle en oubliait même les coups de Marta, elle en oubliait ce viol de plus en plus violent.

Xyola savait ce qui lui arrivait, et elle retira ses doigts. La transformation avait lieu, et il n’y avait plus rien qu’elle puisse faire de plus. Un sourire malicieux éclairait son visage, et elle se rapprocha de Marta, se glissant à son tour dans son dos, caressant les hanches de la femme, et fila contre son bassin. Elle enfonça un doigt dans l’intimité de la belle, léchant son cou, mordillant sa belle peau, et masturba le bout du sexe de la femme, quand il ressortait du corps de Marta.

« Baise-là fort, Marta... Vide tes couilles dans cette salope... Elle t’en redemandera, rassure-toi... Baise-là, offre-moi ce plaisir... »

Xyola déplaça sa main pour peloter les fesses de Marta, en pressant une contre sa main. Elle était sûre que la femme pouvait faire mieux que ça.

Bien mieux.



ALICE KORVANDER

Alice fut rassurée de voir Liddell partir. Cette Reine la terrorisait, mais la jeune Princesse était maintenant toute seule. Deux gardes étaient arrivés, la laissant seule dans les cachots. La Princesse cligna lentement les yeux. Elle était toujours dans les cachots, seule, mais elle n’avait plus la clef des geôles... Est-ce qu’il existait un autre moyen de les ouvrir ? De libérer ces prisonniers ? Alice chercha autour d’elle, mais ne voyait rien.

« Dites-moi comment vous libérer, Madame... Madame, je vous en prie ! »

La femme enceinte ne lui répondit pas, et Alice chercha autour d’elle. Elle avait peur, elle était seule, isolée, loin de Zyra... Et elle entendit alors une sirène résonner dans les airs.

« Qu’est-ce que... ?! »

Elle avait peur, elle ne comprenait plus rien, et elle entendit alors des bruits de pas lourds. Zyra ? Non, ce n’était pas possible. Elle se mordilla les lèvres, paniquée, regardant encore autour d’elle, nerveuse. Qui venait ? Elle vit une silhouette massive, trembla... Et reconnut Coehoorn.

« Vous !
 -  Et bien, et bien, Majesté, ce n’est pas un endroit pour une petite princesse fragile comme vous...
 -  Cette femme est folle, cet endroit est dément ! Elle...
 -  Je sais ce qu’elle fait dans les cachots, Majesté. Je sais ce qu’elle fait à ses sujets. Ne vous l’avais-je pas dit ? Nous ne sommes pas venus ici pour négocier... Vous n’auriez jamais du laisser cette femme vous guider dans les profondeurs d’Herzeleid, j’ai bien cru ne jamais réussir à vous retrouver. »

Alice ferma les yeux. Pour le coup, elle n’avait vraiment pas envie de recevoir un sermon.

« Il faut les secourir !
 -  Et puis quoi après ? Y avez-vous réfléchi, Majesté ? Que ferez-vous avec tous ces prisonniers ? Que pensez-vous que la Reine d’Herzeleid fera quand vous défilerez avec tous ces prisonniers ? Elle se moque de notre caractère diplomatique, elle se moque de tout sauf de sa petite personne, et de ses plans pour envahir le monde.
 -  Mais... On ne peut pas...
 -  Parfois, Majesté, il faut se résigner à ne pas pouvoir tous les sauver. C’est difficile, mais c’est ce qu’on attend de vous en tant que souveraine. »

Alice maugréa en serrant ses poings. C’était le genre de vision cynique du monde qu’elle n’acceptait pas du tout.

« Que faites-vous dans ces cachots, par ailleurs ?! »

Coehoorn se fendit d’un léger sourire.

« Il semblerait que nos hôtes commencent à comprendre que nous ne sommes pas venus ici pour un entretien diplomatique. Je me rendais vers les profondeurs d’Herzeleid... Ma foi, je vous conseille de m’accompagner, vous seriez mieux en sécurité qu’en errant seule dans les méandres de ce château. »

Alice hésita un peu. Elle avait bien compris qu’elle n’était pas en sécurité ici, et Zyra était introuvable. Coehoorn... Pouvait-elle lui faire confiance ? Elle l’ignorait, mais, à défaut, elle ne comptait pas rester là. Son regard abattu se fixa sur la porte de la prisonnière enceinte, puis, en fermant les yeux de dépit, elle suivit le Maréchal, s’enfonçant encore dans les profondeurs de ce château maudit.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le vendredi 13 juin 2014, 22:08:42
Marta

Marta était franchement bien là, c'était le summum du pied ! Pouvoir enfin baiser cette garce de Sylvandine, avoir enfin l’incommensurable joie de pouvoir rentrer sa viande en elle, après tous ce qu'elle avait osée faire... C'était... WOW ! Pour le coup, Marta n'y allait vraiment pas avec le dos de la cuillère, plus les secondes passaient, plus la jolie blonde y allait crescendo, s'enfonçant chaque fois de plus en plus profondément dans Zyra, tout en tenant fermement les cuisse de cette dernière. De belles cuisses fermes et solides, le corps de le sylvandine était vraiment bon à en faire bander un eunuque ! Mais ce qui excitais le plus Marta, c'était le fait de violer cette sale pute ! De l'engrosser sans son consentement, ça, ça... C avait vraiment le don de mettre Marta dans tout ses états ! Et puis, il y avait cette charmante Xyola... Bordel... Elle, Marta comptais bien ce la garder de cotés aussi, putain ouai ! Notre futanari n'avait qu'à fermer les yeux, pour s'imaginer des tonnes et des tonnes de scènes de cul, toutes plus orgiaques les une que les autres, elle se voyait avec sa reine entrain de... Seigneur, Marta se devait de penser à autre chose, sinon la purée risquait de sortir plus vite que prévue. Car en ce bas monde, le plus grand des fantasmes pour Marta, c'était bel et bien l'hymen de sa tendre reine... Dieux qu'elle aimerait pouvoir lui... Nna, Marta ne devait plus y penser ! Elle rouvrit donc lentement ses yeux, voyant alors la Sylvandine dans une sorte de transe, tendis que la femme lézarde se mit à se glisser dans le dos de notre jolie futa.

« Baise-là fort, Marta... Vide tes couilles dans cette salope... Elle t’en redemandera, rassure-toi... Baise-là, offre-moi ce plaisir... »

Ce sur quoi Marta répondit :

Haaaan ouai... Bordel... Je sais que c'est pas très polis de dire ça après ce que tu viens de faire pour nous... Mais bordel, toi... Toi je veux trop que tu me suce les baloches... Pendant que ma bite sera dans le bec de l'autre traînée là.... HouuuUUuuooooooooo ouiiiiii, bordel ! Oh oui putain... Après, j't'engrosserais avec amour et violence, avant de te juter dessus ! Ahahaha ! Putains... Toi je t'aime !

Marta embrassa Xyola, tout en continuant de baiser Zyra. C'était tous simplement génial ! Elle allait de plus en plus vite dans la chatte de Zyra, tendis que les mains délicates de Xyola prenait un malin plaisir à la caresser un peut partout. Marta libéra d'ailleurs l'une de ses mains, afin de venir amoureusement la glisser dans la culotte de la femme-lézarde, titillant avec douceur l'intimité de cette dernière. Après une bonne petites quinzaines de minutes, passée dans les râles et le bruit obscène des testicules de Marta, fouettant violemment
 la chair de Zyra, L'Hermaphrodite sentie le coup venir, et, si au début de l'acte elle ne désirait qu'éjaculer dans Zyra, elle eu tout à coup une autre idée en tête.

Bord... eeeeeEEEELLLE ! Je sent que ça arrive !

Et hop, rapidement, Marta retira son sexe du fourreau chaud et humide de la commandeur, éjaculant directement sur la pauvre zyra. Et là, pour le coup, c'était grandiose ! Habituellement, Marta libère au alentours de 0.500 Litre  de sperme par éjaculation, mais il lui arrivait, dans les moment de très grande excitations sexuelle, de libérer jusqu'à 1.500 Litre de foutre, et là, pour le coup... Bas... La pauvre Zyra venait de se prendre un Blitzkrieg-cumshöt de la mort qui tue. Une très grosse éjac que seule les futanari peuvent se targuer d'avoir. Il y en avait sur toute la longueur de corps de Zyra, de son intimité jusqu'à son visage... C'était pas franchement glamour entre nous, mais bon... C'est Marta.

Ouh... Bordel ! Ça... Ça fait du bien !

Mais vous savez c'est quoi le pire dans tous ça... C'est que le chibre de Marta était toujours aussi gros et tendus ! Elle n'en avait visiblement pas fini cette tarée ! et partie comme c'est, les femmes de ménages auront pas mal de boulot ! La queue de Marta était humide, dégoulinante de cyprine et de foutre, elle palpitait d'excitation et la futa ne savait pas quoi faire de sa queue... Une petite sodo ? Un Oral très approfondie ? Baiser Xyola ? Abuser de Minerva dans son sommeil ?... Euh... Non, ça tout compte faite, on oublie...

Marta se branla légèrement, tendis qu'elle se remise à parler à Xyola, toujours dans son dos.

Bon ma belle... Propose moi un truc... J'ai encore la queue qui me démange, mais je sais pas quoi foutre avec...

Elle embrassa l'Ashnardienne avec passions, attendant sa propositions avec impatiente



Dans les cachots

Dans les profondeurs d'Herzeleid, les voix de la princesse et du Maréchale raisonnait au rythme de leur pas La reine était partie et avait rejoindre sa chambre afin d'aller se coucher. En réaliser, Liddell ce fichait bien de savoir que les Ashnardiens se promenait dans son châteaux, car quand bien même ils serait à deux doigts d'entrer dans un lien interdis, ils serait bien vite éconduits par des gardes... Ou par quelqu'un d'autre.

Car là, au bout des cachots, au delà des escaliers menant à l'antre du Jabberwocky... Il y avait le "Kinderfeld". L'un endroit les plus glauques et Lugubre d'Herzeleid... La salle de torture "récréative" de la reine. Les deux intrus y allait sans vraiment le savoir, mais bien sur... Vous pensez qu'ils y était les bienvenues ? Nan je ne crois pas...

Le maréchale ouvrait la marche, la Sylvandine le suivait d'un pas beaucoup moins assuré et alors qu'ils était à deux petits doigts d'entrez dans une salle, gardée par une énorme porte en fer rouillé... Un homme (http://zupimages.net/up/14/08/3j3o.jpg) sortie de la dite pièce, veillant à boucler la porte à double tour.

Désolé nobles petits invités, mais je en peut vous laissez allait plus loin... Cette partie du châteaux est strictement réservé à la reine et au gens qui la précède, par conséquent... tant que je ne vois pas meine kleine fuhrer je ne peut vous autorisez le passage...

Lui, c'était Joseph, aussi appelé "le boucher" ou encore "le fou chapelier" pour la reine. C'était un ancien tueur en série que la reine a réussie à soumettre, l'autorisant à torturer et à tuer, seulement pour la divertir. A Herzeleid, il existe deux sorte de tortures, la torture dite militaire, commandité par Grizellda et qui consiste à soutirer des informations, et la torture dite "récréative", qui consiste à punir en divertissant la reine. Joseph est un être particulièrement effrayant et répugnant, qui rebute même notre belle Marta qui, en pensant à lui, a souvent des haut le coeur. La reine, elle, elle le trouve rigolo et particulièrement gentil, car il la laisse volontiers apporter sa touche personnel durant certaine séances. Mis à par ça... Et bien il lui est interdit de se déplacer librement, Joseph est contraint de rester ici, sous peine de mourir dans d'atroces souffrances, ironique, nan ?

Joseph est vraiment un personnage immonde... Certains détails sur lui son assez... dérangeant... comme son amour de la viande froide par exemple... Beurk... C'est vraiment un être abject ce joseph.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 16 juin 2014, 01:22:40
XYOLA

Marta continuait à se faire plaisir, prenant Zyra avec de plus en plus de force et de vigueur. La soldate se faisait plaisir, s’enfonçant dans le corps inerte de Zyra... Inerte, au moins au début. Marta et Xyola s’embrassaient tendrement, et l’Ashnardienne alla ensuite palper les fesses de Marta. Elle ne loupait rien de ce magnifique spectacle, sentant la puissance de Marta, à chaque coup qu’elle donnait. Sa longue verge s’engloutissait dans le corps de Zyra. La Commandeur se réveillait lentement, et la rose sur son visage disparut. Ses yeux étaient révulsés, mais son corps remuait, répondant favorablement. Le viol de Marta avait permis de briser ses défenses physiques et mentales, et on put la voir remuer lentement, crachant sa salive, gémissant et soupirant. C’était violent, mais Xyola ne ressentait aucune gêne pour avoir fait subir à Zyra ce traitement. Au contraire, elle était terriblement excitée par ce qui se passait, terriblement chauffée par ce spectacle. On avait bien le droit à ses petits fantasmes, et Xyola devait admettre que les belles Futanari en faisaient partie. Elle laissa donc à Marta le soin de baiser Zyra, et en profita elle-même.

Sa main continuait à peloter les fesses de Marta, et son autre main vint presser l’un de ses seins, le serrant à travers son décolleté et son uniforme en latex. Elle pressa ce sein, se lovant contre son dos, sentant chacun des mouvements de reins de la femme, chacune de ses pénétrations. C’était long, et c’était pour tout son bonheur. Marta était une femme à la libido déréglée, un phénomène qu’on observait assez souvent chez les Futanari, comme une sorte de conséquence secondaire et logique de leur transsexualisme. Marta se faisait plaisir, haletant et gémissant, et Xyola continuait à la caresser, déplaçant ensuite sa main de son sein pour venir caresser ses testicules. Elle fila sous sa verge, et gratta ces dernières, remontant un peu pour frotter l’extrémité de sa verge. Elle se faisait câline, extrêmement sensuelle, cherchant à offrir à son hôte le plus intense et le plus vif des plaisirs. Cette femme le méritait. Sa sauvagerie et sa cruauté étaient une ode pour Xyola, un cadeau inespéré pour le Maître. Elle pouvait sentir que ce dernier était satisfait. Xyola accomplissait fidèlement sa mission, et la stratégie du Maître était en train de s’exécuter.

Marta finit par éjaculer, après un bon quart d’heure. Elle retira son sexe de l’intimité lubrifiée de Zyra, et éjacula sur elle, balançant une belle flopée de sperme. Le spectacle était sinistre, d’une exquise laideur. C’était sauvage, violent, sale, et grotesque.  Xyola observait la scène en clignant des yeux, partagée entre l’envie et le plaisir. C’était très beau, et Zyra soupirait faiblement. Elle s’était faite méchamment baiser, mais Marta n’en avait pas encore fini, continuant à délicatement se masturber, son chibre sale toujours aussi tendu. Cette femme n’était qu’un second couteau, mais, grâce à elle, Xyola pourrait atteindre la Reine d’Herzeleid, sa cible ultime.

« Bon ma belle... Propose-moi un truc... J'ai encore la queue qui me démange, mais je sais pas quoi foutre avec... »

Cette demande fut accompagnée par un baiser langoureux, et la main de Xyola vint remplacer celle de Marta, masturbant son chibre, remontant le long de sa peau, glissant de haut en bas, enserrant ce monceau de chair entre ses doigts gantés.

« Là... N’est-ce pas plus agréable quand c’est une autre personne qui te masturbe, Marta ? Je dois admettre que ta libido disproportionnée me surprend... Dans le sens positif du terme, bien entendu. »

Elle n’était pas venue pour ça, initialement, mais ça ne la dérangeait pas. Elle continua à masturber la femme, et sentit ses iguanes se rapprocher.

« Malheureusement, dans ton empressement, je n’ai pas pu te sucer tes testicules... Et Zyra doit se reposer un peu. »

La Commandeur n’était maintenant plus une menace pour elles, mais il fallait se méfier. La rose que Xyola avait utilisé était une magie puissante, très puissante, qu’il ne fallait pas sous-estimer.

« Pourquoi n’appellerais-tu pas l’une de tes infirmières ? Tu pourrais la prendre comme une chienne pendant que je m’occuperais de ton service trois-pièces. »

Vu la manière dont Xyola était en train de masturber cette femme, on pouvait sentir tout son talent, toutes ses capacités dans ce domaine.

C’était une alliée de choix.



ALICE KORVANDER

Alice suivait le Maréchal, nerveuse. Elle voulait rentrer chez elle ; était-ce si difficile à comprendre ? Elle en voulait pas être un pion dans le jeu des Emreis. Elle n’avait pas confiance en Coehoorn, elle n’avait confiance en personne ici, mis à part Zyra. Alice voulait la retrouver, se serrer dans ses bras, et partir ailleurs. Retourner dans ses montagnes, retourner à Sylvandell, retourner à l’abri. La Princesse y serait bien mieux qu’ici, dans cet endroit sinistre et puant. Le Maréchal s’enfonçait le long de couloirs sombres, jusqu’à se rapprocher d’une lourde porte, où un homme les accueillit. Coehoorn le reconnut : le « Boucher » d’Herzeleid. Joseph. Les rumeurs circulant sur cet homme n’étaient guère attirantes. On le disait nécrophile, violant les cadavres de ses victimes, les égorgeant pour jouir dans leurs corps déambulés, se baignant dans leurs organes et dans leur sang. Alice ignorait fort heureusement tout de ces rumeurs.

Joseph leur ordonna d’une voix sinistre de partir, de faire demi-tour. Coehoorn restait devant Alice, qui serrait nerveusement ses poings.

« Nous nous sommes perdus, expliqua le Maréchal. Serait-ce un effet de votre inestimable bonté de vouloir nous ramener à l’aile diplomatique ? »

Coehoorn avait parlé d’une voix calme, et avait son plan. Il se débarrasserait de cet enquiquineur dès qu’il leur tournerait le dos. Coehoorn pouvait l’attaquer de front, mais il ne savait pas de quoi cet homme était capable, et il ne voulait pas qu’il y ait une bataille, afin d’attirer d’éventuels renforts. Mieux valait donc assommer ce type discrètement. Le tuer serait tentant, mais Coehoorn ne devait pas faire trop de vagues.

Si tout se passait bien, d’ici demain, Herzeleid n’existerait plus.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le mercredi 18 juin 2014, 17:33:43
Marta

Cette Xyola était vraiment une femme des plus... Plaisante. Enfin, du point de vus de Marta... Car pour les ashnardiens et la princesse... Bas elle n'allait bientôt  plus être grand chose, à part une traître. Marta, elle ? Bas elle prenait gentiment son pied avec elle et bordel que c'était bon ! Sentir la main de l'Ashnardienne glisser ainsi sur son chibre tendus c'était vraiment exquis ! Marta ignorait en quoi était fait les gants de la femme lézarde, mais cela apportait un petit plus à sa branlette, c'était doux, voluptueux et... La vache ! Elle savait vraiment y faire cette chienne de traîtresse !

Marta ferma les yeux en basculant lentement sa tête en arrière, ce délectant des douces caresses de cette femme puis, elle rouvris ses beau yeux, avant de finalement se remettre à regarder le spectacle de sa verge entrain d'être branlée par une autre main que la sienne. La femme lâchât un soupir avant d'être interpellée par son amante d'un soir.

« Pourquoi n’appellerais-tu pas l’une de tes infirmières ? Tu pourrais la prendre comme une chienne pendant que je m’occuperais de ton service trois-pièces. »

Marta tourna légèrement la tête vers son agréable masturbatrice, un léger sourir au coin du visage.

J'aimerais bien ma belle, mais... J'ai peur que les trois jeune femme, Minerva y compris, ne soit les seul toubibs en service cette nuit... Toutefois, tu peut t'en occuper toute seule de mon service, tu es une grande fille après tout.

Sur ce, Marta coupa cour à la branlette, afin de faire face à Xyola, l'embrassant alors avec fougue et passions, caressant les formes doucereuses, glissant sur sa robe noire et sur ses hanches magnifiques, fines, graciles. cette femme avait vraiment un charme des plus bestiale, le fait que Marta soit aussi proche d'elle, ne faisait qu’accroître son érection déjà très conséquente.

Les lèvres de la Futa se déplacèrent alors au niveau de l'oreille gauche de Xyola, avant de souffler à cette dernière ces paroles :

Vas y ma belle... Flexion des genoux et prend ma belle queue en bouche, fufufu ! à moi que tu ne veuille autre chose, hm ? Une petite baise ? Une violente Sodo ? Les possibilité ne manque pas et je suis ouverte à tout, alors choisis.

Oui, Marta laissa volontiers le choix à sa partenaire, au fond, cette dernière l'avait sauvée elle et Minerva et elle lui avait offert l’immense privilège de violer cette pute de Zyra, alors lui laisser le choix était la moindre des choses.


Joseph
« Nous nous sommes perdus, Serait-ce un effet de votre inestimable bonté de vouloir nous ramener à l’aile diplomatique ? »

Cette phrase fit quelque peut sourire ce cher bourreaux, tandis qu'il se frotter les mains l'une contre l'autre, un tic qu'il avait depuis toujours.

Je vous prit de m'excuser mais... Je ne peut malheureusement pas vous raccompagnez... Mon "territoire ne vas malheureusement pas au delà de cette porte, si jamais il me venait à l'esprit de vous raccompagner à l'entrez des cachots, je me verrait être immédiatement expédié, non pas sur ma table de torture, mais bel et bien sur le billard de Miss Engel, éhéhé... Maintenant circulait... Tirez vous d'Herzeleid et foutait donc la paix à ma tendre reine... Elle c'est déjà montrée trop clémente à l'égard de certaine personnes ici présente...

Son regard déviat alors vers la Sylvandine.

Vous seriez étonnés de voir à quel point le son ce diffuse bien dans les cachots...

Joseph faisait là référence à la violente dispute entre les deux petites Alice.

Je n'ais nul besoin de vous raccompagner... Maintenant partez ! Cette endroit est strictement réservé à la reine, hors, je ne la vois pas... Donc partaient !

Sur ce, Joseph alla pour refermer la lourde porte en fer, mais cet alors que le pied du maréchale vint à bloquer la fermeture de la porte.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 20 juin 2014, 01:51:20
XYOLA

L’Ashnardienne esquissa un léger sourire face à cette femme. Pas d’infirmières, donc ? Dommage, en un sens... Mais Xyola saurait faire sans. Elle avait juste envie de sexe, de sexe sauvage et intense. Elle mit fin à cette branlette, la pelotant, avant de lui laisser la main sur la suite. Xyola hésita. Sa mission initiale était de contacter la Reine d’Herzeleid, mais elle avait encore un peu de temps devant elle. De plus, le Maître ne s’impatientait pas, ce qui faisait qu’elle pouvait encore en profiter, en profiter un peu pour se détendre, et pour tirer un coup. Ce serait regrettable de s’arrêter maintenant, avant le plat de résistance.

Xyola embrassa tendrement Marta sur les lèvres, et s’écarta un peu. Zyra était en train de gémir, brisée, étalée sur la table. Le Maître se concentrait sur elle, utilisant toute sa puissance contre son corps fatigué et son esprit embrumé par la Rose. À sa manière, la Commandeur serait un pion décisif dans l’échiquier du Maître, dans le dessein de la Grande Toile. Elle était définitivement un nœud de cette dernière, reliant en son sein différentes connexions. Le Maître avait son plan, et Xyola n’en était qu’un pion. Elle n’en connaissait pas l’étendue, mais elle s’en moquait. Elle avait confiance dans la peur que le Maître lui insufflait, dans sa puissance surnaturelle. Elle avait tout simplement prêté allégeance envers le plus fort, et, sur ce point, c’était clairement le Maître qui remportait la partie.

« Hum... Restons classique, Marta, le temps joue malheureusement contre nous. »

Elle se blottit contre elle, l’enlaçant, un sourire mielleux sur les lèvres. Xyola avait été comme le petit caillou qui, en chutant, provoquait une avalanche. Elle avait empêché Zyra de les tuer, et avait probablement, à sa manière, sauvé Herzeleid de la destruction prématurée. C’était une chance pour ces femmes que le Maître ait décidé que la Reine Liddell pouvait, volontairement ou non, lui être utile. Son aide était intervenue avec la force impériale et implacable d’un Dieu surpuissant.

« Prends-moi contre le mur, Marta, et baise-moi... »



ALICE KORVANDER

Ce Joseph avait l’air aussi effrayant que le reste du personnel proche de la Reine. Il n’avait pas envie de s’éloigner de son poste, et les invita poliment, mais fermement, à faire demi-tour, à partir Herzeleid le plus vite possible et à foutre la paix à cette « tendre » Reine. Alice, pour le coup, ne demandait que ça : partir d’ici, et filer le plus loin possible ! Retrouver ses vertes collines, ses belles montagnes, et en oublier à jamais Herzeleid ! Laisser les Ashnardiens se débrouiller avec ça, attendre qu’elle soit Reine de Sylvandell, et mette fin au règne de terreur de cette foule. La Princesse était contre la peine de mort, contre les peines trop lourdes, estimant que la justice ne devait pas être la vengeance, mais, quand elle voyait des femmes comme Liddell, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que, dans certains cas extrêmes, la peine de mort apparaissait comme un juste châtiment.

En attendant, Joseph ne comptait pas les aider, et, alors qu’il refermait la lourde porte, le Maréchal s’interposa. Il tendit sa main vers Joseph, et agit rapidement.

« Permettez-moi d’insister... »

Depuis sa main, une onde magique jaillit, et frappa Joseph de plein fouet, le renversant, l’envoyant heurter douloureusement le mur. La porte s’ouvrit en grand devant le Maréchal. Alice ignorait qu’il avait des pouvoirs magiques, mais, en soi, ce n’était pas surprenant. Il était un Maréchal ashnardien, et les chefs de guerre d’Ashnard se devaient de donner l’exemple... Une autre raison supplémentaire de la faire complexer, elle, la Sylvandine incapable de se débrouiller avec ses dix doigts.

« Y manque de conversation, ce type-là..., maugréa Coehoorn en regardant le corps inanimé de Joseph. Aurais-je un soupçon de bonté que je mettrais fin immédiatement à sa misérable carrière, mais nous n’avons pas le temps. »

Le cœur d’Alice tambourinait dans sa poitrine. Son esprit se mit à nouveau à repenser à Zyra. Où était-elle donc passée ? Pourquoi ne la voyait-elle plus ? La Princesse avait un affreux pressentiment, et s’empressa de suivre Coehoorn dans les profondeurs d’Herzeleid, continuant à descendre, à s’enfoncer dans la démence de Liddell.

Toujours plus profondément.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 07 juillet 2014, 12:28:19
« Prends-moi contre le mur, Marta, et baise-moi... »

Sentir cette femme si proche d'elle, sentir son corps se frotter contre sa verge c'était... Pfiou ! Et les dernière paroles de Xyola, ne firent qu'enfonçait le clou. Baiser cette femme, là, contre le mur... Bordel ! Ça c'était le pied !

Hmmm... Ok ma belle... Par contre, tu m'excusera mais... Je vais surement être un peut violente !

Les mains de Marta glissèrent lentement le long des courbes de Xyola, caressant longuement se corps de rêve, ses formes luxurieuses avec délice et envie. Puis, d'un coup, Marta retourna Xyola contre le mur ! Elle rapprocha ensuite son visage du cou de l'Ashnardienne, humant ainsi,son agréable parfum.

Pfiou... Tu me donne une de ces trique toi !

Les mains de Marta se remirent alors à caresser le corps de cette femme aux charmes torrides, appréciant avec délices ses courbes doucereuses et son cul de déesse tendis que la bouche de Marta, s'attelait à lécher le cou de Xyola, lui mordillant par moment, le lobe de son oreille gauche, afin d’attiser encore plus la flamme du désir, désir qui était déjà  bien haut dans le ciel pour nos deux femmes. Délicatement, Marta se mit à faire descendre la culotte de Xyola le long de ses cuisses, elle lui caressa un peut son intimité à l'aide d'une de ses mains, puis, délicatement, elle fit entrer sa verge en elle. La Futa lâchât un bref soupir en fermant les yeux... Bordel que c'était bon ! Chaud, humide, doux... Qu'il était bon d'être dans sa chatte, même si, pour l'heure, Marta n'y avait mit que son gland. Les mains de notre belle blondes se raffermirent ensuite autur de cul de xyola, un bon cul bien ferme et bien potelé, si bien potelé que Marta ne pus s’empêcher de lui donner une grosse claque ! faisant vibrer l'une des fesses de cette femme au charmes reptilien, avant de finalement, lui donner un violant coup de butoir !  Ouaip ! Là, la machine était lancée !

Accroche toi ma jolie, ont va passer à la vitesse supérieur, éhéhé !

Et vlam ! Marta  envoyât un second coup de butoir, écrasant alors xyola contre le mur fait de carreaux de céramique blancs. Notre chère Herzelienne était rarement une femme douce au lit, sauf avec sa reine, mes, disons qu'entre elles, les relations sexuelles était plutôt strictes, de la masturbation, rien de plus. Marta, face à sa reine, devenait beaucoup, BEAUCOUP plus soumise, allant alors jusqu'à lui lécher les pieds en se masturbant avec sa culotte... Alice était pour Marta, une véritable déesse, une ange, un être pur et... Enfin, Liddell était tout pour Marta. Enfin, laissons les relations entre les deux blonde de coté, et revenons à cette belle Ashnardienne, violemment baisée contre un mur. Pour le coup, Marta n'y allait pas avec le dos de la cuillère, chaque coup de butoir se voulait plus violant que le précédant, la Futanari poussait de grand rales agressifs, tendis que l'Ashnardienne, elle, gémissait comme une chienne, attisant plus encore, le désir de Marta. Cette dernière donnait de très fortes claque sur le cul de Xyola, laissant alors de belles marque rouges sur ce cul de rêve.

Put... Haaaannn... Ha... Sch...Schmutzige Schlampe! Haaann... Ziehen, ha..bitch, BITCH !!!! Also.. WerdhaaaAAAnh !!! werde ich Sie mit meinem Samen haaaa ! füllen Sie ein Dutzend Kinder auf einen Schlag, dreckige Schlampe zu tragen! !!! haaaaan ! Sale PUTE !

Le vit de Marta se faisait de plus en plus violent, Xyola pouvait surement le sentir taper contre son col utérin, voir, par moment, elle devait carrément sentir le gland de Marta le passer. Cette dernière sentait que ça n'allait pas tarder à venir et, elle décida subitement, de changer de position. Elle retira donc sa queue de l'antre juteuse de Xyola, avant de retourner cette dernière face à elle et de violemment lui remettre sa queue entre les cuisses.

Putain ma belle... j'éspère que tu aime le rodéo !

Et hop ! Marta coinça une fois de plus Xyola contre le mur, avant de se saisir de ses jambes. L'Ashnardienne ,'avait maintenant, plus les pied à terre et Marta revint alors  à l'assaut, avec fougue et violence ! Ainsi, elle pouvait enfoncer sa verge, plus profondément encore dans Xyola, cette fois, chaque coup de d'butoir faisait entrer entièrement le sexe de Marta en elle, le gland de notre belle blonde ne faisait plus que frapper au niveau de col de l'Ashnardienne, mais il le traversait à chaque fois ! Au risque d'éjaculer directement dans ce dernier... Mais ça... Et bien Marta n'y pensait pas vraiment pour le coup et de toute manière, c'était pas son problème... Elle sentait la fièvre monter et le plaisir se décuplait en elle, son sexe se faisait plus dur encore et au fond elle, elle savait que ça n'allait plus tarder à sortir !

Putain... D'MERDE ! TES PUTAIN D'BONNE TOI ! ALLER HURLE SALE PUTE !

Marta pour le coup était assez cru et violente... Toutefois, c'était ainsi à chaque fois qu'elle faisait l'amour... espérons que cela ne porte pas préjudice à Herzeleid.



Alice Liddell

Liddell se tenait droite devant sa fenêtre, les mains dans le dos. Elle avait revêtis son grand manteau de cuir noir, par dessus sa nuisette et elle réfléchissait à comment faire partir c'est foutue intrus, sans les tuer... Les tuer... Dieu que Liddell en avait envie, mais une petite voix dans sa tête lui intimait l'ordre de rester calme et de ne pas le faire... Du moins, pas tout de suite... C'était trop tôt, bien trop tôt... Cet alors que Chess vint à refaire une apparitions devant Liddell

Je crains ma reine, que les intrus ne soit entrain de descendre dans les profondeur de votre Châteaux...
Joseph ne les à pas arrêtés ?
Il semblerait que non... Se cher Maréchale l'a neutralisé... Sans toutefois le tuer, rassurez vous.

Liddell ne répondis pas, laissant alors un vague silence s'emparer de la pièce.

Que désirait vous que l'ont fasse ? Hm ?
Où sont ils exactement ?
Hmmmm... Ils sont encore dans la salle de torture...
Ont ils trouvée la porte qui mène au niveau inférieur ?
Hmmm Nan... Je vois le Maréchale cherchais mais... Visiblement, il ne trouve pas grand chose...
Bien...
Liddell se retournat ensuite vers l'une des deux servantes présentes dans la pièce et d'un ton sec, elle  lui intima cet ordre :

Toi, vas dans les cachots et dit au gardes d’enclencher la libération du Bandersnash (http://aoirojoukai.validayne.net/Images/ZombieDragon.jpg), si jamais ils arrivent à passer les portes qui mène au sous-sols... Je ne pourrait plus être responsable de ce qui leur arrivera... La faute viendra d'eux et pas de moi... Fufufu !

La servante hocha faiblement de la tête puis elle se mit en route. Le Bandersnash... Une dragon que Liddell avait eu grace au Jabberwocky, un dragons qui, suite à des injections excessives de virus divers et variés, est tout simplement devenu un zombie, une créature sur laquelle Liddell à tout les pouvoir et le contrôle... Un simple chien de garde, increvable et vorace, contre laquelle, le Maréchal, tant est qu'il réussisse à trouver l'entrée des sous-sols, devra se frotter... En prenant en compte que, Mademoiselle Korvander est avec lui.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 09 juillet 2014, 01:40:52
XYOLA

Xyola n’en doutait pas : elle allait se faire sévèrement tringler. D’un autre côté, c’est ce qu’elle voulait. Elle se retrouva prise contre le mur, et, après avoir pris un peu de temps, histoire de se positionner, Marta s’enfonça en elle, et entama le rodéo. Xyola gémit et hurla en se pressant contre le corps de la femme. Les claques de cette dernière la faisaient frissonner, l’amenant à courber le dos. Ce dernier heurtait le mur lourdement, à chacun des coups de reins de la femme. Autoritaire et dominatrice, Marta ne cherchait pas à la ménager, continuant ses coups de reins, forts et intenses, sa grosse verge engloutie par le trou de Xyola, une fente humidifiée. Cette dernière gémissait en se tortillant, sentant les mains voraces de Marta se glisser sur son corps, le pétrissant, tandis qu’elle continuait à la prendre, ses coups de reins se renforçant de plus en plus. Elle n’y allait pas par le dos de la cuiller, la baisant lourdement, confirmant sa libido débridée... Xyola, par expérience, savait que c’était souvent le cas chez les Futanari. C’était comme une réaction secondaire liée au fait de doter les femmes d’une verge. Xyola et elle se faisait donc l’amour, Marta gémissant et soupirant, et l’Ashnardienne ne pouvait qu’avouer adorer ça.

Il était si bon de faire l’amour avec une femme, si bon ! Marta la prenait sauvagement, enfouissant sa virilité turgescente en elle, remuant lourdement, défonçant Xyola, la pénétrant douloureusement. Xyola se sentait envahie par une magnifique sensation de complétude et de perfection, comme si elle ne faisait qu’un avec Marta. Les deux femmes soupiraient et gémissaient, et Xyola allait parfois l’embrasser, entrecoupant ses insultes par ses soupirs et sa langue glissant sur ses lèvres.

*Cette femme est tout simplement formidable !*

Xyola était on ne peut plus ravie de lui faire l’amour. Elle sortait de ses attributions avec cette séance de sexe crapuleuse, mais ça ne la dérangeait vraiment pas. Oh que non ! Qu’elle continue à la baiser, cette salope, Xyola ne demandait que ça ! Elle fut donc servie, car Marta la retourna au bout d’un moment.

« Haaa… Haaa.. Encore !! Encore, putain !! Bauise-moi, salope, allez, baise-moi !! Montre-moi que tes couilles ne sont pas atrophiées, et défonce-moi !! »

Xyola lui hurlait dessus. Tout ça, tout ce qu’elle vivait en ce moment, c’était du bonus, un délicieux bonus. Marta était indéniablement une femme très expérimentée, et se faire prendre par elle… Ah putain, c’était divin, ouais ! Tout simplement ! Ventre contre le mur, Xyola sentit les mains fermes et solides de Marta saisir ses chevilles, la redressant, avant que sa verge ne retourne s’enfoncer en elle.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN !!!!!!!!!!!!!!!!! HHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN PUUUUUUUUUUUUTAAAAAAAAAAAIIIIINNNNNN !!! »

Elle poussait de grands cris, des hurlements hystériques et vifs, au fur et à mesure que cette grosse verge tendue remuait en elle, lui défonçant le corps. Marta en profitait pour s’écraser contre elle, et Xyola s’appuyait avec ses mains contre le mur, sa tête rebondissant contre ce dernier. Marta la prenait à la sauvage, dans ce qui avait toute l’apparence d’un viol sauvage contre le mur d’une rame de métro. Xyola faisait ce que Marta souhaitait : elle hurlait comme une pute en tapant contre le mur.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! BOOOOOORRRDEEEEEELLLL !!! »

C’est dans ces circonstances qu’elle finit par enchaîner les orgasmes, salissant généreusement le mur de sa mouille, cette dernière glissant sur la verge de la femme qui la prenait ainsi. Sentir cet uniforme en cuir contre elle était une raison de plus pour l’exciter.

En gros, elle était comblée.



ALICE KORVANDER

« Brrr… C’est franchement lugubre !
 -  Comme tout le reste du château, Majesté. »

Le duo, après avoir assommé le portier, venait d’entrer dans ce qui semblait être une salle de torture. C’était une grande pièce, avec des couloirs menant à d’autres pièces, et où régnait une insupportable odeur de chair crevée. La Princesse fronça les sourcils en se pinçant le nez, devant se retenir de vomir. Coehoorn s’avançait en tête. Des corps gisaient faiblement contre des croix ou des chevalets. Certains étaient crucifiés, et Alice ne pouvait détourner son regard, fascinée et horrifiée par ce spectacle morbide et écœurant. Des chairs brûlées, retournées, découpés, partiellement mangées… Des hommes et des femmes de tout âge. Alice en avait presque les larmes aux yeux.

« Mon Dieu, c’est horrible…
 -  Il y a bien longtemps que les Dieux se sont détournés d’un tel endroit, Majesté. Seule la démence règne ici. »

C’était le repaire de Joseph, et il y avait quantité de choses horribles. Alice vit ainsi une sorte d’expérience anatomique qui la fit vomir, sans qu’elle ne puisse se retenir, ses entrailles se vidant toute seule. Joseph avait démembré des victimes, leurs visages figés dans des grimaces de douleur, leur organes plantés contre le mur, proprement nettoyés et rafistolés.

« J’aurais du tuer ce salopard…, grinça Coehoorn.
 -  C’est… C’est horrible… »

Le spectacle était des plus sinistres pour elle. Parmi les cadavres exhibés, empalés, il y avait également de très jeunes enfants. Le dégoût se mélangea à un sentiment bouillonnant de haine envers cet être monstrueux et abject. Alice serra les poings en serrant les lèvres. Comment diable cette horrible Reine avait-elle eu le toupet de l’humilier à ce point ?! De la narguer en allant jusqu’à la caresser et l’embrasser ? Elle était monstrueuse, car Alice ne pouvait imaginer qu’elle ne soit pas au courant du petit spectacle macabre que Joseph concoctait.

Coehoorn s’avançait le long des pièces et des couloirs, jusqu’à se rapprocher d’un cul-de-sac. Alice fixait désormais ses pieds, en essayant de ne rien regarder d’autre, son cœur bondissant dans sa poitrine, non pas sous l’effet d’une quelconque excitation sexuelle, mais bien sous le signe de la peur la plus sincère.

« Hum… Il y a forcément une sortie quelque part… »

Le Maréchal sortit de ses affaires une pierre runique, et l’enclencha. Encore une fois, l’incompréhension de la magie allait porter défaut à Herzeleid. La pierre enclencha une lumière particulière, qui recouvrit les murs, tournoyant dans le couloir, jusqu’à révéler une porte secrète. Coehoorn se rapprocha de cette dernière, la pierre ayant aussi mis en évidence l’outil permettant de déverrouiller ce passage. La trappe s’ouvrit à la dérobée, menant sur un profond couloir sombre…

...Un couloir d’où s’échappaient de sinistres grondements caverneux.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 14 juillet 2014, 15:09:05
Marta

Là, Marta prenait vraiment son pied ! Profondément enfouie dans la chatte juteuse de cette catins d'Ashnardienne, notre adorable blonde dominatrice allais et venait sans retenue, prenant avec violence cette pute contre le mur carreler des laboratoires d'Herzeleid. Les rales et les cris s’enchaînait, montant chaque fois plus, laissant par moment leurs places à des insultes entrecoupées par le bruit dérangeant et obscène du sexe de Marta qui entrait et sortait de l'antre juteuse de Xyola. Ceyye dernière ne se retint d'ailleurs pas une seule seconde ! Marta sentait bien qu'elle aimait ça cette grosse truie ! Putain, ouai ! L'Herzelienne aurait eu une cravache à porter de mains, qu'elle l'aurait surement violemment fouettée avec.

Les ébats de nos deux femmes durèrent encore une petite dizaines de minutes, avant que Xyola, à la grande surprise de Marta, ne jouisse abondement et ce, dans un grand râle de plaisir, salissant le mur et le short en cuir de Marta par la même occasion. Marta, quelque peut essoufflée par l'acte, libéra Xyola, de son emprise phallique, laissant la belle ashnardienne s'écrouler au sol.

J’espère que tu ne compte pas partir maintenant, ma jolie. J'ai pas encore jutée moi. Lâchât elle, un léger sourire en coin.

Marta se grilla rapidement un cigare, avant de ce mettre à caresser les cheveux de Xyola tout en faisant frotter son gland contre l'une de ses joues, déplaçant ensuite sa verge, vers les lèvres de son amante, enfouissant par la suite en elles, la dite verge.

Hmmmm... Là c'est pile-poil ma jolie...

Marta pencha sa tête en arrière en tirant une forte latte sur son cigare, tendis que la bouche de xyola se mis à faire son petit travaille, c'est à dire, sucer le bout de Marta avec une infinie douceur. Mais c'était mal connaitre Marta que de croire qu'elle allait en rester là. Oui car, la belle blonde vint rapidement attraper la tête Xyola à deux mains, avant d'envoyer un violent coup de butoir dans le gosier de l'Ashnardienne, enfouissant au plus profond de sa gorge, sa verge gluante et chaude.

HMMMMMMM ! Bordel ! Là c'est vraiment bon ! Putain.... Un seul coup d'langue ma belle et je... JOUIIIIEAAAAAAAAAAAH !

Les mains de Marta se crispèrent violemment tendis qu'un flot de semence vint à déferler dans la gorge de Xyola, allant alors directement dans son estomac, sans passer par la case prison. Marta eut quelque soubresauts de plaisir,  tendis qu'elle jutée abondamment dans sa compagne, cette dernière semblait par ailleurs, plutôt bien résister au traitement, bien quelle fronçât les sourcils à une ou deux occasions, avant que Marta ne dédaigne enfin sortir sa verge de la gorge chaude et protectrice de Xyola, laissant entre elles, un long filament de sperme et de salive.

Ha... Haaa... Bordel de putain d'salope ! J'ai vraiment cru que mes couilles allaient imploser...

Le pénis de Marta se mit alors à doucement dégrossir, tendis qu'elle savourais avec délice son cigare, attendant que Xyola se remète petit à petit de toutes ces émotions. L'Herzelienne jetât un petit coup d'oeil aux alentours, visualisant Minerva et Zyra, toujours dans les vapes.

Je pense que ma reine sera toute en joie de te voir... Ma belle.

Marta esquissa un large sourire, s'asseyant ensuite à coté de Xyola tout en remballant son matériel. Prenant alors la douce liberté d'offrir un long baiser à son amante. Un baiser rendu gluant par la semence chaude et épaisse de Marta.



Coehoorn


Bon... Allons y Majesté...

Les deux intrus engouffrèrent alors dans les ténèbres malsaines d'Herzeleid, sans savoir qu'elle atroce surprise ils allaient rencontrer. descendant longuement un long escalier en colimaçon, plongé dans l'obscurité, l'ambiance des souterrains d'Herzeleid n'étaient toutefois pas vraiment comme celle es cachots, nan, là, L'ambiance était vraiment sombre et malsaine, les murs était couverts du même carrelage en damier que les coursives du châteaux, sauf que là, il semblait y avoir sur les mur une sorte de liquide crasseux et nauséabond qui suintait, tendis qu'au fur et à mesure qu'ils descendait, une sorte de pressions s'exerçait sur Coehoorn, un atroce impression de lourdeur, comme si son cerveaux était prix dans un étau... Les souterrains d'Herzeleid était en réalité l'incarnation pur de la folie de Liddell. Plus coehoorn s'avançait, plus l'ambiance semblait se dégrader, le carrelage en damier se mit à être orné de miroirs déformants, de poupées mutilées et de gigantesque mannequins pendant au plafonds tendis qu'une nouvelle mélodie (https://www.youtube.com/watch?v=rDLUUZgy9Dk) se mit à retentir... Mais cette fois, la musique ne semblait pas venir d'un quelconque instrument... Elle semblait provenir des souterrains eux même.

Je crois qu'on a définitivement perdus contacte avec la raison... Majesté... Lâchât il en regardant les escaliers qui continuait encore à descendre dans les ténèbres.

L'homme déglutie discrètement, afin de ne pas alerter la princesse puis, il prit une bonne inspiration et il reprit la descente dans les profondeur de la démence de Liddell, jusqu'à finalement arriver face à une gigantesque tête de poupée ressemblant à s'y méprendre au visage de la reine de pique. Derrière la dite tête, d'horrible grondement ce faisait entendre. Coehoorn sortie donc son épée de son fourreau, avant de voir l’œil de la tête de poupée se mettre à se révulser dans un sinistre ricanement... Suite à quoi, la bouche de la tête s'ouvris sur une gigantesque pièce en damier, nimbée dans une sorte de lueur rouge malsaine. Là encore, des mannequins de femmes étaient suspendue au murs et au plafond, fagotés dans des tenue BDSM. Comme l'avait si justement dit Coehoorn... La raison avait fuis cette endroit depuis longtemps, Liddell avait déversée dans cette endroit, toute sa folie... Si les souterrains n'étaient réservés qu'à Liddell et à Chess... Ce n'était pas pour rien, et nos deux amis allez l'apprendre à leurs dépends.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 17 juillet 2014, 01:33:14
XYOLA

Pour Xyola, le rodéo du cul se poursuivit avec un baisage de gueule intensif. Après avoir joui, elle ne fut pas libérée pour autant. En effet, l’Herzelienne la mit à genoux, devant elle, et, après avoir frotté sa queue contre sa joue, elle l’enfonça dans sa bouche, lourdement. Ce fut une douce fellation, pendant quelques secondes, avant de devenir bien plus violente et ardente. Xyola ne put que soupirer et s’agripper à cette femme, posant ses mains sur ses fesses. Elle la pénétrait violemment, d’avant en arrière, sa grosse queue tendue en érection s’enfonçant dans sa bouche, tapant contre le fond de sa gorge. La Herzelienne ne cherchait pas du tout à la ménager, comme Xyola le sentait bien. Ah, que c’était bon ! Xyola la laissait faire, ne pouvant rien faire de plus, subissant avec plaisir.

La jouissance de Marta fut intensive, se déversant dans sa bouche. Xyola serra ses mains sur les fesses de la femme, les pressant en les malaxant. Elle avait aventuré l’un de ses doigts près de sa rondelle, mais sentit le sperme fuser en elle, filant dans sa gorge, tapant dans son estomac. Elle jouit assez longuement, confirmant la réputation des Futanaris sur leur ardeur sexuelle. Cette séance était terrible, magique, et se termina par un long baiser gluant, ainsi qu’une promesse, pour Xyola, de voir la Reine.

Cette dernière ravala un sourire satisfait. C’était là tout le but de sa visite : voir la Reine d’Herzeleid, et lui expliquer au nom de qui elle venait, en lui démontrant que, sans son aide, Herzeleid sera balayée de la surface de la planète dans les prochaines semaines. L’Ashnardienne touchait à son but, et elle l’avait fait avec grand plaisir. Elle ne s’était nullement forcée à coucher avec Marta, et, en supplément, elle avait même réussi à corrompre Zyra. Tout se passait bien, encore mieux que prévu. Comme quoi, elle avait bien fait de suivre la Voie de l’Arc-En-Ciel, et de suivre le Magicien. Ses plans s’accomplissaient pour l’heure à la perfection, et, même pour autant, Xyola restait nerveuse. Ces femmes étaient instables, et elle ne savait pas comment Liddell risquait de réagir.

Xyola sourit lentement à Marta, et posa une main sur sa nuque, rendant son baiser à Marta, remuant sa langue avec celle de Marta. Elle avait encore son sperme dans la bouche, et le mélangea avec Marta, sentant toujours sa verge contre elle. Cette maudite femme était réellement une prédatrice sexuelle infatigable et inépuisable. Xyola était sûre que, si elle la motivait un peu, si elle continuait à la stimuler, son érection reviendrait en force. Sa verge était trempée, salie par le sperme et par la salive. L’Ashnardienne prolongea volontiers le baiser, en profitant pour pincer un peu la nuque de Marta, ses doigts gantés glissant le long de ses cheveux, jusqu’à ce que leur baiser ne finisse par se rompre.

*Tu fais affaire avec des psychopathes et des sadiques… Le moindre faux pas te coûtera la vie, tâche de ne pas l’oublier, Xyola* l’avertit une voix prudente dans le creux de sa tête.

Elle était calculatrice, et ne commettrait pas une erreur aussi grossière. La prudence était de mise, mais il fallait aussi savoir prendre des risques. C’est ce qu’elle avait fait en attaquant Zyra, en prenant main forte à des tueuses psychotiques qui n’hésiteraient pas à la réduire en bouillie sans la moindre hésitation.

« Tu veux dire que ta Reine accepterait de me recevoir ? » demanda alors Xyola, prudente.

Elle ne voulait prendre aucun risque inutile, et elle y allait donc par à-coups, tâtonnant lentement, tout en restant proche de la femme, leurs corps se caressant mutuellement, comme s’ils étaient encore sus les effets du plaisir.



ALICE KORVANDER

Alice sentait toute la malveillance de cet endroit, toute la folie qui l’en imprégnait, gesticulant le long des murs, œuvrant lentement, mais sûrement, à leur faire perdre la raison. Des murmures résonnaient dans la tête d’Alice, ainsi que de lointains pleurs de bébé et des hurlements sourds, se mélangeant à la sinistre mélodie qui s’était mise à résonner. Tout apparaissait comme sinistre ici, maléfique et cruel, nimbé d’une aura de démence et de sadisme. Alice descendait des marches qui continuait à descendre, encore et encore, Coehoorn étant de moins en moins rassuré. Il alla même jusqu’à lui confier qu’ils avaient « définitivement perdu contact avec la raison ».

Fronçant les sourcils, la Princesse ne tarda pas à lui répondre :

« La raison domine partout, Coehoorn. Cet endroit est malsain, mais il peut être guéri. »

Le Maréchal ne répondit pas, et leur route finit par les conduire dans une pièce où le plancher semblait être un échiquier. Le toit était des plus affreux, avec des espèces de poupées en latex évoquant des corps de femmes… Si tant est qu’Alice se demanda même si ces corps n’étaient pas de véritables personnes. L’illusion était confondante, et, connaissant la folie de Liddell, le pire était toujours à craindre.

« Nous ne sommes pas seuls, Princesse… Je sens une présence massive à proximité… »

Alice rougit légèrement, en sentant une panique indicible s’emparer d’elle. Quelqu’un d’autre ici ? Mais qui donc ?! La petite Princesse se pinça les lèvres en serrant les poings.

« C’est gros… Et puissant… »

Coehoorn sortit de sous ses vêtements une curieuse amulette magique… C’était une croix de l’Ordre Immaculé, qu’il tint entre ses doigts gantés, sentant la croix se mettre à vibrer, diffusant une lueur magique apaisante permettant d’éclairer cet endroit sombre. Dans le fond de la pièce, un mur était lentement en train de se soulever, dévoilant, derrière, une immense pièce…

…Avec une créature qui était en train de gronder de l’autre côté, un monstre massif et énorme.

« Mon Dieu ! s’exclama Alice en écarquillant les yeux. C’est un…
 -  Un Dracoliche, oui… »

Une créature de cauchemar qui sortait d’outre-tombe. Une autre « heureuse » surprise de la Reine Liddell.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 28 juillet 2014, 13:21:12
Marta

« Tu veux dire que ta Reine accepterait de me recevoir ? »
Bien sur... Cette dernière est surement déjà au courant de tes actes envers nous... Elle sera ravie de te rencontrer, fait moi confiance. Lui répondit elle, avant de l'embrasser une dernière fois et de ce relever.
A l'heure qu'il est, elle doit sagement t'attendre dans sa chambre afin de s'entretenir avec toi... Toutefois, je ne serais trop te conseiller de faire attention à la moindre de tes pensée et à la moindre de tes paroles.

Marta attrapa fermement la main de Xyola, aidant cette dernière à ce relever. Notre futanari avait encore bien des envies à assouvirent avec cette jeune femme, mais... Comme elle l'avait si justement dit : le temps était compté. La Futanari jeta un nouveau coup d’œil au alentours, avant de se diriger vers la sortie du bloc. Elle vit ensuite Xyola la rejoindre, afin d'aller au chevet de la reine. Marta esquissa un petit sourire en coin et, tout en passant sa mains sur la joue de son amante, elle lui dit :

Quand tout ça sera fini, j’espère bien que l'ont ce reverra, histoire que je puisse de nouveau me vider en toi... fufufu.

Elle fit un petit clin d'oeil à Xyola, avant d'aller de l'avant, guidant l'Ashnardienne dans les laboratoires afin de la mener par la suite, vers la chambre d'Alice.



Coehoorn

Nos deux amis était face au Bandersnash, l'une des créature les plus puissante qu'avait Liddell en sa possession. Ce que la maréchal appelait un "dracoliche", n'était en réalité qu'un ancien dragons d'argent, asservie et rongé par les virus qui le maintenant en "vie". La Créature de cauchemar poussât un immense hurlement, avant de ce mettre à vomir sur le sol. Coehoorn reculât de quelque pas, protégeant le princesse des possible projections d'acide provenant de l’immense flaque nauséabonde que la créature venait de recracher. Le maréchal nota entre autre que cette immense créature n'était pas la seule dans cette pièce, on pouvait apercevoir des remous sous la peau du dragons... Des énormes vers avait élue domicile dans le dit dragons et quand bien même se dernier mourrait, le maréchale aurait affaire à avec eux... Enfin, avant ça, il fallait qu'il terrasse le dit dragons... Ce qui en soit, n'était pas une mince affaire.

La respiration du dragons était forte, rauque, de la salive jaunâtre dégoulinait le long de son nez et de sa gueule garnie de dent pourrie, rehaussés par des gencive purulentes... Comme le reste de son corps d'ailleurs. Même le maréchale semblait dégoutté par une telle visions... Nan, là, ce n'était en rien un dracoliche "conventionnel", ce n'était qu'un amas de chair purulente, une expérience raté... Une expérience faite sur l'une des plus nobles créatures que terra puisse avoir : les dragons.

Cette dingue n'a donc aucune limite...

La créature se ruât alors sur le maréchal, tentant de lui donner un violent coup de dent, coup que l'Ashnardiens évita de peux, avant de crier à la princesse d'aller se réfugier dans un coin de l’immense pièce. La créature ré-attaqua bien vite notre ami le maréchal, enchaînant le coup de mâchoire à une vitesse ahurissante avant d'entrevoir la jeune princesse du coin de son œil blanc. Le Bandersnash se retourna alors en direction de la jeune femme en grognant d'appétit.

Fuyait majesté ! ce dragon est loin d'être comme ceux que vous appréciait tant !

Nan, sans blague ? Le Monstre se mit alors à Hurlait, en fonçant vers la princesse, mais c'était sans compter sur le maréchal qui eu alors l'idée génial d'envoyer une boule de feu directement dans le flanc gauche du monstre, ce qui, malheureusement, n'eu pas beaucoup d'effet sur lui. La créature vint alors à donner un violent coup de dent sur la princesse, qui, forte heureusement, évita les terribles mâchoires de la créature de cauchemar.



Alice.Liddell

Comme Marta avait put le dire à Xyola, Alice attendais patiemment la venue de l'Ashnardienne, contemplant la ville par sa fenêtre, mains dans le dos et les yeux nimbées de folie. Cet alors qu'elle entendis la frapper à la porte.

Entre Marta... Lâchât elle, en ne changeant rien à sa position.

La Futanari ouvrit la porte, mais alors qu'elle allait pour annoncer la venue de Xyola, la reine la coupât net.

Fait la entrer... ihihih !

Liddell se retournât alors vers Xyola, un large sourire au visage. L'Ashnardienne était toujours sur le pas de la porte mais elle entra bien vite quand Marta lui fit signe d'avancer.

Bien, Je suis heureuse de voir que vous n'êtes pas aussi folle que vos paires, mademoiselle "je retourne ma veste", AHAHAH ! J'aime ça ! Sachez bien que je suis au courant de tout ce que vous avez fais dans les labos, et c'est d'autant plus gentil d'avoir prit le temps de soulager ma petite Marta, fufufu ! mais...

Liddell fit quelque pas devant sa fenêtre, laissant ses mains glisser sur un vaste bureau en ébène.

Je crois savoir que vous avez des choses bien plus importantes à me dire qu'une simple baise avec Marta, n'est ce pas ? Sachez bien qu'aucune de vos pensées ne m'est inconnue, donc je vous en prit, mettez vous à table... Fufufu.

Derrière Alice, l’immense sourire du chat vint alors à apparaître, se mettant alors à son tour, à adresser la parole à Xyola.

Je vous serait grès, de ne rien cacher à ma reine...  éhéhéhéhé...
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 30 juillet 2014, 20:01:24
ALICE KORVANDER

Cet horrible dragon était un monstre infernal, issu de la démence d’une Reine. Il se dressait face à eux, et Alice commençait à ressentir une peur indicible s’emparer d’elle. Que pouvait-elle faire contre un tel monstre ? Coehoorn se dressait face à elle, mais lui-même semblait totalement impuissant contre cette créature.

*Tout ça, c’était une erreur... Je n’aurais jamais du aller dans ce pays !*

Est-ce qu’elle allait mourir ici ? Dévorée par ce monstre qui crachait une sorte de vomi acide de sa gueule ? Elle se mit à courir, tentant de fuir au Bandersnatch. Elle n’avait pas besoin d’attendre que le Maréchal lui dise pour qu’elle prenne ses jambes à son cou. Ce monstre était particulièrement dangereux, assoiffé et cruel. Elle sentit ses dents claquer près d’elle. Elle évita de peu ce dernier en trébuchant involontairement sur le sol. Les dents tranchantes du monstre glissèrent le long de sa peau, mais claquèrent dans le vide. La Princesse roula sur le sol, se faisant mal à l’épaule.

La queue du dragon frappa Coehoorn, le soulevant comme une poussière. Il heurta violemment un mur, avant de s’écraser sur le sol, sonné. Il avait tout juste eu le temps de créer un bouclier magique, réussissant ainsi à préserver l’intégrité de ses os.

« Maréchal ! » hurla une Alice terrorisée.

Le Bandersnatch rugit à nouveau, un cri assourdissant qui la fit hurler. La pauvre petite Alice se recroquevilla sur place, et le monstre releva la tête, prenant son temps. La proie était faite, il n’avait aucune raison de se précipiter. Coehoorn, lui, gisait sur le sol, essayant de se remettre, remuant les doigts ne recherchant son épée, qu’il avait abandonné sous l’impact. La situation était cauchemardesque, et la seule « arme » qu’Alice avait en sa possession était sa croix dragonique, qu’elle brandit devant le monstre. Couchée sur le sol, elle était comme une souris défiant une montagne.

Alice brandit sa croix, et sentit sur son corps le souffle du dragon, s’échappant de ses narines. Le Bandersnatch ouvrit alors sa gueule, montrant deux rangées de grosses dents triangulaires. Il allait frapper ! Alice ferma les yeux... Et quelque chose explosa devant elle. Le Bandersnatch se recula, et, quand Alice rouvrit les yeux, elle vit une silhouette juste devant elle, repoussant le Dracoliche. Il y avait eu une intense explosion magique, et la Princesse vit une silhouette familière sous son nez.

« Personne ne touchera à un cheveu de Sa Majesté tant que je serais là ! »

Zyra. Alice se releva, n’en croyant pas ses yeux. Le Bandersnatch s’était reçu une puissante boule de feu tandis qu’il avait sa gueule ouverte, et du soufre s’échappait de ses narines, ses yeux semblant comme injectés de sang. C’était bien Zyra qui se tenait là, prête à accomplir son devoir. Le Bandersnatch cracha alors un jet de bile, qui se heurta à un bouclier magique.

« Zyra..., soupira Alice.
 -  Je rêve ! Est-ce là l’arme suprême d’Herzeleid ? Me cracher à la gueule ?! C’est tellement pathétique... »

Zyra se concentra, et balança deux nouvelles boules de feu qui explosèrent contre le corps du monstre. Le Commandeur devait connaître le point faible des Dracoliches. Comme toutes les créatures nécrophages, leur chair était fragile, sensible au Feu. Peu importe les abominations commises par Liddell ici, elle-même ne pouvait pas changer les lois les plus élémentaires de la physique et de la magie. Les deux mains de Zyra étaient comme deux brasiers ardents, entourés de flammes. Elle se dressait face à ce terrifiant monstre.

Coehoorn, de son côté, avait récupéré son épée. Il se tenait le flanc, et se rapprochait du duo.

« Vous vous êtes fait attendre, Zyra...
 -  Vous n’étiez pas facile à trouver », répliqua Zyra.

Alice, de son côté, avait toujours le cœur qui hurlait dans sa poitrine. Pendant d’infimes secondes, elle avait bien failli mourir, mais maintenant... Maintenant, Zyra était là.

Tout ne pourrait aller que pour le mieux, non ?



XYOLA

« Je crois savoir que vous avez des choses bien plus importantes à me dire qu'une simple baise avec Marta, n'est ce pas ? Sachez bien qu'aucune de vos pensées ne m'est inconnue, donc je vous en prit, mettez vous à table... Fufufu. »

La Reine savait ce que le Maître voulait qu’elle sache, et Xyola avait accompli sa mission. Elle se tenait devant elle, et avait manœuvré pour que Zyra puisse repousser le Bandersnatch, tout en Le servant. Les plans du Maître se déroulaient à la perfection, remplissant le cœur de Xyola d’allégresse et de fierté. Elle sentait cette Reine face à elle, cette psychopathe. Le Maître avait raison : l’accomplissement de la Grande Toile nécessitait parfois de passer outre ses sentiments, et de s’allier avec des individus peu recommandables. Seul le Dessein de la Grande Toile était important.

Elle esquissa un léger sourire.

« Coucher avec votre servante fut agréable... Mais je n’ai pas fait tout ce chemin juste pour ça... Même si je dois bien reconnaître qu’elle est une bonne amante, et que je m’offrirais encore volontiers à elle, si tel est votre bon vouloir, Majesté. Pour l’heure, je vais me contenter d’achever mon rôle d’intermédiaire. »

Xyola tendit sa main, et une orbe rouge apparut alors. L’orbe s’envola alors, et un intense pouvoir magique en émana. L’orbe flottait, et un œil se forma dans cette dernière. Une pupille rouge qui fixait la Reine.

« Reine Alice Liddell d’Herzeleid... J’ai eu murmure de vous, de vos agissements... »

La magie était terrifiante, étincelant de cette orbe, si forte qu’elle en faisait trembler l’air.

« Votre plan de monter les Nexusiens et les Ashnardiens est voué à l’échec... Tout comme vos tentatives d’invasion. »

Des images apparurent alors dans la pièce, teintées de rouge. On y voyait le camp nexusien empoisonné par les réserves d’eau... Et des Nexusiens supplémentaires qui s’avançaient, et attaquaient, dressant des multitudes de trébuchets. Le Jobberwocky de Liddell se battait avec rage, mais se heurtait aux dragons ashnardiens, aux sorts magiques, tandis que les troupes de la Reine étaient pulvérisées par des hordes de paladins et de chevaliers ashnardiens.

« La survie de votre terre réside dans le creux de ma paume. Je suis l’Œil, Reine Liddell, je vois ce qui se passe, et j’agis. Le monde change. Soyez-en l’un des moteurs, ou disparaissez dans les vestiges des temps anciens. »

Encore une fois, les images changèrent, montrant désormais une Nexus en feu. Tout brûlait, du port aux falaises. D’autres images montraient les arrogantes tours tekhanes en ruine, s’effondrant lentement sous leurs propres poids.

« Rejoignez ma cause, et je vous offrirai un pouvoir dépassant votre imagination. Votre armée rejoindra une coalition, qui, le moment venu, s’abattra sur ce monde, et brisera les anciennes civilisations moribondes. Un nouvel ordre mondial émergera, et vous régnerez à la place des Dieux. »

La voix était profonde, sinistre et caverneuse, mais pleine d’une puissance qui semblait hors-du-commun.

Xyola était bien placée pour le savoir.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le samedi 09 août 2014, 18:12:08
Alice.Liddell

« Coucher avec votre servante fut agréable... Mais je n’ai pas fait tout ce chemin juste pour ça... Même si je dois bien reconnaître qu’elle est une bonne amante, et que je m’offrirais encore volontiers à elle, si tel est votre bon vouloir, Majesté. Pour l’heure, je vais me contenter d’achever mon rôle d’intermédiaire. »


Intermédiaire ? Mais intermédiaire de qui ? ça, Liddell n'allait pas tarder à le savoir, car voilà que la jeune femme vint à faire apparaître devant les grands yeux de notre petite Liddell, une orbe rouge au allure d'orbe de feu, au creux de laquelle, un œil fit son apparition, accompagné par une voix forte et monstrueusement sinistre. L'oeil lui expliqua longuement ce pourquoi il était là, ce pourquoi il voulait lui parler  et tout ça, en lui montrant de belles image au cœurs de son orbe. Liddell, elle... et bien elle était égal à elle même, partagée entre sa folie et le fait de voir une entités lui dire qu'un "nouvel ordre" ce devait d'être mis en place. ça, Liddell, elle le savait ! Un nouvelle ordre mondial contrôle par Herzeleid ! un monde, dévoré par la folie de Liddell, les peuples asservis, croulants sous la dictature herzelienne ! Voilà ce dont Liddell rêver ! et cette espèce de bouboule magique était entrain de lui dire que c'était possible ?! Seigneur mais... C'est une blague ! Toutefois, quand elle le voulait, Liddell savait être lucide voir, très lucide ! Lentement, Liddell vint à s'approcher de l'orbe en faisant glisser ses doigts le longs de son bureaux, avant de finalement arriver devant L'orbe scintillante.

Je... Tout ceci est certes très intéressant mais... Comment pourait je vous faire totalement confiance ? Je veux bien que vous ayez sauvée mes secondes mais... Qui me dit que vous ne cherchez pas à me rouler, comme essaye de le faire toutes les autres nations de ce monde ? hm ? Vous me parlait d'un immense pouvoir, mais qu'elle est réellement sa nature ? ihihih !

Alice tourna ensuite les talons pour revenir à sa place initial, c'est à dire devant la grande porte-fenêtre menant à son balcon. Là, les mains dans le dos, Liddell vint à reprendre la parole

Sachez bien que ce "nouvel ordre" m’intéresse, mais je veux être sur que vous  ne me jouez pas un mauvais tour... J'ai déjà perdue beaucoup trop de temps en palabrés inutiles, avec les ashnardiens et les nexusiens.

 Liddell n'était pas aussi cruche qu'elle en avait l'air, elle savait déjà plus ou moins comment contrer les nexusiens et les ashnardiens, toutefois, elle ne pouvait pas non plus refuser une alliance.



bandersnash

Là... à quelques mètres de sa proie, l'immense créature venait d'être stoppé net par une puissante boule de feu, provenant d'une femme sortie de nul par, cette dernière s'interposa entre l'horrible monstre et la princesse. toutefois, la créature n'en avait pas fini avec ce beau monde et c'est avec rage qu'elle ce lança à nouveau vers vers les deux femme en hurlant, mais alors que zyra allait une fois de plus contrer l'attaque, le bandersnash vint  à donner à la jeune femme un puissant coup de tête, l'envoyant voler quelque mètres plus loin. Coehoorn ce mit alors à courir droit vers le monstre, arme à la mains la hargne au fond des yeux.

CREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEVVVVVE !!!!!!

CRATCH ! Et un puissant coup de patte, un ! Voilà qui apprendra au maréchal à êtres trop héroïque. Le pauvre homme fut alors propulsé au sol, avec en bonus, un belle balafre sur le torse. La créature hurlat une fois de plus, faisant alors vibrer les murs de cette pièce infernal.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 11 août 2014, 02:30:17
XYOLA

Xyola avait approché le Roi Cramoisi par le biais d’un de ses lieutenants. Son histoire était tragique. Pour autant qu’elle se souvienne, Xyola n’avait jamais rencontré une créature aussi puissante dans toute la Création. Sa force magique était insondable, redéfinissant toutes les limites connues, mais il était bloqué dans son château. S’il s’éloignait de son antre, le Casse-Roi russe, il commençait à perdre la raison. Le Magicien lui avait expliqué que, même ne restant proche de la Tour Sombre, la santé mentale du Roi Cramoisi dépérissait... Et sa folie ne s’exprimait pas comme celle de Liddell. Elle était brutale, sauvage, incompréhensible, le faisant entrer dans un accès de rage terrifiant l’amenant à tuer tout le monde. Même maintenant, le Roi Cramoisi était sujet à des accès de rage incontrôlables, des sautes d’humeur qui le rendaient complètement dément... Tout simplement, il détestait les mauvaises nouvelles. Il avait offert à Xyola des dons dépassant l’entendement.

L’orbe magique flottait dans le ciel, l’œil du Roi (http://3.bp.blogspot.com/-JPGL7FKAJ7g/T4AvDo7Sg_I/AAAAAAAAAEo/jHvSTREpnS8/s660/tumblr_ktp2pjUuD11qzlxm1o1_400.jpg) baignant dans des flammes de sang. Liddell demandait des garanties, et Xyola sentit la patience du Roi frémir. Quand elle le compara aux Ashnardiens et aux Nexusiens, toute la pièce se mit à trembler sur place. Le corps de l’Aballah se trouvait à l’autre bout de Terra, à des centaines de milliers de kilomètres d’Herzeleid, mais la distance ne comptait pas pour lui. Les murs explosèrent brutalement, et Liddell fut tout d’un coup toute seule. Xyola disparut, de même que Marta, et même Chess n’était plus là, tandis qu’Herzeleid disparaissait, s’évanouissant sous l’œil immense et dominateur du Roi Cramoisi. Le ciel était nimbé de rouge, et, sous les yeux de Liddell, devant elle, une immense tour noire s’élevait à partir du sol, autour d’un parterre de roses rouges. Elle était sur une plage. On entendait le roulement de la mer, et, derrière, derrière... fasse le Ciel que personne ne puisse un jour se rendre dans un tel endroit. Derrière, juché sur des falaises misérables et sinistres, retenu apr d’énormes chaînes noires qui semblaient se planter dans les profondeurs du monde, comme pour enchaîner un quelconque Titan, flottait l’immonde Casse-Roi Russe (http://img3.wikia.nocookie.net/__cb20110807130328/darktower/images/d/d2/Le_Casse_Roi_Russe.png), dont les tours évoquaient de longues griffes édentées.

« NE ME PRENDS POUR UN VULGAIRE MARCHAND DE POISSONS, PETITE REINE !! tonna alors la voix du Roi. JE TIENS LE MONDE DANS LA PAUME DE MA MAIN !! NEXUS ET ASHNARD NE SONT RIEN, RIEN QUE DES POUSSIÈRES DISPERSÉES LE LONG DU VENT !! SEUL COMPTE LA TOUR, LA TOUR, LA TOUR !! »

La voix était assourdissante, mais était-elle aussi horrible que cet œil inquisiteur ouvert dans le ciel, tel l’œil de Sauron dominant Barad-dûr ? Cet œil semblait lire dans les tréfonds de son âme, et lire tous vos secrets, comme si rien ne pouvait lui échapper. Et, tandis qu’il scrutait, des ombres s’avançaient le long de la plage, noircissant également les falaises. Des ombres interminables, donnant l’impression que des millions de personnes s’avançaient lentement.

Et la voix, encore, hurla sa puissance, sa rage, sa haine, une haine immense et infinie, une haine qu’elle réservait à toute créature vivante qui commettrait la folie de se dresser contre elle :

« JE PEUX T’OFFRIR TON RÊVE, LIDDELL !! LA POSSIBILITÉ DE GRUGER LA MORT !! LA POSSIBILITÉ DE NE PLUS SENTIR LE TEMPS S’ÉCOULER SUR TON CORPS !! CELLE DE TE TENIR SUR UN MONDE EN RUINES, DE LE RECONSTRUIRE !! CAR SEULE LA TOUR COMPTE !! TU PEUX TOUT PRENDRE.RIEN NE ME SOUCIE, MAIS LA TOUR... ELLE EST À MOI !! »

La vision se volatilisa alors, et Liddell put revoir son bureau. L’orbe s’était éteint, ayant disparu, et il n’y avait plus que Xyola... Et les autres, bien entendu.

« Mon Maître a transmis son message, indiqua Xyola. Je me chargerai de lui transmettre la vôtre... Et de répondre aux quelques questions que vous pourriez vous poser, dans la limite de mes connaissances sur la question. »



ALICE KORVANDER

Alice hurla le nom de Zyra en voyant cette dernière se recevoir une charge frontale de l’abominable Dracoliche. Le Commandeur heurta violemment l’une des parois de la grotte, et, sans son bouclier magique, elle serait sûrement morte. La femme était sonnée, et Coehoorn attaqua alors... Avant de se retrouver grièvement blessé. Il heurta un autre mur, le sang jaillissant de son torse, une longue plaie barrant son corps. Le Bandersnatch hurla ensuite de rage, et reporta son attention sur Alice. Il était focalisé sur la Princesse, sentant probablement son lien avec les dragons dorés... Une cible de choix, vers laquelle toute sa haine pouvait se porter. Cependant, quand il tourna la tête, ce fut pour voir que la Princesse n’était plus à sa place. La jeune femme était en train de courir, et, en grognant, le Bandersnatch déploya ses ailes, s’élançant à sa poursuite. Il souffla, envoyant un long jet de flammes depuis sa bouche. Instinctivement, Alice se jeta au sol. Elle s’ouvrit le genou, s’écorchant sa robe, et les flammes la léchèrent, rebondissant contre le mur. Le beau visage doré de la Princesse était couvert de traces de sueur et de crasses, son cœur était sur le point d’exploser dans sa poitrine

Le dragon arriva alors pile devant elle, faisant voler des pierres, fauchant des stalactites sur son passage. Alice trébucha sur le sol, et vit la gueule du monstre s’ouvrir, du feu bouillonnant dans sa gorge... Quand un bras ferme la saisit. Les flammes explosèrent à côté de la Princesse, qui se retrouva encore sur le sol, pile devant Zyra.

« Restez à l’abri, Majesté ! »

Complètement perdue, Alice ne trouvait rien à dire. Zyra se releva, et envoya de nouvelles boules de feu, qui explosèrent à la gueule du dragon. Encore une fois, il tenta de l’attaquer avec sa queue, mais Zyra ne se ferait pas avoir une deuxième fois. Elle bondit en hauteur, et courut vers le dragon, s’élançant à toute allure, évitant les boules de feu que le monstre lâchait, contre-attaquant en envoyant ses propres tirs. Elle bondit à nouveau, et atterrit cette fois-ci sur la tête du monstre... Et planta son épée dans la tête de ce dernier. Des morceaux de cartilage s’envolèrent, et Zyra, en profitant de son avantage, enchanta l’arme. La lame se mit à s’électrifier, et Alice vit des arcs électriques exploser tout autour du Commandeur, comme si un éclair venait de s’abattre sur le dragon.

Sonné, le Bandersnatch s’écroula sur le sol. Éberluée, Alice resta assise sur le sol, jusqu’à ce qu’une main puissante la soulève... Celle du Maréchal Coehoorn. Il avait dépensé un élixir pour se soigner, et planta son regard vers Zyra.

« Vous êtes en retard, soldat !
 -  J’ai été aussi vite que possible, Maréchal..., se justifia Zyra.
 -  Le dragon..., demanda Alice. Est-ce qu’il est… ?
 -  Il n’est pas mort, rétorqua Zyra. Simplement sonné pour un petit moment.
 -  Alors, dépêchons... J’espère que ces plans en valent la peine. »

Alice l’espérait aussi.

Elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le dimanche 24 août 2014, 11:02:07
Alice.Liddell


A la vue de cette "apparition", Liddell ne put rien dire, ne faisant alors que subir l'insoutenable prescience de cette être qui hurlait sur elle. Cependant, elle était encore consciente de ce qu'elle entendait, elle avait parfaitement compris ce qu'il lui avait dit cet être... Une phrase.. Une seule avait toutefois retenue son attention.
une phrase qui raisonnait encore dans son cerveau malade...

« JE PEUX T’OFFRIR TON RÊVE, LIDDELL !! LA POSSIBILITÉ DE GRUGER LA MORT !! LA POSSIBILITÉ DE NE PLUS SENTIR LE TEMPS S’ÉCOULER SUR TON CORPS !! CELLE DE TE TENIR SUR UN MONDE EN RUINES, DE LE RECONSTRUIRE !!..."

La vision s'était ensuit évaporée, mais Liddell était toujours la, le regards fixe, vide... Elle ne disait rien... Black-out total.

Marta accourue alors au chevet de liddell, enserrant délicatement ses épaules, avant de claquer des doigts devant son visage.
M...Mein Königin... Mein Königin ! VOUS M'ENTENDEZ !?

Elle se retourna alors vers Xyola, de la rage plein les yeux, avant de se jeter sur elle, planquant l'Ashnardienne contre le mur, avant de lui envoyer une énorme patate en pleine face.

T'A FAIT QUOI, SALE PUTE !? QU'EST CE TU LUI A FAIT !!!!! REPOND !!!

Marta décocha une autre droite dans le visage de Xyola, quand finalement, la petite reine se manefesta.

L... Lache la Marta...

Marta se retournât une nouvelle fois vers Alice

OOOoooh , Mein... Mein Königin !

ça va Marta...Je vais bien... Lui avait elle dit en esquissant un large sourire à pleine dent. tu peut la lâcher.

Mademoiselle Xyola... J'ai une question à vous soumettre... eu t'elle alors dit, avant de s'avancer vers un globe représentant Terra, globe sur lequel elle posa l'une de ses mains. Quel est le prix de l'immortalité dont votre maître ma parlé ?

Liddell la voulait... OOooOOoOh grand oui, elle la voulait... L'immortalité. Au délà de tous elle la voulait... Jusqu'au bout elle voulait voir se monde s'écrouler, devenir son monde... Ravagé par sa folie, totalement soumis à elle... Son Reich avait besoin d'une reine immortelle, d'un symbole de puissance ultime et ce roi était peut être l'un des moyens d'y parvenir.



Coehoorn

Une fois l'énorme créature assommée, le Maréchale, qui était encore quelque peut sonné par tous ça, ce tourna vers l’immense porte de laquelle le Bandersnash était sortit.

Ont y vas, plus tôt ont sera partie de cette enfer, mieux ce sera...

L'homme ramassa son épée  et sans rien dire de plus, il s’avançât vers les profondeurs d'Herzeleid, tandis que Zyra, de son coté, était au coté de sa petite princesse. Elle posa une mains réconfortante sur son épaule, avant de lui adresser la parole.

Avançons majesté, ne restons pas ici plus longtemps..

Le petit groupe plongeât  alors dans les fondations d'Herzeleid, sous lequel... Et bien sous lequel ils allait découvrir un véritable charnier, une immense fausse commune où les "restes" des servantes et autres prisonnier de guerre était balançais. Liddell n'avait aucune pitié, ni aucun limite dans sa démence et la pressions exercée par cette dernière devenait de plus en plus forte, à chacun des pas que faisait le maréchale dans ce dédale de pierres verdâtre et suintantes. Au loin, on pouvait entendre les rires sinistres d'enfants, des pleurs de femmes, de bébés ainsi que la chanson qu'Alice chante continuellement, la célèbre comptine de chat de Cheschire.

Sa folie se matérialise...

Zyra avait raison, la folie de Liddell se matérialisé sous forme de bruit et de visions, mais elle pouvait aussi prendre une forme bien définie, tel que Chess. Chess était la partie "briser" d'Alice, il n'était pas un simple chat malveillant, nan... Il était une partie d'Alice, un morceau de sa folie qui avait prit forme et qui à présent était constamment derrière elle. Ce qui laisse à penser que la Folie était, avec Liddell, comme une sorte de "force" une chose puissante, qui, si elle venait à croître, deviendrait un pouvoir bien plus monstrueux encore que le Jabberwocky. Liddell, sans le savoir, avait en elle la force de faire plier se monde... Une force que rien ne pourrais stopper... Sa propre démence.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 26 août 2014, 01:22:56
XYOLA

Les coups de Marta ne firent nullement mal à Xyola, mais l’agacèrent. Elle allait repousser cette femme insolente, quand la Reine Liddell se réveilla, et lui ordonna de se calmer. Marta, elle, grognait sur place, sans comprendre la chance que sa Reine avait eu. Elle avait eu une entrevue avec le Roi Cramoisi, elle avait eu une vision de ses désirs, elle avait vu un être dont la nature les surclassait tous largement. Elle avait vu la puissance pure, la force incarnée... Et le Roi lui avait promis ce qu’elle convoitait : l’immortalité. Xyola la vit poser sa main sur un globe de Terra, et comprit également ce que le Roi lui avait aussi promis : le monde. Tout le monde... Sauf la Tour. La Tour, à jamais, revenait à lui. Xyola ignorait ce que la Tour Sombre abritait réellement, elle savait simplement à quoi elle avait jadis servi. Elle devait bien admettre qu’elle était curieuse, mais elle savait que le Roi ne supportait aucune question concernant la Tour.

L’Ashnardienne croisa lentement les bras. Les traces des coups de Marta diminuèrent rapidement, cicatrisant comme par magie.

« L’immortalité n’existe pas par bien des façons. Un corps peut toujours être détruit, même s’il est éternel. Connaissez-vous les Dieux Noirs, Majesté ? Ils offrent à leur fidèle la capacité de survivre à la mort. Quand leur corps périt, ils récupèrent leurs âmes, et leur permettent de se réincarner. Voilà ce que le Roi vous propose, Majesté. Son pouvoir magique égale celui des plus puissantes divinités de notre univers. Il peut vous octroyer ce pouvoir, Liddell... Le prix est dérisoire et logique. Il souhaite votre loyauté dans l’exécution de vos promesses, et relier votre âme à la sienne. Il n’y a que de cette manière que vous bénéficierez de l’immortalité. »

Xyola tendit la main vers elle, et, depuis sa paume, un œil magique apparut, se formant dans le creux de sa main. C’était l’œil du Roi Cramoisi, son symbole.

« Il pourra voir ce que vous faites... Ainsi, il s’assurera que vous ne cherchez pas à vous emparer de la Tour. Car la Tour Sombre est à lui. »

L’œil se replia après avoir palpité pendant quelques secondes, et Xyola serra ses doigts. Pour elle, c’était bien peu de choses. En échange de sa liberté, elle avait obtenu des pouvoirs dépassant son entendement. Elle qui aurait été une faible esclave sans intérêt était maintenant une redoutable magicienne. Elle n’était pas la plus puissante des élèves du Magicien, mais elle s’en sortait suffisamment bien pour avoir une bonne place au sein de l’Empire.

« Et, bien sûr, si vous avez des questions, vous pouvez me les poser. »



ALICE KORVANDER

Ils étaient sous le château, dans une espèce d’immense grotte, un ensemble de catacombes et de cavernes naturelles... Avec une multitude de cadavres. Il y avait des montagnes d’os, et Alice déglutit. Certains os étaient minuscules, tout petits, et elle comprit qu’il s’agissait d’os de bébés. Il devait bien y avoir des centaines de corps ici, balancés depuis le château. Comme pour confirmer ce qu’elle pensait, en relevant la tête, la Princesse entendit un corps remuer et rebondir, et jaillit d’une trappe. Le cadavre tomba à toute allure, et se fracassa sur les rochers.

« Ces conduits viennent probablement du château... »

Les morts émettaient des visions troublantes. Alice les vit en train de mourir, voyant des flashs. Là, elle vit une femme serrer ses enfants le matin avant d’aller travailler au palais, pour sa dernière fois. Elle embrassait tendrement son mari. On les entendait pleurer, hurler, rugir.

« La magie est puissante ici, annonça Zyra. Il doit y avoir des cristaux magiques qui résonnent avec les cadavres et avec la malveillance de cet endroit. »

Alice hocha lentement la tête, mortifiée. Le cadavre était celui d’une servante, roulant lentement le long d’une fosse, le corps déchiqueté... Et des créatures noirâtres et poussiéreuses arrivèrent alors. On aurait dit des espèces de gnomes, de gobelins ayant une taille humanoïde. Ils n’avaient plus de cheveux, pas de vêtements, et se battirent autour du cadavre. Ils étaient trop bas pour représenter un quelconque danger vis-à-vis du trio, mais Alice trembla à nouveau... Et se serra davantage contre le corps de Zyra.

« Je veux partir d’ici... » murmura la petite Princesse.

Zyra acquiesça silencieusement.

« C’est ce que nous allons faire, Majesté, ne vous en faites pas. Essayez de vous remémorer des sentiments positifs, et de vous y accrocher. »

C’était plus facile à dire qu’à faire, mais Alice essaya malgré tout.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le dimanche 07 septembre 2014, 23:46:36
Alice Liddell

Xyola expliqua longuement à Liddell le prix du pouvoir octroyé par le roi cramoisi. Lier son âme... Cette phrase interpella quelque peu Liddell qui, de sa délicate main droite, s'amusait à aire tourner le globe sur lui même, avant de laisser fuir d'entre ses lèvres, un petit pouf de rire.

Lier mon âme... Voilà qui est très intéressant... Ahaha !

Ses doigts se crispèrent alors d'un coup, c'était là l'un des nombreux TIC qu'avait liddell, énième preuve d'un trouble mental qui ne faisait que grandir. La jeune femme se retourna ensuite vers son interlocutrice, le regard nimbée de folie.

Mais dite moi... Combien de fois peut on vendre son âme à une entité, hm ?

Chess vint alors à apparaître entièrement derrière elle.

Je... C'est très aimable de la part de votre maître de me proposer cet immense dont qu'est l'immortalité... Mais je peut me résigner à lier mon âme à la sienne... J'ai... comment dirais je ? Avait elle alors dit en posant son index sur le bout de ses lèvres bleutées. Ah ! Oui.... J'ai déjà passer un pacte avec un démon... MON, propre démon... ihihihhihahahahahaaHAHAHAHAHA !

Liddell avait vendue bien plus que son âme à sa propre folie, elle lui avait donner tout son corps, offert toutes sa raison... Liddell était vide... Monstrueusement vide... Son âme avait était remplacée par la folie et la cruauté la plus pure, elle était nihiliste et elle voyait ce monde comme une énorme motte de paille et elle... Elle était l'énorme bidons d'essence qui se déverse sur cette motte. elle voulait refaire vivre Takerland sur terra, mettre feu à ce monde et le dominer du haut de son trône fait d'ossements humains... Elle n'avait plus aucune notions de vie ni de mort, elle avait mit ses émotions au feu et enterrer tous ce qui faisait d'elle une "humaine" elle avait sciemment donner son âme à la démence qui nous habite tous... Elle avait touché le fond... et c'est dans les limbes infernales de son esprit qu'elle s'était relevée...

Liddell se retournât lentement en direction d'un immense drapeau représentant la pique impérial, l'emblème d'Herzeleid.

Toutefois, dite bien à votre Maître que je serais prête à lui prêter mains forte... Et qu'en me venant en aide et en vous envoyant ici, il s'est fait une allié de poids. Aussi... Avait elle dit en se retournant une fois de plus vers Xyola toute en resserrant sa petite main. Vous serrez toujours la bienvenues ici, dame Xyola... Pour le plus grand plaisir de ma petite Marta. ihihi !

La jeune reine marquât alors une courte pause... Avant de finalement ce remettre à parler.

Vous saviez n'est ce pas... Pour le repas que je vous ais servie... Vous saviez que c'était la servante mais vous n'avez rien dit... Pourquoi ? Hm ?
L'avez vous trouvez bonne au moins ?




Coehoorn

Le maréchal, toujours en tête du petit cortège, s'avançait lentement dans la pénombre malsaine de cet endroit infecte, rongée par la folie de Liddell. L'homme rester froid face au montagne de cadavres en putréfaction qui jonchait le sol de ces souterrains infernale, mais, au fond, il était vraiment dégouté de voir une telle barbarie et une telle démence. Même pour un Ashnardiens, la folie de Liddell dépasser de loin toutes les choses les plus folles qu'il lui avait était donnée de voir en ce monde. Mais le pire dans tout ça, c'est que là monté au pouvoir d'Alice avait remis sur patte le royaume d'Herzeleid, la nations de Liddell était entrain de devenir l'une des plus puissante, sa technologie était tout bonnement au dessus de celle d'Ashnard et de nexus, sans compter que Liddell commençait à présent à ce mettre, non pas à la magie, mais à l'Alchimie, une science particulière qui, si bien utiliser, pouvait causer des dégâts monstrueux. Les autres nations de Terra aurons beau dire, Herzeleid à le mérite d'être l'une des nations les plus prospère à présent et Liddell à bel et bien réussie là où sa mère ne faisait qu'échouer... Au fond, les Ashnardiens avaient peur... Voilà tout, ils avait peur de Liddell et de sa monté en puissance fulgurante.

Nos trois amis marchèrent longuement, sans ce soucier de ce qui, petit à petit, était entrain de les encercler.
Les heiligen dunkel (http://4.bp.blogspot.com/_z2KTCnsL_w8/SZGDzR67GmI/AAAAAAAACGg/Wqz6iGZtlrs/s400/Spider208.jpg), De parfaite petites machines à tuer, montée sur ressorts. Ces petites merveilles, en plus d'être munies d'une toxine mortelles, sont capable d'étendre un fil presque invisible et tranchant comme une lame de rasoir. L'une d'elle venait d'ailleurs de descendre sur la tête de la petite princesse sans que cette dernière ne s'en rende compte.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 09 septembre 2014, 01:48:04
XYOLA

Elle ignorait pourquoi le Roi voulait une telle alliée. Elle était folle, instable, et on ne pouvait pas lui faire confiance. Liddell refusa l’offre de lier son âme à celle du Roi, invoquant qu’elle avait déjà lié son âme à sa propre folie. Xyola ne dit rien, mais n’en pensait pas moins. Folle à lier. Elle ne rêvait que de chaos et de destruction. Pourquoi le Roi voulait donc avoir une alliée pareille ? Orgueilleuse, elle pensait sincèrement que son petit royaume tiendrait en échec les deux grandes puissances terranes que constituaient Nexus et Ashnard. Sans le soutien de Xyola, sans ses manigances, Herzeleid serait déjà exsangue. Sa Maria serait morte, et Zyra serait probablement à sa place, usant de ses talents de Commandeur pour faire évacuer sa Princesse, et trouver un moyen de tuer la Reine d’Herzeleid. Elle était folle, mais Xyola respectait son choix. Tous avaient le choix. Le Roi leur laissait toujours la possibilité de choisir.

« Vous saviez n'est-ce pas... demanda-t-elle alors. Pour le repas que je vous ais servie... Vous saviez que c'était la servante mais vous n'avez rien dit... Pourquoi ? Hm ? L'avez vous trouvez bonne au moins ? »

Xyola haussa les épaules, avant de croiser les bras :

« Mes iguanes l’ont senti, oui. Si je l’avais dit, Coehoorn aurait rompu toute forme de négociation, et j’aurais perdu la main. J’ai eu de la chance que cette tête blonde fasse un malaise. Elle a permis de concentrer l’attention sur elle. Autrement, Coehoorn l’aurait remarqué, lui aussi... Ou Zyra. Et c’était infect. »

La viande humaine n’avait jamais été très bonne, car les humains n’étaient pas traités comme les animaux. En fait, cette nourriture avait rappelé à Xyola le régime alimentaire de l’Enfer, où le ragoût d’humain était ce qu’il y avait de plus comestible, par rapport au foie de gobelin, ou à la chair d’Orc. Rien qu’à y repenser, Xyola sentait la diarrhée approcher.

« Si vos forces se tiennent prêtes à soutenir les nôtres, c’est tout ce que le Roi souhaite. Nexus et Ashnard sont tous les deux en train de s’affaiblir inutilement dans une guerre qu’il a lui-même provoqué. Quand le moment sera venu, il nous suffira juste d’achever les restes, et le monde sera prêt à être livré. »

Un monde pour lequel le Roi n’avait aucune importance. N’avait-il pas, après tout, renoncé à son statut d’Empereur ashnardien ? Il disait que l’Empire n’avait plus rien à lui offrir, qu’il avait déjà obtenu tout ce qu’il voulait. Xyola savait qu’elle n’était qu’un pion dans son Grand Plan, ce qui, en un sens, la frustrait. Elle aurait aimé en savoir plus sur la stratégie du Roi. S’il se désintéressait tant de Terra, pourquoi avoir usé de son influence pour faire échouer toute forme de tentative de paix ? Pourquoi avoir été jusqu’à assassiner les parents de l’actuelle Reine de Nexus ? Xyola devait bien admettre que ne pas savoir l’horripilait. Mais il ne se confierait jamais à elle. Seul le Magicien semblait connaître les plans du Roi, mais le Magicien la considérait également comme un pion.

Et ils avaient raison de la considérer ainsi, car c’est tout ce qu’elle était.



ALICE KORVANDER

Cet endroit était vraiment glauque, et Alice espérait bien en sortir le plus vite possible. Elle commençait à avoir froid, et se frictionnait les épaules, en suivant prudemment Zyra. La Princesse ignorait si elle devait croire Zyra. Elle n’avait en soi aucune raison de douter d’elle, mais elle avait du mal à se convaincre de la pertinence de son argument... Est-ce qu’elle s’était simplement perdue dans les locaux ? Elle n’avait pas été là quand Liddell avait débarqué dans sa chambre, et, pendant longtemps, Alice avait du faire sans elle. L’empressement de Zyra à évacuer son absence était des plus troublantes. Si Alice n’était pas aussi perdue et troublée par ce qui se passait ici, elle aurait peut-être pu se poser des questions, et comprendre certaines choses qui, en d’autres circonstances, auraient été évidentes.

Elle n’entendit pas les araignées qui les encerclaient. Elle songeait juste au bien qu’elle aurait à retrouver ses montagnes, ses dragons, l’air pur de Sylvandell, et à se dire que, quoi qu’il arrive, rien ne pourra jamais détruire son royaume. Sylvandell avait confiance en sa formation naturelle pour protéger le royaume de n’importe quelle invasion. Ceux qui tentaient de passer par le désert se faisaient brûler par les dragons dorés de Sylvandell, et ceux tentant de passer par le grand pont surplombant le fleuve n’avaient pas assez de places pour manœuvrer. À Sylvandell, elle serait à l’abri... Mais, pour ça, il lui fallait encore réussir à la rejoindre, et à sortir d’ici. Perdue dans ses pensées, elle ne sentait pas l’araignée descendre vers son crâne, mais, quand cette dernière se posa, Alice perçut le cliquetis métallique des pattes, et poussa un cri.

L’araignée allait la piquer quand Zyra se retourna soudain, et, au même moment que la Princesse hurlait, un cristal de glace jaillit du doigt de Zyra, et transperça l’araignée, qui tomba sur le sol. Alice, en hurlant, posa ses mains sur ses cheveux en se retournant, et sursauta en voyant cette créature aux pattes recourbées. Elle était couchée sur le dos, et elle comprit qu’il s’agissait d’une machine, et non d’une véritable araignée. Son cœur battait follement la chamade.

« Elles nous encerclent... »

Zyra serra le poing en le levant. Une lueur dorée brilla à travers ses doigts, et, quand elle ouvrit la main, un cône lumineux jaillit tout autour du trio, venant éclairer tous les fils des araignées, et toutes ces dernières, apparaissant comme en surbrillance. Elles étaient le long des parois, en hauteur, descendant en rappel le long de multiples fils translucides.

« Herzeleid n’a pas encore révélé toutes ses surprises, pesta le Maréchal. Les égouts ne sont pas loin, j’ai entendu l’écoulement de l’eau. »

La priorité était pour l’heure de se défendre de ces saloperies. Zyra forma un bouclier magique qui les enveloppa, repoussant les araignées qui fondaient sur le trio. Le bouclier scintillait à chaque fois que l’un de ces monstres le heurtait, les repoussant.

« Méfiez-vous de ces fils d’araignées, ils sont très tranchants ! »

Alice restait près de Zyra, de plus en plus terrorisée. Des araignées mécaniques, maintenant ! Elle n’en pouvait plus. Dieu seul sait comment elle avait fait pour ne pas s’évanouir. Elle avait l’impression d’être dans un de ces films d’horreurs terriens, ceux qu’elle voyait quand elle se rendait au manoir de Mélinda, et que ses amies la forçaient à les voir, rigolant comme des idiotes à chaque fois qu’un sadique utilisait une hache pour décapiter de jeunes femmes innocentes, faisant trembler la pauvre petite Princesse... Sauf que, cette fois, c’était très réel pour elle. Les araignées avaient beau n’être que de simples machines, elles semblaient habiter d’une rage et d’une frénésie destructrices.

Zyra s’avançait lentement. Le trio avançait le long d’un pont en pierre suspendu au-dessus d’un précipice qui semblait sans fin, et le Commandeur s’efforçait de maintenir son bouclier en un seul morceau.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le vendredi 26 septembre 2014, 17:41:46
Alice Liddell
infecte ? cette Xyola avait trouvée le plat infecte ?! Pour sur que les cuisinier allait ce faire sèchement réprimander pour ça... à moi que cela ne vienne de la viande, il est vrai qu'a bien y repenser la jeune servante que Liddell avait emmenée en cuisine n'était pas franchement de la meilleur qualité qu'il soit et, quand la viande est mauvaise, le plat l'est forcement lui aussi.
Liddell ne répondit pas à la dernière phrase de Xyola, du moins, pas immédiatement... Elle était tout simplement entrain de réfléchir à comment se débarrasser des autres Ashnardiens qui étaient visiblement en proies aux Araignées Mécanisées d'Herzeleid, de terribles gardiennes mue par la folie d'Alice. Dans la tête de Liddell, la voix sifflante de Chess résonnait sans cesse, se répercutant contre les parois de son crane, se mélangeant au sifflements et au cris qui constamment emplissait l'esprit de Liddell. Chess lui soufflait ce qui ce passait dans les sous-sols de son châteaux et Liddell avait une retranscription mental des événements.
Toujours dos à Xyola, Liddell se mit alors à parler à Chess.

Chess... J'aimerais que tu aille dire au gardes des portes que quand les invités chercheront à so'enfuirent d'Herzeleid... Ils les laissent sortirent. Les garder ici m'importe peut, de toute manière, je ne peut décemment pas les tuer, du moins, pas immédiatement... Laisse les faire ce qu'ils désirent et qu'ils quitte enfin mon royaume...
Ouiiiii... Ma reine.

La voix de Chess résonnât longuement dans la pièce, emplissant cette dernière d'un atmosphère lourde et sombre, une sensation acre et monstrueuse s’emparât d'ailleurs de Marta qui eut de léger frisson au moment au Chess disparue petit à petit, ne laissant au finale que son large sourire qui fini par lui aussi totalement disparaître dans une sorte de fumerolle rouge sang.

Marta, j'aimerais être seule à présent... Je te laisse le soin de reconduire cette jeune femme au porte d'Herzeleid... A moins qu'elle ne veuille encore s'amuser avec toi, dans ce cas, elle peut rester la nuit si elle le désir. Avait elle dit en se retournant vers l’intéressée. L'idée vous convient elle mademoiselle Xyola ? Contrairement au insidieux cafards qui rampes sous nos pieds, votre présence en Herzeleid ne me dérange pas et si votre Roi vous l'autorise, vous pouvais volontiers rester ici le temps d'un autre nuit... Dans la suite de Marta, bien entendue.

Marta donna un légère claque sur le cul à Xyola avant de lui murmurait des excuses.
Désolé ma belle pour tout à l'heure, j'imagine que tu aurais fait la même chose pour ton roi, non ?
les mots laissèrent ensuite place à un léger baiser qui clôtura la scène entre les trois protagonistes.
Bonne nuit ma reine. C'était là les dernier mots de Marta prononcé envers sa reine, avant qu'elle ne referme lentement les portes de sa chambre. Une fois cela fait, Marta se tourna vers l'invité qu'était toujours Xyola.
Alors ma jolie, tu veux rester avec moi cette nuit où tu veux quitter notre Royaume ?

Quelque soit la réponse de Xyola, la situation resterait inchangée. Le trio ashnardien se verrait être "poliment" chassé du royaume. Même endormie, Liddell suivrait leur progression au travers des boyaux d'Herzeleid et en cas de problème, c'est chess qui interviendrait. De toute manière, Grizellda était de retour au sein d'Herzeleid et cette dernière était surement au courant pour l'intrusion dans les sous-sols et tout le reste et elle devait être entrain de rassemblait des hommes afin d’accueillir le trio à leur sortie, mais aussi pour attraper les espions ashnardiens.




Coehoorn

Le trio était à présent face au redoutables heiligen dunkel, ces monstres de Galium mue par la seule folie de Liddell. Cette dernière avait bien des armes dans son arsenal de monstruosité et croire à tord que le Jabberwockie était sa seule défense était bien mal la connaitre. Alice avait relevé son royaume dans la guerre et dans l'industrie de masse, elle avait annexée plusieurs petites villes au alentours, en devenant ainsi. Ashnnard était, avant l'arrivée de Liddell au pouvoir, à deux doigt d’annexée Herzeleid, mais la mort de l'ancienne reine avait changée la donne et alors que tout le royaume pensait que la monté de Liddell au pouvoir allait être le coup de grâce, ce fut en réalité une toute autre chose. La politique pacifiste et molle de l'ancienne reine fut remplacée par une dictature répressive et ultra-militariste. Les Ashnardiens furent bien vite mis au parfum avec l'étendue du pouvoir de Liddell sur son royaume et sur l’évolution de ce dernier et les quelques camps ashnardiens qui, autrefois fleurissait autour d'Herzeleid, furent bien vite démonté et renvoyés au bercail, surement l'empereur voulait il voir de quoi Alice était capable avant d'envoyait une armée la délogée et... Et bien avec ce que ce cher Coehoorn allait lui dire, ce vieux Mordret n'allait pas être dessus.

Ont aurait jamais du la laisser s'étendre à ce point ! lâchât l'homme en reculant sur le pond en pierre suspendu au dessus d'un vide monstrueux.

Les araignées devenait de plus en plus nombreuses éprouver le bouclier de la commandeur, s'écrasant d'elle même contre le mur de magie qui les séparer de leurs proies, tendis que les mailles de leurs filet devenait de plus en plus mince. Des heiligen dunkel était entrain de grimper le long des piliers du pont et bientôt, nos trois amis aller êtres totalement encerclées par les horribles créatures à huit pattes. Le maréchale tentât d'en repousser une avec son épées, mais cette dernière se brisa contre le corps de l'araignée, montrant alors à notre cher Coehoorn, à quel point le Galium est un métal solide.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 29 septembre 2014, 01:55:53
XYOLA

L’entrevue était terminée, le message était passé, et Xyola se retrouva dehors, en compagnie de Marta. Cette dernière, qui l’avait roué de coups, vint à s’excuser, expliquant que c’était naturel, normal... Une foutue psychopathe schizophrène. Xyola ne comprenait pas pourquoi le Roi voulait de tels alliés, mais elle s’en moquait. Elle avait ses propres théories, et discuter la volonté du Roi ne faisait pas partie de ses prérogatives. Elle avait fait ce qu’il voulait, sans griller sa couverture auprès des Ashnardiens... Mais Emhyr n’était pas idiot. Son frère était en danger, et, si elle continuait à l’ignorer, à faire preuve d’une telle inactivité,  Emhyr soupçonnerait une trahison. Xyola jouait serré, car elle jouait sur plusieurs tableaux à la fois... Et puis, Marta l’avait quand même frappé, et Xyola avait encore un peu trop d’estime d’elle-même pour se prostituer avec elle.

« Ne te méprends pas sur mes intentions, Marta. Je viens des Enfers, un endroit sinistre et puant, un mouroir à ciel ouvert où il pue constamment. Herzeleid me rappelle là d’où je viens... Je n’ai qu’une seule envie : partir d’ici et de cette démence généralisée au plus vite. »

Xyola devait aussi veiller à préserver sa santé mentale. Elle était cruelle et sadique, oui, mais elle n’avait pas quitté l’Enfer pour en retrouver un autre. Tout était vicié à Herzeleid. L’air était nocif, la nourriture infecte, et la folie qui y régnait impactait sur ses sens. De plus, elle avait encore sa mission en tête... Préserver son identité. Pour ça, il n’y avait plus qu’une seule façon pour elle d’agir.

« Je partirais avec Coehoorn et la Sylvandine. J’ai encore une couverture à défendre, et je ne peux pas me permettre qu’Emhyr et sa clique devinent pour qui je travaille réellement. »

La femme ne s’était rapprochée de Marta que pour pouvoir, par ce biais, se rapprocher de Liddell, et prouver sa bonne foi à leur égard. Ce n’était pas pour autant qu’elle partageait leur idéal et leur démence. Si cette Reine folle pensait vraiment pouvoir repousser Ashnard, c’était son droit, mais Xyola ne comptait pas la rejoindre dans sa chute. Le Roi Cramoisi avait beau avoir cessé d’être l’Empereur d’Ashnard, il conservait encore des vues sur cet Empire. Xyola s’écarta de Marta, puis ne tarda pas à se téléporter, disparaissant dans un nuage d’ombres.



ALICE KORVANDER

Toutes ces maudites araignées métalliques qui s’agglutinaient autour d’eux lui donnaient envie de vomir. Il y en avait partout, bien trop, et le bouclier magique de Zyra était en train de souffrir. À chaque fois qu’une araignée métallique arrivait dessus, elle était repoussée, mais revenait ensuite à l’assaut, frénétiquement, en bondissant dessus. Les impacts résonnaient sur le bouclier, et Alice tremblait sur place. Si elle n’avait pas aussi peur, elle aurait probablement mouillé sa culotte de son urine. La pauvre Princesse n’était clairement pas une guerrière faite un tel combat.

Pour alléger la charge de Zyra, Coehoorn frappait avec son épée et avec sa propre magie, envoyant des boules de feu qui repoussaient les araignées. Il fallait sortir de ce trou rapidement. Le Maréchal Coehoorn Van Emreis ne pouvait décemment pas mourir dans un tel endroit, face à de simples saloperies mécaniques. Alice, elle, était en train de se dire que le moment était sans doute bien venu pour appeler, par la suite, les Tekhanes. Les technologies qu’Herzeleid utilisait s’apparentaient clairement à un niveau technologique tekhan, ce qui, techniquement, les plaçait dans une bonne situation pour attaquer, et ce d’autant plus que la Reine dirigeant cet endroit était folle à lier.

*Mais, pour l’heure, je crois que je devrais surtout me concentrer sur l’idée de survivre à cette situation... Je n’ai pas envie de mourir ici !*

La situation était cauchemardesque. Les araignées étaient partout, et l’épée de Coehhorn ricocha contre la carapace d’un des monstres.

« Putain de saloperie ! » s’exclama le Maréchal.

Zyra se concentra, et son bouclier explosa alors, formant une onde de force magique qui repoussa les araignées.

« Vite ! On se dépêche de foutre le camp !! »

Coehoorn courut en tête, et, tandis que les araignées se mettaient en place, le groupe arriva à quitter le pont en pierre suspendu, arrivant dans une galerie .Zyra, qui fermait la marche, se retourna, et utilisa un sort de Terre pour provoquer un éboulement derrière eux. La galerie s’affaissa, retenant les araignées de l’autre côté.

« Saloperies de bestioles..., grogna alors Zyra, avant de se retourner. Vous allez bien, Majesté ? »

En sueur, crasseuse, Alice n’avait plus grand-chose de majestueux, mais elle acquiesça quand même.

« Ça va... Mais je crois que je risque de vomir...
 -  Les égouts ne doivent plus être très éloignés, maintenant, nota alors Coehoorn. Nous y retrouverons nos agents sur place. Ensuite, nous partirons d’ici. Je ne pense pas que nous soyons à nouveau les bienvenus à Herzeleid.
 -  Et... Qu’allez-vous faire de la garde qui vous accompagnait ?
 -  J’espère qu’ils seront relâchés... Mais, au point où nous en sommes, Princesse, je préfère d’abord commencer par m’inquiéter pour nous. »

Les informations qu’il avait sur Herzeleid et sa dangerosité étaient clairement inférieures à la réalité. Conclure une alliance avec cette folle imbue de sa personne et avide de pouvoir et de cruauté était tout simplement impossible. Aucune alliance sérieuse et durable ne pourrait se concrétiser.

Voilà pourquoi il fallait tirer sa révérence, et foutre le camp le plus vite possible.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le lundi 13 octobre 2014, 15:45:03
Marta

Une fois que Xyola disparue, Marta ne put que grommeler. Elle aurais adorée la baiser jusqu'à l'os pendant des heures et des heures et ce, sans interruptions. Malheureusement, cette chienne d'Ashnardienne venait de partir en faisant ressentir à notre chère Futa qu'elle n'était pas sa "pute" mais sur ce point, elle se trompait ! Pour Marta, toutes les femelles sur cette foutue terra était ses putes, toutes ! Toutes... Sauf une... Alice.

Attend donc que notre Reich domine ce monde, sale poche à foutre... J'me ferais une bon dieu priorité de te la mettre profondément ! Grommelât elle, avant de s'allumer un cigare en partant en directions de ses appartements.



Grizellda Varassian

Grizellda  marchais d'un pas pressée au travers des égouts d'Herzeleid. Elle était accompagnée par des Spades-kriegs et d'officiers (http://zupimages.net/viewer.php?id=14/39/jc4w.jpg) ainsi que par une dizaine d' Eisenbacken (http://www.gameoverblog.fr/wp-content/uploads/2014/06/gmqgdplcoumseju29h2l.jpg), de terribles chiens modifiés et transformés en implacable machines de guerres, dont  aboiements résonnaient dans les galeries.

Ramenait moi les invités de la Reine vivants ! Nous sommes là pour les reconduire poliment au porte du royaume.
Ja ! General Varassian !

Grizellda savait qu'il avait des espions à Herzeleid, tout comme elle savait que les plans qu'ils avaient dérobés était faux, cependant, la principale mission était de conduire les Ashnardiens et la Sylvandine en dehors d'Herzeleid ensuite, les espions serait passés à tabac, torturé et surement leur foie serait servie à la Reine. Extérieurement, Grizellda paraissait bien moins tarée que Liddell ou que Marta, mais c'est bien mal la connaitre que de penser qu'elle est saine d'esprit, son sadisme vaut bien toute la perversions de Marta et la cruauté de Liddell, Liddell à qui elle voue à présent un amour et une soumission sans faille.

Dans le ciel d'Herzeleid, de gigantesque Zeppelins (http://www.radioactive-software.com/warfare/concept_art/Zeppelin_Union.jpg) armés de puissants spot lumineux éclairaient les rues d'Herzeleid à la recherche des fugitifs et des trois Ashnardiens en fuites, tendis que de puissant haut-parleur transmettait à la populations des informations sur les Ashnardiens afin des les retrouver au cas ou ils serait déjà sortit des égouts. La paranoïa de Liddell avait au moins le mérite de rendre son royaume particulièrement efficace concernant la sécurité.



Coehoorn

Nos trois amis arrivèrent enfin dans les égouts D'herzeleid, une succession  de boyaux infâmes et nauséabonde dans lesquelles les eaux usées de la nations se déversait.D'énormes rats noirs aux yeux rouges traînés ici et là. Coehoorn regarda vaguement les environs avant de ce mettre à avancer en directions du point de ralliement indiqué par les Ashnardiens.   
Zyra de son coté vint à s’accroupir devant la princesse en posant les mains contre ses frêles épaules.

Courage Majesté, tout est bientôt terminé.

Oui, tout aller bientôt ce finir... Pour l'instant du moins, car jamais Liddell ne laissera passer un tel affront. A partir du moment où la petite Sylvandine c'était fait une joie de la duper afin de libérer l'une des femmes dans les cachots, Liddell c'était jurée à elle même qu'elle raserais Sylvandell... Un jour elle le fera, elle ignore quand, mais elle le fera.

Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 16 octobre 2014, 01:29:42
La pauvre petite Alice n’en menait pas large. Après toutes les horreurs qu’elle avait vue ici, il lui faudrait des mois pour s’en remettre ! Herzeleid était véritablement un endroit horrible, et elle ne trouvait aucun mot assez fort pour décrire la malice qui sommeillait ici. Tout ce qu’elle pouvait espérer faire, c’était user par la suite de l’influence de Sylvandell pour libérer ce pays de cette femme folle à lier et imbue de pouvoir... Alice ne s’y trompait pas : Liddell menait une armée pour envahir Terra, et elle disposait d’une technologie suffisamment avancée pour pouvoir croire qu’elle était capable de gagner... Et, si Alice ne se faisait aucun doute sur la victoire de l’Empire, elle voulait éviter une guerre trop longue.

*Mais, avant de songer à la guerre, je devrais déjà réussir à sortir d’ici...*

Zyra essaya de la rassurer, et Alice esquissa un léger sourire envers elle.

« Oui, Zyra... Il faut partir d’ici.
 -  Je pense que nous sommes sortis de ce maudit château, annonça alors le Maréchal. Continuons, mes agents ne sont pas très loins. »

En savait-il vraiment quelque chose ? Alice se redressa, ses vêtements tout sales, poussiéreux, ses cheveux crasseux, des croûtes et des boursouflures sur le visage. La pauvre petite Princesse n’était pas faite pour ce genre d’actions, et elle suivit le Maréchal, qui s’avançait le long d’anciennes galeries, jusqu’à rejoindre un mur effrité, de légères ouvertures permettant de voir les égouts, et de sentir une odeur qui donna envie à Alice de vomir. Les égouts de la ville. Coehoorn tapota le mur, et finit par trouver un dispositif en forme de brique légèrement sortie du mur, et la tourna. Le mur pivota alors, leur permettant de rejoindre les égouts. Alice ne voulait même pas savoir ce qu’il y avait dans cette eau verdâtre et puante, mais elle ne se faisait pas trop d’illusions. Liddell était une capable, et ces égouts filaient directement depuis le Palais. Toutes les preuves de sa folie se trouvaient là, dans les profondeurs de la ville.

Le trio n’était cependant pas seul. Des bruits et des murmures se faisaient entendre, ainsi que des ricanements diffus, se répercutant le long des égouts. Zyra leva sa main, et une boule lumineuse jaillit, venant les éclairer. Alice vit, au loin, de curieuses formes se mettre à partir en couinant et en grimaçant. Elle sentit à nouveau la peur s’emparer de son petit cœur fragile.

« Qui... Qui sont-ils ?
 -  Les égouts attirent fréquemment des monstres. Il peut s’agir de simples noyeurs, Majesté, ils aiment les endroits humides et marécageux. Il y en a beaucoup à Nexus...
 -  Je pencherais plutôt pour des nécrophages.
 -  Des-Des nécrophages ? Mais… On les trouve généralement dans les cimetières, et… »

Alice comprit soudain, et écarquilla les yeux, puis se mordilla les lèvres. Maudite imagination ! Les créatures nécrophages étaient présentes partout, jaillissant des profondeurs de la terre pour se nourrir de cadavres. Ils étaient attirés par la chair en putréfaction des corps, ce qui expliquait pourquoi on les trouvait parfois dans des cimetières, ou dans des champs de bataille, après les combats. Malheureusement, si la putréfaction les attirait, ils se nourrissaient aussi d’être vivants. La lumière les effrayait, car il s’agissait de créatures nocturnes.

« Je suis sûre que cette cinglée a mis des pièges partout...
 -  Raison de plus pour être prudents.
 -  Hum... »

Alice avait envie de vomir. L’odeur était infecte, et, parfois, des trucs flottaient à la surface. Elle se forçait à regarder devant elle, et à faire abstraction de la douleur, en pensant fortement à des choses positives... L’air de la montagne de Sylvandell, par exemple... Sa femme... Ses séances de relaxation en compagnie de Mélinda... Il ne fallait surtout pas penser à cette viande infecte que Liddell leur avait donné, à ce château maudit avec cette petite comptine infernale qui résonnait dans tous les murs. Herzeleid avait beau être tournée vers la technologie, le pays était infesté par une magie noire suintante.

Coehoorn s’avançait le long des égouts, puis s’arrêta près d’une porte métallique.

« C’est ici... »

Il ouvrit la porte, et le trio entra dans une petite réserve métallique. Un homme était là, assis sur une chaise.

« Vous avez mis le temps... », grinça une voix rocailleuse.

Un être assez répugnant (http://xn--h1ahbpk9cf.xn--p1ai/pda/sites/default/files/gallery_assist/303/gallery_assist721/VampireNosferatubyradiationboyy.jpg) se trouvait ici. C’était une sorte de curieux et inexplicable croisement entre un Skaven, un Drow, et... Un gobelin.

« Se promener dans Herzeleid n’est pas aussi facile que je le pensais. Avez-vous mes informations ?
 -  C’est toujours un honneur de faire affaire avec Ashnard. »

Alice vit, entre les pieds de l’homme, plusieurs cadavres de rongeurs, qui avaient eu l’air d’être éventrées, et elle se força à ne pas tourner de l’œil. La créature fantasmagorique confia à Coehoorn des rouleaux.

« Ce sont les plans que vous recherchiez... J’ignore à quoi ils pourront vous être utile, mais sachez que la Confrérie continue à compter l’Empire comme l’un de ses plus fidèles clients.
 -  Et l’Empire apprécie la qualité de votre service d’espionnage. Voici votre paiement. Inutile de vous dire comment ça fonctionne. »

Coehoorn sortit de ses affaires une lettre de change, tamponnée du sceau d’Ashnard, et signée par son frère. La créature gobeline l’attrapa, et un sourire vicieux, et hideux, éclaira ses lèvres.

« Un conseil, entre partenaires : Herzeleid a lâché ses chiens à vos trousses. Vous devriez vous dépêcher de sortir. J’ai peur que la Reine de ces lieux ne soit tombée en admiration devant le joli minois du sang bleu qui vous accompagne. »

Le sang bleu qui... Alice écarquilla les yeux en comprenant que la créature gobeline parlait d’elle.

« Co-Comment vous me connaissez ?! »

L’être se fendit d’un large sourire.

« J’ai déjà été payé pour enquêter sur vos goûts sexuels. »

Alice en resta pantoise, et vit l’être disparaître par la porte, s’évanouissant dans l’obscurité. Coehoorn avait ses plans. Il était temps de partir d’ici, mais la Princesse avait encore en tête ce que la créature venait de dire.

*Mes... Mes gouts sexuels ?!*
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Alice.Liddell le dimanche 09 novembre 2014, 21:46:57
Grizellda
Grizellda continuais de suivre ses hommes, guidés par les aboiements des Eisenbacken. La générale avait réussie à se procurer un objet imprégné de l'odeur de la princesse Syllvandine, ainsi qu'un bout de tissue appartenant à Zyra, les chiens n'avait maintenant plus qu'à remonter la piste jusqu'aux "hôtes" d'herzeleid. Grizellda avait un énorme cigare entre les dents, sont regard acéré glissait sur chaque parois, chaque surfaces, il était hors de questions que les Ashnardiens reste plus longtemps ici, ils devaient partir, ordre de la reine... Même ci, au fond, Grizellda savait pertinemment que ça reine aurait préférée manger le foie de la petite princesse, juste après lui avoir fait l'amour de la manière le plus sadique qu'il soit.

Allez allez ! Grouillez vous de me ramener ses enflures !

Grizellda était une femme forte et déterminée, ainsi qu'un excellente stratège, l'avoir en personne à ses trousses était rarement de bonne augure et ça, nos trois amis Ashnardiens allaient en avoir la preuve bientôt. La générale marchait d'un pas ferme et déterminé dans le dédales nauséabond qu'était les égouts d'Herzeleid.

Chut ! Lâchât elle alors en se stoppant net devant ses hommes.
Qu'y a t'il General ?
J'ai entendue des bruits par là-bas...

Aussitôt, la femme tourna les talons en direction des dits bruits, suivie par ses gardes et plusieurs chiens. dans les canalisations, les bruits étaient amplifier et Grizellda n'était pas la seule à les avoir entendus, le fait que les chiens soient tout à coup plus enragés était là le signe de la présence d'intrus en ses lieux. La general ordonna à ses homme de suivre les chiens, chiens dont les aboiements résonnait dans toutes galerie comme une alarme infernal.
Je vais vous avoir, bande de rats !



Zyra

Le petit trio avait enfin récupéré les plans et ils leur fallait maintenant fuir cet endroit Zyra, au même titre que sa petite princesse et du maréchale, pataugeait dans de la fange verdâtre dans laquelle flottait d'innombrables immondices recouverts par une écume beige/brune. Zyra tachait de retenir son souffle face à l'odeur nauséabonde de cet endroit crade et morbide. Elle aussi commençait à regrettais ses douce et fraîche montagnes Sylvandines.

Cet alors que de violents aboiements se firent entendre au loin, se rapprochant de plus en plus du trio.
Merde ! Vite, dans l'autre sens ! s'exclama le maréchale en retournant bien vite sur ses pas, suivit de très prêt par Zyra et la princesse. Cependant, nos chers amis ne purent faire qu'une vingtaine de mètres, avant de s’apercevoir que, de l'autre coté, d'autres gardes avançait vers eux.

M...
Tiens tiens... Qui est ce ? ne serait ce pas nos amis Ashnardiens ?
La Commandeur se retourna vers son interlocutrice et... Cette dernière n'était autre que la terriblement redoutée : Grizellda Varassian.



Grizellda

Les hommes de Grizellda pointèrent leurs armes sur le trio, tendis que les chiens leur hurlait dessus avec hargne et férocité. Le General, elle, elle contemplait la scène, le cigare à la bouche et le regard aussi froid qu'un bloc de glace.
Bien... Maintenant que l'ont vous a... Vous allez gentiment nous suivre hors d'ici, histoire de rejoindre votre garde miteuse et définitivement partir d'Herzeleid.
Rassurez vous, ont ne comptaient pas rester ici, dans votre royaume de dingue...

Suite à ces mots, le regard de Grizellda déviât vers la commandeur, puis, elle s’approchât lentement de cette dernière. Grizellda dépasser Zyra d'une quinzaines de centimètres et c'est du haut de son mètres quatre-vingt-dix qu'elle toisât longuement la femme, avant de lui donnait une violente gifle du revers de sa main droite.

La ferme salope.

Cette gifle laissa planer une longue minute de silence et de tension sur la scène. La Generale regardât longuement la Commandeur d'un air supérieur avant de lui cracher au visage en guise d'ultime preuve de mépris.

Reste à ta place, tu n'est rien de plus qu'un animale pour moi, sombre pute... Un odieux cafard que je me retiens d'écraser, compris ?   
Là, on aurait put s'attendre à une quelconque réponse de la part de Zyra, à une contre-attaque voir, à une possible bagarre entre les deux femmes mais... Nan, rien... Rien de rien. A lieu de ça, Zyra fermas sa gueule et détournât son regard en signe soumission.

Allez... On y vas...

Sur ce, Grizellda allât pour se remettre en tête de cortège avant d'être tout à coup attirée par la jeune Princesse. La General s'en approchât lentement, puis, elle vint à se saisir de son visage, l'examinant avec un regard supérieur.

Tu ressemble beaucoup à ma reine... Lâchât elle en approchant son visage de celui de la princesse en prenant une grande inspiration. ... L'odeur est diffuse mais... Je la reconnaîtrais parmi mille. Ma reine t'a offert une occasion en or mais toi... Toi du haut de ta misérable petite noblesse merdique, tu as refusée ses avances... Pathétique...

La femme lâchât le visage de la jeune Alice, puis, elle tournât les talons en direction de la sortis. Les spades-kriegs et les officiers pointaient toujours leurs armes sur le trio, poussant Zyra et la princesse à l'aide du canons.

Avancez.

Le Maréchale, quand à lui, regardait Grizellda d'un regard froid et emplis de colère. Il aurait voulu lui trancher la gorge mais... Malheureusement, il n'avait aucun chance de le faire, au moindre gestes suspect, les deux canons qu'il avait dans le dos tireraient leur salves de balles jusqu'à épuisement du chargeur.
Titre: Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 11 novembre 2014, 01:53:59
« Mais qu’était donc cette chose ? »

Le Maréchal haussa les épaules en menant la marche.

« Un Nosferatu... C’est une race de vampires assez particuliers, comme vous avez pu le constater. Plus adaptés que des Drow pour circuler dans un endroit aussi nuisible. »

Elle avait brièvement entendu parler de cette espèce. Mélinda lui avait expliqué que, outre les vampires communs, comme elle, il existait aussi des sous-races, des vampires différents. Les Nosferatu étaient des vampires assez renégats, car, loin d’avoir le charisme et la grâce naturelle des vampires communs, ils étaient sinistres, ne supportant pas la lumière, et préférant le sang d’animaux à celui d’humains. Malheureusement, Alice ne savait pas grand-chose sur eux. Elle suivit le Maréchal, en se disant qu’il était temps de sortir d’ici, quand le trio entendit des bruits de pas.

« Notre escorte vient d’arriver... Surtout, ne paniquez pas, et ne faites rien de stupide. »

Des troupes herzeliennes ne tardèrent pas à arriver. Les ennemis étaient nettement supérieurs en nombre, bien armés, et menés par Grizellda. C’était une femme belle... Et folle, comme tous les soldats présents ici. Elle était en supériorité numérique, et, quand elle leur expliqua qu’il était temps pour eux de partir, personne ne chercha à hoqueter. L’Herzelienne en profita pour frapper et humilier Zyra, qui se contenta d’essuyer la salive de cette femme, se crispant toutefois un peu plus quand Grizellda se rapprocha de la Princesse. Zyra sentit sa main s’approcher de la paume de son épée, prête à attaquer pour la protéger. Néanmoins, Grizellda se contenta d’une sommaire provocation, à laquelle Alice ne répondit pas. Honnêtement, elle préférait mourir, plutôt que de servir la Reine folle qui gouvernait ce pauvre pays !

*Ses avances... M’intoxiquer, menacer de me tuer, me montrer des geôles sinistres...*

Elle retint pour elle les répliques mordantes qui se trouvaient dans son esprit. Coehoorn restait silencieux, également, sentant dans son dos le canon froid des armes des soldats d’Herzeleid. Il s’avança lentement, soucieux de ne pas se faire trouer, et c’est de cette manière que le groupe finit par atteindre la lumière du jour. Ils débarquèrent hors du château, dans une cour, où le groupe tomba face à Xyola et aux gardes ashnardiens. Les deux groupes se regardèrent sans rien dire, mais Alice sentait la tension, palpable entre les deux groupes.

« Qu’est-ce que vous faisiez, Maréchal ?
 -  Je crois bien que je me suis perdu en faisant visiter le château à notre Princesse... Fort heureusement, ces gentlemen ont été suffisamment aimables pour accepter de nous ramener jusqu’ici, nous protégeant ainsi des monstres qui peuplent les égouts. »

L’argument était fort, assez osé, mais Alice ne doutait pas que ce serait l’argument officiel. Coehhorn passa outre les soldats herzeliens, et se rapprocha de Grizellda, et, à la surprise d’Alice, lui fit un baisemains.

« Ma chère, je vous prie de transmettre mes plus sincères salutations à votre souveraine. Qu’elle soit rassurée : nous avons vu tout ce que nous avions à voir, et cette courte séance diplomatique fut extrêmement enrichissante. »

Il s’écarta alors, rejoignant ses hommes. Surprise, Alice choisit de ne rien dire, se rapprochant du groupe, et tous tournèrent les talons.

Alice se promit de ne plus mettre les pieds à Herzeleid, et de faire tout ce qu’elle pouvait pour en finir avec cette folle tarée.

*Oui, j’ai vu ce que j’avais à voir... Et ce n’est pas encore fini.*

Elle serrait nerveusement les poings. Faible, malingre, un corps qui n’était pas fait pour se battre... Mais, pourtant, quand Coehoorn la regarda, il ne vit pas dans les yeux bleus de la Princesse des larmes de soulagement, ou la satisfaction d’avoir réussi à quitter, tant bien que mal, un royaume hanté par la folie et par la cruauté. Il vit brûler les flammes du Dragon, et hocha la tête, satisfait. Que cette combativité vienne à elle en temps voulu...

Elle en aura besoin.