Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le mardi 01 octobre 2013, 01:56:32

Titre: Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 01 octobre 2013, 01:56:32
La sonnerie mit fin au dernier cours, et Alice se leva, en étouffant un bâillement. Plus elle assistait aux cours, plus elle se disait que la Terre était un monde curieux, étrange, fascinant. La Princesse de Sylvandell rangea ses affaires, les mit dans son petit sac, et se rhabilla. L’automne s’abattait sur Seikusu, et il y avait une vague de froid dehors. Elle portait donc une tenue adaptée (http://img88.xooimage.com/files/8/d/4/alice---hiver-38495ff.jpg), comprenant une écharpe, qu’elle enfila autour de son cou. Alice se dirigea vers la sortie, décidée à retourner voir Mélinda, puis à retourner chez elle, sur Terra. Elle avait passé toute une journée sur Terre, mais elle ne devait pas oublier qu’elle restait avant tout la Princesse héritière. Le jour où son père mourrait, et où elle prendrait sa place, elle ne pourrait plus aller à sa guise sur Terre pour se renseigner sur le monde natal de sa femme. Par conséquent, elle comptait bien en profiter un maximum... Heureusement pour elle, elle avait comme amie sur Terre Mélinda Warren, une esclavagiste qui entretenait des relations commerciales avec Sylvandell. Mélinda lui avait permis de s’inscrire au lycée, de se faire passer pour une lycéenne, et d’avoir un toit sous lequel elle pouvait dormir. Alice était donc ravie.

Elle sortit de la salle, et retint un bâillement étouffé. La foule se diluait peu à peu, et elle entreprit de sortir un objet que Mélinda lui avait acheté il y a quelques semaines : un téléphone portable. Pour Alice, une Ashnardienne, ce genre d’objets était très difficile à comprendre. L’écran numérique la fatiguait rapidement, mais elle devait prévenir Mélinda qu’elle rentrait. Cependant, le temps qu’elle se mette à écrire, le couloir avait bien diminué, mais elle avait réussi à l’envoyer... Plus rapidement que la dernière fois, ce qui esquissa un sourire sur ses lèvres.

*Encore un peu, et je vais finir par devenir la reine des textos !*

Alice remit le portable dans son petit sac à main, et s’avança lentement. Elle se rapprochait de l’escalier quand elle entendit des bruits dans un couloir sur sa droite.

« hey ! Mais c’est notre chère blonde adorée ! »

Alice fronça les sourcils. Il y avait trois garçons qu’elle reconnaissait. Aki, Chigiru, et Kanji. Chigiru était le chef de ce petit trio, et elle les connaissait de réputation. Ils étaient de mauvais garçons, des gosses de riches, des nantis, dans tout ce que le terme avait de détestable. Ils avaient des valeurs traditionnelles, et détestaient Mélinda.

« Je... Je dois rentrer chez moi, les garçons... »

La Princesse n’avait pas trop envie de leur parler, mais Aki s’interposa, se plaçant entre elle et l’escalier, la faisant sursauter.

« Laisse-moi pas...
 -  Ne sois pas si pressée, voyons... Nous ne sommes pas des garçons de bonne compagnie, peut-être ? »

Alice entendit les autres ricaner. Mains dans les poches, Chigiru s’avança. Ils avaient tous la vingtaine, et Alice savait, grâce à Mélinda, qu’ils venaient d’écoles privées. Ils avaient été rejetés, et avaient donc rejoint l’école publique, ce qui était une honte pour leurs parents. Ils portaient d’élégants blazers par-dessus leurs uniformes, avec de belles cravates.

« À moins que tu ne préfères aller voir cette fille, là... Cette Warren... »

Le ton était méprisant. Beaucoup d’élèves du lycée n’aimaient pas Mélinda, qui était aussi belle que hautaine, et se faisait généralement remarquer en se moquant des autres, ou en contestant ouvertement l’autorité des professeurs. Alice fronça les sourcils, irritée.

« Mais laissez-moi passer !
 -  Pour que tu ailles te faire sauter par cette nana, hein ? Tu sais, on raconte des trucs très louches sur elle... Qu’elle ne serait... Pas humaine...
 -  Peut-être qu’on devrait te montrer ce que c’est vraiment, que d’être un homme, hein... Tu es tellement curieuse, je sais bien que ça te ferait plaisir. »

Alice n’aimait pas du tout la tournure que cette conversation était en train de prendre, et se mit à rougir. Ces trois types étaient aussi arrogants qu’idiots, et elle se mit à espérer qu’Oberyn, le Commandeur chargé de sa protection, n’était pas loin, prêt à attaquer. La Princesse n’allait toutefois pas se laisser intimider par de simples types, et fronça les sourcils, en adoptant un ton autoritaire :

« Vous allez me laisser, maintenant ! »

Aki fronça les sourcils à son tour, mécontent... Et gifla Alice. La claque fut plus surprenante que douloureuse. Alice cligna des yeux, ne s’y attendant pas. Une belle main s’abattit de manière magistrale sur sa joue, et elle poussa un petit cri, avant de se tenir la joue, rouge et endolorie.

« Et toi, la gaijin, tu vas apprendre à nous parler sur un autre ton, okay ? »
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le mardi 01 octobre 2013, 07:34:52
La journée se finissait et je n'avais pas encore commis de catastrophe. Pour l'instant, tout se passait bien pour moi, ça doit faire deux ou trois semaine que j'étais Prof d'histoire à sekusu, d'une part,j'étais ravi de ce poste qui me laissais apprendre toute sorte de chose à foison, mais a côté de ce point positif, il y avais le problème que je ne savais vraiment pas comment rentrer ni comment cette histoire allé finir, si quelqu'un allait demander mon renvoie pour incompétence. Enfin..
Je sortais de ma salle de classe après deux longues heures sur un français disproportioné, un petit corps avec la grosse tête, Napoléon Bonne apparte, marchant au grès des couloirs, j'attendais que tout ferme car je n'avais pas encore pus m'acheter de lotissement et je ne connaissais à vrai dire personne, et puis j'ai trop de fierté pour mendier! Enfin bref, je marchais donc dans les couloirs quand j'entendis trois jeunes hommes qui devaient sûrement être plus âgés que moi d'un an voir deux plaisanter. Je souris me disant que c'était beau d'avoir des amis, je perdus mon sourire quand j'entendis une jeune fille crier, je ne mis pas longtemps à déduire que ces types allés la violer si jamais je ne faisais rien. Jetant mon haut de forme à terre, je fonça sur le trio

Vous là arrêtez!

et pourquoi débile profond?
Visiblement ces jeunes ne me savaient pas prof d'histoire... Fait chié.. Je me dis que le voix diplomatique ne serait plus d'actualité alors je jetât mon veston au loin et, profitant de mon élans, j'assainis au premier d'entre euh un puissant coup dans le plexus solaire. Ceci étant fait, je me retourna vers les deux..... Hips trop gros bestiaux pour moi ça .. Me sachant dans la merde si je les laissais me faire quoique ce soit, j'embrasa mes mains et les postais de manière à créée ce qu'ils appèlent ici un hadouken. Tant pis si la jeune fille. Me voyait user de mes dons, je lui éviterai au moins le viol. Les deux singes prirent peur en voyant mes flammes, décidément c'est trop facile. Il prirent le camarades par un pied et détalèrent. Je me retourna vers la jolie jeune fille et je la regardis dans les yeux.

Tout va bien mademoiselle ?
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 03 octobre 2013, 01:01:40
Sa joue ne lui faisait pas si mal que ça. Alice était surtout surprise. Une gifle... Quel genre de malotru fallait-il être pour oser gifler une femme ? Elle restait prudente, face à eux. Elle pouvait lire le désir dans leurs regards. Iraient-ils jusqu’au bout ? Elle ne le savait pas, et n’avait pas envie de tester. Ces trois types étaient des lâches. Ils ne cherchaient probablement pas à la violer, simplement à se moquer d’elle. Un comportement qu’elle ne comprenait pas, mais, de manière générale, il y avait beaucoup de choses sur cette planète qu’elle ne comprenait pas, le laxisme des pouvoirs publics à l’égard de la délinquance en faisant partie. Aki avait un sourire ravi, tandis que les deux autres ricanaient. Pour eux, il s’agissait juste de lui apprendre la politesse. Comme un certain nombre de Japonais, Chigiru et sa bande étaient des Japonais xénophobes, hostiles à l’égard des étrangers, des gaijins. Pour que son intégration au sein du lycée soit réussie, Mélinda lui avait dressé un profil d’étudiante étrangère, ce qui n’était pas idiot. Beaucoup des habitants de Seikusu étaient des migrants, des étrangers venus d’autres pays, généralement de pays occidentaux. Alice ne savait pas trop comment s’en tirer. Elle était frêle, elle n’avait rien d’une guerrière, et elles ‘imaginait mal fuir.

*Mais que fait Oberyn ?*

Dans sa poitrine, son cœur battait la chamade. Quelqu’un finit par intervenir, et Alice cligna des yeux devant ce qui se passait. Ce n’était pas Oberyn, mais quelqu’un d’autre... Quelqu’un avec des pouvoirs magiques. La Princesse le sentit, car elle portait sous ses vêtements un collier avec un pendentif en forme de dragon, qui était sensible à la magie. Ce n’était pas son Commandeur... Qui était-ce ? Il mit en fuite les trois individus, qui se dispersèrent sans demander leur reste, avant de se tourner vers elle.

« Tout va bien mademoiselle ? » lui demanda-telle.

Alice l’observa en clignant des yeux. Visiblement, ce type n’avait pas envie de lui sauter dessus. Son cœur se calma lentement, et elle se mit à inspirer, hochant la tête de haut en bas.

« O-Oui, mer... Merci pour votre intervention, Monsieur... Ces types sont des idiots... »

Elle soupira encore, fermant les yeux. Ce n’était pas la première fois qu’elle affrontait une menace, mais, sans ses protecteurs, la tension était à son comble.

« Je vous remercie, j’ai eu très peur ! poursuivit-elle. Je m’appelle Alice, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’on me saute dessus en rentrant chez moi. J’en ai encore le cœur qui palpite... »
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le jeudi 03 octobre 2013, 07:27:10
Elle dit s'appeler Alice, et le moins qu'on puisse dire c'est que ces types malgré leur intention peu louable, avait du goût. Je lui sourit quand elle me dit qu'elle en avait le cœur qui palpite. Cette fille est plutôt mignonne. Je me présenta moi aussi

Je suis Corydon,enchanté Alice. C'est vrai que c'est étrange de vouloir faire ça, surtout dans un lycée,enfin.. Veux tu que je te raccompagne? Chez les lions, mettez en fuite une seul lionne vous vous retrouvez avec tout le reste de sa horde

 J'allai chercher ma veste et mon chapeau, je me retourna vers elle et je la regarda sans les yeux.

D'oú viens tu? je lui posa cette dernière question avec un ton aussi doux et rassurant que possible sans être mielleux non plus
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 03 octobre 2013, 23:46:49
Était-elle restée trop tard ? Mishima n’avait pas la réputation d’être un lycée difficile... En réalité, Alice savait que Chigiru et ses amis n’étaient pas méchants. Elle n’osait pas trop s’avancer, mais elle s’était renseignée, et savait que le Japon était un pays dont le système éducatif était marqué par un fort élitisme, soit par une forte compétitivité entre les élèves, qui les amenait à travailler sans relâche. Elle ne pouvait pas leur en vouloir, même si, pour être honnête, se faire agresser n’était pas forcément très simple. La Princesse avait eu peur, et se reprochait ça. Si de simples étudiants lui faisaient peur, qu’est-ce que ce serait quand elle serait la Reine ? Qu’elle devrait affronter les Nexusiens, des rebelles ashnardiens, des assassins, des violeurs, des bouchers et des meurtriers ? Parviendrait-elle à rester calme face au crime ? Alice s’était toujours jurée d’être une souveraine moins sévère que son père, qui n’hésitait pas à tuer les criminels sylvandins. D’aucuns ironisaient sur ce point. La tradition voulait que les mises à mort des criminels militaires soient assurés par le souverain en personne, car c’était à lui que les soldats juraient allégeance. Or, on voyait mal Alice, ce frêle « petit bout », ainsi qu’on l’appelait, manier les lourdes haches.

La jeune femme sortit de ses pensées quand l’homme se présenta. Corydon... Un nom qui ne sonnait pas vraiment humain, pour autant qu’Alice puisse en juger. Peut-être venait-il d’un autre pays ? Un nom où des individus avaient des noms de cordon, ça devait bien exister. La Terre était un monde beaucoup plus diversifié que ce qu’elle avait initialement estimé, et ce même si la magie n’y avait plus sa place. Corydon se proposa ensuite pour la raccompagner, avant de faire une curieuse allusion, qui amena les beaux sourcils de la Princesse à se froncer :

« Chez les lions, mettez en fuite une seule lionne vous vous retrouvez avec tout le reste de sa horde. »

Alice ne dit rien.

*Ce doit être une métaphore terrienne subtile... Car je n’ai rien compris.*

Qui était ce dingue ? La Princesse n’avait rien compris à son histoire de lions. Mais elle aimait bien les lions, ceci dit. Elle cligna des yeux, se remémorant cette phrase... Est-ce que la lionne parlait d’elle ? Non, il n’y avait rien à faire. Elle cessa de se poser cette question quand l’homme lui demanda d’où elle venait.

À de maintes reprises, Mélinda l’avait enjoint à ne pas parler de Sylvandell, et à ne pas dire qu’elle venait de Terra. Les Terriens n’aimaient pas l’idée qu’il y ait des extraterrestres, et, si on ne le prenait pas pour une tarée en le disant, alors on la prendrait pour une psychopathe, et elle finirait dans une base militaire. La Princesse avait toujours trouvé que Mélinda exagérait un peu, mais elle se fiait à l’expérience de son amie. Étant sur Terre depuis plus longtemps qu’elle, Mélinda s’était déjà construite une fausse identité, afin de pouvoir avoir un manoir à Seikusu.

« Je... Euh... Je suis une étudiante étrangère, venue à Seikusu pour... Étudier. »

Cette réponse était un peu stupide, et Alice se mit à rougir confusément, avant d’enchaîner :

« Et... Je viens d’un pays lointain... L’Ouzbékistan. »

Elle n’avait jamais été en Ouzbékistan, mais Mélinda l’avait rassuré sur ce point en lui disant que, si elle était incapable de donner le nom de la capitale ouzbèke, c’était aussi le cas de la majeure partie des êtres vivants sur Terre.

« Mais je ne veux pas vous faire perdre votre temps. Je vous remercie beaucoup pour votre intervention, mais je vais rentrer chez moi, ce n’est pas très éloigné. »

De plus, Alice estimait avoir déjà perdu assez de temps comme ça.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le vendredi 04 octobre 2013, 07:17:29
Elle sembla vouloir partir sans que je ne l'aide j'avais dû lui faire peur.. Mais pourquoi diable à t'il fallut que je réagisse au quart de tours..  Elle me dit être originaire d'un pays appelé Ouzbékistan.. Je fronçât les sourcils.. Ce pays avait un nom de plat à manger..

Je ne veux pas t'embêter davantage, mais c'est où exactement l'Ouzbékistan? Je suis nouveau dans ce mon..  

je porta mes mains à la bouche. Mais quel abruti! Et en plus c'est sorti tout seul cette phrase.. Elle va sûrement se dire que je viens de l'espace ou une autre ineptie de ce genre.. À côté je sens dans cette demoiselle une force bien particulière comme.. Une sorte de force?  Je tente de me reprendre en cafouillant.

Euh... Non... Je suis nouveau dans ce pays moi aussi! Je viens de..Grèce !

je tente un sourire peu convainquant mais qui se veut le pos sympathique possible
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 04 octobre 2013, 11:45:22
Cette expérience avait donné à Alice une plus forte envie de retourner chez elle, dans les murs protecteurs de Sylvandell, entourée de puissants dragons dorés. Corydon lui répondit de manière assez curieuse, s’interrompant en plein milieu d’une phrase, portant sa main à sa bouche, comme s’il avait dit une bêtise. Quoi donc ? Alice cligna des yeux. Un nouveau « mon... » ? Il n’était pas bien difficile de deviner la suite, mais Alice ne comprenait pas trop l’usage du mot « nouveau ». Terra était aussi vieille que la Terre, si ce n’est plus. Nexus était un royaume millénaire, alors que la Terre n’était concrètement sortie de la Préhistoire que depuis quelques millénaires, à une époque où, sur Terra, les elfes et les nains avaient déjà des semblants de villes et se faisaient la guerre. S’agissait-il d’un autre monde encore ?

*Ce serait fascinant, mais pas forcément surprenant... Il existe bien Terreaufair, et quantité de gens disent qu’il existe, dans l’Univers, moult espèces riches et variées...*

Cherchant à se rattraper, l’homme lui avoua alors qu’il venait de la Grèce. Ce mot amena Alice à cligner des yeux. La Grèce... Elle en avait entendu parler en cours d’Histoire, quand elle se rendait sur Terre, mais aussi à la bibliothèque. La Grèce était un pays qui la surprenait, car son histoire ressemblait beaucoup à celle de Terra, notamment d’un point de vue mythologique et religieux. Son histoire confirmait la théorie communément admise, à savoir que les Dieux avaient abandonné la Terre pour Terra il y a fort longtemps, ne laissant derrière eux que des souvenirs, sous l’influence de l’Église, et de son obstination à éradiquer les autres cultes. C’était en partie pour vérifier cette théorie qu’Alice visitait la Terre. Il y avait tout simplement trop de liens entre la Terre et Terra pour s’en tenir à la vision que son père en avait, à savoir un monde dénué de magie et de dragons, soit un monde sans intérêt.

« Vraiment ? répliqua-t-elle. La Grèce est un pays que j’ai toujours eu envie de visiter ! »

Un jour, lui avait promis Mélinda, elle l’emmènerait en Grèce... Afin qu’elles baisent dans le Parthénon, afin d’honorer la mémoire des Anciens. Alice avait confusément rougi à cette idée, tout en sachant très bien que c’était typiquement le genre de choses que Mélinda s’empresserait de faire. Alice, à vrai dire, connaissait beaucoup plus la Grèce que l’Ouzbékistan, et préféra centrer la conversation sur la Grèce, afin que son pieux mensonge ne s’efface pas devant ses propres contradictions.

« Il paraît que c’est un endroit merveilleux, et que son histoire est riche ! J’ai toujours eu envie de me rendre au Parthénon, ce haut lieu de foi et d’espoir ! Et puis, c’est en Europe... La France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, l’Angleterre, l’Allemagne... Et les pays nordiques, la Russie... Il y a tant d’endroits que j’aimerais voir là-bas ! »

Elle s’était jurée de le faire quand elle connaîtrait un peu mieux la Terre. Mélinda aussi caressait cette idée. Au moins, on ne risquait pas, pendant la traversée, de se faire attaquer par un kraken, ou de tomber sur des trolls hargneux qui voulaient vous prendre pour assaisonner leurs soupes. Lez seul problème était qu’il faudrait prendre l’avion, une sorte de cercueil volant, et qu’Alice, comme Mélinda, n’était pas particulièrement enjouée à cette idée.

*En attendant, il va peut-être falloir que je me décide à bouger, moi...*
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le vendredi 04 octobre 2013, 23:18:31
Elle ne sembla pas tiquer sur ma bafouille.. Aphrodite soit bénie.. Je regardi Alice en souriant cette petite semble avoir tellement de projet! Son visage me rappel quelque chose.. Comme une impression de déjà vu mais je n'arrivais pas a définir de ou je l'avais vu, en tout cas cour une personne avec autant d'entrain que cette blondinette me faisait chaud au cœur, littéralement.

 Tu a l'air d'aimer voyager je me trompe? C'est très bien en tout cas d'avoir de telles envie et une belle curiosité! Mais dis moi, je ne t'ai pas demandé, pourquoi ces jeunes t'embêter?

Je la regardi de bas en haut,ça semblait évident ce que voulez ces humains.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 06 octobre 2013, 15:50:28
Alice était toujours dans le couloir, et la nuit était toujours en train de descendre sur la ville, foirmant un long manteau sombre qui la recouvrait intégralement. Par les fenêtres, on pouvait voir, au loin, les lumières du centre-ville, une série de gratte-ciels infernaux faisant penser à Tekhos Metropolis. Alice s’était déjà rendue dans le centre-ville de Seikusu, et avait bien été heureuse, les premières fois, d’y être accompagnée, que ce soit avec Mélinda, ou avec ses amies. C’était un tel chaos, un tel dédale ! Elle avait bien failli se perdre à plusieurs reprises, au milieu de toute cette cohue, de tous ces gens. Une foule énorme se pressait le long des artères e la ville, filant dans tous les sens, sans prendre le temps de s’arrêter, de réfléchir, de penser. Quand un homme en costume bousculait Alice, c’était tout juste s’il prenait la peine de s’excuser, ou s’il ne lui criait pas dessus. Les voitures lui hurlaient dessus quand elle restait plantée trop longtemps au milieu de la rue à les observer. Cette ville était vraiment énergique. Alice pensait que c’était un trait commun aux pays où la technologie était très développée, car elle avait eu le même sentiment quand elle s’était rendue à Tekhos : l’impression de vivre dans un pays où la patience avait disparu, où tout allait vite, trop vite. Même elle avait fini par plus ou moins se faire à ce rythme, se surprenant à s’impatienter quand le métro n’arrivait pas, qu’il avait quelques minutes de retard... Il fallait croire que l’espèce humaine n’était pas faite pour la patience.

Elle sortit de ses pensées quand Corydon lui posa de nouvelles questions. Elle le vit le toiser. Ce n’était guère poli, mais elle n’allait pas lui en faire la remarque. Il la toisait comme si elle était une espèce de morceau de viande sur pattes, l’air de se demander à quelle sauce il allait la cuire.

*Ces hommes, tous les mêmes... Je comprends mieux pourquoi les Tekhanes les appellent ‘‘mâles’’.*

Sincèrement, Corydon manquait de discrétion. Alice regarda distraitement par la fenêtre.

« J’adore voyager, oui. »

S’étaler sur le sujet serait dangereux. Initialement, Alice avait passé son enfance dans la tour du Château, une belle tour d’ivoire. Le Roi son père interdisait formellement que sa fragile jeune fille puisse sortir sans une solide protection, et il était rarissime qu’elle quitte Sylvandell. Elle avait lu un nombre incalculable de fois que les hommes du Roi lui ramenaient de leurs voyages aux quatre coins du monde. C’était ainsi qu’elle avait lu les légendes sur la Grande Nexus, ville mille fois magique et bénie, aux confins de la civilisation humaine, ancienne cité elfique d’après les elfes. Elle avait entendu parler des tours d’acier et de verre de Tekhos qui caressaient le ciel, des tours de Babel modernes qui semblaient vouloir défier les Dieux. Elle avait entendu parler des peuples ancestraux, comme la légendaire Horde des Amazones, dont la présence inspirait la crainte, et qui était réputée pour être la plus puissante armée indépendante de Terra.

Mains croisées dans le dos, elle regardait par la fenêtre, observant les tours au loin. Depuis le lycée, on pouvait apercevoir la Seikusu tawā, une reproduction de la célèbre tour de Tokyo. Un endroit magnifique, très ésotérique, bardée de magie et de légendes urbaines.

« J’aimerais visiter tous les pays qui existent. L’Europe, mais aussi les États-Unis, l’Afrique, les autres recoins de l’Asie... Voir les gratte-ciel de New York, me promener à Central Park l’hiver, prendre un café sur l’une des places de Rotterdam, pique-niquer le long de la Cordillère des Andes... »

Son ton était légèrement rêveur. Oui, elle aimait le voyage, le déplacement... Quoi de plus normal, de la part d’une héritière d’Erwan Korvander ? On disait qu’Erwan avait voyagé de Nexus à Ashnard, et avait fait plusieurs fois, à dos de dragon, le tour du monde. Alice rêvait de sentir le vent sur ses joues, caresser ses cheveux... Sur le dos d’un puissant dragon... Un rêve qui se réaliserait un jour, elle en avait la certitude.

« Quant aux autres... »

Alice haussa les épaules, comme si l’idée était absurde.

« Chigiru et ses amis ne cherchaient pas vraiment à m’embêter... Du moins, ce n’est pas après moi qu’ils en avaient, car je ne leur ai rien fait... Cependant, je suis l’amie d’une fille qui... Euh... »

Elle rougit légèrement, ignorant si elle pouvait librement en parler à un senseï. Elle ne se rappelait pas que Corydon lui avait dit être professeur, mais il était un peu trop vieux pour être élève.

« Peu importe, se rattrapa-t-elle rapidement, c’est sans importance ! »

Elle ne voulait pas lui dire que Mélinda avait brisé le poignet d’un des amis de Chigiru quand il l’avait dérangé, avant d’envoyer sa tête se loger dans une poubelle. Ce n’était pas vraiment le genre d’histoires qu’on pouvait raconter à un prof’... Même si Mélinda avait eu droit à une ovation en le faisant, compte tenu du fait que la bande de Chigiru comprenait des individus arrogants et particulièrement hautains.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le dimanche 06 octobre 2013, 23:15:57
Elle me dit que les garçons de toutes à l'heure ne cherchaient pas à lui faire du mal...
Et mais c'est que j'en ai encore trop fait ma parole! mieux vaut que ce jeune que j'ai frappé n'est rien, ça pourrait avoir des répercutions désastreuses...
Elle continua en me disant que c'était à une de ses amies qu'ils en voulaient en fait

-Et bien, c'est extrêmement lâche, stupides et vide de sens de s'attaquer à toi qui n'a rien fait.  fis-je en remettant ma belle vestes noires sur mes épaules ainsi que mon chapeau.Et ton amie ne peut elle  pas te défendre?

je regarda dehors, voyant la nuit qui commencer à tomber, heureusement que nous ne sommes pas sur Nexus, car si cela avait été, elle aurait été violé sauvagement avant de se retrouver esclave en traversant la ville de nuit..Je me pencha à l'une des fenêtres du couloir, sentant l'air de la nuit, Si je ne me trouve pas de logement rapidement, on va me prendre pour un rôdeur des nuits..
Je me retourna vers Alice, cette jeune fille me disait quelque chose mais quoi...
 
- C'est comment Ouzbékistan? Je veux dire, à quoi ça ressemble?
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 08 octobre 2013, 01:52:56
Les vêtements de cet homme étaient bizarres... Ce chapeau haut-de-forme lui rappelait les gravures qu’elle avait vu dans des livres d’Histoire sur la société occidentale du début du 20ème siècle. Des femmes avec de longues robes et des hommes en costume, avec de longues moustaches finement taillés, et un haut chapeau. Elle se rappelait ainsi de cette image où on voyait deux scènes : des gens attendant devant un théâtre, et des individus dans des haillons travaillant misérablement dans les mines. Les manuels d’Histoire étaient une vraie mine d’or, et Alice avait passé beaucoup de temps à la bibliothèque du lycée à les consulter, à s’enrichir. L’Histoire de la Terre, depuis quelques siècles, gravitait autour de celle de l’Europe, un continent qui avait connu bon nombre de conflits, et avait été le théâtre principal des deux guerres mondiales. La Seconde Guerre Mondiale avait durablement marqué le monde, notamment le Japon. Alice avait ainsi appris que les Terriens disposaient eux aussi du secret de l’atome. Ceci expliquait très certainement pourquoi les Ashnardiens se refusaient à envahir la Terre. L’arme atomique était l’arme ultime, le suprême atout des Tekhanes, qui leur garantissait une supériorité militaire totale. S’il n’y avait pas eu la menace des Formiens, l’Empire n’aurait jamais pu tenir dans une guerre ouverte contre l’armée tekhane, qui aurait bombardé leurs places forces avec leurs missiles atomiques.

Alice cligna des yeux, réalisant que son esprit s’était encore égaré. Corydon avait posé une question sur son amie... Mélinda pouvait la protéger, oui, mais elle avait d’autres protecteurs... En toute honnêteté, elle n’avait pas spécialement envie d’en parler à Mélinda, car elle savait que cette dernière effectuerait des représailles, et qu’elle n’hésiterait pas à attaquer Chigiru et ses amis, à les humilier, et à diffuser les vidéos sur Internet. Mélinda était très possessive, et faisait preuve d’une lourde cruauté quand on s’en prenait à ses proches, à ses amies. Alice ne voulait pas être responsable de ça.

*C’est mieux que je ne lui en parle pas... Mais comment vais-je justifier mon retard, alors ? Je perds définitivement trop de temps ici, avec cet homme...*

Mélinda risquait de s’impatienter. C’était une fille bien rangée, qui avait une mémoire d’éléphant, et qui savait qu’Alice était une femme précieuse. Si elle était en retard, sans la prévenir, Mélinda appellerait, et n’hésiterait pas à envoyer son frère, ou à se déplacer en personne. La Princesse ne voulait pas faire de vagues. Son cœur commençait lentement à s’emballer, et ce fut le moment que Corydon choisit pour poser une question traître :

« C'est comment Ouzbékistan ? Je veux dire, à quoi ça ressemble ? »

Alice cligna des yeux... Elle n’en avait pas la moindre idée ! Son cœur se mit à bondir dans sa poitrine.

*Vite, une idée, une idée, une idée, vite !*

Qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire sur l’Ouzbékistan ? Elle savait que le pays se situait dans l’Eurasie, cette région géographique mal connue qui délimitait l’Europe de l’Asie, entre la Russie, la Chine, les pays arabes, et l’Europe de l’Est. À bien y réfléchir, il était curieux que cette région intéresse aussi peu le reste des Terriens, puisqu’elle était au centre de tout.

« C’est... Euh... Vallonné... »

Elle haussa les épaules. Le sujet devenait glissant, elle ne devait pas griller sa couverture.

« Bon, si je reste ici trop longtemps, mon amie va finir par s’inquiéter... Je vous remercie beaucoup pour votre aide, Monsieur Corydon. »

Elle se mit à s’avancer, le dos raide, nerveuse, vers l’escalier.

*Ne regarde pas derrière toi, ne regarde pas derrière toi !*
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le mardi 08 octobre 2013, 13:51:06
Alice me mentait j'en avais la conviction elle commença à séloignier prétextant que son amie allait s'inquiéter, je saisi le livre de géographie présent dans mon sac de cours et je trouva rapidement une map avec l'Ouzbékistan, ça se situé entre divers pays comme le Pakistan ou l'Afghanistan.... Des pays dont les ethnies était toutes sauf des personnes aux cheveux blond et la peau pâle je referma le livre et me dirigea vers Alice.

-dis moi Alice, tu sais comment s'appelle la capital de l'Ouzbékistan? J'ai un  doute je t'avoue si elle ne pouvait me répondre n'auras la confirmation qu'elle me ment, et je pense qu'elle se trouve dans le même cas que moi, a savoir, elle n'est pas dans son monde d'origine.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 09 octobre 2013, 00:42:36
La conversation commençait à devenir glissante, et Alice se rappelait des consignes de Mélinda : ne surtout pas dire d’où il venait, ni qu’elle était la Princesse héritière de Sylvandell. Son joli petit minois valait une fortune, et les Ashnardiens n’avaient pas que des amis sur Terre. Même la protection d’Oberyn ne suffisait pas à la protéger contre toutes les menaces. Alice avait toujours grandi avec l’idée que ses gardes du corps, les Commandeurs, étaient invincibles. Elle les avait vus se battre quantité de fois, et ils faisaient preuve d’un talent incroyable, unique. Alice était perpétuellement rassurée en leur présence, et elle savait qu’Oberyn n’était pas loin, et qu’il interviendrait. Elle ne le voyait pas, mais elle avait cette croyance infantile qu’il veillait sagement sur elle, bien à l’abri, dissimulé dans un recoin sombre, prêt à bondir contre ses agresseurs. Alice aurait eu beau lui dire de partir, un Commandeur recevait directement ses ordres du Roi, et non de la Princesse.

Alice se dirigeait vers l’escalier quand Corydon la poursuivit. Son dos se raidit à l’annonce de sa question, et elle s’arrêta sur place.

« Dis-moi Alice, tu sais comment s'appelle la capitale de l'Ouzbékistan ? J'ai un doute, je t'avoue. »

Un doute ? La capitale de l’Ouzbékistan ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Ce n’est pas qu’elle était ignorante, mais la Terre était un monde riche, et elle devait donc partager ses connaissances. Elle savait énormément de choses sur Terra, et, partant de là, se renseigner sur la Terre, malgré la curiosité naturelle que cet autre monde engendrait, n’était pas évident. Concrètement, elle ne savait pas du tout la réponse, et décida de faire ce pour quoi une Princesse habituée à se faufiler devant ses gardes du corps était naturellement douée : la feinte et l’esquive.

Elle se retourna, et vit que Corydon avait sorti un livre de géographie, comprenant probablement un atlas, avec des cartes précises. Pourquoi sortir un atlas ? Lui aussi devait ignorer quelle était la capitale...

*Mais pourquoi me poser cette question ? Il a un doute sur quoi ?*

Alice fronça les sourcils brièvement, et répondit en haussant les épaules :

« Il me semble que vous avez la réponse dans votre bouquin. »

Elle rajouta alors, en essayant de clore la conversation :

« Écoutez, je suis crevée, j’ai envie de rentrer chez moi... Je...Je vous remercie beaucoup pour votre aide, mais il faut vraiment que j’y aille. »

La Princesse se retourna, retenant son souffle, en ayant l’impression qu’un millier de yeux la regardaient dans son dos, l’observant intensivement, comme pour lire les mensonges et les réponses qu’elle n’osait pas formuler. Son cœur tambourinait follement dans sa poitrine, et elle sentait bien qu’il n’allait pas se calmer. Elle savait très bien pourquoi cet homme avait posé cette question. Il pensait qu’elle venait de Terra.

*C’est ridicule, comment pourrait-il le savoir ? Tu débloques, ma grande !*

Pourtant, ça lui semblait être la seule explication plausible.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le mercredi 09 octobre 2013, 07:39:35
nous nous retrouver on alors en cours demain Alice, mais ne me crois pas stupide au point de ne pas avoir compris. Tu es toute comme d'un autre endroit, di je te dis, Terra, ça te parle?  
J'avais repris un ton sympathique, satisfait d'avoir compris son petit jeu. Cependant je lui faisais maintenant face, en haut des escaliers que j'avais franchi sous la forme d'une flammeche passant trop rapidement sur le mur pour pouvoir le brûler. Je m'écartais lui montrant que je ne lui été pas hostile, ce qui est vrai, et que je la laisser partir.

ne te trompe pas d'ennemi Alice, et si jamais d'autre personne embêtes, pense très crie juste mon nom, je l'entendrai  
Sur cette phrase je lui fit une révérence et je m'éloigna, lui laissant le loisir de rester me parler ou de braver la nuit et les rues de la ville plongées dans la nuit, la racaille pouvant l'agressé à tout moment.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 10 octobre 2013, 00:46:23
Alice regarda Corydon s’éloigner en clignant des yeux. Son cœur lui semblait toujours être sur le point d’exploser, alors qu’elle commençait à comprendre que cet homme n’était effectivement pas normal. Il s’était comme téléporté devant elle, et Alice avait senti une légère odeur de brûlé. De plus, il avait très bien parlé de « Terra ». Comment avait-il pu deviner ? Est-ce qu’il était télépathe ? Non, c’était ridicule. Si quelqu’un aurait tenté de s’infiltrer dans son esprit, le pendentif d’Alice l’aurait prévenu, l’aurait alerté qu’une activité magique la concernait. Elle secoua la tête, n’y comprenant plus rien. Est-ce qu’il venait de Terra, lui aussi ?

*Je devrais songer à ouvrir un club... Les Voyageurs Anonymes, ça sonnerait bien.*

Sa propre blague, qui n’était pas drôle, la fit toutefois pouffer, et elle secoua la tête.

« Et où est donc passé ce maudit Oberyn ? Quand j’irais en parler à Père, je...
 -  Il n’est pas sain d’esprit de parler toute seule, Princesse. »

Alice sursauta et se retourna brusquement. Oberyn était dans son dos, adossé contre un mur, bras croisés sur sa poitrine. Il leva la tête vers elle avec un sourire amical sur les lèvres.

« Oberyn ! Je croyais ne jamais te revoir... »

Un sourire amusé traversa les lèvres du Commandeur, qui haussa les épaules.

« Je te l’ai dit, boucle d’or, mon rôle est de te protéger... Mais je ne veux pas m’interposer quand tu as des rendez-vous galants. »

Des... ? Alice ouvrit la bouche, incrédule, et rougit furieusement devant le sourire amusé d’Oberyn, en comprenant qu’il se moquait d’elle. Il avait probablement du assister à l’intervention de Chigiru, et avait estimé plus intelligent de ne pas agir immédiatement. Elle le regarda, avec une envie de le taper, ce qui aurait été ridicule. Sur Terre, Alice n’avait pas le droit de venir avec Hodor. Le demi-géant n’était pas très discret, et légèrement agoraphobe. Il y avait trop de gens à Seikusu, ça l’effrayait, et le rendait irritable.

« Je crois qu’il est temps de rentrer, Princesse, vous avez eu assez d’émotions fortes comme ça... »

Alice se promit de ne rien dire à Mélinda. Ce faisant, c’était mal la connaître. Mélinda lisait en elle comme dans un livre ouvert.



« Haaaa.... Haaaaa...
 -  Un… Un ESPer, hein ?
 -  O-Oui… N-non, attends, je… Hummm, aaaaahh… Il faut que je… Que je reprenne des forces…
 -  Allons, allons, tu es plus endurante que ça, nous le savons très bien, toi et moi... Hein ? Là...
 -  Haaaa...
 -  S’il vient de Terra… Hum-hum… Il saura rapidement qui tu es vraiment, ma belle… Une petite poupée comme toi ne peut pas rester discrète très longtemps…
 -  Je... Haaaaaannn !!
 -  Si tu as peur, hummmm, tu peux aussi choisir de retourner chez toi, à Sylvandell… »

Cette idée lui traversait l’esprit.



Mishima était un grand lycée, et les lycéens furent déçus en se réveillant le matin, nettoyant la buée qui s’était accumulée sur les vitres. Il faisait froid, oui, mais la neige, elle, restait toujours absente, continuant à bouder la ville. Depuis une semaine, la météo annonçait des risques de neige, mais rien n’était encore tombé, au grand dam des jeunes, et à la satisfaction des adultes. Alice était finalement restée, après une nuit harassante en compagnie de Mélinda, où elle avait fini par dormir, couverte de sueur, entre deux femmes nues.

Elle avait réussi à faire en sorte que Mélinda ne vienne pas. Quand Alice avait quitté le manoir, la belle dormait. Elle avait consulté son emploi du temps, et avait vu qu’elle avait un cours d’Histoire. Le professeur habituel, une femme, était en congé maternité, et c’était probablement Corydon qui devait la remplacer.

*Génial !*

Alice avait néanmoins pris ses précautions : elle s’était renseignée sur l’Ouzbékistan. Bien qu’Oberyn la protège, elle ne voulait pas prendre de risques inutiles. Pas sur Terre, ce monde qui lui était encore très inconnu.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le jeudi 10 octobre 2013, 07:17:50
Le ciel était gris... Qu'elle poisse.. Même pas un flocon.. Je me trouvais dans la salle des profs qui pour l'instant me servait de logement. En regardant dehors, je fis ma "toilette" à savoure je brûlais bactéries et mauvaises odeur de la nuit. J'avais chippé un flacon de parfum à un de mes collègues et pour le coup mon collègue aimait les bonnes choses! Je me fit un pshhit, deux psssshit, pris note de la salle de cours de la prof absente et je la chercha sur mon plan. Une fois toutes ces bricoles de fait, je partis vers la salle. Pour une fois, je ne me perdi pas, on s'améliore!! J'ouvris la porte de la salle f23 et je dévisagea les élèves, ah je reconnais la blondinette d'hier soir..Alice je crois.. Entre temps,je m'étais renseigné sur les peuplades ouzbeks et j'étais maintenant sûr quelle ne venait pas d'Ouzbékistan. Je pris place à la table du professeur et saisit la liste des élèves. J'avais la flemme de faire l'appel.. Je comptis les noms puis les têtes, ils étaient tous présents, mais une touche d'humour de bon matin ne faisait de mal à personne..

-Bon... Les absents levez la main... Personne? Tant mieux bon, je suis monsieur Escogriffe et je remplace votre professeur habituelle qui est si j'en crois mon mémo l'heureuse maman d'un petit Tenzo. Nous allons reprendre le cours de la dernière fois, ne sachant pas où vous en êtes, je vous fais confiance pour me l'indiquer.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 11 octobre 2013, 01:59:43
Elle aurait probablement du retourner à Sylvandell, mais quelque chose lui disait que rester une journée de plus sur Terre ne pourrait pas lui faire de mal. Certes, il y avait Corydon, ce mystérieux individu doté de pouvoirs magiques, mais Alice ne se voyait pas fuir chez elle simplement à cause d’un seul homme. Ce serait une forme de lâcheté, et les dragons n’étaient pas lâches. Alice se trouvait donc en salle de cours. Le chauffage fonctionnait bien, et, comme elle venait de Sylvandell, un pays montagnard, elle n’é&tait pas du genre frileuse. Elle s’était donc éloignée du chauffage, tandis que les différents élèves papotaient entre eux. Ils parlaient du professeur qui allait remplacer leur senseï habituelle. La rumeur disait que c’était un élève qui l’avait engrossé, un ancien lycéen qui était entré à l’université, et avait remercié sa senseï en couchant avec elle. C’était une rumeur, bien sûr, mais tout lycée avait ses rumeurs, et celles de Mishima revenaient fréquemment autour du sexe. D’autres lisaient leurs cours, et Alice sortit son cahier.

Elle avait une écriture particulièrement limpide, car elle avait reçu des cours de calligraphie. Son écriture était belle, une plume de notaire sans aucune rature. Au premier rang, Airi, une lève très douée, était en train de compiler ses notes. Les élèves attendaient un peu, jusqu’à ce que le prof entre. Comme la discipline japonaise l’exigeait, tous les élèves se redressèrent, remuant le buste vers l’avant pour saluer l’homme. Ils s’assirent ensuite sagement. Alice était légèrement nerveuse en voyant Corydon, l’homme qu’elle avait rencontré hier, doté de pouvoirs magiques... Son chapeau haut-de-forme attirait bien des murmures circonspects, et la Princesse se plongea dans son cahier.

Le dernier cours portait sur le cycle européen, notamment au 19ème siècle, afin de mieux comprendre à quel point l’Europe avait influencé le Japon, et contraint ce dernier à se lancer à marche forcée dans l’industrialisation de son pays. L’Histoire était quelque chose de passionnant pour Alice, car elle permettait d’en savoir plus sur l’identité culturelle de chaque État. On ne comprenait le présent qu’en connaissant le passé, et ce n’était qu’en connaissant le passé qu’on pouvait envisager de construire le futur. En somme, Alice offrait à l’Histoire toute son importance. L’apprentissage de l’Histoire européenne portait actuellement sur la Révolution Française. La prof’ avait terminé la Révolution, en ayant mentionné les apports qu’elle avait eu, puis l’époque du Premier Empire, qui avait remplacé le Consulat en 1804, et avait conquis toute l’Europe, à l’exception notable de la Russie et d’Albion. Le dernier cours avait évoqué les Cent-Jours, le retour de Napoléon, et sa chute. La senseï avait terminé sur la Terreur Blanche de 1815, s’en servant comme transition pour aborder le chapitre 2 de son programme.

« Bon... Les absents levez la main... Personne ? Tant mieux bon, je suis monsieur Escogriffe et je remplace votre professeur habituelle qui est si j'en crois mon mémo l'heureuse maman d'un petit Tenzo. Nous allons reprendre le cours de la dernière fois, ne sachant pas où vous en êtes, je vous fais confiance pour me l'indiquer. »

Les élèves se regardèrent entre eux. Leur sage éducation leur interdisait de trop chuchoter, mais ils trouvaient ça... Bizarre. Cette touche d’humour ridicule, le prof’ ne faisant pas l’appel...  Et ce nom... Escogriffe ? Même Alice n’y comprenait pas grand-chose. C’était une forme d’humour ? Airi fut la première à répondre, d’une petite voix fluette et douce, en triturant ses lunettes sur le bout de son nez :

« Nous... Nous traitions des guerres napoléoniennes, senseï, et de leurs conséquences sur le continent européen. Ce devait être le nouveau chapitre de Kizuchi-senseï. Vous... Euh... Elle ne vous a pas contacté pour vous dire où nous étions ? »

Un autre élève poursuivit :

« Le cours s’était terminé par la Terreur Blanche de 1815, et nous devions envisager dans le chapitre 2 l’instauration du système Metternich. »
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le vendredi 11 octobre 2013, 04:06:35
-A vos souhaits.. Tout d'abord, Le congrès réunissant les principales puissances européennes à Vienne à partir de novembre 1814 est animé par la personnalité du chancelier et ministre des Affaires étrangères autrichien, Metternich. Son rôle est essentiel dans la formation d'une alliance entre les États entretenue par des congrès réguliers, et dans la mise en place d'une Europe anti-révolutionnaire. Ceci est dit, mais ce qu'il faut savoir vraiment sur Metternich, c'est qu'il était contre la révolution, notamment, alors que Verdi écrivait pour une Italie uni, lui, contre cette indépendance, oui faut pas se le caché, les autrichiens ils aiment pas que l'on fasse pas exactement ce qu'ils veulent au moment où il le demande, les autrichiens et plus particulièrement Metternich était contre donc cette dissolution, il déclara par ailleurs, l’Italie n'est pas une pays, mais un terme géographique. Je balaya la classe d'un regard bien veillant qui vint se posé sur Alice.Alice, que penses tu de cette pensée de Metternich?

Je me promis de trouver un moyen de trouver sa véritable identité, quitte a dévoilé la mienne.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 12 octobre 2013, 00:37:16
Le cours commença donc, et, assez rapidement, les élèves se mirent à cligner des yeux, se regardant entre eux. Le professeur, Escogriffe, parlait vite, et le ton était assez décousu. Il parla du congrès de Viennes, avant d’enchaîner sur Metternich, sans même mentionner la Terreur Blanche. Alice se demandait vraiment qui était ce professeur. Il n’avait pas l’air très doué dans le don d’enseigner. Ses blagues tombaient à plat, et même Airi ne savait pas quoi écrire. Alice observait ses notes, sans savoir quoi en penser, jusqu’à ce que Corydon (ou Escogriffe) lui pose une question :

« Alice, que penses-tu de cette pensée de Metternich ? »

L’intéressée, qui avait le nez plongé dans ses notes, sursauta en entendant son nom, et releva la tête. Ce qu’elle en pensait ? Metternich n’était pas un nom qui lui parlait, car elle ne s’était pas beaucoup renseignée. De ce qu’elle avait compris, c’était un homme qui avait soutenu la monarchie contre la menace des révolutions. Elle comprenait cette approche des choses, car elle venait elle-même d’un système monarchique, et se méfiait de la démocratie. On la décrivait comme un système utopique, mais Alice trouvait que c’était un système absurde. Cependant, elle ne comptait pas le dire en public, quand bien même le Japon avait encore un Empereur.

« Je... Euh... »

Elle ne savait pas quoi dire, et ce fut un autre élève qui intervint :

« Comment voulez-vous qu’elle pense quoi que ce soit ? Nous n’avons rien eu le temps de noter, senseï. »

C’était un autre élève qui venait de parler, exprimant un sentiment général, mais silencieux, qui parcourait l’assemblée. Le cours était téléphoné, et incompréhensible pour le commun des mortels. Les élèves se regardaient entre eux sans trop y croire. Alice, quant à elle, commençait à acquérir la conviction que Corydon n’était pas un professeur.

*Mais pourquoi se faire passer pour un professeur ?*

Il y avait une démarche intellectuelle qu’elle ne parvenait pas à s’expliquer. Tout ça ne présentait aucune logique, et était totalement incohérent. Que voulait Corydon ici ? Était-il ici simplement pour elle ? Oberyn avait-il raison de lui conseiller de se méfier ? Quantité de gens étaient tentés de capturer la Princesse héritière de Sylvandell, afin d’exiger une rançon. C’était en partie pour ça qu’Alice ne parlait pas trop de ses péripéties sur Terre à son père, car elle savait que Tywill n’aimait pas l’idée que sa fille soit sur un terrain hors de sa propre juridiction.

« Excusez-moi, sensei, intervint alors Airi, mais… Est-ce que vous avez un plan de cours ? »
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le samedi 12 octobre 2013, 17:58:39
Je perdu mon regard bienveillant à la remarque d'un élève, redevenant parfaitement neutre, presque froid, ce qui est paradoxale pour moi. Je toisa l'élève sans rien dire puis retourna mon attention vers Alice, elle ne sembla pas pouvoir répondre, ma faute en même temps Airi me demanda si je possédais un plan du cours.

-Euuh.. Non, on ne ma rien donné, j'ai appris que j'avais cours avec vous seulement ce matin.. Mais je vais tenté de le rédiger ce soir, ainsi nous pourrons travailler plus correctement demain.. Du coup, vous allez me faire les exercices en bas de la page de votre livre traitants du sujet, et moi je vais voir ce que je peux faire pour vous faire un vrai cours.. Si vous avez des questions, n'hésitez surtout pas..

J'été plus sombre, apparemment ces élèves avait oublier leur humour chez eux et rigoler avec eux ne servira strictement à rien.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 14 octobre 2013, 00:58:14
Pas de plan de cours ? L’idée sembla horrifier Airi. Alice plaignait un peu Corydon, ou Escogriffe, car Airi était une fille studieuse et pointilleuse, typiquement le genre de filles capable de voir quand quelqu’un lui mentait ou était honnête avec elle. Alice se méfiait d’elle, parce qu’elle avait peur que cette dernière ne sache qu’Alice n’était pas ce qu’elle prétendait être... Une inquiétude légitime, car, si même quelqu’un comme Corydon avait réussi à percer le secret d’Alice, Airi n’aurait aucune difficulté.

Le mystérieux senseï leur avait demandé de réaliser les exercices, et les élèves s’appliquaient lentement, murmurant entre eux.

« C’est qui ce type ? murmurait Airi.
 -  Je n’ai jamais entendu parler de lui... C’est bizarre qu’on n’ait su que ce matin qu’il y aurait un remplaçant à ce cours...
 -  On est sûr qu’il est prof’? J’ai jamais vu un prof’ avec une dégaine pareille... »

Les élèves marmonnaient entre eux, mais le problème, encore une fois, allait venir d’Airi. Ce n’était pas la première fois qu’un senseï était absent de Mishima, et il y avait une procédure assez spécifique. L’administration du lycée était assez grande, car le lycée était grand. Les élèves étaient généralement prévenus par mail que le cours allait être remplacé, et, ici, il n’y avait eu qu’une affiche installée récemment, trop récemment, sur les panneaux d’affichage. De plus, à chaque fois, le prof’ remplaçant avait reçu des instructions de la part du prof’ qui venait de partir, ou, à défaut, du secrétariat, et ne venait sûrement pas les mains dans les poches. Les plans de cours suivaient des programmes prévus par le rectorat, et transmis aux différents lycées. Le regard soupçonneux d’Airi ne mentait pas. Elle sentait quelque chose. Cependant, elle n’osait pas se lever, ou exprimer ses soupçons. L’éducation japonaise établissait une forte distinction entre l’élève et le prof’, une distinction marquée par le respect naturel que els élèves devaient éprouver pour leurs professeurs.

Alice, elle, essayait simplement de faire les exercices, de se faire oublier. On lui avait appris que les coïncidences n’existaient pas, et elle trouvait qu’il y avait justement un peu trop de coïncidences avec cet homme, quel que soit son nom. Il lui avait délibérément posé une question, sans aucune raison, et elle savait que le fond de sa pensée n’était pas de savoir son avis sur Metternich.

*J’aurais du retourner chez moi, au lieu de vouloir passer une journée de plus sur Terre... Quelle idiote !*

Il était cependant trop tard pour penser à ça, pour essayer de rectifier ses erreurs. La Princesse commençait à lire les questions, portant sur une analyse de documents. Ce fut à cet instant qu’Airi finit par lever la main.

« Senseï ? »

Alice releva la tête, en même temps que les autres élèves de la classe.

« Nous... Nous n’avons pas Histoire demain, vous savez... »

Elle rajouta alors :

« Vous êtes sûr d’être senseï ? Je n’ai jamais vu un senseï venir sans aucun plan de cours... Je croyais que vous suiviez les plans donnés par le rectorat de l’académie. »
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le lundi 14 octobre 2013, 07:39:51
Ok. J'avais perdu toute trace d'un prof sympa à l'européenne et je regardais maintenant les élèves et plus particulièrement Airi d'un regard froid, cette garce semblait vouloir trouvé une vérité qui n'existait pas, de plus sa dernière phrase me fit tiquer, semblant sympathique de nouveau je lui dit

-Oh tu te poses des questions sur la véracité de ma position... Tu sais quoi je vais te proposer un truc tu vas gentiment te lever et aller poser cette question avec laquelle tu te trouve si pertinente et intelligente.. Dans le bureau du proviseur. Oh et j'oublie maintenant ce message est pour tout ceux présent dans cette classe, j'ai tenté d'être sympa, pour que les cours se passe dans la bonne humeur. Maintenant, on va la faire à votre méthode, fini de plaisanter. Qui peut amener Airi chez le proviseur?

Il y a un moment faut pas me faire chier.. Il connaissent pas ce que c'est de s'en prendre une d'un type des bas fond de nexus..
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 15 octobre 2013, 01:58:17
Corydon/Escogriffe était irrité, et le fit clairement savoir. Sa réponse amena un léger silence sur la classe. Il n’avait pas de chance. Airi était une fille studieuse et perspicace, qui connaissait le fonctionnement de l’éducation japonaise. À dire vrai, Alice n’aurait pas été surprise d’apprendre qu’elle était la fille d’un professeur. Corydon lui demanda d’aller voir le proviseur, et Airi ne broncha pas, même si ses joues se mirent à légèrement rougir. Pour les élèves, il était évident que ce prof’ excentrique, venant ici les mains dans les poches, sans savoir où les élèves en étaient, et débitant son cours comme s’il s’adressait à des potes dans un bar, était mystérieux. Mishima avait la réputation d’avoir des profs spéciaux, et Corydon semblait visiblement être, pour Airi, la goutte d’eau.

« Qui peut amener Airi chez le proviseur ? avait-il demandé.
 -  Je connais le chemin vers le secrétariat, rétorqua assez rapidement Airi.
 -  Je... Je veux bien y aller, senseï » intervint un autre élève.

Pour Alice, il était évident qu’elle n’allait pas se mêler de cette histoire. Faire son trou, s’y enterrer, et ne pas se faire remarquer, c’était ce qu’elle s’appliquait à faire à Mishima, avec un succès plus ou moins relatif. Sa grande curiosité et le fait qu’elle ait des cheveux blonds (sur Terre, il semblerait qu’il existe des préjugés à l’encontre des blondes, d’après ce qu’elle avait cru comprendre) faisait que son visage était naturellement identifié à quelque chose... De plus, elle était l’amie de Mélinda Warren, une agréable petite peste, que beaucoup de lycéens détestaient, soit par jalousie, soit parce que les airs supérieurs de Miss Warren les irritaient. Airi s’était relevée, et sortit donc de la salle, rapidement, tandis qu’un homme, Ginta, la suivait, l’air penaud. C’était un grand timide, mais la rumeur disait qu’il était amoureux d’Airi. Il devait avoir vu là sa chance de se rapprocher d’elle.

Le duo sortit rapidement, Airi marchant d’un pas vif. Son intention n’était pas d’aller voir le proviseur. La dame était de toute façon difficile à joindre. Elle cherchait le secrétariat, afin d’avoir la confirmation qu’il y avait bien un prof remplaçant, et que ce dernier avait bien son diplôme. Contrairement à ce qu’Alice pensait, Airi n’était pas la fille d’un professeur, mais d’un avocat, qui lui disait sans cesse qu’il fallait se méfier des idées reçues. Il travaillait dans le droit public, à poursuivre des fonctionnaires qui abusaient de leur autorité ou des administrations commettant des erreurs. Chaque soir, il régalait Airi et sa femme en leur racontant les histoires qu’il avait au bureau. Il travaillait au sein d’un grand cabinet, mais il ne roulait pas encore sur l’or, ce qui expliquait pourquoi Airi était dans un lycée public. Airi savait ainsi que l’administration de Mishima avait été poursuivie à plusieurs reprises, mais il n’y avait jamais eu de condamnations.

Tout ceci, naturellement, Alice l’ignorait, mais elle sentait, comme els autres élèves, ce petit frisson qui parcourait le dos de chaque élève quand il avait le pressentiment d’assister à quelque chose d’important, quelque chose qui allait briser avec la monotonie d’un cours ennuyeux, d’une routine bien établie. Même au Japon, un pays où, quand un clou dépassait de la ligne, il fallait l’enfoncer comme les autres, les évènements imprévus excitaient les gens, surtout des ados.

Un silence de plomb s’était abattu dans la salle. Les élèves feignaient de faire leurs exercices, mais ils n’arrivaient pas à se concentrer. Ils savaient qu’Airi allait revenir, et que ça risquait de barder. Elle était connue, la petite Airi, toujours à hausser le ton, à élever la voix quand il y avait des choses qui ne lui plaisaient pas. Les gens l’aimaient bien, et on avait que son père était un avocat, ce qui faisait que peu de garçons osaient s’en prendre à elle pour la corriger. En ce bas monde, personne n’avait envie de se fâcher avec un avocat.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le mardi 15 octobre 2013, 02:16:50
La petite peste était parti, je rédigé un avis d'exclusion de cour, silencieusement, me calmant peu à peu, une fois la note écrite, je regarda les élèves d'un air morne et froid, paradoxal pour la créature de feu que je suis.. Ma respiration devint maintenant parfaitement normal, j'était de nouveau apaisé, et je me disait que cette Airi été surement une de ces petites connes hautaines qui se croient supérieur car elles sont protégé par un aîné, j'ai survécu à plusieurs passage à tabac, je survivrai a un autre..

-Bon, passons outre.. où en êtes vous des exercices? Je vais passé dans les rangs et regarder, voir si vous avez compris, à défaut de mon cours in structuré, les documents présents..

 Je passa donc dans les rangs regardant les cahiers des élèves, corrigeant ici et là une faute, un date, un nom autrichien imprononçable, et j’arriva à celui de Alice, l'écriture était nette, pas trop d'erreur visible, elle se débrouillait bien pour une élève a qui on vient de faire un cours qu'elle n'a même pas eu le temps de noter. Je me promit de leur faire des photocopies que je leur distribuerai la prochaine fois.. Je me penchi vers Alice et d'une voix douce, mais pas langoureuse, je lui dit:

-J'aurai quelque point à éclaircir avec toi après l'heure rien de grave, ne t'inquiète pas, juste pour comprendre quelque chose.. Je me remit droit et retourna à mon bureau.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 15 octobre 2013, 17:48:01
3°) Pourquoi la France a-t-elle décidé de rejoindre la Sainte-Alliance ? [DOC. 5]

Toutes les questions figuraient dans un petit encadré en bas à droite d’une série de documents comprenant des textes, des images... Tout ça était fascinant, et Alice travaillait donc. Sa culture de la Terre augmentait à chaque cours d’Histoire, même si elle devait admettre que, en l’état actuel des choses, c’était plus le manuel d’Histoire que le cours d’Escogiffre/Corydon, qui était relativement virtuel. Alice ignorait ce qui allait se passer avec Airi, mais tout le monde disait qu’elle irait loin. Elle était intelligente, et n’était pas du genre à se taire, à conserver la langue dans sa poche. Alice aurait aimé avoir un peu de son caractère, mais, sur Terre, elle devait rester calme et discrète. Elle attirait déjà bien trop l’attention comme ça, et préféra se concentrer sur les documents traitant de l’extension de la Sainte-Alliance en permettant à la France de les rejoindre.

C’était le congrès d’Aix-La-Chapelle, de 1818, qui avait admis la France dans la Sainte-Alliance, et le texte qu’Alice lisait, le document 5, était un discours prononcé par un diplomate français lors de ce congrès, afin d’y entrer. Les raisons étaient assez nombreuses, et Alice essayait donc de les synthétiser, humectant le bout de son stylo en lisant, le coinçant entre ses lèvres. Plongée dans ses pensées, elle n’entendit pas Corydon se rapprocher. L’homme se pencha vers elle, pour lui murmurer quelques mots qui la firent sursauter :

« J'aurai quelque point à éclaircir avec toi après l'heure rien de grave, ne t'inquiète pas, juste pour comprendre quelque chose.. »

Elle retourna sa tête, le regardant, réalisa que sa bouche était ouverte, et la referma.

« D’a... D’accord... »

On ne pouvait pas dire qu’elle était particulièrement emballée à cette idée. Ce type l’avait certes aidé contre Chigiru et sa petite bande, mais ce n’était pas pour autant qu’elle lui faisait confiance. Comme Airi, Alice doutait qu’il soit un professeur, mais elle ignorait ce qu’il venait faire sur Terre. Fuyait-il quelque chose sur Terra ? Savait-il que la jeune fille qui assistait à sa classe était une Princesse ? La jeune femme redoutait des complications, surtout ici, dans un endroit où elle était censée agir de manière discrète.

Elle espérait qu’Airi viendrait la sauver, que le gong résonnerait pour qu’elle trouve un moyen de s’éclipser. Elle était loin de se douter que, au moment où Alice essayait de songer encore au congrès d’Aix-La-Chapelle, Airi était dans le bureau du secrétariat, et exigeait qu’on lui montre le diplôme de Corydon. Sans diplôme, il n’était pas possible d’enseigner, et les secrétaires étaient bien embêtées. Comment montrer à Airi quelque chose qui n’existait pas ?
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le jeudi 17 octobre 2013, 00:52:56
Je me rassis à mon bureau, attendant que tout le monde est fini pour les laisser sortirs en avance hormis Alice avec qui j'avais besoin de parler. Regardant l'emploi du temps modifié, je constata que le cours durait deux heures et que maintenant, une demi heure était déjà passée.
C'est alors que je vos rentrer une Airi triomphante accompagné d'une secrétaire qui me regardait l'air penaude,

-Je suis allé au secrétariat Corydon senseï et devinez quoi, il n'y a pas moyen de trouver votre diplôme.. Le cours est donc officiellement et légalement annulé.

Cette petite conne triomphait et moi, il me fallait réfléchir et vite.. Trouvé, je l'applaudit, un sourcil levé et la prenant de haut

-Bravo Airi, non sincèrement bravo, tu viens de gagner trois heure de colle samedi matin, de même pour ton camarade qui aurait dû t'accompagner chez le proviseur comme il se doit quand on est exclu de cours. Ensuite, pour répondre à tes accusations je suis professeur d'histoire diplômé de l'académie de Thessalonique. Donc, en plus de prendre trois heures de colles, tu viens de passé pour une idiote diffamante. Mes félicitations.. Bon puisque j'ai décidé de ne pas en remettre une couche sur cette pauvre chose, le cours est terminé, Airi prenez votre cahier de texte et mettez vous à votre place.. Pour la prochaine fois, vous finirez les exercices d'aujourd'hui si vous n'avez pas fini et vous me ferez une biographie de Metternich et vous trouverez un penseurs ou un écrivain dont le texte fera antithèse aux pensées de Metternich.

Je marquai les instructions au tableau et je me rassit, laissant les élèves sortir et attendant de me retrouver seul avec Alice..

[hrp là je me venge par rapport à Metternitch que je ne connaissais pas ;) hrp]
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 18 octobre 2013, 01:19:22
Le retour d’Airi sonna la fin du cours, si tant est qu’on puisse appeler cette séance un cours. Alice avait de plus en plus de mal à se concentrer, à réfléchir consciemment. Son esprit revenait sans cesse à l’énigme que représentait Corydon. Cet homme était une menace, car elle ne savait pas ses intentions. Envisageait-il de la capturer ? Cette idée l’angoissait. Alice avait grandi avec la peur qu’on ne la capture, qu’on ne fasse pression sur elle, en raison du système d’héritage très particulier de la Couronne royale sylvandine. Il ne pouvait y avoir qu’un seul héritier par génération, afin de préserver la pureté du sang sylvandin, ce qui était la grande fragilité de Sylvandell, car, si la chaîne se rompait, il était virtuellement impossible de la reconstruire, par exemple en concevant un autre héritier. Le risque était en effet de détruire l’alliance sacrée que les Sylvandins avaient fait avec les dragons d’Or, et qui constituait le fondement de la puissance militaire du royaume. Sans cette alliance, Sylvandell, s’il n’avait pas été rasé par les dragons, n’aurait jamais été une puissance militaire digne de ce nom. Alice prenait donc perpétuellement des risques quand elle quittait l’enceinte réconfortante du Château royal. Elle avait perpétuellement grandi en étant surprotégée, ce qui l’avait naturellement conduit à essayer, dans la mesure du possible, d’échapper à la vigilance de ses gardes, qu’elle avait alors pris volontiers pour des geôliers... Jusqu’à ce que Sylvandell arrive à mettre la main sur un demi-géant hagard, Hodor, qui s’était lié d’amitié avec Alice... Et vice-versa. Si elle avait pu emmener Hodor sur Terre, elle l’aurait volontiers fait, mais ce monde dérangeait le colosse, qui n’y était pas habitué, et n’était guère discret. À défaut, c’était Oberyn, un Commandeur relativement agréable, qui ne lui donnait pas l’impression de la prendre pour un tâcheron, qui se chargeait de veiller sur elle.

Plongée dans ses pensées, Alice essayait de réfléchir. Corydon avait eu mille occasions d’entendre parler de là. Bien que Sylvandell soit un petit royaume, les Nexusiens connaissaient plutôt bien les dragons dorés de Sylvandell, et ce notamment depuis qu’ils avaient permis d’incendier toute une flotte nexusienne lors d’un conflit maritime le long d’archipels où Ashnard avait entrepris de fonder un avant-poste, afin d’essayer de dresser un blocus maritime, pour aggraver les problèmes économiques ayant lieu à Nexus. Ce plan audacieux avait donné à plusieurs escarmouches entre des corsaires ashnardiens et les frégates nexusiennes, avant que les Nexusiens n’apprennent l’existence de cette base. Toute une flotte avait attaqué l’avant-poste ashnardien, une espèce de fort comprenant un port, et les Sylvandins étaient venus en renforts. Bon nombre de Nexusiens avaient été tués sous l’effet des dragons, et, même si Ashnard avait perdu son avant-psote, et beaucoup d’hommes, ainsi que sa mainmise sur tout un archipel, le goût amer de la défaite était temporisé par les dizaines et les dizaines de navires nexusiens qui avaient brûlé.

Depuis lors, Nexus cherchait un moyen de détruire Sylvandell, ou de briser l’alliance qui unissait les Sylvandins à Ashnard, se disant que séparer cette redoutable armée infernale de quelques massifs dragons ne serait pas une mauvaise idée. Or, n’importe quelle personne analysant un peu le fonctionnement de Sylvandell connaîtrait rapidement sa principale faiblesse : la fille du Roi. Si Tywill Korvander, Roi de Sylvandell, était un véritable géant invincible, sa fille, elle, était aussi frêle qu’une fleur du printemps. Ses muscles étaient inexistants, et elle faisait l’objet d’une intense production.

*Est-ce qu’il travaille pour Nexus ? Je ne dois pas oublier que la Terre et Terra entretiennent des liens...*

Alice en était là de ses réflexions quand Airi débarqua dans la pièce. Ginta ne semblait guère en mener large, et Airi annonça tout simplement la fin du cours. Ce rebondissement inattendu captiva les élèves, tandis que Corydon se mettait à parler rapidement, collant trois heures de colle à Airi. Cette dernière semblait plus agacée qu’autre chose, et, si elle était retournée vers sa table, c’était dans l’espoir de faire ses efforts.

« Pour la prochaine fois, vous finirez les exercices d'aujourd'hui si vous n'avez pas fini et vous me ferez une biographie de Metternich et vous trouverez un penseurs ou un écrivain dont le texte fera antithèse aux pensées de Metternich. »

Airi secoua la tête.

« C’est ça, cause toujours, tu m’intéresses... » marmonna-t-elle.

Elle fut la première à sortir, comme une trombe.

« Dé... Désolé, sen..., essaya de dire un Ginta perturbé.
 -  C’est pas un senseï ! s’énerva Airi dans le couloir.
 -  Mais il a un diplôme, tu l’as entendu ! rétorqua Ginta en la suivant.
 -  Ah ouais ? Sûrement récupéré dans une pochette-surprise, alors... »

Le raclement des chaises annonça la fin du cours. La secrétaire encouragea les élèves à rester calme. Alice aurait tout à fait pu rester dans le lot, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas indéfiniment échapper à Corydon, ou à Escogriffe, quel que soit son nom. Ainsi, lorsque tous les élèves partirent, il ne restait plus qu’Alice, assise à sa place, fixant silencieusement Corydon.

« Qu’est-ce que vous me voulez, exactement ? »
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le vendredi 18 octobre 2013, 07:24:53
Alice me regarder droit dans les yeux, elle avait de l'assurance. J'espère qu'elle ne pense pas que je vais lui faire du mal ou quoi que ce soit du genre, si quelqu'un voulait lui nuire ce n'étais pas moi, un pauvre petit prof d'histoire à cause d'une erreur administrative, à ce propos faut que trouve un moyen de me faire des faux papiers..

ce que je veux? Savoir qui tu es, vraiment, la vérité en somme. Pour te laisser un avantage sur moi, je vais commencé. Je suis Corydon fils de Cryptys le génie des brasiers. Mes parents sont mort car un haut mage de Nexus à invoqué le roi des génies et à fait le souhait que la race des djinns entre en guerre contre les enfers. J'ai donc été élevé par une amie fée qui tenait une maison de passe. Je suis arrivé sur Terre il y a un mois environ avec la seul ambition d'apprendre le plus possible afin de renverser le pouvoir en place à Nexus.

Je t'ai tout dis et ce ne sont que les mots narrant ma vie. Tu as donc un à engages sur moi, tu sais qui je suis, tu pourrais me faire du chantage mais sache que je t'ai révélé ce passé car je suis persuadé que tu viens du même monde que moi, terra. Maintenant que j'ai parlé, c'est ton tour Alice.


Je parlais lentement, d'une voix chaude et douce, afin de ne pas lui faire peur, manquerai plus que ça. Une fois mon speech fini je baissa la tête regardant mes mains jointes sur le bureau.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 18 octobre 2013, 13:19:19
Assise sur la chaise, Alice attendait, se forçant à rester calme et déterminée. Son cœur palpitait dangereusement, alors que la Princesse se posait des questions. Cet homme venait assurément de Terra, ce qu’il ne tarda pas à confirmer en se mettant à parler, et en se présentant. Il venait de Terra, et était le fils d’un Djinn, de ce qu’elle comprit. Elle entendit parler d’une fée, d’un bordel, de la Terre, et de sa volonté de renverser Nexus. Alice l’observa en clignant des yeux. Renverser Nexus ? Elle était donc tombée sur un révolutionnaire ?

« Maintenant que j'ai parlé, c'est ton tour Alice. »

La Princesse mordilla les lèvres, réfléchissant silencieusement. Elle ne dit rien, pencha la tête sur le côté, cherchant ce qu’elle devait dire. Lui dire qu’elle était la fille héritière de Sylvandell était toujours exclu, car elle se méfiait des révolutionnaires nexusiens. Ils étaient très variés. Certains étaient engagés par les Ashnardiens, en ayant la promesse d’avoir des postes d’influence quand l’Empire prendrait le pouvoir. D’autres étaient des démocrates, des révolutionnaires idéalistes qui détestaient aussi bien le pouvoir nexusien que les Ashnardiens. Elle ne pouvait pas lui faire confiance, d’autant plus que, s’il se rendait sur Terre afin d’avoir les connaissances nécessaires pour renverser Nexus, ce type était un peu cinglé... Elle avait du mal à croire qu’il soit honnête. Nexus n’avait rien à voir avec la Terre. Cherchait-il à obtenir un soutien ici pour renverser Nexus ? Les Terriens ne se mêleraient jamais des querelles politiques au sein de Terra. Alice réfléchissait lentement sur ce qu’elle devait dire, s’humectant les lèvres, et finit par répondre :

« Je viens de Terra, oui... Je suis la fille de nobles ashnardiens qui, ayant eu vent de l’existence de la Terre, m’ont envoyé, afin de me montrer toute la différence qui existe entre Ashnard et le Japon. »

Ce n’était pas totalement faux, et il y avait du vrai là-dedans. Les Korvander étaient bien des nobles, mais ce n’était pas Tywill qui l’avait envoyé sur Terre. Son père, en réalité, se désintéressait totalement de la Terre, et Alice ne s’y était rendue que parce que Sakura, sa femme, venait de la Terre, et qu’elle avait donc estimé nécessaire de se renseigner un peu sur ce pays. C’était aussi simple que ça. Elle venait simplement par curiosité. L’homme ne cherchait manifestement pas à la capturer, mais elle ne comptait pas pour autant lui faire confiance... Surtout s’il était lié à Nexus, qui restait l’ennemi naturel de l’Empire.

« Je suis hébergée chez Mélinda, qui est une amie..., poursuivit Alice en triturant ses mèches de cheveux avec l’un de ses doigts. C’est pour ça que je la connais, elle m’héberge. »

Elle entreprit de se redresser, calant confortablement son dos contre le dossier de sa chaise.

« Vous avez une triste histoire, Corydon... Mais j’ai du mal à comprendre comment le fait d’être professeur au lycée Mishima vous permettra de renverser le pouvoir royal nexusien. »
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le vendredi 18 octobre 2013, 14:11:44
Je souris, elle me parlais, je sentais qu'elle ne me disait pas tout mais ce qu'elle avait révélé me suffisé. Une ashnardienne? Tiens donc.. Si j'arrive à être le premier président de nexus, je me promis de négocier la paix avec ce pays puissant, cette guerre ci à fai trop de morts inutiles.

-Pourquoi? Mais Alice, c'est évident. Savoir,c'est pouvoir! Le peuple de nexus subit la tyrannie de la reine depuis trop longtemps, et pourquoi? Car le savoir et la connaissance sont au mains des hautes sphères et des nantis. Regardes la France, il leur a fallut des gens sachant penser, des philosophes! Et leur régime fonctionne! Bien que je ne comprenne pas l'attrait que l'espèce de bonhomme bedonnant leur servant de président a.
Là où je veux en venir, c'est que l'inspiration vien de l'imagination, qui elle même nous vient de ce que l'on connait. En connaissant les histoires ayant mené à la création de ce type de gouvernements, j'espère être à même de faire de Nexus une république capable de commerce avec des auss grandes nations que celles de Ashnard ou d'avoir des échanges de culture avec ce beau pays qu'est Sylvendel.. Enfin, c'est un rêve un peu fou..

je ne m'était pas rendu compte, mais au fur et à mesure de mon speech, je m'étais lèvé de m chaise et m'étais placer devant elle, les mains posées sur le bureau devant le sien
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 21 octobre 2013, 01:37:10
[HRP – *Sylvandell, j’y tiens.]



Transformer Nexus en république, en démocratie... Ce concept, en réalité, étonnait Alice, l’intriguait. Imaginer des boulangers, des artisans, des commerçants, des forains, se transformant subitement en hommes politiques, était pour elle particulier, très étrange, et relativement illogique. Le pouvoir n’était pas quelque chose qu’on apprenait sur le tas, c’était une longue expérience. Alice avait reçu une longue formation pour devenir une bonne dirigeante. La politique était un art très particulier, et elle n’avait jamais compris comment la Terre avait pu massivement passer de la monarchie à la démocratie, ce système tant décrié par les Ashnardiens, aussi bien que par les Nexusiens. La démocratie était une sainte horreur, qui conduisait des bouseux à devenir des dirigeants, à élire leurs propres chefs, engendrant une sorte d’instabilité institutionnelle. Alice était aussi venue sur Terre pour se renseigner sur ce système honni par les philosophes et les essayistes ashnardiens.

Elle était venue sur Terre pour se renseigner sur la pratique de la démocratie, pour savoir comment cette dernière avait émergé, et elle avait un avis beaucoup plus neutre que celui de Corydon. Elle avait lu l’Histoire de la Révolution française, et, même avant ça, elle avait lu celle de la Glorieuse Révolution, qui renforça en Angleterre le roi Jacques II, et permit de réaffirmer l’importance du Parlement britannique par rapport à la Couronne anglaise. Elle s’était renseignée sur les essors progressifs de la démocratie : la démocratie grecque, la Grande Charte de 1215, qui était considérée comme la première limitation du pouvoir royal vis-à-vis des aristocrates... Elle avait lu les ouvrages des Lumières, elle avait lu Tocqueville, qui avait offert une très bonne analyse de la démocratie. Elle se rappelait notamment de cette phrase de Tocqueville, qu’elle avait toujours trouvé très juste : « Il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l’égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l’égalité dans la servitude à l’inégalité dans la liberté ». Elle avait trouvé la formule très belle.

Rousseau, Tocqueville, Locke, Montesquieu, étaient des penseurs qu’elle avait découverte grâce aux Commandeurs qui, à Sylvandell, lui apportaient jadis des livres. Elle s’était renseignée plus en avant sur Terre, et son avis sur la démocratie s’était encore raffermie en lisant un livre majeur de l’époque italienne, « Le Guépard » de Lampedusa. L’histoire du livre s’ancrait à l’époque de Garibaldi, un révolutionnaire italien qui, au 19ème siècle, avait offert la démocratie à un peuple italien profondément divisé et désuni. L’intérêt du livre était qu’il se plaçait du côté de la noblesse, et offrait une analyse très critique de la « démocratie », une analyse qui concordait avec ce qu’Alice pensait.

« ’‘Nous fûmes les guépards, les lions ; ceux qui nous remplaceront seront les chacals et les hyènes’’, lâcha-t-elle tout simplement, répétant l’une des célèbres maximes de Lampedusa, avant d’observer Corydon. Si c’est le bonheur du peuple que vous recherchez, je ne pense pas que la démocratie vous l’offrira. Je pense que l’étude de la démocratie vous permettra de réaliser que cette dernière reste utopique... Et je pense qu’une étude approfondie de Nexus vous permettra de réaliser que la tyrannie subie par le peuple n’émane pas d’une reine trop faible pour diriger, mais de bourgeois et de marchands corrompus. »

Alice connaissait également très bien Nexus, puisque Nexus était l’ennemi principal d’Ashnard, un adversaire les tenant en brèche depuis des siècles. Et la stratégie ashnardienne reposait sur un vieil adage militaire : « Connais ton ennemi ».
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le mardi 22 octobre 2013, 00:56:45
Alice parla de mon rêve, de mon but, de ma raison de ne pas avoir brûler Nexus pour avoir anéanti ma race, d'utopie soit une idée irréalisable je serra point et mâchoire, la colère et la frustration qu'Alice avait provoqué en moi de traduisi par de flammes légère venant ronger le dos de mon veston et de ma chemise ainsi qu'une augmentation sinicative de ma température ambiante. Je cacha mes yeux devenus de couleur braise ardente de ma main et repris mon calme, la température renaissance un peu mais ne repris pas sa valeur initial. Les flammes de mon dos s'éteignirent, j'avais repris mon calme et je me retourna vers Alice.

-Ne vois pas cela comme une injure ou une attaque Alice, mais que sais tu réellement du peuple et de ce qui le touchent, j'ai grandi dans les bas fond de Naxus, ou un esclavage illégale par son horreur est exercé. Sais tu ce qu'il peut se passer là où même la crasse des maisons nobles répugnent à s'étaler sur le sol? Mon combat pour la liberté et un engagement politique mais surtout "humaniste", une fois président, je pourrais abolir l'esclavage, créer un système sociale performant et une aide sanitaire aux pauvres, je pourrais créée la paix grâce aux mots, imagines tu la puissance de nos deux nations si elle venaient à s'allier? Cette force économique et militaire??
La caste bourgeoise n'est pas à supprimer totalement car ces aux riches au appartiennent les connaissances et seul les corrompus mourront mais je serais pas à l'image des pseudo chefs de révolutions terriennes, à faire de la république que pourrait devenir le pays en une dictature, non non non..
Je vois que l'idée te parais saugrenu, mais c'est normal, tu vois le monde d'un point de vue monarchiste, et c'est une position que je défends mais alors dans ce cas là quitté à n'a pas forcément faire tomber de têtes ce serait laissé la chienne qui se dit reine de nexus, bien qu'avec un parlement.. Ça rendrait la paix avec ashnard impossible comment veux tu que la reine le permette? Elle ferait assassiner tout le parlement! C'est pour ça que la république me paraît la meilleur des solutions, mais pour que le peuple puisse être capable de voter en comprenant pourquoi il me fait, il faudra que le gouvernement agisse petit à petit, ADN de ne pas brusquer ce peuple qui la élu, après je comprends ta prise de positions mais noublie pas si la noblesse Ashnard souhaite annexer nexus comme pays soumis par la force, il leur sera plus simple encore en en faisant son allié  

Je la regardais droit dans les yeux à présent, une légère fumais émanant de mon dos, résultat de la chemise cramer.. J'irais en volé une autre au pire.Alice me semblait être une fille très cultivé et intelligente

-Tu sais plus que directement au petit peuple, ce sera à l'élite pensante d'assurer les pouvoirs, et petit à petit, par le biais d'école d'état, le peuple sera en mesure d'avoir le savoir nécessaire pour être élu, des personnes intelligentes comme toi par exemple formerais les premiers gouvernement. Je suis sur que le rôle de dirigeante de conviendrait du moins pour ton pays..
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 23 octobre 2013, 01:28:38
Le nez d’Alice lui rapporta une odeur de brûlé à proximité. Elle fronça les sourcils. Est-ce qu’un incendie venait de se déclencher ? Non, l’alarme-incendie aurait résonné... Et, en regardant bien, elle voyait de la fumée s’épaissir du dos de Corydon. Du feu s’échappait de son corps, et elle écarquilla les yeux, comprenant qu’elle avait affaire à un individu qui n’était pas normal... Ce dont elle se doutait déjà, soit dit en passant. C’était un mutant, ces êtres que les Tekhanes appelaient des ESPers, et son pouvoir était manifestement lié au feu... Et il était également en train de s’énerver, ce qui n’était pas de très bon augure.

Tout cela était une sinistre plaisanterie. Cet homme se voyait-il vraiment renverser Nexus et y instaurer une démocratie ? Vu qu’une simple conversation le transformait en barbecue ambulant, Alice doutait qu’il ait vraiment les nerfs nécessaires pour diriger un pays. Cette conversation provoqua un écho dans la tête de la Princesse, lui rappelant deux autres conversations qu’elle avait jadis eu. L’une avait lieu à Ashnard, la capitale impériale, lors d’une cérémonie où Sylvandell avait été conviée. Alice était alors relativement plus jeune, et les Impériaux avaient reçu dans la journée un rapport sur les objectifs de plusieurs révolutionnaires nexusiens, soucieux d’instaurer à Nexus une société égalitaire, d’abolir les privilèges, et de partager les richesses en dépouillant les riches pour les offrir aux pauvres. Ils imaginaient une société égalitaire reposant sur l’idée de partage. L’idée avait doucement fait rire les Ashnardiens. S’ils soutenaient ces illuminés, c’était uniquement dans la perspective d’affaiblir le régime nexusien, et de s’y instaurer. La force brute ne fonctionnait pas énormément contre Nexus, les puissantes armées ashnardiennes étant constamment brisées par les superforts nexusiens. Si Ashnard soutenait officieusement des mouvements révolutionnaires, les Impériaux ne partageaient nullement leur idéologie. Alice se souvenait de la réflexion d’un officiel ashnardien sur les utopies : il l’avait résumé en estimant que, peu importe dans quelle société on vit, il y aura toujours quelqu’un qui devra « récurer les chiottes et laver le sol ».

La seconde conversation dont se rappelait Alice était un peu plus récente, et n’avait pas eu lieu dans la capitale, mais à Sylvandell, à l’heure du souper. Un Commandeur était revenu de mission dans un État éloigné, et avait expliqué que le pouvoir en place, affaibli, réfléchissait à la possibilité d’opter pour une démocratie. En entendant cette idée, toute l’assemblée s’était mise à rire bruyamment. La démocratie, ce régime idéalisé par les Terriens, avait assez peu de succès sur Terra, où le régime était vu comme instable et inefficace. Pouvait-on vraiment laisser à des gens incultes la possibilité d’élire leurs dirigeants ? Si les dirigeants dépendaient du bon vouloir de la populace, ils ne feraient que des mesures simples, afin de caresser le peuple dans le sens du poil, et passeraient plus de temps à trouver un moyen de préserver leur pouvoir, plutôt qu’à vraiment chercher à diriger le pays. De ce qu’Alice savait des pratiques terriennes, il existait un mot pour désigner ce genre de pratiques : le populisme... Et, à croire certains articles qu’elle avait lu à la bibliothèque, beaucoup de responsables politiques étaient des populistes, des opportunistes.

« Je suis sur que le rôle de dirigeante de conviendrait du moins pour ton pays.. »

Alice retourna au moment présent en entendant cette phrase. Elle n’en était pas si sûre, elle... Elle savait qu’elle finirait un jour par être la Reine de Sylvandell, mais l’idée de succéder à Tywill Korvander, le colossal Roi de Sylvandell, avait de quoi intimider n’importe qui. Sans vouloir offenser son père, il n’était pas le Roi le plus talentueux de Sylvandell, mais assurément l’un des plus imposants. Il avait un sens politique très limité, et était, en réalité, plus un soldat qu’un responsable. La diplomatie n’avait jamais été son fort.

*De toute manière, je ne suis que la Princesse héritière... Mon rôle est de m’éduquer, pas de mener des alliances avec de pseudo-révolutionnaires qui se terrent dans un lycée en pensant pouvoir renverser Nexus en lisant des livres d’Histoire...*

Il valait mieux qu’elle ne parle pas de cette histoire à son père, il risquait de s’énerver. Alice, au moins, avait réussi à taire sa filiation à Sylvandell. Elle ignorait encore si elle pouvait faire confiance à Corydon, mais elle était imaginative. Si ce type essayait vraiment de renverser le pouvoir, il serait fatalement capturé, risquait d’être torturé, et pouvait tout à fait parler d’une élève sur Terre... En fait, Alice n’aurait jamais du lui parler. Elle n’aurait jamais du rester une journée de plus sur Terre. Il lui fallait trouver un moyen de sortir de là, mais elle ne pouvait pas tout simplement sortir en courant. Ce type était dangereux, et elle n’aimait pas cette odeur de grillé qui lui agressait les narines.

« Écoutez, je n’ai pas le temps de m’engager dans une discussion politique avec vous sur les bienfaits de la...*

*DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNGG !!!*

La Princesse sursauta en entendant l’alarme incendie se déclencher, résonnant avec rage dans tout le lycée. Elle cligna des yeux, avant de comprendre que la fumée qui s’échappait du corps de Corydon avait du atteindre l’un des détecteurs de fumée. En conséquence, l’alarme s’était mise à sonner, ordonnant l’évacuation immédiate. Très rapidement, Alice put entendre de nombreux raclements de chaise autour d’elle.

*Sauvée par le gong, pour ainsi dire...*
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le mercredi 23 octobre 2013, 02:18:49
L'alarme incendie, sérieusement? Comme c'est pratique.. Je ne savais pas si c'était Alice qui l'avait activer par une possible capacité mais en tout cas, ce n'était pas mes flammes, je ne les avait pas acitiver suffisamment longtemps pour que la combustion enclenche l'alarme. Je regardis brièvement par la fenêtre pour constater que de la fumée venait des fenêtres du laboratoire de chimie.

-Alice, faut sortir. Je crois qu'un incendie s'est déclaré aux labo de Chimie.. On y va..

J'ouvrais la porte pour la laisser sortir, puis je la referais aussitôt. Nous marchâmes le long du couloir, quelques élèves devant nous, puis.. Un bruit sourd se fit entendre, des craquements, et des cries..

-ah non, ne me dites pas que...

je fut coupé par le bruit d'une première explosion, une petite déflagration vint lécher les murs des couloirs.. Je resta interdis un instant, mettant Alice derrière moi, puis une autre explosion survint, le bruit été plus fort encore que celle de toutes à l'heure je vis de la lumière grandir, plus la déflagration arriva.

-Merde! ALICE DERRIÈRE MOI!!

Je me plaça alors sur elle, mon dos en rempart contre le jet de flammes, si elles pouvaient anéantir toute trace de mon élève, elle ne me ferait aucun mal. La serrant contre moi, je senti le souffle ardent nous passer dessus.. Ces cinq seconde de feu me parurent des heures, je sentis une douleur vive au flanc droit, mais je continuais à serrer la blonde contre moi. Les flammes disparurent, laissant mes habits incinéré dans mon dos, mais Alice intacte. Je dessera mon emprise, et porta ma main dans mon dos, là où j'avais senti la douleur. Ue senti avec horreur un objet figé dans ma chair et je crachi par terre une gerbe de sang qui sécha rapidement. Je regarda Alice avant de sombrer en tombant en avant. Merde..
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 24 octobre 2013, 01:23:35
Cette alarme-incendie était presque une aubaine. Pour Alice, elle ne pouvait venir que du corps en combustion de Corydon. Les alarmes-incendies étaient relativement sensibles par ici. Elle se redressa, heureuse d’y voir une porte sortie, et fila dans le couloir, marchant rapidement. Corydon en savait beaucoup trop sur elle. Il fallait qu’elle rentre chez elle, et qu’elle oublie cette histoire, en apprenant à mieux mentir. Elle ignorait comment l’homme avait fini par se rendre compte qu’elle n’était pas Terrienne... L’Ouzbékistan était peut-être une mauvaise idée. Sans doute devrait-elle choisir un pays qu’elle connaissait mieux, comme la France. On disait que ce pays était rempli de romantiques qui vous faisaient des baisers magiques, ces fameux French kiss réputés dans le monde entier. Et puis, on lui avait dit, sur Terre, qu’elle avait un charme européen... La France... Oui, ce serait une bonne idée, préférable à l’Ouzbékistan. Il faudrait qu’elle en parle à Mélinda. La jeune femme s’avançait dans le couloir, lorsqu’elle sentit un souffle. Le duo était passé à côté de la porte du laboratoire de chimie, et il y eut une sorte d’explosion, une projection de feu. Corydon se serra contre elle. Alice n’y comprit rien, si ce n’est que son corps fut enveloppé de feu.

« Hîîîî !! » hurla-t-elle.

Elle cligna des yeux, sentant, le corps de Corydon la heurter, avant que les flammes ne disparaissent, et que l’eau des douches anti-incendie ne s’enclenchent au-dessus d’elle. Elle s’écarta prudemment le cœur palpitant dans sa poitrine. L’homme restait devant elle, hagard, une odeur de brûlé s’échappant de son corps... Avant qu’il ne s’écroule sur le sol, en crachant une gerbe de sang. Alice fit un prudent petit bond en arrière, et constata que quelque chose s’était planté dans le corps de l’homme... Un bris de verre venant du laboratoire de chimie, qui était en flammes. Elle s’agenouilla vers lui, l’observant.

« Co.. Corydon ?
 -  Il semblerait que ton ami le Nexusien soit en piètre état… »

Alice tourna la tête. Oberyn venait d’arriver, comme par enchantement. Il ne portait pas son armure de Commandeur, mais des vêtements terriens : un jean, et une chemise à carreaux.

« C’est toi qui as détruit le laboratoire de chimie ? demanda Alice.
 -  Bien sûr que non, répliqua-t-il. Je crois que ton ami ne contrôle pas encore intégralement son pouvoir... »

La Princesse fronça les sourcils, observant Oberyn. Est-ce qu’il lui mentait ? Ce n’était pas impossible, car il avait du noter qu’Alice en avait un peu trop dit sur elle. La Princesse n’était autorisée à aller sur Terre que si elle ne divulguait à personne ses origines. Si Tywill apprenait cette conversation, Alice ne pourrait plus jamais retourner sur Terre, et cette perspective l’angoissait.

« Il faut que je te ramène à Sylvandell, Alice, finit par dire Oberyn.
 -  Mais on ne peut pas le laisser là ! Il... Il m’a protégé !
 -  Techniquement parlant, c’est lui qui as provoqué cette explosion... Il est blessé, mais ce n’est pas mortel. Et je ne veux pas que tu te retrouves sur le devant de la scène. »

Alice baissa la tête, silencieusement. En dernier recours, elle savait que c’était à Oberyn qu’il revenait de trancher, car il était le Commandeur, chargé de la surveiller... Et elle savait qu’il était énervé, énervé de voir que la Princesse avait parlé d’elle, négligeant les règles de sécurité instaurées par le Commandeur pour lui permettre de vagabonder librement.

« D’accord...
 -  Si cet homme veut conquérir Nexus, grand bien lui fasse, mais je ne veux pas t’exposer inutilement au danger. »

Les paroles de l’homme étaient pleines de sens. On pouvait déjà entendre des bruits de pas. Les ambulanciers s’occuperaient de l’homme, et elle faisait confiance au diagnostic de santé établi par Oberyn.
Titre: Re : Des élèves entreprenants [Corydon]
Posté par: Konrad Pavelov le jeudi 24 octobre 2013, 16:52:49
je senti quelqu'un d'autre en plus de nous deux, ce n'était pas un élèves.. je demeuré face contre terre, une petite flaque de sang a coté de ma bouche, comme si je bavais. Elle devait rentré chez elle, à.. Sylvendell? peut importe, elle s'inquiétait pour moi, une chose été sûr, j'avais été trop con en m'énervant. Je releva faiblement la tête et sourit du mieux que je pût.

-Le gorille en chemise à carreau a raison Alice, je dois seulement avoir le fois percés, ça se répare *tousse*, juste une chose, les devoirs que j'ai donné, fais les, je ramasserai..

je prononça ces paroles avec un derniers petit rire et je tomba dans les pommes.. Je les entendis partir eux, puis, un peu plus tard, quand l’incendie sembla être éteint, totallement éteint, j'entendis des bruits de pas.

-Là! un homme à terre!

je fut soulevé, j'était à demi conscient, je poussa un grognement en sentant que l'on me retiré ce qui m'avait perforé des organes et qui se révéla être un bon morceau de verre. Je fut transporté à l’hôpital, et me réveilla un ou deux jours plus tard, j'avais mal réagis a une anesthésie.. Le truc gênant fut que j'avais une gaule du matin qui semblait amusé une jeune infirmière venant vérifié mon état.   

-faites gaffes, ça peut vous faire mal.. dis-je, groggy les yeux à demi clos

L’infirmière gloussa et appela le docteur.

- Bonjour monsieur Escogriffe, vous vous sentez bien?

-Euh... Je.. oui, comment connaissez vous mon nom?

-[b]Votre employeur nous a fourni vos papiers, vous avez eu de la chance, ça aurait put être pire, la colonne n'a pas été touché de quelques millimètre
[/b]
Je souris en silence, je me demandé si Alice allait bien, je ne savait finalement pas si le type avec qui elle était parti n'été pas un dangereux maniaque.. c'est stupide, même à moi qui ne savait pas qui il été, il avait laissé une impression de quelqu'un en qui ont peut avoir confiance..

-Dites moi quand pourrais-je sortir? je doit enseigné l'histoire au lycée..

-Pas avant deux semaines monsieur fit la sensuelle infirmière que mon pénis faisait gloussé

-Oh comme c'est dommage

je lui lança un sourire taquin mais sans plus, me replongeant dans mon lit et fermant les yeux

le temps passa, un jour, deux, je reçus la visite de mon employeur qui me fit avec un aire faussement désolé que mon "diplôme" avait brûlé et qu'il fallait que je lui en fournisse un nouvel exemplaire.. comme c'est cosy.. je lui dit que je comprenais, et l’infirmière passa lui dire que les visites été terminé, elle m'apporta mon repas et la journée s’arrêta là, le lendemain, elle revint, pour la toilette, une fois dans la salle seul dans la salle de douche, nous baisâmes, ce fut agréable mais elle ne revint pas le lendemain, elle se serait fait mal au coxis en tombant, quand j’entendis ça, je ne put que me sentir flatté, mais je demanda à sa remplacente de bien vouloir lui dire que j’espérais qu'elle se remette bientôt, et j'alluma le poste de télévision et attendis la fin de la journée..
Je cicatrisais vite et bien, bientôt je pourrais revenir au lycée, et faire mes cours, d'ici deux jours tout au plus..
Je réfléchis a ce que m'avais dit Alice sur mon idée de démocratie, pour l'instant c'est vrai que c'est un peu extrême, mais pourquoi pas alors, une monarchie constitutionnel, petit à petit, la constitution laissera place à une république, oui ça me parut une bonne idée, c'est a médité..