Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Mélinda Warren le jeudi 12 septembre 2013, 02:54:30

Titre: Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 12 septembre 2013, 02:54:30
« ...Et n’oubliez pas qu’il faudra me rendre votre dissertation sur le travail au prochain cours. »

Les élèves ne se donnèrent même pas la peine de répondre, marmonnant des « Oui, senseï », en rangeant leurs affaires. Tishika-senseï, qui s’appelait Jinny (http://warrenlouw.deviantart.com/art/Jinny-258350800?q=gallery%3AWarrenLouw%2F3992653&qo=19), ne leur en tint pas rigueur. Pour elle aussi, la journée avait été difficile. La professeur de philosophie avait bien besoin de se détendre. Ce soir, elle n’irait pas au manoir de sa Maîtresse, et c’était tant mieux. Hier, elle avait été convoquée, et avait subi une assez longue sodomie. Elle avait passé toute la journée à rester debout autant que possible, tant ses fesses lui faisaient mal. Jinny était aussi honteuse qu’excitée en repensant à ce souvenir. Comment cette prof’ honorable et motivée était tombée entre les mains de Mélinda, c’était une longue histoire, qui commençait à Tokyo. Jinny s’était retrouvée mutée à Mishima quand elle avait refusé les avances du directeur d’un lycée de Tokyo. Craignant que ce dernier ne le dénonce, il l’avait fait muter à Mishima, en usant de son influence auprès du ministère. Jinny, qui était une prof’ plutôt timide, avait poliment accepté, recroquevillée derrière ses lunettes. Son salaire n’était pas énorme, et le train de vie était moins cher à Seikusu, où elle pouvait loger dans un appartement plus grand que son petit studio. De plus, elle devait toujours donner un peu de son argent à ses parents, de modestes pêcheurs qui étaient toujours poursuivis par leurs créanciers.

Cette jeune professeur timide avait rencontré au bout de quelques semaines Mélinda Warren, une élève de sa classe, aussi belle qu’insupportable. Venant en cours quand elle le voulait, elle s’était illustrée en se moquant assez cruellement de plusieurs de ses petits camarades, allant jusqu’à diffuser sur Internet des vidéos humiliantes de ces derniers. Le pire était que rien ne semblait pouvoir l’impressionner, et on disait qu’elle avait provoqué le remplacement du précédent professeur de philosophie, qui avait fait une dépression. La situation était d’autant plus compliquée que, comme Jinny l’avait réalisé, Mishima était un lycée à la réputation sulfureuse, où elle avait déjà personnellement surpris des élèves en train de se faire l’amour dans les toilettes. Elle avait même surpris, une fois, alors qu’elle rentrait tard, une tournante dans un vestiaire ! Tous les élèves étaient partis, mais la fille, que Jinny avait pris pour une victime, l’avait engueulé, en lui reprochant de lui casser les pieds. Il y avait définitivement quelque chose d’anormal avec ce lycée, et Jinny n’avait alors su quoi en penser, comment interpréter tout ce qui arrivait.

Elle rentrait chez elle, tard le soir, et Mélinda était là. Pendant la journée, elle lui avait mis une heure de retenue, ainsi qu’un avertissement, quand Mélinda avait giflé sa voisine, une élève blonde, qui avait pleuré comme une madeleine. Un acte de courage qu’elle avait regretté en voyant Mélinda chez elle... Ainsi qu’un grand gaillard beau comme un Dieu dans le vestibule, qui avait fermé la porte. Le pire, c’était que Mélinda avait trouvé des informations confidentielles. Elle avait piraté son ordinateur, et avait découvert une collection de films érotiques animées datant de l’époque où elle était à la fac’, ainsi que des magazines érotiques assez hardcore dans son appartement. Jinny s’était décomposée à l’idée que Mélinda en prévienne le rectorat. On la renverrait sur-le-champ, car le Japon ne plaisantait pas avec ce genre de choses, le pays étant très décrié pour son rapport ambivalent avec les productions sexuelles. Elle avait supplié Mélinda à genoux de ne rien dire, et cette dernière avait accepté, moyennant compensation. Jinny avait manqué tomber dans les pommes quand Mélinda avait fait sortir de ses cuisses un phallus, et elle avait du le sucer, avant de lui faire l’amour, d’être fouettée, ligotée, mordue, et sodomisée. Au terme d’une longue nuit, Jinny avait perdu son honneur, sa dignité, et sa liberté, et susurrait au doux nom de Mélinda, les bras liés par des entraves au-dessus de son lit.

Les jours suivants, Jinny avait eu la boule au ventre, à l’idée de retomber sur Mélinda, et cette dernière avait fini par la convoquer dans son manoir. Jinny s’était attendue à tout, sauf à ce que Mélinda lui fasse un cadeau. Elle lui avait offert une sorte de sérum qui avait guéri sa myopie, et, pour la remercier, Jinny lui avait fait voracement l’amour, avant que cette séance ne dégénère en une longue et ardente orgie dont Jinny ne se rappelait plus grand-chose, si ce n’est qu’elle avait été presque brisée en deux après cette séance.

Maintenant, Jinny acceptait tout à fait l’idée d’être l’esclave de Mélinda. Elle sortit de sa salle. C’était sa dernière heure de cours, et elle était heureuse à l’idée de rentrer chez elle, de pouvoir se détendre, et essayer de soigner l’état de ses fesses.

La professeur était alors loin de se douter que sa nouvelle soirée promettait de ne pas être de tout repos.
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le vendredi 13 septembre 2013, 10:04:15
Miyu Yamano n'avait pas eu envie d'aller à l'école aujourd'hui, elle sortirait une excuse quelconque à ce propos. Elle savait être convaincante quand elle le souhaitait. Elle aurait même dû être dans la dernière classe de Jinny. Non en cette fin d'après-midi, elle avait une envie de chasse. Elle pouvait sûrement encore attendre quelque temps pour se nourrir, mais elle avait repéré une femme qu'il l'intriguait. Son instinct de chasseresse lui disait que quelque chose n'allait pas avec cette fille.
de ce que la jeune vampire savait, Jinny était une jeune professeur qui avait été mutée à Mishima. Pour qu'une telle chose arrive, c'était sans doute qu'elle avait fait quelque chose de mal. Cela serait sûrement une carte à jouer pour que la professeur garde le secret sur sa nature, si elle lui révélait. Elle ne savait pas tous les détails, mais elle était trop pressée de goûter son sang. Cependant, elle ne changerait pas des habitudes. Elle ne forcerait jamais personne à donner son sang, c'était un choix personnel. 

Les premières fois que Miyu avait croisé cette femme, elle semblait toute timide derrière ses lunettes, mais elle avait changé. Elle n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être, mais à Mishima, c'était fort à parier que cela avait un rapport avec le sexe. La jeune fille sourit alors légèrement en battant des jambes dans le vide en riant.

"Certainement l'air de la mer locale !"

La jeune vampire se tut rapidement en voyant sa proie arrivée. Elle avait bien fini les cours, et elle rentrait naturellement chez elle. Miyu avait choisi une rue déserte afin de ne pas se faire déranger. Elle était habillée d'un court kimono blanc avec un liseré rouge, qui lui laissait une partie des cuisses à l'air jusqu'à de petites chaussettes. Elle avait une ceinture à la taille assez large qui finissait dans un grand nœud dans le dos. Elle avait des zoris traditionnels en bois avec une lanière de cuir.
La jeune vampire semblait sortir d'un film des années trente avec sa tenue, tout ce qu'elle portait à par l'uniforme de l'école était traditionnel. Elle était assise en hauteur sur un petit muret de séparation pour bien voir la situation. Elle resta muette le temps que la professeur qui ne l'avait peut-être pas remarqué, soit juste en dessous d'elle.

"Bonjour sensei, quelle plaisir de vous voir. Je vous attendais."

Quand Miyu était certaine d'avoir captivé son attention, elle sauta de son muret à plus de deux mètres de hauteur sur le sol. Elle fit un saut tout en douceur comme si l'apesanteur n'avait que peu d'effet sur elle. Un simple claquement de bois résonna dans la rue déserte. Elle croisa ses bras dans le dos en souriant gentiment.   

 
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 17 septembre 2013, 10:53:28
À bien y réfléchir, et bien que ce soit curieux à admettre, Mélinda, ou Maîtresse, comme il convenait de l’appeler, était sans doute la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis qu’elle avait eu le malheur de finir à Seikusu... Jinny se refusait à envisager cette perspective depuis un autre point de départ que Seikusu, dans la mesure où elle avait vu sa mutation comme une forte disgrâce. Cependant, si elle était restée à Tokyo, on ne lui aurait jamais enlevé sa myopie. Ne pas avoir besoin de lunettes était pour Jinny quelque chose de bien, de préférable, de meilleur. Dans une société élitiste comme pouvait l’être la société japonaise, des lunettes constitueraient toujours un désavantage. Elle n’avait aucun rendez-vous avec des parents ce soir, et fit donc un bref sauf à la salle des professeurs pour inspecter son casier. Il y a quelques jours, elle avait reçu un message d’amour anonyme à l’intérieur, qui l’avait fait rougir, sans qu’elle ne puisse s’expliquer si elle était fière de voir que son corps suffisait à plaire à de jeunes adolescents, ou honteuse à cette idée. Avec sa Maîtresse, Jinny avait couché avec la moitié de ses élèves, et avait même été sodomisée par eux. Elle préférait ne pas y penser, non seulement parce qu’elle en avait honte, mais aussi parce que ce souvenir la rendait délicieusement chaude. Jinny n’avait jamais été une perverse. Au contraire, elle avait passé toute son adolescence à fuir la compagnie des garçons, afin de se consacrer à ses études. Son apparence physique avait toujours été négligée, et elle avait conservé cette habitude quand elle était devenue prof’... Maintenant, elle arrivait à se trouver belle en se regardant dans le miroir. Sa situation d’esclave impliquait bien trop de questions pour qu’elle puisse concrètement y réfléchir.

Il n’y avait rien de bien intéressant dans son casier. Un mémo de rappel pour un après-midi pique-nique organisée dans un mois, sans intérêt. Elle retournait chez elle, et hésita à prendre le métro, ou à y aller à pied. Jinny n’avait pas encore de voiture, et économisait justement pour obtenir de la banque un prêt consommation, afin de l’acheter. Le métro était bondé à cette heure, et Jinny n’avait pas envie de tomber sur des pervers, ou sur des élèves. De plus, il faisait bon, avec un léger vent frais. Elle se mit donc à marcher, rentrant chez elle. La jeune prof’ vivait à la lisière de la Toussaint. Ce n’était pas un endroit dangereux, mais elle préférait tout de même ne pas sortir de la nuit. Elle s’avançait donc, son cartable à la main, le long des trottoirs, quittant les grands boulevards enjoués du centre-ville, qui lui faisaient parfois un peu penser à Tokyo. Elle suivait toujours le même chemin, qui l’amenait à longer le parc. Elle avait lu un article d’un journal local, indiquant que beaucoup d’agressions avaient lieu au parc, et que, malgré la recrudescence d’individus costumés dans la ville, les jeunes femmes devaient éviter de s’aventurer dans le parc seule. Jinny avait naturellement très peur d’être agressée, et c’était aussi en partie pour ça qu’elle était paradoxalement soulagée à l’idée d’avoir une Maîtresse aussi puissante. Mélinda pouvait la protéger... Mais Maîtresse n’était pas omnisciente, et cette constatations ‘empara d’elle quand, encore une fois, elle se rapprocha d’une ruelle.

Par habitude, Jinny ne les prenait jamais, car elle avait peur des endroits isolés, et avait vu trop de films pour savoir que les ruelles sinueuses n’étaient jamais un bon raccourci. Pour autant, cette fois-ci, elle s’arrêta. Maintenant qu’elle avait une excellente vision, elle discernait une forme féminine, avec une sorte de robe, de kimono, et crut, sur le coup, à l’un de ces fantômes japonais dont ses élèves adoraient parler ensemble. Le mythe d’Hanako-san était celui qui revenait le plus fréquemment chez les Japonaises : un fantôme habitant dans les chiottes. C’était parfaitement ridicule pour les Occidentaux, mais Jinny, elle, était originaire d’Asie, même si son grand-père était un soldat américain. Elle avait beaucoup hérité de sa branche occidentale, mais restait, dans l’âme, une Japonaise, soit une femme superstitieuse.

*Qu’est-ce que c’est... ?! Une apparition ?*

Quand elle avait été mutée à Seikusu, Jinny s’était renseignée sure Internet. Seikusu était la « Roswell du 21ème siècle », pour reprendre l’expression enjouée d’un internaute enflammé qui décrivait l’endroit comme un regroupement de monstres, prenant pour preuve l’existence d’une base américaine à proximité, alors que Seikusu, stratégiquement parlant, n’était rien de plus qu’un port de pêche avec une zone industrielle partiellement désaffectée. Jinny n’eut même pas le temps de songer à filer que la forme bondit élégamment dans les airs, arrivant dans son dos, entre elle et la rue. Jinny, surprise, recula de deux pas, et crut avoir la berlue en reconnaissant la voix et le visage de Yamano-san.

« Bonjour sensei, quelle plaisir de vous voir. Je vous attendais. »

Jinny cligna des yeux, indécise. Yamano-san était l’une des élèves les plus brillantes du lycée, mais elle était souvent absente. Aujourd’hui même, elle n’était pas là, et Jinny avait supposé qu’elle était malade. Elle ne s’attendait sûrement pas à la voir débarquer devant elle en tenue traditionnelle, avec le kimono, les zoris, et la ceinture finissant en nœud papillon dans le dos. Une vraie tenue de petite geisha.

« Miyu ?! s’exclama Jinny, oubliant, sous l’effet de la surprise, l’appellation traditionnelle japonaise, qui consistait à interpeller une connaissance par son nom. Tu m’as fichu une de ces trouilles ! Tu... Tu m’attendais ? Mais... Et comment tu as réussi un saut pareil ? J’ignorais que tu étais une gymnaste... »

Jinny essayait de se calmer. Sa peur était surtout liée à la surprise... Mais aussi à autre chose, une sorte de pressentiment. La tenue de Miyu n’était pas normale. Même dans les campagnes, on ne portait ce genre de vêtements que pour des occasions exceptionnelles, jamais pour sortir.

« Qu’est-ce que tu fais dans cette tenue ? Et pourquoi tu n’étais pas en cours aujourd’hui ?! » demanda alors la senseï.

Dans sa tête, Jinny notait aussi que Miyu était entre elle et la rue...
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mercredi 18 septembre 2013, 21:41:26
Miyu avait bien remarqué que Jinny n'était guère détendue en entrant dans cette ruelle. Cela la fit sourire tout de même. Elle se dit que sa professeur de philo serait encore mieux disposée à accepter le surnaturel. Il était vrai que dans cette ville, cela pullulait. Elle se demanda l'espace d'un instant si elle avait déjà rencontré des créatures étranges. Elle semblait l'avoir repérée, et elle semblait se décomposer.

La jeune vampire n'avait plus du tout le temps de tergiverser. Si elle attendait davantage, sa proie s'enfuirait à toutes jambes en criant. Il n'y avait aucune chance qu'elle se fasse attraper, mais elle avait faim. Elle sauta alors avec une grande habileté dans le dos de sa prof tout en douceur. On ne put à peine entendre le bruit de ses chaussures japonaises traditionnelles. Maintenant, il était assez rare de voir une jeune fille de son âge habillé ou chaussé de la sorte dans la vie de tous les jours. Pour les grandes occasions ou des fêtes ponctuelles, on revoyait ce genre de kimono revenir, mais pas comme cela. La culture américaine avait touché depuis bien longtemps maintenant le Japon, en mal si on en croyait la jeune fille.

Le regard de Jinny passait lentement sur chaque détail de sa tenue. Il était vrai que Miyu ne venait que très rarement ainsi à l'école. L'uniforme était obligatoire depuis bien longtemps maintenant, et c'était bien une des seules choses qu'elle respectât maintenant. Elle avait bien fait de la résistance à la cession d'avant voulant rester en kimono, mais cela ne passait plus.     

« Miyu ?!
S'exclama Jinny d'une manière impolie et complètement sidérée. Elle ne lui en tint pas rigueur. Ce soir, elle était grande princesse, et elle avait très faim.
 Tu m’as fichu une de ces trouilles ! Tu... Tu m’attendais ? Mais... Et comment tu as réussi un saut pareil ? J’ignorais que tu étais une gymnaste... »

"Je suis désolée sensei, je ne voulais pas vous faire peur, vraiment. Détendez-vous, je ne vous veux aucun mal, bien au contraire. Je veux vous faire un cadeau que personne ne saurait vous offrir.

Ho moi ? Une gymnaste ? pas tout à fait non, même si je pense que je pourrais bien rivaliser avec la plupart de l'école. "


Miyu voyait bien que la professeur de philosophie essayait de se calmer. Elle prenait son temps maintenant que sa proie était dans ses filets. Il restait à savoir si elle savait l'en sortir sans la blesser.

« Qu’est-ce que tu fais dans cette tenue ? Et pourquoi tu n’étais pas en cours aujourd’hui ?! »

"J'ai l'impression que cela vous intrigue beaucoup. Pourtant, je me sens très bien dans ce genre de vêtement, j'ai toujours porté cela depuis ma plus petite enfance. Cela me semble assez naturel en fin de compte. Vous n'aimez pas ?

Je suis certaine que cela vous irait à ravir pourtant. De la soie bleutée de nuit avec un ruban doré, vous seriez magnifique. Je n'aime pas trop cette "nouvelle" mode de ses vêtements américains. C'est vulgaire.
J'espère que je ne vous ais pas trop manqué. Pour tout dire, je vais à l'école pour me distraire, et je n'avais pas envie aujourd'hui. J'avais bien trop hâte de vous rencontrer en privé. La seule, timide et punit professeur à Tokyo que l'on envoie dans cet endroit infâme. Je me demande bien comment vous avez fait pour reprendre le dessus. Vous devez avoir une grande volonté ...     "


Miyu se rapprocha lentement en riant légèrement. Elle était toute guillerette, et elle savait qu'elle ne risquait rien d'une simple professeur.

"Je peux vous ouvrir des portes de mondes dont vous ignorez l'existence Jinny chan. Vous permettez que je vous appelle ainsi ? Je sens que l'on va rapidement devenir très intime toutes les deux. Imaginez alors, tout ce que je peux vous offrir. Je ne parle pas d'argent, de pouvoir ou ce genre de choses matériel, mais bien au-delà de cela. Je peux vous faire vivre tous vos rêves, tout ce que vous désirez.

J'aime beaucoup tout ce qui est beau, et je vous trouve très jolie.  "


Miyu marcha lentement alors dans une ombre entre elle et Jinny. Cependant, son regard venait de changer à cet instant. Ses yeux s'étaient recouverts d'or et brillaient d'une lueur presque animale. Elle ne semblait pas du tout agressive. Quand enfin, elle réapparut dans la lumière, on pouvait à peine distinguer deux petites canines un peu trop longues pour être normale.
 
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 21 septembre 2013, 02:30:39
« J'ai l'impression que cela vous intrigue beaucoup. Pourtant, je me sens très bien dans ce genre de vêtement, j'ai toujours porté cela depuis ma plus petite enfance. Cela me semble assez naturel en fin de compte. Vous n'aimez pas ? lui demanda-t-elle, de sa voix fluette et doucereuse.
 -  Euh, si, mais... »

La pauvre Jinny était complètement déboussolée par cette femme. Qui était-elle ? Que lui voulait-elle ? Du moins, qui était-elle vraiment ? Jinny savait que ce n’était pas une élève classique. Tous les élèves japonais étaient généralement soumis et timides face aux professeurs, car ils savaient que le système japonais était très élitiste, ce qui, en d’autres termes, revenait à dire qu’il fallait être très respectueux avec les professeurs. Miyu ne l’était pas, comme si elle se moquait de son éducation... Ce qui était d’autant plus illogique que, si elle portait des vêtements traditionnels depuis son enfance, c’est qu’elle venait depuis la campagne. Or, si ses parents avaient investi suffisamment d’argent pour l’envoyer en ville, c’était clairement pour qu’elle travaille. Jinny était assez intelligente, mine de rien, et savait donc d’emblée qu’il y avait quelque chose de faux dans cette histoire.

« Je suis certaine que cela vous irait à ravir pourtant. De la soie bleutée de nuit avec un ruban doré, vous seriez magnifique. Je n'aime pas trop cette "nouvelle" mode de ses vêtements américains. C'est vulgaire, expliquait-elle, avant de poursuivre. J'espère que je ne vous ais pas trop manqué. Pour tout dire, je vais à l'école pour me distraire, et je n'avais pas envie aujourd'hui. J'avais bien trop hâte de vous rencontrer en privé. La seule, timide et punit professeur à Tokyo que l'on envoie dans cet endroit infâme. Je me demande bien comment vous avez fait pour reprendre le dessus. Vous devez avoir une grande volonté ... »

Jinny fronça les sourcils. Elle réfléchissait vite, et comprit qu’il y avait définitivement quelque chose d’anormal avec cette femme. Elle s’était renseignée sur sa vie... Mishima restait après tout un lycée où les élèves se connaissaient, mais Jinny n’avait pas pour habitude de divulguer des éléments de sa vie privée. Comment est-ce qu’elle savait qu’elle venait de Tokyo ? Ceci dit... Maintenant que Jinny y réfléchissait, Mélinda aussi savait que Jinny venait de Tokyo, qu’elle avait été « punie »... Elle ne lui avait jamais dit comment elle l’avait su, préférant la pénétrer et l’attacher au lit pour la violer plus tranquillement. Était-il possible que Miyu soit proche de Mélinda ? Mélinda avait des amies partout, et, à bien y réfléchir, il y avait, avec Miyu, quelque chose qui lui rappelait un peu sa Maîtresse.

Elle n’avait toutefois pas une si « grande volonté » que ça, puisqu’elle était l’esclave de Mélinda. Sans elle, elle serait toujours la petite prof’ effacée, timide, recroquevillée derrière ses lunettes, et voyant le maquillage et le fait d’être belle comme un artifice occidental. Mélinda lui avait montré qu’un peu de maquillage, un petit doigté, n’était pas excessif, et la rendait beaucoup plus désirable. Depuis lors, elle avait honte de l’avouer, mais elle aimait bien que les élèves la regardent, l’observent, que les passants dans la rue, tous ces hommes d’affaires scotchés sur leurs tablettes et leurs téléphones portables, relèvent la tête en sentant son parfum, et observent son déhanché. Elle ne le dirait jamais, bien sûr, mais, pour elle, on ne se sentait vraiment femme que quand on attirait le regard des gens... Ce qui était très paradoxal, car elle savait que, du coup, elle attirerait le regard des pervers.

Le rire cristallin de Miyu la sortit de ses pensées. Muette, la professeur la vit se rapprocher. Elle lui parlait de ce qu’elle comptait lui faire, qu’elle comptait réaliser ses rêves, avant de lui sourire. Jinny sentit son cœur battre dangereusement dans sa poitrine, en voyant... En voyant des canines pointues apparaître entre ses belles lèvres ! Jinny cligna des yeux, ébahie. Le doute n’était désormais plus permis : Jinny était une vampire. Elle devait donc sûrement connaître Mélinda.

« Je... Miyu, je… Euh… Je suis très flattée que tu me trouves belle, mais... Tu... Tu restes une élève, et... Moi, moi, je suis ta professeur, alors, je... Enfin, tu vois, c’est pas... »

Elle se mordilla les lèvres, avant de se rappeler que les vampires pouvaient percevoir les battements sanguins des gens. Ceci la paniqua encore plus, et elle rougit, avant de poursuivre :

« C’est… C’est Maîtresse Mélinda qui t’envoie... ? »

Si ce n’était pas le cas, elle serait définitivement grotesque... Mais ce n’est pas non plus comme si elle connaissait énormément de vampires dans sa vie.
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mardi 01 octobre 2013, 09:55:41
Euh, si, mais... »

Miyu avait bien remarqué que Jinny semblait être troublée. Elle ne savait pas vraiment sur quel pied dansé. D'un côté, Miyu semblait être une génie au niveau connaissance et intelligence. Elle ne se laissait guère impressionner par n'importe qui, même si à l'école, elle était sans doute plus respectueuse et calme que ce soir. Elle savait quelque part que peu importe ce qui se passerait avec sa professeur de philosophie, les choses allaient changer. En bien ou en mal, peu importait. Le regard de cette humaine se changerait à jamais en peur ou en servitude.

Miyu ne dit rien du  tout laissant Jinny poursuivre le discours. Elle trouvait cela bien amusant cette situation. Il était difficile de se dire raisonnablement, que l'on avait en face de soit une vampire. Il y avait bien d'autres explications avant celle-là.
La jeune fille était à cent lieues de se dire que Jinny était une esclave sexuelle. Elle ne se doutait pas une seule seconde également avoir de la concurrence avec une autre vampire. Elle avait imaginé que cette frêle et timide jeune femme s'était réveillée enfin ! Que cette professeur était devenue donc une rareté intéressante.   

« Je... Miyu, je… Euh… Je suis très flattée que tu me trouves belle, mais... Tu... Tu restes une élève, et... Moi, moi, je suis ta professeur, alors, je... Enfin, tu vois, c’est pas... »

Miyu s'attendait à ce genre de réaction. Lorsqu'elle révélait sa véritable nature, soit la personne paniquait, soit elle était comme en vénération. Si la personne n'avait aucune réaction, cela pouvait dire qu'elle était un danger potentiel. Ce n'était pas du tout le cas de cette femme, elle paniquait, elle ne ferait rien de stupide. 

« C’est… C’est Maîtresse Mélinda qui t’envoie... ? »

Miyu fit à nouveau pas dans la direction de sa professeur de philosophie, quand elle disparut complètement. Ce ne fut qu'un très court instant plus tard, que Jinny put sentir quelqu'un derrière elle.
La jeune fille s'était téléportée dans son dos. Elle ne voulait aucun mal à Jinny, elle se blottit contre cette personne adulte tendrement. Elle avait comme de l'affection pour Jinny. Si elle l'avait choisi, ce n'était pas par hasard. Elle glissa lentement ses mains dans son dos en posant son visage contre son dos. Elle fut surprise de la dénomination maîtresse, mais elle n'en montra rien répondant d'une voix calme et douce.

"Maîtresse Mélinda ? Je ne connais pas du tout, qui est-ce ?  Tu n'as pas à avoir peur, je ne te ferais pas de mal. Je ne te prendrais pas de sang, si tu ne le veux pas. Et comme je te l'ai dit, je suis capable de t'offrir beaucoup de choses. Ouvre-moi ton cœur, que recherches-tu ? Que veux-tu vraiment ? Demande-toi vraiment, et si c'était possible ? Dis-toi que si tu me rejettes ce soir, tu le regretteras toute ta vie. Je ne propose ce genre de choses qu'une seule fois. "

Miyu était bien loin de penser que cette humaine faisait comme partie du bétail d'une autre vampire. En général, ce genre de personne était protégé. Elle allait sans doute l'apprendre très rapidement.
 

 


Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 03 octobre 2013, 00:27:26
C’était un risque à tenter. Si Miyu ignorait qui était Mélinda, Jinny passerait pour une cinglée, ou perdrait son avantage... Mais Mélinda était le seul phénomène surnaturel qui était arrivé à Jinny, un phénomène qui, tout en l’excitant terriblement, l’effrayait tout autant. C’était une femme dangereuse, aussi envoûtante que redoutable, dégageant cette impression que Jinny éprouvait à chaque fois qu’elle voyait Maîtresse Warren : la beauté du Diable. Elle était aussi belle que meurtrière. Jinny savait que les ongles magnifiques de Mélinda avaient déjà ôté la vie à plusieurs reprises. Miyu était comme elle... Une autre vampire ? Jinny le pensait, mais il pouvait aussi s’agir d’un démon. Elle disparut sous ses yeux, avant d’apparaître dans le dos de la femme, où elle se pressa tendrement contre elle. Jinny sursauta, nerveuse, prenant conscience que Miyu avait des pouvoirs qui dépassaient son entendement... Et qu’elle était relativement fragile par rapport à elle.

« Maîtresse Mélinda ? Je ne connais pas du tout, qui est-ce ? »

Oh mince ! Jinny se mordilla les lèvres. Miyu ne devait certainement pas lui mentir. En tout cas, Jinny ne verrait pas la raison, à ce point, de lui mentir. Elle avait l’air sincère... Était-il possible que le charme de Jinny ait attiré deux vampires sur elle ? La brave femme n’osait pas y croire. Peut-être bien que, à force de rester avec Maîtresse Warren, de se faire sodomiser par elle, elle avait fini par développer une sorte de parfum, de signal qui attirait les créatures surnaturelles de la ville ? Dans tous les cas de figure, elle ne savait pas si elle devait avoir peur de cette femme, ou être excitée à l’idée de ce qu’elle lui proposait.

« Tu n'as pas à avoir peur, je ne te ferais pas de mal. Je ne te prendrais pas de sang, si tu ne le veux pas. Et comme je te l'ai dit, je suis capable de t'offrir beaucoup de choses. Ouvre-moi ton cœur, que recherches-tu ? Que veux-tu vraiment ? Demande-toi vraiment, et si c'était possible ? Dis-toi que si tu me rejettes ce soir, tu le regretteras toute ta vie. Je ne propose ce genre de choses qu'une seule fois. »

Miyu continuait à lui parler, d’une voix douce, calme. Elle était très envoûtante, et Jinny sentit sa peur disparaître progressivement. La boule dans son estomac se dénouait au profit de sensations bien plus palpables, bien plus chaudes. Elle fermait les yeux en respirant lentement, reprenant son souffle. Jinny déglutit, et se retira alors de la prise de son « élève », qui ne serrait pas très fort. Elle se retourna pour la dévisager. Miyu la laisserait très certainement partir sir Jinny le voulait. C’est très certainement ce qu’elle aurait fait si elle n’avait pas rencontré Maîtresse Warren. Depuis lors, Jinny avait admis qu’il existait des forces surnaturelles, mais qu’elles n’étaient pas forcément maléfiques, et ne cherchaient pas forcément, comme dans les romans de Dean Koontz, à avaler votre âme en répandant le chaos autour de soi.

Jinny restait donc face à Miyu, sans savoir quoi dire. Elle lui avait dit qu’elle pouvait lui offrir quantité de choses... Mais à quoi faisait-elle allusion ?

« Je... Je n’ai pas peur, non..., réussit-elle finalement à répondre. Mais... Que me proposes-tu, exactement ? »

Jinny était nerveuse, oui... Mais qui ne le serait pas face à une telle situation ? Elle ignorait ce que cette femme lui voulait, mais elle savait, elle pressentait, que ce serait bon... Bon, et aussi dangereux que pouvait l’être sa romance avec Maîtresse Warren. Elle se demandait d’ailleurs où était cette dernière... Si elle veillait vraiment sur elle, comme elle se plaisait à le dire, elle ne devrait pas tarder à intervenir, non ?

*Soit elle m’a menti, soit elle sent que je ne risque rien, et ne souhaite donc pas intervenir...*

Cette ville était en tout cas vraiment curieuse. C’était bien la première fois que Jinny tombait dans un lycée où les élèves dominaient totalement leurs profs.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le lundi 07 octobre 2013, 16:11:46
Miyu apprécia la réaction suite à sa téléportation. Elle voulait être crainte et prise au sérieux. elle n'était pas ici pour jouer à et si elle s'était une vampire ? Elle était capable du pire, mais aussi du meilleur. Sa vie entière était disposée au service des humains. Après tout, elle exterminait un bon nombre de démons, vampires et autres créatures surnaturelles, que les humains refusaient de voir. Pourtant, certaines de ces créatures existaient depuis bien avant l'apparition des humains. C'était comme si depuis l'invasion des Américains dans son île, les Japonais avaient perdu la capacité au mysticisme. Elle ne s'était pas impliquée dans la guerre des humains dans les années quarante. Elle avait considéré que cela ne la regardait pas, et aussi qu'elle n'avait pas le droit de toucher à un humain.   

La jeune vampire trouva cela assez étrange d'appeler quelqu'un maîtresse. Il s'agissait par conséquent d'une femme, quelqu'un d'important pour cette professeur de philosophie. Peut-être après les cours, était-elle au service de quelqu'un ? Ce serait une étrange vie, mais après tout, le changement d'agissement de Jinny l'avait surprise. Précédemment, elle la trouvait fade et sans intérêt comme bon nombre de Japonais. Cependant, maintenant c'était différent. 


Miyu regarda alors Jinny se défaire de sa tendre embrassade. Elle voulait aussi lui laisser de la marge, qu'elle ne se sente pas comme en prison. Elles étaient en quelque sorte en train de passer un contrat toutes les deux. Elle ne voulait pas la contraindre à quoi que ce soit. Elle sourit doucement en croisant les bras dans son dos avec un petit rire. Elle plissa les yeux en reculant de deux pas. Cela ne voulait pas dire grand-chose, car elle avait une vitesse bien plus supérieure qu'une humaine, sans compter sa téléportation, mais c'était par principe.


« Je... Je n’ai pas peur, non..., réussit-elle finalement à répondre. Mais... Que me proposes-tu, exactement ? »

"Je pourrais te proposer de revivre une partie de ta vie, si la tienne était horrible, mais je ne pense pas que ce soit le cas. Je pourrais t'aider à réaliser un rêve, voir des mondes que tu ne pourrais pas voir sans moi. Les mondes de la féerie existent tu sais ? Comme dans les contes, il y a aussi des loups et des petits chaperons rouges. Le monde est bien plus complexe que tu ne pourras jamais l'imaginer.

Si tu as des ennuis, je pourrais t'aider également, mais sache que je ne fais pas de mal aux humains. Alors inutile de me demander de tuer ton pire ennemi. Je ne te transformerais pas en vampire, tu n'aimerais pas cette vie. Tout ce que je te demande, c'est de m'offrir de ton sang. Ce n'est pas grand-chose. Tu sais, même si je suis une vampire assez spéciale, je ne peux pas vivre sans sang.  "



Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 08 octobre 2013, 01:48:41
Cette situation ne lui disait rien qui vaille. Jinny n’avait rien de la courageuse humaine, de l’héroïne intrépide et déterminée, comme on pouvait parfois s’imaginer les professeurs. Miyu ne semblait pas agressive, mais Jinny savait que tout ceci pouvait n’être qu’un masque. C’était une vampire, ce que sa demande confirma. Elle lui offrait moult promesses, en échange d’un peu de sang.

« Si tu as des ennuis, je pourrais t'aider également, mais sache que je ne fais pas de mal aux humains. Alors inutile de me demander de tuer ton pire ennemi. Je ne te transformerais pas en vampire, tu n'aimerais pas cette vie. Tout ce que je te demande, c'est de m'offrir de ton sang. Ce n'est pas grand-chose. Tu sais, même si je suis une vampire assez spéciale, je ne peux pas vivre sans sang. »

Jinny ne savait pas quoi dire. Elle clignait des yeux, indécise.

« Tu... Mon sang ? »

Mélinda l’avait déjà mordu, et elle savait que ceci ne signifiait pas qu’elle allait mourir. À vrai dire, se faire sucer le sang l’avait étrangement excité, la faisant planer. C’était comme une sorte d’intense suçon, et, tandis que Mélinda la suçait, les mains de Jinny s’étaient déplacées d’elles-mêmes pour caresser le torse de Mélinda... Même maintenant, elle ne se rappelait pas comment ses mains avaient fini par atterrir sur les belles fesses de Mélinda. C’était ce geste qui avait décidé Mélinda à la prendre, à lui faire l’amour, et à la sodomiser comme une chienne... Ce souvenir restait encore particulièrement vivace dans l’esprit de Jinny, et provoqua un petit fourmillement, une légère démangeaison, à hauteur de son bas-ventre. Elle ne savait pas quoi dire, lorsqu’une voix résonna dans le dos de Jinny.

« Le sang de cette humaine m’appartient déjà. »

Jinny sursauta. Cette voix... Mélinda ! Mais comment... ? Comment avait-elle bien pu savoir ? Mélinda était à l’entrée de la ruelle, dans le dos de Miyu. Un sourire éclairait ses belles lèvres, et Jinny, en sentant son cœur tambouriner dans sa poitrine, posa sa main sur sa poitrine, à l’emplacement de son cœur. Elle avait presque des sueurs froides.

*Ainsi donc, Miyu n’est pas proche de Mélinda ? Je n’y comprends plus rien...*

Mélinda s’avançait lentement. Elle n’avait pas sa tenue de lycéenne, mais sa longue robe dorée avec des motifs verts, et un soutien-gorge plongeant à hauteur du ventre, formant une ligne qui découvrait sa peau pâle. C’était une robe extrêmement simple et complexe à la fois, qui avait du lui coûter une fortune.

« Depuis plusieurs semaines, s’expliqua Mélinda, j’ai senti la présence d’une vampire au sein du lycée... Je la cherchais, je la traquais... Et je crois l’avoir trouvé. »

Elle parlait sur un ton mielleux, et croisa lentement ses bras.

« Je suis Mélinda Warren, et Jinny est mon esclave. Si tu veux goûter à son sang, il te faudra passer par moi, Miyu Yamano. Comme tu dois sans doute le sentir, je suis comme toi... Une vampire. »

Elle esquissa un léger sourire, révélant ses belles dents cristallines.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mardi 08 octobre 2013, 12:46:49
Jinny semblait troubler de ce que Miyu venait de lui dire. Elle le comprenait fort bien, peut-être avait-elle agi trop vite ? Aurait dû-t-elle la préparer davantage à cette rencontre ? Elle sentait que sa professeur de philosophie lui échappait petit à petit.

« Tu... Mon sang ? »

La jeune vampire était sur le point de lui dire qu'elle pouvait réfléchir, que ce n'était pas si pressé que cela, lorsqu'une voix venant de nul part s'exprima.

« Le sang de cette humaine m’appartient déjà. »

Cette voix était à peine à l'entrée de la ruelle, que ses sens la prévenaient. C'était bien une vampire, cette odeur particulière, cette absence de battement de cœur, cette absence de respiration. C'était caractéristique, ainsi donc, Jinny appartenait à une créature surnaturelle, et à une des pires qui soient. Peut-être que Miyu détestait finalement son sort, elle n'avait rien demandé. Elle était née ainsi, une vampire. Elle avait besoin de sang pour vivre, et elle avait mis beaucoup de temps à l'accepter. À force d'accidents contre de bonnes amies, elle s'était décidée à se nourrir régulièrement.   

Miyu qui était joueuse, souriante, rieuse tout à sa chasse devint très rapidement très sérieuse. Elle était encore de dos à Mélinda et face à Jinny, qui n'avait plus tellement d'importance pour le moment. Elle avait un visage ferme, dur. En quelques secondes, elle était redevenue la gardienne de cette terre.

Si cette vampire ne l'avait pas attaqué directement dans le dos, c'était pour une bonne raison. Soit elle pensait qu'elle avait vraiment ses chances contre Miyu, soit elle voulait autre chose. La plupart des vampires qu'elle avait croisés n'étaient que des morts de soif stupide, haineux et heureux de leurs nouvelles puissances. Elle n'avait eu aucune pitié et aucun remord à les exterminer. Mais cette vampire n'était pas comme cela, elle avait dépassé ce stade depuis quelque temps. Cela voulait dire qu'elle était ancienne, et donc puissante. 

Miyu se décida à se retourner lentement face à Mélinda faisant signe à Jinny de se reculer. Elle ne voulait certainement pas la voir impliquer si un combat devait commencer entre elles. La jeune vampire put voire que cette vampire également aimait poter des vêtements bien particuliers. C'était une nouvelle preuve qu'elle était âgée, mais peu lui importait, les vampires étaient une plaie pour cette planète.   

« Depuis plusieurs semaines, s’expliqua Mélinda, j’ai senti la présence d’une vampire au sein du lycée... Je la cherchais, je la traquais... Et je crois l’avoir trouvé. »

Miyu plissa les yeux en entendant qu'elle avait été repérée, alors qu'elle ne s'était rendu compte de rien. Elle se maudit elle-même, se disant qu'elle devait faire plus attention que cela. Peut-être son manque de sang qui la rendait moins efficace. Elle ne dit rien, elle écouta parler cette vampire.

« Je suis Mélinda Warren, et Jinny est mon esclave. Si tu veux goûter à son sang, il te faudra passer par moi, Miyu Yamano. Comme tu dois sans doute le sentir, je suis comme toi... Une vampire. »

Mélinda, elle se présenta alors poliment en croisant les bras. Elle pensait alors vraiment avoir ses chances pour agir ainsi, mais que voulait-elle à la fin. Soudainement, l'envie de mordre Jinny lui passa bien vite. Elle était la chose d'une vampire, elle était assez déçue. Cela perdait son charme et le goût de la chasse.

"Tu dois faire erreur, je ne suis pas du tout comme toi. C'est sans doute la première fois que tu rencontres quelqu'un comme moi, mais je me considère pas du tout comme toi vampire. Que veux-tu donc ? Seulement protéger ton calice ?" Répondit-elle alors très agressive.

Elle était une vampire assez particulière vu qu'elle respirait, son cœur battait, son corps légèrement chaud. Elle avait hésité à l'attaquer avec sa magie spirituelle du feu, mais elle sentait que cette vampire n'était pas si simple que cela. Elle voulait savoir ce que tout cela rimait. 
 
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 09 octobre 2013, 00:38:24
« Tu dois faire erreur, je ne suis pas du tout comme toi. C'est sans doute la première fois que tu rencontres quelqu'un comme moi, mais je me considère pas du tout comme toi vampire. Que veux-tu donc ? Seulement protéger ton calice ? »

Un sourire amusé éclaira les lèvres de Mélinda, qui décroisa les bras en se rapprochant. Jinny n’avait rien, alors que, vu l’état de son sang, Miyu aurait eu tout à fait le temps de lui prendre le sang si elle l’avait voulu. Mélinda avait traîné, mais elle n’était pas encore douée du don d’omniscience. Elle avait fait aussi vite qu’elle le pouvait pour rejoindre Jinny. Une vampire... Et ce n’était pas n’importe quelle vampire. Le sang de cette fille témoignait de sa pureté... Elle était une Pure-Sang, ce qui était extrêmement rare, compte tenu de la stérilité particulièrement forte régnant chez les vampires. Mélinda l’identifia immédiatement : Miyu Yamano, une élève timide et discrète du lycée. La vampire que Mélinda avait perçu il y a quelques semaines, et qu’elle traquait.

Elles étaient maintenant face-à-face, se regardant silencieusement. On aurait pu croire deux fauves prêtes à s’entredévorer. Mélinda observait Miyu en étant légèrement intriguée, interprétant ce qu’elle avait dit pour deviner ce à quoi elle pensait. Son ton était agressif, vindicatif, comme si elle était déçue de voir que Jinny était déjà la propriété de quelqu’un. Voulait-elle en faire son esclave ? Le plus étonnant était sa seconde phrase : elle ne se considérait pas comme elle, et avait rajouté le terme « vampire », comme pour préciser ce qu’elle pensait. Était-elle en train de dire qu’elle ne se considérait pas comme une vampire ? D’un certain point de vue, il y avait du vrai : Miyu était une Sang-Pure là où Mélinda était une transmuée, une race inférieure transformée en vampire. Partant de ce simple constat, il y avait entre elles une différence... Mais, en réalité, Miyu était encore plus vampire que ne l’était Mélinda.

Elle sourit donc, et s’avança un peu, guère inquiète.

« Protéger Jinny, oui... Mais pas uniquement. »

Jinny restait silencieuse derrière elles, visiblement paniquée. Elle avait croisé les bras en serrant sa main en poing devant sa bouche, clignant des yeux en les observant, inquiète, nerveuse. Elle s’attendait probablement à ce que les deux vampires se sautent dessus pour s’entretuer, mais ce n’était pas du tout l’intention de Mélinda.

« Je ne suis pas venue me battre contre toi, Miyu... Nous sommes des vampires, pas des coqs de basse-cour. Je voulais juste... Me renseigner sur toi. »

Elle se retourna alors vers Jinny. Cette dernière l’observa silencieusement, et Mélinda lui demanda d’ôter son col roulé.

« Bien, Maîtresse... »

Elle avait répondu instinctivement, sur un ton de soumis, et enleva son col roulé. On pouvait voir deux petits trous le long de sa nuque. Mélinda lui avait dit que les trous cicatriseraient d’ici quelques jours, mais ils étaient bien visibles.

« Tu l’aurais vu tôt ou tard, Miyu. Ma belle Jinny a été marquée par mes dents... Et son sang est délicieux. Tu veux y goûter ? Je te l’offre... En guise de bonne foi. »

Nouveau sourire délicieux sur les lèvres. Un vrai petit ange.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mercredi 09 octobre 2013, 15:45:55
Cette vampire semblait bien trop détendue pour que cela soit normale. Miyu n'arrivait pas à comprendre, et elle n'aimait pas. Ce n'était pas dans ses habitudes que de s'attaquer à une proie dangereuse sans tout savoir. Cette Mélinda ne semblait guère être informée sur elle vue ces réactions. Elle pourrait lui réserver quelques petites surprises au cas où. La gardienne était une chasseresse, mais si elle ne voulait pas combattre, rien de plus facile. Cette adolescente en apparence lui avait dit alors qu'elle la cherchait. Voulait-elle seulement savoir qui était sur son territoire ? Du moins, ce qu'elle prenait comme pour son territoire.

Miyu ne s'était jamais préoccupé de ce que disaient les vampires sur les pur-sang. Elle était bien consciente que les vampires s'entretuaient, se buvaient le sang entre eux en pensant devenir plus fort. Cependant, il était impossible de gagner cette pureté de sang. C'était de naissance voilà tout. Elle savait fort bien qu'elle disposait de capacités bien supérieures aux vampires de bas étage.

La jeune vampire voulait se montrer forte, supérieure, sans peur devant une ennemie. Elle devait avoir l'ascendant sur sa proie, sinon comment savoir qui chassait qui ? Elle voulait en savoir davantage avant d'essayer de la carboniser avec sa magie. Si elle craignait le feu autant qu'un être vivant, pour les vampires, c'était une des armes les plus dévastatrices.     

Miyu plissa les yeux lorsque Mélinda se risqua à se rapprocher. Elle ne bougea pas d'un iota comme si elle était capable de tout calculer. Quelque chose l'intriguait chez cette fille.

« Protéger Jinny, oui... Mais pas uniquement. »

"Et quoi d'autre ? Me rencontrer ? Visiblement tu ne savais pas que j'étais quelque peu spéciale. Alors pourquoi ? "

Miyu entendait le cœur de Jinny battre très rapidement, elle était totalement paniquée. Elle n'aimait pas cette situation. Cette humaine était la chose de cette vampire, rien de bon ne pouvait d'ailleurs en venir. Quand on faisait un pacte avec le diable, c'était rarement un bon marché. Elle tenta de garder une certaine concentration, le corps légèrement tendu, afin d'être capable de générer très rapidement sa magie. Elle se devait de protéger Jinny même contre son gré.

« Je ne suis pas venue me battre contre toi, Miyu... Nous sommes des vampires, pas des coqs de basse-cour. Je voulais juste... Me renseigner sur toi. »

Miyu savait fort bien qu'il ne fallait surtout pas juger sur les apparences. Ce n'était pas par ce que toutes deux paraissaient jeunes et frêles, que c'était le cas. On pouvait considérer que Miyu était le côté mystique du vampire, quand la plupart n'étaient que des barbares stupides. Elle se demanda quelle capacité cette vampire avait développée. Chaque personne se spécialisait d'une manière ou d'une autre, et les vampires qui survivaient, surtout les transformés, avaient donc subi la sélection naturelle.

"Tu veux en savoir plus sur moi ? Je comprends, oui. Je vais te parler de moi alors. Peut-être as-tu déjà entendu parler de moi ou de ma lignée. Je suis une des gardiennes de la terre. J'ai pour rôle de renvoyer toutes les créatures mystiques dans leur monde, excepter une. Pour cette dernière, je fais une exception. Je les extermine sans aucune hésitation, ce sont les vampires. Des êtres qui ont perdu leurs âmes par la faute d'une bête avide de sang. Ce ne sont plus des humains, la plupart ne sont que des barbares. Ils donnent une fausse et une mauvaise image de ma race.

C'est une évidence que je n'ai rien à voir avec vous. Vous n'êtes qu'une dégénérescence, une erreur de la nature qui se multiplie dans les ombres. Les humains ont le droit de pouvoir vivre tranquillement, sans être surnaturelle autour d'eux. "


Miyu observa alors Jinny découvrir son cou sous l'ordre silencieux de Mélinda. Elle soupira de voir la morsure de vampire bien visible. C'était sans doute une des grandes différences entre elles. Jamais, elle ne laisserait une trace aussi laide sur quelqu'un qu'elle trouverait belle.

« Tu l’aurais vu tôt ou tard, Miyu. Ma belle Jinny a été marquée par mes dents... Et son sang est délicieux. Tu veux y goûter ? Je te l’offre... En guise de bonne foi. »

Miyu se rapprocha lentement de Jinny, cette femme qu'elle voulait son sang il y a peu. Ses yeux brillaient d'une lueur dorée, plongés dans ceux de Mélinda. Elle glissa lentement ses mains sur les épaules de Jinny pour qu'elle se baisse. Docile comme elle était, elle ne douta pas qu'elle ne résisterait pas.

La jeune vampire passa alors avec une grande vitesse dans le dos de Jinny pour bien voir Mélinda dans les yeux. De par sa propre expérience, Mélinda devait avoir vécue à plusieurs reprises cette faim animale pour le sang. Elle comptait bien manipuler Miyu de cette façon. C'était facilement visible que l'adolescente était en manque. Elle posa alors sa joue contre le cou en fixant Mélinda du regard. Elle entendait le cœur battre fortement maintenant. Elle pouvait même deviner le sang coulé dans l'artère. Elle sentait divinement bon.

  "Je vais t'apprendre quelque chose vampire, je ne suis plus une enfant comme toi. Cela fait bien longtemps maintenant que la bête ne dirige plus mes actes. Je choisis qui et quand je veux me nourrir. Je ne prends jamais de force le sang, et cette pauvre professeur de philosophie n'est guère libre de ses actes. "

Miyu rapprocha lentement ses lèvres de ce cou délicat. Jinny pouvait alors sentir son souffle contre sa peau, alors que l'adolescente ouvrait sa bouche. Contre toute attente, elle passa très lentement sa langue contre la blessure vampirique, qui se referma quasi instantanément. Elle tourna alors son regard dans celui de Mélinda. Elle chuchota alors à Jinny qu'elle devrait partir, que ce n'était plus sa place. Puis elle se redressa pour une autre leçon.

"Sans doute que les vampires comme toi ne peuvent pas faire cela, ou peut-être que vous vous en fichez. Quoi qu'il en soit, c'est la moindre des choses. Ta curiosité est-elle satisfaite ? "

Miyu ne venait pas de lui montrer quelque chose d'extraordinaire. C'était assez basique selon elle. Les prochaines réactions de Mélinda allaient lui en apprendre beaucoup.
 
   
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 10 octobre 2013, 00:43:37
Le petit laïus de Miyu ne l’intéressait pas. Une vampire qui chassait d’autres vampires ? Mélinda trouvait cela affreux, mais elle savait que les puissants clans de vampires sur Terra se faisaient fréquemment la guerre entre eux, comme de puissantes familles d’aristocrates. Mélinda ne chassait pas les siens, car ce n’était pas dans sa philosophie. Elle voyait les autres espèces, à quelques exceptions près, comme des races inférieures, qui devaient être soumises. Les vampires étaient des êtres supérieurs, des êtres nés pour la domination. Elle ne pouvait pas se prendre à une consœur, surtout une femme de sang-pur. Quant à son histoire de « gardienne de la Terre »... Ça lui semblait tellement cliché et absurde qu’elle voyait ça, si ce n’est comme un mensonge, comme l’affirmation de l’ego de cette femme. Considérer que les vampires représentaient la plus grande menace sur Terre était complètement absurde. La principale menace de la Terre restait les Terriens, et c’était bien pour ça qu’il fallait des individus forts et charismatiques pour les gouverner, pour restreindre leurs pulsions autodestructrices. Mélinda n’était donc pas choquée par le discours de Miyu, qu’elle interprétait simplement comme une manière pour elle de conserver la face.

Miyu s’avança lentement vers Jinny, observant les morsures de Mélinda. Cette dernière s’humecta les lèvres, espérant que Miyu allait la boire sous ses yeux. Elle la vit se glisser dans son dos, rapprochant lentement, sensuellement, ses lèvres de son cou. Le cœur de Jinny s’emballait, mais ce n’était pas sous l’effet de la peur, mais d’un plaisir vif qui était en train de bouillonner en elle. Elle allait se faire mordre, boire son sang, et Mélinda savait que la prof’ adorait ça, même si elle se refusait à l’admettre à haute voix. Le sourire de Mélinda se poursuivit quand elle vit la langue de Miyu lécher les deux petits trous de Jinny... Avant de disparaître quand la plaie, comme par enchantement, disparut.

« Sans doute que les vampires comme toi ne peuvent pas faire cela, ou peut-être que vous vous en fichez. Quoi qu'il en soit, c'est la moindre des choses. Ta curiosité est-elle satisfaite ? »

Mélinda ne dit rien, en soupirant. Miyu avait ordonné à Jinny de partir, mais la senseï ne répondait qu’à sa Maîtresse, et restait donc silencieuse. La vampire s’avança lentement, faisant onduler sa belle robe le long de ses jambes magnifiques, les rejoignant sans aucune hésitation. Elle n’avait pas peur. Elle sentait que cette vampire était ancienne et particulièrement puissante. Sa présence l’enivrait, l’excitait, et, pour une obscure raison, Miyu se méfiait d’elle. Mélinda pouvait le sentir. Qu’avait-elle donc de si horrible ? N’était-elle pourtant pas admirable et ravissante, avec sa belle petite bouille ?

« Libre de ses actes... Je ne connais aucun humain qui ne le soit réellement... Ils sont tous esclaves d’eux-mêmes, ou esclaves d’une société qui ne voit en eux que des produits de consommation, des objets aseptisés et conformes au moule dont ils sont issus. »

Tout en parlant, elle s’était très bien rapprochée, et se trouvait de l’autre côté de Jinny, caressant les hanches de cette dernière, en lui souriant. Elle était par conséquent proche de Miyu.

« L’humanité n’est pas une espèce libre... Si tu la connaissais aussi bien que ce que tu prétends, tu le saurais. Les Dieux les ont conçus pour servir, et, même s’ils se sont débarrassés d’eux, ce n’est que dans la servitude qu’ils s’épanouissent pleinement. Libre, au sens où tu l’entends, Jinny était une pauvre prof’ coincée qui allait finir vieille fille, et aurait probablement fait une dépression. En me rencontrant, elle a eu la chance d’avoir une nouvelle vie, de réellement s’affirmer, de se libérer. Elle est mon esclave, mais elle est heureuse... Qui donc es-tu pour refuser le bonheur à ceux qui l’ont, Miyu, hum ? N’est-ce pas, que tu es heureuse, ma belle ?
 -  O-Oui, Maîtresse… » répondit l’intéressée en soupirant.

Mélinda sourit donc, s’humectant les lèvres.

« Tu as envie de son sang, Miyu... Ce n’est pas une question de lutte contre la Bête, ou je ne sais quelle connerie ésotérique. C’est dans nos gènes, tout simplement. Le sang, son appel... Comme pour manger, c’est la même chose. Tu peux mentir à toi-même, Miyu, mais pas à moi... Et, puisque tu ne veux pas du sang de ma belle Jinny... »

Mélinda exhiba fièrement ses dents, une lueur amusée dans les yeux, et posa ses mains sur les épaules de Jinny. Instinctivement, cette dernière l’aida à se soulever, et Mélinda enfonça ses canines sur l’autre côté de son cou. Un gémissement de plaisir s’échappa des lèvres de Jinny, qui fit descendre ses mains pour caresser les fesses de la vampire, les palpant tendrement.

« Hoooo, Maîtresse, hummmm… »

Mélinda avait planté ses canines, et suçait son sang, levant ses yeux pour croiser le regard de Miyu. Cette dernière pouvait également mordre Jinny. Mélinda n’était pas dupe, elle savait que ça la tentait. On pouvait entendre les bruits de succion au milieu des gémissements et des soupirs de Jinny, qui était en train de mouiller, son sang se concentrant furieusement à hauteur de son sexe. Elle était excitée. Comment douter, dès lors, qu’elle soit une esclave servile et malheureuse ?
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le samedi 12 octobre 2013, 15:32:04
Miyu fronça les sourcils lorsque Mélinda sortit son petit discourt sur l'humain, la servitude et que cette pauvre Jinny était bien ainsi. Cela ne la convint absolument pas. Cette pauvre humaine n'avait plus le choix, complètement manipulée par cette vampire. Elle ne comprenait pas d'ailleurs à quoi elle voulait en venir ce soir. 

"Je ne suis pas cliente de ce genre de choses. Tout ce que je vois, c'est une humaine faible que tu manipules comme tu l'entends. Tu l'utilises et ça t'arrange bien. Tu en as le pouvoir, la possibilité, alors tu le fais car tu as la force. Il est vrai que l'on peut penser que nous sommes assez proches. Je peux faire des choses que les humains ne pourront jamais, mais contrairement à toi, je suis en vie. Toi depuis cette morsure, tu n'es qu'une morte animée par une sombre énergie. Cela a dû être horrible vu ton âge ce soir-là. Une pauvre petite fille comme toi transformée en monstre.   "

« Tu as envie de son sang, Miyu... Ce n’est pas une question de lutte contre la Bête, ou je ne sais quelle connerie ésotérique. C’est dans nos gènes, tout simplement. Le sang, son appel... Comme pour manger, c’est la même chose. Tu peux mentir à toi-même, Miyu, mais pas à moi... Et, puisque tu ne veux pas du sang de ma belle Jinny... »

"Nous sommes différentes, je n'ai pas d'envie de boire du sang, seulement une nécessité ! Si je ne bois pas, et bien je mourrais simplement par manque de force. Je ne deviendrai pas à moitié folle à chaque goutte de sang ! "

Miyu était de plus en plus faible par manque de sang. Elle commença elle-même à se demander si elle serait capable de se battre. Elle n'avait pas bu de sang depuis longtemps, et elle se refusait de boire sur une proie. Elle était très pâle comme quelqu'un de malade. La tête lui tournait légèrement. Elle ferma les yeux lorsqu'elle entendit Jinny gémir à la morsure. Elle savait que le baiser du vampire était jouissif pour les humains, quelle ironie.

La vampire se retourna comme pour partir, mais elle trébucha, incapable de soulever le pied assez haut pour marcher. L'odeur de sang lui tournait la tête tellement, elle était en manque. C'était une question de principe, elle ne pouvait pas. Elle posa sa main sur la palissade en bois à côté pour se maintenir debout.

Miyu n'était pas décidée à partir toute seule. Elle se disait que si elle s'évanouissait là, cette vampire la tuerait certainement, comme tous les autres vampires qu'elle avait pu croiser. Elle lui tournait le dos, elle créa une flamme dans sa main avec les dernières forces qu'elle avait. C'était de la magie pure et destructrice, le feu, un des ennemis naturels du vampire. Et pourtant, il semblait comme l'écouter au creux de sa main.

La Dhampire se retourna pour lancer ses flammes contre son ennemi tout désigné, mais elle tomba à genoux sur le sol, perdant sa concentration. Elle commençait à voir trouble, sa vision semblait comme tanguée dans tous les sens.

"Maudit sois-tu ! "

Miyu s'évanouit alors dans la ruelle épuisée. Selon elle, jamais elle ne se réveillerait. C'était ainsi qu'elle allait finir sa vie de gardienne, quelle cruelle ironie.
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 13 octobre 2013, 01:23:16
*PLOC ! PLOC !*

Les gouttes de sang s’échappaient lentement du poignet ouvert de Mélinda, tombant sur le nez et les lèvres de Miyu, comme pour la réveiller. La vampire était aussi pâle qu’une bouteille de lait, bien trop pâle, même pour un vampire. Mélinda était assise sur un fauteuil, à côté d’un lit confortable où, dans son beau kimono, Miyu trônait, telle une Princesse. Le sang allait la réveiller, et Mélinda s’était entaillée avec l’une de ses griffes. Son sang glissait le long de son poignet, pour tomber sur les lèvres de la vampire. Mélinda sentait qu’elle n’était pas comme les autres... Elle aurait pu la laisser morte dans la ruelle, après avoir fait l’amour avec Jinny. Cette dernière avait essayé de balancer une boule de feu, mais il n’y avait eu que quelques flammèches, et ça n’avait nullement empêché Mélinda de sortir son sexe masculin pour la pénétrer sur le sol, jouissant au bout de quelques minutes.

Une voiture était ensuite venue la chercher, elle et Miyu, tandis que Jinny était rentrée chez elle. Le sang manquait dans le corps de Miyu, et sa tentative d’attaquer Mélinda l’avait définitivement épuisé, annihilant ses ultimes forces. Elle allait mourir, tout simplement. Mélinda aurait tout à fait pu la laisser mourir, si elle avait été aussi cruelle et inhumaine que ce que Miyu pensait. Elle ne pouvait pas en faire une esclave, mais, à vrai dire, Mélinda connaissait assez peu de vampires autour d’elle. Il était donc important qu’elle soigne cette dernière. Elle était précieuse, et, en devenant son amie, elle pourrait absorber son sang, qui devait être délicieux, puisqu’il émanait d’une vampire au sang pur.

Bran était dans la chambre, bras croisés dans un coin. Il protégeait sa sœur, car, contrairement à elle, Bran était un vampire guerrier, que Mélinda avait entraîné pendant des années pour en faire son frère aîné protecteur, son garde du corps personnel. Il observait silencieusement la femme allongée, sans rien dire, prêt à la tuer si jamais elle menaçait d’attenter à la vie de sa petite sœur.

« Vous pensez qu’elle va bien, Maîtresse ? »

La voix fluette et légèrement autoritaire venait d’une autre esclave de Mélinda, une lycéenne s’appelant Ukiko (http://img99.xooimage.com/files/5/d/d/ukiko-4170ad2.jpg). Contrairement à quantité d’autres esclaves, Ukiko n’était pas une esclave soumise, mais une dominante, une femme qui aimait battre ses copines, et qui avait trouvé chez Mélinda l’occasion de s’affirmer. Ukiko était en sous-vêtements noirs en latex, avec ses collants de lycéenne, et des gants noirs assez longs en latex. Mélinda l’avait amené avec elle pour l’aider à faire comprendre à Miyu que ses esclaves n’étaient pas écrasés par elle, qu’elles étaient libres.

Miyu remuait dans le lit, le sang la réveillant lentement.

« Oh, elle va se réveiller sous peu... L’appel du sang est irrésistible pour les vampires... Elle n’a pas bu depuis longtemps, bien trop longtemps... »

Mélinda ne s’était pas entaillée énormément, et elle avait préparé un verre de sang sur la table de chevet. Le sang en question était assez bon : c’était du sang de neko. Le sang des Terranides était généralement très bon. Les gouttes de sang continuaient à tomber sur son nez et ses lèvres.

« Allez, la belle aux bois dormants, il est temps de se réveiller... Debout, debout... Bois ce sang divin que je t’offre... Plutôt appétissant, pour le sang d’une morte, non ? C’est un sang qui m’a l’air bien vivant, ma jolie... »

Ukiko se mit à sourire. Elle était assise sur un autre fauteuil, jambes croisées.

« J’ai du mal à croire que Miyu soit une vampire, elle est plutôt du genre discrète... »

Comme quoi, les apparences étaient parfois bien trompeuses.
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le lundi 02 décembre 2013, 00:01:45
Miyu remuait sur le lit agréable lentement. Elle sentait une odeur de métal très caractéristique dans le lointain des limbes d'où elle s'arrachait lentement. Elle avait trop tardé pour se nourrir même pour une vampire comme elle. Chaque goutte qui tombait sur ses lèvres ou proche était littéralement absorbée par son corps. Elle n'était guère volontaire dans une sorte de demi-sommeil. Elle était loin de savoir ce qui s'était passé, ni même la véritable nature de cette vampire. Il lui serait difficile de la faire changer d'avis sur les vampires nés de morsure.

La Dhampire n'avait aucun souvenir depuis qu'elle s'était écroulée dans la rue. Elle avait bien essayé de tuer cette ennemie, et, pourtant, elle l'avait sauvé. Qu'est-ce qu'elle attendait d'elle ? Il ne serait pas si facile de la manipuler comme une humaine, de par son statut très spécial. De plus, elle avait une tache et des capacités très spéciales. Il était très rare que les vampires manipulent le feu, qui était un de leurs ennemis mortels les plus anciens.

Les vampires en Europe, mais encore davantage aux États-Unis étaient de grandes organisations en famille. Il y avait même de puissantes sociétés qui influençaient même la vie du jour. Il y avait beaucoup de manipulations, de jeux, de meurtres. Les vampires côtoyaient très facilement d'autres vampires, mais au Japon, c'était tout autre chose. Les vampires avaient toujours du mal à s'implanter et se développer. La famille de Miyu n'en était pas étrangère, mais pas l'unique rempart.       

Miyu n'avait pas vraiment eu le temps de voir le fameux frère de Mélinda, mais elle ne reculerait jamais de sa mission pour si peu. Elle avait vu des choses bien étranges après ses années de service. Les vampires pouvaient être facilement des machines à tuer que peu de personnes pouvaient arrêter. Les humains n'avaient aucune chance, sauf quelques rares saints. Les vampires pouvaient avoir de nombreuses capacités différentes extraordinaires, comme une grande rapidité, une grande force, de la magie, modifier son corps à volonté, etc ...   

« Vous pensez qu’elle va bien, Maîtresse ? »

« Oh, elle va se réveiller sous peu... L’appel du sang est irrésistible pour les vampires... Elle n’a pas bu depuis longtemps, bien trop longtemps... »

Miyu entendait de loin une discussion. Au début, comme si c'était de faible écho, mais au bout d'un moment parfaitement clair. Elle était encore en vie, même elle, elle en était surprise. Elle ne pensait pas pouvoir se réveiller à l'attaque qu'elle avait faite avec un profond échec. Elle était parfaitement réveillée, et elle essayait de faire semblait pour pouvoir en apprendre davantage. Une vampire classique aurait sauté au poignet de Mélinda pour se nourrir, mais Miyu était spéciale. Il n'y avait pas que des avantages, mais elle n'était pas sujette à cette faim frénétique de sang. Elle savait qu'elle était très faible et qu'elle devait se nourrir rapidement. Son corps ne pourrait pas éternellement tenir de cette façon.

« Allez, la belle aux bois dormants, il est temps de se réveiller... Debout, debout... Bois ce sang divin que je t’offre... Plutôt appétissant, pour le sang d’une morte, non ? C’est un sang qui m’a l’air bien vivant, ma jolie... »

La vampire de pure race était à moitié vivante, elle respirait donc, son cœur battait, elle pouvait même avoir des enfants. Il serait difficile de cacher sa traîtrise bien longtemps, surtout au guerrier en faction. Elle avait parfaitement compris que le sang qui lui avait permis de se réveiller était celui de la vampire. Elle connaissait parfaitement le lien de sang. Plus on se nourrissait d'un sang d'un vampire, plus on devenait ami voire davantage. C'était quasi impossible de se rendre compte du changement, tellement cela affectait l'être en question. Elle refuserait catégoriquement de boire le sang d'un vampire.

Miyu ouvrit les yeux d'un coup en poussant le poignet gentiment de Mélinda. Sa réaction pouvait paraître bien étrange pour une vampire. Elle se rendit bien compte qu'elle avait bien ressenti trois présences autour d'elle. Le verre de sang frais attendait sur la table de nuit. Elle n'avait eu que très rarement l'occasion de goutter à du sang de Terranides, mais elle connaissait ce fumet si particulier. Elle ne se posa pas plus de question que cela, c'était une question de vie ou de mort.

La vampire sans rien dire prit en main le verre avec une grande délicatesse, et observa chaque personne rapidement. Son regard restait un long moment sur Bran qui avait sûrement envie de la tuer. Elle l'aurait déjà fait si les rôles étaient inversés. Elle but lentement mais sûrement tout le verre de sang en regardant Ukiko parler. Elle avait eu l'occasion de la croiser une ou deux fois dans le lycée, sans réellement faire attention à elle.         

« J’ai du mal à croire que Miyu soit une vampire, elle est plutôt du genre discrète... »

Une fois le verre complètement vide, Miyu posa le verre délicatement sur la table de nuit. Elle se lécha les lèvres consciencieusement. Elle n'aimait pas du tout être souillée par du sang sur son fin visage délicat. Elle n'avait pas besoin de dire à Ukiko qu'elle ne devait rien dire, elle le savait déjà. Elle reprit immédiatement des couleurs après le verre de sang. Elle espérait qu'il n'y avait rien de spécial dans le verre. Elle ne connaissait pas les intentions de la vampire après tout. Elle prit la parole sur un ton assez froid et détaché malgré la situation.

"Je suppose que je devrais vous remercier, mais je vous demanderais surtout pourquoi m'avoir sauver ? Qu'est-ce que vous attendez de moi ?"
   
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 03 décembre 2013, 00:33:00
Mélinda sentait battre le petit cœur de Miyu. Elle n’était pas encore morte, non, mais végétait. Ses fonctions vitales ralentissaient lentement, et la vampire envisageait donc, à sa manière, de la secourir, en lui affrontant du sang. C’était tout ce dont elle avait besoin. Le sang d’un vampire se dégradait assez rapidement, entraînant une lente dégénérescence physique et musculaire, si on ne le renouvelait pas, à l’aide du sang d’autres personnes. Cette capacité à appréhender le sang était, en somme, autant une bénédiction qu’une malédiction. C’était comme le fait de manger, tout simplement. Si on mangeait bien et de manière équilibrée, on prenait des forces ; si on ne mangeait pas assez, on dépérissait. Mélinda comparait toujours les deux notions, afin de montrer que la nature des vampires n’était pas fondamentalement monstrueuse. Miyu, tout en étant vampire, semblait croire que chaque vampire était fondamentalement monstrueux.

La belle Miyu se réveilla, son sang se mettant à s’activer au contact des gouttes de sang sur ses lèvres, mais, en écartant son poignet, elle attrapa le verre de sang frais, et le but avidement. La vampire sourit, et lécha ses propres plaies, les suçant brièvement, avalant son propre sang. Curieusement, si goûter le sang des autres était délicieux, son propre sang, lui, ne lui faisait rien. Ukiko observa Miyu boire, clignant des yeux, tandis que Mélinda achevait de nettoyer sa plaie, avant de croiser les jambes. Boire ce sang frais réveilla Miyu, qui se redressa lentement, observant les deux femmes.

« Je suppose que je devrais vous remercier, mais je vous demanderais surtout pourquoi m'avoir sauver ? Qu'est-ce que vous attendez de moi ? »

La vampire lui sourit, tandis qu’Ukiko se pinça les lèvres. Elle trouvait cette manière de parler à sa Maîtresse un peu trop arrogante et présomptueuse. Mélinda avait demandé à ce qu’Ukiko vienne pour plusieurs raisons. Les plus évidentes étaient qu’elle ne voulait pas que Miyu croit que les humaines de Mélinda étaient martyrisées, qu’elles n’étaient pas heureuses d’être à son service. La jeune Blonde était aussi là pour obtenir son sang, si jamais Miyu avait encore soif. La vampire pensait tout simplement à tout. Souriant légèrement, elle pencha la tête sur le côté.

« Tu as bu mon sang, Miyu, je crois que tu peux me tutoyer... »

Elle se redressa alors, lentement, et s’assit sur le lit, à côté de Miyu, ses mains posées sur ses genoux.

« Je t’ai sauvé parce que tu es une vampire, tout simplement, et que tu es belle. »

Ukiko s’assit alors aussi sur le lit, de l’autre côté de Miyu, et lui fit un léger sourire.

« Tu vas rester avec nous, dis ? J’aime tant quand Maîtresse me mord le cou, alors, si vous pouviez le faire toutes les deux... »

Mélinda ne dit rien, et s’allongea peu à peu sur le lit. Elle savait très bien que Miyu devait être déboussolée, qu’elle ne s’attendait probablement pas à ça. Pourquoi Mélinda, qu’elle prenait pour un monstre, l’avait soigné ? Elle aurait tout à fait pu la laisser mourir. Miyu ne comprenait pas, car elle pensait les vampires fondamentalement mauvais.

« Je veux me rapprocher de toi, Miyu, car tu m’as l’air d’être une vampire puissante, et c’est quelque chose qui me fascine, qui m’attire. »

Toute la question était de savoir si ce désir était réciproque, ce qui, a priori, n’avait pas l’air d’être le cas. Il fallait la faire progressivement changer d’avis.

« Je t’ai offert ce sang pour te prouver que je ne suis pas un monstre, et que les humaines que je soumets le font volontairement. Regarde Ukiko... N’a-t-elle pas l’air heureuse, ainsi ? Vois-tu, l’être humain ne peut pleinement jouir de la liberté que quand cette dernière est restreinte. Ukiko reste avec moi par amour, et parce que, si elle quittait mon manoir, elle serait désorientée, déboussolée... Dans le fond, j’aide autant ces gens que toi. »

Elle lui fit un joli sourire, comme pour essayer de la réconforter.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mardi 03 décembre 2013, 15:22:53
Miyu détestait devoir boire du sang, cela lui rappelait combien elle était mauvaise. Ce sang vicié qui coulait dans ses veines, cela la rendait forte, elle pouvait manier la magie, mais heureusement de par sa lignée pure, elle n'était pas sujette à la bête. Elle croisa le regard de l'humaine lorsqu'elle buvait. Elle n'aimait guère ce regard, même si elle ne savait pas trop à quoi elle pensait. Elle prit grand soin à se nettoyer le visage, qui restait assez blanc malgré le verre de sang. Elle tiendrait quelques jours avant de devoir se nourrir à nouveau.

La vampire n'avait pas du tout peur et ne respectait en rien cette Mélinda. C'était une ennemie, même si elle l'avait sauvé. Elle avait une dette, c'était certain. Elle avait un honneur, qui la gardait loin des monstres qu'elle affrontait.

« Tu as bu mon sang, Miyu, je crois que tu peux me tutoyer... »

"Malgré moi, mais si tu veux. Je te tutoierais, cependant, cela ne changera rien. J'ai une dette envers toi, je la payerais d'une façon ou d'une autre qui me conviendra. "

Miyu resta sans bouger davantage lorsque Mélinda s'assit à côté d'elle sur le lit. Elle avait eu tout le temps de la tuer, de lui faire les pires sévices, mais apparemment rien de tout cela. Alors, elle n'allait pas commencer maintenant. Elle était particulièrement gentille et douce, cela cachait nécessairement quelque chose. 

« Je t’ai sauvé parce que tu es une vampire, tout simplement, et que tu es belle. »

"Je n'ai rien à voir avec toi, je suis peut-être une vampire, mais je suis très différente. Je ne suis pas un cadavre ambulant comme toi. Je suis née vampire, j'ai grandi ainsi. J'ai pour mission de renvoyer toutes les créatures non humaines chez elle. Quant aux vampires, ce n'est qu'une erreur à corriger. "

La jeune dhampire essaya de ne pas avoir de réaction lors du compliment. Elle fut surprise tant et si bien que son cœur s'emballa un court instant. Qu'est-ce qui lui prenait de dire des choses pareilles ? Serait-ce pour cela qu'elle l'avait sauvé ? Elle devait en savoir plus.
Elle tourna lentement son regard vers Ukiko qui s'assit de l'autre côté sur le lit. Elle avait beau être humaine et ne pas craindre grand-chose d'elle, elle n'était qu'une esclave. Elle ne pensait pas qu'elle puisse prendre des décisions logiques. Les vampires avaient depuis peu quelque chose d'attirant. Que les humains pouvaient être fous. Sans doute, une influence des films ou des séries de vampires tout gentils. 

« Tu vas rester avec nous, dis ? J’aime tant quand Maîtresse me mord le cou, alors, si vous pouviez le faire toutes les deux... »

"Qu'est-ce que je ferais avec une vampire ? Tu devrais surtout me demander de l'aide, et pas l'inverse ! Le fait que tu apprécies quand on te prend du sang, ce n'est qu'à cause de la morsure. Elle donne du plaisir aux humains. Sache que je ne prends du sang uniquement à ceux qui le veulent, je ne le vole pas. "

Miyu manquait de sang, elle le savait. Elle aurait été libre, elle serait partie bien rapidement afin de ne pas être tenter si Ukiko s'offrait à elle.

« Je veux me rapprocher de toi, Miyu, car tu m’as l’air d’être une vampire puissante, et c’est quelque chose qui me fascine, qui m’attire. »

"C'est le sang qui coule dans mes veines qui est puissant et ancien. Tu veux apprendre à utiliser ma magie ? Dis-moi le fond de tes pensées, que veux-tu de moi exactement ?"

Elle se pencha davantage tout proche de Mélinda. Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du sien. Elle n'avait aucune envie de violence. Elle plongea ses yeux dans ceux de Mélinda sans aucune crainte. Elle s'attendait sans doute que son frère réagit assez mal à cette approche.   

« Je t’ai offert ce sang pour te prouver que je ne suis pas un monstre, et que les humaines que je soumets le font volontairement. Regarde Ukiko... N’a-t-elle pas l’air heureuse, ainsi ? Vois-tu, l’être humain ne peut pleinement jouir de la liberté que quand cette dernière est restreinte. Ukiko reste avec moi par amour, et parce que, si elle quittait mon manoir, elle serait désorientée, déboussolée... Dans le fond, j’aide autant ces gens que toi. »

" Les vampires nés par morsure sont mauvais, car le manque de sang les pousse à prendre du sang par la force. Ils ont une soif insatiable. Ils sont grisés par leurs nouvelles puissances, ils pensent n'avoir aucune limite. Mais ce ne sont que des enfants dans un monde qui les dépasse. En général, ils ne sont pas préparés, ni même volontaire. Moi j'ai eu des parents, et j'ai été pendant de nombreuses années préparée à cela.

Peut-être que Ukiko veut devenir une vampire. Ou encore qu'elle est fascinée par le mysticisme. Par ta force, tes capacités. Dans un autre temps, on aurait pu même te prendre pour une déesse, mais ce n'est qu'une maladie. Les humains doivent vivre en paix sur ce monde. Ils doivent avoir le choix sans influence.  "


Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 04 décembre 2013, 01:56:55
Miyu était décidément têtue. Son visage proche de celui de Mélinda, elle lui asséna sans sourciller que cette dernière ne pouvait être que « mauvaise ». Dans la mesure où la vampire lui avait sauvé la vie, elle la trouvait légèrement ingrate, mais la petite vampire était habituée à l’ingratitude des autres. Elle ne s’en formalisait pas, et, surtout, elle sentait que les affirmations de Miyu étaient annoncées sans conviction. Elles étaient générales, trop générales pour s’appliquer à Mélinda, comme si Miyu essayait de se convaincre que Mélinda était foncièrement mauvaise, plutôt que de devoir admettre que ses croyances étaient fausses, que les vampires « hybrides », nés de morsure, n’étaient pas fondamentalement mauvais. Son argument était ridicule, et, loin de se sentir offensée, Mélinda se sentait plutôt amusée. Un léger sourire éclaira son visage.

« Peut-être que Ukiko veut devenir une vampire. Ou encore qu'elle est fascinée par le mysticisme. Par ta force, tes capacités. Dans un autre temps, on aurait pu même te prendre pour une déesse, mais ce n'est qu'une maladie. Les humains doivent vivre en paix sur ce monde. Ils doivent avoir le choix sans influence. »

Une petite moue amusée traversa le visage de Mélinda, qui pencha l’une de ses mains, caressant l’une des joues de Miyu.

« L’être humain a toujours vécu sous influence, ma beauté... Que ce soit, ici, avant, ou plus tard... La religion, l’État, les idéaux, les employeurs, les êtres qu’on aime... Tout le monde est toujours influencé... Même toi, par ton attitude, par tes actions, tu influences les humains. Tu prétends qu’Ukiko n’est pas heureuse en étant à mon service, et tu veux la faire sortir de mes douces mains... En d’autres termes, tu veux l’influencer selon tes propres critères et tes propres normes. Tout ce que tu peux me reprocher, Miyu, c’est d’être plus honnête que toi... »

Bran n’avait pas amorcé le geste de se rapprocher. Son rythme sanguin n’avait même pas bougé, et Mélinda, elle, s’amusait, une lueur pétillante dans ses yeux. Cette Miyu ne l’impressionnait pas du tout, et ses doigts caressaient tendrement ses joues, glissant dessus. Elle remua un peu, leurs nez se frôlant. Mélinda pensait sincèrement ce qu’elle lui disait. La liberté était une illusion, un principe creux, vide de tout sens. Que signifiait être libre, quand on dépendait des autres ? Et, paradoxalement, pouvait-on prétendre être libre, quand on ne dépendait de personne ? La liberté absolue, en ce sens, conduisait à la solitude, et, in fine, au désespoir. La liberté était une notion dont Mélinda avait tendance à se gausser, car les humains avaient tendance à en faire une vertu cardinale, alors que le fonctionnement d’une société reposait sur d’autres valeurs qu’un concept trompeur et creux. Les arguments de Miyu étaient des arguments stéréotypés, qu’on sortait dans les films pour contrer les méchants, mais qui, quand on cherchait à les développer, à les appliquer sur le terrain, montraient leurs limites.

Ses lèvres se rapprochaient, quant à elles, lentement, de la bouche de Miyu.

« La vérité, Miyu, c’est que tu essaies de te convaincre qu’il y a un piège, alors qu’il n’y a rien de tout ça... Je ne force personne à rester avec moi. Ukiko vient d’elle-même tous les soirs, et ses orgasmes quand je lui fais l’amour ne sont pas feints... Tu aimerais voir en moi un monstre, afin de te persuader que ta petite théorie est vraie, mais un vampire n’est pas foncièrement plus mauvais qu’un humain. Nous avons besoin de boire du sang, certes, autant que les humains ont besoin de se nourrir, de manger de la viande, de boire de l’eau, pour survivre... Ne trouves-tu pas cela ironique, ma belle ? Toi, qui prétends ‘‘libérer’’ mes protégées de mon ‘‘influence’’, tu es toi-même influencée par tes propres préjugés... »

Le sourire de Mélinda, légèrement moqueur, s’accentua légèrement, et elle posa une main sur la nuque de la femme, et entrouvrit ses lèvres, continuant à se rapprocher de sa bouche, respirant dessus, tandis que ses jambes se redressèrent, se frottant contre celles de la femme.

« Laisse-toi aller, Miyu...Je sens ta soif, tes peurs... Tu es avec une amie... »

Mélinda avança alors ses lèvres, et l’embrassa, se pressant lentement contre son corps, caressant avec sa main les longs cheveux de Miyu.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mercredi 04 décembre 2013, 10:23:12
Miyu était sans doute très ingrate quand on y réfléchissait à la situation. Elle devait beaucoup à cette femme dont elle partageait le lit pour le moment. Étonnement, elle ne se sentait pas en danger. Même la présence de Bran ne la dérangeait pas tellement elle avait l'impression qu'il fasse partie des meubles. Il était évident qu'elle ne pouvait pas juger quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Alors ses affirmations que l'on lui avait apprises étant jeune étaient volontairement généralistes. Le peu de vampire qu'elle avait pu croiser n'avait rien eu à voir avec cette Mélinda. Ils étaient brutaux, cherchant le combat dont ils n'avaient pas de chances de gagner. Ils étaient poussés par une soif intarissable et faisaient donc beaucoup d'erreurs. Ce qui poussait à croire à la théorie que l'on lui contait depuis sa plus tendre enfance.

Les réactions de Mélinda étaient étranges, au lieu de prendre mal ce qu'elle lui disait, elle le prenait sur le ton de l'amusement. Ses petites phrases assassines n'avaient guère fait mouche. Pourtant, elle avait tout fait pour l'énerver et ainsi lui prouver que ce qu'elle disait était la vérité. La jeune vampire frémit surprise et méfiante à la douce caresse. Elle s'attendait toujours à un coup fourré malgré les mots doux et tendre que lui assénait Mélinda.

« L’être humain a toujours vécu sous influence, ma beauté... Que ce soit, ici, avant, ou plus tard... La religion, l’État, les idéaux, les employeurs, les êtres qu’on aime... Tout le monde est toujours influencé... Même toi, par ton attitude, par tes actions, tu influences les humains. Tu prétends qu’Ukiko n’est pas heureuse en étant à mon service, et tu veux la faire sortir de mes douces mains... En d’autres termes, tu veux l’influencer selon tes propres critères et tes propres normes. Tout ce que tu peux me reprocher, Miyu, c’est d’être plus honnête que toi... »

"Je ne dis pas qu'ils n'ont jamais été influencés, mais les non humains ne le devraient pas. Ce monde appartient aux humains, ils devraient en être souverains. Il y a bien d'autres mondes qui existent, fichez leur la paix.

Moi ? L'influencer ? Évidemment que je veux changer sa vie, comme tous tes autres calices. Je veux changer leur destin, qu'ils soient libres de leur décision. Je ne compte pas les diriger pour le restant de leur vie."


Miyu se demanda quel rôle jouait Bran dans cette petite " famille". Il restait distant, effacé, ne donnant pas du tout son avi sur les horreurs que pouvait dire leur invitée. Mélinda semblait de plus en plus excitée par la présence de la dhampire. Elle ne savait pas trop si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Elle était de plus en plus troublée ne sachant pas trop comment réagir. Cela ne correspondait pas du tout au standard des vampires ce genre de réaction.

La jeune femme commençait à sentir son corps s'échauffer aux caresses de Mélinda. Ses doigts se contentaient de caresser sa joue, mais cela lui fit beaucoup d'effets. Elle aurait préféré que ce soit une torture horrible, cela au moins elle connaissait bien. Sans s'en rendre compte, elle respirait plus rapidement à mesure que Mélinda se rapprochait d'elle. Elle n'était plus du tout sur la défensive, se cambrant légèrement en arrière dans le lit lorsque leurs nez se caressèrent. Ses petits seins pointaient contre son fin kimono vers sa pire ennemie. Elle glissa lentement ses mains en arrière pour ne pas tomber. Mélinda continuait très lentement à se rapprocher. Le pire, c'était qu'elle ne voyait plus trop où était le problème.   

« La vérité, Miyu, c’est que tu essaies de te convaincre qu’il y a un piège, alors qu’il n’y a rien de tout ça... Je ne force personne à rester avec moi. Ukiko vient d’elle-même tous les soirs, et ses orgasmes quand je lui fais l’amour ne sont pas feints... Tu aimerais voir en moi un monstre, afin de te persuader que ta petite théorie est vraie, mais un vampire n’est pas foncièrement plus mauvais qu’un humain. Nous avons besoin de boire du sang, certes, autant que les humains ont besoin de se nourrir, de manger de la viande, de boire de l’eau, pour survivre... Ne trouves-tu pas cela ironique, ma belle ? Toi, qui prétends ‘‘libérer’’ mes protégées de mon ‘‘influence’’, tu es toi-même influencée par tes propres préjugés... »

"A quoi joues-tu avec moi ?"

Répondit avec une petite voix Miyu à cette longue tirade, tant elle était comme dans un état second. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, très loin d'être habituée à des contacts charnels. Elle avait l'habitude de vivre seule loin du monde, reclus dans sa maison familiale à la campagne. Ses seuls contacts en dehors de ses chasses étaient l'école. Le seul repère de la vie qui lui restait. C'était plus une distraction qu'autre chose, elle ne s'impliquait guère. Elle disparaissait bien rapidement si une relation devenait trop sérieuse. Une vampire immortelle n'avait rien à faire avec un ou une humaine d'après elle.

La jeune vampire sentit alors la douce main de Mélinda se glisser contre sa nuque. Elle frémit à la caresse se laissant tomber dans le lit petit à petit. Elle rendait les armes ne pensant plus du tout à un conflit, mais uniquement aux tendres attentions de sa partenaire. Les lieux, les personnes n'avaient plus trop d'importance. Elle s'attendait tellement à de la violence, qu'elle fut totalement désarmée face à cette tendresse. Mélinda était juste au-dessus d'elle. Ses douces jambes caressaient celles légèrement entrouvertes de Miyu. Son corps plus vivant que jamais s'ouvrait au plaisir.

« Laisse-toi aller, Miyu...Je sens ta soif, tes peurs... Tu es avec une amie... »

Miyu ne put rien répondre tant elle ne faisait que ressentir ce que son corps lui hurlait. Elle finit par s'allonger totalement dans le lit alors que Mélinda l'embrassait tendrement. Son cœur battait la chamade. Elle respirait vivement pendant le baiser. Si on oubliait sa nature de vampire pure, à cet instant là, elle avait tout d'une humaine. Elle glissa lentement ses bras autour du cou se laissant aller totalement. Elle ferma alors les yeux, gémissante doucement contre les lèvres tendres de son amante.

La jeune femme toute échaudée était nue sous son kimono, tradition oblige. Encore à peu près fermé, il glissait lentement de ses épaules mises à nu. Elle ne se préoccupait plus de rien, se laissant aller totalement. Elle avait tant un vide à combler en cette matière. Elle laissa alors Mélinda venir entre ses cuisses, qu'elle lui ouvrit lentement sans y réfléchir. Ses mains lissaient son dos à mesure que le baiser se poursuivait, la pressant contre son corps. Ses petits tétons se tendaient au baiser qui devenait langoureux. Elle ne savait pas trop comment Ukiko allait réagir de voir Miyu dans cet état-là, et elle ne s'en préoccupait guère.     






Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 05 décembre 2013, 01:56:52
Comme Mélinda l’avait supposé, l’hostilité affichée de Miyu était de la pure façade, un coup de semonce qui plongeait dans l’eau dès qu’il était largué. La perche tendue n’avait pas été saisie par Mélinda, et Miyu était comme un soldat ayant épuisé toutes ses cartouches. La vampire rythmait le danse, attaquant sur un terrain inconnu de la femme, sur ce terrain face auquel personne n’était préparé : la douceur, la tendresse, le contact charnel. Parce qu’elle était redoutable et injuste, la violence apparaissait toujours comme le nec plus ultra de la soumission, et on apprenait donc à essayer de s’en prémunir, de s’en défendre. Mélinda, elle, y voyait plutôt la simplicité, la facilité. Donner des coups de fouet était toujours plus facile qu’une longue formation consistant à connaître sa proie, à la caresser, à la câliner, à se presser contre elle, et à lentement la séduire. Miyu était vaincue d’office, et Mélinda la poussa lentement, afin de l’enfoncer dans le lit, le corps de la vampire s’affalant confortablement sur le sien. Emprisonnées ensemble, leurs deux bouches se plaquaient mutuellement, dans un baiser qui vint à s’éterniser, Mélinda aventurant peu à peu sa langue, au fur et à mesure qu’elle sentait le sang noble et divin de Miyu battre dans les veines de la vampire. Comme une délicieuse symphonie, une pièce de musique divine et magique. Elle excitait les sens de Mélinda, qui se mit à soupirer.

Le baiser continua à se poursuivre, tandis que, peu à peu, Miyu se détendait, et que son corps se mettait à frissonner, à vibrer. La guerrière, qui avait été sur le point de se battre dans sa chambre, avait totalement changé de mentalité. Considérait-elle encore Mélinda comme une adversaire ? La réponse était tellement évidente qu’il était inutile de la poser. Les beaux doigts de Mélinda se mirent à glisser le long de son kimono, et entreprirent de le défaire. Tout en continuant à l’embrasser, retirant brièvement ses lèvres pour raffermir sa position, avant de retourner l’embrasser, Mélinda défit le nœud du kimono, puis écarta lentement les pans, défaisant peu à peu cette robe sophistiquée.

Sous le kimono, Miyu était nue, une beauté d’albâtre, vampirique, alors que Mélinda vint à glisser ses mains sur le haut des jambes de Miyu, glissant ses longs ongles pointus sur sa peau, faisant frémir cette peau. Oh, elle le sentait, il y avait bien longtemps que Miyu avait soulagé sa nature de femme. L’avait-elle seulement un jour fait ? Pour l’heure, Mélinda ne pouvait pas le dire. Ce dont elle était en revanche sûre, c’était que, à force d’avoir chassé les autres, Miyu en avait totalement négligé sa propre existence. Heureusement, Mélinda était là pour rattraper cette erreur, et pour montrer à la belle vampire qu’il existait bien des plaisirs qu’on ne pouvait comprendre qu’en les ayant vécus.

Ukiko, de son côté, se déplaçait lentement, les observant, avec un léger sourire. Elle restait sur le côté, sans s’interposer, mais Mélinda connaissait suffisamment son esclave pour savoir que cette scène l’excitait, et qu’elle ferait l’amour avec Miyu. Le doute était passé. Désormais, Miyu était dans le terrain de jeu de la vampire, et cette dernière pouvait désormais faire sa loi. Le corps de Miyu, nu, s’offrait à elle, et elle pouvait sentir l’empressement de cette dernière, le feu brûlant ses cuisses, la manière dont elle sepressait, en manque, dont elle voulait que Mélinda la prenne, et la soulage, et lui ouvre les portes de ce plaisir qui était en train d’entrer en éruption dans son corps.

*Pas si vite, ma belle, ne crois pas que ce sera aussi simple...*

En souriant, Mélinda retira alors ses lèvres, rompant le baiser en redressant sa tête, et chacune de ses mains vint attraper les poignets de la femme, les plaquant sur le lit, tandis qu’elle utilisait sa force de vampire pour les maintenir.

« Tu es vierge, pas vrai ? Je le devine dans ton regard, dans ce désir qui est en train d’exploser en toi... »

La question n’appelait même pas vraiment de réponse, c’était plus une constatation qu’autre chose. La vampire accentua légèrement son sourire, et se pencha un peu, s’approchant de l’oreille de Miyu, et susurra dans cette dernière :

« Je peux t’ôter ta virginité, te faire découvrir un plaisir qui transcende tout ce que tu as jamais connu... Mais tu dois le demander. Demande à ce que moi, une vampire, daigne t’ouvrir les portes de ce paradis qui brûle entre tes cuisses. »

Allait-elle refuser ? Miyu devait avoir conscience qu’elle flirtait avec le point de rupture, cette zone floue et névralgique où elle s’engageait sur une voie qui allait ébranler toutes ses croyances. Et, quand bien même elle refuserait, Mélinda avait d’autres arguments pour réussir à la convaincre.

Elle n’allait pas la lâcher aussi facilement.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le jeudi 05 décembre 2013, 11:43:24
Miyu ne luttait plus dans le lit, enlacée dans les bras de celle qu'elle avait tenté de tuer il y a peu. Elle se laissa faire alors complètement par cette douceur inconnue. Ses mains qui parcouraient lentement son corps. Sentir celui de Mélinda contre le sien était un pur plaisir. Elle l'embrassait avec envie et délectation, n'essayant plus de réfléchir. Elle en était incapable à l'heure actuelle. Elle laissa de faibles gémissements s'échapper contre les lèvres douces de Mélinda. Elle caressa sa langue contre la sienne, de petits bruits humides s'échappèrent. Elle n'était pas très douée, toute innocente dans le baiser qu'elle lui offrait. Ce contact buccal la fit frisonner de tout son corps.   

La vampire respirait très rapidement pendant le baiser. La tête commençait à tourner légèrement dans l'excitation. Son corps très rapidement commençait à être en feu. Elle glissa doucement une de ses cuisses derrière celle de Mélinda, qu'elle accueillait entre les siennes. Elle croisa ses bras derrière sa nuque et ses épaules, la pressant fortement contre elle. Elle avait tellement envie de cette douceur inconnue, dont elle ignorait tout. Elle se laissait guider totalement par son instinct, cette envie brûlante de contact charnel.

Mélinda entreprit de lui retirer son kimono. C'était la seule chose qui l'empêchait d'avoir accès pleinement à son corps. Ce fin tissue en soie d'une très grande qualité, apparemment Miyu avait des goûts de luxe. Elle sentit les mains très lentement lisser son kimono. Son nœud céda bien rapidement dévoilant les courbes avantageuses de son corps. Elle avait le ventre creusé dans leur étreinte, le rythme rapide de sa respiration faisait monter et descendre sa petite poitrine contre celle de Mélinda. Se dévoila alors entre ses cuisses sa petite fente légèrement humide avec une petite toison au-dessus. Elle était seulement en émoi face à ce déchaînement de douceur.   

Miyu sentait le regard de Mélinda le long de son corps. Ses joues rougissaient très légèrement à cette honte. Elle n'avait guère l'habitude que l'on la regarde en pareille tenue.  Elle sentit les ongles de son amante lisser la peau de ses cuisses. Cela la fit frémir comme jamais, se cambrant encore plus contre Mélinda. Elle souleva ses hanches en courbant le dos. Elle s'accrochait à ce vampire de peur de tomber. Elle resserra ses jambes autour de Mélinda. Quelque part, c'était presque surprenant la similitude des deux jeunes filles, le même âge en apparence, cette douceur et fausse fragilité. Cependant, elle était loin de se douter qu'il y avait une grande différence entre les cuisses.

Son corps était en feu lorsqu'elle sentit le regard d'Ukiko sur cette scène sans doute banale dans cette maison. Elle la regarda un court instant pendant le baiser, ne comprenant guère ce qui pouvait lui passer par la tête. Si elle aurait été à sa place, elle se serait retirée. Comme la présence plus que discrète de Bran dans la pièce, qui faisait quasi partie des meubles. Elle avait tellement envie, plus Mélinda la caressait, l'embrassait, plus elle avait envie d'encore davantage. Elle ne se contrôlait plus du tout. Elle avait passé un point de non-retour.     

Mélinda stoppa le baiser d'un coût net, ce qui eut pour résultat l'effondrement de Miyu dans le lit. Elle n'avait plus aucune force et aucune volonté de résister. Elle était en train de cuir à feu doux entre les mains expertes de sa pire ennemie. Elle ne se rendait compte de rien, se demandant si elle n'était pas une exception. Mélinda plaqua avec force ses poignets au-dessus de sa tête, ce qui eut pour effet de remonter encore davantage sa petite poitrine. Elle réalisa que ses tétons étaient tendus et en érections. Elle ne les avait jamais vus comme cela, même pendant sa période d'adolescence. Elle était clairement en position de faiblesse dans la bonne prise de Mélinda. En manque de sang et malgré sa force vampirique, elle était incapable de se défaire de cette douce prison quand bien même elle le voulait.   

« Tu es vierge, pas vrai ? Je le devine dans ton regard, dans ce désir qui est en train d’exploser en toi... »

Miyu ne pouvait pas répondre à une question pareille, d'ailleurs on n'attendait pas de réponse. Elle ne put que tourner son visage sur le côté, comme pour essayer d'esquiver ce moment. Son regard tomba alors sur celui d'Ukiko. Ses yeux étaient tremblants et brillants de tout ce plaisir et de cette tension. Évidemment qu'elle était vierge, comment dans sa situation complexe, aurait-elle eu le temps de ce genre de choses. Elle sentit alors Mélinda se presser contre elle pour chuchoter.

« Je peux t’ôter ta virginité, te faire découvrir un plaisir qui transcende tout ce que tu as jamais connu... Mais tu dois le demander. Demande à ce que moi, une vampire, daigne t’ouvrir les portes de ce paradis qui brûle entre tes cuisses. »

La dhampire ouvrit en grands ses yeux, sidérée par cette révélation. Que voulait donc dire Mélinda par " je peux t'ôter ta virginité" ? Par quel artifice allait-elle passer ? Elle venait de dire ouvertement s'il y en avait besoin, qu'elle voulait lui faire l'amour jusqu'au bout. Elle tourna alors son visage afin de regarder Mélinda dans les yeux. Elle n'était certainement pas prête à se rendre si facilement à une personne comme celle-là. Mélinda avait très bien choisi ses mots.

Dans un orgueil, Miyu défiait Mélinda dans les yeux en la regardant durement. Elle ne dirait pas ses mots qui était qu'une autre façon de devenir son esclave. Pour qui la prenait-elle ? Elle était bien plus que cela. Elle se sentait supérieure à cette petite vampire malgré la situation. Elle ne tenta pas de se libérer de sa tendre prison. Elle entreprit de lui répondre avec une voix marquée par le plaisir, qui se voulait être dure.   

"Ne croit pas que je te supplierais à ce genre de choses. Tu ... tu perds ton temps. Je ne suis pas une simple humaine avec qui tu peux jouer. "
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 06 décembre 2013, 01:27:58
Miyu perdrait sa virginité ce soir. C’était inéluctable, tout simplement. Si elle pensait pouvoir résister à Mélinda, alors la vampire allait progressivement lui montrer qu’elle se trompait. Miyu ne pouvait rien faire contre elle, et sûrement pas résister contre ça. Elle n’avait aucune formation, aucun entraînement, aucun moyen de résister à cette vague qui montait en elle. La vampire allait l’exciter chaudement, la mettre mal à l’aise, et la placer dans une telle situation qu’elle serait incapable de refuser.

« Ne croit pas que je te supplierais à ce genre de choses. Tu... tu perds ton temps. Je ne suis pas une simple humaine avec qui tu peux jouer. »

Un sourire éclaira les lèvres de Mélinda. Elle tapota son nez avec le bout de son doigt, un sourire amusé sur les lèvres. La vampire avait senti l’hésitation dans le ton de la femme, le doute. Elle n’était sûre de rien, et Mélinda comptait bien accroître son trouble. Elle se pencha un peu, et tendit une main pour caresser l’un des seins de la femme. Son corps, nu, était à la hauteur des vampires, beau et noble, avec cette espèce de sensuelle beauté qui se dégagerait de ses formes. Mélinda pressa son sein, pinçant son téton, le titillant, jouant avec. Un sourire sur les lèvres, elle approcha sa bouche de son autre sein, et vint le suçoter, continuant à jouer avec elle. La vampire passa quelques minutes, ainsi, et fit signe de la main à Ukiko de s’avancer. Elle continua à descendre, embrassant le ventre de Miyu, jusqu’à se diriger, lentement, vers ses cuisses. Pas un mot ne s’échappait des lèvres de la vampire ; il était inutile de parler. Elle allait « jouer » avec cette femme, parce qu’elle le pouvait, et parce que Miyu ne pourrait pas lui résister. Cette arrogante petite « chasseuse » de vampires allait apprendre, à ses dépens, que Mélinda avait avec elle des armes très dangereuses, et que, quand on était piégée entre ses griffes, il n’y avait pas grand-chose à faire. Lui résister était impossible, car Mélinda, outre sa grande beauté, était aussi excessivement têtue.

Tandis qu’elle se rapprochait lentement de l’intimité de la vampire, Ukiko se pencha, s’allongeant à côté de Miyu, et remplaça les lèvres de Mélinda en embrassant Miyu, sa main gauche venant se redresser pour caresser la droite du cou de Miyu, glissant le long de sa peau pour frotter ses oreilles. Elle soupira et gémit tendrement, dans la bouche de Miyu, avant de rompre le baiser, déplaçant sa main pour presser son sein.

« Tu te crois si différente que ça de ma Maîtresse, hum ? Tu n’es pas une simple humaine... Ce sont tes mots, Miyu... Tu te crois supérieure à moi... »

Ukiko pinça le sein de Miyu, tandis que Mélinda écartait ses cuisses, et léchait son intimité, glissant sa langue le long de ses lèvres intimes. Elle ne l’enfonça pas dans son intimité, et, assez rapidement, se mit à lécher le pourtour de ce sexe, de cette fente, embrassant sa peau, mais sans jamais s’enfoncer dans son sexe, qui devait alors brûler la pauvre Miyu. La jeune femme allait subir une véritable torture, une frustration sexuelle qui allait lentement la convaincre qu’on ne pouvait pas résister éternellement à Mélinda.

Ukiko se déplaça un peu, s’allongeant sur le corps de Miyu, relevant un peu son bassin, se mettant finalement à califourchon sur le corps de Miyu, malaxant chacune de ses seins avec une certaine fermeté, qui trahissait son expérience des touchers mammaires. La jeune femme se mit à sourire, un sourire carnassier et pervers :

« Je vois bien que tu es excitée, Miyu... Ma Maîtresse pourra jouer avec toi pendant des heures... Tu as envie qu’elle te fasse l’amour, tout ton corps le réclame, il n’y a que ta fierté qui s’y refuse. Et mon sang... Tout ce que tu as à faire, Miyu, c’est me le demander, et je te l’offrirais. Tu dois le sentir, non ? J’entretiens mon corps, je veille à avoir une bonne qualité de vie, afin que mon sang soit suffisamment bon pour que vous puissiez y goûter et ressentir le festin en plantant vos crocs. »

Mélinda estimait qu’il était plus efficace que ce soit Ukiko qui parle, car, contrairement à Mélinda, Ukiko, elle, était une humaine.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le dimanche 08 décembre 2013, 13:03:39
Miyu avait l'impression que Mélinda était heureuse de l'entendre résister. Peut-être espérait-elle alors pouvoir jouer avec cette petite pucelle, ou encore espérait-elle qu'elle serait une vampire digne de ce nom. Il était impossible de lire à travers son sourire, ce qu'elle avait dans la tête. Mélinda semblait accepter et heureuse de relever ce nouveau défi. Elle était quasi certaine de l'emporter, vu que Miyu ne l'avait jamais fait. Elle lui avait répondu ainsi dans le seul but qu'elle ne céderait pas si facilement. Elle n'était pas faible, habituée au combat physique et à la souffrance. Elle pensait tout de même pouvoir lui résister. On l'avait déjà torturé rien que pour le plaisir, mais jamais de la sorte. Les créatures qu'elle affrontait en général n'étaient pas très subtiles.     

"Ne me touche pas ..."

Répondit alors la dhampire avec une petite voix. Elle avait peu de volonté à dire cela, d'une part car elle savait que Mélinda ne l'écouterait pas, de l'autre son corps en réclamait davantage. Il n'y avait que son cerveau qui n'était pas encore assez embrumé par le plaisir. Elle était nue et désarmée face à cette femme. Elle agrippa les draps du lit avec ses mains en se cambrant à la caresse sur son sein. Elle ferma les yeux et tenta d'étouffer un faible gémissement qui s'échappa de ses lèvres. Elle avait l'impression qu'à chaque gémissement, à chaque frémissement, à chaque plaisir qu'elle ressentait, c'était un aveu d'échec face à cette torture. Elle espérait presque ressentir de la douleur pour pouvoir haïr ce fichu vampire, mais rien de tout cela bien au contraire. Son corps était de plus en plus chaud. Elle respirait plus rapidement à force de caresses tendres. Ses tétons étaient extrêmement tendus et dures, lui provoquant encore davantage de plaisir à chaque caresse mammaire. Elle ne comprenait plus son corps, qu'elle pensait pourtant bien connaître. Elle était une combattante martiale et magique, connaître son corps, ses limites, la façon de l'utiliser était primordiale. Mais là, plus rien ne fonctionnait comme d'habitude, elle ne le contrôlait plus du tout.   

"Aaaaaaah ! "
 
Miyu gémit de plaisir lorsque l'on lui pinça son téton. Elle avait été très surprise et n'avait pas pu retenir cette preuve de plaisir. Elle rougit fortement, honteuse. Son corps ondulait lentement comme pour sentir encore mieux les caresses. Quand elle vit Mélinda se pencher sur un de ses seins et commencer à suçoter son autre téton, elle prit peur de craquer totalement. Elle pressa une de ses mains contre sa bouche fortement. Elle ne voulait pas lui laisser penser que sa torture fonctionnait. Elle pensait que si elle ne l'entendait pas gémir, tout s'arrêterait. D'un autre côté, elle était de plus en plus en feu. Ses cuisses se caressaient doucement l'une contre l'autre. Quelque chose lui picotait au fond de son bas-ventre, cela lui provoquait de fort tremblement dans tout son corps. Sous la vampire, elle ondulait des hanches contre le ventre de Mélinda. Sans le vouloir, elle glissa son bras de libre derrière la nuque de sa tortionnaire pour s'assurer qu'elle continue.

"Hmmmm ! Hmmmmm ! "

La jeune femme gémissait étouffée contre sa main à chaque léchouille. Sa vue était devenue trouble avec quelques larmes de plaisir. Un peu de sueur commençait à apparaître de-ci de-là, rendant son corps légèrement brillant sous la lumière. Elle était devenue bien humide entre ses cuisses. Elle sentait cette formidable énergie descendre de plus en plus entre ses cuisses, sans pouvoir la contrôler. Heureusement, tout s'arrêta un bref instant. Mélinda avait arrêté de s'occuper de sa poitrine. Elle s'effondra dans le lit toute en émoi en respirant à toute vitesse. Elle essayait de reprendre ses esprits se relâchant légèrement. Son corps bien excité déjà se tortillait lascivement dans le lit sous le regard des deux femmes. Elle ressentait une honte, malgré la grande excitation.

"Non ... Tu n'as pas à le faire. Tu es humaine, tu devrais pouvoir choisir. Résiste si tu n'en as pas envie, tu ... tu devrais ... hmmmm ! "

Miyu avait essayé de raisonner Ukiko lorsque Mélinda lui avait fait signe de s'approcher, mais cette dernière l'embrassa avec tendresse. Elle gémissait même pendant leur baiser, Ukiko semblait prendre grand plaisir avec la dhampire. Elle pouvait encore mettre sur le coup du vampire pourquoi Mélinda la torturait ainsi, mais Ukiko était une humaine. Elle était de plus très douée, la caressait pendant le baiser. Miyu gémit de plaisir aux caresses pendant le baiser également. Elle n'arrivait plus du tout à réfléchir, dépasser par tout cela.

Pendant ce temps-là, Mélinda semblait descendre lentement le long de son corps. C'était une si douce et cruelle torture. Elle ne pouvait rien n'y faire du tout, incapable de réagir. Elle avait regagné de la force avec le verre de sang. Elle devrait essayer de brûler cette maison maudite de son ennemie, mais elle ne pouvait s'y résoudre. Elle n'en avait plus du tout envie. Elle avait envie que ce plaisir continu, qu'il monte encore. Son corps et même son esprit commençaient à la trahir. Il n'y avait plus que sa raison qui essayait de hurler au milieu de tous ses gémissements et frissons de plaisir.

« Tu te crois si différente que ça de ma Maîtresse, hum ? Tu n’es pas une simple humaine... Ce sont tes mots, Miyu... Tu te crois supérieure à moi... »

Miyu eut beaucoup de difficulté à comprendre ce que lui disait Ukiko. Elle aurait voulu lui répondre, mais elle n'y arriva pas. Lorsqu'elle ouvrit sa bouche pour lui parler, ce n'était que des gémissements qui en sortie. Elle n'arrivait même plus à les retenir, elle ne le voulait plus non plus. Elle agrippa fortement à nouveau les draps de peur de s'envoler avec tout ce plaisir. Elle se sentait comme flotter dans les airs ou dans un champ de coton. Elle se cambra fortement lorsque les lèvres de Mélinda embrassèrent son ventre. Elle ressentit comme un choc électrique tellement elle était tendue. Elle sentit ses cuisses s'ouvrirent toutes seules. Elle essaya rapidement de les refermer de peur que Mélinda fasse quelque chose par là. C'était bien trop tard, elle sentit les douces mains de Mélinda sur ses cuisses. Elle les ouvrit lentement en grand sous ses yeux. Elle avait honte, mais d'un autre côté, elle entendit comme une petite voix au fond d'elle lui dire "encore, encore plus, viens entre mes cuisses".

"AAAAAAAAAAH ! "

 Miyu gémit fortement lorsque Mélinda commença à lui lécher sa fente déjà humide. Elle ouvrit en grands ses yeux n'ayant jamais ressenti une chose pareille. C'était si bon, si doux, elle sentait son sexe lui brûler de plus en plus. Il s'ouvrait comme une rose qui éclosait. Il devenait de plus en plus humide à force que cette langue la léchât. Elle ne comprenait pas pourquoi elle n'allait pas plus en profondeur. Elle le voulait maintenant. Dans sa tête, elle hurlait à Mélinda d'enfoncer cette satanée langue dans sa vulve. Elle perdait totalement la raison. Elle plaqua ses cuisses grandes ouvertes contre le lit, comme si Mélinda avait un problème d'accès. Mais rien n'y faisait, elle continuait d'embrasser, de lécher, de caresser seulement la surface.   

"Aaaaaaah ! Non ! aaaaaaaaah ! aaaaaaaaaah ! "

La jeune vierge poussait de petits gémissements de plus en plus rapidement. Elle sentit de la cyprine s'échapper de sa fleure pour se répandre le long de ses cuisses. S'en était trop, elle le voulait, elle voulait que l'on lui fasse l'amour immédiatement. Elle bouillait intérieurement comme si elle avait de fortes fièvres. Elle tremblait de toutes parts. Elle se cambrait afin de mieux s'offrir aux caresses et aux bouches.

Ukiko semblait bien décider d'aider sa maîtresse à la faire craquer, à moins qu'elle aimait beaucoup caresser Miyu. Peut-être qu'elle l'avait déjà repérée à l'école. Peut-être qu'elle avait eu envie d'elle, mais comme elle était plus un fantôme qu'autre chose... La vampire sentit Ukiko s'asseoir sur son corps. Elle aimait sentir cette peau contre la sienne en feu. Elle ondulait de tout son corps, recherchant le moindre contact. Elle aimait sentir les mains d'Ukiko lui malaxer ses seins. Tout son corps était stimulé en même temps, il était impossible de résister davantage. Elle comprenait à peine ce qui lui arrivait, découvrant à chaque seconde quelque chose de nouveau.

« Je vois bien que tu es excitée, Miyu... Ma Maîtresse pourra jouer avec toi pendant des heures... Tu as envie qu’elle te fasse l’amour, tout ton corps le réclame, il n’y a que ta fierté qui s’y refuse. Et mon sang... Tout ce que tu as à faire, Miyu, c’est me le demander, et je te l’offrirais. Tu dois le sentir, non ? J’entretiens mon corps, je veille à avoir une bonne qualité de vie, afin que mon sang soit suffisamment bon pour que vous puissiez y goûter et ressentir le festin en plantant vos crocs. »

Miyu ne pouvait pas imaginer ce que voulait dire faire l'amour avec Mélinda. Pour elle, cette vampire était une femme, cela ne pouvait guère aller très loin. C'était une évidence qu'elle était terriblement excitée. Son sexe était entrouvert et bien humide, une douce odeur d'excitation s'en échappait. Il palpitait légèrement sous les yeux de son bourreau. Lorsque Ukiko finit de parler et sous l'excitation générale, elle avait envie de cette humaine. Cependant, ce n'était pas uniquement sexuel. Ses yeux se changèrent en or, brillant d'une couleur irréelle. Elle croisa ses bras derrière la tête de l'humaine et l'obligea à se pencher contre elle. Miyu se retenait toujours de mordre les humains, attendant avec patience leur volonté de se faire mordre. Cependant, elle était comme dans un état second. Elle ne voulait que céder à ses pulsions. Elle ouvrit en grands sa bouche et planta alors ses crocs dans le cou d'Ukiko, se nourrissant avec bonheur.   
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 09 décembre 2013, 02:54:31
Miyu pouvait-elle encore prétendre être insensible aux charmes de Mélinda ? Toute sa résistance, sa force... Tout s’était écroulé comme un château de cartes. La belle vampire était conquise, entre les beaux doigts de Mélinda, qui allait s’en délecter. Elle la détenait, et c’était le plus important. Miyu était à elle, et son corps la trahissait totalement. Elle avait perdu, et Mélinda sentait sa mouille glisser le long de ses cuisses. Elle la léchait lentement, tout en réfléchissant à la suite des évènements. Mélinda savait que Miyu avait perdu, qu’elle perdrait sa virginité avec elle, mais c’était le reste qu’elle envisageait. Tandis que le sang de Miyu circulait rapidement dans ses veines, Mélinda se demandait quoi faire d’elle. Relevant la tête, elle vit alors les bras de Miyu se crisper sur le corps d’Ukiko, et la plaquer contre elle. Elle planta alors ses crocs dans le cou d’Ukiko, qui se mit à gémir sans plaisir, sans que Mélinda ne soit surprise.

Sous l’effet du plaisir sexuel, le sang circulait bien plus vite dans les veines. Dès lors, il demandait bien plus d’énergie. Or, Miyu n’avait bu qu’un seul petit verre, et était encore en manque de sang. Sous l’effet de l’excitation, ce manque était encore plus crucial, et justifiait le fait qu’elle ait fini par attraper Ukiko. Le sang d’Ukiko était bon, pur, traité, noble, et elle le but donc goulument. Ukiko se mit à gémir et à soupirer. Elle ne fumait pas, ni ne se droguait, ni ne buvait, et avait une alimentation saine et équilibrée, mélangeant la viande rouge et la nourriture japonaise traditionnelle. En somme, son sang n’était pas chargé, et était d’une qualité exceptionnelle. Y goûter était donc comme plonger ses lèvres dans un immense festin sanguin. Miyu avait du le sentir, car, comme Mélinda, elle avait ce sixième sens vampirique, qui permettait de sentir le sang. Un sens très pratique.

Les dents de Miyu se plantèrent donc dans le cou d’Ukiko, venant absorber son sang, sans que cette dernière ne trouve à y redire. Elle trouvait ça génial, et, lorsque son petit cul heurta la tête de Mélinda, cette dernière, en souriant, entreprit de se redresser.

« Miyu, aaah... Encore, hum ! »

Yeux clos, Ukiko gémissait de plaisir, mouillant sans hésitation. Se faire mordre provoquait cet effet chez certaines personnes. Mélinda pensait que c’était lié au fait que la perte de sang pouvait donner l’impression de planer, vous couper provisoirement de la réalité, en vous faisant ressentir une certaine euphorie, euphorie qui, chez certaines personnes, s’exprimait de bien curieuse manière. Elle comprenait tout à fait Ukiko, et elle était plus désirable ainsi. Mélinda, après quelques hésitations, attrapa donc les jambes d’Ukiko, et la fit lentement glisser, usant ainsi de sa force pour pouvoir, progressivement, faire en sorte qu’Ukiko vienne s’allonger sur le corps de Miyu, leurs jambes venant gracieusement s’entrecroiser, dans un spectacle des plus attendrissants. Ukiko léchait le cou de Miyu, baisant son épaule, veillant toutefois à ne pas trop remuer la tête, car elle savait que c’était le genre de choses que les vampires n’aimaient pas. Plus la victime était immobile, plus la circulation du sang était facile.

On appelait aussi la morsure, de manière poétique, l’Étreinte. Il suffisait de voir les deux femmes pour le comprendre. Miyu l’enlaçait, et la morsure était terriblement romantique, très sensuelle, très érotique. Un sourire naquit sur les lèvres de Mélinda devant ce touchant spectacle. Elle se mit sur le côté, tandis que Miyu continuait à boire, et qu’Ukiko gémissait, se tortillant lentement en mouillant, posant ses mains sur les hanches de sa partenaire.

« Miyu, huuummm... Mords-moi, allez... »

Plus Miyu buvait, et plus Mélinda pouvait la sentir reprendre du poil de la bête, reprendre des forces. La puissante chasseresse vampire revenait peu à peu à elle... Mais ce n’était pas ça qui la soulagerait de ce besoin permanent entre ses cuisses, de ce gouffre qui ne demandait qu’à être apaisé. Oh oui, Mélinda sentait le feu entre ses cuisses s’accroître, au fur et à mesure que Miyu rajoutait du carburant dans son corps. Loin d’apaiser sa soif, ce sang en plus venait lourdement la lui rappeler, et, ainsi, la mettre encore plus entre les griffes de Mélinda.

*Oh oui, Miyu, tu auras beau résister, les jeux sont faits... Tu es à moi, et il ne saurait en être autrement. Je te tiens, et c’est aussi simple que ça.*

Mélinda s’aventura sur le corps d’Ukiko, et attrapa surtout l’une des mains de Miyu. Usant de sa force, elle vint la guider vers les fesses d’Ukiko, ce petit cul qui était mis en valeur par son string en latex.

« Pelote ses fesses, Miyu, imprègne-toi de ce corps... Car je suis une vampire généreuse, et ce qui est à moi est aussi à mes sœurs de sang... Tu ne peux plus renier ton appartenance à notre race, Miyu, pas quand je sens tout le bonheur que ce sang t’inspire... »

Mélinda, toutefois, veillait au grain. Il ne fallait pas que Miyu boive trop de sang, car elle ne voulait pas que sa belle Ukiko tombe dans les pommes. Or, Mélinda savait combien le sang était délicieux, et combien il était difficile, quand les crocs étaient plantés, de les retirer. Elle veillait donc, afin d’éviter que Miyu ne commette une erreur qui serait redoutable... Mais ça ne l’empêchait pas de pouvoir palper le joli petit cul d’Ukiko, et de découvrir toute la beauté du corps féminin, tout ce dont elle s’était privée jusqu’à ce que, par chance, sa route ne finisse par croiser celle de Mélinda.

C’était une petite veinarde, tout simplement.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mercredi 11 décembre 2013, 00:48:57
Miyu ne pouvait pas dire qu'elle ne trouvait pas Mélinda jolie, mais serait-elle prête à tout abandonné pour une simple vampire ? Ce n'était pas certain, quand bien même le plaisir qu'elle ressentirait. Elle avait un travail, et même si Mélinda deviendrait son unique exception, elle ne pouvait pas juste fermer la page de toute sa vie. Elle était bien incapable de retenir ses gémissements de plaisir. Elle secoua la tête vivement, quoi qu'elle fasse, Mélinda disposait de son corps. Elle était même volontaire pour cela. Elle voulait sentir ses doigts, sa bouche contre son corps en feu. Il criait autant qu'il pouvait dans le creux de ce lit.

La dhampire n'avait pu se retenir sous l'invitation de mordre Ukiko. C'était une envie si forte, presque de la jouissance que cherchait Mélinda de retenir. Elle savait que le baiser du vampire pouvait être très jouissif pour les humains, et Ukiko était très sensible en ce sens. Elle avait déjà bu des sang, mais celui-ci était si goûtu. C'était presque terrible d'avoir de telles pensées, mais il fallait bien s'en rendre compte. Elle était le calice d'une vampire, sans doute que c'était étudié. Une mauvaise alimentation, entretiens corporels, alcool, drogue ou autres, modifiaient énormément le goût du sang. Un vampire pouvait même être contaminé par un mal, si quand bien même il pouvait en être affecté.   

« Miyu, aaah... Encore, hum ! »

Miyu sentait bien qu'Ukiko prenait littéralement son pied dans cette étreinte. Elle ne devait pas aller trop loin. Elle ne voulait pas faire de mal à cette fille, quand bien même, elle avait fort faim. Elle s'arrêta de lui prendre du sang, lorsque Mélinda tira son corps contre le sien. Elle la regardait droit dans les yeux en caressant sa joue. Elle passa lentement sa langue sur la plaie pour la refermer comme par magie complètement.

La pucelle sentait bien qu'Ukiko était terriblement excitée. Dans ces brumes érotiques, elle caressa son dos lentement. Elle pressa son corps contre le sien en entrecroisant ses cuisses. Elle sentait parfaitement la chaleur de cette dernière, avec le plus grand des plaisirs. Elle sentit de petits baisers dans son cou puis sur épaule. Elle ne savait pas à quoi Mélinda était en train de jouer, mais elle utiliserait ses plaisirs sans hésitation. Elle pressa alors sa vulve bien mouillée par la cuisse douce de l'humaine.

Miyu regarda alors son amante en lui caressant sa joue délicatement. Elle vint l'embrasser avec plaisir, se serrant contre elle le plus possible. Elle avait repris pas mal de ses forces avec toute cette bonne nourriture. Elle se sentait plus vivante que jamais. L'excitation d'Ukiko lui parvint alors par le sang qu'elle lui retirait. C'était un plan assez machiavélique.     

La vampire au sang pur ne résista guère à la main de Mélinda. Elle sentit alors les douces fesses de l'humaine, qu'elle ne tarda pas à caresser doucement. Elle l'explorait lentement en restant assez prude. Elle n'avait jamais véritablement dit ne pas être une vampire, seulement de n'être pas du tout comme les vampires nés de morsure. Elle était supérieure, plus forte, plus de capacités et moins de problèmes. Ses deux mains glissèrent lentement le long de ce corps. Elle remuait délicatement contre Ukiko, sa fente avait besoin de caresses, de quelque chose d'inavouable.




Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 12 décembre 2013, 01:21:12
Miyu avait rechargé ses batteries, et cessa de ponctionner le sang d’Ukiko. Mélinda esquissa un léger sourire, en constatant que la vampire était encore suffisamment clairvoyante pour ne pas se laisser aller. Ainsi, elle n’eut pas à la priver de l’Étreinte. La vampire était bien placée pour savoir que déranger un vampire pendant l’Étreinte était quelque chose de redoutable, susceptible de provoquer l’ire féroce du vampire. Miyu cessa donc de prendre son sang, mais fut bien incapable de repousser Ukiko, qui se pressait contre elle, autant excitée que Miyu... Mais à cette différence près qu’elle n’était pas vierge. Ukiko avait donc un avantage certain et en profitait donc, sa langue jouant avec le visage de sa partenaire, glissant près de son oreille, tandis que l’une de ses mains gantées vint presser ses seins. Elle remuait légèrement son corps, le cambrant sous les caresses de Miyu sur ses fesses.

« Hum... C’est si bon, ma belle... Pelote mes fesses, n’aie pas peur. Si tu savais le nombre de fois que ma Maîtresse m’a perforé le cul, haaann... »

Ukiko titilla le téton de Miyu, et retourna l’embrasser, tendrement, longuement, fermant les yeux en fourrant sa langue dans sa bouche, la faisant tourner à l’intérieur, remuant sur ses dents, avant de titiller sa langue. Ses doigts, eux, s’activaient sur son sein, le pressant, le remuant, pinçant le téton avec un indéniable talent, et une maîtrise qui, effectivement, illustrait le fait qu’elle avait une forte activité sexuelle, au sein du manoir de sa Maîtresse. Elle savait ô combien elle était chanceuse d’avoir pu attirer sur elle l’intérêt de Maîtresse Warren. Depuis qu’Ukiko l’avait vu au lycée, elle n’avait pu s’empêcher de la trouver d’une beauté magnifique : sa longue chevelure bouclée, ses beaux yeux d’émeraude, cette peau pâle, d’une blancheur qui évoquait les anges... Les Japonais avaient toujours aimé les femmes avec la peau claire, contrairement aux Occidentaux, qui avaient plutôt tendance à préférer les femmes bronzées, à la peau huilée et basanée. Maîtresse Mélinda ressemblait à un ange, tout simplement. Bien sûr, quand on la connaissait, on ne pouvait pas vraiment prétendre qu’elle était un ange, à moins de considérer que les anges étaient, fondamentalement, des pervers. Cependant, Ukiko ne s’était jamais considérée comme un ange, et, en vivant sous le contrôle de Maîtresse Mélinda, non seulement ses notes s’étaient améliorées, mais elle avait pris conscience qu’elle n’était pas nulle, et que les grosses têtes du lycée, comme Shii, étaient des soumises dont elle lattait le cul avec un plaisir vorace. Surtout, elle avait rejoint une agréable communauté, où les filles, sous la férule et l’autorité de leur Maîtresse, se rapprochaient énormément. Comment diable Miyu ne pouvait-elle pas voir ça ? Ukiko avait compris que Miyu était une vampire, une vampire redoutable, qui avait visiblement cherché à attaquer sa Maîtresse. C’était vraiment très curieux, mais, à force, Ukiko était habituée à ce que le lycée Mishima soit tout, sauf un simple lieu d’enseignement. Quand on savait que plusieurs des professeurs de Mishima étaient les esclaves de sa Maîtresse, et que d’autres avaient des pouvoirs magiques, notamment la prof’ de biologie, il était assez difficile d’être encore surprise.

Le baiser entre Ukiko et Miyu se prolongea pendant plusieurs minutes, un tendre et délicieux baiser, succulent et appétissant. Les deux femmes semblaient gémir de plaisir, Ukiko se blottissant contre le corps de Miyu, continuant à frotter son sein, à le malaxer, sans relâche, avec une douceur infinie et une fermeté appréciable. Elle rompit son baiser, et sourit, utilisant son autre main pour caresser le visage de sa partenaire, remettant ses cheveux en place. La belle blonde savait y faire, et remua un peu son corps, soulevant son bassin, pour l’abattre sur l’intimité de la femme.

Mélinda, quant à elle, restait à proximité, et s’allongea à côté des femmes, couchée sur le flanc, sa tête en appui sur son bras.

« Je sens ton manque, Miyu... Ukiko pourrait t’embrasser et te caresser pendant des heures encore. Ta frustration et ta timidité l’excitent. Et je crois qu’il est temps que je te confie un petit secret... »

Mélinda se rapprocha, et Ukiko se pencha, embrassant le cou de Miyu, léchant sa peau. Mélinda, à quatre pattes, se rapprocha de son visage, et l’embrassa brièvement sur les lèvres, avant de se rapprocher de son oreille :

« Là d’où je viens, j’ai subi une opération magique et chirurgicale... Une opération qui a permis de me doter, quand je le veux, d’une verge masculine... Et c’est avec elle que j’enlèverais ta virginité, et que je te ferais jouir, ma belle...Disons que ce sera ton cadeau d’intronisation dans mon manoir et dans ma petite communauté. »
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le jeudi 12 décembre 2013, 10:51:14
Miyu était totalement dépassée, et n'avait aucune envie de repousser quelqu'un qui lui faisait autant de bien. Elle prenait tout comme cela venait. D'habitude, elle préférait tout prévoir, en apprendre sur sa proie quitte à fuir avant d'avoir les informations, puis fondre sur elle quand elle n'aura aucune chance. Dans ce lit s'était tout le contraire, elle était totalement contrôlée. Ukiko lui lécha tendrement le visage. Elle ferma les yeux en sentant encore mieux leurs corps brûlant se caresser doucement. Elle était ivre et demanderesse d'encore plus de plaisir. Une main gantée vint lui prendre un sein. C'était une sensation étrange, mais fort agréable.   

« Hum... C’est si bon, ma belle... Pelote mes fesses, n’aie pas peur. Si tu savais le nombre de fois que ma Maîtresse m’a perforé le cul, haaann... »

C'était presque une réaction, qu'une réelle volonté. Plus la vampire ressentait de plaisir, plus ses mains pressaient et caressaient les fesses de cette humaine. Elle lui était inconnue, c'était étrange de faire l'amour avec une étrangère ainsi. Elle respirait très rapidement en gémissant contre les lèvres d'Ukiko. Sa langue encore peu habituée jouait avec celle de l'humaine. Elle aimait beaucoup cette sensation. Elle glissa une de ses cuisses derrière les cuisses d'Ukiko. Elle se cambra et se pressa fortement contre elle, lorsque la dominatrice joua avec son téton. C'était une douce et terrible torture. Ils étaient durs comme du béton, tendus et ultra-sensibles.

"Hmmmmm ..... Hmmmmm ! "


Miyu se tortillait sous Ukiko à forces de caresses. Tout son corps bouillonnait de plaisir, dégoulinante entre ses cuisses. Si l'objectif était de la rendre folle, de lui permettre d'accepter de se faire pénétrer, c'était chose faite. Elle n'avait plus aucune volonté exceptée de recevoir encore plus de plaisir. Elle caressait les cheveux blonds de l'humaine avec envie, lui offrant un baiser de plus en plus sauvage.

Lorsqu'Ukiko rompit le baiser, Miyu s'écroula dans le lit essouflée. Ses yeux étaient perdus dans un lointain inaccessible. Ils brillaient et tremblaient, incapables de voir clairement quelque chose. Elle était lascive au-dessus des draps. Elle souriait doucement à Ukiko, alors que dans une situation normale, elle se serait enfuie bien rapidement. Elle appréciait l'apparente douceur de la femme, ses petites attentions à son égard. Elle sentait son bassin caresser sa fente éclose et trempée. Elle ne s'était jamais sentie ainsi, même quand elle s'était caressée elle-même quand elle était bien plus jeune. Elle avait vécu une vie tout à fait normale, jusqu'à l'âge de ses seize ans, où sa destinée lui avait été révélée. Elle aurait très bien pu continuer de vivre une vie d'humaine, qui avait besoin de sang. Elle aurait vieilli et à l'heure d'aujourd'hui, elle serait morte depuis longtemps. Au lieu de cela, elle était en train de faire l'amour avec une vampire et une humaine. 

Mélinda s'approcha doucement du petit couple qui se faisait du bien. Elle recommença à tisser sa toile lentement, où pour le moment, la vampire au sang pur se complaisait à se faire prendre.

« Je sens ton manque, Miyu... Ukiko pourrait t’embrasser et te caresser pendant des heures encore. Ta frustration et ta timidité l’excitent. Et je crois qu’il est temps que je te confie un petit secret... »

C'était une chose évidente que Miyu était en manque de tendresse. Elle avait envie d'aller jusqu'au bout. Il était vint d'essayer de cacher sa grande excitation, surtout à des sens vampiriques. Elle avait tout d'une humaine à part ses pouvoirs, et les réactions de son sexe vierge en étaient des preuves flagrantes. Elle glissa sa main caresser les cheveux d'Ukiko appréciant les tendre baiser, sa langue dans son cou. Heureusement qu'elle n'était pas une vampire. Elle ne savait d'ailleurs pas ce que son sang ferait à des vampires bâtards. Mélinda l'embrassa sur ses lèvres avant de lui susurrer à l'oreille.

« Là d’où je viens, j’ai subi une opération magique et chirurgicale... Une opération qui a permis de me doter, quand je le veux, d’une verge masculine... Et c’est avec elle que j’enlèverais ta virginité, et que je te ferais jouir, ma belle...Disons que ce sera ton cadeau d’intronisation dans mon manoir et dans ma petite communauté. »

Miyu fut tout d'abord très surprise de cette révélation. Elle ouvrit en grand ses yeux forts surpris en fixant le plafond. Elle n'osait pas du tout regarder Mélinda dans les yeux. Comment le pourrait-elle ? Son corps avait une tout autre réaction. Il s'était attendu à des caresses et des léchouilles, mais certainement pas à aller si loin. Elle ne connaissait pas du tout le sexe, étant vierge, mais elle savait comment ça se passait. Les moyens modernes étaient fortement à se renseigner, même pour une sage vampire comme elle. Une intense chaleur se répandit depuis son ventre vers entre ses cuisses. C'était une sensation quasi divine. Son sexe se resserra fortement, comme si elle accueillait déjà le membre de Mélinda. Un flot de cyprine s'écoula depuis son vagin à ses cuisses et sur les draps. Elle avait honte, elle ferma ses cuisses autant qu'elle pouvait, mais sa peau brûlante l'une contre l'autre était tout aussi bonne. 

Il fallait se rendre à l'évidence, Miyu n'attendait que cela de se faire prendre. Elle en ressentait le besoin. Elle tourna alors son visage vers celui de Mélinda très sérieuse. Elle glissa une main molle contre sa joue délicatement. Elle hocha la tête lentement comme pour répondre à une question. Elle se doutait que sa tortionnaire ne se contenterait pas de cela. Elle se força alors à avouer du bout des lèvres.

"Viens ..."

Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 13 décembre 2013, 01:39:39
Miyu ne pouvait plus se battre, ni nier ce qu’elle éprouvait. Son sang palpitait dans ses veines, et, quand elle apprit que Mélinda était hermaphrodite, ses yeux s’écarquillèrent, et elle se refusa à regarder Mélinda, à se perdre dans ses beaux yeux verts. Elle fixa le plafond, mais, tandis qu’Ukiko continua à se presser, Mélinda perçut une subite augmentation de sang à hauteur de l’intimité de la vampire. Miyu était vaincue, offerte comme le plus beau des cadeaux. Incapable de lutter, elle ne pouvait désormais plus que céder à la demande de Mélinda. Dire que, jadis, la vampire avait considéré cet appendice comme un fardeau... Son père l’avait vendu à des femmes qui lui avaient greffé ce sexe, alors très douloureux, pour mieux parfaire son apparence de prostituée, afin de pouvoir plus facilement tromper son père, et permettre à Mélinda de le tuer. Pendant des années, le sexe l’avait répugné, de même que ce chibre monstrueux. Elle n’avait alors, financièrement, pas eu les moyens de le retirer, et, quand son affaire avait commencé à aller mieux, elle s’était dit que se débarrasser de ce sexe serait une sorte d’aveu de faiblesse, la preuve qu’elle n’arrivait pas à surmonter les traumatismes que son père lui avait infligé. Elle l’avait donc conservé, et avait progressivement réussi à l’amadouer. Faire sortir ce sexe de son intimité ne se faisait pas sans heurt. C’était comme une sorte de mini-accouchement : ses lèvres intimes se déformaient exagérément pour faire sortir son sexe. Par conséquent, elle préférait mieux le faire sortir quand son intimité était lubrifiée, de manière à éviter d’irriter sa peau.

En l’occurrence, avoir assisté à une Étreinte avait fortement excité Mélinda, qui n’attendait plus qu’un signe pour pénétrer Miyu. À défaut, sa cible se porterait sur Ukiko, mais, à voir la manière dont Miyu mouillait et se contorsionnait sur le lit, elle n’était nullement en état de s’opposer à la volonté de la vampire. Elle finit par la regarder, et Mélinda lui sourit doucement, avant de sentir l’une des mains de Miyu, moite, caresser tendrement sa délicieuse joue d’albâtre. Ce fut ensuite cet aveu de faiblesse que Mélinda attendait, cette demande, qui jaillit de ses lèvres, dans un murmure que Mélinda perçut toutefois sans la moindre difficulté :

« Viens ... »

Un sourire naquit sur les lèvres de Mélinda, qui hocha lentement la tête.

« Voilà qui est bien, ma belle... Écarte-toi, Ukiko, ma petite puce.
 -  À... À vos ordres, Maîtresse. »

Ukiko se redressa lentement, faisant remuer le lit, et se remit debout, la démarche légèrement gauche. Elle n’avait pas à s’inquiéter, Mélinda s’occuperait d’elle. Pour l’heure, elle voulait néanmoins s’occuper de Miyu, dont la sueur et la cyprine étaient en train de laisser des flaques sous son corps, s’épaississant sur le lit. Mélinda se releva lentement, et se plaça devant Miyu, écartant les jambes. Elle souriait, et posa son doigt sur le lacet noir de la robe, à hauteur du soutien-gorge. Elle tira d’un coup, défaisant le nœud, et la robe se mit à tomber. Elle glissa lentement le long de son corps, révélant Mélinda dans toute sa nudité. Elle ne portait plus qu’une culotte verte à hauteur de son intimité, et, sous les yeux de Miyu, l’ôta également, très rapidement. La culotte tomba, atterrissant à hauteur de l’estomac de son invitée.

Le sexe de Mélinda était humide, et une délicieuse odeur s’en échappait. Debout sur le grand lit, elle se concentra, fermant les yeux, etpoussa. Une verge trempée, maculée de cyprine, jaillit alors, avec des testicules, mais, en revanche, aucun poil pubien. Les poils ne pouvaient guère pousser. Une superbe verge apparut donc, tendue et dure, se redressant vers le haut. Mélinda soupira lentement, et posa ses doigts dessus, les remuant, relevant ainsi sa queue, sous les yeux de Miyu, qu’elle devinait admiratifs. Elle caressa son sexe, et appuya dessus, l’amenant à taper contre son ventre, l’extrémité de sa queue dépassant son nombril.

« Je viens te prendre, Miyu... »

Mélinda fléchit alors les genoux, puis finit à quatre pattes, son visage à hauteur de celui de la femme. Elle l’embrassa, et posa une main sur sa verge, la dirigeant vers l’intimité de sa partenaire. Le bout de son sexe heurta le corps de Miyu, glissant le long de sa peau.

« Ça va te faire mal, ma belle... Au début... Après, ce sera magnifique. N’hésite pas à me peloter les fesses, et à em griffer. Laisse parler le désir et le plaisir... »

Mélinda lui sourit alors, et l’embrassa, tout en enfonçant son sexe dans le corps de Miyu, fusionnant avec elle.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le samedi 14 décembre 2013, 15:39:51
Miyu se sentait totalement manipulée par cette vampire, mais c'était si bon. Comme le fruit défendu que l'on ne pouvait refuser. C'était si bon de s'y laisser brûler les ailes. Elle n'avait jamais été aussi chaude et excitée, mais il fallait dire qu'elle n'avait jamais connu si douces tortures. Un premier tendre câlin de par sa pire ennemie, puis une humaine aux petits soins avec elle.

La vampire n'était pas du tout consciente de la difficulté de la vie de son ennemie. Elle ne s'était pas tellement posé la question non plus. Depuis qu'elle s'était réveillée dans ce lit, elle n'avait pas eu le temps de réfléchir à quoi que ce soit. Elle avait même totalement oublié la présence de Bran dans la pièce, qui devait être habitué à tout cela.

Miyu était trop perturbée pour essayer de sentir l'état de Mélinda. Tous ses sens bouillonnaient neutralisant allègrement ses capacités de perception. Elle ne pouvait que se rendre à l'idée de faire l'amour avec Mélinda, d'une manière peu conventionnelle, du moins pour deux femmes à la base. Mélinda sourit bien heureuse d'avoir gagné cette bataille. Elle pouvait avec son consentement prendre la jeune fille.   

« Voilà qui est bien, ma belle... Écarte-toi, Ukiko, ma petite puce.
 -  À... À vos ordres, Maîtresse. »

Mélinda ordonna à son esclave de s'écarter de Miyu. Elle semblait vraiment le regretter, à moins qu'elle n'espérait pouvoir profiter des dons de sa maîtresse. Elle ne saura jamais sans doute la vérité. L'humaine s'écarta alors d'elle, la laissant pendant un bref instant seule dans la lit. Elle était totalement défaite, incapable de bouger même si elle le voulait. Il n'y avait pas de piège ni de fuite, elle avait vraiment envie de cela. Tout son corps marquait le plaisir qu'elle ressentait dans chaque cellule qui la composait.

Mélinda fit face à Miyu en commençant par se déshabiller lentement. Elle lui écarta les cuisses devant elle, rosissant légèrement. Elle se sentait si faible de se laisser faire de la sorte, mais plus Mélinda se déshabillait, plus elle sentait le moment se rapprocher. Mélinda était très belle, des courbes parfaites, une poitrine magnifique. Si elle oubliait son côté vampire bâtard, elle lui aurait sûrement fait la cour.

Mélinda laissa tomber alors sa petite culotte, finissant toute nue devant la dhampire. Elle aussi était excitée et la dévorait des yeux. Miyu soupirait doucement en glissant sa main contre la petite culotte. Elle la pressa contre son nez en sentant la douce parfin agréable. Elle frissonna grandement en plissant les yeux. Mélinda fit apparaître son sexe d'homme, qui devint alors aussi trempé que sa fente. Il y avait même des testicules, la tromperie était parfaite. Elle se demandait l'espace d'un instant si elle était capable d'enfanter quelqu'un. Cela pourrait devenir un plus grave problème, si elle devenait enceinte d'une vampire comme Mélinda. Le membre était énorme, bien plus qu'elle n'aurait pensé. Elle se dit que cela ne rentrerait sûrement pas en elle.   

« Je viens te prendre, Miyu... »

Légèrement apeurée par cette idée, Miyu ferma alors les yeux se disant qu'il était bien trop tard pour reculer. Elle sentait le membre bien dressé, chaud et mouillé contre son ventre. Elle le creusa légèrement en remuant naturellement contre. Elle glissa des mains tremblantes dans le dos de la vampire. Elle la sentait venir tout contre elle, le gland venant effleurer sa fleur ultra-sensible par tant de caresses. Elle sursauta en lâchant un léger gémissement de surprise. Elle se crispa légèrement de crainte qu'elle ne vînt immédiatement, alors que Mélinda lui dit quelques mots.

« Ça va te faire mal, ma belle... Au début... Après, ce sera magnifique. N’hésite pas à me peloter les fesses, et à me griffer. Laisse parler le désir et le plaisir... »

Miyu n'osa parler du tout en lui répondant. Elle l'embrassa avec passion tandis que son sexe envahissait le sien. Elle poussa un fort gémissement contre les lèvres de Mélinda en plissant les yeux. Son bas-ventre lui brûlait alors qu'elle fût pénétrée pour la première fois. Un léger filet de sang s'écoula le long de la verge, pour finir contre les draps. Naturellement, son vagin était très serré autour du membre dur fiché en elle. Il le compressait par à-coups encore et encore hors de tout contrôle. Heureusement qu'elle était bien mouillée de sa cyprine, ce qui limita la douleur ressentit.

C'était si bon de se sentir rempli par ce membre, que la vampire en fut étonnée. Elle croisa ses cuisses derrière les petites fesses rebondies. Elle enfonça ses ongles dans le dos de son amante du soir n'osant faire un mouvement. Elle appréciait ce petit temps d'adaptation, les découvertes d'un sexe au fond du sien. De la cyprine s'écoulait le long de ce dernier jusqu'à sur ses cuisses. Elle trouvait déjà tout ceci merveilleux, mais elle était bien consciente que ce n'était que le début. Elle commençait à se détendre légèrement, la douleur de la première pénétration s'effaçant doucement. Elle brisa le baiser, essoufflée. Noyer dans des larmes de plaisir, elle tenta de regarder le visage de son ennemie qui avait commencé à lui faire l'amour.     


Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 16 décembre 2013, 01:43:00
En ce moment précis, Miyu n’était plus la redoutable chasseuse de vampires qui avait naïvement cru pouvoir s’imposer face à Mélinda, et s’attaquer à ses petites protégées. En ce moment précis, alors que le sexe de la vampire s’enfonçait dans le sien, elle redevenait une simple femme apeurée et excitée devant son premier rapport sexuel. Un moment sacré pour n’importe quelle femme, un moment symbolique, relevant presque de l’ordre du sacré, ce moment où une adolescente estimait passer de l’âge de l’enfance à l’âge adulte, avec la personne dont elle espérait sincèrement, du fond du cœur, et avec cette naïveté d’adolescente, tomber sur l’homme de sa vie. Pour le coup, l’homme de sa vie était une belle femme membrée, mais, sur ce point, Miyu n’avait pas à s’en faire : quand Mélinda vous avait entre ses griffes, elle ne vous lâchait pas.

Elle sentit toute la résistance du sexe de Miyu, de son petit gouffre, quand Mélinda s’y enfonça. Cette femme était encore vierge, après tout, et ça, la vampire le sentit en s’enfonçant en elle, en se perdant dans son corps. Elle en eut presque, elle aussi, des larmes de joie, quand elle sentit son hymen se briser. Le sang génital... N’y avait-il rien de plus mignon en ce bas-monde ? La vampire en eut un frisson qui se répercuta le long de tout son corps, et elle commença, lentement, délicatement, avec une espèce de délicatesse, à remuer son corps, à donner des coups de reins, soulevant et abaissant son sexe. Elle y allait lentement, car elle voulait que Miyu s’y habitue, et qu’elle ne soit pas surprise... Et aussi pour que la jeune femme s’impatiente, et demande à ce que le rythme s’accélère. Sur son dos, Mélinda sentait les griffes de Miyu, qui glissaient sur son corps. La grifferaient-elle ? Mélinda ne le pensait pas, pas pour la première fois. Et c’était bien dommage, car il n’y avait rien de plus réussi qu’un amour véritable entre deux vampires, c’est-à-dire une scène de sexe où on ne fait pas qu’échanger fluides corporels et sueur, mais où on baigne dans le sang de l’autre. C’était quelque chose qu’un vampire ne pouvait faire avec aucune autre espèce, tant elles étaient fragiles dès qu’elles perdaient du sang.

« Hummm... Oh, Miyu... »

Mélinda continua à remuer, et embrassa tendrement le cou de la vampire, tout en avançant sa main droite, pour presser son sein gauche, caressant ce dernier, glissant dessus, ses ongles venant titiller son téton. Elle continuait à remuer son corps, gémissant dans l’oreille de Miyu, sentant tout le plaisir que la brave ressentait. Mélinda accrut donc le rythme, lentement, jusqu’à faire couiner le lit, le faire grincer. Le plaisir s’instaurait en Miyu, au fur et à mesure qu’elle s’abandonnait sous le corps de Mélinda, qui se délectait à l’idée d’avoir une vampire dans ses relations... Une vampire qui aurait assurément un sang magnifique. Oui, c’était divin ! Elle remuait, encore et encore, le rythme de ses mouvements de bassin s’amplifiant, toujours sur les mêmes notes : haut, bas, haut, bas, relever, descendre, relever, abaisser... C’était comme une ritournelle, une danse d’une simplicité terrifiante. Comment un plaisir aussi grand pouvait-il être aussi simple d’accès ?

Mélinda haletait et gémissait, son corps se couvrant peu à peu, ici et là, de plaques rouges, sans l’effet de la fatigue, de cette force physique qu’elle devait exploiter pour pénétrer Miyu. Son chibre défonçait son clitoris, heurtant son bouton de plaisir à chaque fois, son sexe s’enfonçant de plus en plus profondément. Craquements du lit et gémissements des deux amants rythmaient cette séance. Le membre de Mélinda baignait dans la mouille, redonnant, pendant d’infimes mais ô combien longues secondes, cette impression primitive de retourner barboter dans ce bon vieux liquide amniotique dans lequel personne n’aimerait sortir. La vampire ne retenait pas ses mouvements.

Ukiko, quant à elle, avait les lèvres sèches. Elle mouillait, et finit par se rapprocher. Elle connaissait bien le fonctionnement de sa Maîtresse, après tout, et était bien décidée à mettre son grain de sel. Elle se rapprocha donc, et se mit à côté des deux femmes, sur le lit, qui était suffisamment grand pour la contenir, puis approcha ses lèvres et ses mains du postérieur de sa Maîtresse, qu’elle entreprit d’embrasser, brièvement, avant de glisser un doigt dans son fondement, l’une de ses mains s’appuyant sur sa croupe.

« Maîtresse adore qu’on la prenne ainsi, expliqua Ukiko à Miyu. Qu’on s’occupe de ses belles petites fesses, et qu’on leur montre toute l’affection à laquelle elles peuvent légitimement prétendre. »

Elle fit un joli sourire, et continua à remuer son doigt, faisant davantage trembler Mélinda.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le samedi 21 décembre 2013, 18:24:01
Il était juste de penser que Miyu n'avait plus rien à voir avec la puissante chasseresse vampire. Elle n'arrivait même plus à réfléchir correctement, complètement prise dans le plaisir du moment. Il fallait dire que Mélinda avec une bonne expérience de la chose. La pauvre petite vampire au sang pur n'était qu'une ignorante dans un domaine qui la dépassait. Elle ne voulait plus penser à un camp ou à un autre pour le moment. Elle aurait pu tenter de résister ou même fuir, mais elle avait le sentiment d'avoir choisi ce qu'il lui arrivait.

La jeune fille déflorée par la belle Mélinda sentait son membre aller et venir dans son sexe auparavant innocent. Cela lui faisait tant de bien, ce mouvement, se sentir se faire remplir totalement, être dépassé par les événements. Elle entendait parfaitement ses bruits de mouille à chaque mouvement. Elle avait honte, mais elle ressentait bien trop de plaisir pour arrêter en si bon chemin. Elle ne pouvait se retenir de gémir de plaisir à chaque fois que le chibre de chaire s'enfonçait dans les siennes.

Miyu était essoufflée, éprise dans le plaisir. Elle avait croisé ses jambes derrière les petites fesses de Mélinda. Elle n'osait encore bouger ses hanches, s'accrochant comme si elle avait peur de tomber de son tendre bourreau. Tout son corps luisait de sueur à la lumière de la pièce. Elle avait si chaud dans tout son corps, son bas-ventre lui brûlait. Plus ce membre l'envahissait, plus cela lui brûlait de plaisir. Elle sentait le tendre corps de Mélinda se frotter contre le sien. Son corps lui en réclamait toujours plus, comme un instinct animal.

"Aaaaaaaaah ! oui ! oui ! aaaaaaaaah ! viens ! "

La jeune vampire resserrait naturellement son sexe autour de celui qui venait tendrement en elle. Mélinda semblait très affectée également par ce moment. Elle était également heureuse de lui donner du plaisir, autant qu'elle en recevait. C'était une sorte d'échange mutuel et équivalent. Elles se complétaient parfaitement. Elle se demanda même pourquoi s'être refusée à ce genre de choses pendant tant d'années. Elle avait pu avoir mainte occasion, mais elle avait attendu une vampire pour cela.

Miyu caressait plus le dos que griffait jusqu'au sang sa partenaire. Elle était tendre, elle découvrait tant de choses délicieuses, elle ne maîtrisait aussi rien du tout. Ses cheveux s'étalaient dans le lit, à force que son nœud se défasse. Son long ruban s'était détaché avec les mouvements. Elle ne pouvait plus du tout s'arrêter. Avec un mouvement de rein, elle bascula Mélinda sur le dos voulant être au-dessus. Elle commença d'elle-même à bouger légèrement les hanches de haut en bas, en même temps que les siens. C'était encore plus merveilleux, elle dégoulinait de plaisir littéralement. Elle sentait Mélinda la prendre de plus en plus facilement.   
   
« Hummm... Oh, Miyu... »

La jeune vampire resta plaquée contre Mélinda, qui l'embrassa dans le cou. Elle était tout à fait capable de la mordre, mais rien de cela. Elle lui caressa un de ses seins, ferme et tendu de plaisir. Ses tétons étaient terriblement dressés et excités. Elle comprima son sexe sur le sien, quand Mélinda commença à jouer avec sa pointe. Elle se pressait contre Mélinda, terrifiée et enivrée par le plaisir. Elle commençait à crier encore et encore à chaque mouvement. Elle se fichait pas mal des bruits autour, et même des personnes présentes.

Miyu acceptait plus facilement ce qu'il se passait, se laissant aller de plus en plus. Elle ressentait des vagues de plaisir démarrer de sa perle caressée et pressée à chaque mouvement. C'était quasi comme une décharge électrique la faisant sursauter de plaisir. C'était complètement dément.

Pendant ce temps, Ukiko ne comptait pas rester sur le côté. Elle également avait faim en voyant ce spectacle. C'était compréhensible. Elle commença à embrasser les fesses de sa maîtresse, à les caresser tendrement pendant l'étreinte. Miyu pouvait sentir une certaine incidence en Mélinda à chaque fois. Elle commençait à y aller comme une bête. Cela ne gênait pas du tout la jeune vampire qui en redemandait. Son corps entier criait au plaisir, s'attendant à quelque chose. Une terrible pression comme une boule au ventre descendait petit à petit dans son ventre. C'était une sensation divine, elle en pleurait de plaisir.   

« Maîtresse adore qu’on la prenne ainsi, expliqua Ukiko à Miyu. Qu’on s’occupe de ses belles petites fesses, et qu’on leur montre toute l’affection à laquelle elles peuvent légitimement prétendre. »

Miyu comprit à peine ce que disait Ukiko. C'était sa première expérience, et elle se sentait totalement dépassée. Elle savait que quelqu'un venait de parler, mais elle était incapable de comprendre les mots. Elle ne réagit pas du tout suivant son inctint.
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 23 décembre 2013, 02:52:16
Plus le temps passait, et plus Mélinda était envahissante. L’intimité de Miyu était de plus en plus glissante, de plus en plus ouverte, et Mélinda avait de plus en plus l’assurance d’agir pour le mieux. Le sang de Miyu était une symphonie délicieuse, un bouquet de roses rouges en train d’éclore à toute allure. La vampire donnait des coups de reins de plus en plus prononcés, remuant de plus en plus profondément, faisant lentement craquer le lit. Elle faisait ressortir presque tout son sexe, avant de l’enfoncer sauvagement, défonçant le clitoris de sa partenaire, pour recommencer ensuite. Haletant et gémissant, la vampire était prise dans une sorte de danse frénétique qui allait en crescendo, sans jamais s’arrêter, augmentant de plus en plus, comme si la machine s’emballait. Les moteurs continuaient à tourner, et Mélinda dansait, de plus en plus, écrasant Miyu sous son corps. La vampire avait beau être plus petite que cette femme arrogante, des deux, c’était Mélinda qui rythmait la danse. Bien aveugle celui qui penserait le contraire. Le corps de Mélinda, fin, doux, chaud, délicieux, remuait de plus en plus, la sueur se mettant à recouvrir sa belle peau.

Ukiko, quant à elle, avait rapidement constaté que Miyu n’était pas en état de la soutenir, et esquissa un léger sourire. La pauvre était tellement heureuse qu’elle en pleurait. Ukiko avait noté les quelques traces de sang, résultant de la première pénétration. Une vierge... Ça expliquait l’ardeur de sa Maîtresse. Une vampire vierge, ça ne courait pas les rues. La pauvre avait du vivre des années et des années sans jamais penser qu’un tel plaisir puisse exister, sans jamais avoir réellement songé à soulager les désirs de son corps.

*’Pas étonnant, qu’elle soit si isolée, si cassante, si réservée...*

Même sans en avoir conscience, la frustration sexuelle agissait toujours sur le corps. On pouvait la compenser, et Ukiko se demandait si l’agressivité de Miyu à l’égard des vampires n’était pas sa manière, à elle, de compenser la frustration de son corps. Dans le monde de sa Maîtresse, il arrivait fréquemment que les gladiateurs, ou même certains soldats, soient privés de sexe pendant une longue période, afin de stimuler leur agressivité sur le champ-de-bataille. C’était une technique comme une autre, et, partant de là, Ukiko espérait bien ne jamais avoir à faire l’armée ! Elle venait d’un pays pacifiste, après tout.

À défaut de l’assistance de Miyu, Ukiko comptait quand même bien profiter du joli cul de sa Maîtresse, si généreusement offert. Ses doigts gantés allèrent ainsi palper ses fesses, et elle en glissa un dans son fondement, l’envoyant dans sa porte arrière, sans aucune hésitation. Le doigt en latex remua d’avant en arrière, et, avec son autre main, elle pinçait l’une des deux fesses de sa Maîtresse, se délectant du plaisir exquis que cette dernière semblait éprouver.

« Haaann... Haaaaaannn !! »

Mélinda se lâchait à fond, continuant à rythmer, à danser, de plus en plus excitée. Coucher avec une vampire vierge, ça n’avait, effectivement, pas de prix. Le plaisir ressenti était immense, terrible, sans aucune comparaison possible. La vampire ne ressentait pas la moindre restriction, et son membre continuait à remuer, de plus en plus rapidement, de plus en plus profondément, comme s’il se perdait à chaque mouvement dans le corps humide de Miyu. Ses lèvres revenaient l’embrasser, glisser sur sa peau. Elle savourait le contact des bras fermes et vigoureux de Miyu sur son dos, des bras désordonnés, qui trahissaient le plaisir vif et immense que la vampire était en train de recevoir.

Ce plaisir était intense, savoureux, et sentir, en prime, un doigt explorer son fondement, voilà une joie supplémentaire.

Mélinda n’attendait désormais plus qu’une chose, qu’un seul geste : que Miyu jouisse, qu’elle se lâche sans restriction en elle, qu’elle s’abandonne totalement, qu’elle ouvre toutes les vannes, et qu’elle soit enfin à elle.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le jeudi 26 décembre 2013, 00:43:08
Miyu criait de plaisir sans pouvoir se retenir de plus en plus rapidement. Elle se serrait fortement contre sa douce tortionnaire. Elle se sentait envahie avec une telle facilité, même son corps la trahissait dans le seul but de le sentir encore mieux. Son vagin se resserrait fortement autour du membre lorsqu'il venait en elle profondément. Elle serrait ses doigts de pied le plus possible, elle ne savait pas trop pourquoi d'ailleurs. Elle ne pouvait pas se retenir. Elle remuait des hanches dans le même temps que Mélinda venait en elle, lui arrachant encore plus de gémissements. Son cœur battait la chamade comme si elle avait couru sur des kilomètres. C'était un effort important pour son corps, mais il donnerait tout pour le faire encore.

"AAAAAAAAAAAAH ! AAAAAAAAAAH ! OUIIIII ! "

La jeune vampire était bien incapable de faire quoi que ce soit. Elle se contentait de suivre la cadence infernale qui la dépassait totalement. C'était si bon, petit à petit elle commençait à ne voir que flou puis blanc. Elle n'était plus que désire, envie et animale. Quelque chose se brisait en elle.

Miyu griffa tendrement le dos de Mélinda, mais certainement pas jusqu'au sang. Elle n'avait plus aucune force, son corps lâche et faible. Elle ne se rendait pas compte du tout qu'Ukiko était en train de besogner sa maîtresse. Elle ne semblait d'ailleurs pas trouver cela si mal tellement qu'elle s'acharnait sur la jeune vampire. Elle sentit alors cette boule qui provoquait d'atroces plaisirs et douleurs finir par éclore. Elle jouit de plaisir d'une grande force dans un puissant cri libérateur. Elle ne voyait plus rien du tout alors qu'elle lâchait de petits jets de cyprine contre le sexe et les cuisses de sa partenaire. 

Miyu était prise de spasmes et de tremblement de plaisir qui se répercutait contre Mélinda. Elle la serrait contre elle de toutes ses forces. Elle était bien incapable de voir quoi que ce soit, pleurait de plaisir à chaudes larmes. Elle remuait ses hanches comme une damnée le long du chibre planté en elle. Quelque part, elle voulait quelque chose, elle voulait que Mélinda se fasse plaisir également. Toute cette danse érotique ne servait qu'à une puissante jouissance commune. Elle ne savait pas trop quelles seraient les conséquences physiques et morales de ce qui venait de se passer. Pouvait-elle tomber enceinte de cette Mélinda ? N'était-ce qu'un jeu ou alors risquait-elle de tomber dans les filets de cette vampire ? À moins que ce ne soit déjà fait. 

La femme à part entière tomba dans le lit sans force, totalement essoufflé. Elle était capable de le refaire encore. Elle glissa sa main sur son ventre en le sentant vibrer et brûler. C'était si doux et agréable de ne plus rien contrôler. Elle sentait ce membre dur encore fiché profondément en elle, dégoulinante littéralement sur lui.






Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 27 décembre 2013, 01:20:20
Pénétrer Miyu avait quelque chose de fascinant. Outre la sensation de bonheur que Mélinda ressentait traditionnellement quand elle s’immisçait dans l’intimité d’une femme, ici, ce sentiment était accru par le fait qu’elle couchait avec une vampire, et, mieux que ça, avec une vampire qui avait voulu la tuer, et qui était de sang noble. C’était tout un ensemble, toute une addition de petits délices, qui rendaient cette pénétration particulièrement magique. Le fait qu’elle soit vierge constituait la cerise sur le cadeau, et Mélinda, tout simplement, se refusait à jouir avant elle. Miyu était vierge, il paraissait logique, naturel, que ce soit elle qui atteigne, en premier, l’extase. Mélinda ne jouirait qu’après, et elle savait que ce serait un orgasme magnifique, une sorte d’apothéose qu’elle attendait avec impatience. Les doigts de Miyu raclaient son dos, griffant élégamment sa chaude et douce peau, faisant frissonner la vampire, qui s’en délectait joyeusement, son sexe glissant longuement en elle. La vampire se mordait les lèvres, chérissant les gémissements de Miyu, léchant ses joues baignées de larmes, appréciant ses sanglots. Oh oui, Miyu n’était plus en état de se retenir. La redoutable chasseresse... Elle était maintenant la plus adorable des amantes, une femme qui avait ouvert ses cuisses et son âme à un plaisir qu’elle n’avait jamais pu soupçonner. Pourrait-elle seulement porter la main sur Mélinda, par la suite ? Pourrait-elle continuer à la menacer, alors que la vampire lui avait offert un tel plaisir ? La vampire ignorerait comment Miyu allait réagir par la suite, et c’était là quelque chose d’assez excitant, quelque chose qui la motivait davantage à la prendre. Son vit remuait de plus en plus vigoureusement en elle.

Mélinda haletait et soupirait. Bien qu’elle dispose en ce moment d’un sexe masculin, elle avait toujours son intimité, et de la mouille s’en échappait légèrement, inondant les jambes de Miyu, et les draps. La vampire était très bien traitée, entre le corps chaud de Miyu, et les doigts inquisiteurs d’Ukiko, qui n’hésitait pas une seule seconde à titiller ainsi sa Maîtresse, à jouer avec son fondement. La Maîtresse aimait autant sodomiser des culs que se faire prendre le sien, ce qui, en quelque sorte, permettait aux jeunes femmes sodomisées de pouvoir se venger. Ukiko en profitait donc, car ses fesses avaient longuement servi. Sodomiser sa Maîtresse, n’était-ce pas là le plus grand des plaisirs ?

Les trois femmes se faisaient ainsi mutuellement plaisir, Mélinda servant de pierre angulaire, jusqu’à ce que Miyu s’abandonne sous elle. Un frisson remonta le long du corps de Mélinda quand elle la sentit jouir, quand elle sentit la concentration sanguine exploser, comme si une bombe venait de frapper entre les cuisses de Miyu. La vampire se mordilla férocement les lèvres, soupirant silencieusement. Son sexe disparaissait dans la mouille de Miyu. Ça, ça, c’était une sensation magnifique. La vampire frissonnait et haletait, continuant à remuer son membre, qui était tendu, durci, lui faisant mal.

Tandis que Miyu s’affalait sur le lit, comme écrasée par la puissance de son orgasme, Mélinda continuait à s’activer, gémissant, soupirant, grognant, ses beaux traits tirés par la fatigue. Ses joues étaient rouges, la sueur coulait de ses longs cheveux, et elle posa ses petites et douces mains sur les épaules de la vampire, s’en servant comme appui, enfonçant légèrement ses griffes dans sa peau. Elle donnait des coups de reins de plus en plus forts, et finit par jouir, dans un long soupir. Elle sentit le sperme venir, et le laissa s’échapper, l’expulsant par giclées, en poussant de longs soupirs, sa langue venant pendre entre ses lèvres, alors qu’elle giclait son sperme, le balançant dans l’intimité chaude et accueillante de Miyu. La vampire balança ainsi son jus intime pendant de longues secondes, jouissant généreusement, comme on pouvait s’y attendre de la part d’une vampire.

Ceci fait, ses mains se décrispèrent, et elle les posa à plat sur le torse de sa partenaire, restant au-dessus d’elle, un sourire sur les lèvres. La respiration de Mélinda était forte, précipitée, et son corps était bouillonnant. Elle restait proche de Miyu, et se pencha vers elle, l’embrassant brièvement sur les lèvres.

« A... Alors ? finit par demander Mélinda. Suis-je... Toujours aussi méchante ? »

Son sexe était toujours dans le corps de Miyu, et, même s’il avait légèrement décru, l’érection était toujours là. C’était l’avantage d’avoir un sexe ayant des propriétés magiques : corriger les petites imperfections de la Nature.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le samedi 28 décembre 2013, 20:25:21
Cette relation n'était pas possible normalement, c'était irréel. Alors que Miyu était en train de jouir comme une folle, Mélinda s'acharnait en elle lui provoquant des vagues de plaisir supplémentaire. Elle n'avait pas imaginé un "homme" si résistant que cela, mais elle n'était pas un humain après tout. Elle convulsait doucement se cambrant fortement. Elle enferma ce sexe au fond d'elle sans le vouloir. Elle dégoulinait comme une fontaine complètement en feu comme un volcan. Son cerveau était soumis à une énorme tension, qui l'empêchait totalement de réfléchir. Elle criait encore et encore comme une damnée à toute vitesse.

La vampire sentit Mélinda lui lécher les joues. Dans leurs ondulations respectives, leurs corps se caressaient mutuellement en plus d'une cavalcade puissante. La question de sa quête ne se posait pas à l'heure actuelle. Elle devrait en réfléchir avec plus de calme. Elle avait fait cela toute sa vie, elle ne serait sans doute pas prête à tout abandonner, et on ne la laisserait pas faire. Elle surveillerait avec attention les agissements de Mélinda. Si un combat devait avoir lieu, elle serait bien plus prête que la dernière fois.

Son clito était arasé sous la pression et les mouvements. Cela lui donnait un plaisir immense alors qu'elle venait de jouir. Elle se sentait encore plus sensible et envieuse qu'avant. Son corps en réclamait quitte à se briser. Heureusement, elle n'était pas une simple humaine non plus. Elle fut surprise de sentir la cyprine de sa douce tortionnaire tombée sur ses cuisses. Elle sentait bien que cela ne venait pas de son propre corps. Elle devait ressentir un grand plaisir à la prendre de cette façon.     

Miyu était tellement dans une sorte d'autre monde, qu'elle ne se rendait pas vraiment compte de ce que faisait Ukiko. Elle devait se procurer et provoquer beaucoup de plaisir à ce rythme-là. Que Mélinda se contrôle autant était un tour de force. Elle devait être attaquée littéralement par le plaisir. Elle serra fortement ses ongles contre le dos de Mélinda, toute tremblante. Elle sentait ce membre glissé en elle avec une telle facilité. C'était entièrement de sa propre faute, son corps la trahissait en aidant sa tortionnaire à venir en elle encore et encore. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi c'était si bon.

 Miyu était également en sueur, les trois femmes brillaient et scintillaient sous les lumières de leurs efforts et plaisirs. C'était un concert de gémissement agréable à l'oreille, si doux. Tout cela l'excitait encore plus. Elle recommença à agiter doucement ses hanches le long du membre, resserrant son vagin comme un piège autour de ce chibre. Elle sentit Mélinda poser ses mains sur ses épaules. Elle s'acharnait dans la pauvre vampire comme une sauvage, mais elle aimait cela. Elle sentit un liquide venir en elle, très chaud et pâteux. Il y en avait tant qui l'envahissaient. Cela lui provoqua de terribles plaisirs comme électrisés, qu'elle jouit une seconde fois peu après Mélinda dans un terrible cri. Elle savait fort bien ce que cela voulait dire. Il y avait un risque pour qu'elle ait un enfant, mais fort heureusement, les vampires capables de procréer étaient extrêmement rares. Cela aurait été un humain, les chances auraient été supérieures. Elle n'était sans doute pas prête à avoir un enfant, surtout dans les conditions qu'elle vivait. Elle était hors du temps, hors de la vie, une simple ombre meurtrière.

Miyu s'écroula alors sans force dans le lit pour la dernière fois, cette fois. Elle était essoufflée et n'en pouvait décidément plus. Elle resserra ses cuisses contre le petit corps de Mélinda en tournant sa tête sur le côté. Elle n'en pouvait plus, son corps ne répondait plus. Elle n'avait plus aucune force, sa tête lui tournait. Elle sentait le trop-plein de sperme s'écouler le long de ses cuisses. Elle sentit alors les mains de Mélinda sur son corps. Elle ne répondit pas au baiser qu'elle lui offrait.

« A... Alors ? finit par demander Mélinda. Suis-je... Toujours aussi méchante ? »

"Tu es une vampire dangereuse ... Je ne peux pas te laisser sans surveillance."
 
Répondit alors tout doucement la vampire en dessous de son amante du soir. Que pouvait-elle répondre d'autre ? Elle voulait garder une certaine assurance. Elle n'était certainement pas une simple humaine subjuguée par quelques pouvoirs vampiriques. Elle ne voulait pas être traitée de la sorte, elle ne se suffirait pas que de cela. Elle se sentait toujours remplie par ce membre fiché en elle. Cette vampire en avait-elle fini avec elle ? 




Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 29 décembre 2013, 03:03:59
« Tu es une vampire dangereuse ... Je ne peux pas te laisser sans surveillance. »

Un délicieux sourire éclaira les belles lèvres de la vampire, qui se pencha un peu, et embrassa Miyu dans le cou, tendrement, délicatement. Son sexe était toujours fiché en elle, mais elle sentait que Miyu était totalement rassasiée, satisfaite. Elle était vierge, après tout. Il était donc normal qu’elle s’épuise plus rapidement que Mélinda, qui avait une plus forte expérience. Miyu était épuisée, et restait collée contre Mélinda, n’amorçant aucun geste pour se retirer. Ukiko avait également cessé de sodomiser sa Maîtresse, et se tenait allongée sur le flanc, à côté des deux femmes, savourant cette scène. Sa Maîtresse était tellement belle... Comment ne pas tomber sous le charme de cette créature ? Elle se frottait tendrement, sensuellement, contre le corps de Miyu, remuant de haut en bas, ses seins glissant sur sa peau, leurs chairs claquant tendrement entre elles, se collant brièvement sous l’effet de la sueur. Es mains gantées d’Ukiko glissaient un peu sur le corps de Maîtresse Mélinda, frottant son délicieux dos.

Mélinda était une femme qui aimait se sentir entourée, tout simplement. Elle aimait qu’on la caresse, qu’on la tripote, qu’on la câline, et, par-dessus tout, elle adorait dormir contre ses amantes, après les avoir sauvagement baisés, et se délecter de la sueur de leur chair, utiliser leurs seins comme des oreillers doucereux. Mais Mélinda ne dormirait pas tout de suite. Sa respiration était encore précipitée, et elle continuait à frotter son visage contre celui de Miyu, son nez glissant le long de sa peau. Elle allait encore la narguer, c’était une certitude. La vampire était ainsi.

« Hum... Sans surveillance... Dangereuse... »

Elle sourit, et embrassa Miyu sur les lèvres, tendrement, remuant, très légèrement, son bassin.

« Alors, tu vas devoir rester auprès de moi, ma belle... Me surveiller attentivement... Je t’offrirais une chambre, Miyu. Je te veux aussi près de moi... »

Mélinda l’embrassa encore, et, tandis qu’elle parlait, son érection se renforçait. Dangereuse... Dangereuse. Ce n’état clairement pas le bon mot à employer devant elle. Elle s’humecta lentement les lèvres.

« Mais, pour prétendre me surveiller, il va falloir avoir des reins solides, ma brave Miyu... Plus solides que ça... »

La vampire esquissa un sourire, se mettant à réfléchir, tout en se redressant. Son doigt glissa sur les joues de la femme, lentement. Elle l’avait dépucelé d’un trou, mais, en toute honnêteté, il en restait encore un second... Plus timide, plus étroit, mais ô combien délicieux, ô combien plus gratifiant. On pouvait discerner une lueur sournoise et malicieuse dans les yeux de la vampire, alors que cette dernière envisageait sérieusement de la sodomiser. Mélinda se redressa donc, pour se retrouver à califourchon sur le corps de la femme, et jouait avec ses seins.

« Je crois que je vais encore continuer à jouer avec toi... Après tout, c’est toi qui te prétendais supérieure à moi... »

Elle pressa alors ses seins, à hauteur de ses tétons.

Oh oui, la nuit ne faisait que commencer !
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le mardi 11 février 2014, 18:08:37
Miyu ferma alors lentement les yeux en sentant le baiser dans son cou. Elle soupira doucement d'aise, encore tremblante. Elle sentait ce dard puissant et dur au fond de son antre trempée et dégoulinante de fluides divers. Sa petite fleur légèrement ensanglantée palpitait autour du sexe masculin de la vampire encore en elle.
La vampire avait encore ses petits doigts de pied serrés de toutes ses sensations merveilleuses et inconnues. Même ce moment de douces fatigues était si bon. Elle caressa tendrement le corps de Mélinda lentement de ses mains tremblantes. Elle sentait qu'elle n'était pas très pressée de se retirer de son doux écrin.

Miyu sentait sa pire ennemie se frotter corps contre corps. Elle était bien échaudée, chaque caresse semblait être de plus en plus efficace, comme si son corps devenait davantage réceptif à force de jouir. Elle sentait les petits seins de Mélinda caresser son corps. Ses petits tétons glissaient le long de sa peau brûlante. Elle se cambrait afin d'encore mieux sentir le plaisir qui remontait à nouveau en elle. Pour preuve, son vagin se contractait autour du membre dure fichée en elle. 

La jeune amante ne comprenait pas du tout ce qu'il pouvait se passer dans cette chambre. Elle tentait de revivre les courts moments, mais tout était allé bien vite. Elle avait sa tête comme vide, et le plaisir qu'elle sentait actuellement ne l'aidait pas du tout. Sans pouvoir se contrôler, elle commença à onduler doucement de ses hanches contre le membre. Elle pressa davantage ses cuisses autour des jambes de Mélinda. Elle respirait rapidement, troublée, la tête lui tournait. Elle avait honte, mais l'envie lui revenait lentement. Elle voulait encore toucher du bout des doigts cette puissante sensation qui l'avait submergé il y a peu.

« Hum... Sans surveillance... Dangereuse... »

Mélinda l'embrassa tendrement. Elle recommençait très doucement à bouger dans son sexe elle aussi. Miyu se serra davantage contre ce corps qui venait encore en elle. Elle le sentait vibrer et la pénétrer avec tant de facilité. Elle gémit doucement en se cambrant en arrière.

« Alors, tu vas devoir rester auprès de moi, ma belle... Me surveiller attentivement... Je t’offrirais une chambre, Miyu. Je te veux aussi près de moi... »

"Une chambre ? je ne suis pas certaine que vivre ici soit une bonne solution, surtout que je n'ai pas que toi à surveiller ! "

Répondit alors la vampire avec une voix tremblante. Elle répondit au baiser en gémissant davantage, légèrement étouffée. Elle sentait le membre de Mélinda grossir en elle. Son vagin le comprima fortement une fois bien profondément en elle.

« Mais, pour prétendre me surveiller, il va falloir avoir des reins solides, ma brave Miyu... Plus solides que ça... »

Miyu ne répondit pas à cette petite phrase assassine. Elle avait bien autre chose en tête que de partir dans d'interminables discussions. Elle commença à donner de secs mouvements de reins à la rencontre de ceux de son ennemie. Elle recommença à gémir de plaisir en s'accrochant à Mélinda. Elle sentit alors l'autre vampire se mettre à califourchon sur son corps en caressant ses seins.   

« Je crois que je vais encore continuer à jouer avec toi... Après tout, c’est toi qui te prétendais supérieure à moi... »

Miyu avec sa peau blanche recouverte de sueur et ses petits seins de bakélite dressés démontrait sa grande excitation. Elle en avait encore envie, mais elle se refusa de le reconnaître. Ce n'était qu'un sort ou une manipulation de cette damnée vampire. Elle passa une de ses cuisses derrière les cuisses de Mélinda et commença à remuer amplement des hanches afin de s'empaler contre le sexe. Elle était bien loin de savoir ce qu'avait en tête son ennemie à ce moment-là.   
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 13 février 2014, 01:46:03
La fierté mal placée de la petite Miyu était un régal à voir. Un sourire ravi sur les lèvres, Mélinda se tenait à califourchon sur elle, la voyant osciller. Elle refusait d’admettre qu’elle aimait ça, mais, ce faisant, elle ne faisait qu’elle renforçait l’idée qu’elle adorait coucher avec elle. Honnêtement, Mélinda ne pouvait que la comprendre. Pour ne pas l’aimer, il fallait vraiment ne pas avoir les yeux en face des trous. Juchée sur le corps de Miyu, Mélinda sentit cette dernière insister avec son corps, contractant ses muscles, avant de sentir à nouveau cette virilité s’enfoncer dans son sexe. La vampire gloussa légèrement, et se laissa tomber sur le corps de Miyu, se réceptionnant avec ses mains. Leurs seins frôlèrent, et le bout de sa verge glissa sur le ventre de la femme, sans pour autant daigner la pénétrer. Mélinda restait devant elle, un sourire sur les lèvres, dans toute sa nudité.

« Hum... Tu en veux encore, hein ? Je croyais que je te dégoûtais... »

Le nez de Mélinda frottait celui de Miyu. Elle savait comment les choses allaient se passer, maintenant. Certes, Mélinda avait dans l’idée de la sodomiser, mais rien ne pressait. En attendant, elle voulait mettre Miyu devant le fait accompli, que cette vampire insolente se persuade qu’elle était excitée par Mélinda. La vampire voulait l’entendre le dire. Or, vu la manière dont le sang de Miyu bouillonnait, elle était sur le point de craquer. Tout ce dont elle avait besoin était d’une petite pousse supplémentaire pour l’aider à se lâcher, et à pleinement admettre qu’elle était comme Mélinda, une femme, avec des passions de femme, des désirs que seule Mélinda pouvait lui offrir. Ainsi, Mélinda l’aurait dans sa poche, perspective qui la tentait beaucoup. Pour fonder un clan de vampires, il fallait avoir des vampires, et elle s’imaginait bien inaugurer son tout nouveau clan Warren avec Miyu Yamano. Il fallait juste la convaincre, mais, vu leur situation respective, on pouvait dire que cette phase de séduction avait plutôt bien commencé.

Mélinda attrapa les mains de Miyu, et les releva, les écrasant contre le lit, puis alla longuement l’embrasser, en gémissant de plaisir, remuant un peu son bassin. Elle avait senti Miyu remuer ses reins, guettant la venue de son chibre, guettant une nouvelle pénétration. Il fallait bien admettre que ça faisait du bien, un bien fou et immense, un plaisir grisant et terrible. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, prolongeant le baiser. Elle soupirait, excitée, malicieuse, tandis que ses esclaves, comme si elles comprenaient instinctivement ce que leur Maîtresse désirait, agissaient. Ukiko sortit discrètement d’un tiroir des menottes dans un acier très résistant, et les attacha aux barreaux.

« Hum-hummmm... »

Mélinda continuait à embrasser Miyu, remuant lentement ses bras le long de la couverture. La petite vampire embrassait des bouches depuis maintenant plusieurs siècles, et elle savait donc y faire. Elle respirait par le nez, yeux clos, tandis que les mains de Miyu continuaient à monter, se rapprochant inexorablement des barreaux... Ce qui permit à Ukiko de les menotter.

Mélinda rompit alors le baiser, et releva la tête, dans un sourire.

« Je sais que je t’excite, Miyu... Et tu vas être honnête avec moi. Je sens ton impuissance, je sens ta frustration... »

Tout en parlant, Mélinda alla embrasser la peau de Miyu, déposant plusieurs séries de suçons sur son corps, remontant ainsi le long de sa belle peau, aventurant sa langue sur cette dernière, jusqu’à embrasser nuque, remontant ensuite sur sa joue, laissant une traînée de salive derrière ses multiples baisers.

« ...Ton désir, ton envie... Maintenant, tu connais ce plaisir, car je t’y ai fait goûter... Cette tension entre tes jambes doit être encore plus forte... »

Tantôt, Mélinda avait essayé de la faire craquer, mais Miyu avait partiellement résisté. Cette fois, Mélinda n’en était pas aussi sûre. Ses mains étaient immobilisées par des menottes lourdes, conçues pour résister aux vampires, et Ukiko s’appliquait également à menotter ses jambes, tandis que Mélinda, avec un talent insoutenable, léchait et embrassait le corps de cette belle femme.

« Dis-le, Miyu... Dis-le, que tu as envie que je te baise... Sinon, je vais continuer à te torturer... »

Elle s’attaqua ensuite à ses seins, en suçotant un, tout en prenant l’autre dans le creux de sa main, le caressant, le pressant, jouant dessus en glissant sur son téton, le pinçant tendrement.
Titre: Re : Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le jeudi 11 décembre 2014, 20:07:15
Miyu était essoufflée par tant d'efforts, allongée sur le lit, le regard encore troublé. Elle ne comprenait pas trop ce qui venait de se passer encore. Un peu perdue, elle ressentit le sperme de son ennemie dégoulinée de son propre sexe. C'était une sensation horrible et terriblement excitante, mais pourquoi donc ? Elle aurait préféré détester ce qui venait d'arriver. Elle ne pouvait pas aimer cela, pire encore, elle sentait son corps qui petit à petit se remettait de cette première cavalcade en redemander. Elle sentit son ventre ce noué, expulsant un peu plus de plaisir. Son sexe baveux palpitait de plaisir, tremblante totalement. Elle avait un peu froid, mais le corps de Malinda sur elle la réchauffait. Ukiko remuait toujours légèrement contre les deux femmes à l'admirer.

Les petits seins de la jeune vampire étaient tendus, avec ses tétons durs comme la pierre et terriblement sensible surtout quand Mélinda jouait continuellement avec. Une perversion qu'elle aimait également, impossible, mais vraie. Elle voulait se refuser à ce plaisir, c'était nécessaire si jamais elle devrait l'affronter bientôt. Cependant, son corps se lova encore davantage en remuant à peine contre celui de sa partenaire. Mélinda était sur elle, dominatrice comme jamais. Elle ne pouvait que la regarder par en dessous, se sentant frêle, mais désirable à ses yeux. Elle pouvait sentir la verge dressée contre son ventre, cela semblait comme allumer des braises à chacun des petits mouvements. Quelle douce torture.

Que pouvait donc répondre la nouvelle femme à si elle en voulait encore ? C'était une évidence ! Mais Miyu comprit que ce n'était qu'une tentative d'asseoir sa domination sur elle. Elle ne put trouver mieux que de regarder ailleurs sans répondre. Elle était toute excitée à l'idée de se faire prendre à nouveau, même de sentir ce liquide chaud et épais l'envahir, comme si c'était devenu un besoin. Elle était persuadée de détester les vampires, mais ce qu'elles venaient de faire était si fort. Elle sentit Mélinda la titiller du bout de son nez sur le sien. Elle tourna à nouveau son visage vers le sien en glissant ses lèvres chaudes à quelques millimètres des siennes sans oser y toucher. Ses yeux brûlant jaunes luisants étaient rivés dans les siens, elle ne pouvait pas les écarter comme hypnotiser.   

" Je ... je te déteste ..."

Dit alors Miyu d'une toute petite voix en venant embrasser avec une grande douceur Mélinda. Elle se sentait devenir à nouveau brûlante à la simple vue et aux sensations que lui procurait le corps tendre et dur de son amante. Elle sentit Mélinda capturer ses mains, les passants bien au-dessus de sa tête. Elle se sentit embrassée avec passion et toute excitée par Mélinda, qui s'efforçait certainement à maintenir sa flamme. Cela n'était pas trop difficile avec une fille si peu expérimentée. Elle était forcée à se cambrer, remontant sa petite poitrine au paroxysme. Elle était si perdue et entraînée dans le plaisir qu'elle ne se rendit pas du tout compte qu'un piège vicieux se refermait contre elle.

Le vampire répondit au baiser fougueux et langoureux avec plaisir, totalement innocente et inexpérimenté, mais la volonté était là. Elle se laissa faire en remuant ses hanches avec tendresse pour sentir le sexe dur se frotter contre son ventre. Elle le voulait encore entre ses cuisses, elle voulait se faire besogner à nouveau juste une dernière fois. après elle arrêterait et reprendrait sa mission, pour sûre. En attendant, elle croisa ses cuisses contre celle de son amante, un peu comme si cela allait la forcer à la prendre maintenant. Elle bouillait à nouveau d'envie, elle était une vampire après tout, débordante d'énergie. Elle gémissait de plaisir également en même temps que Mélinda en fermant les yeux.         

"Hmmm .... mmmhhaaaaa .... slurp ....pitié ... hmmm "

Finit par avouer Miyu à demi-mot toute excitée. Elle dut arrêter d'embrasser son amante, car elle s'écarta d'elle à son grand regret. Elle allait se relever attirée par ces lèvres, mais elle se rendit compte qu'elle en était incapable. Elle releva rapidement son visage vers ses mains pour s'apercevoir qu'elle était maintenant menottée. Un peu paniquée et ne sachant pas trop ce que cela voulait dire, elle revint rapidement vers Mélinda.   

"Qu'est-ce que tu fais ? Retire moi ça immédiatement ! je ...  aaah ... arrête ça ... tu es folle .... à quoi tu ... hooo .... joues ....hmmmm !"

La petite vampire tentait vainement de parler et de résister au plaisir, mais la technique de Mélinda était rodée depuis longtemps. Chaque baisé était comme une décharge électrique, qui la faisait sursauter et trembler de plaisir. Malheureusement, elle se rendit compte que ce que disait Mélinda était vraie, elle avait encore davantage envie de faire l'amour maintenant que son corps venait d'enfin s'ouvrir à celui-ci. Elle ne fit pas attention et sentit l'esclave lui attacher également les jambes. Qu'est-ce que cela voulait bien dire ? Que voulait-elle faire de plus que lui faire l'amour ? Elle ne savait pas trop quoi y penser. Elle n'essaya même pas de forcer sur les menottes, malgré la situation, elle se sentait plutôt bien dans cette situation. Elle pinça ses lèvres fortement pour se retenir de dire quoi que ce soit, juste au cas où. Elle sentit alors Mélinda se venger sur ses petits seins tout tendus et sensibles, encore plus depuis qu'elle venait de jouir. Elle commença à gémir doucement de plaisir se tortillant sous la langue. La tête en arrière, les lèvres grandes ouvertes, elle respirait rapidement tout à son plaisir, mais il lui manquait quelque chose. Elle se cambra en tressaillant quand elle pinça un téton. Elle devait tenir, mais elle avait tellement envie de sentir cette verge entre ses cuisses. Elle était à mille lieues de pouvoir penser que l'on pouvait désirer venir dans un autre orifice.       

Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 15 décembre 2014, 02:09:23
La belle Miyu était offerte à Mélinda, pieds et poings liés, et la vampire s’amusait comme une petite folle. Elle jouait sur le corps de la vampire sans hésitation, la narguant, la provoquant, jouant avec sa frustration sexuelle. Pour elle, Miyu était désormais sienne. En ce moment, la vampire ne pouvait rien faire contre Mélinda, condamnée à subir les multiples assauts de la belle vampire. Mélinda se faisait plaisir, et elle sentait toute l’impatience de Miyu, toute sa soif, toute son envie de se faire prendre. Miyu la détestait sûrement pour ça... À cause de Mélinda, elle était devenue dépendante, dépendante à un plaisir, dont, jusqu’à présent, elle ignorait tout. Elle ne pouvait rien faire contre les pulsions qui agitaient son corps, contre cette envie furieuse de sexe qui bouillonnait en elle et qui remontait dans tout son corps. Miyu était vaincue, et même elle commençait à l’admettre. Même elle commençait progressivement à réaliser qu’elle était accroc au sexe... Elle avait trop souvent négligé son corps, et ce dernier se réveillait, en lui faisant découvrir des sensations qu’elle croyait ne jamais pouvoir ressentir. Mélinda torturait amicalement ses seins, les embrassant et les suçotant, tandis que sa verge se frottait contre ses cuisses.

Maintenant, Miyu était menottée, attachée, et trop anesthésiée pour pouvoir se rebeller. Néanmoins, elle continuait à parler, ce qu’elle fit notamment quand elle réalisa qu’Ukiko avait également menotté ses chevilles :

« Qu'est-ce que tu fais ? Retire-moi ça immédiatement ! je ...  aaah ... arrête ça ... tu es folle .... à quoi tu ... hooo .... joues ....hmmmm ! »

Mélinda souriait en relevant la tête, puis retournait s’attaquer à ses seins. Observant cette scène, Ukiko se mordillait les lèvres en se dandinant sur place. Elle voyait le magnifique corps de sa Maîtresse, le corps également somptueux de Miyu. Ces deux vampires dégageaient un charisme incroyable, et Ukiko mentirait en prétendant y être insensible. Elle adorait ce spectacle, tout simplement, et elle se disait qu’elle était bien chanceuse de pouvoir regarder. Sa Maîtresse était une reine du sexe, et elle s’évertuait à chaque fois à le démontrer, malmenant Miyu, la faisant délicieusement souffrir. Résister aux assauts de la petite bouche de la vampire, de ses griffes, de ses soupirs et de ses caresses, voilà un exploit peu commun. Ukiko était bien placée pour le savoir, elle qui adorait chacune des attentions de sa douce et autoritaire Maîtresse. Quant à Mélinda, elle s’amusait énormément... C’était comme si elle était une gamine jouant avec sa poupée, une belle poupée qui s’appellerait Miyu.

S’attaquant longuement à ses seins, elle les mordillait, les suçait, les tétait en gémissant, remuant son bassin d’avant en arrière, son sexe formant comme un pieu qui s’enfonçait dans la chair de la femme, tapant contre son bassin. Son bâton se rapprochait de son trou, mais sans jamais rentrer dedans, glissant dessus.

« Tu mouilles, petite cochonne... »

Mélinda sentait le sang de la vampire battre dans ses veines. Elle se redressa, posant chacune de ses mains sur ses seins. Miyu avait effectivement une petite poitrine, mais ceci n’enlevait rien à son charme. Elle était très belle, et l’avantage de ces petits seins était que Mélinda pouvait plus facilement les englober, remuant dessus, les malaxant. Ses pouces appuyaient sur ses tétons, glissant dessus, les frottant, se crispant sur sa chair, afin de l’entendre soupirer. Sa bouche alla à l’assaut du cou de Miyu, mordillant sa peau, formant des suçons dans le creux de sa nuque, remontant ensuite sur sa joue, son nez se frottant contre son menton.

« Je sais que tu veux que je te baise, Miyu... Tu sens ma queue bien tendue contre toi ? Une belle verge bien grosse qui ne demande qu’à te défoncer, qu’à te remplir... Oh oui, je sens les oscillations de ton corps, ton impatience, ton envie... Tu as tellement envie que je te baise, ma salope... Mais il faut me le demander... »

Sa voix joueuse moquait d’elle, léchant son oreille, et elle posa sa main sur le visage de Miyu, caressant sa joue opposée, posant ensuite un doigt sur ses lèvres, son regard vert et intense venant croiser le sien.

« Dis. Le. Dis-le fort... Exprime ton envie d’être prise pour une traînée, et d’être baisée comme la reine-mère des putes. Dis-le. DIS-LE ! » ordonna-t-elle en retirant son doigt.

Dans le cas contraire, elle n’aurait qu’à continuer à jouer avec elle jusqu’à atteindre son point de rupture.
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le jeudi 18 décembre 2014, 18:43:32
Miyu remuait doucement sous Mélinda, mais impossible de faire le moindre geste pour s’échapper du piège tendu par celle-ci. Elle était soumise à toutes ses envies, toute excitée offerte. Une douce torture commençait alors pour la jeune vampire pas du tout préparer à la chose. Elle était que très nouvellement une véritable femme après tout. Il était évident qu’elle avait vraiment envie de faire l’amour encore avec son ennemi naturel. Elle savait fort bien la mission importante qu’elle devrait réaliser toute sa non-vie. Elle devait surveiller un portail démoniaque refoulant tout un tas de créatures mystiques, et également tuer ou renvoyer celles sur Terre dans leur monde respectif. Si elle ne se pliait pas à cette obligation, jamais elle ne pourrait revoir ses parents, gelés à vie dans leur maison familiale. Ce n’était pas comme si elle avait un choix quelconque. C’était certainement une très bonne motivation pour mettre un terme à la mission comme il le fallait. Peut-être devrait-elle faire un enfant comme sa mère, sa naissance d’une noble lignée lui laissait entrevoir cette possibilité, qui restait extrêmement difficile cependant. Tout ce plaisir était des pensées bien plus fortes que tout ce qu’elle avait pu vivre auparavant. Elle ne pouvait pas réfléchir davantage dans ces conditions, elle verrait bien à tête reposée. Pour le moment, elle ne pouvait que sentir son corps échauffé à blanc tel une lame dans le brasier du forgeron. La moindre caresse, le moindre stimulus la faisait frissonner et gémir de plaisir.   

Son corps de jeune adolescente éternelle était en feu, trop longtemps abandonné à une tâche ingrate, il en profiterait au maximum cette soirée. Elle respirait rapidement, toute brulante et trempée de divers fluides qui se mélangeaient. Elle avait honte, c’était évident, mais cela lui avait procuré tant de plaisir. Elle sentait son vagin palpité, se refermer tout seul et se rouvrir comme un appel désespéré. Ses tétons très dures tendues au-dessus de ses petits seins étaient agréablement torturer par Mélinda qui semblait s’en délecter avec une joie non dissimulée. Elle ne pouvait pas se retenir de se tortiller dans les chaines et de gémir de plaisir en remontant bien sa petite poitrine dans des cambrures exagérées. Elle avait beau dire non, elle aimait ce qui lui arrivait. Elle coulait littéralement entre ses cuisses ivre de plaisir. Elle ondulait contre la verge de Mélinda son entrecuisse comme espérant être prise avec force.

La jeune vampire essaya d’haïr le plus possible cette Mélinda quand elle sourit largement à sa petite phrase, mais quand elle retourna jouer avec sa poitrine, elle fondit de plaisir sans pouvoir se contrôler. Elle ouvrit bien ses cuisses en regardant dans le trouble du bonheur les yeux de son ennemie. Elle était incapable de penser à la soumise de Mélinda qui faisait office de jouet dans leur relation, elle était bien trop obnubiler par Mélinda avec ses mains et sa langue. Les vampires étaient une denrée rare, et voir une relation sexuelle entre eux l’était encore plus. Surtout si l’on savait ce que voulait bien dire d’une noble lignée. Elle retomba lourdement sur le lit quand Mélinda fit une petite pause du massage de sa poitrine. Elle n’en pouvait plus, plus capable de résister à quoi que ce soit. Son corps était à vif, ivre de plaisir, elle ne tentait même plus à résister ou feindre quoi que ce soit. Tout son corps était recouvert de sueur qui le faisait briller d’une manière très sexy. Sa poitrine était gonflée de plaisir à bloque, qui montait et redescendait avec sa rapide respiration. Elle dégoulinait littéralement de cyprine sans pouvoir se retenir tant elle avait envie. Son sexe palpitait dans le vide dans un appel d’un membre au plus profond de sa petite personne. C’était une terrible torture sentant parfaitement l’irrésistible promesse de ce pieu de chair qui glissait contre son bas ventre trempée, mais jamais n’allait au bout. Elle avait beau remuer son bassin comme elle pouvait, la vile et perverse Mélinda faisait tout pour l’éviter, dit la fille complètement trempée.       

« Aaaaaaah … je … pitier …. Viens … viens encore … » |/b]

Miyu se trouvait totalement minable de dire cela, elle avait même l’impression que quelqu’un avait pris le contrôle de sa personne. Ce n’était pas ses mots, ce n’était pas possible. Elle avait l’impression de voir son corps de l’extérieur, pourtant c’était bien sa voix qui venait de s’exprimer. Elle aurait pu se sentir en danger en sentant la vampire lui toucher son cou. Il aurait été facile pour elle surtout dans cette situation qu’elle boive la moindre goutte de son sang, mais elle en était que plus excitée à gémir comme une folle. Elle avait froid, elle sentait son ventre se creuser terriblement comme affamée, mais ce n’était pas de nourriture ou de sang, mais bien de sexe. Elle ne pourrait se sentir bien qu’une fois totalement remplit. Elle soupira de plaisir dans de doux gémissements, elle n’essayait même plus de se retenir totalement libérée de toutes les entraves psychiques et morales. Elle n’était qu’un corps affamé et envieux. Les suçon sur sa peau se résorbaient assez rapidement, nature vampirique oblige, mais cela ne l’empêchait pas de gémir de plaisir dans des frissons contre le corps de Mélinda.     

La princesse vampire était tellement embrumée dans le plaisir, qu’elle allait répondre quand Mélinda recommença à lécher son oreille. Elle gémit de plaisir fortement à nouveau comme si elle s’attaquait à ses meilleurs parties sensibles. Elle agrippa elle-même les chaines de ses menottes pour bien se remonter dans le lit et ainsi mieux s’offrir. Elle se fichait bien de comment elle était traitée actuellement, tout ce qu’elle voulait c’était un sexe en elle, peu importait qui d’ailleurs. Elle accepterait tout cette nuit et maintenant tant que cela la soulagerait. Elle commença à lécher du bout de sa langue le doigt contre ses lèvres comme à demi consciente le visage sur le côté. Tout son corps était moite et un appel au viole. Elle commença à pousser un grand cri de désespoir, elle devait être sourde cette vampire, elle avait envie !

« Baises moi ! Mais putain baises moi de toutes tes forces ! Prends moi sauvagement la chatte ! J’en peux plus ! Je te veux ! aaaaaaaaaaaah ! pitier !  » |/b]
   
Miyu ne savait pas pourquoi, mais elle commença à pleurer comme si c’était un grand drame. Elle avait envie de sexe comme jamais elle avait eu dans sa vie. Elle avait bien vu des couples par moment faire l’amour lors de ses pérégrinations nocturnes. Elle avait bien ressentit des envies, mais elle avait toujours pu se contrôler. Cependant ce soir et entre les mains d’une experte, ce n’était pas pareil. Elle venait de déposer ses armes pour ce soir, ne pensant à rien. Elle tremblait en remontant comme elle pouvait prenant appuis sur le lit à l’aide de ses mains et pieds pour offrir son vagin brulant et dégoulinant. Elle était loin de penser que Mélinda avait autre chose en tête. 
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 20 décembre 2014, 01:43:32
« Baise-moi ! Mais putain baise-moi de toutes tes forces ! Prends-moi sauvagement la chatte ! J’en peux plus ! Je te veux ! aaaaaaaaaaaah ! Pitié ! »

Si ça, ce n’était pas un appel au viol... Miyu avait joué, et elle avait perdu. Sa volonté avait maintenant la puissance d’un deux face à un flush royal. Miyu se dandinait devant elle, et avait sagement obéi aux ordres et aux injonctions de Mélinda. La diabolique vampire avait fait ployer toute sa résistance en insistant sur la frustration sexuelle de la jeune femme. Comme elle s’y attendait, la vampire face à elle n’avait jamais goûté au sexe. Un grand tort. Comme Icare, elle avait volé trop près du soleil, négligeant les réalités matérielles, et ces dernières venaient de se rappeler à elle. C’était une chance que Mélinda n’ait pas de mauvaises intentions, et qu’elle considère Miyu comme son égale, cette dernière étant, après tout, une vampire. Ukiko, qui avait sagement menotté la femme, observait ce spectacle en souriant, le cœur bondissant dans sa poitrine. Ça, c’était bien sa Maîtresse ! Une femme capable de transformer une nonne en une folle surexcitée, et de transformer une créature ayant voulu la tuer en une partenaire de jeu, en une amante qui raffolerait de ses coups de triques. Le voilà, le pouvoir incroyable de sa Maîtresse ! Ukiko débordait en ce moment d’amour et d’affection. C’était grâce à Mélinda qu’elle avait pu admettre la profondeur de ses fantasmes et les réaliser, sans passer pour une folle furieuse.

Quant à Mélinda, ce spectacle flattait naturellement furieusement son égo. La vampire, narcissique, n’était pas connue pour son humilité, et voir Miyu la supplier, gémir, était un spectacle rare. Elle était aussi amusée qu’excitée, voyant tout cela comme un jeu... Un jeu où l’objectif avait été de faire craquer Miyu, ce à quoi elle s’était plutôt bien appliquée. Qui sait quel sort attendrait Miyu, maintenant ? La vampire avait toujours une idée derrière la tête, et, lentement, elle s’humecta à nouveau les lèvres, puis posa une main sur sa verge. Son sexe était gonflé, tendu, douloureux, émettant des pulsations de souffrance et d’impatience. Il voulait violer cette femme, la défoncer sauvagement et joyeusement, s’enfoncer dans les profondeurs de son corps pour la faire hurler et couiner.

« Très bien, ma chérie... J’arrive. »

Sa main posée sur son sexe, Mélinda la guida à travers les cuisses de Miyu, poursuivant sa formation sexuelle. Même elle ne fut pas cruelle à ce point pour continuer à la narguer, et sa verge s’enfonça dans son vagin, le bâton filant dans le trou. Elle retira ses doigts en sentant la peau nue et trempée de la femme, puis usa ensuite de ses hanches, donnant des coups secs. Le sexe de Miyu était trempé, illustrant tout le plaisir qu’elle ressentait, et, surtout, toute sa frustration à l’idée de sentir ses toiles d’araignées se dessécher sur place. C’est donc tout naturellement que Mélinda rentra en elle, commençant à remuer, et à la pénétrer. Son corps remuait d’avant en arrière.

« Haaa !! Haaa, ma salope !! »

Vu le stade où elles en étaient, Mélinda estimait qu’elle pouvait se permettre une petite insulte bien placée, de temps en temps. Elle pénétrait Miyu, d’avant en arrière, donnant des coups de reins de plus en plus prononcés, faisant grincer le lit. Ses ongles s’enfonçaient dans sa chair à hauteur de sa poitrine, et Ukiko en profita. Elle savait que le sexe entre vampires pouvait être sanglant, et que c’était très souvent l’objectif recherché. Sa Maîtresse le lui avait dit. Aussi, pendant qu’elle la pénétrait, et que le lit remuait sporadiquement sous les mouvements intensifs des deux amantes, Ukiko s’approcha des menottes reliant les poignets de la femme. Elle avait encore la clef, et s’en servit pour libérer chacun des poignets de la femme. Mélinda n’avait pas eu besoin de lui donner cet ordre pour qu’Ukiko le comprenne, la femme était suffisamment douée pour savoir ce que sa Maîtresse voulait.

Elle haletait et gémissait. Le vagin de Miyu était très étroit, ce qui rendait le coït encore plus excitant, mais douloureux... Une douleur qui était grisante, haletante, une douleur qui ne demandait qu’à s’affirmer. Plaisir et douleur s’affirmaient dans le gant du sexe, et elle enfonça davantage ses ongles dans la peau de la femme, tout en continuant à donner ses coups de reins.

« Allez, allez, haaaaan... Putain, ouaaaaiis !! Huuuuunnn... Griffe-moi, salope ! GRIFFE-MOI !! »

Ukiko en aurait presque eu la larme à l’œil. C’était tellement beau !
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le lundi 12 janvier 2015, 19:24:49
Miyu ignorait pour le moment les menottes, attachée comme un animal avec des chaînes. Son corps hurlait de désir pour son ennemie, pour ce sexe qu'elle n'avait goutté qu'une seule fois. Elle ne comptait pas s'en contenter, c'était tout bonnement impensable. Elle se sentait brûlante, cela lui faisait presque mal, et elle ne pouvait pas se toucher. Il fallait absolument que l'on ne la satisfaite pas rapidement, elle voulût se sentir remplie une fois de plus. La brûlure de sa fleur gorgée de désir et de cyprine était si intense, qu'elle en avait du mal à ne pas pleurer de désir. Deux larmes glissèrent alors le long de son visage juvénile, elle ressemblait à une gamine avec sa taille fine, et ses petits seins dont ses tétons étaient tardés de plaisir. Elle respirait rapidement toute envieuse, les cuisses bien écartées. Elle rougit légèrement de la situation, mais sans tenter de convaincre la vampire de la faire libérer. Cela serait sans doute d'ailleurs totalement inutile.

La vampire observa alors Mélinda la regarder avec désir, se lécher les lèvres. Son ennemie aussi ressemblait à une enfant malgré sa sérieuse érection. Elle savait qu'elle était aussi désireuse qu'elle si ce n'était pas plus. Elle ne pensait pas pouvoir attirer véritablement quelqu'un avec un corps comme le sien. Elle était également heureuse, rassurée et comblée. Elle ne réfléchissait guère à ce que pouvait être le futur, mais il était vrai qu'elle était attachée dans un lit avec des menottes. Cependant, son désir sexuel totalement épanoui maintenant était bien trop fort, il écrasait toute autre forme de réflexion. Elle était totalement focalisée sur son envie. Elle respirait rapidement alors qu'elle vit Mélinda prendre son sexe en main. Il semblait si dur et puissant, on avait l'impression même qu'il vibrait dans sa main hors de contrôle comme hypnotiser par son parfin de sexe.     

"AAAAAAAAAAH !  OUIIIII ! "

Hurla alors Miyu quand le membre se glissa sans ménagement dans la profondeur de son vagin détrempé. Elle ne voulait certainement pas que cela s'arrête maintenant, alors son sexe se resserra fortement autour de ce membre. Elle apprit rapidement ce qui pouvait leur apporter davantage de sensations. Elle gémit fortement alors qu'elle croisa ses bras dans son dos. Ses yeux se voilèrent légèrement au plaisir, alors qu'elle tremblait dans les bras de son amante. Elle cambra son visage en respirant à toute allure. Elle n'osait pas trop bouger, alors que son sexe aspirait le sien plus profondément, naturellement. Elle laissa alors partir ses yeux en arrière ne se contrôlant plus du  tout.

"aaaaaaah ! Bon sang ! Ouuiiii ! prends moi ! aaaaaaaah ! mon dieu ! aaaaaaaaaah ! "

Miyu se cambra fortement en remontant sa petite poitrine, alors qu'elle entendit des bruits de mouille dans la pénétration de Mélinda. Elle gémit de plaisir à chaque mouvement, totalement hors de contrôle. Son corps était recouvert de sueur, glissant donc facilement contre cet homme, et brillant de mille feux. Elle commença à remuer elle également contre ce chibre d'acier qui la visitait. Elle dégoulinait de plaisir, alors qu'elle allait sauvagement à la rencontre. Elle ignora totalement l'insulte, cela lui passait totalement au-dessus de la tête pour le moment. Elle tentait de resserrer ses cuisses, mais elles étaient attachées. Le lit grinçait comme si le monde allait s'écrouler, comme si c'était urgent et obligatoire de faire l'amour ici et maintenant, de ne rien penser à part satisfaire ses bas instincts.

La vampire ne se rendit pas compte tant le plaisir était immense et balayait tout, mais elle s'aperçut que ses bras étaient libres tandis qu'elle les croisa dans le  dos de son amante. Elle releva ses hanches pour s'empaler joyeusement contre le sexe tendu en elle, luttant contre les chaînes des menottes. Elle continuait de dégouliner alors que sans se rendre compte, elle enfonça ses ongles dans le dos de sa sœur de sang, et le lui laboura gentiment. Il n'y avait que de légères stries de sang, mais cela ne faisait qu'augmenter ce désir bestial de sang, de sexe et de nourriture. Ses longues canines poussèrent alors que ses gémissements devenaient un petit peu plus comme des cris bestiales de gémissement. Elle n'était plus qu'un animal dangereux et ivre de désir, totalement en chaleur appelant un mâle. La douceur et le côté trempé de leur corps se mélangèrent à leurs hurlements de plaisir. Deux corps féminins qui se caressaient au gré des mouvements, seins contre seins, ventre contre ventre. Elle ressentait la douceur de la peau d'une femme et la sauvagerie d'un homme en train de la dévaster sans hésitation. Elle se laissait totalement aller, pas en reste, libérée dans cette nouvelle voie en agitant fortement ses hanches. Elle ne réfléchissait pas du tout pourvu que cette nuit ne s'arrêterait jamais.     
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 15 janvier 2015, 01:19:33
Le sexe était une chose passionnante entre elles, forte et vibrante. Mélinda prenait Miyu sans aucune hésitation, maintenant que la vampire avait enfin succombé à ses charmes. Ukiko ne tarda pas à libérer également les chevilles de Miyu quand elle vit la vampire se serrer contre le corps de Mélinda, ses ongles se plantant dans son dos. Elle entendit les menottes cliqueter, et s’empressa de les retirer, puis sortit ensuite sa caméra, et entreprit de faire ce que sa Maîtresse aimait : regarder parfois ses exploits. Ukiko avait une bonne caméra vidéo, permettant des captures en HD, et elle filma donc. Elle filma le dos de Mélinda, les griffes de Miyu, les hurlements de la vampire, remplissant toute la pièce, le grincement du lit, le couinement de ce dernier. Elle filma le beau dos de Mélinda, avec des traces rouges se formant peu à peu sur sa peau. Le sang se mit à couler, et ce sans aucun problème pour Mélinda. Elle gémit en relevant la tête, couinant à son tour, puis continua à la prendre, remuant en elle, l’insultant copieusement. Ukiko se glissa dans son dos, et fit un petit zoom, afin de voir la verge de Mélinda remonter et redescendre, glissant contre le bassin de la femme.

« Haaaaannn… Salope ! Salope ! Salope !! »

D’une main, Ukiko filmait, et, de l’autre, elle se masturbait, avant de se déplacer à nouveau, filmant désormais le visage de Miyu et de Mélinda, les deux femmes gémissant et soupirant l’une contre l’autre, fermant parfois les yeux en se crispant, couinant longuement, ondulant ensemble. C’était une partie de sexe intense et rude, comme on pouvait s’y attendre de deux vampires, et la main de Mélinda griffa la couverture, déchirant les draps, avant de caresser la joue de Miyu, griffant légèrement sa peau. Son sang glissait le long de son dos, et l’odeur de son sang déchaînait les pulsions et la férocité de la vampire, rendant Ukiko blême. La caméra tremblait parfois légèrement quand elle se masturbait vigoureusement, et on pouvait également entendre la caméragirl soupirer de plaisir, se mordillant les lèvres.

Mélinda embrassa Miyu, en plein élan, dans une passion sauvage et fougueuse. Elle tira sur ses lèvres, puis continua à l’embrasser, une main sur ses cheveux, l’autre venant appuyer sur le sein de la vampire. En s’enroulant ainsi contre elle, Miyu lui compliquait la tâche, mais c’était une complication bienvenue, souhaitable et agréable. Mélinda aimait ça, et elle continuait à remuer contre elle, d’avant en arrière, sans relâche, avec une force renouvelée, une passion vibrante et palpitante.

« HAAAAAAAAAAAAN… Miyu, haaaaaaannnn !! Miyu, Miyuuuu !! Haaaaaaannnn !! »

Elle couinait, elle haletait, elle gémissait, elle soupirait, hurlait, criait. Son sang glissa sur la couverture, et les griffes de Mélinda se recouvrirent également du sang de Miyu, qu’elle utilisa ensuite pour caresser les lèvres de Miyu, avant d’aller l’embrasser. Mélinda alla ensuite jusqu’à se mordre le poignet, et laissa son sang tomber sur le visage de Miyu, à hauteur de ses lèvres, remuant alors plus faiblement son corps, mais continuant, malgré tout, à faire onduler son bassin d’avant en arrière. Lorsqu’il y eut suffisamment de sang, elle l’embrassa à nouveau, un baiser sanguin et intense, le goût magnifique de son sang vampirique se déferlant dans leurs bouches mutuelles. Chaque geste était comme un coup d’épée supplémentaire, achevant de corrompre Miyu, achevant de l’amener à réaliser tout ce qu’elle avait loupé en s’enfermant dans sa haine de sa propre espèce. Mélinda continuait à la prendre, et Ukiko continuait à filmer, remuant le long du lit. De sa main libre, elle avait récupéré un petit plug, qu’elle s’enfonça dans le vagin, afin de pouvoir tenir la caméra à deux mains. C’était ainsi plus facile pour les angles de vue.

Les poitrines de Mélinda et de Miyu se pressaient et s’écrasaient mutuellement sans relâche. Entre les deux femmes, le plaisir ne semblait connaître aucune limite, aucune borne, aucune restriction. Il s’exprimait avec force et passion, faisant onduler le lit, un lit dont le sommier était fort heureusement très résistant. C’était du sexe vampirique, mélange de plaisir et de souffrance, de sueur et de sang, le tout dans le gant rose et intense du sexe.

N’était-ce pas magnifique ?
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Miyu Yamano le vendredi 24 juillet 2015, 15:14:36

Miyu ne se rendit pas compte dans la folie de ce qui se passait que Ukiko filmait ce qui se passait. C’était la folie du sexe sans aucune retenue, une passionnante étreinte entre deux êtres immortels. C’était sans doute quelque chose de si rare ce genre de relations, que Mélinda souhaitait sans doute garder un bon souvenir. Cependant, si cette vidéo était utilisée comme pression, sans doute que la pauvre et un peu moins innocente vampire ne pourrait que se plier aux quatre volontés de son charmant bourreau. C’était peut-être le but après tout. Mélinda avait cet ancien corps de pucelle pour s’amuser avec et elle ne voudrait sans doute pas s’arrêter à cette simple nuit. Le dilemme pour Miyu serait sans doute de choisir entre son devoir et ce qu’elle était en train de ressentir actuellement. Cependant, elle était sans doute loin de pouvoir penser à tout ce genre de choses alors que la verge de Mélinda glissait en elle de plus en plus rapidement.   

Alors qu’elle sentit ses chevilles de libre en plus de ses poignets, Miyu n’eut qu’une seule réaction comme instinctive. Elle croisa ses cuisses fortement contre les petites fesses de Mélinda pour la maintenir contre son corps brulant et recouvert de sueur. Elle adorait sentir ce corps tendre de femme se frotter contre le siens. Le contact de sa poitrine contre la sienne la rendait folle, les tendres caresses de leurs pointes tendues dans les mouvements fous de sa partenaire de jeu. Ressentir la respiration rapide de Mélinda avec la sienne, entendre les gémissements conjoints l’excitaient au plus haut point. Ce qui finissait de lui faire perdre totalement la tête était l’odeur du sang de Mélinda alors qu’elle lui enfonçait les ongles tendrement dans le dos. Elle se privait toujours de sang n’acceptant que le sang offert sans arrière-pensée, autant dire que c’était extrêmement rare.  Elle ne savait pas trop où Mélinda se mettrait dans sa quête personnelle, et elle avait trop envie de faire encore et encore l’amour avec cette vampire ennemie.

Les sentiments contradictoires de Miyu la poussaient à faire des choses que jamais elle n’aurait osées. Elle hurlait de plaisir en en réclamant encore davantage. Elle ondulait de ses hanches sous son amante pour s’empaler joyeusement contre ce chibre bien dure planté profondément entre ses chaires. Elle était désormais totalement libre de toutes chaines, liens ou menaces, mais elle continuait tout de même à faire l’amour à Mélinda. Elle griffait doucement le dos de son amante alors qu’elle venait encore et encore en elle provoquant des bruits humides et des giclées de cyprine sur les draps du lit. Elle resserra fortement son vagin autour de ce membre à chaque fois que Mélinda venait en elle, un peu comme si on instinct la poussait à la faire jouir dans son sexe. Miyu était une vampire fertile, elle était capable de donner naissance à une vie vampire naturellement, chose extrêmement rare n’étant compté que dans de rares textes jugés fantaisistes même par les plus imaginatifs. Sans doute que ce n’était pas le cas de Mélinda, mais dans la folie du moment, son corps ne faisait pas la différence.

«  AAAAAAAAAH ! Prends-moi !  HAAAAAAAAAAAN ! C’est trop bon !    »

Miyu ignorait complètement les insultes que pouvait lâcher son amante pendant l’acte. Cela ne l’excitait pas plus que cela, mais elle n’était presque plus capable de vraiment comprendre ce qui se disait. Tout son corps, toute son attention étaient tournés vers l’acte d’amour. Elle la regarda dans les yeux alors qu’elle relevait sa tête. Elle pleurait de joie la bouche grande ouverte en cherchant de l’air. Elle avait les joues rouges entre la gêne de ce regard sur elle en train de faire l’amour et l’effort. En imaginant ce qui pouvait bien se passer entre ses cuisses, elle ressentit une grande vague de plaisir qui la fit frissonner de haut en bas jusqu’à contre la verge de son amante. Elle ressentait parfaitement ce membre l’envahir complètement, la remplir jusqu’au fond avant de se retirer lentement. Elle se sentait si bien pleine de ce chibre brulant et si dur, que c’était une mini déception à chaque fois qu’elle se retirait. Cependant, heureusement qu’elle revenait à chaque fois pour leur plus grand bonheur. Elle dégoulinait de plaisir comme une fontaine, bouillonnante, sentant le plaisir monter en flèche. Ses cuisses caressaient tendrement les petites fesses rondes de Mélinda dans une douce danse.

La vampire sentit une autre odeur de cyprine dans la pièce. Elle avait presque oublié la présence de l’humaine tant Mélinda encombrait tout son esprit. Ses sens de vampire poussés à l’extrême avec le plaisir intense la firent imaginer ce que pouvait bien faire la petite humaine à regarder sa maitresse et son invitée. Elle ne sut guère pourquoi, mais imaginer Ukiko se masturber en les regardant faire l’amour l’excita encore davantage. Est-ce que c’était mal ? Elle était tout de même dans une situation périlleuse, mais si délicieuse. Elle-même en toute discrétion, c’était déjà masturbée dans son lit alors que son entrecuisse était devenu trop bouillant. Elle avait eu honte d’elle-même à l’époque, mais l’envie avait été bien trop forte.

Miyu pencha la tête contre la main de son amante. Elle lécha de sa langue dans la paume de cette main, ce n’était pas une preuve de soumission, mais c’était une manière de recueillir un peu de sang et du gout de Mélinda. Elle ne réagit même pas quand un peu de son sang s’écoula de sa joue griffée par Mélinda tant elle était excitée. Elle se laissa faire complètement, et la bête qui vivait en elle, preuve de sa corruption diraient certains, jubilait intérieurement. Elle comprenait parfaitement que cela pouvait dégouter un Humain, mais pour une vampire, il n’y avait rien de grave. Ce n’était pas vraiment son propre sang en fin de compte.  Elle répondit au baiser avec passion, glissant maladroitement sa langue contre la sienne. Elle gémissait fortement de plaisir pendant le baiser, alors qu’elle continuait à s’empaler avec fougue contre son membre. Elle s’offrait totalement en se laissant aller dans le stupre et la fornication sans hésitation. Quelque chose avait semblé être libérer de toutes entraves morales.

Miyu sentit Mélinda chercher à explorer son corps d’apparence juvénile, d’ailleurs les deux femmes étaient assez similaire dans l’apparence quelque part. On leur donnerait presque l’absolution sans confession, cependant, l’une des deux était sans doute pire que l’autre. Elle retira ses bras du dos de son amante et cambra sa jeune poitrine en agrippant le lit en arrière. Elle remonta sa petite poitrine surmontée de ses tétons dardés de plaisir. Elle respirait à toute vitesse, ce qui avait pour effet de faire monter et descendre ses jolis mamelons sous les yeux de son amante, qui semblait largement assez inspirée. Elle laissa basculer son visage en arrière brisant le baiser, en guidant la bouche de Mélinda sur un de ses tétons envieux. Elle la sentait complètement excitée, voir acharnée à lui faire l’amour. Elle était sur le point de craquer à nouveau ruisselante de plaisir.   

La vampire avait ses canines sorties avec tout ce sang, elle qui détestait son côté maudit de sa vie, mais c’était plus forte qu’elle. Son instinct la guidait et une longue langue ne put résister de prendre une petite goutte de sang. Cependant, elle fut bien vite rejointe par celle de Mélinda. Elle ondulait de ses hanches contre le membre de plus en plus lentement, mais très profond. Cela devenait comme un supplice, un plaisir qui montait très dangereusement. Elle était comme enfiévrée de plaisir, elle irradiait littéralement de bonheur. Le baiser entre les jeunes femmes était comme animal, deux prédatrices s’embrassaient à la limite de s’entredévorer entre la passion et l’excitation. Elle se cambrant en serrant fortement les barreaux du lit. Elle se tortillait en tentant de se retenir vainement encore quelques instants. Elle avait envie, et elle ne se cachait pas de montrer qu’elle adorait cela. Elle était passée de la noble paladine en chasse contre les onis et autres chasseurs de sang, à une perverse à se tortiller et offrir son corps à son pire ennemie. Sans doute que Mélinda pourrait être une exception, sans doute qu’elle tenterait à nouveau ce genre d’expérience maintenant qu’elle avait mis un pied dans ce monde brûlant de plaisir et dégoulinant de bonheur.               

Miyu finit par s’abandonner complètement en convulsant légèrement. Elle fut prise d’un terrible tremblement accompagnée d’un puissant cri libérateur, alors qu’elle accéléra rapidement comme une furie ses hanches contre le membre comme pour le lustré encore et encore par sa cyprine. Elle avait un nouveau orgasme encore davantage puissant que le précédent, elle voulait qu’il dure encore et encore sans jamais en finir. Elle agrippa de toutes ses forces le lit afin d’avoir la force de se donner avec suffisamment de vigueur pour pousser encore plus loin ce plaisir ultime. Elle réussit même à jouir une seconde fois peu après la première éclaboussant à nouveau le membre déjà bien lustrée de son amante. Elle le comprima de toutes ses forces en elle comme cherchant à le faire craquer au plus profond de son être, répondant à un instinct de reproduction naturel.

La nouvelle initiée à l’amour s’effondra dans le lit le souffle court, sa tête lui tournait légèrement. Elle ne voyait non plus pas très clairement ce qui se trouvait autour d’elle. Lentement et recouverte de divers fluides, elle tremblait en relâchant le lit de son emprise. Elle laissa ses cuisses se décroiser lentement en laissant tout le loisir pour Mélinda d’admirer son œuvre. La jeune amante était défaite complètement sous ses yeux, essoufflée et excitée. Il était certain que cela avait été une expérience des plus plaisantes, elle qui était une sorte de prisonnier de ce manoir.   
Titre: Re : Une drôle d'élève [Miyu Yamano]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 30 juillet 2015, 11:30:51
Ukiko avait vraiment de la chance ! Oh, bien sûr, elle en avait eu depuis le jour où sa Maîtresse avait posé son regard sur elle, et lui avait montré à quel point elle gâchait sa vie, mais, en ce moment, elle se sentait comme une privilégiée. Pensez donc, elle pouvait voir sa Maîtresse en train de faire l’amour avec une autre vampire ! Elle pouvait même la filmer ! Difficile de savoir, ensuite, à quoi servirait cette vidéo. Parfois, c’était juste les esclaves qui se filmaient, pour pouvoir s’observer ensuite, mais, de temps en temps, Mélinda le demandait. Utilisait-elle ensuite les vidéos comme moyen de pression ? Ou simplement pour observer ses plus belles conquêtes ensuite ? Ukiko n’en savait rien, mais elle, elle adorait se faire filmer en train de faire l’amour. La jeune femme regardait ensuite les vidéos avec ses copines, ou quand elle était seule, et se disait alors qu’elle était bien chanceuse. En ce moment, tandis qu’elle tournait autour du lit, optant pour des gros plans ou pour des plans élargis permettant de cadrer toute la semaine, elle sentait sa mouille filer le long de sa culotte. Miyu et Mélinda formaient vraiment un beau couple, et, maintenant que la rebelle Miyu avait définitivement succombé aux charmes de leur Maîtresse, ses hurlements et ses soupirs étaient particulièrement agréables. Ukiko filmait fréquemment, en gros plan, le sexe de Mélinda s’enfonçant dans le vagin de Miyu, mais elle ne se limitait pas qu’à ça. Elle relevait la caméra, et filmait ensuite le dos de Mélinda, quand les ongles tranchants de Miyu s’y crispaient, avant de cadrer le visage de Miyu, lorsqu’elle poussait de longs soupirs. Autant de scènes magnifiques, immortalisés dans le caméscope, et qui permettraient de rappeler à la femme ce qu’elle avait fait, si, par la suite, elle désirait s’éloigner de Mélinda.

Car, bien évidemment, plus elle la prenait, et plus Mélinda était convaincue d’une chose simple et élémentaire : elle ne voulait pas voir partir Miyu Yamano. Il était si rare que Mélinda tombe sur des vampires qui ne soient affiliés à aucun clan... Sa présence ravivait en elle de lointains désirs, les envies d’une véritable famille, d’une famille vampirique, d’un clan. Certes, la vampire aimait beaucoup, et même énormément, ses esclaves, les femmes comme Ukiko, mais elle avait aussi des désirs plus profonds, plus vastes, impliquant la constitution d’un clan. Pour l’heure, elle n’avait pas encore les moyens de le faire, mais... Et bien, disons qu’en ayant des vampires sous son giron, et surtout des vampires anciennes et puissantes comme Miyu, ce serait encore plus facile. Il restait juste à la convaincre, et, vu la manière dont elle couinait, c’était bien parti. La vampire remuait ainsi dans son vagin, la défonçant joyeusement, soupirant et grognant, ses insultes se transformant vite en de simples soupirs, sous l’effort déployé. Ce vagin était très étroit, signe que, effectivement, Miyu n’avait pas l’habitude de faire l’amour. Et, malgré tout ce qu’elle avait pu dire, ou penser, son corps était dans un état de frustration chronique, silencieux, qui était en train de faire lentement immersion, au fur et à mesure qu’elle lui faisait l’amour.

« Hummm... Haaaa... »

Les corps remuaient harmonieusement, son sexe s’enfonçait en elle. Elles étaient en train de faire l’amour, joyeusement, passionnément, avec une envie féroce des deux côtés. Miyu se tortillait contre elle, incapable de repousser les vagues de plaisir qui la traversaient de part en part. Ce désir, Mélinda le connaissait, pour l’avoir elle-même ressenti à bien des reprises dans le passé. Chaque fois qu’elle faisait l’amour, c’était toujours un grand moment, et Miyu n’était pas la première femme frustrée qu’elle prenait. La frustration était son alliée, et, en ce sens, elle bénissait le Japon, pays très conformiste, où on enseignait aux gens de rester timides, de ne pas se démarquer, et où, même malgré l’influence des Occidentaux, les femmes restaient encore ancrées dans des conceptions archaïques et dépassées, où elles étaient écrasées par l’autorité naturelle de leur mari. Il était donc d’autant plus facile pour Mélinda, qui était une femme, de briser ces tabous, et de les inspirer. Or, Miyu avait beau être une vampire, elle avait été éduquée dans ce vieux Japon, dans ce Japon où une femme n’avait aucune autre horizon sociale que de se marier, ou, plus généralement, faire plaisir aux hommes.

Mélinda lui faisait donc l’amour, avec énergie, faisant grincer le lit, et l’orgasme finit par arriver. Miyu n’en pouvait plus, et, avant ce moment, elles s’embrassèrent, un baiser fiévreux et vampirique, où leurs canines se frottèrent. La soif de sexe de Miyu se mélangeait à une soif de sang, et on pouvait le lire dans ses yeux. C’était un regard passionné, mais aussi affamé. Un regard qui fit sourire Mélinda, qui laissa ensuite Miyu jouir. Un bel orgasme, qui excita Mélinda, et la fit également jouir. Elle se répandit dans le corps de Miyu, qui s’était crispée contre elle, et se décrispa ensuite lentement.

« Hmmm... »

La tête de Mélinda alla se nicher contre les seins de Miyu. La belle reprenait également son souffle, en ayant probablement conscience qu’une nouvelle vie allait s’ouvrir pour elle. Elle avait goûté à la pomme rouge, au fruit défendu, et elle avait aimé son goût. Même si elle partait maintenant, Mélinda était convaincue qu’elle reviendrait.

« Te faire l’amour fut très agréable, Miyu... »

Elle avait lâché cette phrase après quelques instants, et se redressa, venant embrasser la femme sur les lèvres.

« Alors... Suis-je toujours une menace à tes yeux, maintenant, ma chérie ? Est-ce que coucher avec moi a fait de toi un monstre ? »