Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le dimanche 11 août 2013, 21:25:38

Titre: Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 11 août 2013, 21:25:38
Une véritable clameur régnait dans l’Arène de Sylvandell.

« À MORT !!! À MORT !!! À MORT !!! »

Entendant l’appel de son peuple, depuis sa tribune, le Roi de Sylvandell, le redoutable Tywill Korvander, colosse hirsute, leva la main, intimant le silence. La requête du peuple était sans appel. En contrebas, à cinq ou six mètres, sur le sable chaud de l’arène, deux gladiateurs s’affrontaient. L’un des deux était à terre, son bras droit formant un angle bizarre avec le reste de son corps. Son adversaire le lui avait brisé, et les deux adversaires se toisaient silencieusement, le gagnant attendant le verdict du public : la mort, ou la défaite. Et le public avait choisi la mort. Se redressant donc, le Roi de Sylvandell leva la main, et le silence s’imposa.

« Ainsi soit-il dit. Il ne sera pas dit que le pouvoir royal n’écoute pas les demandes de son peuple. »

Le ton de Tywill se durcit encore, et il parla sur un ton bien plus fort, sur ce ton qui faisait de lui l’un des plus redoutables commandants de guerre ashnardiens, en brandissant dans les airs le Marteau de Guerre de Sylvandell, un énorme marteau doré qui servait d’arme de combat.

« À mort ! À mort, à mort, au nom d’Erwan Korvander ‘‘le Maudit’’, à mort au nom des dragons ! Vae Victis ! »

Il y eut une véritable ovation, et le marteau se mit à trembler dans les doigts gantés du Roi. Il portait son épaisse armure noire, et le marteau se mit à luire. Alice, assise à côté de lui, ressentit comme toujours un frisson la parcourir, en voyant la magie exploser dans le Marteau de Guerre. On disait que seul un Korvander pouvait utiliser cette arme. Un simple mortel, même un magicien, ne pourrait jamais révéler toute l’étendue de son pouvoir. Le Marteau agit, et un éclair en jaillit. Alice voyait le gladiateur à terre lever la tête. Implorait-il la pitié ? Ou savait-il quel serait son sort ? Attendait-il la mort avec sérénité, ou avec inquiétude ? Ces pratiques étaient barbares, païennes, Alice le savait, tout comme elle savait que, quand elle serait Reine, elle ne pourrait jamais fermer l’Arène de Combat, vu sa popularité, et vu l’argent qu’elle rapportait.

Du Marteau, un éclair doré jaillit, illuminant la foule, et frappa de plein fouet le malheureux gladiateur. Il y eut comme une virulente explosion. Le casque du gladiateur s’envola dans les airs, atterrissant sur le sable, tandis que ce dernier s’écrasa sur le sable, sa carcasse noircie laissant échapper de la fumée. Toute sa peau avait fondu, ses yeux avaient explosé, et plusieurs gardes s’approchèrent. Sous les hurlements hystériques de la foule, on traîna la carcasse pulvérisée, pour la balancer ensuite dans le vide, où les dragons la dévoreraient. On pouvait voir ses os. Le Marteau avait tonné, et Tywill se rassit lourdement.

« Il en faut peu pour amuser tous ces blaireaux, commenta Tywill. Je leur sors toujours le même tort, et les pucelles continuent à pisser dans leurs culottes. »

Alice ne dit rien. Un jour viendrait où ce sera à elle de tenir ainsi ce Marteau. Y arriverait-elle ? Elle était à droite de Tywill, et, sur sa gauche, il y avait le fidèle conseiller de Sylvandell, l’Omniprêtre (http://img68.xooimage.com/files/8/a/8/commandeur-3210897.jpg).

« Ces compétitions sont très lucratives, Tywill, et Erwan Korvander avait toujours voulu les intégrer de son vivant.
 -  Ne me rabâchez pas un cours d’Histoire, pitié ! Et qu’on fasse entrer le prochain candidat ! »

C’était une session spéciale, aujourd’hui. Différents gladiateurs se succédaient pour affronter un champion des arènes, Balanthorn-Le-Bourreau (http://img99.xooimage.com/files/9/3/b/balanthorn-400192e.jpg). Son corps massif était impressionnant, et il avait gagné des centaines de combat. Ceux qui parvenaient à terrasser Balanthorn recevraient une récompense Le dernier en date était un condamné à mort qui avait espéré obtenir grâce, avant de se faire massacrer par le redoutable Balanthorn.

Le public se mit à hurler le nom de Balanthorn, en attendant la venue du prochain candidat.

« BALANTHORN ! BALANTHORN !! BALANTHORN !! BALANTHORN !! »

C’était un véritable plébiscite.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le dimanche 11 août 2013, 21:49:54
J'était dans un grand couloir sombre éclairé par quelques torches avec au bout de celui-ci, une énorme porte de bois avec deux gardes devant. J'était ici après un procès car on m'avait accuser de meurtre volontaire envers des citoyens et de commerce illégales, de pillage et de barbarie envers quoi ? des pirates alors qu'ils étaient eux même recherchés ! Cette "justice" n'en valait pas la peine. Un homme derrière moi m'ordonna d'avancer en me donnant mon sabre pur seul arme et on m'avait fait une chose inacceptable... On m'avait pris mon tricorne ! symbole de mon commandement sur mon navire ! Donc j'avançait dans ce long couloir sombre et humide avec pour vêtements mes bottes, mon pantalons, ma chemise et ma veste. Arrivé devant l'énorme porte, une foule semblait acclamé un certains "BALANTHORN ". Je savait que j'allais combattre pour ma survie et c'est pour cette raison que je savait que j'allais gagner, je suis peut être trop prétentieux mais je préférais être optimiste a ce stade là... Les gardes ouvrirent la grande porte pendant que je passait et la referma aussitôt.

Je me retrouvait dans cette grande arène, avec une foule qui réclamait du sang et des morts. Je trouvait ça bien puérils mais ils allaient voir qui j'était. Face a moi se trouvait un énorme...adversaire que je devait surement affronter. En le voyant j'était un peut moins confiant, depuis des jours déjà je n'ai pas put prendre soins de moi, ma barbes s’était laisser pousser, l'odeur de mon corps et de la transpiration me donnait moi même un peut la nausée. Mais face a ce type je transpirait un peut plus. Puis je tournait ma tête vers le roi d'un air un peut pour dire *vous vous foutez de ma gueule c'est ça hein ?* Puis il se vida de toute pensée pour attendre la suite.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 15 août 2013, 02:30:58
Tous les gladiateurs ne s’affrontaient pas pour les mêmes raisons. Certains venaient se battre parce qu’ils avaient besoin d’or pour répondre à des besoins impérieux, et d’autres le faisaient pour purger une peine. Alice n’était pas, sur le principe, opposée à ce principe. La justice n’était pas la vengeance, elle existait pour assurer la paix sociale. Si un criminel se rachetait auprès de la société, alors il n’avait aucune raison de purger une peine. Par conséquent, les jeux meurtriers des arènes faisaient une très bonne alternative. Cependant, en pratique, peu de criminels s’y risquaient, car il y avait le risque de tomber sur une autre catégorie de gladiateurs : ceux comme Balanthorn. Les guerriers, les tueurs, ceux qui participaient aux arènes pour le plaisir de se battre, pour le plaisir de sentir la foule hurler votre nom alors que vous tuiez. Sans égaler la magnifique arène d’Ashnard, l’arène de Sylvandell s’en sortait toutefois pas mal, et, comme à chaque fis, le public était au rendez-vous. Balanthorn, véritable masse, était très apprécié du public, qui espérait de grands combats. Balanthorn avait pour l’heure brisé tous ses adversaires, et, si le public était content, Tywill connaissait suffisamment ce public pour savoir qu’il voulait du chalenge, avant de se lasser. Et il en allait de même pour Balanthorn. C’était un champion des arènes, et il ne risquait pas de revenir à l’arène de Sylvandell, si la compétition n’était pas de bon niveau.

Le prochain combat risquait donc d’être important, et la foule attendait, la clameur se calmant progressivement. Un contremaître était venu voir si Balanthorn sollicitait une pause, ce qui fit rire ce dernier.

« Je ne fais que des pauses en ce moment. Amenez donc un vrai combattant, qu’on s’amuse un peu ! »

Il poussa un hurlement, déclenchant une ovation au sein du public. Aucun doute, Balanthorn-Le-Bourreau avait vraiment la côte. Au bout de deux minutes, une grille finit par arriver, réveillant la clameur de la foule. Qui allait oser défier Balanthorn ? Bras croisés, impassible, l’homme attendait... Et la clameur se tut quand on vit le nouvel arrivant entrer. Dans le dos de Tywill, un page s’approcha rapidement, essoufflé, lui donnant quelques informations sur le nouveau combattant. Il ne portait aucune armure, aucune épée. Un magicien ? Alice se le demandait. Avant de rejoindre l’arène, on passait par une armurerie, mais il n’était pas nécessaire de s’équiper. L’homme portait de simples vêtements, et avait l’air particulièrement faible face à Balanthorn. Le public, surpris, se mit alors à rire.

« Rentre chez toi, moustique !
 -  Tu t’es trompé de porte !
 -  Balanthorn, tue ce minable ! Tue ! »

Comme une clameur, ce simple mot fut repris, au milieu des quolibets. Dans le dos de l’homme, la grille se referma d’un coup sec. Il n’y avait pas d’abandon dans l’Arène. Soit on survivait, soit on mourrait. Le droit de vivre était accordé par le Roi uniquement, seulement si le public l’autorisait.

Le gong ressentit, résonnant dans toute l’arène, intimant le silence, alors que le Roi de Sylvandell, lentement, se relevait.

« William Miller, contrebandier de son état, a été reconnu coupable de faits de piraterie par les juridictions ashnardiennes envers des corsaires ashnardiens. Pour ce crime, il a été condamné à mort, et a choisi de participer à un jeu aux arènes, afin de gagner sa liberté. Face à lui, s’il est besoin de le présenter, Balanthorn-Le-Bourreau. C’est un combat à mort ! Si vous ne tuez pas votre adversaire, il reviendra à l’autorité suprême de décider s’il a mérité de vivre, ou de mourir ! »

Le Roi Tywill avait parlé, et un hurlement tonitruant résonna en faveur de Balanthorn. Néanmoins, dans ces hurlements, on discernait une certaine irritation. La colère n’était pas tournée que contre ce pauvre William, mais aussi contre Tywill, qui n’offrait pas un spectacle digne de ce nom. Ce dernier se rassit.

« Avons-nous des bêtes en stock ?
 -  Il serait avisé de les lâcher. Ce sont les loups sauvages des montagnes, Tywill.
 -  Attendons un peu. Ce moustique pourrait bien piquer Balanthorn, qui sait ? Et, si ce n’est pas le cas, nous lâcherons les loups. »

Le gong résonna, et le combat put commencer. Balanthorn fit tournoyer un lourd fléau entre ses mains, l’arme raclant le sol, faisant voler du sable devant elle. Il courut alors, ses pas faisant trembler le sol, se ruant vers le pauvre William, et abattit le fléau. L’arme partit en arrière, avant de remonter, passant au-dessus de sa tête, le souffle faisant tendre la chaîne au maximum, avant qu’elle ne fonce droit vers la tête de William. Tout en étant épais, Balanthorn était aussi extrêmement rapide. C’était un combattant terrifiant.

Alice se mit instinctivement à fermer les yeux.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le jeudi 15 août 2013, 16:10:10
Quand j’arrivais dans cette immense arène, la chaleur régnait, le soleil tapait sur la sable et la foule riait de me voir. Il est sur que mon adversaire n'était pas une gonzesse avec son gros fléau alors que je ne possédait qu'un sabre d'abordage. Je regardait cette grosse brute dans les yeux ne montrant aucune faiblesse, certes j'était petit face a ce colosse, mais il semblait avoir plus de muscle que de cervelle. Ce challenge de taille me redonnait plus de bestialité car ma survie était en jeu, je tenait le sabre fermement d'une main en regardant le gros bonhomme.

Will: Hey gros pleins de soupe ! j'ai un cadeaux pour toi, viens chercher gros clébard !

Balanthorn fonçait alors sur moi avec son fléau le faisant diriger dans toutes les direction faisant voler du sable et alors que cette masse fonçait vers mon crane je fis une roulade pour passer entre ses jambes et lui trancha une partie du dos avant de me reculer en position de combat. Le sabre devant moi en diagonale imbibé de sang.

Will: Tu voulais un vrais combattant ? quelle chance ! je suis le Capitaine William Miller !

En disant ça je regardais le roi qui avait oublier de mentionné le "Capitaine" en prononçant mon nom. Mais je retournais vite mon regard sur le gros bourreau et me préparait a une nouvelle attaque.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 16 août 2013, 02:29:03
Alice dut réviser son jugement : William n’était pas désarmé, mais portait un sabre de corsaire. Une arme qui faisait toutefois bien triste allure face au puissant fléau de Balanthorn. La foule rugissait son nom alors qu’il abattait le fléau, de toutes ses forces. Cependant, à la surprise générale, William s’avéra plus rapide, et évita le fléau, qui s’écrasa sur le sable de l’arène, soulevant des volutes de poussière. William utilisa à son profit sa petite taille, et le fait que Balanthorn avait du se mettre en position de combat, pour rouler entre ses jambes. Il se redressa rapidement, et zébra son dos. La foule retint son souffle en voyant que le premier sang avait été versé par Balanthorn. La lame l’avait cinglé dans le dos, et le colosse poussa un hurlement, probablement plus de rage que de douleur, en se retournant, la plaie glissant entre ses omoplates. William parlait d’une voix forte, et précisa qu’il était un capitaine.

Tywill se mit à rire.

« Il semblerait que la demi-portion s’en sorte mieux que prévu... »

Il n’avait toujours pas ordonné de lâcher les bêtes, ce qui était plutôt une bonne nouvelle pour les combattants. Alice sentait son cœur battre la chamade. Elle n’aimait pas ces jeux cruels, même si elle en reconnaissait la nécessité, dans une nation aussi barbare que la leur. Balanthorn se mit à rire, en regardant William.

« Il semblerait que je t’ai sous-estimé, crevette, tu te déplaces vite... Passons aux choses sérieuses. »

La blessure ne semblait lui avoir rien fait. Alice avait l’impression d’assister à la lutte mythologique entre David et Goliath, ce conte que l’Ordre aimait tant vanter. Balanthorn se saisit à nouveau de son fléau, et opta pour une attaque plus prudente, fendant l’air en deux devant lui. Le fléau siffla devant William, et Balanthorn bondit alors, révélant que, malgré sa taille imposante, il était plutôt vif. Sa main libre, celle qui ne tenait pas le fléau, attrapa l’homme à la gorge, le soulevant en l’air. Un rire gras s’échappa des lèvres de Balanthorn, qui balança ensuite William sur le sol, le faisant rouler par terre.

Balanthorn n’attendit pas plus longtemps, et se mit à courir, ses lourds pas faisant trembler le sol. Son fléau cherchait à nouveau à s’abattre, et il était désormais plus prudent. Impossible de passer entre ses choses pour le prendre dans son dos, car les deux étaient serrées. La foule, de son côté, continuait à soutenir le colosse, voyant William comme un jeune freluquet qui avait eu un coup de chance.

Alice, elle, n’en était pas si sûre. Balanthorn se battait pour le plaisir, mais William avait d’autres motivations. Or, un homme acculé, face au mur, pouvait se révéler extrêmement dangereux. Les pronostics n’étaient clairement pas en faveur de ce mystérieux capitaine, mais la Princesse se mettait, sans trop savoir pourquoi, à opter pour lui.

*Sans doute parce que j’aime qu’on me surprenne...*
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le vendredi 16 août 2013, 03:59:44
Le géant me pris par le coup me balançant par terre comme si j'était un minable, autant le dire tout de suite je n'ai vraiment pas aimer ça mais pas le temps de râler ! couvert de sable a terre je vus le colosse se ruer vers moi avec sa masse pour me briser la colonne vertébrale. Je roulais alors sur le sol pour éviter son fléau qui frappe le sol d'une grande puissance, encore une fois j'avait eut un bon réflexe, je me mis a courir sautant sur son bras qui tenait le fléau et sautant par dessus le géant et lui trancha, ou du moins j'essayait, son artère entre le cou et l’épaule et quand atterrit derrière je lui plantait mon sabre dans le dos bien rigide et dur du colosse.

Will: Tu pense pouvoir m'atteindre comme ça gros tas de graisse ?!


En lui balançant cette vanne j'avais pour bute de le vexé et d'ajouter l'humour a ce Colisée qui ma fois acclamait un peut trop les brutes sans cervelles. Je me remit en position de combat face a Balanthorn fièrement, j'entendait la foule qui commençait a être déçut de leur favori qui commençait a perdre la main. Mais la partie n'était pas fini, loin de là. Le géant était encore debout et humilié. Si les choses se corsaient j'allais devoir dévoilée mon identités, mais ça... ce ne serait qu'en dernier recours. Avant que le géant se remette de ma contre attaque je saluait le roi et la princesse en faisant une révérence, comme celle des mousquetaires, mais cette fois sans chapeau et avec un beau sourire. Puis je me concentrait sur le colosse qui n'avait pas l'air de comprendre la situation. C'est vrais quoi, un homme de cette envergure qui se fait battre par un homme assez petit pour lui, cela devait être humiliant. Mais quoi qu'il en soit je me battait pour ma liberté et ma survie, et je me remis en position de combat.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 17 août 2013, 02:31:13
En échappant à l’attaque de Balanthorn, William provoqua un soupir au sein du public, et un léger sourire sur les lèvres de Tywill. Balanthorn était redoutable, il était vif, rapide, puissant, et avait une excellente ossature, mais il avait un point faible : il était lent à la détente, et corpulent. Trop corpulent. Un détail que William... Non, le capitaine William, utilisa à bon escient. Il réussit à bondir au-dessus du monstre, révélant toute son agilité dans une prise très réussie. Il aurait provoqué une hémorragie si Balanthorn, par réflexe, n’avait écarté sa tête. Le bout de la lame entailla le cou de Balanthorn, seulement quelques millimètres, faisant à nouveau couler le sang, tandis que William l’attaqua à nouveau dans le dos, enfonçant sa lame de plusieurs centimètres. Il ne put aller bien loin, car le bras de Balanthorn le repoussa, un geyser de sang jaillissant de son dos. Il aurait pu mourir là, mais Balanthorn était doué. Il tendit sa main vers sa ceinture, et attrapa une fiole, un élixir, qu’il but rapidement. C’était un décocté de Raffard le Blanc, une potion rouge qui cicatrisait instantanément une bonne partie des blessures. En contrepartie, la potion était très toxique, et on ne pouvait donc guère en prendre longtemps. Si la blessure autour de son cou s’effaça légèrement, ce fut surtout son dos qui cicatrisa. Balanthorn passa une main sur son visage. On ne le voyait pas, à cause du masque, mais il devait certainement être en sueur.

« Je vais t’apprendre ce qu’est la cruauté. »

Balnthorn balança alors son fléau sur le sol, surprenant légèrement Alice, tout en faisant craquer ses poings.

« Mais pourquoi... ?!
 -  Balanthorn n’est pas un guerrier, c’est un combattant à mains nues, expliqua l’Omniprêtre d’une voix monocorde. Avant de devenir gladiateur, il participait à des championnats de boxe, et d’autres sports de ce genre. C’est parce qu’il ne trouvait pas le challenge suffisamment élevé qu’il a décidé de devenir gladiateur. »

En d’autres termes, Balanthorn était en train de passer aux choses sérieuses. Dans la foule, le ton était progressivement en train de changer. S’il y avait toujours des vivats pour Balanthorn, certains se mettaient à soutenir William, scandant son nom :

« MILLER ! MILLER !! MILLER !! »

Ce choix pouvait se comprendre, William arrivait à repousser Balanthorn, à lui tenir tête. Lentement, Balanthorn s’avançait, cessant de faire craquer ses doigts, puis se mit à nouveau à courir, utilisant tout son poids. Il chargea William, s’élançant comme une espèce de taureau déchaîné. Si William put encore esquiver, Balanthorn n’était désormais plus gêné par son fléau, et se retourna subitement, prenant un pied d’appui, utilisant son autre jambe pour frapper le ventre de son adversaire. Il enchaîna ensuite par un puissant uppercut qui renvoya William au sol, et écrasa son lourd pied sur son torse, avant d’attraper sa lame, la tirant d’un coup sec.

« Je vais te briser à mains nues, moustique ! On ne se moque pas impunément de moi ! »

Visiblement, Balanthorn était énervé.

À cet instant, des grilles supplémentaires s’ouvrirent. Surpris, Balanthorn se recula, et entendit des rugissements et des grondements, tandis que le public se mit à hurler de joie. Une meute de loups féroces jaillit alors, leurs gueules montrant des crocs acérés.

Tywill avait ordonné de pimenter l’action en lâchant les loups.

« Il faut bien soutenir un peu ce jeune capitaine... »

Balanthorn étant bien plus gros que William, les loups auraient certainement tendance à se concentrer sur lui.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le samedi 17 août 2013, 13:38:40
Balanthorn avait l'air si vexé qu'il jeta son arme a terre, et la foule commençait a m'acclamer. Mais malheureusement le bourreau chargea sur moi et me mit un grand coup dans le ventre en me retirant l'épée de ma main. Je roulais sur plusieurs mètres dans la fumée on ne me voyait plus. Un homme normal aurait eut les cotes cassés par le coup de Balanthorn. Mais on pouvait voir une silhouette se relever dans la fumée. Je m'était don transformer en loup, un grand loup noir bien bâtit et musclé aux crocs acérés, grondant férocement contre le colosse avec la queue relevée en signe de domination et les poils hérissés. A ce même moment des loups venaient de tout les cotés de l'arène. Une aubaine pour moi. Dans notre langage qu'aucun être humain peut comprendre, je disais au loups que s'ils m'aidaient, je ferait mon possible pour les faire sortir d'ici. Je me demande si j'avais eu raison de montrer ce que j'était réellement, car un choc se fit percevoir dans le publique. Quand a la meute de loups, ils se positionnaient a mes cotés. Tous entrain de gronder en direction du colosse. Qui énervé était devenus surpris face a 7 loups qui faisaient un peut plus grand qu'un humain si ils étaient debout, mais une chose est sur, ils étaient plus costaux.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 17 août 2013, 21:47:38
« Haha ! Ce jeunot a ses petits tours, lui aussi ! »

Tywill s’amusait du spectacle, tandis qu’Alice clignait des yeux, surprise. À la place du capitaine Miller, un puissant loup, massif et énorme, venait d’apparaître. La vérité s’imposa dans son esprit : un loup-garou, un Lycan. Il se mit à grogner, à rugir, et les loups se fixèrent alors sur Balanthorn, qui contemplait la scène, surpris. Les loups se ramenaient à l’autorité de Miller, qui n’avait aucune difficulté à se faire passer pour le mâle-Alpha de cette meute. Balanthorn, debout, sentait le vent tourner. Affronter des loups à mains nues était suicidaire, mais son fléau n’était pas loin. Il se recula lentement, tandis que les loups grognaient, et que le peuple se mettait à scander, tapant dans leurs mains, ou donnant du pied sur leurs estrades, provoquant de belles vibrations. Alice se mettait tout d’un coup à compatir pour Balanthorn, même si cet individu n’était rien de plus qu’un cruel meurtrier.

Balanthorn reculait prudemment, et se mit soudain à courir. Deux loups coururent alors vers lui, avançant de leurs quatre massives pattes, rattrapant rapidement la distance les séparant du gladiateur. Ce dernier réussit à s’emparer de son fléau, et se retourna, faisant tournoyer son arme. Un loup bondait vers son dos, gueules ouvertes, ses yeux emplis d’une rage animale. Le fléau se fracassa sur sa joue, arrêtant le loup dans sa course. Il décrivit une légère courbe, le sang de l’animal venant caresser le fléau, tandis que le loup se mettait à tomber sur le sol, gémissant. Un coup de fléau se fracassa sur sa tête, l’achevant, mais l’autre bondissait déjà sr le flanc de Balanthorn, tandis que les autres loups se joignaient dans la bataille.

Prudent, Balanthorn évita la charge du second loup, qui atterrit sur le sol, et se retourna subitement, visant sa cheville. Balanthon fut le plus rapide, et leva le pied, frappant le loup à la gueule, du talon, le repoussant. Le loup se coucha sur le flanc, et Balanthorn abattit son pied sur sa gueule, sentant le loup siffler et grogner, se tordant sur le sol, essayant de le blesser avec ses patates. Le fléau tournoya à nouveau, une arme mortelle que Balanthorn manipulait bien. Il l’abattit sur le ventre d’un loup, l’envoyant rebondir sur le sol, le loup se relevant douloureusement, en souffrant.

Ecœurée par ce spectacle, Alice fermait les yeux. En soi, ces jeux étaient déjà bien cruels, n’ayant rien d’amusant pour elle, mais, en plus, on mettait de pauvres bêtes. Ces loups avaient été capturés par les patrouilles et les chasseurs dans les montagnes. Gibier des dragons, ils avaient été battus et mal nourris dans leurs cages, afin que leur agressivité soit décuplée. On les massacrait impitoyablement. Alice détestait ça, ce qui renforçait son désir, une fois qu’elle serait Reine, de fermer cette arène sanglante, relique de spectacles anciens, primaires, et barbares. Elle avait vu le pauvre loup blessé au ventre se tortiller, tenant faiblement sur ses pattes, couinant. Les autres chargèrent Balanthorn, qui poussa un hurlement, voyant deux loups bondir sur lui.

Même son fléau ne pourrait le sauver, et il bondit sur le côté, roulant sur le sol, et se releva, faisant tournoyer le fléau de haut en bas. Ce faisant, son arme raclait le sol, et balançait du sable, aveuglant les loups. Énervés, ils foncèrent, ce que Balanthorn, rusé, espérait. Ils ne voyaient plus très bien, et le fléau chercha à en abattre un. Malheureusement pour le gladiateur, le loup fut plus rapide, et des griffes jaillirent dans son dos, le faisant hurler de douleur. Le sang jaillit, et il se retourna, aveuglé par la rage et la souffrance, et chercha à abattre son arme... Qui heurta le sable.

« Maudites bêtes ! »

Les loups encerclaient Balanthorn, qui avait mal au dos, courbant légèrement ce dernier en soupirant.

« Allez, venez, sales bêtes, je vais vous massacrer jusqu’au dernier ! Il ne sera pas dit que Balanthorn mourra à cause de vulgaires bêtes ! »

Le gladiateur était furieux. Acculé, un combattant livrait ses ultimes forces dans la bataille, et c’était manifestement ce que l’homme entendait faire. Il ne se rendrait pas, il était trop fier pour ça.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le samedi 17 août 2013, 22:17:04
Je fut pris de rage en voyant mes frères et sœurs se faire tuer par ce colosse immoral et sans cœur. en regardant les victimes de ce massacre, je fut emplis de rage, mon pil s'hérissait, mes crocs se dévoilaient, mes sourcil se plissaient, tout en grondant férocement je bondit au cou du géant qui n'avait pas la moindre chance même avec sa carrure, je courrait a tout allure vers lui, les yeux emplis de haine, la salive sortant de ma bouche l'idée de le vider de son sang. Je bondit alors au cou du colosse et enfonça mes crocs acérés et tranchants dans le cou de Balanthorn pendant que les autres loups le tenait immobile. Je ne le lacherais pas tant qu'il soit mort pour de bon. Une fois bien mort et son coeur cessant de battre, je me fit un feston en déchiquetant le colosse avec les autres loups. Un repas certes, mais pour le publique c'était un spectacle. Une fois satisfais de ce repas je me transformais de nouveau en homme, mais sans les vêtements qui étaient a terre, ainsi mon corps bronzé de voyageur fait que de muscles était au grand jours, étant un loup je n'avais aucune pudeur et je me dirigea vers l'endroit où est le roi mais en bas de l'arène. Et après tout, beaucoup de gladiateurs étaient déjà a moitie nus. Je m'adressa alors au roi.

Will: Voilà j'ai fait ce que vous vouliez ! barbare ! Je veux que vous relâchiez ces loups et moi avec !

la bouche encore pleine de sang je parlais avec audace, l'autorité ne m'a jamais fait peur. Et c'est cette audace qui m'avait permis de gagner, gagner le combat mais aussi le publique. même si le roi voudrait me tuer pour cette audace le publique voudra me garder et il n'aura pas d'autres choix. Les autres loups se mirent a coté de moi en regardant le roi, maintenant moins affamés avec le festin du gros lard. Je regardait alors le roi attendant sa réaction.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 21 août 2013, 16:48:41
En voyant les loups se faire massacrer. Du moins, c’est ce qu’Alice pensait, même s’il était difficile d’entendre quoi que ce soit, depuis sa position. La foule était en délire. Balanthorn livrait une lutte acharnée. Blessé, il n’avait toutefois guère de chances de survie. William bondit alors vers lui, faisant trembler le sol, massif et violent. Balanthorn poussa un rugissement de rage, et envoya son fléau... Mais il ne fut pas aussi rapide que le puissant Lycan. Ses crocs atteignirent la gorge de l’homme, et mordirent, arrachant la peau, le sang venant à exploser. Balanthorn n’eut même pas le temps de pousser un hurlement. Son fléau s’écroula par terre, sur le sable, et il tituba légèrement, avant de s’écrouler lourdement sur le sol. Balanthorn-Le-Bourreau était mort. Sa longue carrière se termina sous les crocs acérés des loups, qui dévorèrent le colosse, sous les acclamations de la foule.

« MILLER !! MILLER !! MILLER !! rugit-on. MILLER-LE-LYCAN !!! MILLER-LE-LYCAN !!! »

Tywill Korvander, Roi de Sylvandell, avait toujours un léger sourire au coin des lèvres. Oui, William avait gagné. La gueule en sang, il se releva, et reprit sa forme humaine. Sous sa forme de Lycan, il avait déchiré ses vêtements. Sous ses vêtements, le gringalet s’avérait plutôt petit, avec quelques jolis muscles. Il restait toujours une crevette pour l’imposant Roi, qui attendait, tranquillement assis. William devait connaître la récompense. Pour avoir remporté un combat, il pouvait demander une requête au Roi, car il avait prouvé que la force des Dieux était en lui.

Il s’avança donc, et sollicita le droit d’être libre. Le Roi attendit un peu, que les vivats se calment. Assis dans son lourd fauteuil, il répondit rapidement, plantant son regard sur celui de William :

« Ces loups sont propriété de Sylvandell, Capitaine Miller, rétorqua ce dernier. N’abuse pas de ma générosité, petit homme. »

Le verdict était tombé, au moins en ce qui concernait les loups. Silencieuse, Alice ne disait rien. Volontairement, Tywill ménagea un effet d’attente, un peu de suspens, et poursuivit au bout de plusieurs longues secondes :

« Tu as prouvé que tu étais un homme valeureux, Miller-Le-Lycan. Tu es libre ! »

Cette décision engendra un tonnerre d’applaudissements, et, encore une fois, le Roi, patiemment, attendit que le torrent s’apaise. William pouvait quitter l’arène, mais n’était pas encore totalement libre. Demain, il devrait retourner au Château pour recevoir le décret qui, de manière officielle, le libérerait.

S’il tenait à libérer les loups, il lui faudrait faire autre chose.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le mercredi 21 août 2013, 18:07:43
Le roi commençait a m’énerver au plus haut point ! La propriété ? depuis quand les loups sont des propriétés !? Le roi n'eut pas le temps de prononcer sa deuxième phrase que je pris mon sabre au sol par l'énervement et je le lança vers le roi, mais a 5cm de sa tête sur le fauteuil où le sabre encore pleins de sang se plantait. J'avait fait exprès de viser a coté heureusement. Par réflexe plusieurs gardes entraient dans l'arène et je me remis en Loup pendant que les gardes autours de moi pointèrent leurs lances autour de moi.

- DEPUIS QUAND NOUS SOMMES DES PROPRIÉTÉS ?! JE TUERAIS TOUT CEUX QUI ENTRERONS DANS CETTE ARÈNE JUSQU’À CE QU'ILS SOIENT LIBÉRÉS !!!

Je parlait avec rage en grondant férocement sur les gardes autours de moi pendant que d'autres emmenèrent les autres loups dans leurs cages. Mon poil était hérissé et mes crocs ressortis en aboyant tel un loups sur la défensive. Les gardent craignaient que je les attaques mais ils ne pouvaient pas perdre la face face a leur roi. Puis je lançait un regard méchant au roi qui voulait dire que jamais je ne me soumettrait a lui. Bien que la princesse semblait en désaccord avec son père elle ne fit rien. Elle restait calme et sage. Je m'adressait maintenant au publique en leurs criant.

- N'ÊTES VOUS PAS D'ACCORD AVEC MOI ?! JE NE LAISSERAIS PAS CE SOIT DISANT ROI EMPRISONNER MES FRÈRES !

Je regardais alors le publique et le roi auquel je dégageait une certaine haine. Je ne pouvait supporter cet esclavagisme de mes frères pour l'arène. Je réfléchissait et trouva une idée si le publique ne suffisait pas a atteindre le roi. Si jamais il refusait j'allais me proposer moi même comme esclave en échange de leur liberté.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 23 août 2013, 01:52:30
Le sabre vint se loger à côté de la tête de Tywill, qui resta impassible. Tout autour de l’Arène, des archers pointèrent leurs flèches vers William, mais le Roi ne disait rien, restant silencieux. Il observait Miller, et Alice sentait que les choses allaient mal se passer. William contestait la décision du Roi, et venait de l’attaquer. Et elle connaissait son père. Quand il parlait fort, il n’était jamais vraiment énervé, car c’était son tempérament naturel. Mais, quand il se taisait... C’était comme le calme avant la tempête. Les archers n’attendaient qu’un ordre pour transpercer William de flèches, tandis que ce dernier hurlait. Toute la foule s’était tue d’un seul coup. C’était une attaque directe, et le Roi savait comment y réagir. Alice déglutissait faiblement, et se permit de tourner brièvement la tête vers le Roi. Son visage était fermé, calme, mais ses yeux... Elle avait l’impression qu’ils étaient en train de brûler. Lentement, très lentement, il sembla revenir à lui, fermant les yeux, avant de tourner la tête, contemplant le sabre. Il tendit alors sa main, et l’attrape, le retirant d’un coup sec, et se releva alors.

« Le crime dont tu viens d’être gracié... Tu viens d’en commettre un autre... »

Il contemplait le sabre, le leva, et l’abattit alors rageusement sur son genou, le brisant en deux. La lame explosa, et Tywill se redressa, massif et impérial, tandis que le public comprenait... Les spectateurs allaient avoir droit à un spectacle qu’on ne voyait pas tous les jours : l’intervention personnelle de Tywill Korvander. Il balança les morceaux brisés du sabre sur le sol.

« Pour avoir attenté à ma vie, pour avoir contesté mon autorité... Et pour me casser méchamment les couilles, tu es coupable, William Miller, capitaine de mes burnes, et ta sentence est... La mort. Avec exécution immédiate. Tes putains de loups, je vais te les fourrer dans le cul, et tu chieras de la fourrure jusque dans les bordels puants de l’Enfer, sale enculé de merde. »

Tywill sauta alors sur le sol, retirant sa cape, dévoilant sa terrifiante armure noirâtre bradée de pointes dangereuses. Il était bien plus épais que William, même sous sa forme de Lycan, et la foule se mit à hurler. Tywill s’avança, lentement. Le Marteau de Guerre de Sylvandell pendait à sa ceinture. Un loup se rua vers lui, probablement le plus suicidaire de la bande. Il bondit vers la gorge de Tywill, qui l’accueillit avec son simple poing. Ce dernier se fracassa sur la gueule du loup, brisant tous ses os, tuant la bête sur place.

« Viens, Lycan de merde, je vais te montrer, ce qu’est la rage. »

Son armure était en ébonite, l’une des protections les plus résistantes du monde. Voyant l’un des loups morts, les autres hésitèrent. Tywill n’avait rien à voir avec Balanthorn. Il enfila son casque, à sa ceinture, et le mit sur sa tête.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le vendredi 23 août 2013, 13:39:30
Le Roi, enfin pour ma part "soit disant roi" avait l'air très offenser par la petit tour que je lui avait fait. Quel autre crime ? avoir abîmer sa chaise ? Il vint en armure dans l'arène et j'en riais car moi je n'avait que ma peau dure et forger par la vie que j'avait. Je restait en Lycan mais ce rois était quand même assez fort en taille, une vrais armoire a glace. Je lui faisais face sans aucune crainte les yeux remplis de haine envers ce roi. Mais même dans mes paroles je restait quand même noble, ne serait-ce juste pour ne pas faire plaisir a Tywill.

- Tu parle de rage soit disant roi ? mais tu ne connais rien a la haine tel un pourri gâté que tu est.

Je lui montrait mes crocs acérés en grondant, surement l'arme la plus tranchante que je puisse avoir et mes griffes étaient ressorties et mon poil dressé.

- Aller... viens voir par ici...

Mes yeux devenaient rouge, j'avait une telle haine en moi que j'en perdait mon contrôle, je souriais diaboliquement rien qu'as l'idée de voir des victimes, ce que je fit au roi et j'en riais même.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 23 août 2013, 15:58:26
Pourri gâté... L’insulte fit doucement rire Tywill Korvander. Le colosse de Sylvandell s’avançait lentement, ménageant le suspens, l’attente, la foule scandant son nom. Il était leur Roi, après tout.

« Montre-lui, à ce freluquet !
 -  Sylvandell !!
 -  TUUUUE !!! »

Les loups n’osaient pas s’approcher de Tywill, sentant probablement brûler en lui le sang sacré des Korvander, le sang du dragon.

« J’arrive, p’tite bite. »

Tywill s’élança alors, faisant trembler le sol. Malgré sa taille imposante, il était aussi vif que Balanthorn. William put facilement esquiver, mais, contrairement à Balanthorn, Tywill savait rapidement pivoter. Avec son pied d’appui enfoncé dans le sable, il bondit sur le côté, et son épaule heurta le torse du Lycan, l’envoyant sur le sol. Un coup de pied se logea entre ses omoplates. Un humain normal aurait été soufflé, mais William était sous une forme de Lycan. Le coup heurta donc sa fourrure, et Tywill se pencha, l’attrapant par la tête, le tirant en arrière. Il le tint par là, sans que les griffes du Lycan ne puissent le menacer. L’armure était trop épaisse pour que les griffes puissent faire autre chose que légèrement l’égratigner. Le genou de Tywill rentra en contact avec le museau de William, le sang du Lycan venant décorer la jambe du Roi.

Le Roi contempla le Lycan. La bête ne pouvait rien faire, et Tywill le frappa à nouveau, avant de le soulever, pour le plaquer sur le sol, où il posa son pied sur sa gueule.

« Finissons-en, ce combat me fait déjà assez chier comme ça. »

Il saisit son Marteau, et le brandit. Le marteau se mit à trembler... Quand la voix d’Alice se mit à résonner, ses petites mains se serrant sur le rebord :

« Honneur au vaincu ! »

Tywill s’arrêta sur place. Cette phrase était le titre d’un ancien essai stratégique ashnardien, qui avait fait débat, car l’auteur mettait en garde les gagnants des vaincus, en affirmant que les vaincus méritaient de l’honneur. Un essai intéressant et passionnant, qu’Alice avait lu, mais qui était assez mal vue au sein des académies, pour le message qu’il véhiculait. La formule était entrée dans la légende, et était utilisé dans l’arène quand le public voulait qu’on épargne un vaincu.

Tywill retint son geste. Le public hésita. Le marteau était brandi, et, pendant quelques secondes, rien ne se passait, avant qu’un roulement ne jaillisse de la foule. Puis, tel un leitmotiv, la phrase fut reprise en boucle.

« HONNEUR AU VAINCU ! HONNEUR AU VAINCU !! HONNEUR !!! HONNEUR !!! »

Tywill hésita un peu, puis, lentement, rangea son marteau, et retira sa botte de la tête de William. Sonné, il avait repris forme humaine.

« Keuf... Puisque vous y tenez... »

Tywill s’écarta, tandis que des soldats arrivèrent, pour conduire William vers l’infirmerie de l’arène. Alice les regarda partir en clignant des yeux, sentant peser sur elle le regard intrigué de l’Omniprêtre.

« Pourquoi ce geste, Princesse ? »

Elle secoua la tête, n’osant pas regarder l’Omniprêtre, dont l’œil borgne lui faisait toujours un peu peur.

« Il méritait de vivre... »

L’Omniprêtre ne dit rien, et hocha lentement la tête. Alice, de son côté, se mordilla les lèvres, et quitta la loge, deux Commandeurs la suivant tranquillement. Elle rejoignait le camp médical de l’arène.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le vendredi 23 août 2013, 16:17:29
J'en pris pleins la gueule du Roi mais je tenait bon, je tentais de le toucher mais son armure était beaucoup trop épaisse, j'essayait d'esquiver mais j’étais plus lent due au précédent combat, là je ne pouvait rien faire. Mais j'avait toujours la rage en moi. Le roi avait beau me dominé avec son pied sur ma tête je continuais de gronder. Jamais dans ma vie j'allais demander pitié. C'est alors que la voix de la princesse résonna "Honneur aux vaincus !" cira-t-elle ! on petit silence s'imposa et la foule se mis a acclamer cette phrase, et le roi qui était prêt a m'écrasé la tête avec son marteau décida de le ranger et de repartir avant que des médecins me récupères, je me remis en humain simplement pour qu'ils puissent me soigner, ils y connaissaient surement rien en médecine animale. Je fut emmené dans une salle où des médecins m'examinaient et me soignaient.

Mais pourquoi la princesse aurait-voulue me sauver ? C'est vrais je n'était qu'un brigand hors la loi et une bête sauvage comme aux yeux de toute l'humanité. Je ne put m'efforcer de rester en homme, j'était bien trop épuisé, donc je repris ma forme de loup avant de fermer les yeux afin de m'endormir sur la table où l'on m'avait posé. Je rêvait que j'était toujours en mer, libre et sans compte a rendre, mais ça ne dura pas que je me réveillais déjà...
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 24 août 2013, 02:46:47
Parmi les deux Commandeurs accompagnant Alice, il y avait la belle Tala (http://img97.xooimage.com/files/9/8/5/commandeur-3eba605.jpg), efficace et mortelle. Elle se battait selon la méthode des sorceleurs, et portait donc ses épées dans le dos. Sa mission était de suivre Alice, et de la protéger en n’importe quelle circonstance. Il n’y avait guère que dans ses quartiers privés que les Commandeurs n’avaient pas le droit d’entrer sans autorisation. Alice s’avançait à travers les coursives de l’arène, le long de petits couloirs. L’arène était à la fois grande et petite. L’essentiel de la place était tenue par les gradins et la cour, et elle n’eut donc aucune réelle difficulté à rejoindre le camp médical. En chemin, elle entendait, le long des murs, les vibrations que le public produisait, et croisa plusieurs gardes. L’infirmerie de l’arène était sommaire, servant surtout à soigner légèrement les gladiateurs. William était le seul patient, allongé sur le lit, avec quelques traces de sang. Le guérisseur l’avait légèrement soigné, n’ayant pas eu grand-chose à faire. Étant un Lycan, William se soignait très vite, Alice l’avait lu dans quelques livres traitant de la lycanthropie.

« Ma... Majesté ! » s’exclama le docteur, surpris de voir la Princesse chez lui.

La Princesse pencha la tête, le saluant.

« J’aimerais m’entretenir avec votre patient...
 -  Ah... Le Lycan, c’est ça ? J’ai vu le combat... Je suppose que vous pouvez le faire. »

Il haussa les épaules, s’en souciant visiblement peu, et nettoya ses mains. Les combats dans l’arène allaient naturellement se poursuivre. Alice le regarda s’écarter, Tala et l’autre Commandeur restant là, sans bouger, observant aussi bien la Princesse que le Lycan. Elle les sentait sur la défensive. Eux n’hésiteraient pas à tuer Miller s’il attaquait la Princesse. Alice se rapprocha de l’homme, qui commençait à se réveiller, et apposa une main sur son front.

« Votre peau est brûlante... Mon père ne vous a pas loupé.... »

Elle devait cependant admettre qu’elle était surprise. Il n’était pas dans les pommes, ni même comateux. Les Lycans étaient vraiment formidables, de ce point de vue.

« Vous m’entendez ? s’enquit-elle. Vous me comprenez ? »
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le samedi 24 août 2013, 03:13:09
J'était allongé sur le lit, sur le coté avec les médecins qui m’étudiaient en même temps qu'ils me soignaient, j'était en même temps un loup et un Lycan, c'est a dire qu'as 4 pattes je semblait être un loup tout a fait normal hors mi ma taille, mais en plus de ça je pouvais aussi tenir debout comme un Lycan. La princesse elle même arriva vers la salle de soins et vint vers moi. Je la regardais de mes yeux bleu sous la forme de loup, blessé un peut partout mais je le supportait. La princesse mis ses mains sur mon front et semblait légèrement inquiète, je me demandais pourquoi elle était aussi "gentille" avec moi, c'est vrais que pour eux je n'était rien d'autre qu'une bête en général. Je la laissa faire, et fermais les yeux un moment.

"Vous m’entendez ? Vous me comprenez ?"

J'entendais sa voix douce et délicate, de plus elle était si gentille. Je la regardais dans les yeux avec toute la sincérité du monde, et d'une voix grave mais sage je lui répondit.

- Votre âme est pûre... je vois la bonté dans vos yeux... Vous n'êtes pas n'importe qui...

Je lui disait ça en écoutant ce que disait mon coeur d'animal, celui du Wild, celui de la vie. Je pouvait me montrer violent et détestable dans ma vie. Mais j'avait ce coté sage où j'était assez calme. Quand je regardait la princesse, je ne voyais que la pureté que j'admirais, c'est vrais quoi, a moins qu'elle n'est quelque chose derrière la tête, purquoi serait-elle venue me voir ?

- Que voulez vous Princesse ? vous avez surement une requête a me demander ?
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 25 août 2013, 02:41:17
« Votre âme est pûre... je vois la bonté dans vos yeux... Vous n'êtes pas n'importe qui... »

Alice s’empourpra légèrement. C’était bien la première fois qu’on lui sortait que son âme était pure... Mais seuls les Anges pouvaient prétendre à la pureté. Elle, elle n’était qu’une humaine. Compatissante, certes, mais de là à se prétendre pure... Alice avait aussi ses petits défauts, après tout, et se reprit. Effectivement, elle n’était pas « n’importe qui », elle était la Princesse héritière de Sylvandell, bénie du Patriarche, descendante en ligne directe d’Erwan Korvander. Diantre, elle ne pouvait se permettre de rougir devant un vulgaire inconnu ! Un criminel, qui plus est ! Elle papillonna légèrement des yeux, en se redressant sur la chaise. C’était une vulgaire chaise en bois, assez inconfortable, qui craquait douloureusement sous son poids, comme pour l’inciter à faire du régime. La jeune femme avait hâte de se retrouver chez elle, dans l’enceinte rassurante du Château.

William lui posa alors une question, et Alice émit un bref sourire. Une requête... Plus ou moins, oui. Dans son dos, elle sentait la présence silencieuse et rassurante des Commandeurs. La Princesse n’était pas habituée à la solitude, car elle avait toujours eu des gardes du corps avec elle. Petite, son passe-temps favori était d’essayer de les semer, si tant est qu’on avait fini par lui coller comme garde du corps privilégié le gros Hodor, le seul avec qui Alice s’entendait bien. Hodor était un demi-géant monstrueux, mais on ne pouvait pas l’amener dans l’enceinte de l’arène, le bruit lui ferait peur... Et il n’y aurait pas eu la place de le parquer, de toute manière. Au moins, elle avait Tala, un Commandeur qui réussissait à ne pas la prendre de haut, ou à ne pas la mépriser par le regard, contrairement à d’autres Commandeurs, qui peinaient à comprendre comment le puissant Roi de Sylvandell, Tywill Korvander, avait pu accoucher d’une créature aussi frêle, qui semblait à peine tenir sur ses jambes.

« Votre dévotion pour ces loups... Elle était admirable, mais vous avez pris des risques pour rien, lui répondit Alice. La saison va bientôt se terminer, et Sylvandell ne nourrira pas inutilement des loups. Ils auraient été relâchés, de toute manière. »

Les loups ne constituaient pas une menace à Sylvandell. Il arrivait qu’ils s’aventurent près des villes, mais ils ne restaient généralement éloignés, car les dragons les chassaient pour se nourrir.

« Je venais vous voir pour vous soumettre une proposition... Vous avez été condamné à mort, et vous avez perdu votre combat. Bien que le public vous ait épargné, Sylvandell tient toujours votre vie entre ses mains. Cependant, il est aussi vrai que vous avez vaincu Balanthorn, et que vous disposez de propriétés qui pourraient être utiles pour notre royaume. »

Physiquement, Alice était peut-être faible, mais elle avait appris à compenser ça, en endurcissant son esprit. Elle lisait beaucoup, et réfléchissait autant. Elle était donc très vive d’esprit, et cette idée lui était rapidement revenue en esprit. Elle connaissait les coutumes sylvandines par cœur, puisqu’il s’agissait, après tout, de son pays.

« Votre peine de mort pourrait se commuer... En travaillant pour le bien de Sylvandell... Et vous récupériez assez d’argent, progressivement, pour récupérer votre navire... »

Elle retint son souffle, consciente que cette solution n’était pas forcément la solution idéale... Mais, en l’état actuel des choses, c’était la meilleure possible.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le dimanche 25 août 2013, 12:55:41
Je restait allongé a l'écouter, voir ces propositions mais je n'était pas vraiment intéressé. Travailler ? moi ? il faut pas déconner. Et pour ce qui est d'avoir combattu pour les loups, je ne le faisais pas pour rien, ce n'était qu'un massacre pour mes frères, rien que d'y repensais j'en grondais encore.

« Je venais vous voir pour vous soumettre une proposition... Vous avez été condamné à mort, et vous avez perdu votre combat. Bien que le public vous ait épargné, Sylvandell tient toujours votre vie entre ses mains. Cependant, il est aussi vrai que vous avez vaincu Balanthorn, et que vous disposez de propriétés qui pourraient être utiles pour notre royaume. »

Je riais doucement  et commençais a me lever, me trouvant a présent assis sur ce lit et descendais de celui ci me retrouvant debout face a elle mais sans aucunes mauvaises intention. Sur mes 4 pattes je faisait dépassais un peut de taille la Princesse assise.

- Propriétés ? je n'ai pus rien je vous donne tout si vous me fichez la paix.

« Votre peine de mort pourrait se commuer... En travaillant pour le bien de Sylvandell... Et vous récupériez assez d’argent, progressivement, pour récupérer votre navire... »

- Gardez le, j'ai perdu mon honneur et je suis censé être mort, et puis je ne suis pas fait pour travailler... Tout ce qui touche a de l'humanité est fini pour moi... Et puis pourquoi me proposez ça ? Je ne suis qu'un animale Je ne suis rien.

Puis je m'assis de nouveaux face a elle, j'étais sale a cause du sable de l'arène, j'avais des traces de sang par ci par là et j'était recouvert de poussière et de sable. J'avais bien l'air pitoyable face a elle.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 26 août 2013, 02:46:28
William parvint à se redresser. Il était plus résistant que ce que la Princesse pensait, et, visiblement, l’idée de travailler pour Sylvandell ne le tentait pas. Alice aurait pu insister, mais, honnêtement, elle n’en voyait pas l’intérêt. Elle avait fait sa proposition, et Talia ne comprendrait pas. Elle soupira, hésitant sur la conduite à adopter. William semblait fatigué, éreinté... Insister ne ferait que l’énerver encore plus, et la Princesse ne tenait pas à le faire. Elle se releva alors.

« Je respecte votre fierté, Monsieur Miller. Si vous voulez mourir, c’est votre droit. »

Il ne sera pas dit qu’Alice insisterait auprès de lui. Parfois, elle savait se montrer têtue, mais, ici, ce serait inutile. Il avait menacé le Roi, ce qui était grave. Le simple fait que la Princesse soit devant lui était en soi exceptionnel, et, même en sachant cela, la décision finale reviendrait à son père, car il était le Roi. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était essayer d’inciter ce dernier à réfléchir, et à voir où résidait son intérêt. Elle ne pouvait rien faire de plus. Les deux Commandeurs l’accompagnant se redressèrent un peu. Dehors, il y avait des gardes, qui surveilleraient le prisonnier, en lui mettant sûrement des chaînes pour éviter qu’il ne cherche à s’évader.

Alice se retourna à nouveau, se dirigeant vers la sortie, sa longue robe blanche glissant harmonieusement autour d’elle, l’embellissant fortement, lui donnant une noble apparence.

« Ceci dit, si vous n’étiez qu’un animal, je ne crois pas que vous parleriez... Ni que vous auriez insisté pour qu’on vous appelle capitaine tantôt. Votre navire n’a pas été détruit. Et Sylvandell n’a que faire d’un navire. »

Elle était en train de lui dire qu’il pouvait récupérer son navire. Ce ne serait pas facile, mais il semblait surtout fatigué. La Princesse devait lui laisser le temps de reprendre ses esprits. Après tout, il avait eu un rude combat dans l’arène.

« Reposez-vous, William. Vous aurez le temps d’y réfléchir jusqu’à demain. »

C’était tout ce qu’elle pouvait faire. Sans insister, Alice sortit. Dehors, les deux Commandeurs la regardèrent, mais furent suffisamment intelligents pour ne rien dire.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le lundi 26 août 2013, 14:26:24
Il était vrais que j'était fatigué après ses combats. En plus ma cas n'était apparemment pas terminé, et j'avais si faim, je me retenais de pas dévorer l'uns d'entre eux. Il est clair qu'insister encore plus ne ferais que de m'inciter a me révolter, ce que je voulais faire au fond de moi seulement j'était bien trop fatigué.

« Je respecte votre fierté, Monsieur Miller. Si vous voulez mourir, c’est votre droit. »

- Je vous le dit de suite, mon vrais nom, c'est celui de mon navire.

Je regardais la princesse se diriger vers le sortie avec sa belle robe qui m'intriguait. C'est vrais qu'elle était plutôt jolie cette humaine.

« Ceci dit, si vous n’étiez qu’un animal, je ne crois pas que vous parleriez... Ni que vous auriez insisté pour qu’on vous appelle capitaine tantôt. Votre navire n’a pas été détruit. Et Sylvandell n’a que faire d’un navire. »

Je n'y répondit rien, après tout que dire ? Je détestais sembler a un homme si c'était pour ressembler a tout ces ignorants qui ne pensent qu'as leur  propre bonheur personnel.

« Reposez-vous, William. Vous aurez le temps d’y réfléchir jusqu’à demain. »

Je m'allongeais alors de nouveaux sur le lit et fermais les yeux, mes yeux qui se fermaient tout seuls. Même en y réfléchissant très longuement je ne pouvais savoir la suite, je ne voulais pas travailler pour ces connards qui faisaient des loups des esclaves dans l'arène pour amuser une bande d'imbéciles heureux. Même si cette bande d'imbéciles heureux ont put m’apprécier ils changeraient d'avis aussi vite que le vainqueur change. Je commençais a m'endormir, de toute façon j'allais bien voir ce qui allait se passer.

Pendant mon sommeil, je sentais des présences s'approcher, je n'ouvris pas les yeux mais je savais qu'ils étaient là et ils chuchotaient.

Garde: Il est là... maîtrisez le...

Je me réveillais alors quand 4 gardes m'attachaient  a plusieurs cordes et chaines. Pour ne pas aggraver mon cas je ne faisais que de grogner sans me débattre. le grondement était naturel je n'y pouvais rien après tout. Il m’emmenèrent en dehors de l'arène et ils m'attachaient dans une charrette en forme de cellule d'acier grise et qu'ils fermaient a clef. Je savais où il m’emmenaient et je m'allongea dans cette cellule tirée par deux chevaux où le sol était très dur et inconfortable, et puis la cellule était faite pour un homme a la base, pas pour une bête de ma taille et je refusais catégoriquement de reprendre forme humaine. Au bout d'une quinzaines de minutes le Chariot s'arrêta.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 28 août 2013, 02:09:25
Pendant la brève détention de William Miller, Alice ne fut pas inactive. Y voyant une opportunité de s’extraire des jeux de l’arène, elle retourna au Château, et commença par faire une requête officielle à Ashnard, afin d’obtenir des informations sur le navire de William Miller. Elle n’obtiendrait, bien évidemment, aucune information utile, vu que William Miller n’était pas originaire de Terra, et qu’Ashnard n’avait donc aucun navire. Cependant, la réponse ne viendrait pas rapidement, et il faudrait au moins deux semaines, le temps que le courrier arrive, que les services administratifs mènent une recherche infructueuse, et que leur réponse arrive. Une fois la lettre rédigée, et confiée à un page pour qu’elle soit livrée en personne au service postal, Alice se plongea dans des recherches sur la lycanthropie, ce curieux phénomène qui transformait les hommes en Lycans, de redoutables loups-garous.

La bibliothèque de Sylvandell était très petite, et les ouvrages se composaient en fait surtout des livres ramenées pour Alice des quatre coins du monde. À Sylvandell, il était bien connu que la Princesse était une intellectuelle aimant lire, et, par conséquent, il était de coutume, lorsque les Commandeurs effectuent des voyages lointains, de lui prendre quelques livres. En grandissant, les souhaits d’Alice avaient évolué, et elle avait été jusqu’à faire une liste auprès des Commandeurs, histoire que ces derniers ne lui achètent pas des livres qu’elle avait déjà. Au fil des années, la bibliothèque s’était bien étoffée, et, progressivement, des pages étaient venus emprunter des livres, transformant ainsi la petite bibliothèque d’Alice Korvander en la grande bibliothèque royale de Sylvandell. Sylvandell était un peuple coutumier, de tradition orale. Faire admettre aux Sylvandins l’intérêt des livres, comme conservation du patrimoine, était quelque chose d’assez difficile. Tywill Korvander continuait à voir en les livres un « tas de papiers inutiles ». C’est cependant dans ce tas de papiers qu’Alice trouva quelques informations intéressantes sur les Lycans.

Selon les spécialistes, la croyance populaire, selon laquelle les Lycans n’apparaissaient qu’à la pleine lune, était erronée. Si ce phénomène avait été constaté sur des Lycans, d’autres maîtrisaient au contraire leur mutation, et les magiciens et autres chercheurs ayant planché sur la question estimaient, en réalité, que c’était un jeune Lycan qui se transformait uniquement à la pleine lune, et ne contrôlait pas sa mutation. Inversement, ceux qui la contrôlaient pouvaient se transformer quand ils le désiraient. Il existait des remèdes contre la lycanthropie, mais ces remèdes étaient difficiles à traiter, car la lycanthropie avait quand même des effets secondaires dangereux sur le psyché, transformant toujours un peu plus son utilisateur en un animal, avec des réflexes animaliers de plus en plus prononcés.

*Un capitaine de navire lycan... J’imagine mal un loup se balader sur le pont d’un navire...*

L’idée était assez cocasse. Les animaux de la terre n’aimaient pas l’eau, pas plus que les Sylvandins. Les dragons ne volaient pas dans l’eau. L’eau était le domaine où l’autorité des Seigneurs du Ciel, les dragons, s’arrêtait, pour laisser la place à des monstres immenses, silencieux, meurtriers. Ce n’était pas un endroit que la Princesse aimait beaucoup, même si elle avait déjà du voyager sur des navires, de frêles coques de bois qui semblaient sur le point de se briser à l’approche de n’importe quelle vague.

Le lendemain, le cas de William Miller fut réglé dès les premières heures. Le Roi n’avait pas oublié cet avorton qui l’avait défié, pas plus que le geste d’Alice, qu’il avait autant détesté qu’apprécié. Détesté, car le Roi n’aimait pas qu’on remette en cause son jugement. Et apprécié, car il était la preuve que sa fille commençait à s’affirmer. Quatre gardes furent emmenés pour amener le Lycan.

La cour royale était, dans le Château royal, la salle de banquet, la première pièce qu’on voyait en entrant dans le Château. Elle était surélevée par rapport à la porte d’entrée, nécessitant ainsi de gravir des marches. Le Roi était là, face à l’escalier, devant un espace où les doléances s’effectuaient, et il y avait une quinzaine de gardes, sans compter les Commandeurs, et le Roi lui-même.

On lui amena donc le Lycan, qui finit aux pieds du Roi.

« Puisque j’ai avec moi quelqu’un qui connaît la procédure..., entama rapidement Tywill, en mentionnant évidemment sa fille. Le condamné a-t-il une remarque à formuler avant que ma sentence ne soit rendue ? »

Alice espérait bien que ce serait le cas.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le mercredi 28 août 2013, 15:19:33
Nous étions arrivés au château, des soldats me sortirent de la cellule sur roues en tenant fermement les chaînes qui m'attachaient. Il me conduire j'usqu'à la cour du château devant des marches d'escalier où le roi se trouvais en haut. Durant ma détention et ce petit voyage, je restais étonnement calme, car si je l'aurais voulu, j'aurais put tuer mes tortionnaires et m'enfuir. Mais j'acceptais mon destin et je me résolu à ne plus parler. De plus j'était mort de faim. Rester calme alors qu'il y avait tout ces steak sur pieds autour de moi, ce n'était pas simple mais j'y arrivait. Cela faisait maintenant 2 jours sans manger et pour moi ça faisait beaucoup.

Je n'aimais pas beaucoup cette position, aux pieds du roi comme un esclave, je le regardais sans crainte et avec fierté, je n'avait peur de rien, j'était peut être fous mais j'étais fier.

« Puisque j’ai avec moi quelqu’un qui connaît la procédure..., entama rapidement Tywill, en mentionnant évidemment sa fille. Le condamné a-t-il une remarque à formuler avant que ma sentence ne soit rendue ? »

Je le regardais sans dire un mot, Et si jamais je devais être condamné a mort, je m'enfuirais. Les gardes qui tenaient mes chaînes n'étaient pas des plus costaux, un coup de patte de le soldat aurait eut son baptême de l'air. Je ne dit rien afin de me garder fier, je ne voulais pas ramper à ses pieds. Je restais donc assis, ma tête était baissée et mes yeux fermés, mais je souriais.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 29 août 2013, 02:17:00
Alice espérait de tout cœur que William demanderait à ce que sa peine soit commuée. Conformément à la coutume, des précédents avaient clairement permis à des guerriers le droit de choisir leur sentence. William s’était montré valeureux dans l’Arène, et pouvait donc, en tant que tel, demander le droit à une autre sentence. En théorie, le Roi se réservait le droit de l’accorder ou pas, mais Alice connaissait son père. Il avait vu de quoi le Lycan était capable, il avait vu sa fierté. C’était quelque chose qu’il appréciait, qu’il respectait. Alice perdit toutefois ses illusions. Pas un mot ne s’échappa des lèvres closes du Lycan, et il eut même l’audace de sourire. Un sourire déplacé, qui amena Tywill à froncer les sourcils.

« Je vois que notre homme est gai comme un jeune coq sur le point de défoncer le cul d’une poule », commenta alors Tywill.

Une manière de dire que le Lycan l’agaçait. Tywill fit craquer ses doigts, et Alice baissa la tête en fermant les yeux. C’était frustrant. Malgré tous ses efforts, elle n’avait pas pu empêcher la mort du Lycan.

*Foutu Lycan, son entêtement va signer sa perte.*

Tywill égrena ses doigts sur l’accoudoir, et pencha sa tête sur le côté.

« Et c’est pour ça qu’on vient me casser les couilles ?! »

Le Roi soupirait, se disant probablement que tuer William dans l’arène hier lui aurait épargné bien des désagréments. Sa décision était faite, et l’argumentaire de William, inexistant, ne plaidait pas en sa faveur. Tywill soupira à nouveau, remuant un peu sur sn fauteuil.

« J’ignore pourquoi ma fille a voulu épargner ce minable... La fourrure, peut-être. C’est très con, Miller. Tu avais gagné ta liberté... Mais je n’aime pas trop qu’on me balance des épées dans la figure, alors... Hum... Vous n’avez qu’à le dépecer. Vivant ou mort, peu m’importe. Sa fourrure réchauffera le cul de ma fille, et sa carcasse nourrira nos dragons. Allez, foutez le camp, j’ai assez vu sa sale gueule comme ça. »
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le jeudi 29 août 2013, 02:46:13
Je laissais ce roi parler, cela me faisait sourire d'autant plus, il avait l’impatience et agissait  comme un enfants a mes yeux. Je regardais le roi une fois qu'il ai fini de péter un plomb. Et des que les gardes s'apprêtaient a m'emmener purger ma sentence, ils avaient beau tirer sur les chaînes je ne bougeais pas d'un poil. C'est alors que je les brisaient moi même. Ce qui fit tourner la tête de tout les gardes alors que je engraissais personne. Tout en riants un peut car je n'avais plus le choix et que j'allais tacher pour la première fois mon honneur.

- J'ai... quelque chose a vous proposer, ce n'est pas mon genre mais, vus la situation je n'ai pas d'autres choix.

Je remballais ma fierté par survie en attendant la réponse du roi et de savoir si il allait annulé son prochain ordre.

- Je voudrais, un toit, de la nourriture et être traité correctement. En échange, je "travaillerais" pour vous.

Je tirais une autre tête, les crocs serrés en regardant sur le coté de honte. Je savais que pour ça le roi allais bien rire et se foutre de moi, mais c'est normal de la part d'un type qui n'as jamais connu l’adversité fatale. Jamais personne ne pourrait l'atteindre donc lui se permettait de critiquer. Sur ses phrases je dus me soumettre a celui qui m'as humilié.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 31 août 2013, 15:24:58
La surprise fut de taille. William brisa d’un seul coup ses chaînes, riant de manière hystérique. Les gardes écarquillèrent les yeux sous la surprise, tandis que Tywill soupira. Il fallait croire que les gardes avaient négligé le fait que William, sous sa forme de Lycan, était plus résistant qu’un humain normal. Les chaînes n’avaient pas tenu, et les gardes semblaient énervés, les mains sur la garde de leurs épées, prêts à se battre. William proposa alors de se mettre au service de Tywill Korvander. Le Roi de Sylvandell cligna des yeux, sous l’effet de la surprise.

« Je voudrais, un toit, de la nourriture et être traité correctement. En échange, je "travaillerais" pour vous. »

Le Roi cligna des yeux :

« Oh... Mais bien sûr, mon Prince. Désiriez-vous ma chambre, peut-être ? Quelques belles esclaves venues des îles ? Celles avec les gros seins laiteux, hum ? Une litière, aussi, un lit royal, mon fauteuil, du vin ? Qui sait, peut-être même aurez-vous le divin cul de ma fille, Votre Altesse ? »

Le ton était très ironique, et quelques gardes se mirent à rire. Tywill secoua la tête.

« J’ignorais que nous avions un bouffon... Mais soit, il ne sera pas dit que je ne serais pas un Roi dénué de la moindre générosité. Qui sait ? Il se pourrait même que tu y survives... »

Un sourire mauvais termina cette phrase, et un Commandeur leva sa main. Il y eut une intense lueur dans la pièce, et une onde frappa de plein fouet le Lycan, le couchant sur le sol. Alice ferma les yeux, en voyant, par la suite, le corps endormi de William.

« Que... Que comptez-vous faire, Père ? »

L’imposant Roi haussa les épaules.

« Le libérer, bien sûr. »

Un sourire sardonique éclaira ses lèvres.



« Vite, dépêche-toi !
 -  Ils ne vont pas tarder... Merde, ce que ce gros tas peut être lourd...
 -  Balance-le dans la fosse...
 -  Minute, minute, j’ai des poils partout...
 -  ’Fais chier ! »

Ils entendirent un rugissement, et se dépêchèrent. Chacun des deux gardes traînait le Lycan, et ils le balancèrent alors le long d’un ravin. Son corps glissa le long de la paroi, avant de s’écraser sur la terre, en contrebas, dans ce qui ressemblait à un gouffre. Les soldats étaient épuisés, la respiration lourde. Cependant, ils l’avaient fait. La mission était accomplie, et l’aube se levait. On pouvait entendre des grondements sinistres. Les deux soldats décampèrent sans demander leurs restes, retournant vers la Griffe. Ils avaient du traîner le Lycan sur plusieurs centaines de mètres, et, en les voyant détaler comme des lapins, les archers et les arbalétriers postés au fort de la Griffe rigolèrent joyeusement.

« N’oubliez pas ! Si le Lycan repasse par là, vous avez ordre de l’abattre ! »

Le Roi n’avait pas menti. Il avait libéré William... Mais en le balançant dans le territoire des dragons, un endroit formellement interdit, car les dragons chassaient les humains, les loups, et toutes les autres bêtes. William avait été balancé dans une espèce de curieux charnier. Il y avait, autour de lui, des cadavres démantibulés, dans une fosse septique. Les Sylvandins balançaient ici les corps dont personne ne voulait, afin qu’ils soient dévorés par les dragons.

Et le jour se levait. Les dragons sortaient de leurs grottes pour partir à la chasse, leurs rugissements terrifiants se faisant entendre dans toute la chaîne de montagnes.
Titre: Re : Une puissante bête [William Miller]
Posté par: Black Heart le samedi 31 août 2013, 16:10:06
Je repris connaissance dans un endroit lugubre, tout était fait de roche et il faisais assez sombres. je me relevais avec difficulté , j'entendais des grondement un peut partout, des dragons ?! oui ça devais être ça. Malheureusement ceux là je ne peut les mettre de mon coté, quoi que... m'enfin ce serait difficile. Je marchais tranquillement mais aussi discret qu'une plume noire dans la nuit dans cet endroit effrayant. *Quel con ce roi, comment je vais sortir d'ici ?! J'aurais surement mieux fait de rester avec mon ancienne maîtresse au lieu de prendre le large, je me retrouverais pas dans cet endroit de merde*. J'entendit soudainement un grondement derrière moi... *Et merde* Je partit en courant a une vitesse que j'ai jamais atteinte, le dragon cracha ses flammes et a ce moment je tournais devrais derrière un gros rocher en forme de pique qui allait vers le haut. Une course poursuite s'engagea et se poursuivais. La course poursuite dura une heure jusqu’à l'épuisement de nos deux corps. Je me cachais pendant qu'il me cherchait d'une manière lente, pleins de morceaux de roche brisés sur le sol.

Je réussis a sortir des montagnes, je me dirigea vers un village au loin, il ne semblait pas fortifié donc cela devrais aller. je m'introduit dedans trouvant des vêtements que j'avais volé  pour reprendre forme humaine. Une fois fait j'allais chez un barbier pour qu'il me coupe les cheveux. Puis j'allais voir un forgerons pour qu'il me fabrique une armure, une épée et un bouclier. Il fallait attendre quelques semaines et cela me permettrais de trouver l'argent. Je volais de l'argent aux bourgeois propres sur eux qui passaient dans ce village, j'avais largement de quoi payer au bout d'une semaine. Quand le délais pour l'armure fut fini, le forgerons me présenta l'armure qu'il avait forgé.

" C'est une armure antique, peut être qu'elle paraisse nul par rapport a celle d’aujourd’hui mais détrompe toi l'ami ! c'est légé et solide, et c'est la même chose pour l'épée et le bouclier ! mais ça vous coûtera bonbon, j'espère que vous avez de quoi payer !"

Je lui tendu un sac pleins de pièces que je posa sur la table.

- ça suffira ?

"Bien sure n'hésitez pas a revenir me voir en cas de besoin l'ami !"

J'étais dans une auberge, dans celle-ci j'enfila mon armure y rangeant mon épée dans l’étui de l'armure, je portait une armure de fabrication antique qui semblait romaine. Puis je sortie après avoir payer l'aubergiste et pris un cheval, un cheval blanc que je monta pour partir en direction du nord. J'avait changer de coupe, et de vêtements. Je parcourrait les Terres évitant les soldats, je n'avais plus vraiment d'objectif dans ma vie et j'essayais maintenant de me trouver un clan où appartenir a un pays qui pouvais m'engager, je vivais maintenant au jour le jour, avec toujours cette haine envers ce roi.



[HRP: voici ce a quoi mes vêtements ressembles après m'être changer (https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSa08XunbrI4c-LdoH-dxDaVoJZKpIIxzLFtyP6OGEl8KyUYn1hRw) ]