Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Dylan E. Ellison le mardi 15 octobre 2013, 03:26:57

Titre: Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mardi 15 octobre 2013, 03:26:57
Il était bientôt midi. La circulation sur l'autoroute était fluide, le moment idéal pour prendre la route. Dylan était au volant de sa voiture, une location qu'elle s'était permis de s'offrir pour la durée de son séjour aux États-Unis. Eh oui, la psychologue était en voyage pour vivre le rêve de sa vie : le road trip. Débarquée à New York, elle allait emprunter l'autoroute 66 pour rejoindre Los Angeles. Elle dormira dans des campings et hôtel et quelques arrêts et détours sont prévus au courant de sa virée, entre autre la ville natale de son père... En effet, la psychologue était métissée américaine-japonaise et c'était une occasion de découvrir une moitié d'elle.


Elle roulait vers la sortie de New York depuis une vingtaine de minutes, mais avant de quitter entièrement la ville, elle s’arrêta prendre quelques provisions. Elle prit l’essence et ce qu’il faut pour sustenter au moins deux jours, bouteilles d’eaux, viandes froides, pains, fruits et un café pour la route. Le tout alla dans une glacière, sauf évidemment le café qu’elle buvait tranquillement sur une table à pique-nique près de sa voiture. Il faisait chaud, mais il y avait un vent frais. Son combi noir en short était confortable dans cette température.

Elle venait de vérifier le contenu de ses bagages ainsi que son itinéraire, même si elle l’avait déjà fait il y a une heure. La pensée d’être seule tout au long du voyage faisait peur et la perturbait un peu, bien que ce ne soit pas la première fois que cette idée lui traversait l’esprit. Une fois sur place, c’était vécu autrement, parce que des gens devront inévitablement croiser sa route… Mais sa réflexion se terminait toujours de la même façon : elle exagérait !  Non, tant qu’elle fera attention, rien  de mal ne devrait lui arriver.


Il serait peut-être temps pour elle de partir. Elle doit quand même rouler toute l’après-midi pour atteindre sa première destination. D’un bond, elle se leva et lança son gobelet de café vers la poubelle la plus proche. Mais par manque de dextérité, elle rata son coup. Après avoir lâché un juron, elle se pencha pour ramasser le récipient, mais en se redressant quelque chose attira son attention vers la station-service. Son oreille droit discernait à peine le son d’une sirène en approche…
      
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mardi 15 octobre 2013, 19:34:47
Parfaitement immobile. Un bref sursaut avait levé ses bras de chaque côté de son visage, propulsant le gobelet de café par la même occasion. Le grand type aux lunettes d’aviateur s’approchait de sa hauteur, une arme braquée sur elle. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Sa voiture évidemment. La sirène qu’elle entendait était sûrement celui d’une voiture de police, à ses trousses. Prête à lui refiler ses clés, elle fut surprise qu’on lui indique de monter…  Merde ! Sans avoir le choix, elle fait ce qu’on lui demande et après avoir refermé sa portière elle regarda l’inconnu se diriger vers le côté passager. Ce qu’il attendait d’elle était évident. Ses mains tenaient fermement le volant. L’homme lui parlait si vite qu’elle eut du mal à assimiler son anglais marqué d’un drôle d’accent, mais elle retenu Nashville. Il enchaîna un monologue, mais pour Dylan qui avait tout saisis cru qu’il s’adressait à elle.


On est aux États-Unis, ils doivent avoir l’habitude.


Ces mots ont été dit sur un ton sarcastique, voir cynique et Oh ! Dylan s’était exclamé en japonais. La psychologue n’était plus sûre s’il allait la comprendre, si ce connard venait vraiment de lui parler dans sa langue de prédilection. L’anglais, elle le comprenait, mais elle n’avait pas l’habitude de le parler. Tout se bousculait dans sa tête. Quel hasard d’être tombé sur un Japonais... Bon c’est plutôt lui qui lui est tombé dessus, mais quel hasard c’était. Il lança un regard froid mêlé d’inquiétude vers lui, tout en démarrant son véhicule. Ce dernier ne prit pas de temps à rouler pour quitter le stationnement. Une fois sur la route, elle ignorait où aller exactement. Elle ignorait si elle devait aller vite, ou si elle devait respecter la limite de vitesse. Mais la voiture emprunta le virage pour rejoindre l’autoroute…


Dylan observa du coin de l’œil le fugitif.  À première vue, il devait être Américain. C’est à se demander d’où provenait son japonais. Mais qu’est-ce qu’elle  en avait à faire ? Elle était dans la merde. Il fallait se rendre à l’évidence, elle était l’otage de cet homme. Et puis Nashville… Elle n’avait aucune idée où ça se trouvait. De base, elle devait se diriger vers Chicago.
Sa concentration revient sur la route, voyant qu’un des panneaux affichait la prochaine autoroute. Et puis Dylan préférait réfléchir pour trouver une solution, comment se sortir de ce pétrin.


Je peux au moins vous demander de me guider ?


Sa voix trahissait sa peur et le serrement dans sa gorge dévoilait sa colère. Sans quitter des yeux la route, elle essayait d’ignorer la présence troublante de ce type.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mercredi 16 octobre 2013, 05:13:36
Le simple fait qu’il ait rangé son arme enlevait une certaine pression. Sauf qu’il fallait quand même se rappeler qu’elle ne courait aucun danger. Premièrement, le jeune homme ne l’avait jamais menacé de mort et malgré le fait qu’elle ignore jusqu’où allaient ses limites, elle pourrait facilement se régénérer d’une blessure par balle… Normalement. Mais l’inquiétude restait là, à l’idée d’être utilisé comme objet si son secret était à la portée d’une personne qui voudra exploiter odieusement ses capacités. Si seulement elle pouvait ressembler un peu plus à son héro, Wolverine. Côté griffe en acier et non le physique… Elle se plait quand même bien être femme…
Pendant qu’elle s’enfonçait doucement dans ses pensées, elle relâcha la tension de ses mains, desserrant le volant, se rendant compte qu’une partie de son malaise venait de ses muscles trop tendus. Mais essayer de se détendre à côté d’un type qui vient juste de « réquisitionner » votre voiture n’est pas facile… 


16 heures ?!! Je veux bien vous déposer là-bas, mais compter pas sur moi pour rouler pendant 16 HEURES NO-STOP !


La psy avait haussé le ton, frôlant l’engueulade. Elle respirait bruyamment du nez, mais trouva plus facile de retrouver son calme après s’être laissé emporter. Elle  ajusta son bassin sur son siège, puis vit que le jeune homme lui tendait une cigarette. Il lui arrivait de fumer, mais sans que ça devienne une habitude et elle devait admettre qu’en fumer une la calmerait. Hésitant d’abord à refuser bêtement, elle prit finalement la cigarette entre ses lèvres avant de l’allumer et tira une longue bouffée dans ses poumons. Elle renvoya la fumée dans un profond soupire et essaya de se détendre. Le jeune homme se présenta… Stephen Connor. Elle comprit enfin comment il s’était forgé ce corps à en faire exploser des ovaires par millier, il était boxeur…
Réticente, la psy ne savait pas trop si c’était une bonne idée de se présenter. Mais comme elle sera coincé avec lui pour les 16 prochaines heures, voir plus, autant faire la conversation. Eh puis, elle n'avait pas su retenir sa stupeur lorsqu’il lui dévoila qu’il venait de Seikusu, comme elle !


Ah la vache… Elle tira une latte de sa cigarette, rependant la fumée devant elle. Je viens de là aussi…


Elle mit le clignotant pour signaler qu’elle virait vers la prochaine sortie et profita de l’occasion pour ouvrir les fenêtres histoires d’aérer la voiture, qui était à la base non-fumeur… Mais elle aura une bonne justification à donner !
Stephen lui fit remarquer qu’elle n’avait pas les airs nippons, ce qui lui fit sourire. La nicotine l’aidait visiblement à retrouver son état normal, mais malheureusement elle gardait la sensation d’avoir perdu sa liberté. Voyant qu’elle ne répondait pas, l’ex-boxeur lui rappela qu’ils passeront quelques temps ensemble, alors autant rendre le voyage plus agréable. Dylan ne quitta pas la route des yeux et poussa un léger soupire.


Compte sur moi pour essayer… Elle parlait de fuir. Une nuit au motel, elle aurait préférée qu’il ne mentionne pas ce programme. Le ton qu’il utilisait ne lui plaisait pas non plus. Il semblait tout détendu, voir ravie. Elle pouvait distinguer un léger sourire dans la voix du jeune homme. Mais après un moment, elle se dit qu’elle finirait par trouver le temps long et ces moments de silence insupportable. Elle se connaissait assez pour affirmer cela.


Mon père est Américain. Il a épousé ma mère qui est Japonaise…  Elle prit une taffe en se disant que c’était un bon début… Je m’appelle Dylan. Je suis psychologue, mais je suis en vacances. 


Les voilà engagé vers l’Interstate 81. Un dernier regard vers le rétroviseur pour admirer la ville et ses buildings.


T’as dit qu’on te considérait comme... mort dans ce pays. Ça veut dire quoi ?
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mercredi 16 octobre 2013, 20:14:31
Malgré l’air calme de Dylan, elle bouillonnait intérieurement, constatant avec amertume qu’elle prenait un chemin opposé à Chicago. Ses plans changeaient en bonne partie. De plus, l’attitude simpliste et décontracté de son « ravisseur » lui déplaisait, même si d’un autre côté il démontrait une certaine amabilité à son égard. Bon, le commentaire sur son prénom lui fit grincer les dents, mais elle saisit bien le côté taquin du jeune homme. En gros, ses sentiments étaient partagés entre la haine et la tranquillité d’esprit. Elle ignorait ce que Stephen était capable de faire, en revanche elle n’allait pas passer son voyage toute seule…


Oui, la famille à mon père dans sa ville natale. Je vais les rejoindre d’ici quelques jours. Elle ne voyait pas la nécessité de lui donner plus de détails. Pour elle, c’était suffisant ainsi.


Eh puis, Stephen en faisait autant. C'est à peine qu'il donna des détails sur son histoire de « mort ». Un mince sourire à ses lèvres, elle a dû atteindre une corde sensible. Un grand gaillard comme lui avait assurément un tas d'histoire à raconter. Elle serait intéressée à « approfondir » davantage sur sa personne, mais le tout avec discrétion. Il ne semblait pas à l'aise de savoir qu'elle était en faite une psychologue.
Ses doigts tapotaient le volant au rythme de la musique qui lui disait quelque chose. Une nouvelle bouffée aspira la cigarette à moitié entamé, que Dylan ne tardera pas à jeter. Ça avait beau lui faire du bien, elle n'était pas en mesure de le fumer au complet sans frôler un haut le cœur. Stephen lui racontait que « sa mort » l'avait envoyé à Seikusu, mais la fin de sa phrase restait vague, elle se demandait ce qu'il voulait sous-entendre.


Les choses bizarres à Seikusu… Elle était une chose bizarre. Est-ce qu’il parlait de ça ? Des choses dans le genre qui sortent de l’ordinaire ? Dylan avait déjà supposé que d’autre personne comme elle existait dans le monde. Il y avait certainement une raison qui faisait ce qu’elle était. Pendant une seconde, elle se dit que Stephen pourrait être comme elle… Ou connaissait des gens avec des facultés comme les siens.
Revenant de ses pensées, la psy sentit le regard de Stephen qui lui demandait si elle savait de quoi il voulait parler. Plusieurs secondes s’étaient écoulées à vrai dire et elle croisa le regard de l’ex-boxeur pour se rendre compte qu’il attendait après une réponse. Elle ramena son regard sur la route, tentant de dissimuler son air troublé.


… Non.


Elle baissa la vitre pour jeter sa cigarette après avoir tiré une dernière taffe. L’envie de changer de sujet était favorable, puis autant mettre les choses aux clairs avant que Dylan ne craque…


Écoute, je ne sais pas si tu te rends compte dans quoi tu m’as embarqué et étant donné que je dois me faire à l’idée qu’on voyagera ensemble pour au moins deux jours, je préfère être honnête. Si la police sait que je t’ai embarqué, je n’hésiterais pas à leur avouer que tu m’as kidnappé… Mais si tous se déroule bien jusqu’à Nashville, je serais gentille… Je ne te dénoncerais pas. Je vais même essayer d’être plus indulgente à ton égard à partir de maintenant, parce qu’on vient pour ainsi dire du même milieu...


Elle avait parlé avec assurance, honnêteté et elle espérait ne pas l’avoir offusqué. Elle soupira un bon coup puis le regarda un instant avant de se concentrer sur la route.


Et puis Dylan, c’est un prénom mixte ! Mon père est un grand fan de Bob Dylan… Et mes lunettes sont loin d’être hipster ! Le dernier détail était sans doute de trop, mais ça lui trottait en tête depuis leur départ hâtif. Un léger rire suivie, Dylan se trouvait ridicule. Elle replaça sa monture sur son nez.


… Tu connais Bob Dylan ? Fit-elle, plus calmement.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le jeudi 17 octobre 2013, 17:36:05
Le rire de Stephen résonnait dans la voiture, étouffant le son de la radio. Dépourvu de moquerie, il riait de bon cœur, mais sans que Dylan ne comprenne la raison. Ça n’avait pas de réelle importance pour elle de savoir ce qu’il lui faisait autant rire, au moins il n’était pas froissé par ses précédentes paroles. Ce qui lui importait surtout était que Stephen enlevait ce sentiment désagréable de captivité. Elle pouvait enfin mettre un peu de côté le passage dans le stationnement et se résoudre à profiter du paysage et du beau temps. Après tout, elle était en vacances et les road trip sont propices à une certaine aventure, à l’imprévisibilité. Eh puis, comme l’avait mentionné Stephen, elle pourra compter sur lui pour la guider.
Un guide touristique pour le moins original en tout cas.


Mais je t’ai dit que ça n’a rien de hipster ! Articula-t-elle en grognant légèrement sur la fin. Mais loin d’être vexé, elle souriait en secouant doucement la tête. Ce type était impossible dans ses moments taquins, car elle l’atteignait avec facilité. Tandis qu’il lui parlait de ses goûts musicaux, elle régla la radio à son tour, jusqu’à tomber sur un morceau qui lui plaisait. Elle reconnu le style de Creedence clearwater revival. Elle espérait que son sudiste douchbag boîte de nuit –comme Stephen se décrivait lui-même -, apprécie quand même la chanson. 


Je vois le genre. Je dois avouer que le rock depuis son début est la musique que je préfère… Sinon, j’écoute pas mal de tout.


Elle ralentit légèrement la voiture. La route devenait bondée, mais restait fluide. Elle vit du coin de l’œil le smartphone entre les mains de Stephen, qui pianotait dessus silencieusement. Son soupire ne lui inspirait rien de bon. Dylan se demanda bien ce qu’il venait de voir. D’ailleurs, elle avait oublié son iPhone dans son sac à main. Si elle y avait pensé plus tôt, elle aurait songé d’appeler à l’aide, mais vu le revirement de situation, elle comptait surtout prévenir sa famille d’un éventuel retard pour sa venue. Après Nashville, elle risquerait de mettre du temps à rejoindre son itinéraire de base. Rien n’était perdu, mais il faudra songer à un changement d’horaire.
Comme si Stephen lisait dans ses pensées, il lui demanda où elle devait aller voir sa famille exactement. Au moment où elle voulut répondre, le jeune homme lui proposa de la ramener où elle désirait et ce à partir de Nashville. Ce n’était pas dans le plan. Le truc était qu’il la laisse filer de son bord après qu’elle l’aura déposé où il voulait. Elle réfléchit, en regardant Stephen, puis inspira profondément en pinçant ses lèvres.


T’as un permis ? Fait-elle en ramenant son regard sur la route. Sourire en coin, elle s’était exprimée de manière narquoise.


Elle ignorait quoi répondre à dire vrai. Cette proposition la surprenait. Il y aurait un risque d’accepter ? C’est ce qu’elle craignait. Mais il était évident que si elle hésitait, c’est que l’idée ne lui déplaisait pas au fond.


Je dois aller à Saint-Louis. Si tu es en mesure de m’y amener sans soucis… Je dis pourquoi pas. Sérieuse, mais intéressée, elle se disait qu’ils pourront quand même faire un bon petit bout de chemin ensemble. De base je suis ici pour un Road Trip, alors…


Elle haussa des épaules, sourire aux lèvres. Comme ça, elle n’aura pas à conduire tout le long et pourra profiter du paysage. Parlant de ceci, il n’y avait pas grand-chose à voir encore, mais elle pouvait remarquer l’immensité du pays. Ils avaient de la route à faire.   
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le vendredi 18 octobre 2013, 03:20:12
Oh oh ! Ce n’est pas parce que ces types portent des lunettes comme les miens que ça fait de moi une hipster ! … Bon, je m’habille de manière « classique » mais je n’aime pas qu’on me catalogue ainsi, seulement à cause de mon apparence.


Tête haute, le ton mélodieux, elle devrait penser à arrêter de s’obstiner avec lui au sujet de ses lunettes, parce qu’entre eux il voulait sûrement que l’embêter. Mais c’était plus fort qu’elle. Un peu plus, elle lui aurait tiré la langue, même si cela aurait frôlé la gaminerie.  Et puis, Stephen pouvait la voir plus décontracté. Dylan souriait, parlait avec confiance, elle chantait un peu même. Tous les signes qui affirmaient qu’elle était à son aise.


Ils poursuivaient leur discussion sur sa visite imminente dans sa famille. Ceci lui rappela qu’elle ne devra pas oublier d’emballer les petits cadeaux qu’elle avait ramenés du Japon. S’ils comptaient prendre un autre véhicule, elle devra spécifier à Stephen qu’elle était invitée à dormir chez sa tante… D’ailleurs, qu’est-ce qu’elle fera de lui une fois là-bas ? Une chose à la fois Dylan… Elle a encore trois jours pour planifier tout ça. Rien de bien pressant. Eh puis, elle avait mieux à faire à l’instant. Son regard traînait sur le paysage, concurremment à la route ou sur Stephen. Ce dernier l’affola un instant quand il fit mention de son permis invalide. Mais il faudra faire avec. Comment espérait-elle qu’ils soient légalement corrects sur la route, alors que sa rencontre avec Stephen résultait d’un braquage et d’une prise d’otage ?
   

Très bien. Je te fais confiance là-dessus…


Elle était sérieuse. Elle était ravie qu’il lui résume le chemin à suivre pour atteindre Saint-Louis, cinq heures de voiture les séparaient depuis Nashville. Là-dessus, Dylan devait reconnaître que c’était pratique d’avoir un guide… Les yeux rivés devant eux, la psy pouvait néanmoins percevoir les mouvements de son compagnon de voyage qui vérifiait de nouveau son smartphone. S’attendant à ce qu’il lui annonce quelque chose concernant leur parcours, l’ex-boxeur alimenta plutôt la discussion sur le road trip. Il était intéressé, voir séduit par l’idée de se joindre à elle. Le cœur de la psy s’emballa légèrement lorsqu’il nomma Las Vegas, la ville qu’elle aurait voulu visiter, mais étant donné qu’elle serait allée seule, elle avait oublié l’idée de s’y arrêter. Stephen lui offrait une belle occasion d’y aller.
Un mince sourire arqua ses lèvres. Une de ses mains quitta le volant, s’accoudant sur le rebord de la vitre. Dylan tentait de dissimuler ses lèvres, qui étiraient de plus en plus son sourire, avec sa main. Elle ne vit pas toute suite qu’on lui offrait une autre cigarette.


Je ne fume qu’après avoir bu en général…


Ignorant cette remarque qui lui était proprement destinée, elle tendit la main pour saisir le tube de tabac. Dylan attendit que Stephen allume sa cigarette à l’aide de son briquet puis elle fit de même avec la sienne. Le voyage se poursuivit un moment, enchaînant les chansons comme si c'était la trame son de leur aventure.


Juste comme ça… Qu’est-ce qui t’as ramené en Amérique ?


Tirant longuement dans sa cigarette, elle jeta un coup d’œil vers lui. Loin dans l’idée de le psychanalyser, elle souhaitait surtout converser avec lui. Vu que visiblement, ils s'étaient fixés de passé ensemble un bon moment. Elle était notamment curieuse de savoir comment il s’était offert un vol jusqu’ici.


Tu fais quoi dans la vie, à part kidnapper des gens pour ensuite voyager avec eux ? Fait-elle de manière taquine.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 21 octobre 2013, 22:07:32
Une certaine peine lui traversa le cœur quand elle imagina si elle ne pouvait plus revoir sa famille. Elle ignorait les raisons exactes qui avaient poussé Stephen à simuler sa mort, mais elle pouvait très bien imaginer la tristesse qu’il pouvait ressentir. Elle le décelait dans sa voix, même s’il semblait être préoccupé par autre chose. Autant éviter de chercher d’en savoir davantage. Dylan devait quand même se rappeler qu’elle était en présence d’un « hors-la-loi », sans permis, sans doute bourré d’argent volé et armé d’un pistolet. Elle craignait de pousser le bouchon trop loin…
Ceci étant dit, la psy avait accepté de voyager avec lui durant un temps, ce qui risquerait de créer un certain lien entre eux, sauf s’ils ne s’entendent pas en bout de ligne.


Jusqu’à maintenant, ils s’adressaient l’un à l’autre sans vraiment donner de détail précis, ils restaient vagues dans leur explication. Stephen disait qu’il tentait de reprendre la boxe entre ses « petits boulots en intérim » et « les choses » qu’il devait faire ailleurs. Malgré qu’elle ait du mal à imaginer ces choses, elle hochait de la tête en signe d’attention. Au fond, autant laisser ça à son imagination. C’était la vie à Stephen… Et puis, elle garderait sûrement ses petits secrets pour elle-même de son côté. Du moins ceux qui concernent ses facultés spéciales. Elle tâchera d’être prudente à ce niveau…
Un sourire étira les lèvres de la psy. Stephen avait réussi à la faire imaginer une séance avec lui à son cabinet. Ce serait amusant… Mais elle préférerait éviter de le considérer comme son patient. Les formalités tout ça, elle ne verrait plus l’intérêt  de les utiliser maintenant qu’ils allaient vivre, un peu, ensemble…


Très bien… Il n’y a pas moyen qu’on s’arrête plus tôt ? Il faudrait qu’on fasse un arrêt…


Elle avait la vessie pleine à cause du café. Puis, ils pourraient songer à manger un petit quelque chose. Elle ne savait pas si Stephen avait faim, mais quant à elle, un casse-croûte serait la bienvenue. Dylan ne manqua pas de vérifier les affiches qu’ils croisaient espérant voir un air de repos ou une station-service. Elle repéra une enseigne qui ressemblait à celui d’un restaurant. Tout en prévenant son compagnon, elle mit le clignotant pour signaler qu’elle allait sortir de l’autoroute. Le restaurant fut facile à trouver. C’était un petit établissement plutôt aisé et bondé de gens qui, eux aussi, devaient faire une pause de voiture.
Après avoir stationné son véhicule, Dylan prit soin d’amener ses clés, au cas et sortit en éteignant sa cigarette qu’elle avait fumée entre temps. Elle s’étira en regardant Stephen, constatant mieux l’allure de son visage. Plutôt beau gosse. Souriant discrètement, elle n’osa pas trop le fixer dans les yeux. 


Tu as faim ? J’ai des trucs dans ma glacière… Ou on peut prendre quelque chose là-dedans.


Dylan devait se l’avouer, la nourriture américaine était excellente et elle adorait les hamburgers. En venant ici, elle s’était jurée d’en goûter de toutes les sortes. Son métabolisme lui permettait de manger beaucoup sans qu’elle prenne du poids. C’était peut-être un autre avantage lié à sa capacité de guérir. Elle s’approcha tranquillement du restaurant, songeant qu’ils ne risqueraient pas de se faire arrêter… Jusqu’à maintenant, aucune voiture de police ne les avait poursuivit.  Une fois à l’intérieur, elle évita les regards indiscrets et partit à la recherche des toilettes. Bien que Stephen trouve qu’elle n’avait pas des airs japonais, d’autres pensaient le contraire ce qui expliquait le fait qu'on la fixait. Quelques minutes passèrent, le temps qu’elle se rafraichisse et lorsqu’elle revint, elle alla retrouver Stephen pour lui demander ce qu’il comptait faire.


Alors… ?

Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 28 octobre 2013, 22:32:56
Dylan sentit ses jambes flageoler, alors que le sang lui montait à ses joues. Elle se raidit un instant devant la table, à l’écoute des directives de Stephen. « Passer du temps dans un motel » impliquait qu’ils seront seuls dans une chambre pour la nuit ? Il n’allait sûrement pas la laisser dormir seule de son côté. Elle ne l’avait pas vraiment envisagée de cette manière. Dans sa tête, le malaise était inévitable, pour son cas du moins. Bon qu’est-ce que t’as ? Peut-être que c’était les circonstances qui la mettaient dans cet état. Il l’avait menacé d’une arme, forcé à accepter de le côtoyer pour quelques jours. Dylan avait omis de songer comme il faut aux nuits qu’ils passeront. Avant qu’il ne remarque quelque chose, la psy se ressaisit en se forçant à sourire, ravalant son angoisse.



Finalement, ils allaient rester manger. La serveuse disposa les menus sur la table en servant des verres d’eau. Dylan s’installa sur la banquette et attrapa le menu. Ses narines se délectaient de la bonne odeur de nourriture, l’aidant à retrouver son calme. Elle avait faim et savait ce qu’elle allait prendre. Attendant que Stephen termine de commander, son choix s’arrêta sur un hamburger, garni de fromage, bacon et des condiments à ses goûts, servit avec frites. Elle prit également un dessert, des gaufres avec fruits et chantilly. La serveuse prit en note leur commande en note avant de les laisser.



Dylan soupira longuement et massa ses jointures, -petite manie en signe de nervosité-. Elle regarda vaguement autour d’eux, appréciant la décoration et l’ambiance typiquement américaine des lieux. Son regard croisa celui d’une ou deux personnes toujours indiscrètes, mais elle se contenta de leur sourire. Ça ne l’affectait plus pour l’instant. Ses pensées allaient et venaient sur le motel, c’était sa principale préoccupation du moment. Enfin… Ce n’est pas comme si elle allait passer un moment pénible. C’est le fait qu’elle n’avait jamais partagé sa chambre avec une personne à peine rencontré. Sa tête pivota pour faire face à celui de Stephen. Elle élabora des idées de conversation, mais elle se rendit compte que les verres de ses lunettes étaient un peu souillée par les empreintes de ses doigts. Alors qu’elle s’affaira à les nettoyer, elle lui lança :


Il y a des jolis trucs à visiter à Nashville ?


Elle plaça le verre entre ses lèvres, soufflant copieusement dessus pour l’embuer et frotta délicatement une serviette en papier pour enlever les taches. Elle fait de même sur le suivant avant de les remettre. Son regard revient sur celui de Stephen, remarquant une certaine particularité dans sa figure, peut-être la dureté de ses traits ou ses yeux qui pouvaient percer les siens. Il avait un-je-ne-sais-qwhat d’assez curieux. 


Qui sait, on pourrait visiter si on a le temps… 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mardi 29 octobre 2013, 22:52:39
Les plats ne tardèrent pas à arriver. Quel service ! Dylan sourit face à son assiette généreusement garnit de frite. Elle saisit le sel, tandis que Stephen lui parla de Nashville. La ville de la Country comme il disait où se produisait un tas d’artiste rock local. Il enchaîna sur les nombreux artistes qui étaient originaires de cette ville, notamment le descendant de Hank William. Elle sourit davantage suite à cette déclaration et imagina les spectacles qu’il pourrait y avoir à leur arrivée. S’il y en a un d’intéressant, ils pourront songer à y aller. Mais comme l’avait mentionné Stephen, ils aviseront pour la suite.


En tout cas, ça a l’air intéressant de s’y arrêter.



Là, elle n’avait qu’une envie : s’attaquer à son hamburger. Les Américains ne lésinent pas sur les portions. Le burger était assez démesuré comparé à ceux des fast-foods connus. Dylan avait peine à le tenir entre ses mains et au moment d’en prendre une bouchée, elle aurait pu se déboîter la mâchoire, si elle n’avait pas comprimé le pain. Mais c’était un délice. La viande était tendre, le pain fade mais moelleux et la garniture venait ajouter juste ce qu’il fallait niveau saveur. Dylan se régala du reste de son plat.
Elle s’accouda sur la table, terminant le reste de ses frites tranquillement. La serveuse revint pour débarrasser leurs assiettes. Stephen proposa de se rendre à une salle de concert, près de son ancienne université. Alors, il avait fait des études aux États-Unis. C’était à se demander comment il avait abouti à voleur et soi-disant décédé. Qu’est-ce qui avait pu le pousser à s’exiler ? Visiblement, il était en voie de se faire une vie en Amérique…



Entre temps, la serveuse était revenue avec leur dessert. Pendant qu’elle se questionna –encore-, son compagnon la tira de ses pensées par une question directe. Elle était encore en train de le fixer. Elle s’excusa mollement en regardant ailleurs, mais d’un air surpris elle s’exclama soudainement :


Il y avait du persil dans ton sandwich ?


Elle n’avait pas fait attention, ni à sa question, ni au fait qu’elle le regardait depuis tout à l’heure. C’était plus fort qu’elle, réfléchir, sur Stephen, sur la situation. C’était quand même curieux son histoire. Mais toute suite, elle se contenta de baisser le regard sur ses gaufres. Elle en prit une bouchée, suivit d’une deuxième. C’était encore plus délicieux que le plat principal que cela aurait été dommage de ne pas le finir. Stephen avait terminé de manger aussi. Il revint au sujet du motel, que Dylan reçut un peu mieux qu’au début du repas. Mais cet hôtel lui semblait être un vrai cauchemar à la description du jeune homme. Néanmoins, il lui demanda si ça lui convenait. Dylan réfléchit un moment, glissant le bout de son index sur son assiette encore couverte de chantilly et le ramena à ses lèvres. Avant de répondre, elle regarda autour d’eux, cherchant une horloge…


Il est 15 h… Elle reprit un peu de chantilly sur son doigt et se lança enfin. Pour le motel, ça me va bien sûre. Seulement, celui que tu me décris ne me botte pas… trop… Mais si on n’a pas le choix, autant faire avec, surtout si tu dis connaître le proprio.


C’était sincère. Elle sourit en refermant ses lèvres autour de son doigt. Elle se dit qu’il faudrait peut-être songer à y aller bientôt.


Donne moi seulement la route à suivre et on s’y rend… Il commence à avoir pas mal de monde.


Le bruit ambiant avait augmenté d’un ton. Tout portait à croire qu’ils n’étaient pas les seuls voyageurs de la journée et que la circulation sera dense d’un moment à un autre. La serveuse les rejoignit, leur demandant s’ils prendraient autre chose. Dylan demanda la note, avec un léger accent japonais. Elle s’exprima doucereusement, timide à l’idée de se tromper dans son anglais ou qu’on ne la comprenne pas. Mais heureusement, la serveuse paraissait avoir saisie et repartit avec leurs dernières assiettes.


… Tu as fait tes études en quoi ?
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le samedi 02 novembre 2013, 16:42:56
La psychologue s’apprêtait à fouiller dans sa bourse pour sortir son argent, mais Stephen avait déjà pris les devant et paya leurs repas. Sur le coup, ça lui parut bizarre. Son kidnappeur qui lui payait quelque chose. Adorable n’est-ce pas ? Ceci venait franchement changer la donne, du moins pour l’instant présent. En effet, elle ne se voyait plus comme un simple otage, elle était la conductrice de Stephen et lui, un compagnon imprévu qu’elle avait prit en stop. Dylan le regarda régler la note, d’un air curieux mais pour une fois marqué de considération…



Il commanda un pack de bière que la serveuse ramena aussitôt. Ils pouvaient à présent partir, en remerciant et souhaitant une bonne journée à la jeune femme, visiblement ravie de recevoir le généreux pourboire. Une fois hors du restaurant, Stephen répondit à sa question concernant ses études.  Il était en Art et science, mais il expliqua que c’était principalement pour la bourse offerte aux sportifs prometteurs et qu’avec ça, il bénéficia d’un bon coach pour la boxe. Tout semblait s’être déroulé comme il l'aurait voulu rien qu’à la façon très simple qu’il relata son histoire. Dylan supposa qu’il fut obligé de se faire passer pour mort durant sa carrière de boxeur… D’ailleurs, a-t-il eut une longue carrière ? Il semblait être plutôt jeune, peut-être le même âge qu’elle.



Le tintement métallique de la canette attira l’attention de Dylan, suspicieuse et dérangée par le son de l’ouverture. Il ne compte pas boire ça dans la voiture… ? Dans un premier temps, elle stoppa net devant l’action de Stephen qui se contenta de lui lancer une taquinerie concernant sa bière. Par la suite, elle se ravisa et se dit qu’il pouvait bien faire ce qu’il voulait, qu’elle aurait fait pareil si elle avait eut l’occasion. 



Bof, je risque déjà mon permis en te laissant boire dans ma voiture, je peux bien me permettre d’en boire une ! lança-t-elle, dans le même ton que Stephen. Elle déverrouilla les portières et se glissa dans la voiture. Une fois installée, elle poursuivit : Mais plus tard. Tu peux les mettre dans la glacière si tu veux les garder au frais.



Stephen pourra remarquer qu’elle était déjà fournie en bière, une chose qu’elle ne trouva pas nécessaire de préciser. Elle lui sourit et démarra. Donc, va pour rouler encore un bout. Here we go !




L’Interstate 81 ne fut pas aussi bondé qu’ils l’auraient supposé, à part au début après leur départ du restaurant. Ils avaient évités les bouchons. Ils étaient engagés sur l’autoroute qui devait les mener directement vers Nashville et ce depuis un bon moment. Par contre, la fatigue affecta légèrement la psychologue, pas encore tout à fait habitué par le décalage horaire. Elle était endurante, mais le repas bourratif lui donnait une légère envie de sieste. Une chance que Stephen était là pour la tenir éveillée. Entre la musique de la radio et le paysage à couper le souffle sous leurs yeux, elle tenait bon.


Et si tu me racontais un peu ta vie de boxeur… Venant d’une psychologue, cette phrase pouvait paraître comme une formalité professionnelle, mais ce n’était pas le but. Dylan préféra quand même se reprendre. Je m’endors un peu… Parle-moi de ce que tu veux. Tiens, quel âge as-tu ?    ... Et autant apaiser sa curiosité.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 03 novembre 2013, 04:14:32
Dylan avait effectivement tout prévu. De A à Z... Sauf Stephen. Elle n'avait pas prévu faire le voyage avec un boxeur bad boy, présumé mort dans son propre pays et qui arrivait du même coin qu'elle. Dans l'ensemble, c'était génial. Tu devrais te considéré comme étant chanceuse ma chère. Stephen connaissait le pays, parlait le japonais et il était gentil avec elle. Un autre aurait pu la maltraiter dès le début, l'abandonner sur la route, se servir d'elle de manière horrible. À la place, elle avait affaire à un homme qui lui proposait de lui faire visiter son pays et gratuitement... Pas tout à fait gratuitement, car elle l'amenait avec elle. C'était un échange plutôt équitable.



Eh puis, il y avait les conversations. C'était bien plus agréable que de faire le vide toute seule. Mais là, ils s'aventurèrent sur quelque chose de plus personnel. Du moins, la psy avait prit les devants cette fois. Stephen ne paraissait pas dérangé ou gêné. Il lui raconta son parcours, de l'université à la boxe, qu'il avait gagné un titre. Un sourire étira les lèvres de Dylan, devinant aisément le sentiment de fierté que ça devait amener. Sauf qu'une pointe d'amertume se manifesta dans la voix de Stephen et dans son récit. Il n'entra pas dans les détails et la psy n'osa pas demander quelles était ces complications qu'il avait mentionnées. Il faut respecter un certain rythme quand on fait connaissance. Le mieux était de le laisser y aller avec le sien.



La chanson qui résonna de la radio venait égayer l’ambiance. Son compagnon reprit, lui indiquant son âge. 29 ans. Plus vieux qu’elle, mais pas une très grande différence. C’était à son tour d’étaler un peu son histoire. Quoi qu’elle le trouve plutôt monotone en l'absence de la partie « faculté régénératrice ». Mais c’était mieux que rien !



Eh bien, j’ai grandi au Japon avec mes parents. Mon père était militaire et a rencontré ma mère qui était infirmière. Mais pour des raisons professionnelles, il est revenu ici avec ma mère. Moi je venais de terminer mes études. Ils viennent me rendre visite dès qu’ils le peuvent, mais maintenant que j’ai l’occasion de m’offrir un voyage… Il connaissait la suite. Et je viens d’avoir 28 ans… Je n’ai pas… Une vie aussi palpitante que la tienne.



Le coup de la fatigue avait fait résonner la dernière phrase hors de ses lèvres. Elle soupira profondément, alors qu’elle ouvrit légèrement la fenêtre, se ravivant du vent tonique. Par chance, Stephen lui signala qu’ils allaient bientôt croiser un motel. Il avait manifestement remarqué sa fatigue. Dylan devait avouer qu’un peu de repos ne lui ferait pas de tord. Une vague de chaleur s’émana depuis son épaule, lénitive. C’était la main de Stephen. Une grande inspiration emplit ses poumons quand elle le remarqua, appréciant qu’il l’encourage à s’arrêter. Elle s’engagea sur la voie de droite pour quitter l’Interstate et suivit les panneaux pour le motel.



Ils ne seront pas les seuls à occuper la place en voyant le stationnement bondé. Ce n’était pas un motel trop pourri. Il était même convenable et le prix raisonnable.  Dylan s’arrangea préalablement avec Stephen, lui spécifiant qu’elle désirait partager la note du motel. La jeune femme à la réception les accueillit chaleureusement. La jeune psy s’empressa de demander une chambre avec deux lits. La réceptionniste pianota vite fait sur son ordinateur, mais une légère moue déforma ses lèvres. Il ne leur restait plus qu’une chambre avec un lit. Dylan resta immobile un instant et se tourna vers Stephen pour tenter de voir ce qu’il en pensait. Il avait bien dit que le prochain motel serait à 4 h de route. Elle ne voulait pas faire demi-tour au risque de tomber sur des motels sans aucune chambre de disponible. Elle ne voyait pas d’autre choix et la fatigue n’aidait pas. Elle décida de prendre quand même la chambre…
Une fois les clés récupérées, Dylan ne tarda pas plus. Elle retourna à la voiture pour la garer devant la porte de leur chambre.



Jusqu’ici, tout va bien… Inspectons maintenant la chambre ! Fit-elle, sur un ton romanesque.



À première vue, rien d’alarmant. C’était un trois étoiles, donc le motel offrait juste ce qu’il fallait. Dylan alluma quelques lumières et se dirigea vers la salle de bain. Le même niveau que le reste de la chambre. Ça semblait propre. Elle revint dans la pièce principale, voyant qu’il y avait une télé avec le câble, l’accès internet et des draps et des oreillers en plus au cas. 



C'est plutôt correcte... Même si il n'y a qu'un seul lit. Elle sourit, en frottant son front. Ça la gênait, mais l’amusait en même temps. Qu’est-ce qu’ils allaient faire maintenant… ?
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 03 novembre 2013, 19:14:37
Au lieu de profiter pleinement du confort de la chambre, elle resta planter au milieu de la pièce face au lit. Celui qu’elle devra partager. Elle n’osa pas exécuter le fameux rituel qui consistait à tester le lit en sautant dessus et s’y laisser choir… Non ! Poliment, elle attendait. Son regard se porta sur Stephen qui venait de déposer la glacière près de sa valise. Ça lui fit pensée qu’il n’avait pas de bagage. Il comptait voyager avec seulement ses vêtements sur le dos ? Elle se demanda s’il voudra qu’ils s’arrêtent quelque part pour qu’il puisse s’acheter de quoi se changer. Oh my… Dylan s’arrêta subitement de pensée, distraite par le corps saillant que venait de dévoiler Stephen. Torse nu, il s’était installé sur le lit, laissant juste assez de place pour la psy. Elle rougit, les lèvres entrouverte dissimulés derrière ses doigts, impressionnée par sa musculature saisissante. Il fallait s’y attendre après tout, il était boxeur. Elle avait remarqué plus tôt sa taille colossale, qui lui fit sentir minuscule à côté de lui, mais l’effet était amplifié face à la nudité du torse.



Contrairement à elle, il n’était pas incommodé qu’il n’y ait qu’un seul lit. Après tout, Stephen devait être de nature libertin, quelqu’un qui se mettait facilement à l’aise avec les gens qui croisaient sa route. Par exemple, il invitait Dylan à prendre place à ses côtés et regarder un film. La jeune femme tentait du mieux que possible de détourner son regard du corps du boxeur. Une chance, elle remarqua une canette posée plus loin, à son intention. C’est justement ce qu’il lui fallait après ces longues heures de route. Elle ne pouvait plus contenir sa fatigue.



D’accord…



 Sa voix était légèrement enrouée par sa timidité et Dylan se racla la gorge en contournant le lit.  Elle posa sa bourse à côté, les clés sur la table de chevet et attrapa la canette pour la déboucher. D’infime éclaboussure éclata de l’ouverture. La glacière avait fait son travail, la bière était fraîche. Elle s’installa sur le lit, s’adossant au mur, tentant de paraître décontracté… Elle prit de longue et grande gorgée, démontrant une bonne descende, même si cette sorte manquait de saveur. Un rot –discret- s’échappa de ses lèvres, suivi d’un souffle.



De la mauvaise bière… Mais qui fait du bien. Rigola-t-elle.



Elle en reprit un coup, sentant une douce euphorie jaillir de son être. L’alcool la prenait facilement quand elle était fatiguée. Mais en général, elle tenait bien.
Elle regarda la télé, laissant à Stephen le soin de choisir une chaîne. La télévision américaine était variée, avec des émissions de toute sorte. Elle a eu la chance de zapper un peu ses premières nuits à New York. Mais au final, ce n’était rien comparé ce qu’on pouvait retrouver au Japon qui proposait souvent de drôle et d’étrange émission.



Ça t’as manquée les États-Unis ?



Il fallait bien se relancer sur quelque chose. Ça lui évitera de trop réfléchir et pensée au moment où elle devra se mettre en pyjama et dormir...
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 04 novembre 2013, 19:56:16
Of course… songea la jeune femme n’osant pas lui donner le plaisir de le dire tout haut. De toute manière, c’était évident qu’elle appréciait. Mais c’est d’un œil discret qu’elle observa Stephen, ne pouvant pas monter plus haut que son ventre sans qu’il s’en aperçoive, sans qu’elle en rougisse. Son regard redessinait les formes viriles de son abdomen, tandis que son compagnon défilait les chaînes devant eux. Elle en profita pour le regarder plus attentivement tandis qu’il terminait sa bière d’une traite. À ce propos, elle a dû le mettre au défi de manière innocente, à la vitesse qu’elle avait bu la moitié de sa canette. Une distance infime les séparait et Dylan s’attarda sur le cou appétissant du boxeur, ayant un faible pour cette partie du corps. L’une des choses sur laquelle elle était attentive chez un homme était le cou, car elle prenait plaisir à y enfouir ses lèvres. Celui de Stephen ne lui était pas indifférent.



Ils finirent par tomber sur un film, « la ligne verte » que la psy connaissait très bien. Elle ne put éviter de penser à sa faculté de se régénérer, étant donné que le personnage de John Coffey pouvait guérir les gens autour de lui en aspirant leur maladie. Ça lui rappela qu’à une époque, elle aurait aimé avoir ce don et qu’elle aurait échangé avec le sien si elle avait pu…
Bref, ce film l’avait touchée. Elle reprit  quelque gorgée de sa bière, bientôt achevé.
Songeant à aller chercher une autre, elle fut interrompue. Son corps fut secoué de surprise et de frison, alors que Stephen ferma son bras autour de sa nuque. Est-ce qu’il le faisait exprès ? Elle n’arrivait pas à réfléchir correctement, perdant l’équilibre sous le poids de son bras. Le haut de son corps bascula vers lui et sa main alla malencontreusement se poser sur son torse. Il était brûlant, elle qui avait plutôt chaud… Au moins elle savait pourquoi il avait retiré son t-shirt. Ce n’était pas uniquement pour l’aguicher. 



Elle n’écoutait plus vraiment le film, ni Stephen. Sa main quitta -avec regret- son torse, s’excusant faiblement. Elle tenta de se remettre droite, en évitant de lui faire croire que son bras la gênait. Pour la peine, elle bu les dernières lampées d’alcool en espérant que ça l’aide dans sa contenance. Son odeur envahissait ses narines, qui s’en délectaient tel un aphrodisiaque. Il troublait son esprit, qui tentait de se concentrer sur la conversation, mais c’est à peine si elle écoutait. Dylan essaya d’assimiler au moins la dernière phrase.



Euh… Hein ? Ah, ben ça va… Jusque là, ça va. La question, la remarque narcissique, tout lui revint d’un seul coup ! J’ai hâte de tout voir, mais en même temps je veux prendre mon temps… Le pays je veux dire !



Comme si elle avait parlé du corps de Stephen, elle avait senti le besoin de le préciser. Dylan voulait disparaître sous les couvertures, dans le fond du matelas. Elle se sentait tellement ridicule qu’elle sentit ses joues s’enflammer de rougissement. Trouve quelque chose Dylan. Ah ! Oui, la bière…



Je vais me resservir ! Tu en veux une autre ?



Elle se leva d’un bond et s’approcha de la glacière pour prendre sa bière à elle. C’était une autre sorte, une importation irlandaise. La glace fondait doucement à l’intérieur du compartiment isolant. Elle imagina ce qui pourrait arriver à l’un des glaçons s’il glissait sur la peau brûlante de Stephen… Il ne ferait pas long feu. Le bout de ses doigts était encore fraîchement marqué par sa chaleur. Les idées atténuées, le rouge quittant ses joues, elle revient près de lui, en s’agenouillant sur le lit.


Peut-être que cette bière sera plus à ton goût… Elle lui tendit la canette à bout de bras, mais avant même qu’il ne la prenne, elle alla le coller brièvement sur le ventre taillé de muscles de son ravisseur pour le surprendre de sa fraîcheur et peut-être ainsi calmer ses ardeurs… Sourire malin aux lèvres, elle regardait sa réaction.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mardi 05 novembre 2013, 01:39:14
La canette ne fit pas l’effet escompté. Ce qui devait surprendre Stephen réveilla plutôt chez lui toute l’ardeur qu’il semblait avoir contenu depuis le début du voyage et prenait pour cible la jeune psychologue. Dylan ne s’arrêta pas pour autant, glissant la bière sur la peau de son ventre. Sous ses yeux se contractaient les muscles du boxeur dont les sillons se firent plus creux. L’aine était à découvert et ne fut pas épargné par la fraîcheur qui roula délicatement vers elle, frôlant la ceinture.  En l’espace de quelques secondes, le rythme cardiaque de la psy s’affola mais, elle conserva sa contenance, attiré à aller plus loin encore. Elle pouvait sentir le souffle lourd de Stephen, qui rependait ses effluves virils autour de lui tel un fourneau.



Dylan pinça discrètement sa lèvre inférieure, envoûtée et fascinée de ce qui se déroulait devant elle, entre eux. La chaleur grimpait en elle à force, mais une main complice vint défaire quelques boutons de sa combinaison au niveau de son ventre. Elle stoppa son jeu quelques instants, obnubilé par la voix grave de Stephen. Elle déglutit. Son regard timide monta vers le sien, le soutenant. Laisse le faire. Laisse toi faire. Ces mots raisonnèrent longuement dans son esprit et s’évanouirent au moment où la paume brûlante de son ravisseur s’étala sur son abdomen. Tout son être se figea quelques secondes. Seule sa poitrine gonflait sous sa respiration vigoureuse. Ce contact galvanisait son corps, son bas-ventre et la chaleur donnait un contraste fort excitant.



La réponse était là, dans son regard. Elle adorait le voir réagir à ses provocations, naturelles, mais au fond recherchées. C’est pourquoi elle prit plaisir à reprendre, mais en abandonnant la canette laissant sa main fraîche à même la peau.



Tu l’as cherché Stephen…



Sa main courut le long de son torse, de l’aine aux pectoraux dans une lenteur calculée. Elle découvre la douceur de sa peau, la dureté de ses muscles turgescents et observa les réactions de son compagnon. Sa consœur ne resta pas immobile, tirant sur sa ceinture imprégnée de la même chaleur, cherchant à la défaire. Ce qui ne prit pas de temps. Son pantalon avait déjà bien entamé sa descende. Dylan pouvait percevoir l’élastique de son boxer et plus encore… Elle s’humecta les lèvres à la vue de la bosse qui déformait le pan de son sous-vêtement.



Tu l’as bel et bien cherché…



Suite à ses mots, elle appuya ses paumes contre le milieu du torse et dans un élan, elle se rapprocha de lui, glissant l’un de ses genoux vers l’autre côté de Stephen, se retrouvant à califourchon sur son bassin. Cette position était propice aux attouchements mutuels. Ils pouvaient davantage profiter de l’un et l’autre. D’ailleurs Dylan ne s’en priva pas, dévalant ses mains sulfureuses sur ce corps sculpté, pinçant légèrement les tétons entre ses doigts, le tout accompagné d’un mince sourire. 



C’était bien une première. Dylan dans toute sa splendeur de séductrice devant son kidnappeur. Cette vision avait tous les airs d’un fantasme, mais qui se réalisait directement.  Cependant, c’était pour elle l’occasion de relâcher toute la pression, toute la colère et la peur qu’elle avait enfouit dès le début. Ils en tiraient chacun leurs bénéfices…
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mercredi 06 novembre 2013, 04:12:41
Stephen incarnait parfaitement la puissance, un mâle à l’état brute. On se sent vulnérable dans ses bras, sous ses mires et on doit le ressentir principalement si l’on est une femme. Dylan n’arriverait sûrement pas à le contenir si jamais elle décidait d’en arrêter là. Elle pouvait facilement imaginer le sort qu’il lui réserverait si elle osait l’abandonner dans la frustration. Mais la jeune femme n’avait aucunement l’intention d’agir de la sorte, à moins de vouloir jouer… À voir ses mains s’affairer sur sa combinaison, elles étaient chargées de vigueur. Imposantes, rudes et chaudes, elles étaient maîtresses de Dylan qui se laissaient manipuler par elles. Leur chaleur pénètre à travers sa peau, comme un léger courant électrique. Cette sensation plaisante que Stephen rependaient sur le ventre de la psy, montèrent à présent vers ses seins. Le haut de la combinaison était maintenant sur ses hanches, dénudant en partie le buste de la jeune femme. Son ravisseur malaxait vigoureusement les galbes délicats de sa poitrine à travers le soutien-gorge en dentelle noire. Un profond soupire franchit les lèvres de la métisse, emporté par la volupté de ces caresses.



Stephen…



Les doigts fins de la psychologue se plaisaient à sentir ses muscles rouler sous cette peau ardente. Comme pour le boxeur, ses mains se font de plus en plus insistantes et explorent en caressant sans vergogne sa chair brûlante, gambadant vers d’autre recoin. Son cou, ses épaules, ses bras, elle ne se privait d’aucune limite. Par ailleurs, son bassin reposait sur le membre tendu de Stephen qui manœuvrait ses hanches pour lui illustrer sa forme. Mais en voyant comment sa verge s’étalait sur son aine, elle pouvait facilement deviner sa taille. La psy pinça sa lèvre inférieure, en poussant un gémissement fiévreux. Sa vulve subissait le frottement de ce chibre massif qui amplifiait son désir.



Il y a beaucoup de chose que j’aimerais goûter à l’instant…



Solliciter les sens augmente l’excitation. Dylan regarda le bel homme, souriant à moitié. Elle se pencha vers son visage, mais leur taille différée l’obligea à onduler du bassin afin de remonter un peu plus son corps. Un autre soupire s’extirpe de ses poumons au doux roulement de son clitoris contre cette colonne de chair. Au même moment, son visage plane au-dessus du sien. Leurs souffles s’entremêlent. La jeune femme agrippa ses épaules d’une poigne ferme et passa finement le bout de sa langue sur les lèvres charnues de Stephen, comme pour l’attiser. Puis elle lapa plus amplement, jusqu’à sceller leurs lèvres ensemble. C’était un baiser à l’image de leurs échanges, fébrile et intense et qui dura un long moment. La langue de Dylan explorait sa bouche, cherchant sa consœur pour la goûter et la palper lascivement.



Ses caresses reprirent entre temps. L’une de ses mains dévala son torse pour aller saisir le sommet de sa verge. Son pouce s’activa sur le gland qui était aussi embrasé que le reste du corps et qui était couverte de moiteur. Un mélange de sueur et d’effluve corporelle, mais pas seulement celui du bel homme. La combine de la psy était trempée de sa propre excitation et de liquide séminal.



En appétit… Répéta-t-elle dans un murmure. C’est le cas de le dire.



Suite à ses dires, ses baisers penchèrent vers son menton s’y attardant pour baiser tendrement la barbichette. La descende continue vers son cou que Dylan dévora goulument, aspirant sa peau bruyamment. Lorsqu’elle aboutit à son torse, elle mordilla l’épiderme ferme, lécha l’un de ses tétons et picora par-ci par là son corps musclé de baiser langoureux. Le tout s’approchant tranquillement mais sûrement de sa massive verge. Elle voulait le faire languir, qu’il lui exprime sa frustration, qu’il lui enfourne -s’il le faut- son membre dans sa petite bouche. Son bassin ayant quitté le sien, était encore électrisé par les ondulations viles de Stephen, mais au moindre mouvement cela provoquait une vague de plaisir en elle.



Son visage maintenant au niveau du membre de son amant. Elle le fixait à travers ses lunettes, tel une féline prête à se jeter sur sa proie. Sa queue impressionnante était affreusement comprimée dans sa prison de tissus. Dylan n’eut qu’à défaire le bouton pour la libérer. Sa main la souleva, écartant l’élastique de son boxer. Stephen était complètement dur. Son membre tressautait entre les doigts de la psy. Après un long regard, elle passa sa langue contre le gland où elle retrouva le goût du pré-sperme. Elle alla le récolter sur toute la surface de sa chair avant de faire disparaître le bout de son membre entre ses lèvres.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mercredi 06 novembre 2013, 17:22:06
La psychologue ne semblait pas être le genre de femme lubrique avec ses vêtements vintage, ses lunettes et sa délicatesse naturelle qu’elle dégageait. En fait, tout dépend de la façon qu’un homme manipule son désir, jusqu’où il la guidera. Stephen dégageait cette force animale et charnelle dont Dylan était séduite, mais il détenait le secret pour l’émoustiller, de par ses gestes et ses mots. De ce fait, le boxeur attisait le côté érotique chez la psy, celui qui la poussait à la débauche, à la soumission. Elle voulait lui plaire sur tous les angles, à commencé par son corps puis ses caresses, tactile et buccales. D’ailleurs, sa bouche entama une première descente accueillant le sommet de la hampe entre ses lèvres étroites. Mais sa grosseur l’obligea à remonter la tête, n’étant pas encore habitué à son calibre. Elle joua de la langue qui virevolta plantureusement autour du gland. Comme c’était délicieux de sentir sa dureté en bouche. Mais Stephen en voulait plus. Sa main épaisse agrippa le sommet du crâne de la psy, le poussant vers le bas avant de la maintenir ainsi et d’un roulement de hanche, il enfonça sa massive queue vers le tréfonds de sa cavité buccale. Un mouvement de stupeur insuffla la jeune femme, mais qui se laissa faire. Elle frôlait l’étouffement, mais malgré cela elle le suçait avec toute la dextérité du monde.



L’une de ses mains alla se planter sur le torse, magnifiquement contracté de muscle. Ses doigts s’enfoncèrent dans la peau brûlante de son bel amant, tandis que sa bouche subissait les assauts lents, mais puissants de sa verge. Stephen l’encouragea à se toucher, à s’occuper de sa mouille et qu’elle imagine sa langue imposante lui écarter ses lèvres vaginales. Dylan ne se fit pas prier et guida sa main vers l’antre chaud et humide qu’était sa chatte. Si ses doigts étaient la langue charnue du boxeur, elle aurait débuté par un lapement de cyprine qui couvrait entièrement sa vulve. Son clitoris était gonflé d’excitation et écarter ses grandes lèvres suffisait à la galvaniser de plaisir. Elle enfonça deux de ses doigts en elle, étirant les parois vaginales, mais ceci provoqua une vague de plaisir qui finit en gémissement étouffé. Sa chatte serait prête à recevoir cette colonne de chair à l’instant et on pouvait aisément supposer que la sensation serait phénoménale si c’était sa queue qui la pilonnait au lieu de ses doigts.



Stephen la massait, tout en baisant sauvagement sa bouche. Il aidait Dylan dans sa performance. Mais sa mâchoire se fatigua très vite. Il fallait dire qu’il était vigoureux et que la grosseur de son chibre était saisissante. Dylan résista sous les grandes paluches du boxeur pour un instant de répit. Elle haletait, écroulant sa tête sur le bassin de son amant, ses lèvres toujours en contact avec le barreau de chair reluisante de salive. Elle stoppa également ses doigts, ne voulant pas jouir trop vite. Elle se languissait elle-même. Une image traversa son esprit, celui où Stephen déchirait le reste de sa combine pour la prendre immédiatement. Cette image résultait d’une très forte excitation.



Bon sang… Stephen… Encore.



Sa bouche se referma sur ses bourses qu’elle aspira tendrement, durant de longue seconde. Sa langue escalada sa chair tendue jusqu’à la cime d’où gicla un épais filet de pré-sperme. Gourmande, elle n’en laissa aucune goûte. Le gland au bord de ses lèvres, seul son appendice lingual reprit les caresses. C’était comme si elle attendait que Stephen reprenne le contrôle de ses mouvements, qu’il lui impose son rythme. Les yeux de Dylan visaient ceux du bel homme. Son être est vidé de retenu, de résistance. À ce moment précis, elle se donnait entièrement à lui, enivré de désir luxurieux.



Encore…



C’était plus une demande qu’un ordre.
Le haut de son corps redressé, son bassin fonda sur l’une des jambes du boxeur. Ses doigts furent écrasés par la jambe de son ravisseur pressant ses doigts sur son clitoris et l’entrée de son intimité. Un gémissement plus aigu que les précédents résonna dans la pièce. Mais d’autre suivront, plus fort que le dernier…
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le jeudi 07 novembre 2013, 23:24:24
Un mélange de domination et de douceur balaya les cheveux de la belle, pendant qu’elle reprenait son souffle. Un homme aussi fort que Stephen aurait pu la forcer à reprendre, sans lui donner de répit. Mais il consentit à ce qu’elle prenne une légère pause. C’est ce qu’elle aimait avec lui. Leur complicité. Ils s’entendaient bien sur la route, ils s’entendaient d’autant plus sur le plan sexuel. Elle voulait évacuer le stress accumulé, avoir le plaisir de mettre à l’épreuve ce corps bien bâti. Lui, avait le loisir de profiter de ce moment charnel, tel un devoir pour sa conductrice, mais surtout tel un échange bienveillant. Malgré que Dylan démontre un appétit pour la sauvagerie de son partenaire, elle sentait qu’il respecterait ses limites… Même si au fond, ces limites n’existaient pas réellement.



Elle se voulait résistante, à la hauteur du plaisir de Stephen. La prise qu’il exerça sur sa tête démontrait une autorité ferme et annonçait qu’il n’allait plus la relâcher aussi facilement. Du moins, pas tant qu’il aura remplit sa petite bouche de sa jouissance. Dylan ouvrit les lèvres, sans résistance, accueillant cette verge plus profondément. Maintenue fermement au-dessus de ce chibre, sa bouche recevait chaque assaut au rythme et à la vigueur du boxeur. Elle pouvait sentir son gland heurter le fond, tandis que ses lèvres atteignaient la base de son membre. Les grognements jouissifs de son amant se haussèrent, accentués par l’abondance de ses coups de bassin de plus en plus sec. Il était déchaîné. Mais la belle résista, offrant l’effort ultime à son bel amant au bord de l’orgasme.



Elle était également attirée à se laisser jouir contre la jambe de Stephen. La pulpe de ses doigts palpait sa vulve liquéfiée de mouille, mais son clitoris roulait contre la jambe de son partenaire qui ne cessait de gigoter, comme s’il l’invitait à jouir. Cela devenait insoutenable. Elle tentait par tous les moyens de remonter son bassin, mais la jambe revenait à l’assaut et le plaisir galvanisant  l’alléchait. Le plaisir heurta son bas-ventre, résonnant dans tout son être. Ses plaintes s’étouffèrent, mais s’exprimèrent par ses doigts qui sillonnaient vivement le ventre du beau mâle. Au même moment, le barreau de chair se mit subitement à gicler de longs salves de sperme à l’intérieur des joues de Dylan. Elle avala le tout, comme on lui ordonna, le membre toujours en bouche. Le goût de foutre sur sa langue l’excita davantage et allongeait les secondes de son propre plaisir. Ses lèvres glissèrent sur la longueur une dernière fois avant qu’elles n’abandonnent cette verge dans un bruit de succion.



La jeune femme s’écroula sur le dos, en émettant un profond gémissement libérateur. Les lunettes désaxées sur son visage, elle les ôta lentement pour les envoyer vers le fond du lit. Sa poitrine palpitait de sa respiration ample. Ses joues étaient empourprées par sa jouissance et son effort. Il faisait une chaleur torride dans la chambre. Mais l’envie était toujours là. L’impression de ne pas être totalement satisfaite lui martelait l’esprit.



Stephen… ? Lança-t-elle faiblement.



Il était en train de se déshabiller. Dylan le regarda faire, la tête penchée sur le côté, envieuse de le voir entièrement nu. Il l’attira aussitôt vers lui en agrippant ses hanches. Son corps délicat glissa aisément sur le lit. Ses cuisses s’ouvrirent entre temps, accueillant le boxeur entre elles.  Sa combinaison céda sous les mains robustes de son amant qui déchira facilement le tissu de son habit. Sa culotte finit de la même façon. Se foutant pleinement de la perte de ce vêtement, elle était animée par la bestialité de ce mâle qui enfouit son visage entre ses cuisses. Elle sentit sa langue épaisse sur les aspérités de sa vulve, recouverte de cyprine. Dylan soupira d’aise, sans s’empêcher de se cambrer de plaisir en enfouissant ses doigts dans la chevelure de Stephen. Des soubresauts se mirent à ébranlé son bassin et son ventre, encore marqué de son orgasme clitoridien. Après plusieurs coups de langue habile, le bel homme se redressa au-dessus d’elle rapprochant son bassin du sien en lui demandant si elle était prête… Sa colonne de chair fièrement dressé au-dessus de l’abdomen de la jeune femme.



Endurant le beau diable…



Un petit surnom qui lui allait fort bien à son avis. La main fine de la psy empoigna le tissu des draps lorsqu’elle sentit l’entrée de son vagin s’étirer au passage du gland de Stephen. La première pénétration irradia totalement le corps de Dylan d’un plaisir fabuleux mêlé à un apaisement des plus absolues. Une profonde plainte se déploya de sa gorge, alors que son beau diable pilonnait son vagin de sa massive queue, élargissement ses parois intimes au fil de ses allés et venues. Il dévorait goulument sa gorge de baiser ardente, elle, s’accrochait à lui de ses bras et ses jambes, l’incitant à la baiser hargneusement.   
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le vendredi 08 novembre 2013, 22:18:38
Il fallait dire que Stephen offrait un spectacle de toute beauté. Tout son corps était ficelé de muscle turgescent, lui donnant une forme à la fois athlétique et barbare, très attrayant pour la gente féminine. La forme de ses fesses laissait présager une force inouïe qui culbutera en elle. De plus, il était un être indompté qui ne lésine pas sur les mots. Les propos lubriques qu’il envoyait à la belle concordaient à la force de ses coups de rein qui secouait l’anatomie de la psy. Sa verge colossale étonnamment dure coulait en elle par des mouvements amples, loin d’être attentionné. Chaque collision de leur sexe la remplissait d’un plaisir accu qui enivrait son esprit de pensée obscène. Dylan fixait le boxeur droit dans les yeux. Jamais un tel regard, aussi pénétrant et profond, n’avait croisé le sien. Jamais un corps aussi puissant n’avait possédée son être, gracile, mais non-démuni de résistance. 



MHH, Stephen…



Sa voix résonna dans la pièce, sans aucune gêne, sans peur de déranger les voisins. Il était assez tôt par ailleurs. C’était une excellente façon de terminer cette journée mouvementée et hors de l’ordinaire. Dylan ne pouvait plus se retenir, évacuant chaque plainte qui naissait de sa gorge. Le boxeur la baisait si rudement que les puissantes pénétrations retentissaient dans sa voix. Les muscles de son bas-ventre se contractaient offrant une cavité bien étroite au beau démon. Les fluides intimes débordaient entre chaque mouvement de queue, coulant lentement sous ses fesses, souillant le drap du lit. Dylan ramena le plus possible ses cuisses contre elle, allongeant ainsi l’allé de ses parois intimes.



MHHH… J’aime te sentir comme ça. Continue ! Plus fort… Bon sang.



Elle allait crier, mais la langue du prédateur s’enfouit entre ses lèvres. Il lui offrait un tendre et délicieux baiser avant d’inviter sa langue à virevolter avec la sienne. De ses mains fines, elle trace de longues ondes de douceur sur le dos de son amant, partiellement couverte de sueur. Elle s’attarde sur les roulements de muscles sollicités, exalté de sentir toutes leur robustesse. Il sentait bon. Son odeur de mâle inondait ses narines. Ses ongles font à leur tour leur chemin de ses omoplates vers le bas de son dos, longeant ses côtes. L’une de ses paumes enveloppe le galbe tendu de la fesse qui roulait, raclant le tréfonds de son vagin avec son gland. Il était habile avec sa queue. Ces mouvements impétueux ravivent les sensations de la psychologue et la rapproche de l’extase.



Son visage près de celui de son ravisseur, leurs souffles s’entrecroisent. La paume libre de la belle fonde sur la joue de Stephen. Ses doigts glissent vers l’arrière de sa tête en traversant sa chevelure, puis viennent se nicher sur sa nuque. Elle l’embrasse encore, explorant ardemment l’intérieur de cette bouche, caressant du bout tendre de sa langue le palais, les gencives et sa consœur. Le corps sculpter de Stephen bougeait toujours au-dessus du sien, pilonnant fermement sa petite chatte. Son torse épousait sa poitrine et maintenait immobile son bassin. Elle reçut un coup massif de sa verge qui la pénétrait jusqu’à sa base, dans un claquement de peau. Dylan ne pouvait réprimer un long gémissement, freinant une envie de mordre les lèvres de son partenaire.



Je vais devenir folle… Excuse-moi.



Le sommet de sa tête avait machinalement basculé vers l’arrière, ahuri par ce coup de rein absolument prenant. Elle rouvrit les yeux pour croiser ceux de Stephen qui continuait à la prendre sans honte, sans tendresse. Dylan dirigea ses mains dans l’ensemble du dos de son bel amant, conduit par le plaisir exaltant qui encombrait sa personne. Ses gémissements changèrent étrangement, plus soutenue, poussée à partir de son diaphragme. L’esprit embrouillé, elle sentait perdre la raison, mais elle était bien. Une extase totale bombardait ses sens. 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le samedi 09 novembre 2013, 20:22:54
La température ambiante n’avait pas cessé de grimper dans la chambre. Dylan ne comprenait pas comment un homme pouvait dégager autant de chaleur. Oui, l’effort physique est une source et à voir comment Stephen se démenait sur Dylan, ce n’était pas étonnant. Sauf qu’il était plus brûlant que la jeune femme. Leur peau contrastait grandement. La belle recueillait cette ardeur jaillissante qui transperçait sa chair pour qu’à son tour elle en transpire. Le goût salé de la sueur saturait peu à peu sur leurs langues, qui dansaient follement hors de leur cavité respective. Les cuisses de la psy s’écartèrent davantage, écrasé sous le poids de Stephen, qui continuait à marteler ses parois intimes vigoureusement. Elle ne masquait pas qu’elle aimait ce traitement. La façon dont son amant plantait son gland au tréfonds de sa chatte pour ensuite onduler sensuellement des hanches pour bien lui faire sentir son calibre, il frottait son chibre sur les aspérités sensibles de son intimité.   



Soudain, Stephen se redressa en ramenant l’une des jambes de Dylan vers l’autre. Elle se retrouva allongée sur le côté, les genoux collés, alors que son bel amant lui ordonna de lui faire voir ses fesses. Mais incapable de faire un seul mouvement, la jeune femme se mit à gémir plus fort plaquant une main sur le torse du beau diable tentant en vain de le repousser. Les muscles de son intimité se contractaient solidement dans cette position, resserrant ainsi la prise autour de la colonne de chair toujours semé au plus profond de ses entrailles. Mais son amant ne s’en préoccupa aucunement, se contentant de palper les galbes généreux et arrondis de son fessier et de sa poitrine. L’une des grandes mains du boxeur bordaient la rondeur de ses fesses qui lui remplissaient bien les paumes, tandis que sa verge infligea de nouveaux coups de butoir à l’intérieur du bassin de la femme, secouée de spasmes. La voix plaintive de la psychologue s’étouffa dans un doux couinement, son visage déformé par l’éprouvant plaisir qui l’irradiait.



Putain, Stephen !



Elle voulait qu’il cesse de la torturer ainsi, même si elle savait que ses supplications l’exciteraient surtout. Le bras longé sur le lit, ses doigts viennent vers ses lèvres, voulant étouffés ses cris, mais elle mordilla tendrement ses jointures, cherchant à absorber les impacts en elle. Mais Stephen mania Dylan de nouveau, la retournant complètement cette fois. Son visage contre le lit, elle souffla vivement, la pression sur son col ayant diminué considérablement, mais son plaisir était loin de s’être évanouit. Cette posture était celle dont la psy raffolait, car les remparts délicats de sa chatte étaient plus accessibles. Ses genoux hissèrent ses hanches, pour faire fondre ses formes sur l’aine de son ravisseur qui complimenta la vue. Il claqua une main sur l’une des fesses aux formes prodigieuses de la belle qui couina finement. Les puissantes mains attrapèrent ses hanches pour reprendre le rythme effréné du coït.   



Souple, la psychologue n’eut aucun mal à se redresser sur ses coudes, dirigeant pour la première fois les allées et venues du barreau de chair. Elle ondulait des reins, pour faire visiter le gland là où elle le désirait, cherchant les meilleures sensations qu’elle pouvait s’offrir. Les clappements de leur peau résonnaient sans cesse, démontrant toute la force qu’usait le boxeur en la baisant. Sa verge dilatait l’intérieur de son vagin qui regorgeait de cyprine. Sa mouille émergeait hors d’elle, recouvrant sa vulve et ses lèvres et débordait sur le drap. À son tour, elle faisait rouler les muscles fins de son dos, ses omoplates bougeant lascivement sous les yeux de Stephen.  Ses hanches en donnaient autant, accompagnant les mouvements de son amant. Ses plaintes étaient tendres, à l’image de l’extase qui l’enivrait.



MHHH, jamais on ne m’a fait… l’amour de la sorte…



Embrouillé, l’esprit déréglé de la psychologue ne prenait pas le temps de choisir les mots. Ils sortaient tel qu’ils venaient. Elle s’exprimait donc sans réfléchir, sans filtrer ses propos. La sensation d’avoir mal décrit la situation ne lui venait pas, car pour elle, elle ne confondait pas faire l’amour à une baise endiablé. Par ailleurs, le contact charnel lui manquait, celui qu’offrait les bras musclés de son beau diable. Elle se brandit sur ses mains, lentement mais surement et dans un élan, elle alla plaquer son dos sur le torse râblé de Stephen. Une main vient rapidement se nicher derrière sa nuque, suspendant le buste de la jeune femme devant lui. Ses petites fesses tendaient toujours vers le boxeur, gardant l’entrée béante de son intimité à son membre. Elle ne pourra pas tenir longtemps cette position, mais c’était assez pour qu’elle pivote sa tête vers le cou appétissant maintenant à la portée de sa bouche. Elle le dévora goulument, aspirant la peau chaude et moite de son amant. Elle attrapa l’une des mains posées sur ses hanches et l’abattit sur son sein.



Regarde-moi…



Son visage au-dessous du sien, elle huma lentement son odeur, sa respiration. De ses yeux bridés dévoilait tout le plaisir qu’elle éprouvait à cet instant.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 10 novembre 2013, 18:53:04
Les mouvements fougueux offraient un plaisir divin à la belle. Essoufflée, elle en redemandait encore. Chaque fois que Stephen sortait d’elle, il revenait en diable semant sa longue et large queue dans le fond de sa chatte. Il se démontrait impétueux avec sa verge qui visitait chaque recoin de son vagin, ne négligeant aucune zone sensible de son anatomie. Par ailleurs, il pinçait de manière sulfureuse le bout de ses seins. Dylan gémissait au roulement de son téton entre les doigts de son amant. Il s’attardait voluptueusement à cette région, érogène. Ses plaintes se joignaient harmonieusement aux grognements bestiaux que rugissait le beau diable. Elle n’avait pas lâché son regard, délicieux et profond, tout comme ses coups de bassin ravageur.



Son emprise phallique coulissait avec insistance sur son col, guidant très vite la jeune femme vers les cimes du plaisir. Ce n’était plus qu’une question de temps et d’effort. Tous son corps étaient sollicités, galvanisés par les courants d’extase qui augmentait au fur et à mesure. Stephen pouvait sentir les muscles de son ventre se resserrer autour de son barreau de chair, mais aidé par la mouille abondante, il continuait à se glisser facilement entre ses parois. De long sillon de cyprine chaude coulait hors d’elle à profusion, recouvrant les doigts imposantes du beau diable et l’intérieur des cuisses de la psychologue. Elle allait jouir, il n’y avait plus aucun doute. Stephen voulait en faire autant, lui mentionnant qu’il voulait se vider en elle.  Dylan tira doucement sur sa nuque pour rapprocher leurs bouches ensemble, lui offrant un bref baiser mais tendre. Comme c’était bon de l’entendre dire cela, de l’entendre lui murmurer son prénom de sa voix suave et grave.



Ça doit être… une vraie torture… Murmura-t-elle, sa voix entrecoupée par ses souffles plaintifs. MHHH, remplit-moi Stephen… Libère-toi.



Une ondulation de ses hanches appuya ses dires bourrés d’ardeur. Elle allait se libérer également, laissant les vagues emporter son être vers l’extase. Elles oscillaient dans son ventre, pour heurter de plus en plus fort son esprit. Dylan perdait peu à peu l’équilibre, mais résista contre Stephen, voulant sentir la force de son torse et de ses bras lorsqu’elle savourera son orgasme. Il était imminent. Il se mit à envahir tout son corps, poussé par les impacts de la hampe imposante. La belle agrippa la main posée sur son sein, en venant appuyer son crâne sur l’épaule de son amant. Ses cheveux collaient sur la peau moite de son front et sur le torse du beau diable. Son visage traduisait l’enivrement de son plaisir. Un dernier élan passionné immergea ses sens dans une jouissance totale et libératrice. Sa voix surélevait, déployant un gémissement rauque qui ne semblait plus finir, tout comme l’orgasme qui la possédait. Le tout partagé d’un sentiment plaisant, reconnaissant, doublé d’affection pour son beau mâle. Comment pourrait-elle le remercier de cet orgasme saisissant ? En le laissant se déverser en elle, déverser tout son sperme brûlant dans l’étroitesse de son intimité.



Ohhh, Stephen !


Jouit Stephen, jouit avec moi…
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 11 novembre 2013, 21:40:25
La passion sauvage qui unissait le couple avait atteint sa plénitude. Stephen bougeait encore en elle, mais dans un rythme devenu plus saccadé, sortant à peine son chibre hors de son vagin qui retourna aussitôt chercher la surface de son col. Mêlée de fougue et de bestialité, le coït s’engageait dans les dernières allées et venues. Stephen se mit à grogner plus rudement derrière elle, resserrant son emprise autour de son buste avec ses bras pour comprimer le contact de leur corps. La belle sentit une douce chaleur remplir l’intérieur de son bas-ventre. Une quantité phénoménale de sperme immergeait ses parois intimes sous l’extase intégrale de son beau diable que Dylan considéra une fois qu’il se retira d’elle. Elle pouvait sentir le liquide blanc et brûlant couler en dehors de son intimité. C’était impressionnant…
   


C’était si bon. Libérée de tout ressentiment envers son ravisseur, elle est au cœur même de l’épanouissement. Ils se laissèrent tomber sur le lit, entrelacés, fatigués, mais comblés. De doux frissons lui parcourent les formes, sous les caresses tendres du boxeur. Dylan se tourna doucement vers lui, toujours marquée par le plaisir et le regarda longuement avant de venir l’embrasser. Il était si beau, exquis. Ce Road Trip promettait d’être plus plaisant qu’elle ne l’aurait imaginé. À son tour, elle ne laissera pas son compagnon partir aussi facilement… 



Bonne nuit Stephen…



Il n’en fallait pas plus. Allongé sur le côté, face à lui, elle agrippa un oreiller pour y déposer sa tête. Elle ferma les yeux. Sa respiration s’approfondit très vite et avant de s’endormir, elle perçut faiblement les voix venant de la télévision… Et elle rêva de John Coffee.






Day 2 | Nashville 



L’interstate 81 s’arrêtait à Dandrigde et à partir de là, ils prirent la 40 qui allait les mener à Nashville. Ils avaient roulé toute la journée, évitant le plus possible les arrêts sauf évidemment pour les cas d’extrême urgence, c’est-à-dire les arrêts pipi.
La matinée fut assez mouvementée, surtout pour la psychologue. D’abord, ils s’étaient réveillés assez tard et Dylan n’avait plus souvenance de Stephen pendant quelques secondes. Ce qui suffit à la faire sursauter lorsque son amant vint pour l’enlacer. Le pauvre devait être étonné de la voir se débattre brusquement avant qu’elle ne s’excuse bêtement. Dylan se souvient d’avoir ri… Après quoi, elle se leva d’un bond, car il était passé neuf heures. À peu près trois quarts d’heure leur suffit pour qu’ils quittent la chambre, après une douche, un café et le rangement de leurs affaires dans la voiture. La psychologue avait enfilé quelque chose de décontracté, un short en jeans court et foncé, un débardeur noir et une chemise à carreaux rouge et noir aux manches retroussés. Sa combinaison d’hier était dans un de ses états et que dire du lit… souillé de foutre, de fluide corporel. 
Dylan souriait en y repensant. Elle avait quand même rangé son vêtement détruis dans sa valise en guise de souvenir. Ils roulaient en silence depuis quelques minutes, alors que la chanson How you like me now de The heavy résonnait de la radio.



J’aime bien cette chanson…



Il fallait dire que c’était devenu plus détendu entre eux, après leur soirée à l’hôtel. Les conversations s’étaient alignées au courant de la route et ils se découvraient petit à petit. Un moment donné, ils avaient passée de la radio à leur smartphone, offrant à Stephen la chance de lui faire découvrir ses gouts musicaux. Ils n’eurent nul besoin de s’arrêter pour manger dans un restaurant, vidant au lieu de ça les provisions de la glacière.



Ahhh, enfin…



Dylan se mit à sourire en voyant l’affiche qui annonçait les prochaines sorties. Ceux de Nashville. Il était bientôt 18 heures et elle commençait franchement à fatiguer du bassin, remis quand même des mouvements fougueux de la veille, mais là elle avait besoin de se dégourdir les jambes. Malgré que la route a été agréable, elle en avait assez de conduire…



Tu me dis quelle sortie prendre… D’ailleurs, on fait comment pour cette nuit ?
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mercredi 13 novembre 2013, 04:11:57
Dylan sourit davantage à la remarque sur ses goûts musicaux. C’est vrai qu’elle avait surtout l’air d’écouter de la vielle musique des années 40 plus qu’autre chose. Mais il ne fallait pas toujours se fier aux apparences.



J’avoue… Il m’arrive d’écouter de la bonne musique…



Elle se mit à fredonner le refrain, tapotant ses doigts en rythme sur le volant. Stephen lui indiqua de prendre la prochaine sortie. Alors, Dylan emprunta aussitôt la voie de droite, en se plaçant entre deux voitures. La circulation était de plus en plus dense à mesure qu’ils s’approchaient de la ville. Elle était longée par une rivière, la Cumberland river qu’on pouvait apercevoir depuis l’interstate 40. La voiture emprunta la fameuse sortie et quitta enfin l’autoroute. Nashville n’était pas plus grande que New York, mais restait  impressionnante avec ses buildings qui s’élevaient au loin. Dylan devait s’avouer impatiente de s’y promener n’en pouvant plus de rester confiné devant le volant.



Stephen admit qu’il ne savait pas trop pour l’hôtel. Une réponse qui ne rassura pas trop la jeune femme. Elle aurait préférée qu’il lui suggère un endroit. Mais elle finit par se dire que cette ville ne risquerait pas de manquer de chambre, ni d’hôtel. Comme le disait son compagnon, tant qu’ils auraient de l’argent…



En effet… Sinon, il y a toujours les stations-services.



Elle lui jeta un bref regard, avisant qu’elle plaisantait. Évidemment, elle avait fait référence à son braquage qui avait précédé leur rencontre. Roulant toujours sous les directives de Stephen, ils s’enfoncèrent de plus en plus dans la ville. Lui, désirait l’amener dans un bar qu’il disait connaître. Ça tombait bien. Elle, désirait décompresser dans une ambiance cordiale avec de la bonne musique et de quoi agrémenter la soirée… Le soleil reflétait ses dernières lueurs sur les hauts des immeubles, tandis que Dylan stationnait la voiture près du bar. Après un bref étirement des gambettes et des bras, elle se jeta sur Stephen, serrant fermement son torse. Cette étreinte subite se termina sous le visage expressif de la psy exprimant son emballement d’être enfin arrivé.



J’avais mal au dos… On y va ? Le tout dit le plus sérieusement du monde.



Le bar se trouvait à une centaine de mètre du stationnement. Moyennement grand, il offrait une grande capacité pour la clientèle avec ses nombreuses tables en bois et les sièges surélevés qui bordaient le bar. Des mures aux couleurs foncés étaient rehaussées par plusieurs disques, photos autographiées de groupe et guitares, tous ça encadrés, ce qui rendait l’ambiance à la fois chaleureuse et vivante et rappelait l’aspect typique des pubs européens. Il y avait du monde ce soir-là. Ils prirent place à une table et un serveur vint rapidement prendre leur commande. Stephen commanda du bourbon dont le nom échappa à Dylan. Il y avait de la bonne musique, mais étouffait légèrement leur voix. Le serveur repartit. Le boxeur lui lança que si elle désirait lui faire plaisir, il faudrait qu’elle goûte au bourbon typique Texan. La métisse écarquilla légèrement les yeux, en signe de stupeur. Il allait la faire boire quelque chose qu’elle n’avait encore jamais bu.



Tu veux me saouler ? Lança-t-elle en riant. Très bien. Mais faudra s’arranger pour trouver un endroit où dormir tout près. Je crois avoir aperçu deux trois hôtels pas loin.



Elle appuya ses coudes sur la table et prit le temps d’observer les lieux. Les discutions des autres clients offraient un son ambiant propre au bar et se mêlaient à la musique. C’était assez bondé à cet-heure là. Étant donné que c’était le week-end, les lieux allaient se remplir d’heure en heure.  Dylan acheva le tour sur Stephen, qu’elle regarda un instant dans les yeux. Mais prise par l’image de la veille, celui de ses lèvres mouillées de sa langue, elle baissa le regard, troublée. Elle se racla la gorge pour prendre la parole.



Nashville est comme dans tes souvenirs ? Tu y as vécu combien de temps ?



Le serveur revint avec une bouteille et deux verres. En voyant le liquide ambré ornant la bouteille en verre, elle déglutit. La psy était tenace mais peut-être pas à ce point.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le jeudi 14 novembre 2013, 04:50:35
Boire les avait plutôt bien réussit. Ce regard que Stephen lui lançait en disait long, en plus d’être épouvantablement séduisant. Une bouffée de chaleur s’émana de ses joues, de son cou, précisément sur des régions sensibles de son corps. Dylan aurait tendance à dire que le fait de partager un lit avait facilité le rapprochement. Mais malgré ces prétextes, ils auraient fini de la même façon peu importe comment et rien n’empêcherait que ça se reproduise. Alcool ou non.


Elle ajusta ses lunettes sur son nez d’une touche de son index et regarda Stephen verser le bourbon dans les verres. Il répondit à ses questions sur Nashville, qu’il y avait vécu trois années avant de retourner boxer au Texas. C’est de là que lui venait cet accent typique. Pour la ville, il précisa qu’il ignorait s’il avait changé, mais que le pub était resté comme dans ses souvenirs. Les lèvres de la psychologue esquissèrent un sourire, ravie de voir qu’il semblait apprécier y revenir.


Le bourbon servit, il ne restait plus qu’à y goûter. Stephen leva son verre, suivi de Dylan. Elle inspira longuement, jusqu’à avoir assez de courage et souffla vite. La première gorgée fut atroce, brûlant sa langue et sa gorge, en plus d’avoir un goût très robuste. Elle pouvait sentir le liquide couler jusque dans son estomac, tandis qu’elle grimaçait en se tenant les lèvres. Elle esclaffa un rire en soufflant amplement pour dégager la chaleur de sa bouche, relâchant un « Ouf » plutôt révélateur. L’effet euphorique de l’alcool se manifesta très vite cependant. Dylan envisagea de boire assez tranquillement… Stephen poursuivit la conversation, orientant les questions sur la vie de la jeune femme à Seikusu.


J’ai vécu à Tokyo tout au long de mes études. Dès que j’ai eu mon diplôme et ma maîtrise, j’ai immédiatement cherché un emploi. Faute de n’avoir rien trouvée, j’ai débuté dans un hôpital à Seikusu. J’ai ouvert mon cabinet il y a deux ans. C’est bien payé oui… C’est ce qui a permis de financer mon voyage ici. Elle sourit doucement quand Stephen lança qu’il faudrait peut-être qu’il passe la voir une fois rentrée. Le rouge frôlant ses joues elle enchaîna, limitant son sourire : Ouais, pourquoi pas… Je te laisserais mon numéro.


Ces mots n’auraient pas sortie la veille. Mais rendus où ils sont maintenant, elle pouvait considérer qu’elle avait assez confiance en lui. Ils continuèrent leurs échanges, banales, sans trop se soucier des gens autour d’eux, ni du temps. Dylan s’habitua de plus en plus au goût baraqué du bourbon, démontrant en même temps à son compagnon sa teneur à l’alcool. Elle se démontrait un peu plus joviale, mais on ne pouvait discerner la raison. Était-ce l’alcool ou son aise qui s’instaurait avec le boxeur ? Peut-être les deux. Néanmoins, elle réclama un deuxième verre lorsqu’elle finit son premier.


Il commence à avoir du monde…


Les places se font de plus en plus rares. Les voix s’étaient élevées d’un ton. La musique enchaînait les morceaux rythmés et entraînants. C’était une ambiance que la psychologue appréciait énormément. Mis à part la langue parlée, elle se sentait dans son monde, tel les bars qu’on retrouve à Seikusu. Elle se rendait compte qu’elle était bien.


Je commence à saisir le goût… Il est excellent.


Elle parlait de l’alcool. Elle en reprit une lampée, celui-là moins costaud par l’habitude… ou par l’engourdissement. Souriant un instant à Stephen, elle balaya d’un regard furtif dans son champ de vision et stoppa vers le bar par-dessus l’épaule du boxeur. Une personne déambulait parmi la foulée qui ne finissait pas de s’agrandir. Grand, cheveux mi-long et brun, un torse bien fourni et surtout un visage familier. Dylan se mit à le dévisager jusqu’à se souvenir de ce visage…


Attends, ce ne serait pas… Examinant toujours le type qui venait d’entrée dans le bar, elle se rendit finalement compte que ça ne pouvait pas être celui qu’elle pense. Stephen devait se demander de quoi elle parlait. Pardon ! C’est ce mec… Il m’a fait penser à un acteur pendant quelques secondes. Il jouait dans une série que j’aimais bien… Oh bon sang ! Il s’approche de nous.


En plus de s’approcher, il regardait dans leur direction. Il avait une peau ambrée et satinée. Quelques grains de beauté longeaient le bord d’un de ses yeux, telle une larme. Une barbe  coupée court renforçait cet aspect de mâle qu’il dégageait dans sa prestance. Ses traits rappelaient ceux des amérindiens, hawaïens en plus d’être très bel homme. Il portait un t-shirt noir qui moulait ses pectoraux et un jeans foncé. Par la grande surprise de Dylan, il s’adressa à eux et en Anglais.


Bonsoir ! Je ne veux pas vous déranger, mais je crois que c’est les seuls places de disponible… D’un mouvement de tête, il désigna les chaises à leur côté. Ça vous gêne si je me joins à vous ? 


Dylan n’arrivait pas à détacher ses yeux de ce visage, fort troublant. Elle dissimulait avec peine cet air ahuri et à la fois charmé. Intimidé par sa demande, mais également par la ressemblance flagrante de ce type avec l’acteur Jason Momoa. Parle ! Dis quelque chose ! Fais quelque chose ! Dylan !


Euhhh… Stephen ?


Un grand sourire vers lui pour signaler que ça ne lui dérangeait aucunement. Au contraire même !
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le samedi 16 novembre 2013, 03:34:44
Dylan ne pouvait dissimuler cette espèce d’émerveillement qui enjolivait ses yeux face au bel inconnu. Il ressemblait avec presque exactitude à l’acteur qui l’avait tant fait fantasmer, sauf à quelques différences près qui confirmait que ce n’était pas Jason Momoa. Par exemple la forme de son visage était légèrement plus allongée et ses lèvres étaient un peu plus  fournies. Mais son regard était distinctement la même et produisait un effet identique chez la psychologue... Elle en frémissait. Stephen ne paraissait pas gêné par la demande de l’inconnu en s’invitant à leur table. Il lui pria de prendre place avec eux et l’homme s’exécuta, frôlant de près le dos de Dylan lorsqu’il passa derrière elle. Ses joues s’empourprent. Il rependait son odeur d’homme dans son passage et venait remplir les narines de la jeune femme qui pinça ses lèvres. Il lui rappelait tant de chose, tant de sensation qui fourmillait dans son bas-ventre. C’était frais sous son épiderme. Un regard furtif vers Stephen, comme si elle avait projeté toutes ces images par ces mires et qu’il les avait reconnus. Elle se mit à sourire en prenant une lampée de whisky.


Le bel inconnu engagea de manière naturelle la conversation, leur demandant s’ils étaient un couple en vacances. Dylan se retient de rire, en lançant un regard complice à Stephen qui garda le silence. Elle comprit très vite qu’il lui laissait la parole et le maudit intérieurement, tentée de raconter un peu comme bon lui semblera… De son anglais, marqué de son accent japonais, elle articula doucement sans quitter des yeux le boxeur :


Disons que nous sommes deux amis très proches qui avons décidés de voir du pays…


Tournant son visage vers le bel homme, elle lui sourit. Ce dernier ne semblait pas saisir leur relation même après ces mots, mais après un haussement d’épaule il attesta. Il leur proposa une bouteille de Campari, pour accompagner leur bourbon. C’était un alcool moins fort, mais que Dylan n’avait encore jamais essayé. Tandis que le sosie attendait après la bouteille, la jeune femme observa son compagnon, essayant de sonder ce regard qui ne la quittait plus. Elle plissa des yeux, le défiant et tenta de lui faire comprendre qu’elle n’hésitera pas à dire n’importe quoi si on lui redonne l’occasion. Un jeu qui l’attirait et auquel elle espère voir Stephen contribuer. 


Dylan glissa son verre vers son voisin qui ajouta la boisson au bourbon. Le liquide prit une autre couleur, allant vers un ton écarlate. Ils trinquèrent tous les trois et Dylan goûta au cocktail. Dès la gorgée en bouche, elle devait admettre que le Campari rehaussait considérablement le goût. Une saveur d’orange caramélisée tournait sur sa langue. C’était doux et délicieux.


Leur nouveau compagnon leur demanda par la suite ce qui les amenait à Nashville.  Après quelques secondes de silence de la part de Stephen, Dylan décida de se lancer.


Ça fait longtemps que je voulais y venir. Mon grand ami que voilà est mon guide touristique et n’a pas cessé de m’en parler. Il y a fait ses études. C’est une charmante ville en tout cas.


Demi-sourire aux lèvres, ses yeux toisaient ce visage si attrayant. Dans son esprit se matérialisa tous les fantasmes qu’elle avait pu avoir de son acteur fétiche, les scénarios les plus érotiques, les plus prenants, frustrants ! Que seuls ses doigts avaient pu assouvir. Ô combien elle aurait donné cher pour profiter d’une seule nuit avec lui aussi invraisemblable que cela pouvait paraître. Mais un acteur venait s’ajouter dans ses passionnantes trames luxurieuses : Stephen. Le plaisir qu’elle imaginait recevoir de Jason Momoa mêlé à celui du boxeur -un plaisir qu’elle eut l’opportunité de goûter- c’était assez pour éveiller son envie. Ouf ! L’alcool n’était pas la seule chose qui l’enivrait en ce moment.


Je m’appelle John en passant. Il présenta sa main à Dylan qu’elle prit aussitôt. Moi, Dylan. Elle laissa Stephen le soin de se présenter.

La prise de sa grande main couvrait encore la sienne, plus petite. Il avait pratiquement la même carrure que le boxeur et elle se demanda ce qu’il devait faire pour conserver une telle silhouette. Après les présentations, John regarda longuement Dylan, un mince sourire étirant ses lèvres entourées de sa belle barbe. Il avait un regard tendre et pénétrant, au même titre que son beau ravisseur, mais adoucit d’une tendresse qui saisit totalement la jeune femme, troublée.   


Tu es Japonaise je parie !


Le sourire de la psy s’agrandit, supposant qu’il n’avait pas raté les formes amincis de ses yeux.


Métisse. Japonaise et Américaine. Mais oui, je vis au Japon… Tu fais quoi dans la vie ? Tu vis à Nashville ?


Elle reprit un coup de son cocktail en jetant un œil à Stephen. Son pied, délicatement, alla frôler la jambe du boxeur, alors qu’elle décroisait ses genoux. On ne pouvait pas réellement distinguer si elle l’avait fait intentionnellement ou si c’était par inadvertance. 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le samedi 16 novembre 2013, 22:12:20
Dylan n’avait rien à ajouter suite à la remarque de Stephen sur les rencontres. Oh oui, elle était servie. Sauf que quelque chose la titillait dans ces propos. On aurait dit qu’il sous-entendait autre chose. Mais peut-être était-ce l’alcool qui la rendait sensiblement susceptible aux idées érotiques. Elle se contenta d’afficher ce mince sourire qui recelait un oui, répondant au boxeur. John en faisait autant, souriant en montrant ses belles dents. Ses yeux brillaient derrière sa mine souriante. Il respirait une telle sensualité et de charme que Dylan osait à peine profiter pleinement sous risque d’exploser. Elle et ses ovaires.


Mais Dylan fondit littéralement suite au commentaire sur son hybridité. Il la trouvait jolie et considérait Stephen chanceux. Elle rougit, riant doucement. Son regard se porta sur Stephen avec un air qui semblait demander s’il avait bien entendu, mais de manière tout aussi espiègle. Il affirma d’un signe de tête, une réponse qui alla à John.


Bande de charmeur… Un franc sourire accompagnait ses propos, les yeux baissés.


Le contact de leur jambe éveilla un désir ludique chez elle. Discrètement, elle monta sa jambe, mais frôla plus franchement celui de son guide. Elle grimpa jusque là où la pointe de son pied lui permit, c’est-à-dire entre ses cuisses. Il ne faudrait qu’une poussée délicate pour qu’elle atteigne la bosse à travers son pantalon. Mais joueuse, elle resta là un instant, mimant d’étirer son pied qui pela presque son chibre, puis finit par reposer sa jambe. Entre temps, John leur expliqua qu’il était musicien et qu’il avait toujours vécu à Nashville. Soudain, il prit un ton plus sérieux et leur demanda dans quel hôtel ils logeaient, si c’était celui qui était à quarante minutes du bar. Dylan fit mine de rien saisir, mais elle comprit bien vite qu’aucun hôtel ne se trouvait à proximité et que les taxis et bus étaient rares dans la ville. Nashville avait beau être une belle place, mais niveau possibilité de s’y loger sans réservation s’avérait être ardu et risqué. Mais les road trips amenaient nécessairement des imprévus. 


Qu’est-ce qu’ils allaient faire ? Déjà, c’était hors de question de campé ou dormir dans la voiture. Dylan avait peine à remarquer l’ouverture qui se présentait à eux et par John. Mais autant demander. Après tout, ça ne coûtait rien.

Tu ne connais pas un endroit tout près où on pourrait être hébergé ? Quitte à ce qu’on paie… J’avoue que nous sommes pas mal pris aux dépourvus.


John pourra alors remarquer leur manque de préparatifs face à leur venu. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien en faire ? Ça leur avait donné l’occasion de se rencontrer. Dylan regarda un instant Stephen. Il ne semblait aucunement dérangé, contrairement à elle. C’était à se demander ce qu’il avait en tête. Dylan revint sur John qui se mit à sourire.


Je n’habite pas très loin d’ici. Il m’arrive d’héberger des gens en voyages ici. Si ça vous dit, je vous propose de vous inviter chez moi. Ça ne vous coûtera rien… Excepté votre compagnie pour la soirée.


Son regard follement aguicheur brillait. Nul besoin de parole. Tout était dans sa façon de fixer la psychologue. Elle frémit encore. Après un rapide échange silencieux avec son compagnon, Dylan devina que ce serait mieux qu’ils acceptent.   


On ne voudrait pas gêner… Mais si tu proposes, c’est d’accord.


Elle humecta ses lèvres en plongeant son regard dans celui de John.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 17 novembre 2013, 21:46:00
En quelques heures, le couple avait réussi à se trouver un nouveau compagnon pour la soirée, mais également un endroit où dormir pour la nuit et ce gratuitement. Dylan n’avait pas l’habitude d’être confronté à autant d’imprévu en si peu de temps, poussée à aller au-delà de sa gêne et abandonner son côté réservé. Hier, c’était sa colère et son angoisse que Stephen avait parvenu à ôter et aujourd’hui, c’était ce sentiment de perte de contrôle sur le voyage, son incrédulité qui était mise à l’épreuve. Mais après l’invitation de John, elle sentait reprendre le dessus sur la situation. Elle avait arrangé les choses malgré l’inattendu, tous ça en ayant prit les devants. Au fond, son voyage prenait de plus en plus les allures d’un road trip. Un vrai, où il fallait subir les flots de l’aventure.


Mais la nuit promettait bien plus pour les trois. La tension qui s’installait dans la tablée témoignait une connivence qui penchait plus loin qu’une simple hospitalité d’un soir. Il fallait seulement observer l’air des deux hommes dans leurs échanges de regard, puis celui de Dylan face à John et Stephen. Elle assimilait leurs images pour les reproduire dans ses pensées, les voyant déjà se battre pour la satisfaire charnellement. Elle se plaisait à imaginer être l’objet de désir des deux mâles. Même si encore, elle n’osait pas interpréter cela comme le moment final de leur soirée. Elle était simplement tendue par son appétit qu’elle se demandait si son esprit lui jouait des tours.


Mais une heure s’écoula où ils discutèrent de tout et de rien, vidant verre après verre. Plus Dylan en savait sur John, plus elle avait envie de le découvrir sous d’autre aspect. Rien ne venait réduire son envie si parfaitement entretenu, qu’il serait triste qu’elle ne puisse l’assouvir. Ça n’allait pas tarder à devenir plus intéressant. John admit qu’il était fatigué. Il avait passé la journée à répéter avec son groupe pour un contrat de disque assez prometteur. Un sujet auquel Dylan ajouta qu’il aura peut-être l’occasion de venir au Japon pour une tournée. Mais trêve de bavardage, elle se sentait également fatiguée par sa journée. Ses hanches et ses fesses étaient encore raidis, de même que le bas de son dos… Elle songera à demander un massage à Stephen, s’il n’est pas trop crevé.


D’ailleurs, ils s’entendirent tous ensemble pour se rendre à l’appartement du musicien. La jeune femme acquiesça alors qu’elle termina d’une traite son verre. Une douce euphorie engourdissait sa conscience et ses sens. Elle ne pouvait échapper à la légère ivresse qui l’enveloppait. Mais une main remarquablement chaude et suave se mit à palper son épaule et descendit ensuite vers ses omoplates. Ce contact l’électrisa. Le visage levé vers le beau musicien, ils troquèrent un long regard qui en disait beaucoup. Une fois debout, elle distingua l’imposante taille qui la jaugeait. Il mesurait pratiquement comme Stephen et l’imposante carrure qui encadrait ses épaules était tout aussi distincte.


Elle s’éloigna des deux hommes, cherchant à calmer ses ardeurs d’un cran. Elles virevoltaient dans son ventre, prête à l’entraîner dans une ascension purement charnel. À l’extérieur, il faisait nuit et frais. Prenant une bonne inspiration, elle sentit soudainement une main caresser sa cuisse.  Cette fois c’était Stephen qui voulait s’assurer qu’elle n’avait pas froid. En se retournant vers lui, la distance de leur buste était minime. Le grand boxeur n’aurait eu qu’à tirer davantage la psychologue vers lui pour que cette dernière prenne cela comme une invitation à un baiser. Mais ils n’en firent rien. Pas toute suite. Ils se souriaient mutuellement.


Non… J’ai même plutôt chaud.


Cinq minutes de marche les séparaient du bar et l’appartement de John. Ils arrivèrent au pied d’un grand immeuble avec de grandes fenêtres. Leur hôte leur ouvrit la porte du rez-de-chaussée et montèrent au troisième qui abritait son appartement. Ce dernier était gigantesque et occupait l’étage en entier. On devinait facilement que John gagnait bien sa vie de musicien pour se permettre autant d’espace. L’intérieur en disait autant. Décoré de manière sobre et alternative, il dégageait une ambiance assurant la créativité. Le salon était muni de grand meuble en cuire et d’un écran plat fixer au mur. Un système de son ornait l’un des murs reliant plusieurs speakers disposés dans chaque coin de la pièce. Ça devait être idéal pour organiser des soirées ou répéter avec un groupe.


John les invita à s’installer dans le salon, tandis qu’il se dirigea vers la cuisine. Sans plus attendre, Stephen attira Dylan vers le grand canapé où ils s’installèrent. La jeune femme pouvait sentir la fébrilité de son compagnon de voyage, alors qu’il se mit à caresser l’intérieur de ses cuisses. La psychologue frissonna, plongeant son regard dans le sien. Elle reconnaissait en lui le beau diable qui l’avait tant fait jouir la veille. Il s’approchait encore, venant lui susurrer à l’oreille qu’il savait ce qu’elle voulait. Le souffle de la psy s’alourdit. Elle ne pouvait croire ce qu’elle entendait. Stephen l’encourageait littéralement à attiser John. D’abord, légèrement honteuse d’avoir été ainsi démasquée, elle fut doucement contrainte d’admettre que c’était un désir qu’elle avait refoulé toute la soirée. Mais comment atteindre le but… ?


Si jamais il refusait, que si cette impression que John partageait la même idée se révélait être fausse, elle pourra au moins compter sur Stephen par la suite…


Tenez.


John était revenu de la cuisine, 3 bouteilles de bière qu’il traînait entre ses doigts. Dylan en prit une et le décapsula. Elle bu quelques gorgées, ravalant par le fait même son embarras.


C’est un très bel appartement en tout cas… Tu y vis seul ? Autant s’assurer qu’il est bien célibataire.


Oui. La journée, mes amis, ou les membres de mon groupe, viennent souvent traîner ici durant des heures. Je suis rarement seul on va dire.


Dylan sourit et quitta le confort du canapé pour s’approcher des disques, entassé sur un meuble. Il en avait une panoplie, plus grande que la collection de la jeune femme. Rapidement rejoint par John, il caressa doucement l’arrière de son bras.


Tu aimes bien le vynile.



Dylan adorait ça. Elle pouvait lui nommer chaque disque qu’elle possédait. Mais elle se contenta de faire oui de la tête tout en plongeant son regard dans le sien. John attrapa un vinyle au hasard et s’approcha de son système de son qui disposait d’un tourne-disque. Après quelques secondes, un son granuleux se fait entendre, suivi d’un roulement de tambour. C’était le début d’I put a spell on you, reprise par creedence clearwater revival. Le rythme était propice aux déhanchements et entraîna tranquillement Dylan dans une danse assez lente. Sa tête entama de long mouvement qui emportait ses cheveux. Ses pieds suivaient la cadence, le reste de son corps suivait le son des instruments. Ses hanches se mirent à onduler gracieusement alors qu’elle invita du regard Stephen, sourire aux lèvres. Loin de vouloir jouer la séductrice, elle était plutôt obnubilée par la chanson. Les haut-parleurs diffusaient un volume assez haut, mais rien ne les empêchait de bien s’entendre.


Ça ne gênera pas ton ami si je me joins à toi… ?


Des mains glissèrent sur ses hanches, frôlant ses fesses et se refermèrent contre son ventre. Dylan frissonna à l’appuie de son dos contre ce corps immense qui accompagnait ses mouvements. Malgré que John ne dansait pas vraiment. Il profitait du frottement fessier de la jeune femme qui contractait sur son aine. Si ce n’était pas un début d’hostilité, comme disait Stephen, il n’aura pas fallut grand-chose pour les entamer… 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le jeudi 21 novembre 2013, 02:30:21
Dylan se dévergondait dans ses déhanchements lascifs et assurés. Ses cheveux brossaient l’air, couvrant en partie son visage réjoui par la musique. Les yeux semi-ouverts, elle se laissait transporter par le rythme envoûtant. À aucun moment, elle n’avait cru plonger les deux hommes dans l’ambiance tant convoitée, celle où ils pourraient s’élancer librement à leur pulsion. Très vite, elle découvrait la puissance des mains du guitariste, qui alternait entre ses hanches et son ventre, prenant parfois le contrôle de ses mouvements. Son dos effleurait le torse puissant de John, dont la respiration se rependait près de son oreille. Le cœur de la psy se mit à battre à tout rompe dans sa poitrine, appréhendant la chose dans laquelle ils s’aventuraient tous les trois. Stephen ne faisait que le confirmer, positionné juste devant eux. Les deux hommes la prétendaient bonne danseuse…


John affirmait ses propos et demanda à Stephen s’il désirait prendre le relais. Faisant signe que non, il se fit simple spectateur de leur danse charnel. Le musicien pressa davantage les fesses de la jeune femme contre son aine, où s’érigeait lentement son membre. La bosse laissait prédire sa grosseur, car Dylan pouvait le sentir frotter entre ses fesses. Elle devinait aisément combien il devait être durement comprimé dans son pantalon, tandis qu’elle ne cessait de bouger sensuellement contre lui. Son désir était fébrile, à en juger de la manière qu’il respirait derrière elle, la façon dont sa langue venait attraper son lobe d’oreille. Des milliers de frissons courraient dans tout son corps, dévalant son cou, jusqu’à l’arrière de son dos. Nul ne sait à quel point elle était sensible à cet endroit quand on savait comment s’y prendre.   


La chanson arriva à la partie du solo. La guitare électrique déchaînait un son enivrant, voir voluptueuse. Ses ondulations se mirent à ralentir, abandonnant ses hanches aux mains épaisses de son beau musicien. Il la bougeait comme il le désirait, comprimant leur corps solidement pour ne faire qu’un. D’un visage serein et atteinte par l’alcool, l’envie à la débauche, elle regarda Stephen qui s’approcha. À sa hauteur, elle se redressa vers lui sans le toucher, humant silencieusement sa respiration. Une aura de chaleur s’émanait de son corps, venant effleurer son visage. Leurs lèvres se touchent enfin. Son beau diable s’introduit dans sa petite bouche, insérant sa langue presque avec force. Ils partagèrent un long et passionnant baiser. Dylan était presque immobile, hormis son bassin qui subissait les ondoiements fiévreux de John.   


Quand Stephen interrompit leur embrassade, il adressa quelques mots à son compagnon qui demandèrent s’il appréciait les fesses galbés de la jeune femme. Chose à laquelle John répondit par un baiser sur la nuque de Dylan, venant ensuite lui glisser à l’oreille :


C’est vrai que tu as un sacré petit cul…


La crudité des mots firent rougir les joues de la psychologue, mais elle recevait ouvertement les propos, l’excitant d’un cran. Elle se sentait désirée. Deux beaux mâles qui lui offriront conjointement du plaisir à l’en faire hurler.


Stephen empoigna de ses mains robustes sa petite poitrine, les malaxant. Des courants électriques s’évaporèrent sous sa peau, connectant son intimité qui commençait doucement à détrempé. Il venait de partout, de son fessier, ses seins, sa bouche, sa nuque. Les deux mâles sollicitaient un flot de sensation qui recouvrait entièrement la psychologue.


Je dirais que la danse est beaucoup plus intéressante à trois…


Sa respiration s’interrompit subitement. Son short en jeans venait de tomber lourdement au sol. John pouvait à présent faire sentir son chibre seulement à travers la fine culotte noire de la psychologue. Un gémissement fuit entre ses lèvres. La pression de son gourdin écartait les galbes parfaits de ses fesses. John, tout en embrassant sa nuque, glissa sa chemise à carreau le long de ses bras pour l’envoyer au sol comme son jean.  Dylan était à présent en sous-vêtement et en débardeur noir avec des brettelles minces. Elle laissait les rênes au musicien, qui continuait son exploration. Ses lèvres charnues embrassaient le haut de son dos et il écarta son bassin du sien. Ses mains fermes agrippèrent ses fesses, tandis qu’il dévalait son dos avec de baiser appuyé et mouillé. Parfois ses doigts s’aventuraient loin entre ses cuisses, allant effleurer le tissu de sa culotte couverte de moiteur ardent. Elle sentit qu’il s’agenouilla derrière elle. Son visage au niveau de son bassin. Son souffle suffisait à galvaniser son corps qui en frémissait entièrement. John se mit à forcer la jeune femme à relever les fesses vers lui, guidée par sa poigne féroce. Il tira doucement le tissu de son sous-vêtement le long de ses jambes. Dylan se mit à gémir, emporté par une excitation sans précédant.


Elle regardait Stephen, tout en l’embrassant avec ferveur. Après quelques secondes à contempler son petit cul et à les masser sans vergogne, John enfouit son visage entre ses fesses. Sa langue vint récolter la cyprine, tout en ouvrant ses lèvres intimes. Ses mains écartaient sa chair arrondi afin de mieux accéder à sa chatte qu’il recouvrait de salive. Dylan se raidis contre Stephen, pendant que John dévorait son sexe à pleine bouche. Les mains fines de la nippone se mirent à glisser vers le pantalon de son beau diable,  desserrant sa ceinture. Son regard brillait de plaisir. Elle humecta ses lèvres, tout en dégrafant le jean de Stephen.


Tu te joins à nous ?


Elle tira sur l’ourlet de son t-shirt pour la lui retirer. Elle voulait voir son corps, l’étreinte et sentir sa peau d’acier couverte de velours sur la sienne. Tout en embrassant son torse, ses doigts cherchèrent à extirper sa verge de son boxer. Sa langue couvrait les sillons de ses muscles, happant le téton, alors qu’elle tend plus ses fesses vers John. Ce dernier continuait à embrasser son bassin, explorant inlassablement l’intérieur de ses fesses. 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le vendredi 22 novembre 2013, 23:14:51
John fouillait éperdument le sexe da la psychologue. Sa bouche était partout à la fois. Même son petit trou reçu la visite de cette langue furtive. Les mains robustes malaxaient vigoureusement les fesses tendres de la jeune femme, amplifiant grandement son plaisir. Dylan ne se contrôlait plus. Elle perdait l’esprit, le souffle, ne faisant que gémir son extase quand le baiser s’interrompait. À quelques reprises, elle faillit mordre les lèvres charnues de son beau diable. Visiblement ses gestes étaient animées par le plaisir qu’elle recevait. Ses baisers dévalaient odieusement le corps sculpté du boxeur, y laissant des marques de salive ou de succion tandis qu’elle offrait sa croupe plus explicitement à John.


Je crois t’avoir démontré un sacré appétit hier, hum… ?


Elle fit comprendre à leur compagnon musicien qu’elle et Stephen étaient des amis qui soutirait des bénéfices. John riait contre son petit cul, assénant de nombreux coup de langue à l’entrée de son intimité avec insistance, la pénétrant presque. La cyprine abondait. Le beau musicien en récolta sur la pulpe de son pouce et le guida tranquillement vers son petit trou. Il y dessina de petit cercle, sans s’aventurer plus loin se contentant de la faire languir. Sauf que Dylan en quémandait, essayant de remuer ses hanches pour plus de sensation, l’encourageant à y aller plus franchement. Mais John était beaucoup trop fort, maintenant solidement sa croupe pour être le seul maître de son plaisir. Au bout de quelques minutes et presque par surprise, la douce fut subitement secouée par son premier orgasme. Trop alléchant pour la retenir, trop exquise pour l’éviter, elle ne put le contenir. Il transperça vivement son être suivit de soubresauts subits. La bouche habile de John aura eut raison de la chatte sensible de la psychologue qui eut peine à se remettre.


Loin d’en avoir terminé, Stephen se mit à se déshabiller, dénudant également Dylan. Elle hoquetait toujours de plaisir lorsque John récolta les gorgées de mouille qui coulait de sa chair rosé puis il embrassa une dernière fois son petit orifice avant de se redresser. À son tour, il ôta tous ses vêtements. Il colla doucement son torse brûlant contre le dos de la psy. Elle n’avait pas encore vu son pénis, ni son corps nus. Mais John lui fit deviner aisément l’allure de ses atouts. Ses abdominaux étaient fermes et imposante, défendant bien contre le corps de Stephen. Son chibre se mit à glisser entre ses fesses, regorgé de mouille et de salive, stimulant son petit trou. Sa taille était impressionnante. Son beau diable suçait le bout de ses seins dressés d’excitation, tel des friandises, ce qui mit bien vite la jeune nippone en appétit. John lui offrait le choix, demandant près de son oreille ce qu’elle désirait. Peu importe son choix, elle devra à présent assouvir ses deux mâles et leurs verges fièrement dressés.


J’ai d’abord envie de vous goûter…


Dylan pivota doucement vers le musicien, attrapant son visage pour l’embrasser langoureusement, goûtant enfin ses lèvres couvertes de sa propre excitation. L’une de ses mains glissa vers son torse, savourant sa force dilatée et dure. Elle ne laissa pas Stephen en reste, guidant son autre main vers sa verge, commençant lentement à le masturber. John profita longuement de sa petite bouche, insérant sa langue pour l’en bourrer de saveur salivante. La fougue du baiser transparaissait son désir d’y engouffrer son mandrin.


Enfin, elle se mit à genoux entre eux, en les regardant à tour de rôle d’un regard pénétrant. Dû à sa petitesse, elle garda ses cuisses hissées sur la longueur de son buste, permettant à sa bouche d’être au bon niveau, à la portée de ces chairs imposantes. Chaque main était occupée par un barreau de chair qui frétillant d’impatience et Dylan débuta enfin par happer l’un des glands, puis à tour de rôle, offrant un généreux coup de langue. Mais elle jouait avec le feu. John se démontra le premier à s’en irriter, donnant un coup de rein afin d’obliger la jeune femme à le prendre. Ses mains attrapèrent le sommet de son crâne et son menton, ramenant le joli visage de la métisse vers lui et engouffra son membre dans sa cavité buccale étroite. Il grogna, forçant un peu Dylan à l’avaler presque totalement. Il relâcha la pression en gémissant, faisant coulisser sa verge hors de la bouche de la belle avant de recommencer, agrippant les cheveux de son amante.


Mmmhhh… Comme ta bouche est étroite.


Il ondula langoureusement du bassin, glissant son gland profondément entre les joues de Dylan. Pendant ce temps, elle continuait à masturber vigoureusement Stephen. Aidé de sa salive, son chibre filait naturellement entre ses doigts fins. Elle massa également ses bourses, les pressant délicatement. John s’assouvit rudement son envie de lui faire goûter sa colonne de chair, écrasant des valses de pré-sperme sur la langue de son amante, signe évocateur d’une excitation sans équivoque. Il finit par délaisser la bouche de la psy, à regret, mais voulant partager cette bouche à Stephen.


Occupe-toi de ton ami, mais continue de caresser ma queue. 


Obéissante, la métisse attrapa le chibre colossal du musicien. D’une taille démesuré, il lui remplissait bien sa main, comme celui du boxeur, mais légèrement tordu sur le côté. Il devait avantager certaine sensation. Tout en l’évaluant par des caresses, Dylan se tourna enfin vers Stephen. Il avait déjà visité sa petite bouche, mais elle le sentait tout aussi impatient, tout aussi excité. La tête relevée vers le sien, elle s’approcha de son magnifique phallus où perlait le liquide séminal. Sa langue glissa du frein jusqu’au sommet du gland avant que ses lèvres ne fassent disparaître le bout de sa verge. Elle commence à l’avaler, enfonçant son dard profondément, jusqu’à la base. Sa tête imprime de long va et vient, prenant une bonne partie de son membre en bouche.   
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 25 novembre 2013, 19:37:21
Dylan enfournait le membre de son beau diable de plus en plus profondément. Ses genoux écrasaient ses vêtements au sol, amoindrissant la douleur que pourrait provoquer le plancher de bois sur son épiderme et ses os ce qui l’aidait à performer longuement. Sa bouche ne s’épuisait pas non plus, suçant avec dextérité Stephen qui lui laissait les rennes sur son barreau de chair.  Ses lèvres gourmandes glissaient sensuellement sur toute sa chair, accompagnée par sa langue joueuse pour amplifier le plaisir de son amant. La cadence de ses mouvements était irrégulière, usant par moment toute sa fougue pour enfouir profondément son gland en bouche, puis y assener des va et vient courtes et rapides. Elle alternait avec des mouvements plus ample qui partait du gland jusqu’à la base de son chibre qui reluisait de plus en plus de salive. John profitait de sa main habile qui vint masser ses bourses pleines et tendres.


Mais bientôt, le musicien retira la main de la psychologue pour rapprocher son gland de son visage. Il dessina un sillon de pré-sperme et de salive sur la joue de la jeune femme frôlant la monture de ses lunettes. Il patientait après l’attention de Dylan, branlant impétueusement sa queue devant elle. Stephen ôta son membre de sa petite bouche, l’élevant pour qu’elle accède à ses bourses. La métisse les dévora goulument sans une ombre d’hésitation, les aspirants comme si elle s’en abreuvait. Ses yeux brillaient vers Connor. Elle était flattée de le mettre dans cet état second, de même que leur hôte qui grogna de plaisir au contact de ses bourses sur ses lèvres pulpeuses. Animé d’une sauvagerie naissante, il agrippa les hanches de la jeune femme, l’obligeant à hisser son bassin sur ses jambes, mais en gardant sa tête penchée sur la verge de Stephen. Après quelques mots, son gland franchit la barrière de ses grandes lèvres et se planta dans le ventre de la psychologue.


MHHHH… Un gémissement vibra dans sa gorge, bloqué par le membre puissant de Stephen.

 
C’était si bon. John s’était enfoncé entièrement en elle pour souder son corps au sien. Il la possédait tout entier. Il percuta son aine sur les fesses arrondies de son amante avant d’entamer des roulements de hanches. Il se mit à la baiser plus franchement, maintenant solidement ses hanches. Chaque coup de rein devint un pur plaisir et la transportait chaque fois un peu plus loin dans sa quête de sensation. La férocité des assauts enflammait son bas-ventre et rebondissait dans son être, faisant bercer ses seins au même titre que sa tête. Dû au plaisir qui la tiraillait elle parvint difficilement à sucer Stephen, emporté par la carence de la sauvagerie. Elle avait peur de le mordre, étant loin d’être habitué par ce genre d’expérience. Ses mains étaient posées de part et d’autre sur le torse du boxeur, tentant de reprendre le rythme et la vigueur.


Le bassin de la jeune femme claquait fermement contre celui de John qui la prenait inlassablement, ramonant les aspérités de son vagin étroit. La position raffermissait son intimité et la sensation autour de ce barreau de chair. Elle en perdait le souffle. Elle libéra soudainement sa bouche, criant presque son extase et emplit ensuite ses poumons d’une longue inspiration, d’air frais remplit du parfum de mâle. Ses lèvres s’amortirent sur l’aine de Stephen qu’elle couvrit de salive.


Bon sang… Je vais mourir. Murmura-t-elle, d’un visage marqué par l’extase houleux.


Sa langue léchait l’aine inébranlable de son beau diable. Sa souplesse était mise à l’épreuve, ainsi que son endurance, sa résistance au plaisir saugrenu. Ses mains glissèrent sur les hanches de son beau diable, effleurant son fessier du bout de ses doigts. Elle ramena sa bouche au-dessus du gland de Stephen, l’engobant en étouffant sa voix plaintive. Elle fit comprendre à son amant de pousser sa verge dans sa bouche, qu’il prenne le contrôle. Des yeux clos, elle se concentra, désirant maximiser la jouissance de son compagnon de voyage.


La chanson avait terminé depuis un moment déjà. Mais Dylan n’écoutait plus la musique. Seuls les grognements de ses amants retenaient son attention. Ils enveloppaient tous deux la doctoresse d'une chaleur immuable transsudant d’une exhortation des plus allègres qui fleurissait à mesure de leur martèlement phallique. Cela se ressentait dans la poigne ferme que Dylan exerça sur les fesses de Stephen, l’incitant à bourrer sa cavité buccale de sa large queue. John quant à lui, se mit à frotter son petit orifice du bout de son pouce, préalablement humecté de sa propre mouille. Il glissait par moment sur la raie de ses fesses, absorbé  et rêveur, tout en ayant ralentit ses va et vient. Son gland bougeait en elle pour entretenir son plaisir. Soudain, il enfonça son index à l’intérieur happant la jeune nipponne d’un long frémissement. Son corps chancelait de cette visite -loin d’être nouvelle pour elle-.


On t’a déjà visité ici… Visiblement… Tu as l’air d’aimer ça.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mardi 26 novembre 2013, 20:58:40
Le corps de Dylan était entièrement offert aux deux hommes qui la prenaient sans aucun ménagement. Chaque orifice emplit, elle nageait dans un torrent de fureur façonné par ses deux amants qui faisait tout pour la rendre folle tout en comblant leur soif de plaisir. Dylan démontrait toujours cette ténacité à la fois hors commun et surprenant, encaissant chaque coup puissant qui la limait par des plaintes jouissives. Sans aucun doute, elle adorait cette expérience. Elle adorait être l’objet de plaisir de ces deux mâles. Son esprit se brouillait sous le flot d’excitation.


John semblait déverser toute la ferveur contenue durant la soirée en Dylan que cette dernière en oubliait presque qu’elle se faisait prendre par le sosie de son acteur fétiche. Parfois, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer l’acteur en question qui la baisait de la sorte, réalisant ainsi l’un de ses nombreux fantasmes. Secrètement, ceci l’excitait d’un cran et l’amenait plus haut dans les sommets de l’extase. Car John se démontrait tel qu’elle aurait imaginé les ébats avec Jason Momoa : vigoureux et bestial. Il cognait  sur ses fesses, tout en tenant fermement ses hanches, ramonant l’intérieur de sa petite chatte. L’une de ses grandes mains remontait souvent le long du corps de la jeune femme, glissant ses pouces près de sa colonne vertébrale jusqu’à faire atteindre de ses doigts les seins délicats qui bougeaient au gré de ses propres mouvements. La sueur commençait à perlé sur son corps saillant de muscles et ses cheveux couvrait en partie son visage endurci par l’effort. C’est d’une voix chaude qu’il prévient à Dylan de ce qui l’attendait.


Le Texan et le musicien étaient complices, dressant par de simples gestes et regards leur directive sur la nipponne. John préparait de façon vile son petit trou pendant que Stephen comblait la bouche de Dylan en la lui baisant littéralement, forçant son gland vers la gorge. La salive jaillissait ainsi que le pré-sperme qui s’écrasait conte la langue de la psychologue quand ce n’était pas directement dans le fond de sa bouche. Il ne lui laissait aucune rémission. Néanmoins, elle endurait. Ses mains partaient de part et d’autre sur Stephen, tenant ses bras, son torse, le bas de son dos y parsemant des marques d’éraflure produit par ses ongles. Une douce vengeance à la cruauté de ses ondulations.


De long sillon de mouille coulait entre ses cuisses, signe qu’elle aimait se faire prendre ainsi par les deux mâles. Le doigt épais de leur hôte s’introduit le plus loin possible dans son orifice chaud et étroit, aidé simplement par la cyprine. Le boxeur quant à lui retira subitement sa verge reluisante de salive hors de la bouche de Dylan. Sa longue queue tressautait. L’avait-elle presque fait jouir ? C’était possible, en voyant le liquide séminal abondé de son gland. John se retira également de son corps vacillant, dans un long soupire de la part de la psy. Elle s’époumonait tout en se mettant droite, l’air étourdi. Mais John s’assura de la réceptionner à l’aide de son buste imposant et de ses mains. Il attrapa ses seins qu’il malmenait sauvagement et fouilla son corps, massant les courbes appétissant de sa douce amante.


Il plongea ses doigts dans sa vulve trempée de mouille. Stephen se joint à eux, s’enfouissant à son tour dans le petit trou serré de la métisse. Ses doigts épais étiraient ses parois interdites voulant sûrement l’habituer à une grosseur beaucoup plus importante. Dylan se fit pivoter sur elle-même, se retrouvant face à John, face à la grandeur de sa carrure et de son beau visage. Il enfouit ses lèvres dans le creux de son cou, l’explorant de sa langue encombrante et douce. Derrière elle, c’était au tour de son beau diable de profiter de son petit cul. Leur hôte dévala ses grandes mains sur Dylan pour agripper l’arrière de ses cuisses et la souleva tel une délicate plume et fragile. Suspendu à son torse basané et turgescent, il offrait sa croupe à Stephan. Les fesses écartées, la psy sentit le gland brûlant et couvert de salive contre l’entrée de son cul. Dans un long mouvement, il écarta l’entrée de son anus en soufflant quelques mots dans l’oreille de la jeune femme. Un cri s’extirpa de ses poumons en tenant les épaules de John. La douleur pouvait se lire dans l’expression de son visage, en mixte avec l’extase.


Putain ! grogna-t-elle entre ses dents.


C’est à ce moment que John positionna son long chibre au-dessus de la chatte liquéfié de la Japonaise et la pénétra sèchement. L’intensité des deux hommes à pénétrer la jeune femme contrastait. John la pilonnait sauvagement alors que Stephen préférait prendre le temps à habituer son orifice étroit à son énorme verge. Ses allés et venues s’allongeaient déformant l’entrée anale de la demoiselle qui ne cessait de couiner entre eux. Quelques jurons involontaires se déployaient de sa gorge et Dylan fermait quelques instants les yeux, se décidant à se laisser guider par leurs adresses. Ses muscles se détendaient doucement, abatant son visage sur l’épaule du musicien, mordillant sa chair avec appétence. Une sensation galvanisante réchauffait son être, pulsant vers son esprit. Mixé d’un plaisir honteux et lubrique, elle voyageait dans son corps frêle, menée par ses amants.


Non, c’est trop… Soupira-t-elle, presque inconsciemment.


Son étreinte autour de John se resserra tendrement, cherchant le réconfort absolu. Son visage toisa le sien, croulante sous les coups damnables qui martelaient son bassin. D’un regard larmoyant, elle plongea son regard dans celui de John, empreint de supplice et de désir. Leurs souffles s’entremêlaient. John sourit affectueusement, en roulant des hanches, bougeant son sexe en Dylan pour accroître son plaisir.


Mais tu aimes ça… Admet-le.


Perdue entre deux vagues, elle ne parvint pas à l’admettre. Une longue plainte résonna dans la pièce, suivit d’un autre. Elle ne cessait de gémir, de hurler lorsque ses deux beaux amants heurtaient le tréfonds de ses entrailles simultanément.         
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 01 décembre 2013, 00:07:13
Dylan grognait son plaisir, toujours autour de ses deux amants. La bestialité du moment s’intensifiait au gré de l’éminence plaisante qui l’emportait alors qu’elle cognait autant son intérieur pelvien. John se démontrait sévère, mesquin tout en lui avouant qu’il ne performait pas intégralement en elle. Le fourbe. Il s’enfonça sèchement, jusqu’à la garde. Dylan répondait à ses assauts par des plaintes, dans chaque venu et retrait. Stephen bougeait parallèlement derrière elle, mouvant de plus en plus vite, ne démontrant aucune vergogne à la pilonner furieusement. Les souffles des deux mâles lui enveloppaient la nuque et les cheveux qu’elle inhala fortement pour s’en exciter davantage. Elle ne parvenait pas à maintenir ses cris qui outrepassaient ses lèvres.


Les impacts des deux verges alternaient en rythme, mais elle secouait la jeune femme d’un galvanisant plaisir qui semblait venir de partout. S’en était presque insupportable pour elle. Les plaintes ne suffisaient plus à soulager la pression qu’exerçait à l’intérieur d’elle. Les cris se mirent à pleuvoir résonnant dans toute la pièce, dans tout l’appartement, enrouant pratiquement la voix de la Japonaise. Cette sensation était sans pareille. Bourrée d’une façon vile, indécente, le plaisir était indescriptible, mais bel et bien présente. Son corps répondait par des soubresauts involontaires, dû au faite qu’elle était emplie entièrement des deux orifices. Heureusement que la mouille abondait. Elle était une source précieuse qui aidait dans la prouesse des deux hommes.


Mhhh… Je n’en peux plus.


C’était presque un murmure. Une nouvelle vague s’était emparée de son corps, cassant sa voix pour un couinement. Effectivement, elle n’en pouvait plus. Elle n’en pouvait plus de ce flot de plaisir virulent qui meurtrissait sa croupe, dans le delta de ses cuisses.  Un regard croisa celui de John. Les lèvres de la psy formaient un O parfait qui libéra un profond soupire rempli d’aise. Elle semblait vouloir dire quelque chose, mais les courants qui tiraillaient ses entrailles coupèrent sa voix. En même temps, elle avait envie de le dire. Leur admettre qu’elle aimait ça. Elle se sentait telle une reine, choyée par l’abondante délectation des deux mâles.


Hum… ?


C’est bon… exprime-t-elle enfin. Mais en japonais.


John rit doucement, enfonçant une nouvelle fois son gourdin en elle, mais stoppant tout mouvement de la part de ses hanches. Sa tête planait au-dessus de Dylan qui haletait, la pénétration dans son petit trou n’ayant pas cessé. John se démontra oppressant, plongeant son regard dans la métisse. Leurs fronts se touchaient presque. Il ondula faiblement son gland et picora ses lèvres d’un rapide baiser. Il s’adressa aussitôt :


Redis-moi ça, mais en anglais cette fois…


Il l’attisait. Stephen s’offrait son petit cul pendant ce temps et permit à la jeune femme de se concentrer sur les perceptions que lui offrait son chibre. Il coulissait sa large queue jusqu’à ce qu’elle sente son aine claquer ses fesses. Son dos fondait sur les aspérités parfaites et puissantes de son corps. Comme ça lui manquait de le toucher. Elle aurait aimé lui réserver d’autre attention, quelques caresses et d’autres baiser, mais elle lui offrait déjà beaucoup. L’entrée interdite qui confinait son énorme verge dans une étroitesse sans précédant.


C’est bon ! Continue…


Une pointe de frustration froissa ces mots. John affiche un sourire satisfait, appréciant l’accent japonais qui altérait la phrase. Il posa ses lèvres charnues sur les siennes, lui donnant un baiser langoureux et furieux. Sa langue dansait avec celle de la psy lorsqu’il quitta ses parois intimes pour y revenir avec un puissant coup. Dylan entremêlait ses doigts dans ses longs cheveux, pendant qu’il poussait son gland dans son ventre. Puis ses mains vinrent autour de son beau visage pour les maintenir pendant que leurs bouches s’affolaient. John redoubla d’effort dans ses allées et venues en parfaite accord avec ceux du beau diable.


T’es encore plus étroite dis donc… fit-il remarquer, en arrêtant le baiser.


Elle le contempla un instant, d’un regard brûlant. Une profonde inspiration emplit ses poumons. Son corps pantelant allait bientôt atteindre un autre niveau d’extase. Les mouvements qui martelaient fougueusement son bassin auguraient l’engagement vers la jouissance. Les convulsions dans son abdomen s’intensifient autour des barreaux de chair. Dylan jouit. Les coups de butoir l’expédient dans la torsade d’un orgasme divin et fulgurant.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 08 décembre 2013, 18:29:58
Oh… Les cuisses de la belle étaient soudainement manipulées par son beau diable qui les gardait bien écarté tout en imposant son propre rythme. Elle raffolait de cette prise diablement sexy autour de son bassin. Elle permettait à Connor de pousser plus loin en elle tout en laissant à John le loisir de l’embrasser et tenir son visage entre ses mains. La psy était solidement suspendue entre les deux masses musculaires de ses partenaires, sans qu’on enlève à ses hanches la liberté de se mouvoir, onduler comme lui ordonnait Stephen.


La passion qui les unissait eut raison de la métisse. Les entraves phalliques furent comprimées dans la pression de son orgasme maintenu par leurs coïts continus et fermes. Dylan criait sa jouissance, possédée par sa force et son degré d’intensité. La verge qui coulissait dans son vagin déversait sa mouille en dehors de ses parois seulement en la bourrant de sa grosseur.  Plus il la pénétrait, plus elle mouillait. John se consentait à la ramoner plus vite, à la baiser plus fort au fil du plaisir de Dylan. L’esprit enivré par l’extase, la jeune femme semblait engourdit par lui, animant ses plaintes et ses mouvements qu’elle exposait sans gêne. 


John allait s’abandonner également. Ou plutôt, il ne pouvait faire autrement que de se laisser aller à la jouissance. Il en tremblait, en grognait. Sa verge vibrait dans l’étau de chair serrée et humide de Dylan. Son visage exprimait cette ferveur totale propre à l’épanouissement de son gourdin. Ses gémissements et souffles se mêlent à ceux de la psy. Le musicien explose en elle, déversant par des jets puissants et longs tout son sperme. Stephen se retira entre temps, abandonnant son bassin en convulsion, remplit par le foutre de John qui achevait de jouir. Ce dernier retenait toujours Dylan contre lui revenant en elle une dernière et longue fois. Son membre se retira tout aussi lentement. Il n’y avait plus qu’un filet de liquide séminal qui reliait leur sexe et celui du musicien n’avait pas encore perdu de sa vigueur ni de son volume, offrant une belle vue à la métisse affalée délicatement au sol.


Une main appuyée sur le plancher, Dylan était à demi-consciente encore sous la joute du plaisir, par tant de sexe. Une langue furtive vient laper une dernière fois le musicien qui en frémit totalement, mais il recula, ne voulant rien rater de la finale imminente. Entre le beau guide et sa protégée.


La nipponne aurait aimé le goûter encore… Mais Stephen l’interpella, la voulant près de son membre, la bouche ouverte. Dylan le fixait avec dévotion en s’exécutant, la langue déployée, offerte. Son ventre et son petit trou étaient toujours marqués par la compression des deux verges massives et les soubresauts évacuaient lentement l’orgasme.


Le gland reluisant flottait par-dessus sa langue. Dylan léchait le frein et glissait autour de la couronne, avec  gourmandise afin de propulser Connor vers ce qu’il convoitait. Un premier jet de sperme s’extirpa de son membre qui vint s’écraser sur ses lunettes et sa joue. D’autre suivit, plus ample et épais, recouvrant en partie le beau visage de la psychologue. Elle n’avait jamais fait jouir un homme de la sorte. La quantité de sperme que Stephen déversait sur la jeune femme était démesurée, phénoménale. Un surhomme… Elle le laissa jouir dans sa bouche, tenant son barreau de chair qu’elle branla avec passion. Son regard était remplit de désir, de chaleur. Sa langue, son palais, l’intérieur de sa bouche était couvert de foutre qu’elle fit disparaître par petite gorgée…


John se tenait à l’écart, observant le spectacle d’un regard prédateur. Il s’alluma une cigarette, sourire aux lèvres. Sa nudité ne le gênait pas, ni même son érection qui s’éteignait doucement. Encore à demi-essoufflé, il avait un air satisfait.


Ta petite-amie est une vraie déesse… Aspira-t-il dans une bouffée de cigarette. 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mercredi 11 décembre 2013, 20:47:34
Wow… Dylan s’efforce de retrouver le souffle, le visage couverte de filet laiteux. Agenouillée devant Stephen, sa bouche enveloppe une dernière fois le gland, en soutenant la base. Elle déglutit bruyamment et abandonna finalement sa verge qui pointait encore d’excitation. Son membre était propre et ne reluisait plus que de salive. Dylan souriait intérieurement, satisfaite. Elle vacillait légèrement, l’endorphine déferlant dans son corps. Une chance, son bel amant l’aida à se relever. Une fois debout, Dylan retira ses lunettes partiellement enduites de foutre et plongea son regard perdu dans ceux de Connor. Elle n’avait plus la force de parler et se tenait maladroitement sur ses jambes. Le texan lui servait d’appuie, pendant qu’elle reprenait ses esprits.


Derrière, John leur indiqua où ils pourront trouver la salle de bain. Dylan ne tardera sans doute pas à rejoindre ladite pièce, histoire de nettoyer son visage et se rafraîchir. Leur hôte tira une autre latte de sa cigarette et exprima sa fatigue, comptant bientôt se retirer pour sa chambre. La nipponne avait la tête tournée vers lui, s’abreuvant de son regard. Mhhh… Quel délice ! Cette expérience aura été l’une des plus folles pour la psychologue. L’une des plus lubriques. Sa faculté de régénérescence l’aidait à se remettre rapidement des efforts, comme celui fournis par son bassin, mais la férocité de Stephen marquera son petit cul pour un long moment.


Merci John… C’est très aimable à toi. Sa voix était légèrement enrouée par les cris qu’elle avait époumonés.


Sur ce, le maître de maison éteignit sa cigarette d’un air lénifié, mais la braise ne semblait pas vouloir quitter ses yeux. Il se dirigea vers le couloir pour rejoindre sa chambre, tout en leur lançant que le canapé était convertible en lit. Il disparut dans le couloir et Dylan ramena ses yeux vers Stephen, les yeux à demi-clos. Ils s’observèrent un instant, tandis que le salon précédemment chargé de tension sexuelle, garait le calme pour le reste de la nuit. Un mince sourire arqua finalement les lèvres de la psy. Stephen défit le canapé, dépliant un assez grand lit pour qu’ils le partagent.


Je dois nettoyer ça, si tu permets… Fait-elle faiblement, avec une onze d’amusement.


Elle contourna le grand mâle sans éviter d’effleurer son magnifique fessier du bout de son index. Elle marcha en trainant des pieds, mais rien ne venait enlever la beauté de sa nudité. Une fois dans le couloir principal, elle prit la deuxième porte. La salle de bain était spacieuse, décorée comme le reste de l’appartement. Elle contenait une grande cabine de douche et une grande baignoire. Sauf que Dylan était trop fatiguée pour vouloir en profiter et elle se contenta d’asperger son visage d’eau fraîche. L’image de sa figure souillée de sperme était loin d’être charmante, malgré le fait que ça l’amusait un peu. Après quelques minutes à se débarbouiller, elle ressortit des toilettes, un peu mieux rafraîchie.


Dylan… Tiens. 


John l’interpella juste derrière elle. Il avait enfilé un boxer qui moulait bien sa taille et une mine contente ravissait son visage. Il tendit des draps propres à la jeune femme.


Oh, merci. Dylan prit le tout, en les collants contre sa nudité, lui donnant un air intimidé. Mais c’était loin d’être le cas.


Merci à vous plutôt.


Il s’approcha d’elle et déposa un baiser dans sa chevelure. Dylan frémit, dissimulant un sourire derrière les draps et s’éloigna en lui souhaitant une bonne nuit. Une fois auprès de Stephen, elle se permit de couvrir ce dernier avec un des draps. Le climat de la pièce était plutôt frais, mais avec son compagnon qui s’avérait être un vrai fourneau, elle n’avait pas à s’inquiéter. D’ailleurs, elle s’allongea sur le flanc, près de lui, la cuisse et le bras étreignant son torse. Sa tête reposait sur l’épaule saillant de Stephen.


T’es une vraie bête tu sais… Murmura-t-elle, après quelques secondes de silence alors que ses doigts caressaient gentiment le pectoral du boxeur.


L’esprit embrumé, elle se rendit compte que l’effet de l’alcool s’était dissipé, n’étant affecté que par celui de l’après-baise. C’était bon. Elle murmura une bonne nuit après quoi, elle ferma les yeux, se laissant gagner par le sommeil…

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Oh merde… Des rayons de lumière traversait la fente d’un volet mal fermé et agressa les yeux de Dylan. Un peu perdue, elle roula lentement vers Stephen qui était encore plongé dans son sommeil. Sa bouche pâteuse lui rappela l’amer sentiment du lendemain de veille. Elle n’avait pas la moindre idée de l’heure qu’il pouvait être. Néanmoins, elle se leva, un drap entourant son buste. Elle dirigea sa carcasse chétive vers la salle de bain en laissant Stephen dormir.

L’appartement était silencieux et Dylan conclut qu’elle était la première à se réveiller. Elle bu un verre d’eau, s’aspergea le visage par la suite. Ceci suffit à la ravigoter, même si elle avait envie d’un café et d’une bonne douche, songeant également qu’il faudra retourner chercher la voiture. Sur le chemin, une note posée sur la table près du canapé attira son attention :

Citer
Désolée de vous abandonner comme ça, mais j’ai oublié de vous mentionner que j’avais une répétition importante aujourd’hui. Ce soir, je donne un spectacle. Voici l’adresse ainsi que deux billets… À vous de voir si vous voulez venir.

P.S Faites comme chez vous. Servez-vous dans le frigo si vous avez faim.
J.

Dylan regarda un long moment la note, tenant un verre d’eau et le drap contre elle. À son avis, John leur accordait un peu trop facilement sa confiance, mais ça devait être normal après tout. Les images de la veille la frappèrent subitement, celles de l’ébat déchaîné dont elle a été « victime ». Son bas-ventre se tortilla, la sensation de l’orgasme intense encore frais dans son être. Son regard se tourna vers Stephen, examinant son visage fort bien dessiné. Elle se mordit doucement la lèvre inférieure, ne pouvant s’empêcher de rougir. Elle réalisait à quel point il était bel homme. Sans doute plus que le sosie de ses fantasmes. Un profond soupire gonfla sa poitrine et s’approcha de lui, trouvant cruel de devoir briser l’instant paisible.

Hey… Assise sur le rebord du lit, elle joignit sa paume vers son flanc qu’elle caressa doucereusement. Il faudrait que tu te lèves, il est… Ah oui, l'heure... Elle chercha du regard une horloge et perçut un afficheur numérique posée sur une des tables du salon. Merde… Il était passé onze heures.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 15 décembre 2013, 17:56:10
Ils n’avaient pas dormi spécialement tard, pourtant. Dylan restait ébahi par tant d’heure de sommeil. Elle n’était pas du genre à faire la grasse mâtiné. Mais considérant que la nuit dernière fut plutôt houleuse pour son corps et grisant pour son esprit, ce n’était pas surprenant. La gêne se volatilisa, au contact chaud et rugueux qui couvrit la paume de sa main. C’était les doigts de Stephen qui se réveillait. À sa grande surprise, il ramena sa main vers son visage et se mit à picorer ses jointures d’une tendresse qu’elle ne lui connaissait pas. Wow, Stephen… C’était à la fois troublant et délicieux. Un sourire mourrait d’envie de fendre son visage en deux, mais la psychologue se contint le plus possible, mordant furtivement sa lèvre inférieure pour crisper les muscles de son contentement.


Ah oui… Bonjour.


Il se redressa. Une odeur de sueur mêlée à celle de Stephen emplit ses narines une fois qu’il fut à sa hauteur. Il sentait bon. Il avait cette odeur naturelle de mâle, fort agréable et jaillissante qui semblait regorgé de son âme prédatrice. Dylan l’observa se lever. Nu comme un ver, il n’avait aucune pudeur visiblement. Elle se demandait ce que John aurait pensé s’il avait été là. À ce propos, elle n’arrivait pas à lui spécifier de son absence, désarmée face à l’étirement matinal de son compagnon. Ma foi, il le fait exprès ! Le corps magnifiquement ficelé du boxeur se tordait joliment, embellissant les formes musculaires que formait son corps sublime. La mine qu’il avait était loin de ressembler à de la fatigue. Il paraissait en forme.


Tu as bien dormi ?


Dylan observa Stephen l’observer. Elle prit une gorgée d’eau sans le quitter des yeux, tenant négligemment le drap contre sa poitrine. Il lui demanda si la salle de bain était bien par là. Elle regarda où il pointait et rectifia la direction de la porte.


La deuxième juste là.


Autant lui laisser le temps de se réveiller, ensuite ils aviseront. Ils n’avaient pas particulièrement planifiés cette journée. Quoique la décision de ce qu’ils en feront revenait à Stephen. C’était lui qui voulait venir à Nashville, donc elle n’allait pas lui proposer dans l’immédiat d’aller au spectacle de John. Elle devait admettre qu’elle était curieuse de savoir ce qu’il l’amenait dans sa ville natale. Elle n’avait pas souvenir qu’il lui avait précisé. Après tout, elle était sensée qu’être son otage…


Stephen la ramena de ses pensées d’un baiser goulu dans le creux de son cou, lui décrochant un délicieux frisson qui fila le long de sa colonne vertébrale. Mhhh… Pas le temps de lui rendre sa douceur, il se dirigea –lui et ses jolies fesses- vers la salle de bain. Dylan cligna des yeux face à la vue tentatrice qu’exhibait le dos de Stephen. C’était la première fois qu’elle avait la possibilité de détailler l’arrière de son corps. Dylan le fit indécemment, sourire aux lèvres.


Le bruit de jet d’eau propre à celui de la douche résonna subitement. Oh my... Ce bruit l’émoustilla étrangement. Aussi, elle n’avait plus très envie de café, ni de s’habiller pour sortir chercher la voiture. D’un aplomb inattendu, elle se leva, lâchant le drap de son corps. Dans une démarche pleine d’assurance, elle s’approcha de la porte qu’elle ouvrit doucement. Le son du jet d’eau s’éleva et un courant de vapeur humide s’émana dans la pièce. Stephen se tenait à travers la paroi vitrée, sous le pommeau de douche. Son corps reluisait d’eau et d’un peu de mousse. La vue était tout à fait appétissante. La métisse ôta ses lunettes et s’aventura dans la cabine, plutôt spacieuse. Elle sourit, voyant que son ravisseur n’avait pas encore remarquée sa présence. Normal, il était de dos. À sa hauteur, elle glissa ses mains sous les aisselles de Stephen et les croisa sur son torse mouillé. Son visage effleurait ses omoplates et l’eau éclaboussait finement ses lèvres.


Tu m’abandonnes toute seule dans mon coin… Tu n’as pas peur que je m’échappe ? Un sourire discret souligne ses paroles. Ses paumes savourent leurs prises, intrépides, elles s’éparpillent sur son torse humide et doux. Ah mais oui, on en est plus là je pense… En effet. En deux jours les choses avaient évolué entre eux.


Ses seins s’abattent sur son dos et son aine au niveau de son superbe cul, immergeant en partie son corps d’eau. Elle sent le gel parfumé sous ses caresses et s’affaire à laver soigneusement le corps alléchant de son amant. Dylan embrasse tendrement le creux de sa colonne, grimpant sans une onze de tempérance vers sa nuque, du bout des pieds. Son buste fondait amoureusement de ses reins à ses omoplates.


Elle était d’humeur joueuse… Hop ! Elle le pousse -gentiment- par surprise, le tassant du jet d’eau. Lorsqu’il se retournera vers elle, son corps de femme sera enduit d’un reflet suintant, les mèches de ses cheveux collants sur l’une de ses joues et son front, puis ses lèvres reluisante d’une écarlate pulpeuse.


Il faut partager, hein. Fait-elle, sa bouche cachant un sourire. Son regard est de braise. Elle attrapa l’un des produits, déposant une petite quantité de gel douche dans sa paume. 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 23 décembre 2013, 17:55:54
L’eau tiède était absolument divine. Dylan s’en immergeait entièrement, inspirant d’aise, se détendant sous l’écoulement onctueux qui lui parcourait le corps depuis l’arrière de son crâne. Au même rythme, le désir afflue dans son sang éveillant tous ses sens. Ses yeux se ferment quelques secondes et une fois rouvertes, ils brillent et fixent avec désinvolture Stephen qui s’approchait d’elle. Il tenait son membre magnifiquement dressé avec une telle torpeur que s’en était indécent. Mais doucement, la psy entrouvrit ses lèvres laissant voir sa langue, la vue la faisait saliver. Son amant atteignit sa hauteur et la saisit par les hanches, celant leurs corps reluisants dans une étreinte des plus charnelles. 


Entre leurs corps confinait le membre dur et dressé de Stephen et Dylan se joignit aux ondulations de son amant, enveloppant le chibre d’une douce caresse humide. Ses mains fines tracent la colonne vertébrale de son beau diable, alors qu’ils s’embrassaient langoureusement. Le baiser torride était joint par l’eau, accentuant la sensualité du moment, la métisse en savourait le goût mêlé à celui du Texan. Délicieux. Dylan entortillait sa langue généreusement dans la bouche ardente et remplie de saveur de Stephen. Mais lentement, le baiser prit fin. Les  pupilles de la nipponne dilataient, observant avec désespoir, passion son compagnon qui la mirait d’un regard appréciateur. Encore. Telle une affamée, elle avait faim de Stephen, faim de son corps, sa bouche, ses mains sur elle.


Oui, s’il te plaît… et promis, je te revaudrais ça.


Aguicheuse, Dylan, lapa une nouvelle fois ses lèvres. Son cœur battait fort dans sa poitrine, résonnant contre le torse puissant de Stephen. Comment lui faire comprendre qu’elle était galvanisée de désir et que ses mains savonneuses ne feront que l’incendier pour s’abattre sur lui par la suite… Le parfum citronné se dégageait sous ses paumes qui dévalaient son dos dans une lenteur intolérable jusqu’à ses fesses. À ce niveau, elle se sentait détendue, désirée. Stephen lavait son corps, recouvrant les courbes d’une mousse velouté emportant la psy dans une longue spirale de détente et de bien-être. Le bout de ses seins durcit, roulant contre l’épiderme dur et glissante de Stephen. Les yeux mi-clos, son regard n’avait pas quitté le sien, désirant lui exprimer l’effet que ça lui faisait.


Mhhh… T’es doué avec tes mains. On dirait un massage…


Son ventre écrasa son barreau de chair, serrant ses poignets ensemble pour comprimer son emprise. Elle s’affaira à masturber son membre en ondulant sensuellement contre lui, l’eau jouant le rôle de lubrifiant avec brio. Elle alternait les caresses autour de sa virilité turgescente, de haut en bas, puis enchaînant des roulades, le tout en gardant un rythme très lent. Puis discrètement, elle attrapa la bouteille et y déposa une petite quantité dans le creux de sa main. À son tour, elle lave le corps magnifiquement sculpté de son beau diable, dessinant des cercles partout dans son dos musclé. La mousse abonde, recouvrant à présent totalement son épiderme et la psy en dirigea vers ses fesses étalant le savon sans vergogne.


Dis-moi, où tu veux que je lave… Là ?


Elle ne lui laisse pas le temps de répondre. Sa bouche fond sur le sien. Ses mains fines englobent les galbes durs de son fessier et les ramènes vers son torse, rompant légèrement le contact de l’étreinte humide.


Ici… ?


Quel délice c’était de sentir la puissance sous ses paumes, sous la pulpe de ses doigts. Dylan longeait les lignes que formait sa musculature, de ses pectoraux à ses abdos sous son regard envieux. Elle attrapa l’aine d’une pogne douce longeant tendrement et parallèlement vers les hanches du boxer. Son visage se lève, croisant le visage de son bel amant pour admirer ses réactions. L’espace se gruge entre leur bouche. Elle respirait fortement. Ses mains n’avaient qu’une seule envie à présent et Stephen devait deviner quel était leur objet de convoitise.


Ou ceci… ?


Sa voix était chaude. Elle attrapa son membre de ses deux mains et se mirent à « laver » toute sa longueur. Elles pressaient férocement sa colonne de chair, glissant aisément autour à l’aide du savon. Ses pouces effleurent l’arrêt du gland entre chaque mouvement de va et vient. Elle émet un profond gémissement, se torturant face à la jolie gueule de Connor, s’attisant elle-même de ses lèvres pulpeuses. Malgré la baise sauvage d’hier, son appétit semblait redoublé ce matin.  C’était sans doute parce qu’elle vivait un moment avec nul autre que Stephen. Un moment purement doux, mais remplit de passion. Elle avait envie qu’il y aille plus franchement, qu’il outrepasse la barrière et vienne s’emparer de sa chatte de ses doigts, reluisante –à travers l’eau- de désir.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 30 décembre 2013, 17:48:07
Dylan affichait un air mêlant plaisir, apaisement, un soupçon d’amusement et de fascination face aux réactions de son bel amant. Le visage levé vers le sien, ses yeux sont mi-clos, ses lèvres arquent un petit sourire indéchiffrable et des gouttelettes généreuses lui tombent sur les joues, les lèvres et le front, l’eau défilant depuis le crâne de Stephen. Partagée cette douche était une activité intime et douce, mais frustrante en considérant les gestes inachevés de Stephen. Il descendait ses grandes mains plus bas sur son corps, malaxant les galbes arrondis de ses fesses en effleurant son petit trou et sa chatte. Mais jamais il ne la pénétrait. Le salaud. Ses doigts atteignaient la bordure de ses grandes lèvres, touchant sa vulve mais à aucun moment il ne venait assouvir son désir d’être pénétrée. Sa respiration s’alourdit, élevant son diaphragme à chaque bouffée d’air. Son désir cherchait à présent un moyen de sortir, mais Stephen jouait au fourbe, comme il savait si bien le faire, lui annonçant qu’il ne fera rien, pas tant qu’elle ne lui aura demandé.


Le désir ralentissait ses pensées, engourdissait son esprit… Il se nourrissait de la fragrance de son beau diable, chargé d’avidité et de virilité. Le texan semblait connaître ses faiblesses, la façon de la mener au bord de l’intolérable. Il ne la ménageait pas. Un doigt, prêt à se glisser en elle, l’abandonna aussitôt. Grr. Le ventre de Dylan se tordait naturellement. Il ne voyait pas les signes ou fermait les yeux sur ses appels. Elle avait envie de lui.


Mais ce jeu se jouait à deux. Dylan immobilisa ses mains, à la basse de la colonne de chair, appuyant ses pouces vers les bourses de Connor. Elle le tenait fermement ainsi, jusqu’à ce qu’il comprenne ses intentions. Mais encore une fois, impossible de se mesurer à la fourberie d’un diable comme lui. Putain, Stephen ! Il recula, quittant ses mains savonneuses et mouillés. Sans s’écarter de sa position, elle plongea ses prunelles dans les siens, admirant la beauté du texan et anticipant la suite. Un sursaut la parcourut, sentant quelque chose de dur et humide envahir l’intérieur de ses cuisses. Son cœur s’emballa. Son amant venait d’y caler son énorme verge, écartant ses grandes lèvres à l’aide du gland dans un mouvement mimant un coït. L’effet fut immédiat pour Dylan qui n’en supportait pas le plaisir galvanisant car il paralysait ses gestes durant un long moment. Le souffle coupé, elle regardait toujours le boxeur qui lui exprimait son appréciation.

N’est-ce... N’est-ce pas ?

C’est tout ce qu’elle réussit à dire, sans céder. La chose étant de faire languir l’autre, le plus longuement possible, faire durer le plaisir. Et laver. Dylan déposa tendrement ses paumes sur les mains de Stephen qui caressaient sa chevelure et guidée par la fièvre de son bas-ventre elle longea ses poignets, se dirigeant vers ses bras tout en essayant entre temps de retenir ses gémissements. La mousse se formait au passage, rendant les caresses souples et incroyablement suaves. Ses pouces bordaient les reliefs des biceps de son amant et firent de même pour les épaules. Enfin, elle atteignit le cou. Elle dégagea lentement le front de Stephen, ramenant ses mèches vers l’arrière de sa tête. La dévotion totale brillait dans ses mires qui contemplaient celles de son amant, limpide. Ses mains étreignaient ce beau visage, ses pouces sur les joues et le reste de ses doigts à l’arrière de la nuque, recouvertes par la cascade de l’eau. Elle resta ainsi quelques secondes devant lui, réprimant une autre plainte en se mordant la lèvre inférieure. Son souffle s’avérait épuiser et ne suffisait plus pour exprimer son envie.


Tu attends vraiment... que je te le demande ? Murmura-t-elle entre ses dents.


Elle ferma les yeux, rapprochant son visage du sien et l’embrassa fougueusement. Ses seins s’écrasent sur son torse, guidant ensuite le reste de son corps vers lui. Son chibre fait rouler divinement son clitoris, détonant une décharge de plaisir dans tous son corps. Ses lèvres forment un O inaudible et parfait, entre deux coups de langue. C’était si bon. Elle emporta Stephen sous le jet d’eau qui coula sur leur visage, se mêlant à leurs baisers enfiévrés. Tenant toujours son visage, elle collait leurs fronts ensemble lorsqu’elle était à bout de souffle, épargnant leurs narines de la noyade. À son tour, elle ondulait des hanches, faisant glisser sans difficulté l’imposante verge contre sa vulve.


Ses hanches entamèrent des mouvements de plus en plus amples et n’y tenant plus, la métisse souleva son corps du bout des pieds, permettant au gland de Stephen de se hisser naturellement vers le haut. Il lui suffit d’écarter légèrement des cuisses pour guider le gland en elle, expédiant son corps dans l’extase. Elle gémit férocement, mordant presque Stephen. Elle enlaça sauvagement, comme si elle ne voulait pas le laisser s’échapper de son emprise.


MHHH, Stephen… Prends-moi maintenant.


Elle vacillait, n’osant pas poursuivre le moindre mouvement, offrant la suite à son beau diable. Le savon s’était dissipé de leur épiderme, mais malgré cela, la psychologue pouvait toujours sentir l’odeur d’homme que dégageait Stephen mêlé au parfum citronné. Quel délice qu’offrait ce mélange. Quel délice qu’offrait cette eau qui ne cessait de couler sur eux.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 06 janvier 2014, 09:03:24
La permission ? Stephen devait pourtant se douter qu’il la détenait. Jusqu’à maintenant, Dylan s’était offerte et dévouée à son propre plaisir, mais également au sien. Elle éprouvait un désir sans équivoque envers lui, celui de le satisfaire, qu’il la désire à son tour, de le marquer de toute sa chaleur et douceur, de sa sensualité aventurière et singulière. Nuancé après leur rencontre, il avait explosé en elle lors de leur première nuit ensemble… Mais ce ton taquin, comme il sonnait faux dans son esprit tourmenté par l’envie. Il n’attendait que ça, selon elle, qu’encore elle délaisse la raison et lui voue qu’elle ne veut rien de plus être prise par lui, par sa chair. Il raclait l’intérieur de ses cuisses avec ferveur, limant leurs sexes coulissantes avec insistance, dépendance. Son clitoris gonflait d’excitation, roulé par toute la longueur de Stephen, du gland jusqu’à la base. Ses fesses magnifiquement galbées et emprisonnées entre les grandes mains de son amant, se mouvaient sensuellement en rythme, dansant autour de l’énorme sexe de son beau diable. Le reste de son corps tressautait d’une extase grandissante, abondante de gémissement et d’ardeur. Leurs bouches se rejoignaient pour un langoureux baiser, offert cette fois par Stephen dont les lèvres charnues fondaient parfaitement sur les siennes, les recouvrant d’une chaleur moite et d’un goût tonifiant.


Mais tout son corps le demandait. Son ventre priait qu’il l’emplisse de toute sa largeur. Coinçant son gland à l’entrée de son vagin, elle passa les rennes à Stephen. Ses yeux finement bridés le suppliaient d’un regard enfiévré. Ses paupières légèrement baissés, n’arrivaient pas à couvrir la captivité de sa convoitise. Quand enfin le beau diable s’empara de sa cuisse, elle se cramponna fermement autour de sa nuque, ses lèvres s’ouvrant sans qu’un son ne sorte, sa respiration s’était arrêtée. Ses lèvres intimes s’écartèrent autour du barreau de chair qui filait lentement en elle, frappant la jeune femme d’une très forte amplitude plaisante et ses poumons s’emplissent d’assez d’air pour émettre une longue plainte significative. Il heurtait son esprit, comme son gland heurtait le tréfonds de sa chatte qui s’habituait de sa grosseur entre chaque allée et venue. Stephen la coinçait fermement contre lui, s’assurant de la prendre entière, repoussant de plus en plus loin les aspérités de sa chair intime. Dylan s’habitua vite au calibre de son bel amant, qui lui rendait une sensation étonnamment plaisante à force d’étirer ses parois vaginales. Peut-être était-ce la mouille, le pré-sperme l’eau, ou tout simplement l’envie, mais la jeune femme recevait chaque assaut lent et puissant avec dévouement et plaisir. Son bel amant émit un soupire, son prénom, tandis qu’il revenait en elle, profondément. Bon sang… Je peux le sentir dans mon ventre.


Stephen…


La belle se tenait sur une seule jambe. La cuisse sollicitait chaque muscle de cette partie, sans vaciller son corps maintenu par le corps gigantesque de son beau Texan. Elle se tordait. Le mouvement guidé par lui était torride, profond mais surtout horriblement lent. Le gland glissait en elle, caressant chaque parcelle de son intérieur, insistant sur l’ensemble de son intimité, pulsant à grande échelle la volupté dans toutes les veines de son être. Leurs corps unis s’enveloppaient de la cascade d’eau qui défilait sur eux, entre eux, se joignant à leur conjonction interminable et ferme. Pourtant, la métisse sentit Stephen partir pour revenir un peu plus rapidement en elle, mais il gardait ce rythme étrangement lent. Ça ne lui ressemble pas… Un grognement léger gronda dans sa gorge, espérant qu’il diminue l’espacement des allers-retours de son gland. Il filait de nouveau, presque hors de sa chatte et revint avec la même fougue, mais la vitesse n’était pas encore au goût de la jeune femme. Elle l’observa, sourcil froncé. Son visage était dévasté par un début de frustration et ses lèvres tremblotaient cherchant les mots sans devoir le supplier. Mais ce sont ses hanches qui répondirent à son appel se mettant à bouger, à onduler, à rouler dans un sens puis dans un autre. Le chibre volumineux exerçait à présent un mouvement plus court et encore plus appuyé vers son col. Elle gardait Stephen vigoureusement enfouit à travers sa vulve qui enflait autour de lui, amplifiant leur plaisir commun. Dylan gémissait vers la bouche de son mâle, révélant sa satisfaction d’être sortie victorieuse de sa fourberie, ne laissant plus le sommet de sa verge battre en retrait trop loin.


Han… Reste en moi… Comme ça…


Sa poitrine oscillait délicatement contre le torse de Connor, se gonflant et rapetissant dans sa respiration effrénée. Ses seins et leurs bouts torsadaient sur sa peau saillant, riche en vigueur. Parfois ses mains prenaient le cou de son amant pour sentir les battements du cœur qui y résonnait ou venait caresser son visage, contournant sa forme et ses traits sous le regard enfiévré et tendre de la métisse. Sa bouche explorait sans cesse la sienne, fouillant de sa langue humide et goûteuse sa consœur tout aussi délicieuse. Dylan n’était plus qu’extase et flamme, tout autour de Stephen, lovée à lui, cherchant à l’engloutir avec elle, jusqu’à la plénitude.


Je n’arriverais pas à me défaire… de toi… Ni toi, de moi… Souffla-t-elle, d’une voix plaintive et éperdue.


Pour un long moment encore. Elle complétait ses roulements de hanches, l’empêchant toujours de la quitter entièrement. Sa colonne de chair accumulait la mouille regorgeant sa chatte étroite et enflée, s’enfonçant encore et encore dans son ventre. Mais bientôt… Elle risquerait de perdre pied, drainée par tant d’effort.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mardi 07 janvier 2014, 22:57:01
Ce que John entendrait, s’il avait été là, serait le son de la douche à travers la porte qui tenterait en vain de camoufler les échos mélodieux d’une Dylan en effervescence, d’un Texan aux rugissements bestiaux, des échanges langoureux en parole et en geste. De quoi en faire douter plus d’un de l’ambiance qu’habitait la pièce. Dylan s’adonnait à ce moment de pur plaisir charnel sans amertume, ricochant vers l’intégrité de la tendresse de ses envies en emportant Stephen dans sa longue torsade. Mais sa volonté ne supportait plus de laisser son corps en proie à la frustration. Son ventre retenait cette verge, jouant de ses hanches ondoyantes autour de son mâle, l’emprisonnant à travers elle. Stephen ne paraissait aucunement dérangé qu’elle prenne les rennes ainsi sur la vitesse de ses retraits et retours mais, malgré tant d’effort fournit, ça n’allait pas assez vite pour elle, ni pour lui. Leurs fronts collés, la métisse s’abreuvait du souffle brûlant et fort du Texan qui clamait enfin le désir d’aller plus vite.


La psychologue gardait le front de son amant contre son visage, enfouissant des doigts dans ses cheveux allégés par l’eau. Ôtant ce masque de fourberie, Stephen claqua sa main à l’arrière de sa cuisse tremblante, celle qui menaçait plus tôt de s’effondrer d’épuisement. Ses doigts étaient rugueux sur sa peau de soie ponctuée par l’eau, mais elle n’appréciait pas moins l’habileté de ses caresses et la force de sa poigne. Ils grimpaient sur elle, s’approchant du galbe naissant de ses fesses, allant effleurer son petit trou titillé tel un bouton. Son amant rendait ses doigts insidieux, autour de ses fesses, enrobé par le liquide soyeux et tiède de la douche.


Dylan ne contenait plus rien, l’expression de son visage altérée par mille sensations qui se chevauchaient. Son regard se perdait sur les lèvres sucrées de son beau diable dont le reflet mouillé les rendait encore plus appétissantes. Avant même qu’elle ne revienne à l’assaut d’un nouveau baiser, sa bouche se suréleva, planant au-dessus du visage de Stephen qui venait de la soulever. Les jambes machinalement agrippées derrière son dos, elle l’enlaça amoureusement en geignant, les yeux fermés. La vigueur de son beau-diable soulevait son bassin pour la ramener immédiatement vers lui, imprimant une puissante pénétration bien profonde. Son gland allait chercher le creux de sa cavité intime pour le pousser plus loin dans ses entrailles, sans en diminuer les impacts torrides qui claquaient sur leurs peaux.


Très vite, son beau diable la suspendit sur une des parois carrelées de la douche tenant fermement ses fesses arrondis entre ses mains viriles, tout en pilonnant à l’intérieur d’elle. Tout le corps de la jeune femme en résonnait, agité de plaisance et d’intensité. Stephen semblait prendre son plaisir, supposant que cette vitesse devait mieux leur convenir. Dylan le regarda, inclinant son visage vers elle. Le sien était marqué de passion, d’aise, d’une douce folie et son regard brûlait de leur couleur terre. Une longue plainte s’échappa entre ses dents.


Ce n’est pas… La vitesse que j’aime… C’est comment tu t’y mets, HAN…


Sa grosseur filait dans sa chatte trop aisément, bloquant ses mots par des plaintes inopinés. Sa vulve jutait hors de ses lèvres, extraite par le phallus reluisante de son homme, ce précieux liquide coulait abondamment de son sexe, fluide vers ses cuisses. Quand sa voix acheva un gémissement, elle articula le prénom du beau diable, d’une voix amoureuse et salvatrice poursuivant son discours attentionné.


La façon dont tu me touches… M’embrasses. Me possèdes. MHHH…


Elle ouvrit sa bouche sur son cou, le lécha. Elle se pâma dans une nouvelle descente et planta ses dents dans la peau résistante de son amant. 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le mardi 14 janvier 2014, 22:31:58
La tendresse se déployait en parole, la passion en gestes. Mêlé à une violence amoureuse, Dylan pinçait la peau cuivrée de son beau diable entre ses dents, s’appropriant de sa saveur d’homme, étanchant sa soif. L’eau coulissait sur lui magnifiquement, tel une complice à ses caresses et baiser, déversant sa chaleur sur leur épiderme qui s’en imprégnait. Elle se joignait à eux, à leur étreinte, l’engorgeant de sa douceur abondante et tentatrice. Elle rendait leur baiser plus langoureuse, leur peau scintillante, léchant de sa nappe limpide, coulissante, bienfaitrice jusqu’à leur sexe abrité de sperme et de cyprine. Elle embuait la cabine, le carrelage et sans doute l’esprit des deux amants qui n’était plus guidé que par l’instinct primaire, mouvant vers la volupté de cette essence. Dylan emportée par l’esprit bestial de Stephen, s’abreuvait de ses paroles en parfaite accord aux sensations qu’il déchaînait sur elle, appuyé par son gourdin qui ramonait sa chatte avec constance. Ses couinements ressemblaient aux oui qui résonnaient dans sa tête, lui donnant la conviction qu’elle s’était exprimée assez explicitement.   


Mhhh… Stephen. J’aime ça. Oh… Il lui mordait la nuque, parsemant sa salive à l’aide de sa langue sur ses fines morsures, irradiant la belle psy soumise à la volonté de Connor. Te sentir en entier… Encore et enc-…


Il se mit à l’empaler plus vigoureusement, à l’image de sa voix bestiale qui détonnait de sa gorge plaintive. Il était tel un fauve sur sa proie, tenant cette dernière entre ses griffes, la manipulant comme bon lui semble. Dylan pouvait sentir toute sa force autour des galbes de ses fesses dont Stephen griffait sans ménagement. Il ne la soulevait plus, il la maintenait en place pour pilonner son sexe et Dylan ne pouvait plus que subir les percutions de ses coups furieux. Elle l’enlace solidement, la tête posée sur son épaule, le dos cambré. Elle cligne des yeux, subjuguée par la densité de sa colonne de chair qui n’épargnait aucune parcelle de ses parois intimes. Ses lèvres étaient remplies de souffles qui se rependaient sur la chair du boxer, entrecoupé par des gémissements de plus en plus secs et exprimant un plaisir virulent.


Oh… Tu me gardes toujours… HAN ! Son gland s’acharnait contre son col, s’y logeant pour ensuite remuer par les spasmes de plaisir. …en otage d’une certaine façon.


Elle murmurait. Elle avait amené sa bouche près de son oreille, l’effleurant de la pulpe de ses lèvres, guidant sa langue à l’intérieur. Sa respiration déferlait ensuite près de ses joues, vers son cou, s’appliquant à rehausser les frissons de son homme. Elle lui suçotait goulument le lobe, pour aller dévorer l’arrière de l’oreille ensuite, à la naissance de ses cheveux, dévalant vers sa nuque. Ses doigts se plantèrent de nouveau dans sa chevelure, les massant et tirant délicatement dessus. Les doigts de sa main libre s’enfoncèrent lentement dans sa peau fine qui couvrait, tel du velours, les muscles de Stephen juste au-dessus de ses omoplates.


Et toi… C’est bon ? MHHH…


Ce chuchotement vole droit vers son oreille avant que son visage s’enfonce dans son cou, y poussant un profond gémissement, gardant ses bras et mains autour de leur prise. Une violente vague lui traversait le corps, enivrante et affreusement incontrôlable. Elle absorbait cette force ardente sous forme de convulsion qui tressaillait dans sa masse pelvienne, entourant d’étroitesse Stephen qui coulait continûment en elle. Tout son corps sursautait, heurtant son dos contre le carrelage de la douche. La belle faisait face à Stephen, tenant fermement sa nuque. Quelques mèches de ses cheveux collaient sur ses joues. De fines gouttelettes perlaient de part et d’autre sur sa figure qui n’exprimait rien d’autre que l’extase, l’abandon et l’orgasme imminent.   
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le jeudi 16 janvier 2014, 20:30:35
Sa bouche se détendait, articulant un Ah… qui resta inaudible, bloqué par les soubresauts provoqués par les coups de butoir. Sa respiration s’en étouffait, dans le dynamisme de Stephen à racler son intimité et à heurter son fond, il l’ébranlait. Il la baisait comme aucun homme ne l’avait fait, labourant de tout son calibre sa chatte étroite. Stephen était avantagé par la nature, mais il investissait une passion ardente dans chacun de ses lancées pour combler leur plaisir à tout deux, fermement scellé comme leur coït. À entendre les gémissements rauques et féroces poussés par son amant, à voir son corps massif qui ne répondait plus que par des raclements intenses et laborieux, il faisait durer le plaisir le plus longuement possible, jusqu’à ce que Dylan ait l’ordre de jouir. L’aimable mâle était à bout de souffle ? Non, il était temps de vivre le fruit de leur passion béante à leur bonheur et satisfaction.   


Mhhoui… Mais jouis avec moi. Soupira-t-elle, d’un souffle trahissant la rigueur à se retenir de jouir.


Cuisses fixés autour de la taille de son homme, la nipponne roulait à présent des hanches dans un ultime effort, décidée d’entraîner Stephen vers l’orgasme. Voyant son excitation, le voir vibrer, crier d’extase, elle savourait, se délectait de cette image, aimant –en osant croire- ce qu’elle provoquait chez lui. Il revient à l’assaut de ses lèvres. Dylan ouvrit sa bouche sur la sienne, mêlant leurs langues voracement. Elle tenait son visage, les bras longés sur ses larges épaules qui lui servaient d’appuie et gémissait dans sa gorge. Ils étaient animés par les dernières secondes qui les expédiaient tout droit vers les cimes de l’extase.  Le buste délicat de la métisse se retrouva brusquement coincé entre le mur et le torse puissant de Stephen qui la gardait prisonnière de sa force, traduisant sa fébrilité absolue. La métisse l’enlaça éperdument, visage contre visage, l’ourlet de ses lèvres toujours en contact avec le souffle mâle. À l’unisson, ils respiraient, s’envolaient.


La crudité des paroles la rendait folle, folle d’envie de lui assouvir ces envies lubriques qui semblaient répondre aux siennes. Car sa gorge était également friande de son foutre, de son énorme queue. C’était comme si son esprit s’évaporait pour laisser place à la déesse charnelle qui s’éveillait pour son beau Texan. Elle rata le passage de sa langue chaude et onctueuse sur ses lèvres, car elle dérapait de plus en plus vers les fossés de l’épanouissement. Son orgasme se manifesta enfin, explosant en millier de vague qui submergea tout son être, le secouant de spasme intense. Elle râlait, déployant son souffle depuis le creux de son ventre en convulsion. 


HAN, Stephen, je jouis. Elle prit les cheveux derrière son crâne, les serrant dans sa poigne, tout en rugissant son prénom.


Elle vibrait, encaissant avec dévouement Stephen qui se déversait en elle, tapissant son antre d’amour de semence épaisse et abondante. Sa large queue fondit hors d’elle, abandonnant sa chatte débordante de liquide séminal qui allait en contraste avec l’eau beaucoup moins épaisse. Ça sentait bon. Une odeur de plaisir mêlé à celle du citron toujours ancré dans leurs peaux. La psychologue lécha furtivement le coin des lèvres de son bel amant, caressant sa tête et sa joue tandis qu’il lui exprimait son appréciation et lui réclamait sa gorge. Elle n’avait pas terminé de le laver.


Il la repose au sol. Ses jambes chancelantes se plient aussitôt et Dylan s’accroupie. Elle plante ses yeux embrumé mais brillant dans le sien. Sa myopie l’empêche de voir clairement les traits de ce visage qui la surplombe, mais elle voyait parfaitement le magnifique phallus aux veines ondoyantes tenus par des mains habiles à la peau transparente et brunie. Ils reluisaient d’humidités. Mais c’est le liquide crémeux qu’elle vient chercher avec sa bouche, suçant d’abord le gland avec appétit, recevant un dernier filet de semence généreux qui s’écrasa sur sa langue. Elle dévale ensuite la longueur de sa verge sans le prendre en bouche tout en respirant la moiteur musquée de la cyprine et du sperme. Habilement, elle passe en dessous, embrassant goulument l’orée de ses bourses et remonta vers l’autre côté de son chibre, s’attardant sur la base pour bien nettoyer le jus de leur plaisir. Sa main soutien son membre à moitié affaibli et remonte à nouveau vers le sommet.


Comme ça ?


Elle enfonce lentement son gland entre ses joues, formant un mince anneau blanc autour de ses lèvres, accumulant la sève veloutée de ses bourses. Jointe par sa main, elle le masturbe avec délicatesse ramenant son sperme vers sa bouche gourmande qui répète le mouvement, dans un rythme attentionné et langoureux.                 
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le dimanche 26 janvier 2014, 00:32:03
Les ondes de plaisir rendaient leur dernière vague, gardant la psy dans un état second. Engourdie, elle suçait Stephen, menée par la sensualité de sa bouche, de ses mains, dans la passion ultime qui prenait possession de ses instincts. Stephen ne perdait pas cette vigueur qui permettait à la jeune femme de dévorer son sexe goulument. La sulfureuse bouche de la nipponne l’aspirait doucement et profondément, empêchant son chibre de perdre toute sa vigueur. Elle pouvait le sentir vibrer sous ses attentions, à la limite de l’insupportable. Elle les rendait irrésistible, qu’il ne soit pas en mesure de s’en défaire pas tant qu’elle aura tout avalé. Dylan se plaisait à le rendre fou de désir et à prolonger l’orgasme. Elle pouvait sentir son regard sur elle, son pouls s’accélérer, entendre ses lèvres se crisper lorsque son gland butait le fond de sa gorge. Il allait jouir une seconde fois à ne point douter.


Sa main sur son crâne, il alternait les mouvements de ses hanches à celle de sa poigne, invitant la belle à suivre son rythme. Dylan le savait endurant, mais Stephen l’étonnera toujours. Une quantité plus modeste, mais tout de même singulière se mit à emplir sa fine bouche de sperme et fila par intermittence vers sa gorge. C’était brûlant, exquis, exaltant qu’elle en geignit de plaisir. Elle l’abandonne, reluisant de salive, propre tel qu’il lui avait ordonné et s’adosse au mur, à bout de souffle. Elle caresse doucement son bas-ventre, murmurant son assentiment. Oui, ce fut parfait.  Elle resta un instant dans cette position, une main au sol, l’autre joignant le poignet de Stephen qui caressait ses cheveux. Son visage perlait d’eau, dégagé de ses cheveux, un mince sourire qui l’illuminait.


Bien. J’ai terminé aussi.


Elle se leva lentement, tandis que Stephen quittait la cabine de douche. Elle passa rapidement sous le jet d’eau tiède, rinçant le fluide séminal de son visage et l’intérieur de ses cuisses, réalisant que les convulsions causées par l’orgasme marquaient toujours son corps. Un profond soupire s’étala de sa bouche, tandis que l’eau s’éteignit. La vapeur s’était émancipée pour embuer les carrelages et parois vitrée de la douche, regorgée d’effluve corporel et de savon. Dylan inspira doucement, semblant émue de quitter cette douche…


Aucune idée… Se contenta-t-elle de répondre au Texan, une pointe d’amertume dans la voix.


Après un moment pareil, son esprit revenait difficilement des cimes confortables de l’extase. Mais Dylan se ressaisit, pivotant vers son guide qui l’attendait gentiment à l’entrée de la cabine, serviette à la main. Son sourire s’élargit, avançant vers lui pour prendre la serviette tout en le remerciant. Elle enfouit son visage dans le tissu absorbant, moelleux et chaud et s’occupa du reste de son corps.


Je serai gênée de te proposer quelque chose. C’est toi qui voulais venir ici, hum ? Elle lui gratifie ces mots d’un nouveau sourire, penchée vers ses jambes où elle passait la serviette. Sa nudité ne lui gênait même plus. Disons que c’est ta journée. Fais-moi visiter ce qui te tente.


Elle frotta vivement la serviette dans ses cheveux pour les sécher et les ramena vers l’arrière de sa tête. La serviette enroulée autour de ses seins, elle s’immobilisa devant Stephen, les yeux illisibles, rivés vers les siennes, ses lèvres pincées. Le temps de quelques secondes, elle appréciait le moment, où elle songeait à la veille et ne regrettait rien… puis le rompit en déposant un baiser soudain sur le torse chaud du Texan. Ayant repéré la forme d’une brosse posée près de ses lunettes, elle s’en approcha puis s’occupa à démêler sa chevelure.


Par contre, j’ai une proposition pour la soirée. John nous a invités à son concert. Il nous a offert deux billets… Postée devant le miroir, elle passa sa main sur la buée, accédant à son reflet pour se peigner, en donnant des petits coups de brosse. Et pour toute suite j’ai plutôt faim…


Encore… Ironique, elle rit intérieurement. Il faudra qu’il retourne à la voiture, qu’elle puisse mettre de nouveau vêtement, finir sa toilette, prendre sa pilule…
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le lundi 24 février 2014, 17:11:30
Tu en es certain ? Demanda la psychologue, qui ne voulait pas l’empêcher de faire ce qu’il avait à faire sous prétexte qu’elle était l’invité.


Très vite, Stephen la rassura qu’il désirait plutôt voir un concert que de vivre des retrouvailles risquant d’être houleuses en vu des circonstances. Dans un contexte pareil, elle comprenait que ça pourrait créer un tas de questionnement et d’embrouille vis-à-vis de la personne qu’il voulait voir. Il valait peut-être mieux le laisser y aller à son rythme, même si elle voulait insister sur le fait que c’était également son voyage…


Mais pour l’instant, les vêtements.


Allons au centre-commercial, oui.Le plus urgent je crois, c’est de te trouver des vêtements. Dylan sourit, en regardant son beau diable se rhabiller, s’attardant sur son joli fessier, manquant de s’inonder d’excitation en l’imaginant dans l’effort. Même si la nudité te va comme un gant.


Accompagné d’un franc-sourire et d’une légère raideur dans son ventre, elle ramassa ses vêtements, les enfilant aussitôt pour déjouer l’irruption du désir à se fondre contre lui.

Un peu plus tard...

L’après-midi fila très vite. Il débuta par un délicieux repas irlandais offert par le guide avant qu’ils ne partent tous les deux pour le centre-commercial, ravivés de tout leurs sens. Dylan s’était remise des tumultes de la vielle, mais pas encore celui de la matinée et cela affecta quelque peu son comportement, d’ordinaire assez timide. Elle avait joué, tout au long de leur sortie. De geste évocatrice à éloquente. Que ça soit de trempée ses doigts dans la mousse de son café avant de l’apporter à ses lèvres tout en échangeant un long regard avec son compagnon ou en l’invitant à remonter ou descendre une fermeture éclaire, lorsqu’elle essayait une robe, sans le laisser entrer dans la cabine d’essayage avec elle. Le tout était de jouer avec finesse, sans lui livrer explicitement son envie de lui, sans s’y laisser mordre. C’est donc dans un certain entrain qu’elle visitait les nombreuses boutiques en compagnie de Stephen. Elle réussit même à oublier que l’argent qui servit à payer les vêtements provenait de son vol à la station-service…


Les boutiques américaines n’étaient pas si différente de ceux qu’on retrouve au Japon. Il y a des styles différents, des vêtements typiques du pays, des tenues assez courtes qui dévoilaient beaucoup de peau. Elle choisit trois tenues, au gré des goûts du Texan. Une robe noire dont la coupe ornait bien ses formes et au long décolletée sexy, mais décente surplombé d’un tissu transparent. La deuxième, une mini jupe noire qui rappelait celle des écolières ou joueuse de tennis avec un t-shirt léger et gris et pour finir des jeans bien ajusté qui moulait la forme de ses fesses et ses hanches, avec une camisole blanche et une veste en cuirette. Faire les boutiques avec un homme fut beaucoup plus agréable qu’elle ne l’aurait cru. Surtout avec un homme comme Stephen. Il agrémentait le voyage avec délice…


Les sacs en main, elle marchait tranquillement au côté du Texan, observant nonchalamment les vitrines qui défilaient lentement devant eux. Une question lui brûlait les lèvres, l’envie d’en savoir davantage sur sa venue à Nashville, les raisons qui le ramenaient ici...


Est-ce que… débuta la psy, assemblant sa phrase mentalement pour éviter d’être déplacée. … la personne que tu dois voir te croit mort lui aussi ?


Intimidé par une quelconque réaction, elle n’osait pas le regarder, préférant garder le regard baissé.
Titre: Re : Take me away | PV
Posté par: Dylan E. Ellison le vendredi 28 février 2014, 04:31:54
Dylan se doutait bien que ses petits jeux avaient su mettre la libido de son compagnon à l’épreuve. La sienne aussi d’ailleurs… Percevoir le désir à travers ses yeux, ses petits rugissements qu’il émettait tel un animal en proie, c’était tel des décharges électriques qui se déferlaient vers le bas de son corps. Dommage qu’elle l’ait autant soumis à sa contenance. Mais un magasin de plus et ça aurait été le comble… pour tous les deux.


Elle échappa à son avertissement lorsqu’elle lui posa la fameuse question sur cet ami qu’il voulait voir. Le silence qui suivit pesa lourd dans le cœur de la psy. Avait-elle bien fait de lui demander ? Son regard se porta à lui, d’un air circonspect, elle essayait de deviner si sa curiosité lui avait fait défaut. Après quelques pas, Stephen stoppa, semblant réfléchir. Dylan en fit autant, lui faisant face, cherchant son regard. Son pouls s’accélérait malgré elle, presque certaine d’avoir fait une connerie. Mais il se lança enfin, expliquant que cet ami l’avait aidé à partir du pays, qu’il était au courant que Stephen était en vie. Cette réponse la soulagea, mais nourrissait par malheur ses questionnements ouvrant vers une plus directe, plus indiscrète : Pourquoi au juste s’est-il fait passer pour mort ? Mais elle tue l’idée de la lui poser trop inquiète de heurter un mur ou d’être trop brusque.


Mais… Tu as fait tous ce chemin… Commença plutôt la psy, tout en regardant Stephen d’un air désolé, craignant par le fait même d’être la raison de son manque de temps.


Il finit par ajouter que c’était un type spécial et qu’elle risquerait de ne pas l’apprécier. Peut-être qu’au fond, elle ferait mieux de le laisser le voir seul. Une proposition qu’elle devra garder pour elle dans l’immédiat, car son guide jugea qu’il serait temps qu’ils rentrent se changer pour la soirée. Dylan émit un long soupire, déçue que la discussion prenne fin à l’instant où elle mourrait d’envie de comprendre. Peut-être aura-t-elle la chance d’y revenir plus tard…


La paume du Texan tapota sa peau et la ponctua d’une caresse. Ce contact fit bien vite d’apaiser Dylan alors qu’ils se mirent en marche en direction de la sortie.


Ça va te faire du bien de changer de vêtement… Mais il t’est passé quoi par la tête de voyager sans bagage ? Elle éclata de rire, cognant doucement son bras contre le sien, alors qu’ils quittaient tranquillement le centre-commercial.


En soirée...

Le soleil s’était couché en abandonnant une nappe orangée virant vers le bleu dans l’horizon. Un spectacle que Dylan eut la chance de profiter tout en se rendant vers la salle de spectacle. Ce dernier ne se trouvait pas très loin de l’appartement de John et donna la chance au couple de profiter d’une balade. La nuit s’annonçait fraîche, mais bienfaitrice après cette journée de chaleur et permit à la métisse d’essayer une nouvelle tenue. Elle opta pour la jupe noire et le t-shirt gris et au col en V. La tenue lui profilait une silhouette dont l’accent misait sur ses hanches et ses épaules carrées ainsi qu’une allure plus ou moins alternative, dans l’entremise du spectacle qui allait se donner.


Tiens, on n’a pas demandé à John quel genre de musique il joue… fit remarquer la psy, en suivant de près son guide.


Nashville était en fin de compte une ville plutôt petite, mais possédait un grand charme avec  ses panneaux lumineux qui ornait les bâtisses. Les rues étaient animées par le clignotement constant des affiches et les foules assemblés près des bars et restaurants. Dylan se laissait émouvoir par l’ambiance, enlaçant le Texan tout en marchant à ses côtés. Tout paraissait propice à la fête, égayant la jeune psychologue, fébrile à l’attende du spectacle. Ils arrivèrent d’ailleurs face à une grande façade qui présentait les groupes locaux à venir et pour celui de ce soir, le groupe de John...


C’est ici… Il y a du monde.


Elle siffla d’admiration face à la longue file d’attende qui bordait la bâtisse. Les portes allaient s’ouvrir sous peu. Elle n’avait pas pensé une seule seconde que John attirait autant de monde à son concert, ce qui ajoutait de la hâte pour la nipponne.