Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le samedi 22 décembre 2012, 15:03:06

Titre: [FINI] La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 22 décembre 2012, 15:03:06
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Kalkeïn

«  Il est dangereux de sortir en ce moment, Majesté, rappela l’homme, nerveux.
 -  C’est la fête dehors, et je m’ennuie ! répliqua Alice, n’ayant nullement envie de s’avouer vaincue.
 -  Nos services de renseignement sont convaincus que les rebelles ont des informateurs dans le palais, et qu’il existe une cellule dans la ville. Sortir ne serait pas très prudent.
 -  La peur n’a jamais dicté Sylvandell, Osmann. Le sang du Dragon coule dans nos veines, et rien n’effraie les dragons. Votre peuple organise une fête, et je veux y aller.
 -  C’est risqué ! répéta Osmann, n’ayant visiblement pas envie que son supérieur le réprimande pour avoir laissé partir une invitée de marque. Ces sales Lames-Grises ont occis un juge il y a une semaine ! »

Alice soupira, agacée par cet homme. Elle regarda à nouveau par la fenêtre. On entendait les sons accrocheurs de la musique au loin, les bruits de la fête. Kalkeïn était une ville portuaire assez éloignée de Sylvandell, mais rattachée à l’Empire, et qui avait récemment demandé de l’aide. La paix impériale était menacée par des terroristes, une organisation se faisant surnommer les Lames-Grises. L’enquête réalisée par les autorités avait permis de réaliser que les Lames-Grises étaient financées par les Nexusiens, et cherchaient à déstabiliser l’autorité d’Ashnard sur ce port, en créant une révolte. Ce port étant important pour le trafic maritime de l’Empire, il avait une importance stratégique majeure. L’arsenal de Kalkeïn comprenait une importante flotte maritime. Ashnard avait donc envoyé des troupes, et Sylvandell avait été appelée pour aider les autorités. Le commandement supposait que les Lames-Grises se faisaient fournir par des navires marchands, et avaient une cache secrète, un port, dans la région. Quoi de mieux que des dragons pour pulvériser des bateaux ? Alice avait été sommée par son père de faire partie de la délégation. Kalkeïn représentait également une certaine importance pour Sylvandell, car la plupart des ressources que le royaume importait transitaient par ce port.

Cependant, la Princesse s’ennuyait. Kalkeïn était une très belle ville, grande, avec des minarets, des musées, une bonne ambiance, mais les Lames-Grises inquiétaient au plus haut point les gouvernants de la ville. Ils craignaient que ces derniers ne cherchent à assassiner les diplomates. Alice était donc cloîtrée dans le château, ne pouvant sortir qu’avec une trentaine de gardes, ce qui n’était pas très discret. Pour elle, qui avait l’habitude de se promener dans son royaume sans crainte, cette restriction était lourde. Elle avait la chance de ne pas avoir son père sur le dos, celui-ci étant dans l’arsenal, à discuter stratégie contre les Lames-Grises. Et, pour ne rien arranger, elle avait appris qu’une importante fête locale avait lieu aujourd’hui à Kalkeïn : il y avait des danseurs, des défilés, des concerts, des animations de rues... Et il était impossible qu’elle sorte. Pour éviter des débordements, toute la garnison de la ville avait été déployée à la fête. Elle bataillait donc avec Osmann pour sortir.

« De toute manière, avança cette dernière, Hodor m’accompagnera !
 -  Je ne pourrais pas assurer votre sécurité, rétorqua Osmann, c’est bien trop...
 -  Oh, vous me fatiguez ! s’impatientait Alice. J’ai décidé de sortir, alors je sortirais !
 -  Je... Vous...
 -  Comptez-vous me retenir de force ?
 -  Non... Non, bien sûr, mais... De grâce...
 -  Il ne m’arrivera rien ! Et, de toute manière, il y a tellement de patrouilles dehors que rien ne risque de m’arriver. »

Osmann soupira. Il cherchait probablement quoi répliquer, mais il suffisait de voir son regard pour constater qu’il avait capitulé. Un sourire sur les lèvres, Alice s’en alla donc, allant chercher Hodor. Ce demi-géant était, par excellence, le garde du corps de la Princesse. Il parlait peu, se contentant généralement de répéter son nom, et sa taille massive suffisait généralement à dissuader n’importe qui. Hodor était une vraie montagne, qui faisait plus de deux mètres de haut. Il avait la robustesse légendaire des géants. Elle le trouva dans les jardins du château, à observer des oiseaux. Il avait toujours été très proche de la nature. La seule fois qu’on avait essayé de le mettre dans un lit, ce dernier avait craqué sous son poids massif.

« Hodor ? Hodor ! s’exclama-t-elle, afin d’obtenir son attention.
 -  Ho... Hodor ?! Hodor !
 -  Tu viens ? Je sors ! »

C’était une question purement rhétorique ; Hodor la suivrait, quoiqu’elle fasse. Elle sortit ainsi du château, et ne fut pas surprise de voir que trois gardes avaient quand même été dépêchés pour la suivre. C’était probablement tout ce qu’Osmann avait réussi à déployer.

*
*  *

La fête battait son plein, et Alice ne regrettait clairement pas d’y être. Il y avait des stands, où elle voyait des enfants rigoler devant des spectacles de marionnettistes, des bouffons qui faisaient des pirouettes, trébuchaient sur le sol, tentaient de marcher sur de gros ballons, avant de tomber sur le sol, provoquant l’hilarité des gens. On buvait, on mangeait du poulet grillé, des lanceurs de feu répandaient de longues traînées de flammes, on pariait sur le talent des jongleurs. L’ambiance était très festive, et, naturellement, il y avait beaucoup de chants. Ville cosmopolite, Kalkeïn mélangeait les traditions, et elles s’exprimaient toutes en cette soirée.

Le soleil commençait à se coucher, et Alice était à l’une des grandes places de la ville. Le soleil déclinait, éclairant les maisons, et un chant commençait. C’était un groupe de saltimbanques ambulant, et elle était subjuguée. La chanson était quelque chose dont on manquait cruellement à Sylvandell, et, à chaque fois qu’elle avait l’occasion d’en entendre, elle ne se faisait pas prier. En l’occurrence, les musiciens se tenant au milieu de la place interprétaient un air très enjoué et festif (http://www.youtube.com/watch?v=tSF2g13s8w8). Ils se mélangeaient à la foule, dansant tout en jouant des instruments. La foule, quant à elle, claquait des mains, donnant le rythme.

Un sourire sur les lèvres, Alice se laissait aller. La petite Princesse était perdue au milieu des gens. Hodor observait la scène avec incrédulité, et les gardes restaient prudents, dans les coins, tout en ayant toutefois bien du mal à se laisser aller Personne ne pensait sérieusement que les Lames-grises allaient attaquer. C’était un jour de tradition, de bonté. Mais peut-on vraiment exiger de la part de terroristes de savoir faire preuve de bonté ? Dès que la Princesse de Sylvandell était sortie du château, les Lames-Grises l’avaient pisté, attendant le bon moment pour frapper. Et ce moment approchait. Ils se tapissaient dans l’ombre, observant les gardes à proximité. Ils étaient une bonne quinzaine, mais il y avait tellement de monde que personne ne viendrait la sauver. Ils se méfiaient surtout du gros monstre accompagnant Alice. Hodor était probablement le seul à être insensible à la fête, et observait Alice, grognant quand on s’approchait trop d’elle. Et une simple flèche ne suffirait pas à le tuer. On disait que la peau des géants étaient une véritable carapace, et il suffisait de voir ce colosse pour s’en convaincre.

Les Lames-Grises attendaient donc, prenant part à la fête. Ils étaient les lanceurs de feu, les danseurs, et l’un d’eux était même l’un des musiciens. Et, alors que le soleil déclinait, la solution leur vint. A l’annonce du crépuscule, une chanson coutumière était lancée. Une chanson d’amour, qui avait pour nom Sunrise (http://www.youtube.com/watch?v=lPoWBX4MnWc), et aux termes de laquelle l’un des musiciens se rapprochait, au choix, d’une femme présente dans l’assemblée. Les gardes ne se méfieraient pas, et, en étant suffisamment rapide, l’homme réussirait à l’occire. Il suffirait ensuite de profiter de la cohue pour s’enfuir. Plusieurs Lames-Grises se rapprochaient lentement des gardes, afin de réussir leur forfait.

Alice, quant à elle, écoutait avec passion cette nouvelle chanson. Cet air était magique ! Elle se laissait subjuguer, et, lorsque la musique vint à décliner, elle rougit en voyant l’un des artistes, avec une longue flûte, s’approcher lentement d’elle, sur les dernières notes. Tout le monde souriait et était heureux, et elle voyait la longue flûte se rapprocher. Cette arme avait déjà prouvé son efficacité lors de quelques banquets. On se méfiait trop peu des saltimbanques, et la particularité de cette flûte était qu’elle comprenait, dans un coin, une fléchette avec un puissant poison, fait à partir de venin de basilic. L’homme se rapprochait, jouant habilement de ses doigts... Et la fléchette partit alors. Alice poussa un petit cri, et plusieurs soldats poussèrent alors des hurlements de douleur, les badauds à côté d’eux tombant au sol.

« Attentat ! hurla l’un des gardes. Protégez la Princesse ! »

Ce fut la panique, le bonheur laissant place à la terreur. Alice sentit sa vue se brouiller. Ses doigts gantés attrapèrent la fléchette, et elle la regarda, en fronçant les sourcils. Elle vit l’homme en face de lui sortir une épée, pour l’achever, et entendit un rugissement terrifiant. L’homme ne sembla pas surpris. Hodor s’était reçu également une flèche dans le cou, et un terroriste tentait de l’attaquer avec une épée. Le demi-géant était néanmoins bien plus résistant, et l’épée frappa son ventre, ouvrant ses vêtements, laissant une entaille rouge. Le poing massif d’Hodor frappa la tête du terroriste, le tuant sur le coup. Il se précipita ensuite vers la Princesse, fauchant les passants. La Princesse, de son côté, vit la lame de l’homme se redresser, alors qu’elle tombait au sol, ayant extrêmement froid. Cette dernière risquait à tout moment de s’abattre sur elle pour la tuer.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 14:31:20
Melendil aimait les fêtes qui se déroulaient dans les grandes villes, car ne serais-ce que durant une journée la morosité de ces grandes cités laissait place aux rires, aux cris, et à une animation qui ne s'arrêtait jamais. Pour le semi-elfe, un tel rassemblement de personnes au même endroit lui permettait aussi de se fondre dans la masse. Sans qu'il soit un criminel activement recherché, il avait déjà volé à plusieurs reprises dans diverses grandes villes de l'empire, et prenait donc soin de ne pas trop se mettre à découvert. Mais la foule était ici si dense, si agitée, qu'il pouvait évoluer sans être inquiété, sans compter que d'après ce qu'il avait pu glâner ici et là comme informations, la garde avait d'autres chats à foueter qu'un voleur à la tire comme lui.
La cité était dans un état de guerre civile, il n'avait pas cherché à en savoir plus sur le pourquoi du comment, mais il se montrerait prudent. Melendil avait déjà réussi à voler la bourse d'un noble que la richesse rendait arrogant, et s'était permis de bousculer sur son passage une petite bande de gamins qui s'extasiaient devant un montreur d'ours, sous prétexte que ces enfants pauvres lui gâchaient la vue. Melendil avait profité de sa discrètion et de son agilité naturelles pour se faufiler à travers la petite garde rapprochée de nobliau, et lui subtiliser sa bourse bien emplie de pièces d'or, avant de disparaître. Il avait gardé une partie du contenu pour lui même, mais avait donné la bourse aux enfants, tout en leur conseillant de rester discrets avec cette somme, avant de s'éclipser.
De telles actions étaient punies par la justice il le savait, mais les lois étaient bien trop souvent tournées à l'avantage des puissants, il se contentait de son propre point de vue de rétablir la balance des forces. Ces gamins pourraient avec ces pièces d'or profiter pleinement de la fête, et même s'acheter de quoi nourrir de façon décente leur famille pour plusieurs semaines, alors selon lui, il n'avait rien accompli de mal.

La fête battait son plein quand soudainement des cris retentirent pas très loin de là où il se trouvait. Des gens se mirent à courir dans tous les sens, la panique se répandait comme une traînée de poudre parmi la foule. Tout était confus, mais Melendil remonta tant bien que mal le courant vers la source de cette panique. Il vit un combat, confus, une jeune femme allongée sur le sol de la grande rue, et un homme en tenue de forrain qui s'apprétait à lui planter une lame. Melendil ignorait qui était cette femme, même si elle avait une dégaine de noble, et pourquoi on lui en voulait. Mais une chose était certaine dans l'esprit du semi-elfe, alors que sa main se positionna sous ses longues étoffes qui dissimulaient sa ceinture portant ses dagues de lancer, il n'allait pas laisser une jeune femme se faire assassiner sous ses yeux sans réagir.
Rapide et précis, son lancer était parfais malgré la foule qui restait encore dans les environs. Sa dague fila à grande vitesse, et elle atteignit l'homme. La lame se planta dans sa nuque et transperça sa gorge, l'arrêtant dans son mouvement alors qu'il allait frapper. Melendil se précipita, poussa au loin de corps de l'homme qui tombait au sol, et s'agenouilla devant le corps de la jeune femme. Il se dit rapidement qu'elle était belle, de longs cheveux blonds et un visage d'ange, mais son absence de réaction n'était pas normal. Tandis qu'autour de lui un combat de déroulait, il vit au sol une fléchette qui tomba d'une des mains de la jeune femme, et il pensa naturellement à du poison. Cette femme devait avoir des ennemis puissants, pour qu'on cherche à être certain de sa mort. Il se saisit de la flèche, et en huma l'odeur. Coup de chance, il reconnu la substance. C'était un poison violent, rapide, mais qui pouvait être contré si l'on administrait rapidement l'antidote à sa victime, et c'était le jour de chance d'Alice, car Melendil en possédait une dose par précaution.
Il sortit une petite flasque en verre, contenant un liquide verdâtre, et de son autre main il redressa la tête de la jeune femme pour que ses yeux, encore à peu près ouverts, lui fassent face.

Buvez, c'est un antidote qui vous sauvera. Je sais que vous ne me connaissez pas demoiselle, mais vous allez devoir me faire confiance si vous voulez rester en vie.

Sans doute parce qu'elle n'avait pas d'autre choix, et parce que Melendil avait l'air sincère, elle ouvrit la bouche, et Melendil lui fît avaler le contenu de sa flasque. Elle tomba peu après inconsciente, mais lorsqu'il tâta son poul, le semi-elfe pu constater que le rythme de son cœur, qui avait commencé à ralentir, se relançait. Il poussa un soupir de soulagement, il avait administré l'anti-poison juste à temps.
Mais alors qu'il pensait qu'il aurait droit à des félicitations pour avoir sauvé une demoiselle en détresse, c'est l'inverse qui se produisit. Il vit des gardes en armure l'encercler, le menacer avec des lances.

ARRIERE VERMINE ! ÉLOIGNE TOI DE LA PRINCESSE !

La princesse. Elle était donc importante à ce point là ? Il se redressa doucement et leva les mains en l'air, ils étaient trop nombreux pour qu'il puisse s'échapper. Il s'apprêtait à s'expliquer, mais il sentit un vilain coup le frapper dans la nuque. Tout lui semblait alors flou, sa tête lourde, et il sombra dans l'inconscience alors que son corps heurta sans retenue le sol.
Combien de temps resta-t-il inconscient ? Il n'en savait rien, mais quand il se réveilla il regretta de l'avoir fait. Il était maintenu debout dans une salle qui avait tout l'air d'être une salle de torture. Des chaînes au plafond maintenaient ses poignets et ses bras vers le haut, et il était torse nu. Et surtout, il se réveilla face à la gueule d'un type chauve, gros, avec une expression sadique sur le visage. L'archétype du bourreau en somme.

Tiens, la petite donzelle se réveille enfin, les choses sérieuses vont pouvoir commencer...

Donzelle. Voilà qui commençait bien. Melendil lui aurait volontiers brisé le cou pour avoir dit ça, tant cette expression lui rappelait des heures sombres de son enfance. Le bourreau se retourna pou s'approcher d'un tisonnier, qui était déjà chauffé à blanc. Il s'en saisit, et s'approcha à nouveau de Melendil.

Alors l'elfe, où sont les autres ?

Quoi ?

Mauvaise réponse.

Et sans plus de cérémonie, il posa le tisonnier sur le torse de Melendil, qui se mit à hurler à la mort, son cri de douleur résonnant dans les cachots alors que sa peau était atrocement brûlée.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 15:12:20
La tête lui tournait, et tout devenait flou. Elle sentait son pouls battre furieusement dans sa poitrine, tandis que sa vision diminuait. Des points noirs dansaient devant ses yeux, et elle avait très froid... Elle crevait de froid, même, et n’arrivait plus à réunir ses pensées, à faire le vide dans sa tête. Tout était flou, obscur. Les sons devenaient des contours obscurs, un bruit de fond diffus. Elle sentit quelque chose lui relever la tête, vit une forme sombre, et entrouvrit les lèvres. Elle n’eut pas vraiment conscience qu’on la forçait à boire quelque chose, ni même qu’on lui parlait. Son corps était contaminé. Elle était empoisonnée, et sentit une douleur exploser dans son corps. Elle ne cria pas sa douleur, car elle ne le pouvait pas, et s’écroula, sombrant dans le coma.

Les Lames-Grises fuyaient, et les gardes, en approchant, prirent le sauveur elfe pour un terroriste. Il était difficile de leur en vouloir. C’était la confusion, et les Lames-Grises étaient généralement des non-humains. De plus, les gardes virent Melendil forcer la Princesse à boire quelque chose. Il fut donc neutralisé, assommé rapidement, et capturé. Le sergent de la garde, responsable de la sécurité, expliqua à Osmann la situation. Selon lui, l’elfe capturé avait empoisonné la Princesse, mais n’avait pas eu le temps de fuir. Osmann autorisa sur l’elfe un interrogatoire, afin de connaître la position de la cellule des Lames-Grises. Alice, de son côté, fut emmenée dans une chambre, où l’apothicaire du château s’occupa d’elle. On lui avait mis dans le corps une puissante toxine, mortelle, mais il établit, assez rapidement, que son corps était en train de la combattre. Elle était en sueur, toussant et éternuant, s’agitant dans le lit. Osmann n’avait jamais été aussi blême, aussi cadavérique. Si jamais la Princesse venait à mourir, il serait indéniablement raccourci. Il savait bien, pourtant, qu’autoriser la Princesse à sortir, serait une grave erreur ! Une erreur fatale, même.

Dans les cachots du château, le bourreau avait reçu pour ordre de faire parler l’elfe à n’importe quel moyen. Le bourreau était un habitué, et la simple perspective de tomber sur un elfe suffisait à stimuler son imagination. Il détestait les non-humains, mais haïssait en particulier les elfes. Des individus hautains, arrogants, qui les toisaient avec mépris et suffisance, et qui se pensaient investis d’un savoir millénaire. Il avait aussi des raisons plus personnelles, plus compliquées, de leur en vouloir, et on lui donnait l’occasion de laisser parler sa rage. Il espérait que l’elfe ne parlerait pas, car il pourrait le torturer à loisir. Ce n’était pas la première Lame-Grise qu’il torturait, et il commença simplement, presque de manière classique, avec le fer rouge. Voir la fumée s’échapper du corps de cet elfe beau comme un Dieu olympien suffisait à exciter le bourreau.

« Tu parleras, lui promit-il avec un sourire pervers sur les lèvres. Ils finissent tous par parler. Et un petit branleur comme toi, ça parle toujours plus vite. »

Ce n’était malheureusement pas Alice qui pourrait le sauver. Elle était allongée dans son lit, se remettant de ses blessures, et n’avait, de toute manière, pas vraiment réussi à voir cette scène. Ce ne fut donc pas elle qui descendit les escaliers, mais quelqu’un d’autre. Tywill Korvander, Roi de Sylvandell, n’était pas, contrairement à ce qu’on pouvait penser, un idiot. Le Roi était un homme avisé, qui, s’il vouait une grande confiance envers les talents de gardien d’Hodor, savait que, dans une ville, Hodor était peu efficace. Le demi-géant souffrait d’une certaine forme d’agoraphobie. Et Alice, en tant qu’unique héritière de la lignée des Korvander, avait une importance capitale. Ce fut donc pourquoi Tywill, en toute discrétion, avait ordonné à l’un de ses hommes, un homme de confiance, un Commandeur, de suivre Alice, et de la protéger. Ce Commandeur était plutôt bien connu d’Alice. Il avait une peau basanée, et la suivait fréquemment : c’était Oberyn.

Dans son armure noire, il n’eut aucune difficulté à passer les différents gardes, entendant les hurlements d’agonie de l’elfe. Le Commandeur, contrairement aux autres gardes, avait vu ce qui c’était passé. Il avait été trop lent, retenu par la foule, mais avait vu ce jeune elfe lancer un couteau, qui avait tué son agresseur, et la soignait avec un vaccin. Dans la précipitation, il n’avait pas été le sauver, sa priorité ayant été de secourir Alice, et, accessoirement, de calmer Hodor, qui avait manqué tué plusieurs gardes en fonçant vers la Princesse.

« Apporte le fouet cloûté », entendit-il le bourreau dire à l’un de ses assistants.

Oberyn s’avançait lentement. Il s’était assuré qu’Alice allait mieux, avant d’aller voir son sauveur. Rien, concrètement, ne le forçait à faire ça, mais le Commandeur était un homme d’honneur. Il ne pouvait décemment pas laisser l’elfe se faire torturer pour avoir sauvé la Princesse de Sylvandell, d’autant plus que, si jamais Alice apprenait qu’on avait torturé par erreur son sauveur, elle risquait de pousser l’une de ces crises de colère qui la faisaient, plus que jamais, ressembler à son père.

« T’es une forte tête, toi... Mais je te ferais couiner, sale enculé d’elfe, tu vas...
 -  Hum-hum... »

Oberyn se racla la gorge, forçant le bourreau à se retourner.

« Qui vous a donné l’autorisation d’entrer dans ma cellule ?! »

Le Commandeur put voir que l’elfe avait souffert. Il était arrivé assez tardivement, et, outre le tisonnier, il s’était reçu un certain nombre de coups de fouet. Son sang coulait depuis son corps, formant de longues ecchymoses. On avait beau dire que les Ashnardiens manquaient d’imagination, ils étaient particulièrement inventifs dans l’art de faire souffrir.

« Je suis le Lord Commandeur Oberyn, laquais, rétorqua Oberyn d’une voix forte et grave. Je représente en ces lieux l’autorité souveraine du Roi Tywill Korvander. Tiens ta langue, ou je te le ferais bouffer. »

Face à ce genre de personnes, il était parfois bon de s’imposer. Dans son armure, Oberyn était toujours impressionnant... Du moins, bien plus qu’en chemisier, quand il buvait un Coca-Cola en lisant Vogue. Le bourreau hocha la tête.

« Nous n’avons encore rien obtenu de ce traître, mais il parlera... »

Rien qu’à voir la tête de l’elfe, on pouvait douter qu’il était encore capable de formuler le moindre mot. Du sang s’échappait de ses lèvres. Le bourreau, manifestement, se méprenait sur les intentions d’Oberyn.

« Je ne suis pas venu pour vous demander des résultats, mais pour vous ordonner de relâcher cet homme. »

Le bourreau cligna des yeux, abasourdi.

« Le relâcher ? Mais...
 -  Cet homme est autant une Lame-Grise que vous êtes attirant.
 -  Je... Les gardes l’ont vu en train de...
 -  Vos putains de gardes ne seraient pas capables de différencier le cul d’une brouxe de celui d’une succube s’ils l’avaient sous leur nez ! le coupa Oberyn, irrité. Cet homme a effectivement administré à notre Princesse une substance, mais c’était un antivenin, pour lutter contre les effets de la flèche havekar qu’on lui avait planté dans la nuque. »

Les havekars étaient des marchands d’armes, vendant notamment des flèches aux elfes. Oberyn avait trouvé, dans le cou d’Alice, la flèche. Le bourreau sembla démonté, indécis, hésitant.

« J’ai reçu des ordres, répliqua-t-il.
 -  Vos ordres sont annulés.
 -  Vous n’êtes pas mon supérieur !
 -  Je vais prendre cet homme. Vous n’avez qu’à considérer, puisque le droit vous tient tant à cœur, qu’il est prisonnier sylvandin, puisqu’il s’est attaqué à la Princesse de Sylvandell. »

Oberyn s’avança vers l’homme, et le bourreau se mit entre lui et le prisonnier.

« Je ne vous laisserais pas l’emmener !
 -  Vous tenez vraiment à m’en empêcher ? »

Oberyn poussa alors le bourreau, qui, la mort dans l’âme, n’agit pas. Oberyn retira les liens de l’elfe, les lourdes chaînes qui l’immobilisaient, et ce dernier s’affala sur lui. Le Commandeur, sans un mot, sortit de la cellule. Il n’était pas outré par ce qu’il avait vu, juste énervé. Il sortit des cachots, maintenant l’elfe contre lui.

« Détendez-vous, lâchait-il, j’ai de quoi vous soigner... »

Oberyn le fit s’asseoir sur l’un des fauteuils d’un salon, s’attirant des cris indignés de la part des femmes en longue robe. L’elfe était torse nu, couvert de sang, et ruinait donc les fauteuils luxueux. Oberyn sortit de sa ceinture une petite fiole comprenant l’un des élixirs faits par les alchimistes de Sylvandell. C’était un décocté de Raffard le Blanc, un élixir particulièrement puissant, qui permettait de cicatriser les blessures rapidement. Bien que l’élixir soit initialement prévu par les humains, rien n’interdisait de l’utiliser pour les elfes. De plus, il avait bon goût. Oberyn fit sauter le bouchon, et le porta aux lèvres de l’elfe, forçant ce dernier à le boire jusqu’à la dernière goutte.

Une fois la fiole vide, les effets ne tardèrent pas à se faire ressentir. Toutes les blessures sur le corps de l’homme cicatrisèrent très rapidement, disparaissant. Il ne restait plus que des traces de sang ici et là, qu’Oberyn essuya en arrachant un morceau de l’un des longs rideaux recouvrant les grandes fenêtres, s’attirant, encore une fois, des soupirs offusqués. Il s’en servit comme d’une serviette, puis laissa le morceau du rideau contre le corps de l’elfe.

« Navré pour cette erreur judiciaire, intervint Oberyn. J’aurais du venir plus vite, mais j’ai préféré rester au chevet de la Princesse, afin de s’assurer qu’elle aille bien. »

Il enchaîna assez rapidement :

« Bien que rien ne vous retienne ici, et que je comprendrais tout à fait, vu la stupidité des pouvoirs locaux, que vous désiriez partir d’ici, je suis convaincu que la Princesse serait chagrinée d’apprendre qu’elle ne peut pas vous remercier en personne. Normalement, elle ne devrait plus tarder à se réveiller. Accepteriez-vous que je vous conduise à son chevet ? Votre généreuse action mérite une meilleure récompense que des coups de fouets. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 16:46:20
Melendil poussait des cris de douleur dont les echos se répercutaient dans l'ensemble des donjons de cet endroit, et il y avait de quoi. Le semi-elfe avait été brûlé à plusieurs endroits avec un tisonnier, et il avait été fouetté jusqu'au sang. Au début, il avait essayé de s'expliquer à son bourreau, mais le fait qu'il n'aie rien à voir avec ces Lames Grises sont il ignorait tout, n'était pas ce qu'il voulait entendre. Son bourreau prenait son pied aussi, ça se voyait, et Melendil avait vite compris que ses paroles ne serviraient pas à le convaincre qu'il n'avait rien à voir avec l'attaque de tout à l'heure, mais qu'au contraire il avait sauvé cette princesse d'une mort certaine.
On lui posait des questions dont il ne comprenait pas le sens, puis on le frappait, on le brûlait, on le fouettait. Il fût très vite incapable de sortir autre chose de sa bouche que des hurlements de douleur, nécessaires pour extérioriser et ainsi lutter autant que possible contre ces sensations qui lui déchiraient le corps, mais cela devenait de plus en plus difficile. Melendil avait sincèrement l'impression qu'il allait crever ici, dans ce donjon, et que sa mort n'arriverait pas avant une longue et douloureuse agonie. Son corps n'était plus qu'un gros amas de douleur, il ne ressentais plus que ça, la voix du bourreau lui semblait bien lointaine en comparaison des messages de douleur que son corps ne cessait d'émettre.

*Faut croire que c'est ce qu'on obtient quand on cherche malgré tout à aider ces pourritures de nobles...*

Les coups s'arrêtèrent subitement, mais Melendil, qui était en sueur et dont le corps était affreusement meurtri, n'était pas en état de suivre la discussion animée qui se déroulait juste dans son dos. Ce n'est que lorsqu'il sentit ses liens se défaire qu'il reprit un semblant de conscience ; naturellement ses jambes ne pouvaient pas le porter en l'état, mais quelqu'un se chargea de le maintenir, et pour ce qu'il lui semblait, de le faire sortir de ces donjons.
Il ne comprenait pas, mais vraiment pas, ce qui se passait. Quelqu'un s'était-il rendu compte de l'erreur que les gardes avaient fait ? On le fit s'asseoir sur un fauteuil, et son dos ensanglanté par de multiples coups de fouets entra en contact avec ce qui devait être de la soie, ou n'importe quoi d'autre de luxueux. L'homme qui l'avait traîné jusqu'ici lui semblait gigantesque, un effet qui était sans nul doute amplifié par l'armure de plaques qu'il portait. Il lui fit ingurgiter quelque chose, il ne savait pas ce que c'était, mais c'était bon, et peu de temps après, la douleur s'adouçit pour presque disparaître. Melendil reprit ses esprits, essuyant d'un revers de la main la sueur qui coulait en masse sur son visage.

Navré pour cette erreur judiciaire. J’aurais du venir plus vite, mais j’ai préféré rester au chevet de la Princesse, afin de s’assurer qu’elle aille bien.

Princesse, encore une fois. Melendil avait donc sauvée la princesse d'un royaume quelconque, il ignorait lequel, mais ça avait pas l'air d'être des tendres au vu de l'armure que celui là portait.

J'ignorais qu'il était coutume de récompenser les actes héroïques par une séance de torture, vous avez vraiment des coutumes bizarres dans le coin. Mais merci quand même...

Son sens de l'humour revenait, et c'était don signe qu'il allait mieux. Il jeta un regard sur son torse, et vit que malgré la puissance de la potion de soin qu'il avait ingurgitée, les cicatrices elles resteraient.

Bien que rien ne vous retienne ici, et que je comprendrais tout à fait, vu la stupidité des pouvoirs locaux, que vous désiriez partir d’ici, je suis convaincu que la Princesse serait chagrinée d’apprendre qu’elle ne peut pas vous remercier en personne. Normalement, elle ne devrait plus tarder à se réveiller. Accepteriez-vous que je vous conduise à son chevet ? Votre généreuse action mérite une meilleure récompense que des coups de fouets.

Melendil était sceptique. D'une nature méfiante par principe, son instinct lui dictait de partir d'ici le plus rapidement possible. Il ne prenait pas pour argent comptant la parole d'un représentant de l'ordre, quel qu'il soit, car il avait vu à de maintes reprises comment ces défenseurs de la justice étaient en vérité des défenseurs des plus fortunés.
Après d'un autre côté, si il y avait une récompense à la clef, et qu'elle était généreuse, il pourrait se mettre à l'abri du besoin pendant un moment, lui ainsi que peut-être d'autres qui pourraient profiter d'une redistribution d'une partie des richesses locales. Ce n'était pas à négliger. Il poussa un soupir.

Si vous avez une perception différente du concept de récompense alors je vous suivrais volontiers. Je dois toutefois vous prévenir, je suis pas très au fait des us et coutumes nobles, donc oubliez les courbettes.
Nous y allons ? Je crois que la vue de mes pectoraux fait perdre toute contenance à ces dames.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 17:19:15
Oberyn savait que l’argument des récompenses ferait mouche. Il savait qui était cet homme, cet elfe. Il était comme lui, jadis. Avant d’être un Lord Commandeur, et d’accéder à de hautes prérogatives, Oberyn avait été un vagabond. L’écuyer d’un chevalier qui passait son temps à boire. Il avait fait toutes les basses besognes : nettoyer les écuries, les crottins de cheval, se battre contre les monstres, en voyant son salaire partir dans les litres et les litres d’alcool que le chevalier buvait. Toutefois, il devait bien reconnaître une chose : cet elfe était bien plus beau que lui. Les elfes étaient généralement beaux, avec des corps harmonieux, des formes langoureuses, mais lui... Même si Oberyn était un hétérosexuel convaincu, il se devait bien d’admettre que l’elfe était d’une terrifiante beauté. Dans ce genre de situations, il n’était pas étonnant que les femmes les observent, reluisant sur son torse glabre et musculeux. Ce dernier réfléchissait. Il avait été grièvement torturé, et finit par répondre :

« Si vous avez une perception différente du concept de récompense alors je vous suivrais volontiers. Je dois toutefois vous prévenir, je suis pas très au fait des us et coutumes nobles, donc oubliez les courbettes. »

Le Commandeur se contenta de sourire. Les Sylvandins non plus n’y étaient pas franchement habitués. On ne les traitait pas de paysans pour rien. Il décroisa les bras, commençant à avoir un peu chaud dans sa lourde armure. L’elfe sembla alors réalisé qu’il était observé, et rajouta :

« Nous y allons ? Je crois que la vue de mes pectoraux fait perdre toute contenance à ces dames. »

L’homme hocha la tête.

« Suivez-moi. »

Oberyn se retourna, et s’avança. Les nobles parlaient à voix basse entre eux, et il s’avança le long du couloir. Avec son armure, Oberyn portait aussi une longue cape noire, flottant derrière lui. Tout ça devait lui donner l’apparence d’un fer noble, ce qui permettait d’éviter l’insistance et l’excès de zèle des gardes. L’elfe le suivait. C’était un vagabond notoire, probablement un petit gredin, mais le fait est que ce gredin, outre d’être beau comme un Dieu, avait aussi sauvé la vie d’Alice. Oberyn l’avait vu réussir un coup de maître avec sa dague, parvenant à atteindre la gorge du tueur au milieu de la foule. Il fallait faire preuve d’une concentration exceptionnelle pour réussir un tel coup.

Ils montèrent un bel escalier en pierre, grand et large, jusqu’à atteindre des étages en hauteur, où de larges fenêtres permettaient d’éclairer de longs couloirs hauts de plafond, avec des armures dans les coins, et un tapis rouge sur le sol.

« Nous approchons des quartiers de la Princesse. »

Oberyn marcha, jusqu’à s’approcher d’un couloir. Au fond de ce dernier, il y avait deux gardes, qui laissèrent passer Oberyn. Ils louchèrent sur l’elfe torse nu, mais ne dirent rien. A l’intérieur de la pièce, il y avait un apothicaire, qu’Oberyn fit rapidement partir. La Princesse était allongée dans un grand lit à baldaquin aux draps blancs. C’était une grande pièce, avec des meubles, plusieurs fauteuils, et la Princesse était endormie, avec ses gants blancs, ses yeux clocs. Elle respirait lentement.

« Je vais aller me changer... Et vous trouver quelque chose à mettre. »

Oberyn sortit alors, laissant l’elfe seul avec Alice. Ce moment fut toutefois de courte durée, car il ne s’écoula que quelques minutes avant qu’Osmann n’entre. Furieux, l’homme avait du mal à respirer, et dévisagea l’elfe.

« Mais qu’est-ce que c’est que ce cirque ?! Vous n’avez rien à faire là, vous ! Gardes ! »

Les deux gardes dehors rentrèrent.

« Faites-moi sortir ce...
 -  Fermez-là. »

Osann sursauta, clignant des yeux. Il tourna sa tête vers la petite voix faible, mais non moins ferme, qui émanait du lit. La tête tournée, la Princesse avait les yeux grands ouverts.

« Majesté, je...
 -  Fermez-là, j’ai dit ! Sortez. Tous ! »

Le ton semblait sans appel. Osmann ouvrit la bouche, comme pour parler, mais se recula à voix basse, se perdant dans une voix silencieuse. Alice ne l’écoutait pas, et sa main gantée alla attraper le poignet de l’elfe.

« Pas... Pas vous, dit-elle sur un ton affaibli. Restez... S’il-vous-plaît. »

La Princesse éternua brièvement, et relâcha le poignet de l’elfe.

« Vous... Je vous ai vu... En rêvant... C’est vous... Vous... Vous m’avez sauvé... Je croyais qu’un ange m’avait sauvé, mais... J’ai du légèrement me tromper. Vous n’en avez que l’apparence. »

Elle pouvait voir un elfe. Un bel elfe, un elfe qui avait la beauté des anges.

« Co... Comment... Comment vous appelez-vous ? »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 18:45:53
Melendil soupira de soulagement lorsqu'il se leva, non sans toutefois avoir un rictus de douleur qui lui traversa le visage. La potion qu'il avait bu avait fait des miracles, mais les traumatismes corporels qu'il avait subi ne partiraient pas aussi aisément, néanmoins il pouvait marcher par ses propres moyens, ce qui était un net progrès de sa situation. Alors qu'il partait, suivant ce chevalier en lourde armure, il lança un regard dévastateur aux dames bien pensantes qui se trouvaient dans ce salon, sans nul doute membres de la cour du gouverneur de la ville. Melendil faisait outrageusement tâche dans ce décors luxueux et ordonné, lui le gamin de la rue, qui ne se plie à aucune règle si ce n'est celles qu'il se dicte à lui même.
Il était torse nu et volontiers sale, mais sans doute bien plus libre que tous ces nobles et leur richesse, qui les enfermaient dans un carcan de mœurs et d'hypocrisie, et Melendil n'échangerait sa liberté pour rien au monde. Tant qu'il y aurait des riches personnes à voler, il vivrait comme il l'entendrait.
Mais pour le coup, le voilà qui se dirigeait au chevet d'une princesse. Il n'y avait pas fait attention sur le moment, mais le type qui l'escortait, avait les armoiries de Sylvandell à plusieurs endroits de sa lourde armure. Il savait en vérité peu de choses sur ce royaume, hormis son nom, et le fait qu'ils avaient des hordes de dragons sous leurs ordres. Melendil était partagé entre la réjouissance d'avoir sauvée l'héritière d'une telle puissance, et donc de s'être potentiellement attiré leur sympathie, mais aussi perplexe quand à l'idée de traiter avec des dresseurs de dragons. Enfin, il avait dit oui, et n'allait pas faire machine arrière maintenant.
Le type dont il ignorait le nom le fît monter à l'étage, et ils passèrent la porte d'une chambre protégée par deux gardes de la ville. Melendil ne leur accorda pas la moindre attention, car son regard se sentit dès cet instant attiré par la beauté qui se trouvait dans un lit fort luxueux.

Je vais aller me changer... Et vous trouver quelque chose à mettre.

Ouais...

Melendil ne l'avait écouté que d'un quart d'oreille, et il était seul au chevet d'une beauté blonde. Si on ne lui avait pas dit qu'elle était une princesse, Melendil l'aurait deviné rien qu'en la regardant, car elle en avait vraiment l'apparence.
Sa poitrine se soulevait lentement au rythme de sa respiration, elle avait les yeux clos, et cela lui rappellait étrangement un comte qu'il avait entendu il y a de ça très longtemps, une princesse endormie qui ne pourrait se réveiller de son sommeil éternel que par le baiser d'un prince charmant. Melendil ne pouvait mentir, il aurait bien rêvé d'embrasser ces lèvres qui semblaient douces, mais quelque chose lui disait que si on le surprenait ainsi, il aurait de fortes chances de dire à nouveau bonjour à son bourreau.
Ou peut-être qu'il n'aurait pas besoin de ça.
La porte s'ouvrit pour laisser entrer un homme de corpulence, habillé comme un gouverneur, et pour une bonne raison, car il s'agissait du gouverneur de cette ville. Son nom lui échappait, et il n'en accordait que peu d'importance, par contre il sembla vite s'énerver quand à sa présence ici. Le chevalier qui l'avait libéré des geôles n'était pas là.

Wow on se calme...

Mais cela ne semblait pas avoir l'effet escompté. Des gardes entrèrent dans la chambre, visiblement décidés à suivre les ordres qui étaient de l'arrêter à nouveau. Melendil commença à songer à divers stratagèmes pour ce sortir de ce pétrin, jusqu'à ce qu'une voix féminine et faible ne provienne du lit. La princesse s'était réveillée, juste à temps, sans doute à cause de l'agitation provoquée par le gouverneur, et ils se trouvèrent à nouveau seuls. La princesse retint le semi-elfe par le poignet, de sa douce main gantée de blanc.

Vous... Je vous ai vu... En rêvant... C’est vous... Vous... Vous m’avez sauvé... Je croyais qu’un ange m’avait sauvé, mais... J’ai du légèrement me tromper. Vous n’en avez que l’apparence.

Melendil sourit à cette remarque. Il était beau, il le savait d'ailleurs car il lui était arrivé plus d'une fois de coucher avec des femmes, qui louaient aussi le côté romantique du jeune semi-elfe.

Co... Comment... Comment vous appelez-vous ?


Je m'appelle Melendil, et je suis heureux de constater que mon intervention n'aura pas été vaine. Vos amis ont une façon de traiter les sauveurs de princesses un peu...rude, si je puis me permettre.

Il lui souriais toutefois, bien conscient que cette jeune femme n'avait rien à voir avec son emprisonnement, il suffisait de voir la façon dont elle avait congédiée ceux qui avaient voulu l'arrêter à nouveau pour s'en rendre compte. Maintenant qu'elle avait les yeux ouverts, Melendil pouvait voir qu'ils étaient d'un beau bleu, semblables aux siens, mais elle avait l'air encore assez faible.

Et comment puis-je vous appeler ? Altesse ? Majesté ? Je crains de ne pas être vraiment versé dans le protocole, et je ne voudrais pas manquer de respect à une femme aussi belle que vous.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 19:14:47
La Princesse sortait d’un long sommeil, et se sentait très fatiguée. Cependant, tout était clair dans sa tête. Les Lames-Grises, la fête, l’attentat... On avait tenté de la tuer, et, en sombrant, elle avait clairement vu un homme la sauver. Sur le coup, elle n’avait pas été capable de l’identifier, mais, dans son sommeil, elle avait eu des visions... Un homme ressemblant à un Ange. Et elle était convaincue que ce sauveur était là, à côté d’elle. Bien qu’elle soit fatiguée, la Princesse était alerte, éveillée, les sens aux aguets.

« Je m'appelle Melendil, et je suis heureux de constater que mon intervention n'aura pas été vaine. Vos amis ont une façon de traiter les sauveurs de princesses un peu...rude, si je puis me permettre. »

Que voulait-il dire par là ? Lui avait-on fait du mal ? Alice en serait fort contrariée, mais elle ne dit rien, se sentant encore un peu trop faible pour parler. Sa bouche était pâteuse, et elle clignait rapidement des yeux. Melendil... C’était un nom elfique, indéniablement, qui sonnait plutôt bien. Elle constata qu’il était vraiment très beau. Il avait des yeux magnifiques, romantiques, et des lèvres qui avaient l’air tendre et raffinées. Elle imaginait sans peine que cet homme ne devait avoir aucune difficulté à séduire les femmes. Sa longue chevelure sombre lui allait à merveille, et elle constata qu’il était torse nu.

*Il a de beaux pectoraux... Mais pourquoi n’est-il pas habillé ?*

Voilà qui était assez curieux. Elle continuait à l’observer, silencieuse, et Melendil finit par lui poser une question :

« Et comment puis-je vous appeler ? Altesse ? Majesté ? Je crains de ne pas être vraiment versé dans le protocole, et je ne voudrais pas manquer de respect à une femme aussi belle que vous. »

Sa question lui arracha un sourire amusé, révélant ses belles dents blanches. Visiblement, le charme qu’elle ressentait était réciproque. Elle remua la main de droite à gauche, rapidement, comme pour suggérer que lui donner un quelconque qualificatif était stupide :

« Je ne suis pas une Nexusienne, Melendil l’elfe. Je... Je viens de Sylvandell... »

Elle reprit son souffle, et attrapa dans sa main celle de Melendil, la serrant tendrement. Sous le lit, elle réalisa qu’elle était en nuisette, une petite tenue.

« Appelez-moi Alice, ça m’ira très bien. Et... Du reste, vous m’avez sauvé la vie... Comment pourriez-vous me manquer de respect ? Je... Je vous suis redevable. Et une Princesse paie toujours ses dettes. »

Elle relâcha les beaux doigts de Melendil. Parler lui faisait du bien, la réveillait. La chambre était chaude, et elle toussa alors à nouveau, ses joues devenant rouges. La Princesse secoua ensuite la tête, avant de la reposer sur l’oreiller.

« Que... Que vous est-il arrivé ?  Ce... Ce n’est pas que je n’apprécie pas la vue de votre incroyable torse, mais... »

Alice n’acheva pas sa phrase, son regard étant capté par quelques cicatrices. Elle avança alors sa main, celle qui avait tenu celle de Melendil, et caressa du bout des doigts les cicatrices de l’homme. Le regard de la Princesse se fronça légèrement.

« Qui... Qui vous a fait ça ?! »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 20:58:27
Il était impossible pour Melendil de détacher ses yeux de la princesse qui était allongée à côté de lui. Certes le fait qu'elle était en train de lui parler, et qu'il n'y aie rien qui ne sois plus intéressant dans la pièce jouait un peu, mais Melendil était sous le charme de la princesse. Ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus, sa voix douce, et son corps qu'il devinait, imaginait sous la couette de son lit. Alice, puisque tel était son prénom, était une femme à qui Melendil aurait fort volontiers fait l'amour, mais il gardait ces pensées là pour lui. Le moment ne se prêtait pas à de telles considérations, le semi-elfe était sujet à des fantasmes comme tout homme en ce monde, mais il n'était pas une bête sauvage réagissant uniquement à ses instincts.
Melendil la gratifia d'un sourire charmeur, et serra délicatement la main de la princesse quand elle avança la sienne. Sous ses gants de soie blanche, il devinait au toucher des doigts fins, et Melendil trouvait cette scène particulièrement romantique, il n'y pouvait rien, c'était un charmeur né.

Appelez-moi Alice, ça m’ira très bien. Et... Du reste, vous m’avez sauvé la vie... Comment pourriez-vous me manquer de respect ? Je... Je vous suis redevable. Et une Princesse paie toujours ses dettes.

Ma foi, laisser ces brutes vous tuer aurait hanté ma conscience pour le restant de mes jours. Vous avez quoi qu'il en soit eu beaucoup de chance aujourd'hui.

Melendil savait de quoi il parlait. Le poison qu'on avait utilisé sur elle était violent, mortel, et très rapide. Seule une ingurgitation rapide d'un antipoison pouvait permettre de sauver une victime empoisonnée par cette toxine, si Melendil ne s'était pas trouvé au bon endroit au bon moment, avec le remède, la pauvre princesse n'aurait plus été de ce monde.
La voir reprendre peu à peu ses esprits le rassurait, dans un sens. Melendil était peut-être une crapule qui dérobait aux gens riches, mais il n'était pas un meurtrier dans l'âme. Il n'avait tué qu'une seule fois dans toute sa vie, le maître de son ancienne guilde, mais il voyait mal comment, au vu de son vécu, il pouvait être à blâmer pour cet acte. Il lui avait fait vivre un enfer, et une grande partie de ses traumatismes venaient de lui. Il avait éprouvé un plaisir malsain à l'étrangler dans son sommeil, mais lui, c'était véritablement une exception. Tuer pour tuer, c'était contre les principes moraux de Melendil, qui malgré le fait qu'il soit un voleur, n'était pas quelqu'un de mauvais.

L'ambiance douce qui régnait dans la chambre se brisa lorsque la princesse se rendit compte que Melendil avait le torse parcouru de cicatrices récentes. La potion de soin qu'on lui avait fait avaler avait fait des miracles, mais pas au point de faire disparaître les marques de la torture qu'il avait subi, il y avait encore peu de temps de ça.

Qui... Qui vous a fait ça ?!

Indignation et colère se mêlaient dans ces simples mots. Et même si elle paraissait faible ainsi, Melendil eu comme l'impression de sentir la colère de la princesse comme quelque chose de palpable. Elle ressemblait physiquement aux princesses de contes de fées, mais semblait néanmoins bien moins cruche que ces dernières. Mais il s'en doutait, il n'en fallait pas moins pour l'héritière d'une nation comme Sylvandell.
Melendil décida de jouer la carte de la franchise, il n'avait de toutes manières aucun intérêt et aucune envie d'éviter à ses bourreaux de payer le prix de leur incompétence. C'était une question de logique. Si Melendil avait vraiment voulu tuer la princesse, il lui aurait planté une dague dans le cœur, et ne se serait pas pris la peine de lui faire ingérer du poison en plein rue, alors que des hordes de gardes pouvaient surgir à tout instant.

Et bien, peu après avoir tué votre agresseur et vous avoir fait ingérer l'antidote, les gardes de la cité m'ont pris pour l'un de vos assaillants. J'ai donc été traîné jusque dans les geôles, et on m'a allègrement torturé. Je ne suis sorti que très récemment de la salle de torture grâce à l'intervention de l'un de vos hommes, sans quoi je...je ne sais pas si j'aurais tenu encore bien longtemps.

Melendil parlait de ce qu'il avait subi avec un goût amer dans la bouche. Il avait après tout pris d'énormes risques pour faire ce qu'il avait fait, qu'on l'emprisonne et qu'on le torture par erreur avait de toutes manières de quoi provoquer un sentiment de révolte, mais ce serait le cas de n'importe qui dans sa situation.

J'ai été brûlé, fouetté, frappé pendant des heures tandis qu'ils essayaient de me faire avouer des choses que je n'avais pas commises. Heureusement que vous me semblez être quelqu'un qui méritais d'être sauvée Alice, car pour ne rien vous cacher, je l'ai payé très cher.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 21:37:44
Tout en posant cette question, Alice avait déjà une petite idée de la réponse. Elle savait qu’elle était une Principe stéréotypée, qu’elle était, physiquement, l’archétype de la cruche de service, la blonde qui se faisait toujours enlever par un dragon dans les contes, l’idiote capricieuse qui ne comprenait rien à rien. La réalité, toutefois, était tout à fait différente. Alice avait passé toute son enfance à lire, à se cultiver, à se renseigner. Elle était un puits de connaissance, de curiosité, et d’imagination, et avait rapidement délaissé les histoires idylliques, les contes, pour des récits réalistes. Elle se faisait donc une petite idée du malentendu qui avait pu tomber sur Melendil, mais elle voulait s’en assurer, entendre l’elfe le lui dire. Melendil le lui dit donc, après quelques instants d’hésitations.

« J'ai été brûlé, fouetté, frappé pendant des heures tandis qu'ils essayaient de me faire avouer des choses que je n'avais pas commises. Heureusement que vous me semblez être quelqu'un qui méritais d'être sauvée Alice, car pour ne rien vous cacher, je l'ai payé très cher. »

Le récit était bref, mais Alice imaginait sans problème ce que l’homme avait du subir. Ses poings se serrèrent, et elle dut fermer les yeux, réprimant une envie d’aller massacrer elle-même cet abruti d’Osmann. De quel droit cet imbécile patenté avait-il torturé cet elfe ? Ces types étaient vraiment des idiots ! Il n’était pas étonnant que leur région soit au bord de la guerre civile quand on voyait leurs gouvernants ! Elle avait une envie furieuse de sortir de ce lit.

« Mais quelle bande de cons ! s’exclama-t-elle. Ça ne restera pas impuni, croyez-moi ! »

Sous la colère, ses joues devenaient rouges. Elle avait réussi à se redresser, sous l’effet de la colère, permettant à Melendil de voir sa nuisette, ainsi qu’avoir une superbe vue sur son décolleté. On pouvait deviner la forme tendre de ses lourds seins. Elle trépignait sur place. Elle tourna alors sa tête vers Melendil, observant à nouveau ses cicatrices.

« Je... Je suis sincèrement désolée... Il... Il y a actuellement de fortes tensions dans cette ville. Des terroristes sont en train de mener la vie dure au pouvoir en place, et... C’est d’ailleurs pour ça que je suis venue ici. J’accompagne mon père, vous comprenez. Il est le Roi de Sylvandell, et a été appelé pour mater une organisation terrorise qui gagne de l’influence. Les Lames-Grises... Ces terroristes recrutent surtout des membres parmi les elfes, les nains, et les Terranides. Ces crétins vous ont pris pour l’un d’entre eux. »

Alice savait qu’il existait dans bien des villes des discriminations à l’égard des non-humains, ou des non-démons. Ashnard était avant tout un empire démoniaque, et les elfes étaient généralement hostiles aux démons. La plupart des cités étant peuplées par les humains, les minorités raciales étaient souvent considérées comme des boucs-émissaires. Elle regarda Melendil, et sentit sa colère fondre derrière un fort sentiment de gêne. C’était de sa faute si ce bel éphèbe avait été torturé.

« Je... Je suis désolée pour ce qu’ils vous ont fait... Si... Enfin... Si jamais je... Si vous voulez quelque chose, je peux vous l’accorder. Sans vous, j’aurais probablement été tuée, alors... Je suis votre débitrice... Et je le suis même doublement, vu que votre bonté vous a amené à souffrir injustement. »

Elle baissa la tête. Alice comprenait pourquoi Osmann et les gardes avaient agi ainsi. Lorsque son père apprendrait que sa fille avait été empoisonnée, sa colère risquait de faire trembler les murs, et Osmann risquait fort d’être décapité sur place. Osmann avait fait de l’excès de zèle, en utilisant les pouvoirs de police importants dont il disposait, en vertu du décret instaurant l’état d’urgence qui avait été promulgué. La Princesse regarda alors Melendil, avec un petit sourire, et vint timidement caresser l’une de ses joues.

« Je suis désolée... se répéta-t-elle pour la troisième fois. Si jamais je peux faire quelque chose pour vous récompenser, je le ferais. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 22:12:15
Melendil n'avait auparavant jamais rencontré de princesses. Oh parfois quelques nobles locales qu'il charmait, avant de partir non sans oublier de leur dérober quelques babioles, mais aucune femme qui soit appellée un jour à diriger un royaume. Malgré tout le semi elfe avait une petite idée de la retenue que devait exiger la fonction de princesse, à représenter ainsi le futur de toute une nation. Et ce fût donc avec une certaine surprise que Melendil l'entendit jurer à l'encontre de ceux qui l'avaient torturé. Choqué ? Non, il avait vécu dans sa vie bien plus choquant qu'une demoiselle insultant autrui, mais le contraste entre la beauté et le rang d'Alice, et la vulgarité dont elle venait de faire preuve, était assez saisissant. Melendil en était même plutôt ravi, et pour le coup se prenait un peu plus aisément d'affection pour la jeune princesse, en se disant qu'il avait sauvé quelqu'un qui le méritais.
Melendil n'était pas quelqu'un de noble, c'était un vagabond, et un bâtard semi-elfe de surcroît. Beaucoup de personnes ne se seraient pas souciées de son sort, mais Alice, malgré son statut de princesse, digérait également mal l'injustice dont il avait été victime, ce qui n'en faisais pas une de ces héritières prétentieuses qui proliféraient dans les familles nobles.

Ne vous inquiétez pas Alice. Pour ma part, l'essentiel est que je sois en vie et libre. Et de toutes manières, vous n'êtes en rien responsable de ce qui m'est arrivé, alors détendez vous. Le poison vous a fait beaucoup de mal et il vous faut encore récupérer.

Melendil parlait d'une voix qui se voulait apaisante, elle était douce et envoûtante, un héritage de son sang elfique.
Quand Alice avait commencée à parler, cette dernière s'était redressée, et la couverture qu'elle portait ne couvrit plus l'intégralité de son corps. La princesse portait une fine nuisette blanche, et vu que Melendil était debout aux côtés d'Alice, il avait alors une vue plongeante, littéralement, sur le décolleté de la princesse. Il tâcha de ne pas y attarder son regard trop longtemps, afin qu'il ne passe pas pour un pervers insensible profitant de l'état de faiblesse d'une jeune femme. Mais par les Dieux, qu'elle était belle, il fallait à Melendil tout son sang froid pour garder une certaine contenance. Sa poitrine était belle, et elle devait avoir de toutes manières un corps de rêve. Sa peau était douce, même si sa main posée sur sa joue était gantée, Melendil l'imaginait sans peine, tandis que son regard bleu ciel se perdait dans celui de la princesse.
C'était une situation très intime que celle là, et même digne d'un conte de fée à bien y réfléchir. La belle princesse et le voleur des bas fonds qui se retrouvent, deux univers si séparés, et pourtant si proches en cet instant. Allait-il l'embrasser ? La tentation était grande, Melendil ne pouvait pas le nier. Il aurait pu, aisément sans doute...
Il posa sa main à la rencontre de cette d'Alice, et la décolla délicatement de sa joue, mais ne la lâcha pas pour autant, et se mit à genoux face à elle tout en continuant à lui tenir délicatement la main.

Il y a probablement une chose que vous pourriez faire, si vous en avez le pouvoir. Je ne sais pas si vous le savez, mais il y a dans cette ville des quartiers spécifiques où les non-humains ont le droit d'élire domicile. Ce sont plus des ghettos où beaucoup s'entassent dans la misère, et j'ai rarement vu quelque chose de cette ampleur. Je ne soutiens pas les Lames Grises...mais en voyant ça, je comprends pourquoi certains souhaitent se rebeller.
Si vous le pouviez, leur apporter de l'aide. Ils manquent de tout là bas. De nourriture, d'eau potable, de vêtements décents. Vous gagneriez une grande victoire contre vos terroristes en apportant à ces gens autre chose que de la violence.


Melendil la regardait avec intensité. C'était bien là la preuve que le semi-elfe n'était pas un gredin sans cœur. Il aurait pu, après tout, demander des montagnes d'or et partir vivre comme un roi quelque part, mais il ne fonctionnait pas ainsi. Qu'il aie vécu dans la misère ne signifiais pas pour lui qu'il fallait être égoïste. Il l'avait prouvé en sauvant Alice sans rien attendre en retour, et le prouvait à nouveau en demandant de l'aide pour d'autres que lui.

Quoi qu'il en soit vous êtes quelqu'un d'admirable, de prendre ainsi la défense d'un bâtard comme moi. La torture que j'ai endurée valait bien de sauver quelqu'un comme vous.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 28 décembre 2012, 23:01:19
Qu’il était beau ! Leurs regards se croisaient, et Alice se sentait fondre en le voyant. Tout en lui était beau, harmonieux. Il avait l’accent mélodieux des elfes, ce ton magique qui faisait rêver les filles des fermiers. Ce ton se mariait à un corps parfait. Oui, Melendil était tout simplement parfait. C’était probablement le plus bel homme qu’Alice n’ait jamais vu de toute son existence. Il avait une longue chevelure tendre et soyeuse, qui vous donnait envie de la caresser, de l’embrasser, et de glisser vos doigts à l’intérieur. Il avait de belles joues lisses et légèrement rebondies, qui donnaient envie de les mordiller, un menton rebondi qu’on avait envie de prendre entre ses lèvres... Et que dire de son nez magnifique, qu’Alice s’imaginait lécher avec sa langue, sa bouche incroyable, ses belles lèvres tendres... Le simple fait de les voir remuer, de l’entendre parler, de voir ces deux morceaux de chairs fins et tendres se frotter l’un contre l’autre, suffisait à l’émoustiller. Et que dire, enfin, de ses yeux ? Deux beaux yeux bleus, des yeux romantiques, dans lesquels elle pouvait volontiers se perdre pendant des heures... Oui, il était vraiment beau. Elle ne cessait d’observer les formes de son visage, incrédule. Quand on voyait un tel homme, on comprenait aisément pourquoi les elfes étaient si hautains envers les humains. Elle n’aurait pas été surprise si elle avait appris que cet homme était le fils d’Aphrodite et d’Eros. Son visage très efféminé était merveilleux. Même ses oreilles elfiques étaient attirantes, donnant à l’ensemble de sa tête un air poupon. Il ressemblait à une espèce d’enfant adulte, avec ce visage enfantin, et pourtant mâture. Et ses lèvres... Raah, Alice en aurait presque été jalouse ! A travers ses doigts, elle sentait sa peau, aussi douce que celle d’un bébé. Comment diable avait-on pu oser battre un tel être ? Alice ne comprenait jamais la stupidité humaine.

Il attrapa délicatement sa main, et elle sortit de ses pensées, sursautant à moitié. Il n’y avait pas que son visage qui était beau. Il avait une peau basanée, bronzée, et des pectoraux renversants. Un homme musclé, sans un poil de trop. Oui, il était terriblement beau. En d’autres circonstances, Alice se serait probablement jetée sur lui, et s’imagina presque l’embrasser. Là, dans ce lit. Elle en fantasmait presque. C’était le signe qu’elle était rétablie. Elle le vit alors fléchir les genoux, s’agenouillant devant elle, et cligna des yeux, surprise, avant qu’il ne se mette à parler.

Melendil la sortit de ses rêveries romantiques, réveillant la Princesse qui était en elle, en lui exposant la situation économique de Kalkeïn. Ses propos n’étonnaient pas énormément Alice, qui ne dit rien, tout en l’écoutant attentivement. Elle imaginait sans peine la situation. Il termina en la complimentant, ce qui la fit rougir :

« Quoi qu'il en soit vous êtes quelqu'un d'admirable, de prendre ainsi la défense d'un bâtard comme moi. La torture que j'ai endurée valait bien de sauver quelqu'un comme vous.
 -  Et vous, je dirais que vous savez comment parler aux femmes. »

Elle récupéra, à regret, sa main, et lui parla de sa requête.

« Tout ceci est très compliqué, commença-t-elle. Il fut un temps où les elfes étaient la civilisation majoritaire de Terra, où votre peuple habitait la majorité des villes. Ce temps est révolu, et beaucoup d’elfes ne l’acceptent pas. Les humains sont désormais majoritaires dans le monde, et ceci donne lieu à des frictions. Bien sûr, cette explication historique ne justifie pas tout ce racisme, ni ne le cautionne, mais permet de l’appréhender. »

Alice faisait un résumé très rapide. Elle avait dévoré des milliers de pages traitant de cette question complexe. C’était le jeu des civilisations, l’évolution naturelle du monde. Il y avait beaucoup de raisons expliquant le déclin des anciennes civilisations, et le développement de civilisations émergentes.

« Ashnard est un Empire qui a une politique expansionniste, mais qui a beaucoup de mal à imposer son autorité sur ses territoires. Nexus est un royaume composé majoritairement d’humains, là où Ashnard, étant dirigé par des vampires, des démons, et d’autres espèces peu enviables au demeurant, est plus cosmopolite. Partant de là, il existe une législation impériale qui essaie de lutter contre ces discriminations. »

La Princesse reprit, à nouveau absorbée dans les yeux de Melendil.

« Malheureusement, le droit impérial n’est pas très efficace. Kalkeïn n’est pas un cas isolé, et, de ce que j’ai pu voir, les Lames-Grises sont un héritage du passé de cette ville. Ce port appartenait jadis aux elfes et aux nains, mais la communauté humaine s’est progressivement étende, jusqu’à cantonner les non-humains dans des quartiers. Difficile de dire si ce sont les humains qui les ont isolés, ou eux-mêmes qui se sont regroupés entre eux. »

Parler lui faisait du bien, la réveillait. La situation de Kalkeïn était classique. Une ville elfique, où les nains travaillaient aux mines ou dans le port, permettant d’obtenir de l’or, les elfes se chargeant de la nourriture, de la protection des forêts. Les humains avaient débarqué, prenant de plus en plus de place.

« La mission de Sylvandell est d’assurer la paix, ce qui ne peut être obtenue en la situation actuelle. Je parlerai à mon Père, afin de veiller à ce que le droit impérial soit appliqué, et que les subventions impériales soient effectivement utilisées pour les quartiers des non-humains. Je ne vous garantis pas que je changerai les choses, car notre marge de manœuvre est très réduite, mais... Je ferais mon possible. »

C’était tout ce qu’elle pouvait lui promettre. Les Sylvandins n’avaient aucun pouvoir décisionnel en l’espèce, mais ils pouvaient toujours influer, et dénoncer Osmann, si ce dernier utilisait les subventions impériales à d’autres fonctions que celles auxquelles elles étaient prédestinées.

« Je sais que c’est injuste... soupira-t-elle. Mais, pour être entièrement honnête avec vous, c’est plus ou moins ce que je projetais déjà de faire. Si mon père a voulu que je l’accompagne, c’était pour qu’il s’assure de l’état de la ville. Par conséquent, je crois que ma dette envers vous n’est toujours pas honorée... Vous m’avez sauvé la vie, Melendil. C’est une chose que je prends très au sérieux. En me sauvant, vous avez préservé la lignée royale de Sylvandell. A travers moi, c’est tout un royaume qui s’est endetté auprès de vous. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le samedi 05 janvier 2013, 15:51:11
Melendil écouta la princesse avec intérêt, et cette dernière était vraiment éloignée en un sens des princesses de comtes, ou même de celles qu'on croisait en général. Elle avait en commun leur beauté, mais ne partageait pas leur suffisance, leur arrogance, et leur manque d'esprit. Car il fallait faire preuve d'esprit pour ainsi comprendre les raisons de la révolte qui grouillais au sein de cette cité, sans nécéssairement mettre dans le même sac tous les non-humains, car certains voulaient simplement qu'on les traite mieux.
Alice parla longuement, en tentant un discours qui était cohérent. Pour Melendil c'était également le signe bienvenu que la princesse allait se remettre de son empoisonnement. Même si elle avait été sauvée quand Melendil lui avait donné l'anti poison, le risque qu'elle conserve des séquelles pouvait être toujours là. Mais fort heureusement, ce ne serait pas le cas pour elle, et Alice devait avoir une constitution plus importante que ce que son corps laissait supposer, et sans doute aussi un peu de chance d'avoir croisée la route d'un semi-elfe altruiste.

Par conséquent, je crois que ma dette envers vous n’est toujours pas honorée... Vous m’avez sauvé la vie, Melendil. C’est une chose que je prends très au sérieux. En me sauvant, vous avez préservé la lignée royale de Sylvandell. A travers moi, c’est tout un royaume qui s’est endetté auprès de vous.

On y revenait. La faveur que Melendil avait demandée était déjà, dans un sens, en train de se faire depuis quelques temps. Les forces de Sylvandell ne pouvaient en effet espérer contrer une révolte, si ils ne montraient pas qu'ils étaient là eux aussi pour chercher, d'une certaine manière, à remettre de l'ordre dans la cité de façon équitable.
Melendil avait bien une idée, mais il la réfréna de toutes ses forces. Alice était une belle femme, une très belle femme même, son charme autant que son esprit afûté ne le laissaient pas indifférent. La lourde couverture qui recouvrait le corps de la princesse s'était depuis un moment abaîssée, suffisament pour la laisser voir dans une nuisette fine et blanche. Lors de ses rapides coups d'oeil en direction de cette partie de son anatomie, Melendil avait pu laisser son imagination faire le reste. Ses seins promettaient d'être fermes au toucher, et déjà le semi-elfe fantasmait d'entendre Alice soupirer de plaisir à ses oreilles, tandis qu'il serait en train de lui faire l'amour.
L'idée de lui demander cela en récompense lui effleura l'esprit, il en avait envie, et il était à peu près certain que la belle princesse n'était pas insensible à ses charmes non plus. Mais étais-ce vraiment le bon moment ? Melendil en vint à la conclusion que non. Même si la princesse avait recouvrée ses esprits, elle n'en demeurait pas moins clouée dans ce lit, en état de faiblesse. Melendil avait l'impression qu'en demandant ce genre de faveurs, il abuserait de cette femme, et ce n'était pas sa manière de fonctionner.
Melendil lui sourit, puis déposer un baiser sur la main de la princesse qu'il tenait dans les siennes.

Je comprends princesse, cela étant rien ne nous oblige à régler cette affaire dans les plus brefs délais. Vous êtes encore faible et vous avez besoin de repos. Croyez moi, ce poison peut encore vous être fatal si vous ne laissez pas votre corps se remettre du traumatisme qu'il a subi.

Melendil parlait sérieusement, il fallait qu'Alice se repose pour se remettre complètement. Elle était passée à quelques secondes du point de non retour, dans cette fête, et il fallait que son métabolisme s'en remette.

Reposez vous, laissez vous le temps de vous remettre. Je n'ai pas pris tous ces risques pour que ces Lames Grises finissent tout de même par avoir ce qu'ils veulent n'est-ce pas ?

Une petite note d'humour qui était la bienvenue, Melendil faisait de l'autodérision sur ce qu'il venait de subir, c'était le signe que lui aussi allait mieux.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 05 janvier 2013, 16:33:51
Bien qu’elle soit fatiguée, Alice restait une femme... Et une femme qui savait qu’elle laissait rarement les autres insensibles. On l’appelait le « Joyau de Sylvandell », après tout. Et ce surnom voulait tout dire. Le « Joyau » avait jadis été une femme naïve et candide, mais cette situation avait changé depuis longtemps, notamment en ce qui concerne le sexe, et la beauté physique. Elle avait compris que son physique était un atout non négligeable, et avait appris à voir ces petits signes qui, chez les autres, trahissaient ces désirs secrets et inavoués... Et elle était convaincue que Melendil n’était pas insensible aux charmes de la Princesse. Ses yeux qui remuaient rapidement pour regarder furtivement son corps en étaient un bon exemple. C’était le genre de choses qu’on ne pouvait pas vraiment cacher à une femme. De plus, Alice mentirait à elle-même en affirmant que cet elfe ne lui plaisait pas. Il était d’une beauté incroyable, comme une espèce d’ange. Quelle magnifique vue que cet homme en train de se dresser devant elle ! L’elfe semblait toutefois un peu trop intimidé pour se lancer. Ces elfes... Ils pouvaient être tellement pudiques, parfois ! Il se mit alors à lui parler, de sa belle voix, en invitant Alice à se reposer :

« Reposez vous, laissez vous le temps de vous remettre. Je n'ai pas pris tous ces risques pour que ces Lames Grises finissent tout de même par avoir ce qu'ils veulent n'est-ce pas ? »

Elle avait l’impression d’entendre un clone de Tinuviel. C’était probablement dans leurs gènes : cette impression de supériorité par rapport aux autres. Alice était toutefois plus amusée qu’autre chose, et se pencha légèrement vers l’elfe, remuant un peu sur le lit.

« Vous vous inquiétez pour moi ? Mais que pourrait-il m’arriver ici ? Les Lames-Grises n’oseraient jamais m’attaquer à nouveau ici... Et puis, vous êtes là pour me protéger, n’est-ce pas ? Mon bel ange gardien... »

Alice se tourna vers l’homme, rabattant un peu sa couverture, et posa l’une de ses mains gantées sur le torse de Melendil, se plaçant face à lui. Elle portait également de fins collants blancs, et se mit à caresser, de sa main, ce torse solide et puissant, le savourant.

« Vous avez été battu et humilié à cause de moi... Indirectement, je vous ai fait souffrir. Cette pensée m’est inacceptable... »

La Princesse se rapprocha de l’homme, ses jambes glissant le long du rebord du lit, flottant dans le vide, alors que sa main remontait vers la joue de l’individu. Son sourire se raffermit légèrement, et elle se rapprocha un peu de l’elfe.

« Mon esprit est fatigué, mais pas mon corps... Et je fais partie de ces gens qui pensent qu’il n’y a pas mieux pour se réveiller qu’un peu d’exercice physique. Alors, Melendil, dites-moi... Connaissez-vous une activité qui permettrait de raccorder ces deux impératifs ? »

Alice jouait avec lui. Dire que l’homme ne l’attirait pas serait un mensonge tellement éhonté qu’il en serait flagrant. Elle se rapprocha encore un peu, et approcha son visage du sien, mais sans l’embrasser. Elle remonta son autre main, venant caresser sa magnifique chevelure, ses beaux cheveux soyeux et tendres.

« Vous êtes tellement beau... Persuadez-moi que je ne rêve pas, que je ne suis pas en train d’imaginer un corps parfait, et que ceci est bien réel. »

Leurs visages étaient tellement proches, maintenant, qu’Alice devait s’appuyer sur l’épaule de Melendil, afin de se soulever un peu. Elle parla ensuite sur une voix très basse, presque un murmure fin et imperceptible :

« Persuadez-moi. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le samedi 05 janvier 2013, 20:13:20
Melendil se sentait paradoxalement de plus en plus inconfortable en la présence de la princesse, car ce dernier faisait des efforts constants et considérables pour garder sa bonne tenue en face d'elle. Le semi-elfe avait avoir l'âme d'un romantique, il n'était pas quelqu'un de candide, avait déjà fait l'amour à plusieurs femmes, et regardait les belles femmes avec envie.
Alice avait beau être une princesse, elle était surtout une ode au désir. Melendil devait faire preuve de tout son calme et de tout son sang froid pour ne pas dépasser la limite qu'il se fixait. Ses seins rebondis et fermes attiraient son œil plus souvent qu'il ne l'aurait voulu, mais c'était à ce stade un réflexe, Alice était face à lui dans une tenue très fine, comment son regard ne pouvait-il pas se poser sur ses formes généreuses ?
Ce que Melendil avait initialement espéré au départ, c'était qu'Alice se montre raisonnable, accepte ses paroles comme une vérité, et se rendorme tandis qu'il attendrait quelque part ailleurs qu'elle se remette. Cela lui aurait permis de se remettre les idées en place, d'être au calme. Car il y avait aussi autre chose qui lui faisais peur, le fait qu'Alice soit l'héritière d'un royaume dont les membres, selon la légende, étaient tous ou presque des guerriers rudes et sans pitié avec leurs ennemis. Que dire alors de son père, qui avait une réputation plutôt sinistre ? Il l'apprécierait probablement pour le fait d'avoir sauvé sa fille, mais pour avoir couché avec ? Melendil ne souhaitait pas se trouver à cavaler avec une horde de dragons le poursuivant où qu'il aille, il avait déjà bien assez payé dans ce donjon en terme d'expériences désagréables.

Vous vous inquiétez pour moi ? Mais que pourrait-il m’arriver ici ? Les Lames-Grises n’oseraient jamais m’attaquer à nouveau ici... Et puis, vous êtes là pour me protéger, n’est-ce pas ? Mon bel ange gardien...

Melendil ne voyait pas encore où la princesse voulait en venir, à sa décharge, il avait pas mal de sujets de préoccupation en ce moment, et sa sortie toute récente de la salle de torture n'aidait pas nécéssairement à être réceptif aux tentatives de drague.
Mais très vite, Alice commença à se faire bien plus entreprenante. La jeune femme s'était déplacée de façon à lui faire face, sa couverture ne couvrait plus rien de son corps, et Melendil vit ses belles jambes prises dans des collants de soie blanche. Sa nuisette était courte, et le semi-elfe était à peu près certain que si il avait pris la peine de baisser un peu la tête, il aurait pu voir les endroits les plus intimes de l'anatomie de la princesse.
Il commença vraiment à suspecter ce qui se apssait lorsque Alice posa sa main sur son torse. Melendil se tendit légèrement sous ce contact auquel il ne s'était pas attendu, mais qui n'était pas désagréable. C'était même...tout le contraire, Alice lui caressait son torse, de ses doigts elle suivait le tracé de ses pectoraux qui étaient magnifiquement bien travaillés, ces doigts recouverts d'une soie douce, qui donnaient encore plus de délicatesse au toucher de ces mains de princesse. Melendil avait la gorge sèche, et de plus en plus, son instinct le poussait vers ce qu'il avait cherché à éviter parce qu'il pensait que ce n'était pas convenable. Mais ces caresses n'étaient pas anodines, Melendil avait beau rester silencieux pour le moment, il voyait dans le regard d'Alice quelque chose qu'il connaissait, et c'était du désir, un désir qui était hautement réciproque.

Mon esprit est fatigué, mais pas mon corps... Et je fais partie de ces gens qui pensent qu’il n’y a pas mieux pour se réveiller qu’un peu d’exercice physique. Alors, Melendil, dites-moi... Connaissez-vous une activité qui permettrait de raccorder ces deux impératifs ?

Il n'y avait alors plus de doute dans l'esprit de Melendil. C'était une invitation, qui était à peine voilée. Alice avait déplacée sa main vers son visage, et ce contact doux, sensuel, était plus que bienvenu après les heures de torture qu'il avait enduré. Quelque part Melendil avait un besoin d'oublier ce qu'on lui avait fait subir, il avait besoin de quelque chose de beau et d'agréable en compensation. Et que pouvait-il y avoir de plus beau et agréable que l'acte d'amour dans les bras d'une superbe femme ?
Elle se rapprocha encore un peu de lui, la tension était palbable alors qu'il regardait son visage s'approcher du sien, et se placer à une distance qui n'était acceptable que dans le cas de la conduite prochaine d'actions intimes. Leurs lèvres se frôlaient, au sens propre du terme, le souffle chaud de la princesse venait à lui, et leurs yeux se plongeaient mutuellement l'un dans l'autre. Et lorsqu'elle lui demanda, lui murmura, de lui prouver qu'elle n'était pas en train de rêver, Melendil ses derniers doutes s'effacer pour de bon.
Il avança en un mouvement rapide ses lèvres contre celles de la princesse, tout en basculant son visage sur le côté afin que leurs nez ne se gênent pas, et il l'embrassa. Melendil eût l'impression qui gigantesque poids de frustration s'ôtait de lui, alors que ses délicates lèvres touchaient celles d'Alice. Melendil était loin d'être un novice dans l'art de faire l'amour aux femmes, mais si il y avait bien une chose dont ses amantes l'avaient particulièrement loué, c'était sa façon d'embrasser, et Alice allait à son tour goûter aux baisers du semi-elfe, alors qu'il aventura progressivement sa langue entre les lèvres de la princesse.
Melendil se rapprocha à son tour de la princesse, son torse nu se pressa contre ses seins, et ses mains entourèrent son délicieux corps avec un mélange de précaution et d'envie. L'une d'elle se posant sur le bas du dos d'Alice, l'autre se glissa à l'arrière de son crâne, dans son océan de cheveux blonds. C'était délicieux, et Melendil embrassa longuement Alice, pendant plusieurs minutes, surtout que cette dernière semblait apprécier. Lorsqu'il se retira enfin, il la regarda un instant avant de la gratifier d'un sourire.

Juste une chose votre altesse. Vous pourrez me certifier que votre père ne m'enverra pas de dragons me pourchasser après ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 05 janvier 2013, 21:32:00
Les signes étaient suffisamment explicites pour que l’erreur soit impossible. Melendil ne dit rien, et agit à la place. Il se pencha vers la Princesse, et l’embrassa. Quand leurs lèvres se touchèrent, cette dernière sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Elle en ferma les yeux, sentant une bouffée d’excitation la traverser, et se laissa faire. Ses lèvres étaient magiques... Divines, même ! Melendil l’embrassa avec passion, se collant contre elle, lui caressant le dos, et elle ne pouvait que gémir faiblement, incapable de lui résister. Elle tremblait de plaisir, et se persuada rapidement que ce ne pouvait pas être un rêve. Comment un rêve aurait-il pu être aussi crédible, aussi réaliste ? Cette sensation qui remontait le long de son corps n’avait pas de mots, pas de termes pour clairement la définir. Il lui offrait un baiser magnifique, magique, ce baiser qui pouvait faire chavirer des cœurs, ce baiser qu’on venait aux jeunes femmes dans les livres. C’était le baiser magique du prince charmant, celui qui transformait l’affreuse grenouille en magnifique Princesse.

Elle sentit le corps de l’homme se coller contre le sien, et ses jambes se mirent à s’enrouler autour du bassin de l’elfe, alors que ses seins se gonflaient, les tétons pointant fièrement sous sa nuisette, la faisant gémir encore plus. Ce baiser était incroyable... Elle ouvrait sa bouche, y répondant avec paisson et lenteur, reprennent son souffle pour retourner l’embrasser, sans penser à rien d’autre. Elle en oublia tout : les Lames-Grises, la situation de crise, même son propre empoisonnement. Il n’y avait plus que le désir, physique, totalitaire, omniprésent. Quand elle sentit la main s’aventurer vers le bas de son dos, Alice se cambra légèrement, sentant de petits frissons la traverser, et remua légèrement les fesses, enroulant ses bras autour de la nuque du bel elfe, lui caressant les cheveux. Ce qu’il était beau ! Son cœur bondissait follement dans sa poitrine, et ses yeux restaient clos, afin de savourer cette sensation. Les minutes furent absorbées, devenant des secondes qui passaient trop rapidement.

Lorsque Melendil se retira de ses lèvres, Alice avait un léger sourire, les joues rosies, et une lueur de plaisir brûlait dans ses yeux quand elle les rouvrit. Elle regarda lentement, n’ayant qu’une envie : y retourner. Elle allait d’ailleurs le faire, lorsque l’elfe la surprit par une question :

« Juste une chose votre altesse. Vous pourrez me certifier que votre père ne m'enverra pas de dragons me pourchasser après ? »

La question la fit légèrement pouffer, et elle secoua rapidement la tête, de gauche à droite, avant de poser l’un de ses doigts gantés sur les lèvres de Melendil, le traversant de bas en haut. Visiblement, le semi-elfe avait du voir, ou entendre parler de son père, Tywill Korvander, un géant colossal. Vu de loin, et même de près, Tywill était effectivement un individu très effrayant.

« Hum... Le connaissant, il risque plutôt de vous donner une tape dans le dos en vous demandant si j’ai réussi à résister à vos fougueux assauts. »

Elle lui sourit, et retourna caresser son torse, avant de pincer légèrement sa peau, pour avancer, coquine :

« En revanche, si vous n’êtes pas à la hauteur de mes espérances, c’est moi qui vous enverrais des dragons. »

Alice alla l’embrasser à nouveau, envoyant sa langue dans sa bouche, et se blottit contre l’homme, resserrant ses jambes autour de son bassin, gémissant de plaisir. Il avait vraiment des lèvres magnifiques, incroyables. Elles étaient si tendres, si douces... Alice continua à les baiser avec amour, les mordillant même légèrement, et continua à l’embrasser pendant de longues minutes, ses doigts continuant à caresser ses cheveux, s’enroulant autour de ses mèches. Elle finit par le rompre, leurs nez se frottant l’un contre l’autre.

« Tu embrasses comme un Dieu, Melendil... C’est un avant-goût très prometteur. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le samedi 05 janvier 2013, 23:44:03
Hum... Le connaissant, il risque plutôt de vous donner une tape dans le dos en vous demandant si j’ai réussi à résister à vos fougueux assauts.

Melendil se mit à rire à cette blague, Alice et lui avaient à peu de choses près le même sens de l'humour, mais plus que ça, ces paroles le rassurèrent. Si le terrible Tywill Kovander ne voyait pas d'un mauvais œil les amants de son héritière, alors cela serait une grosse pression qui s'enlevait des épaules de Melendil. La plupart de temps, les demoiselles de haute naissance étaient des partenaires qui pouvaient réserver de mauvaises surprises, dans le sens où un amant pouvait se trouver enfermé dans un donjon pour avoir eu le malheur de déshonorer la fille d'un seigneur. En l'occurence, il ne s'agissait pas d'un petit nobliau, mais d'un roi avec des dragons.
Le problème ne se poserait donc pas, et c'était tant mieux, car même si Alice lui avait dit le contraire, Melendil doutait qu'il aie à présent la volonté pour se défaire de l'étreinte que la princesse maintenait sur lui. Lui à genoux, elle en face de lui, toujours assise sur le rebord de son lit, elle avait une position idéale pour entourer le bassin du semi-elfe avec ses longues jambes, et elle l'avait fait, comme pour s'assurer que quoi qu'il en coûte Melendil ne partirait pas. Et pour le coup, le semi-elfe n'avait vraiment aucune envie de partir. Il était bien là, prisonnier entre les cuisses d'une délicieuse jeune femme, et qui était en plus une séductrice confirmée. Cela allait à l'encontre de l'image de la princesse toute sage que son apparence laissait suggérer, mais très honnêtement, Melendil trouvait que cela rajoutait un goût délicieux à leur étreinte. Cette jeune femme le voulait, le désirait, et il n'y avait rien de plus gratifiant que de se savoir être l'objet du désir d'une belle femme.

En revanche, si vous n’êtes pas à la hauteur de mes espérances, c’est moi qui vous enverrais des dragons.

Nouveau sourire. Melendil aimait définitivement bien cette princesse.

Dans ce cas, il ne me reste plus qu'à vous prouver que je vais les dépasser.

Et il l'embrassa à nouveau. Melendil ne se lassait pas des lèvres de la princesse, et avec ses doigts fins et agile il caressait son dos. Outre ses baisers divins, Melendil avait un sens du toucher particulièrement développé, des mains fines et à la fois puissantes, qui étaient l'héritage des deux côtés de son sang d'hybride. Tandis qu'il embrassait Alice, les yeux clos, il parcourait le dos de la jeune femme avec un excellent doigté, qui prodigueraient à Alice de délicieux frissons. Melendil n'était pas seulement beau, il avait aussi appris comment prodiguer du plaisir aux femmes, et il plaçait même volontiers le plaisir de ses partenaires avant le sien.
Alice serra encore un peu plus ses jambes autour du bassin du semi-elfe, qui l'embrassa passionnément. Non vraiment, il ne s'en lassait pas, il s'en lassait d'autant moins qu'il fallait qu'il compense ces heures de douleur dans le donjon. Ce baiser dura à nouveau de longues minutes, mais pour ces deux amants les minutes s'écoulaient telles des secondes, le plaisir était tel que le temps passant était subjectivement bien plus court. Alice parcourait les longs cheveux de son amant avec ses doigts, le serrait contre lui, et ce n'est qu'au bout d'un long moment que leurs lèvres se séparèrent à nouveau. Melendil frotta le bout de son nez contre celui d'Alice, en remuant tout doucement son visage de gauche à droite, et en lui lançant un regard digne des plus grands séducteurs de ce monde.

Tu embrasses comme un Dieu, Melendil... C’est un avant-goût très prometteur.

Il faut des performances divines pour contenter une Déesse. Et rassures toi, j'ai encore plus d'un tour dans mon sac.

Ils en étaient désormais à se tutoyer, et venaient de fait de passer une barrière, celle de la différence de rang. Qu'il soit un gredin des rues et elle une princesse n'avait plus autant d'importance en ce moment, ils étaient juste deux êtres qui avaient envie l'un de l'autre, et pour qui rien d'autre ne comptait. Melendil fourra son visage dans le creux droit du cou de la princesse, et alla déposer des baisers dans cette zone sensible, et même volontiers mordre délicatement sa peau tout aussi délicate. Les mains du semi-elfe quand à elles se mirent à élargir leur champ d'action, en passant notamment le long des jambes d'Alice, qui lui entouraient toujours le bassin.
Il descendit peu à peu son visage, toujours en embrassant cette peau douce, jusqu'à arriver au niveau du décolleté plongeant d'Alice. Le visage de Melendil se trouva au niveau de ses seins, et il n'eut besoin que d'un rapide coup d'oeil pour discerner ses têtons pointant fièrement au travers du fin tissus de la nuisette. Cela éveilla en lui une envie, celle que tout homme aurait dans cette situation, et ses mains glissèrent le longs des cuisses d'Alice, remontèrent le long de ses hanches et de ses flancs, jusqu'à se poser sur ses épaules. Melendil se redressa légèrement, son visage se retrouvant face à celui de la belle princesse.

Tu permets ?

C'était une question purement réthorique, car déjà il fit glisser les deux bretelles de la nuisette de ses épaules, puis il fit découvrir lentement les deux magnifiques globes de chair qui formaient la poitrine de la princesse. Sans aucune hésitation, comme attiré par un aimant, Melendil avança son visage vers l'un d'eux, et il engloba son têton entre ses lèvres pour commencer à le sucer. L'une de ses mains épousa les formes de l'autre, comme un moule de sculpture, afin qu'il ne se sente pas délaissé. Mais sa main droite n'allait pas rester inactive, alors il la posa sur le ventre d'Alice, et fit glisser ses doigts plus bas, puis encore un peu, jusqu'à atteindre un bout de tissu qui n'était pas sa nuisette, mais sa petite culotte blanche qui formait un rempart protégeant son intimité. Un rempart dont Melendil entreprit de faire le siège, son majeur se mit à frotter délicatement, en décrivant de petits cercles, à l'emplacement du clitoris de la belle.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 06 janvier 2013, 00:17:13
« Il faut des performances divines pour contenter une Déesse. Et rassures toi, j'ai encore plus d'un tour dans mon sac. »

Alice rougit devant ce compliment. Elle se sentait si bien, contre le torse de cet homme. Il était beau, tendre, et puissant. Elle sentait les muscles, ce corps harmonieux, ces formes parfaites. Ils s’étaient embrassés pendant de longues minutes, et Alice avait sur le goût de ses lèvres la merveilleuse bouche de Melendil. Ce dernier se pencha alors vers son cou, se mettant à l’embrasser là. Une zone très sensible, qui la fit soupirer. Elle leva un peu la tête, avant de sentir les dents de ce dernier la mordiller. Elle poussa un petit cri de plaisir, remuant lentement sur le matelas. Ses mains se posèrent alors sur les épaules de l’homme, ce bel elfe qui se faisait un peu plus séducteur et entreprenant, maintenant que, une à une, toutes les barrières susceptibles de réfréner ses pulsions s’écroulaient. Alice savait que Melendil était un vagabond, un roturier, et elle savait que, généralement, ce genre de relations étaient très mal vus. Sylvandell était toutefois un royaume différent. Sakura, sa femme, une ancienne esclave, en était un excellent exemple. Melendil comprenait qu’il n’avait plus rien à craindre, qu’il n’y aurait eu aucune conséquence négative, et commençait à se révéler sous son vrai visage. Celui d’un homme doux, romantique, passionné, qui aimait faire plaisir aux femmes, et qui, Alice l’espérait, serait un brin pervers et viril.

En sentant la bouche de l’homme descendre, Alice fut rassurée. Il se rapprocha des seins de la Princesse, qui gémissait de plaisir, que ce soit sous les effets de ses lèvres, ou sous ses tendres et longues caresses, qui provoquaient de longs frissons de plaisir sur son corps. Elle se mit à espérer qu’il la prenne, elle faillit même le lui hurler... Cet homme, il la rendait folle ! Elle voulait qu’il arrache ses vêtements, et voulait sentir sa puissante virilité la défoncer, la faire hurler comme une possédée. Elle voulait sentir ses mains puissantes la prendre, ses muscles saillants s’enfoncer contre son corps. Elle imaginait son membre, dur et pointu, à la hauteur de cette beauté surréaliste. Son visage revint devant elle, avec ses yeux hypnotiques.

« Tu permets ? demanda-t-il alors.
 -  Oh oui..., soupira-t-elle. Vas-y… »

Ses douces mains agrippèrent les deux bretelles de sa nuisette, les écartant. La nuisette tomba à hauteur de ses cuisses, exhibant sa poitrine à l’air vif. En sentant les caresses du vent sur sa poitrine, elle eut un frisson, sa poitrine se soulevant et s’abaissant. L’homme se rapprocha, et elle se sentait comme dans un rêve, ce rêve où le prince charmant venait cueillir la belle Princesse. Le cœur d’Alice était déjà pris par celui de sa femme, mais elle avait le sentiment que Melendil y aurait une place bien au chaud. Elle sentit les lèvres de l’homme, ces chaudes lèvres, s’emparer de l’un de ses seins, la faisant gémir. Om s’attaqua à son téton, et elle soupira de plaisir, sentant le plaisir monter, la soulageant de la frustration qu’elle ressentait au niveau de ses seins.

Sa main gauche vint empoigner son sein droit, le caressant et le malaxant respectueusement. Elle se mit à gémir, écartant les lèvres l’une de l’autre, et ses mains vinrent caresser les joues de Melendil, ainsi que ses cheveux.

« Hum... » gémit-elle.

Alice sentit l’autre main de l’homme glisser le long de sa peau, la faisant trembler. Il caressa son petit estomac, qu’Alice, instinctivement, replia à l’intérieur. Elle n’était pas grosse, mais, comme elle ne faisait pas de sport, son estomac était légèrement arrondi. Les doigts glissèrent, continuant à descendre, sous son nombril, et Alice se sentit mouiller, sous cette lenteur, une lenteur exquise, et à la fois exaspérante. Il se mit à s’arrêter devant le fin tissu blanc recouvrant son intimité, et elle se mit à espérer qu’il ne cherche à la doigter, mais Melendil était bien décidé à la faire patienter. Il caressa son tissu, et caressa, avec un savoir-faire renversant, et une maîtrise de soi qui était plutôt rare chez les mâles, son intimité. Il la caressait avec son majeur, à travers le tissu, et Alice se mit à remuer sur son fessier, de gauche à droite, excitée, impatiente.

Ses mains s’agrippaient à la tête de l’elfe, la plaquant, et elle écartait ses jambes, afin de faciliter l’accès de l’homme à son entre-jambes.

« Hooo, Melendil… Si tu continues, je sens que je vais devenir folle, haaa… »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 25 janvier 2013, 13:19:42
La jeune princesse était très réceptive à la façon dont Melendil s'occupait d'elle, son doigté avait toujours été une source de compliment de la part de ses amantes, et cette jeune femme n'allait pas faire exception à cette règle. Le semi-elfe pouvait le sentir à la façon dont Alice remuait son corps, son bassin surtout, alors qu'une de ses mains caressait son petit bouton intime au travers du tissu de sa culotte blanche.

Hooo, Melendil… Si tu continues, je sens que je vais devenir folle, haaa…

Alice s'offrait à lui comme une fleur ouverte qui s'offrait aux butinements d'une abeille, et le fait qu'elle soit une princesse rendait cela encore plus gratifiant pour Melendil. Les princesses étaient ce genre de femmes que l'on rêve d'avoir dans son lit, et Melendil passait ici du rêve à la réalité. Le jeune semi-elfe remonta son visage qui était jusque là bien occupé avec la poitrine de la jeune femme, et il repartit à l'assaut de ses lèvres, tandis que son autre main continuait à malaxer les seins de la belle.
Il l'embrassa un long moment, tandis qu'il glissait sa main dans sa culotte pour la caresser plus directement.

Mais j'y compte bien belle princesse, te rendre folle de désir.


Il alla alors lui mordiller le lobe de son oreille droite, et se colla un peu plus contre elle, afin de sentir ses seins ronds heurter son torse musclé. Ils formaient indéniablement un merveilleux couple d'amants, mais même si Melendil avait une apparence calme, il n'en demeurait pas moins un mâle que tout ceci excitait au plus haut point.
Ses caresses et ses baisers se faisaient en conséquence plus passionnés, puis il finit par utiliser son poids pour faire basculer Alice sur le lit en la suivant, s'allongeant sur son corps divin. Son sexe tendu, encore emprisonné dans son pantalon de toile, heurtait la barrière de la culotte de la princesse, comme un aperçu de ce qui allait se produire dans un avenir très très proche. Melendil donna à cet instant quelques petits coups de bassin de façon tout à fait instinctive, avant de le bouger afin de créer un frottement, tout en continuant d'embrasser la princesse. Sa respiration était forte et accélérée, un désir fou s'emparait de lui.
Puis il se sépara à regret des lèvres d'Alice, mais c'était pour une bonne cause, lui ôter ce qu'il lui restait de vêtements. En se déplaçant, le semi-elfe alla se saisir de la culotte de la princesse avec ses dents, et la fit ainsi glisser le long de ses jambes. La vue de son entrejambe imberbe provoqua une décharge en lui, elle était presque nue, il ne lui restait que ses longs gants blancs et ses collants de même couleur, mais Melendil ne souhaitait pas les enlever, ils donnaient à la princesse un côté sexy.

Melendil déglutit pour humidifier à nouveau sa gorge qu'il sentait sèche, et regardait la belle femme qui était allongée face à lui. Oui il trouvait Alice particulièrement belle. Ses yeux bleus et sa longue chevelure blonde, son corps de déesse aussi, qui était un appel au désir charnel.

Tu sais, je crois bien que toi aussi tu va me rendre fou.

Lui dit-il avec un sourire. Il se place alors, le visage entre les cuisses d'Alice, et va commencer à lui lécher ses lèvres intimes.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 25 janvier 2013, 14:03:44
Il était d’une telle beauté... Alice avait toujours un peu de mal à y croire. Melendil était un être magnifique, et elle se sentait revenir des années en arrière, à cette époque où elle croyait encore aux contes sur le prince charmant. Elle s’imaginait toujours, en se couchant le soir, que, demain, son Prince viendrait. Un bel amant, fort et valeureux, qui lui ferait connaître l’extase romantique. Des prétendants beaux, il y en avait eu, mais ces derniers n’avaient pas vraiment l’allure du prince charmant. Soit ils étaient condescendants, soit la simple vue des dragons suffisait à les effrayer. Telle la princesse Jasmine employant le tigre Rajah pour chasser des prétendants, elle avait, en grandissant, utilisé les dragons pour faire fuir ses prétendants. Grande amatrice d’équitation, elle allait sur une plaine éloignée avec eux, et se débrouillait pour qu’un dragon doré débarque pile à ce moment, et prenne en chasse le prétendant. Les dragons étaient fort heureusement plutôt joueurs, et cette scène l’avait toujours fait mourir de rire. Et lui, son bel elfe ? Fuirait-il aussi en voyant un dragon le poursuivre ?

*Serais-je assez cruelle pour lui offrir un dragon en l’emmenant à Sylvandell ?*

Cet elfe lui avait sauvé la vie, et n’était rien de plus qu’un vagabond, mais, à Sylvandell, on avait une conception particulière de la noblesse. Un vulgaire paysan pouvait devenir Commandeur, s’il témoignait de compétences particulières. Les origines sociales n’avaient qu’une faible importance, et elle s’imaginait mal se séparer de cet homme. Elle ne le connaissait que depuis peu, mais elle n’avait jamais vu un homme aussi beau. Le laisser repartir serait criminel. Cette idée lui traversa la tête alors qu’il se releva, pour tendrement lui mordiller l’oreille. Romantique, il restait aussi un homme très excitant, capable de manipuler le désir de sa partenaire pour l’exciter, et l’impatienter. C’était un homme plein de ressources, et elle se laissa écraser sur le lit, avant de sentir Melendil s’allonger sur elle. Ses seins s’enfoncèrent contre son torse musclé et propre, et elle sentit surtout une forte protubérance à hauteur de son pantalon. Un membre tapait contre le tissu, désirant sortir, s’exprimer. Et, vu ce qu’Alice ressentait, ce n’était pas vraiment un petit membre. Il aurait été criminel qu’un homme si poli, si talentueux, si beau, soit doté d’une petite pétoire qui s’enrayait dès qu’on la chargeait. Au lieu de ça, ce qu’elle sentait ressemblait plus à un puissant pistolet, un genre de fusil à pompe qui s’apprêtait à la défoncer à l’aide de ses chevrotines.

Et ils s’embrassaient. Encore. Comme aimantés les unes aux autres, leurs lèvres revenaient frénétiquement se caresser, se toucher, se presser, se mordiller. La Princesse gémissait, continuant à mouiller, se tortillant faiblement sur le lit, pendant un temps qui lui semblait infini, avant que Melendil ne rompe le baiser. L’homme la dirigeait, et elle se laissait faire, en proie au charme magique de cet homme. Il rompit le baiser, et approcha sa bouche de ses cuisses. Elle frémit, haletant, et posa l’une de ses mains gantées sur l’un de ses seins, pressant son téton. Pour le coup, Alice se sentait pleinement réveillée, et sentit les dents de l’homme sur sa peau, filant sous sa fine culotte, la faisant mouiller encore un peu plus.

« Hunnn... » gémit-elle.

Il se mit alors à tirer sur la culotte, comme une espèce de chien affamé, et elle sentit sa culotte, enfoncée dans ses fesses, se retirer en frottant sa peau, glissant le long de sa croupe. Elle ferma encore les yeux, pinçant son téton, se mordillant les lèvres. Le semi-elfe fit descendre sa culotte le long de ses jambes, les faisant glisser sur ses collants, jusqu’à l’ôter. La culotte tomba alors mollement sur le sol, laissant la Princesse quasiment nue. Elle n’avait plus que ses collants et ses gants, mais quelque chose lui disait que l’homme ne souhaitait pas les lui retirer. Il l’observa, et elle lui rendit son regard, les joues rouges, le visage figé en une expression de désir vorace.

« Tu sais, je crois bien que toi aussi tu va me rendre fou » lança-t-il de sa voix séductrice.

L’homme se pencha alors entre ses cuisses, et vint s’attaquer à ses lèvres intimes. Sa langue s’enfonça en elle, lui procurant un bien fou, et elle soupira à nouveau, basculant sa tête en arrière, la reposant sur le grand lit, fermant les yeux, en ne pensant à rien d’autre qu’à ça. Au loin, sa tentative d’assassinat. Au loin, cette situation politique trouble. Au loin, ce gouverneur imbécile. Dans un comportement égoïste, rien d’autre ne comptait pour l’heure à ses yeux qu’elle et l’elfe. L’amant s’occupait d’elle avec un indéniable talent, et elle remuait lentement son corps, glissant une main pour lui caresser sa longue et magnifique chevelure. Elle avait toujours cru, par expérience, que les elfes étaient hautains, prétentieux, voyant les humains comme des « dh’oine », des imbéciles heureux. Avec cet homme, elle découvrait aussi pourquoi les elfes étaient si fiers d’eux. Certains étaient beaux comme des Dieux, et doués comme mille amants.

Alice lui caressa ainsi les cheveux pendant un certain temps, avant d’entreprendre de se relever. Elle tira sur sa chevelure, glissant son autre main sur sa joue, et écarta la tête de l’homme. Elle la releva, glissant quelques-uns de ses doigts sur son menton, puis posa un doigt sur les lèvres de l’homme, pour qu’il ne dise rien.

« Laisse-moi te montrer qu’une Princesse sait aussi agir... »

Elle allait jouer avec lui, car Alice était joueuse. Elle lui caressa une joue, et l’amena à s’allonger sur le dos, puis se rapprocha de son sexe. Son membre était emprisonné sous le pantalon de toile du semi-elfe, et elle se mit à embrasser son pantalon, à l’emplacement de son sexe, sentant ainsi, sur ses lèvres, la pression que sa verge exerçait. Elle lécha ensuite la toile, tout en posant ses mains sur le rebord du pantalon, l’agrippant, excitant l’homme. Par expérience, la Princesse savait que cette zone était très sensible pour un homme. Elle continua ainsi à l’embrasser, frottant son nez sur la toile. Ce n’était pas aussi délicieux que du cuir à embrasser, mais, ce qui l’excitait vraiment, c’était d’entendre ce bellâtre soupirer, de sentir son excitation. Tout en agissant, elle observait le mécanisme retenant le pantalon, et vit qu’il y avait un joli nœud retenant les lacets. En souriant, elle posa son menton sur sa verge, le faisant délicieusement souffrir, tout en s’attaquant à ses doigts à ses lacets.

« Je sens une grande tension entre tes jambes, Melendil... Il va falloir que je regarde ça de plus près. »

Elle joua avec les lacets, formant des boucles pour tirer dessus, utilisant parfois ses lèvres pour attraper le lacet entre ses dents et tirer dessus. Progressivement, elle parvint ainsi à ôter le lacet, relevant sa tête, le retirant complètement du pantalon. Elle tint le lacet entre ses lèvres, et le relâcha, puis écarta le pantalon de l’homme, le faisant glisser, l’en délestant, puis observa la protubérance à travers sa culotte.

« Mmmh... Aussi grosse que ce à quoi je pensais... »

Elle se rapprocha de la culotte, et l’attrapa également, l’écartant suffisamment pour que le sexe de l’homme se mette à pointer devant elle. La Princesse mit alors à frotter son nez dessus, et le lécha de bas en haut, avant de lentement le masturber.

« Demande-moi de te sucer, Melendil... J’en ai tellement envie... Mais je veux l’entendre de ta magnifique bouche... »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 25 janvier 2013, 15:55:44
Melendil demeura quelques temps ainsi, le visage bien calé entre les cuisses de la princesse, a lui lécher l'entrée de son vagin. C'était un préliminaire qu'il adorait faire, qui ne demandait pas beaucoup d'efforts pour un maximum de résultats, que demander de plus ? Alice appréciait, comme pouvait en témoigner cette main qu'elle glissait dans les cheveux de l'elfe, son corps qui se cambrait à chaque fois un petit peu quand il donnait un coup de langue sur son clitoris, ou même plus simplement les gémissements qu'elle poussait.
Melendil avait toujours mis un point d'honneur à ce que ses partenaires éprouvent du plaisir, c'était un de ses états d'esprits qui l'avait amené plus d'une fois à satisfaire des petites nobles, mariées pour des raisons politiques à des hommes qu'elles n'aimaient pas et ne voulaient pas les satisfaire. Et puis, que pouvait-il y avoir de plus gratifiant qu'une femme vous disant en toute sincérité que vous avez été un amant formidable ?
Le semi-elfe ne continua toutefois pas jusqu'au moment de donner un orgasme à Alice, cette dernière se redressa et se saisis doucement du visage de son amant, lui indiquant de ne rien dire. Melendil se laissa faire, et il se trouva à son tour allongé sur le lit, avec Alice qui cette fois prenait sa place. Il devinait ce qu'elle comptait faire, mais ce qu'il n'avait pas anticipé, c'était la façon dont elle s'y prenait. La jolie princesse joua avec lui, une chose à laquelle il ne s'était pas attendu. Oh ce n'était pas désagréable, mais c'était bien la preuve qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, cette jeune femme était bien plus perverse qu'elle ne le laissait voir.

Melendil se surprit à serrer les draps du lit avec ses poings afin de se concentrer sur quelque chose, car Alice, avec ses coups de lange et ses caresses millimétrées, mettait à mal le sang froid dont il avait fait preuve. Il n'irait certes pas jusqu'à faire violence, mais Melendil demeurait un homme, et que l'on torture ainsi sa verge était presque douloureux.

Je sens une grande tension entre tes jambes, Melendil... Il va falloir que je regarde ça de plus près.

Melendil bien qu'allongé, gardait sa tête relevée afin de voir ce qu'Alice lui réservait. Il lui souriait d'un air complice, mais un sourire un peu crispé, c'était le doux paradoxe de jouer avec les désirs de son partenaire en plein ébat. Cela rajoutait autant de piment que de frustration, mais il avait fait la même chose tout à l'heure, alors qui était-il pour blâmer la princesse ? D'autant que la voir ainsi, à jouer avec lui, dénotait bien son envie, et c'était tout sauf un mauvais point.
Melendil poussa un soupir de soulagement lorsque son sexe se trouva à l'air libre, n'étant plus entravé par quoi que ce soit, il pointait fièrement vers le plafond.

Mmmh... Aussi grosse que ce à quoi je pensais...

Ma foi, tu me vois soulagé de correspondre à tes attentes.

Melendil était pour ainsi dire bien monté. Il ne pouvait pas rivaliser de ce point de vue avec des créatures plus massives que lui, comme les ogres, les géants, ou autres créatures peuplant Terra, mais pour un humanoïde il n'avait pas à se plaindre auprès de mère nature. Il sentit des décharges éléctriques lui remonter le long de la colonne lorsque Alice commença à déposer des baisers sur sa verge et à le masturber.

Demande-moi de te sucer, Melendil... J’en ai tellement envie... Mais je veux l’entendre de ta magnifique bouche...

Alice...j'ai envie que tu me prennes dans ta bouche. J'ai envie de ressentir tout ce dont une belle femme comme toi est capable.


Pour appuyer ses dires, Melendil avait tendu l'une de ses mains vers le visage d'Alice, lui caressant la joue doucement, et passant même ses doigts sur ses lèvres délicates, mais une idée lui vint en même temps.

Mais peut-être que tu pourrais te positionner autrement ? Afin que nous en profitions tous les deux.

L'elfe l'invitais à se mettre sur lui, dans la position que beaucoup appellaient le 69.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 25 janvier 2013, 17:16:30
« Alice...j'ai envie que tu me prennes dans ta bouche. J'ai envie de ressentir tout ce dont une belle femme comme toi est capable. »

Oui, c’était un beau morceau, et la demande de Melendil fit sourire Alice. Il était très poli... C’était presque dommage, en un sens. Le voir devenir un peu vulgaire, ça l’aurait excité, mais il était un genre de prince charmant. On ne pouvait pas trop lui en demander. La Princesse lui sourit donc, observant sa grosse verge tendue. Une belle veine pulsait le long de cette dernière, et elle avait très envie de la sentir en elle. Rien qu’à cette idée, elle sentait un vide abyssal s’emparer d’elle. Elle voulait se faire remplir, pénétrer sauvagement, elle voulait sentir ce beau membre la défoncer, l’homme s’écraser sur elle, la faire hurler de douleur... Rien qu’à cette idée, la Princesse tremblait. Alice masturbait son sexe lentement, sentant cette queue chaude entre ses doigts, impatiente, ayant très envie de s’enfoncer quelque part.

Une main la tira de sa réflexion. Elle releva la tête, revenant à la réalité, en sentant la main du semi-elfe caresser sa joue et ses cheveux. Elle cligna lentement des yeux, alors que Melendil commençait à comprendre à quel point Alice était tout, sauf une petite femme chaste et innocente. Elle n’en avait que l’apparence. Alice le regarda, et sentit alors les doigts de l’elfe caresser ses lèvres. Sa langue vint brièvement les caresser, et elle entrouvrit les lèvres, espérant qu’il enfoncerait ses doigts en elle. Elle lui était volontiers soumise, et, si elle s’était amusée à l’exciter, c’était uniquement pour le rendre encore plus masculin, plus dominateur. Oh, comme ça l’excitait, un homme viril ! Un homme fort, beau, et romantique, qui la prendrait violemment !

« Mais peut-être que tu pourrais te positionner autrement ? proposa-t-il rapidement, suscitant la curiosité de la Princesse. Afin que nous en profitions tous les deux » rajouta-t-il, comme s’il avait peur de ne pas se faire comprendre.

Alice se mit à légèrement sourire.

« Oh, je vois... Hum... C’est une idée, oui. »

La Princesse libéra le sexe de l’homme, sa belle queue tendue, et se releva, avant de se mettre au-dessus de Melendil, se retournant lentement, se débrouillant pour placer ses cuisses au-dessus de sa tête. C’était une position qu’elle aimait bien faire avec sa femme. Et, de plus, Alice adorait les fellations. Généralement, elle aimait être assise sur le sol, entre les jambes d’un homme, afin de lui sucer longuement sa grosse queue, en entendant ce dernier gémir, et la gifler. Oh, rien que cette pensée la fit mouiller. Elle remuait ses cuisses de droite à gauche, les frottant l’une contre l’autre. Elle retourna au monde présent, et tendit sa main, la passant de l’autre côté de la verge, faisant remonter ses doigts, sentant cette queue dure se dresser.

« Mon pauvre petit elfe, tu as l’air d’être en manque... Je suis vraiment vilaine, de te faire souffrir ainsi... »

Alice pencha alors sa tête, et se décida à le satisfaire. Elle écarta ses lèvres, et enfonça ce sexe dans sa bouche, commençant par le gland, écartant bien ses lèvres, avant de les rabattre, sentant cette peau tendre et moelleuse contre ses lèvres. Sa queue était chaude et tendre, avec cette texture si particulière, propre au sexe masculin. Comment dire ? C’était à la fois, très dur, mais aussi mou. Elle se mit à enfoncer cette queue en elle, tout en abaissant ses cuisses, ses seins s’enfonçant contre le bas du ventre de l’homme. Le sexe continuait à s’enfoncer en elle, et elle s’arrêtait de temps en temps, ramenant sa tête en arrière, puis continuait à le sucer. Sa bouche remuait dessus, de haut en bas, alors qu’elle se mettait à gémir, yeux fermés. Sa main qui avait tenu sa verge vint titiller ses testicules, un doigt sur chacune d’entre elle, les soulevant. Sa bouche continuait à s’enfoncer, et elle se mit peu à peu à faire une fellation digne de ce nom, gémissant de bonheur en sentant Melendil jouer avec son intimité, remuant son bassin de haut en bas, pour mieux l’exciter.

Dans sa tête, elle imaginait cette grosse verge qui emplissait sa bouche la défoncer, la faisant mouiller. A chaque fois que le plaisir montait trop, elle mordillait un peu son sexe, et aspirait l’air entre ses lèvres, creusant ainsi ses joues, tout en remuant sa bouche, jusqu’à sentir son sexe taper dans sa gorge. Elle grogna, et ramena ensuite sa tête en arrière, puis à nouveau en avant, faisant baigner la queue du semi-elfe dans sa salive, sa langue la léchant longuement.

« Hummmmmm... »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mercredi 03 avril 2013, 11:01:16
Melendil se trouvait au paradis tout juste après avoir passé un séjour en enfer, séjour dont il n'avait pas cru revenir un jour. C'était étrange comme la chance tournait, et parfois bien plus vite qu'on ne pouvait l'assimiler. Mais en l'état actuel des choses, l'elfe n'était pas en position de se poser des questions, de philosopher sur le destin ou le hasard, ce serait probablement pour une autre fois.
Non en l'état actuel des choses il se trouvait allongé dans un lit confortable, nu, et accompagné d'une très charmante femme nue également, et tous les deux s'apprêtaient à s'accoupler longuement. Melendil n'avait aucun doute désormais sur l'appétit sexuel de la Princesse Alice, son jugement avait été faussé par l'idée toute faite qu'il avait des Princesses, mais il se faisait à l'idée que celle ci avait des désirs tout ce qu'il y a de plus humains. Alice répondit favorablement à sa proposition, et très vite, cette dernière commença à se positionner de façon adéquate. La position communément appellée le 69, en référence à la forme que prenait les corps des amants durant cette étreinte. Melendil regarda les fesses de la Princesse se rapprocher de son visage, son entrejambe être à portée de ses lèvres à nouveau. Alice mouillait, il pouvait très aisément distinguer que ses lèvres intimes luisaient se cyprine, ce qui le fit sourire alors qu'il glissa sensuellement ses mains sur les fesses de la Princesse.

Tout était beau chez cette femme, mais en l'occurrence Melendil allait pour les minutes à venir focaliser son attention sur ce divin cul rebondi et ferme qui lui était offert, et qu'il prit le temps de découvrir. Ses mains le pétrirent avec attention, ses doigts s'enfonçaient dans cette chair et en éprouvait le mélange subtil de fermeté et de douceur. L'elfe savait qu'en ne s'attaquant pas tout de suite à l'intimité de la Princesse il faisait patienter celle-ci, mais c'était un juste retour des choses après qu'elle en aie fait de même. Le sexe de Melendil se dressait fièrement, il en avait presque mal tant il réclamait qu'on s'occupe de lui, et les quelques caresses du bout des doigts de la Princesse n'arrangeaient en rien son impatience croissante.
Quand enfin Alice se décida à prendre sa verge en bouche, Melendil poussa un long soupir et serra un peu plus fortement les fesses de sa partenaire entre ses mains. Il redressa alors légèrement afin d'approcher ses lèvres de l'intimité trempée de la Princesse, où sa langue allait faire son office. Il tira la langue, et suivit avec le tracé de la fente intime de la jeune femme, il se ballada ainsi sur ses lèvres et surtout sur son clitoris où il s'attardait plus particulièrement. Parler était en l'était une possibilité très limitée, et de toutes manières Melendil avait déjà bien trop de choses à gérer en même temps pour même songer à parler. Son visage fourré entre les cuisses de la Princesse, ses mains dont il se servait pour pétrir ses délicieuses fesses, et sa verge qui subissait les assauts fort bien menés d'Alice. Très excité, Melendil se mit à donner de légers coups de bassin pour faire aller et venir sa verge dans la bouche de la Princesse, trop légers pour la surprendre, mais l'elfe ressentais le besoin de remuer et d'augmenter les frottements sur sa verge.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 03 avril 2013, 13:19:33
Melendil avait largement le potentiel de rehausser aux yeux d’Alice toute la beauté du peuple elfique. Que ce soit l’Omniprêtre, cet elfe borgne à l’air bourru, ou Tinuviel, cette elfe prétentieuse qui oscillait entre le rôle d’amie et de mère-poule, Alice n’avait pas vraiment eu une bonne opinion de la civilisation elfique, voyant ce peuple comme un regroupement d’individus arrogants, ancrés dans un temps passé, dans une époque où les elfes dominaient les sociétés, avant que les humains n’investissent les villes, ne développent l’urbanisme, l’État moderne, et ne finissent par chasser les elfes dans les forêts, dans leurs retranchements naturels. Melendil était différent, un pauvre elfe victime du racisme non-humain, que la Princesse méprisait cordialement. Un bel éphèbe, qui s’était offert à elle, et lui offrait la possibilité de satisfaire les fantasmes de la Princesse : coucher avec un homme beau, romantique, et dont le corps semblait empreint de douceur et de tendresse. Un genre de prince charmant, à cette différence près que le sang bleu ne coulait pas dans ses veines. Il n’était qu’un vagabond, un individu sans origine, quelqu’un avec qui Alice, normalement, n’aurait jamais du trainer. Mais la Princesse était ainsi, proche de la philosophie du Premier, Erwan Korvander, un fils de pêcheur qui avait su fonder un royaume, et qui avait toujours prodigué de ne pas faire de distinctions sociales fondées sur l’appartenance sociale. Alice appliquait ces principes, et sentait qu’elle aurait bien du mal à se séparer de Melendil. Elle voulait ce bellâtre avec elle, elle voulait sentir ses yeux charmeurs la dévorer du regard, elle voulait embrasser pendant des heures sa bouche, mordiller sa peau parfaite, son torse glabre, glisser ses mains sur ses pectoraux, et savourer sa virilité en elle. Rien qu’à y penser, elle continuait à mouiller.

Elle s’attaquait ainsi au morceau du roi, pour ainsi dire, engloutissant le sexe entre ses lèvres, étouffant ses gémissements. Plutôt que de s’attaquer à son intimité trempée, Melendil avait choisi de caresser vigoureusement ses fesses. Un choix qui ne l’étonnait guère. Tout le monde disait qu’Alice avait un « cul royal », et elle sentit clairement, quand elle prit ce sexe en bouche, toute la frustration de Melendil se libérer, partir comme neige fondant au soleil. Elle avait senti les vibrations de son corps, cette tension, cette tension qui se dilua à travers le soupir de soulagement de l’homme. C’était une constante que les femmes comme elle, généralement, aimaient bien pousser les hommes doux et calmes dans leurs retranchements, transformer l’ourson en un sauvage grizzly. Cependant, Alice n’avait pas la cruauté de faire à ce point souffrir son chevalier servant, qui l’avait sauvé. Elle avait envers lui une dette de vie, d’autant plus forte que sa rétribution pour son intervention avait été de se faire battre. Elle lui offrait son corps comme un acompte pour payer sa dette.

« Huuun-hunnnn... »

Les mains de Melendil frottaient vigoureusement ses fesses, les pressant. De belles petites fesses rondes et bosselées, qu’on prenait plaisir à caresser, à toucher, à apprécier leur fermeté, à écarter, à ramener. Sa langue finit par venir s’attaquer à la partie négligée du corps d’Alice : son intimité. Elle mouilla lentement, sa cyprine glissait sur les lèvres merveilleuses et enchanteresses de cet homme. Elle aurait presque pu confondre ce qu’elle ressentait avec de l’amour, et elle finit par poser ses deux mains gantées sur la couverture, de part et d’autre de son corps, pour enfoncer, toujours un peu plus, ce sexe en elle. S’appuyant sur sa grande expérience, elle ne retirait pas ses lèvres, respirant par le nez, insufflant longuement, essayant de ne pas perdre le fil, tout en remontant d’avant en arrière, répétant la même litanie avec plus d’insistance, sa langue jouant un rôle assez important. Elle essayait de jongleravec le bout de la verge, de le coincer entre ses dents supérieures et sa langue pour pousser dessus avec son organe rose. C’était ça qui la fascinait chez un sexe masculin : dur et mou. Comment l’expliquer ? La verge avait cette chose fascinante que le durétait mou. Comme une espèce de chienne, elle mordillait parfois légèrement le sexe, afin de le bloquer, et aspirait alors violemment avec sa bouche, creusant ses joues, sentant la queue de l’elfe vibrer entre ses lèvres closes. Ses mèches de cheveux glissaient le long de ses joues, et elle se forçait parfois à les rabattre.

Elle allait sans doute trop lentement, car elle sentait le corps de Melendil remuer parfois, sous l’effet d’un certain empressement. Ceci la faisait sourire. Pauvre homme... Il était solidement excité, et elle accrut donc le rythme, tout en remuant son bassin, lentement, de gauche à droite. On pouvait entendre la Princesse gémir, on pouvait entendre les bruits de succion de sa bouche sur son sexe, et elle frottait également son corps contre le sien, glissant ses seins sur sa peau nue. La jeune Princesse mouillait toujours un peu plus, au fur et à mesure que le sexe de l’homme, cette grosse sucette, s’enfonçait dans sa bouche. Finalement, elle glissa l’une de ses mains, et vint jouer avec les testicules, les titillant, tout en faisant des gorges profondes.

« Huuuuummm !!! » soupira-t-elle encore.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mercredi 03 avril 2013, 15:52:45
Melendil commençait peu à peu à oublier ces longues heures passées dans la salle de torture du palais, pour peu, il aurait presque considéré ça comme un moindre mal en comparaison du fait de coucher avec une Princesse. Dans un sens en effet, on pouvait considérer qu'il aie été torturé avait facilité sa propulsion dans les bras d'Alice, qui se sentais hautement redevable envers lui.
Melendil avait toujours éprouvé une certaine attirance envers les filles de haute naissance, non pas qu'il n'aie d'yeux que pour elles, mais pour le vagabond, voleur, et roturier qu'il était, il y avait un plaisir certain à coucher avec une fille de noblesse, à la faire crier de plaisir. Que lui le moins que rien, arrive à offrir à ces dames ce que beaucoup de nobles manquaient à avoir, de la vigueur au lit.
C'était toutefois la première fois qu'il couchait avec une femme d'une telle stature sociale. Des Baronnes ou des Comtesses, il en avait quelques unes à son tableau de chasses, mais une Princesse, c'était comme décrocher le jackpot, surtout que pour ne rien gâcher la Princesse en question n'avait rien d'une sainte nitouche. Il y avait cru pourtant, avec son air innocent et fragile, ses longs cheveux blonds, mais alors qu'Alice enchaînait les gorges profondes sur sa verge, il était persuadé et convaincu qu'il était loin d'être le premier homme à partager sa couche.

Ah...hum...

Melendil soupirait de temps en temps entre deux coups de langue qu'il donnait à l'intimité de la Princesse, il se devait bien de lui rendre la pareille car elle était en train de le sucer avec brio, son sexe dur allait et venait dans la bouche acceuillante de sa partenaire, et il sentait qu'il n'allait pas tarder à venir. Melendil tenta de se concentrer un peu pour retarder l'échéance, à la fois pour ne pas jouir trop vite, et pour profiter encore un peu plus. Mais entre son intimité dont il léchait la cyprine et le clitoris, ses fesses qui étaient un délice sous ses mains, ses seins qui frottaient sur son ventre, et sa bouche qui acceuillait son sexe, Melendil avait de nombreux facteurs contre lui.
Alice poussait de longs soupirs de plaisir, et le suçait de plus en plus vite, se retenir devenait douloureux. Le pire était sans doute les seins volumineux de la Princesse qui s'écrasaient sur son ventre, comme deux ballons de chair dont il sentait en plus les têtons durcis, elle remuait son corps de façon à le caresser contre le sien, cette femme était une séductrice redoutable. Le jeune elfe tint bon encore un peu, mais toute résistance finissait par atteindre son point critique, et quand il sentit le sperme venir, il donna un coup de bassin pour s'enfoncer bien profondément dans la bouche d'Alice tout en serrant ses fesses. Son sexe se mit à tressauter dans sa gorge, et il envoya plusieurs giclées de sperme chaud tout en continuant à remuer dans sa bouche. Melendil vint généreusement en elle, en poussant de longs râles de plaisir et de soulagement, et son corps se détendit quand il cracha ses dernières vagues de semence. C'est la respiration lourde qu'il continua à masser le cul de la Princesse, il était loin d'avoir terminé, mais avait besoin d'un léger moment de pause avant de reprendre la chevauchée.

Alors Princesse, cet avant-goût vous a-t-il plû ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 03 avril 2013, 16:14:49
Les apparences étaient parfois trompeuses, surtout avec Alice. La Princesse, en apparence, était une jeune femme candide et naïve, une sorte de princesse sortie tout droit d’un conte de fées. La princesse naïve et innocente que le prince charmant devait secourir d’un vilain dragon qui la retenait dans sa tour... Mais, à Sylvandell, les dragons étaient des gardiens, et les beaux parleurs étaient des individus qui finissaient souvent rôtis entre deux dents de dragon. Les Commandeurs n’étaient pas des princes charmants. Alors, tomber sur quelqu’un qui en avait l’apparence, c’était suffisamment exceptionnel pour qu’Alice s’y cramponne avec l’énergie d’une désespérée. Elle suçait ce sexe avec énergie et passion, retrouvant le plaisir simple de la fellation, où elle pouvait dominer, et imposer son rythme, un jeu où la femme, dans un certain sens, acquérait un pouvoir sur le partenaire masculin. Le mâle était soumis, vaincu, à ses pieds... Ou, plutôt, à ses lèvres. Elle savait qu’elle rythmait, et qu’il jouirait en premier. Malheureusement, les hommes pouvaient difficilement cacher ce genre de choses, et cette solide proéminence, cette queue de plus en plus dure, témoignait d’une chose simple : Melendil, son bellâtre, approchait du point de rupture. Il jouirait en elle, dans sa bouche, car elle le voulait ainsi. Elle agissait donc en conséquence, glissant le long de sa queue, enfonçant toujours un peu plus ses seins contre sa peau douce et ferme.

Et il vint. Elle sentit son sexe se braquer, avant de cracher cette substance visqueuse qui, la première fois, lui avait fait faire un bond effrayé en arrière, alors qu’elle avait manqué s’étouffer. Elle savait que la venue du sperme était violente, comme une espèce d’explosion blanche et gluante. Elle campa sur ses positions, comme la gardienne de but qui arrêtait une balle lancée à toute allure. Elle sentit le sperme venir, éclater sur ses lèvres, et recula légèrement sa tête, continuant à poser ses lèvres sur le sexe, un sexe trempé de salive, tandis que Melendil, par à-coups, libérait en elle une quantité de sperme impressionnante. Fallait-il croire ce que les prostituées disaient quand elles vantaient les capacités sexuelles des amants elfiques ? En tout cas, Melendil ferait honneur à cette réputation. Il se vida pendant de nombreuses secondes en elle, et elle ne dit rien, ni ne bougea plus, sentant ses joues grossir, au fur et à mesure que le sperme giclait en elle. Elle le retenait, s’empêchant de trop en avaler, afin de ne pas être étouffée, contrairement à ce qu’elle faisait jadis. Quelques filaments blanchâtres glissèrent ainsi le long de la verge de l’homme. Le sperme était plus collant que la mouille, et restait donc là. Quand Alice masturbait ses amants, elle s’amusait parfois à « tirer » sur le sperme, à le sentir se coller sur ses doigts. Il jouit, se déchargeant en elle, et la taille de son sexe décrut légèrement.

La Princesse finit lentement par se retirer, en s’aidant de ses bras, avalant le sperme, qui dégoulinait de ses lèvres.

« Alors Princesse, cet avant-goût vous a-t-il plû ? » lui demanda-t-il.

Avant-goût... Ainsi donc, il avait encore envie de s’amuser avec elle ? Alice l’espérait, car elle, après tout, n’avait pas joui. Elle s’était retirée, et se retourna lentement, avant de s’asseoir à califourchon sur l’homme. Ses mains se posèrent sur son torse, et elle lui fit un sourire ravissant. Un peu de sperme glissa le long de sa lèvre inférieure, et elle le sentit.

« Oups... Tu as du confondre ma bouche avec un autre trou de mon corps, mon bel elfe... »

La langue d’Alice jaillit, léchant sa peau, et elle avala ce sperme, avant de le sucer. Elle remua ensuite la tête, balayant ses cheveux, puis s’allongea sur l’homme, s’affalant sur lui, ses seins s’enfonçant dans son torse. Avec ses doigts, elle vint caresser ses lèvres.

« A ma table, j’ai des assassins, des meurtriers, des bourreaux, des repris de justice... Mais je n’ai encore aucun voleur. »

La conception de la noblesse sylvandine était typiquement ashnardienne, en ce qu’elle accordait peu d’importance au statut social, mais bien plus aux faits d’armes. Un Commandeur bénéficiait d’une amnistie générale pour toutes les infractions commises, étant entendu que l’individu ayant commis des infractions trop lourdes, soit des infractions impériales, ne pouvait jamais bénéficier de ce statut. Elle continuait à rêveusement caresser les lèvres magnifiques, tellement envoûtantes, de Melendil, puis l’embrassa sur les lèvres, soupirant de plaisir dans sa bouche, se lovant contre lui. L’une de ses mains gantées s’attarda sur le téton droit de l’homme, et elle le pinça, tout en allongeant sa tête sur son torse.

*Il ferait un très bon oreiller...*

Elle ne tarda pas à enchaîner :

« Je suis une Princesse capricieuse... Et je crois que je vais avoir du mal à t’oublier, mon beau Melendil... Tout comme à te relâcher dans la nature... Alors, dis-moi... »

Et, tout en parlant, elle s’était redressée, l’embrassant dans le cou, près de ses longues oreilles, la main jouant avec son téton se glissant contre le sexe de l’homme, qu’elle caressait lentement, veillant à le relever, pour le plaquer contre sa peau :

« Être au service d’une Princesse, vivre dans un royaume situé dans un ancien sanctuaire elfique... Et baiser Sa Majesté bien fort te séduirait-il ? »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mardi 09 avril 2013, 15:24:32
Melendil reprenait peu à peu son souffle après cet orgasme libérateur, Alice avait bien jouée avec lui, avec ses désirs purement masculins, et jouir avait été un véritable plaisir autant que le signe annonciateur de la fin d'une souffrance réelle, même si elle n'avait été en rien comparable avec la torture qu'il avait subi plus tôt. La princesse n'avait pas bronché quand il s'était mis à cracher son sperme dans sa bouche, et l'entendre déglutir, avaler sa semence, le fit sourire un peu avant qu'elle ne se retourne, et ne vienne s'allonger sur lui.
Oui, Alice tranchait pas mal avec l'idée préconçue qu'il se faisait de certaines filles de la haute noblesse, c'était surtout sa perversion qui l'avait surpris, et qui continuait à le surprendre. Elle était même allée jusqu'à récupérer, avec sa langue, un fin filet de sperme qui dégoulinait de sa bouche, avant de ponctuer le tout d'une remarque bien salace.

Oups... Tu as du confondre ma bouche avec un autre trou de mon corps, mon bel elfe...

Absolument pas Princesse, je les traite tous avec l'égard qui leur est dû.

Alice était maintenant allongée sur lui, placée à califourchon, sa tête reposait sur son torse musclé et elle le caressait de diverses manières, le temps pour lui de reprendre un peu de forces pour se lancer dans un deuxième round. Il n'avait en effet pas encore fini, non seulement parce que sa partenaire n'avait pas encore joui, et que ce serait intolérable de finir dans de telles conditions, mais aussi parce que lui même avait encore envie.
L'elfe fronça néanmoins les sourcils à certaines des paroles d'Alice, il avait l'impression qu'elle tournait autour du pot durant un certain temps, jusqu'à ce qu'elle ne se décide à en venir au fait.

Être au service d’une Princesse, vivre dans un royaume situé dans un ancien sanctuaire elfique... Et baiser Sa Majesté bien fort te séduirait-il ?

La dite proposition avait été agrémentée d'un autre argument, celui de l'une des délicates mains de la princesse sur son sexe, qui reprenait du volume rapidement. Cela lui arracha un soupir, néanmoins il devait réfléchir à cette proposition. Il n'était guère plus qu'un voleur doué, mais de là à côtoyer la cour d'une grande maison noble, il y avait un grand pas à franchir, d'autant que Melendil était de nature vagabonde.
Néanmoins, c'était une proposition qui pouvait lui offrir des opportunités non négligeables, une certaine protection, ainsi que pourquoi pas la possibilité de revoir cette belle jeune femme. Il resta quelques secondes silencieux, le temps de peser le pour et le contre. Puis il balança son corps de façon à retourner Alice, l'allonger sur le dos avec lui au dessus.

C'est une proposition intéressante que je me verrais mal refuser, même si je dois avouer que je vois difficilement ce qui me vaudrait une telle place Alice. Je sais me défendre mais suis un piètre garde du corps, et pour être honnête, vos soldats me foutent la chair de poule.
Par contre, pour ce qui est de baiser sa majesté bien fort...là...


Ses mains commencèrent à remonter le long des cuisses d'Alice, tandis que sa verge désormais bien au garde à vous était très proche de l'intimité ouverte de sa partenaire. Il lui suffit d'avancer un peu son bassin pour se glisser sans aucune difficulté en elle.

Je peut faire des miracles. Hum vous êtes toute chaude Princesse.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 09 avril 2013, 16:37:03
Enlacés ainsi, avec son corps reposant sur le sien, Alice se fit l’idée de deux amants se remettant d’une longue étreinte, pour mieux recommencer. Si la Princesse avait fait l’amour avec beaucoup de personnes depuis que Cirillia l’avait, un peu brutalement, déflorée, il était rare qu’elle rencontre des amants qui l’excitent à ce point. A dire vrai, elle pouvait les compter sur les doigts de la main. Il y avait, certes, sa femme, mais aussi Ciri’, dont la seule vue de ses petites fesses dans son pantalon en cuir l’émoustillait follement, Sélène, l’Amazone à qui elle avait offert son corps lorsque les Amazones avaient demandé l’hospitalité de Sylvandell, et elle allait maintenant devoir rajouter, à cette liste aux frontières indistinctes, Melendil. Le bel elfe était aussi beau que fougueux, et sentir son sexe avait été un véritable délice, aussi fort que ses lèvres, ses merveilleuses lèvres. A Sylvandell, le brave risquait fort de passer bien plus de temps que d’autres soldats à faire les patrouilles dans les plaines. Alice savait que les hommes de Sylvandell n’étaient pas vraiment des Apollon. Soit il s’agissait de gros fermiers gras, soit de soldats musclés buvant de la bière, et ayant une haleine assez imbibée. Melendil avait pour lui un charme surréaliste, des yeux romantiques, des lèvres d’une douceur inégalable, et un corps ferme et mâture. Oui, Alice ne doutait pas qu’il aurait l’occasion de culbuter beaucoup de fermières et de servantes à Sylvandell. Son offre était sérieuse. Elle avait quantité de raisons de vouloir cet homme auprès de lui. Il lui avait sauvé la vie, et il était d’une beauté à en tomber par terre. Et elle était une Princesse, soit une femme qui aimait bien que ses désirs soient exaucés. Et, en l’état, elle voulait son Apollon avec elle, son bel éphèbe, qui la pénétrerait, et l’embrasserait pendant des heures.

Melendil réfléchit, et remua alors, retournant Alice, qui se retrouva sous lui. Une position également très confortable, et elle sentit des frissons remonter dans tout son corps, alors qu’elle fixait les lèvres maudites de cet homme, posant ses mains gantées sur ses épaules et sur ses joues. Il était tellement beau, Seigneur ! Par tous les dragons, comment un être aussi beau avait-il pu être torturé par ces primates qui surveillaient cette ville ? Elle fondait rien qu’à le voir, se sentant empreinte d’une curieuse vulnérabilité, qui l’amenait à être très conciliante avec lui. Elle aurait volontiers exaucé tous ses désirs dans la limite du possible. La beauté a tous les droits, disait-on. Voilà qui se confirmait. Réfléchissant donc à sa proposition, Melendil lui répondit, lui avouant qu’il était très intéressé, mais qu’il doutait de ses capacités à réussir à la défendre efficacement, ce qui la fit sourire. Il glissa alors ses mains le long des chaudes et douces cuisses de la Princesse, qui en frissonna, avant de relever ses jambes, et de les serrer autour de sa taille. Elle sentait le sexe de l’homme, emprisonné entre eux, glissant sur son ventre. Son érection allait probablement se réveiller sous peu.

« Je peut faire des miracles lâcha-t-il. Hum vous êtes toute chaude Princesse. »

L’intéressée sourit, et caressa la nuque de l’homme, avant de l’embrasser sur les lèvres, ses seins s’enfonçant contre sa poitrine.

« Rassure-toi, mon beau Melendil, mes gardes m’effraient aussi... C’est bien pour ça qu’avoir un garde qui ne m’effraie pas soit particulièrement intéressant. Sous ma protection, personne ne te battra comme ces idiots l’ont fait. Je ne le tolérerai pas. »

Elle l’embrassa encore. Décidément, il était difficile de se lasser de ses belles lèvres.

« Tu es tellement beau, Melendil... Comment pourrais-je ne pas avoir envie de te garder près de moi, de goûter encore à ton corps, à tes lèvres délicieuses ? »

Cette question n’appelait pas vraiment de réponse. Tout en parlant, l’autre main de la Princesse, celle qui ne caressait pas sa nuque, se glissa dans son dos, descendant le long de son corps, sur son dos, jusqu’à atteindre ses fesses. Elle les caressa lentement, avec un sourire sur les lèvres.

« Il y a deux choses que tu dois savoir, mon beau Melendil, sur les Princesses. Nous n’aimons pas qu’on nous contredise, et nous sommes très sceptiques. Tu as certes des lèvres magnifiques, mais, de là à te faire passer pour un faiseur de miracles... »

Elle esquissa un sourire, et termina :

« Il va falloir que tu me montres par toi-même cette vantardise, mon bel elfe... »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le lundi 18 novembre 2013, 17:11:14
Melendil observait la princesse, allongée juste sous lui, presque intégralement nue, collée contre son corps qui lui ne s'encombrait plus de vêtements. Ils étaient tous les deux allongés dans un large lit avec des matelas confortables et d'épaisses couvertures, nus l'un contre l'autre, Melendil avait le bonheur de sentir la peau douce de la jeune femme contre la sienne, et c'était une sensation des plus agréables, surtout quand on sort tout juste d'une salle de torture.
Peu à peu son sexe reprenait sa dureté, son ardeur lui revenait, il était impossible de rester de marbre face à une telle beauté. Ses longs cheveux blonds et ses yeux bleus, sa peau douce, ses seins vers lesquels Melendil ne pouvait s'empêcher de diriger son regard de temps à autres. Mais malgré toutes ces sources de distraction, l'elfe continuait de suivre le fil de leur discussion, et Alice était très sérieuse quand à sa proposition, elle voulait le garder auprès d'elle. Melendil aurait pu presque s'offusquer qu'on puisse le considérer comme une sorte d'objet, mais cela aurait été avec ironie dans le cas d'Alice, qui au contraire de pas mal de nobles n'avait pas cet orgueil les rendant invivables.

Tu es tellement beau, Melendil... Comment pourrais-je ne pas avoir envie de te garder près de moi, de goûter encore à ton corps, à tes lèvres délicieuses ?

Et bien. Melendil haussa un sourcil tout en gratifiant la princesse d'un sourire amusé, c'était un compliment et il le prenait comme tel, mais ne pouvait s'empêcher de trouver la situation amusante.

J'aurais pensé qu'une princesse de ton rang aurait un plus large choix de prétendants et d'amants, mais je suis flatté, et te renvoie le compliment.

Un frisson le parcouru quand Alice posa une de ses mains gantées sur ses fesses musclées. Vivre dans les rues et vagabonder lui avait forgé une musculature. Il n'était pas en position de rivaliser avec de grands guerriers légendaires, mais sa musculature était suffisante pour faire fondre le coeur de pas mal de dames, et il était même plutôt bien musclé pour un elfe, une race pourtant connue pour leur constitution moins élevée que les humains ou les nains. Puis, elle mis en doute les capacités de l'elfe à pouvoir faire des miracles dans le domaine qu'ils étaient en train d'explorer, afin sans nul doute de le pousser à agir. Melendil lui rendit son sourire, et sans un mot commença à se déplacer, amenant son visage entre les cuisses de la princesse, il se dirigea vers l'une d'entre elles, et se mit à embrasser sa peau à cet endroit. Melendil savait qu'Alice n'avait qu'une envie, qu'ils fassent l'amour, mais comme elle avait jouée avec lui, il n'était que justice qu'il lui rende la pareille, princesse ou pas. Ses mains habiles lui caressaient les hanches, son ventre, moulant les formes de son corps divin, tandis qu'il s'attaquait avec sa langue à tout sauf à l'endroit précieux de la jeune femme.
La sentir frémir, frustrée, sous ses caresses dosées et expertes, voilà aussi qui était une partie du plaisir qu'il ressentait. Oh bien sûr lui aussi avait envie de lui faire l'amour, et même sauvagement, car goûter à ce corps faisait renaître en lui un appétit dévorant, mais Melendil savait aussi se contrôler tandis qu'Alice, probablement plus habituée à ce qu'on réalise directement ses désirs, n'était probablement pas aussi experte en la matière.

Pressée dirait-on ? Navrée ma belle princesse, mais j'adore faire languir mes partenaires.

Ses lèvres se déplacèrent sur son bas ventre, juste au dessus de son intimité et de son clitoris. Il léchait, mordillait sa peau en s'approchant dangereusement de sa zone sensible, mais jamais il n'y allait véritablement. Ses mains elle se déplaçaient, pour pétrir ses deux seins qu'il sentait terriblement durcis sous ses paumes. Il jouait avec, les palpait avec plaisir et douceur, le bout de ses index dessinait le contour de ses têtons qui pointaient fièrement. Oh oui, tout indiquait qu'Alice avait très envie qu'on la prenne. Melendil voulait la faire languir pour que le moment où il se déciderait enfin à lui faire l'amour soit une délivrance, une extase, et ce moment se rapprochait. Le sexe de l'elfe était tendu, et au moment où les gémissements d'Alice commençaient à devenir plus pressants, il comprit qu'il serait cruel de la faire patienter d'avantage. Il retira ses lèvres, puis se déplaça pour se mettre au dessus d'Alice. Puis il avança son bassin, et sa verge coulissa toute seule dans le vagin de la belle princesse, en s'enfonçant entièrement en elle, il ne faisaient plus qu'un. Melendil vint l'embrasser précisément à cet instant, alors qu'il s'allongeait pleinement contre elle, collant son torse musclé contre sa poitrine agréable. Naturellement il commença à faire des va et viens, instinctivement même, le lit se mit à grincer alors que sous l'effet de l'excitation, et de l'envie de la princesse, Melendil accélérait rapidement le rythme.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 19 novembre 2013, 02:20:29
Dieu, que cet elfe était beau ! Oh, s’il était beau ! Alice comprenait mieux, maintenant, ces troubadours, ces chanteurs, ces conteurs itinérants vantant le « beau peuple », un peuple d’artistes, proches de la Nature, d’une beauté presque « céleste ». Cet homme n’avait rien à voir avec le seul elfe que, jusqu’alors, Alice connaissait : l’Omniprêtre. Et, même, il était à la fois semblable et différent des elfes traditionnels. Il était musclé comme un homme, comme un beau chevalier. Oui, voilà, c’était un chevalier elfique, un homme à la beauté terrifiante. Alice se sentait fondre sous le contact de cet homme, sous ce torse qui la heurtait. Elle avait vaguement conscience que la manière dont elle lui parlait pouvait être offensante, mais Alice parlait tout simplement avec l’honnêteté et l’innocence de son âme, d’une âme échaudée par le désir et le sexe. On aurait presque pu croire qu’elle était amoureuse de lui, vu la manière dont elle le couvait, dont elle avait envie de le caresser, de se blottir contre son corps... Et elle devait bien admettre que, dans une certaine mesure, elle était bel et bien amoureuse de ce corps, de cet elfe bon, propre, doux, au corps musclé. Elle était comme une espèce de groupie qui bavait devant sa star d’enfance, à quelques degrés près.

« J'aurais pensé qu'une princesse de ton rang aurait un plus large choix de prétendants et d'amants, mais je suis flatté, et te renvoie le compliment. »

Le compliment la fit sourire. Une Princesse de son rang... Le pauvre s’imaginait-il que Sylvandell était un royaume aussi grand que Nexus ? Elle n’était pas la Reine Ivory, et Sylvandell, en réalité, n’était pas très intéressant pour beaucoup de nobles. Le royaume était éloigné de tout, et les seuls prétendants qu’elle avait eu, avant d’épouser une esclave issue de nulle part, voulaient surtout avoir la puissance militaire de Sylvandell à disposition... Ce qui expliquait pourquoi ils avaient tous été congédiés. Les Sylvandins étaient des autochtones un peu rudes, des provinciaux qui ne supportaient pas que les gens venant du centre de l’Empire se permettent de leur marcher dessus, et de mésestimer leurs coutumes.

« Détrompe-toi, mon beau, mon cœur est encore suffisamment grand pour contenir quelques amants de ton gabarit... »

Et toc ! Pour une femme, il était toujours bon de malmener un peu l’ego des hommes, si prompts à se sentir fiers de plaire à une femme. Melendil, son bellâtre, se mit alors à descendre, et fit preuve de tout son talent en « torturant » cruellement la pauvre Princesse. Elle se mit à se tortiller sous le lit, gémissant et soupirant, ses mains gantées agrippant les longs cheveux de son amant, les empoignant, alors qu’il embrassait ses cuisses, tournant autour de la zone qu’il était supposé cibler.

« Haaan... Hum-hummm... Me… Melendiil !! »

Dans la voix d’Alice, dans son intonation, on pouvait entendre la supplique, le désir naissant, qui était lentement en train d’exploser dans son corps. Ses doigts glissaient sur les beaux cheveux de l’homme, et elle frissonna davantage quand elle sentit les mains de l’homme empoigner fermement ses seins, les malaxant. Elle pouvait sentir son talent, et, si elle savait que lui aussi devait être en train de souffrir, avec son membre qui devait le démanger, en l’état, elle souffrait aussi. Melendil avait pleinement raison : la Princesse n’avait pas l’habitude qu’on la fasse patienter ainsi. Sa première séance de sexe, avec Cirillia, avait été quelque chose d’assez forcée, et, depuis lors, Alice n’avait eu d’amants joueurs, de partenaires qui avaient cherché à la frustrer, exactement comme Melendil le faisait en ce moment.

Ses seins pointaient, ses tétons durcissaient, chauffant, et, tandis que l’une de ses mains restait en appui sur la tête de Melendil, glissant dans ses mèches, l’autre main attrapa le poignet d’une des mains du bel elfe, alors qu’elle continuait à partir.

« Pourquoi faut-il que... Haaa... Tous les beaux hommes soient... Si cruels ? »

D’une manière ou d’une autre, elle allait trouver un moyen de le faire payer ! Ses fesses remuaient de droite à gauche, alors que l’homme continuait à jouer. Au bout d’un temps qui lui semblait interminable, alors qu’elle mouillait, le lit se mit à rmeuer. Melendil se déplaça, elle eut un aperçu de son torse, et il s’écrasa ensuite sur lui. Elle retint son souffle, sentit son sexe glisser entre ses cuisses, avant de s’enfoncer en elle. Son intimité était alors bien lubrifiée, et, par conséquent, son membre put s’enfoncer fermement en elle. Son cri fut étouffé par le baiser de l’elfe, et elle posa ses mains autour du cou de l’homme, caressant ses cheveux, griffant ses omoplates, gémissant langoureusement dans sa bouche en sentant son épaisse virilité s’enfoncer en elle.

*La beauté naturelle d’un elfe, la musculature d’un humain... Et la vigueur d’un nain ?*

Les nains étaient tellement petits qu’on disait que, paradoxalement, leurs sexes apparaissaient comme disproportionnés... C’était fou, le genre d’anecdotes, qu’Alice apprenait lors des dîners à Sylvandell ! Un beau membre s’enfonçait en elle, et Melendil s’écrasait contre elle, dans un long baiser, terriblement romantique. Alice fourrait sa langue dans sa bouche, respirant lentement, lourdement, sa poitrine formant comme deux tisons de douceur heurtant les pectoraux solides de ce bel elfe.

Le baiser finit par se rompre. Alice haletait et gémissait, et fit glisser sa main, griffant le dos de l’homme en retournant vers ses fesses. Elle en pressa une, et donna une petite gifle... Comme si elle cherchait à se venger.

« Haaa... Maudit... Maudit elfe, hum... Tu… Tu as intérêt à bien me… Me baiser, aaaahhh… »

Encore une fois, les dîners royaux avec son père et tous ses Commandeurs, qui passaient un temps infini à raconter leurs aventures grivoises, continuaient à enrichir le vocabulaire de la Princesse. Elle savourait le contact de cette vigueur en elle, cette sensation d’être ouverte, d’être remplie, pleine. Cette douleur fulgurante en elle était libératrice, jouissive, comme si elle se sentait pleinement vivante. Et ce corps beau, musclé, tendu, chaud, qui la heurtait...

Existait-il plus belle sensation en ce bas-monde ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le dimanche 05 janvier 2014, 18:45:26
Ne faire qu'un avec le corps d'une superbe femme, existait-il meilleure sensation que celle là ? Ce moment où les deux ne font plus qu'un, dans une longue étreinte amoureuse. Après être passé par la case salle de torture, dont il allait conserver des marques indélébiles sur son corps, Melendil trouvait donc cela encore plus agréable qu'à l'accoutumée. Certes, le fait qu'Alice était une princesse avait aussi son charme, mais ce qui était plus intéressant dans le cas présent ce n'était pas son rang social, mais sa beauté, et aussi sa perversité.
Alice, malgré ses apparences, n'était en rien une princesse chaste, ce qui surprenait Melendil, mais pas dans le mauvais sens du terme. L'elfe n'était pas quelqu'un à juger les gens quand à leur vie sexuelle, chacun faisait bien ce qu'il voulait, et puis en l'occurence, tomber sur une belle femme avec un esprit aussi...ouvert, ce n'était pas pour lui déplaire.
Il s'unissaient à présent, Melendil avait pénétré Alice après l'avoir fait un peu patienter. Cela pouvait sembler cruel que de jouer ainsi avec les désirs d'une femme, mais ce n'était que pour faire monter la pression pour mieux la satisfaire par la suite. Melendil ne parlait pas, mais oui, il avait bien l'intention de la baiser fort comme elle le souhaitait.

Collé contre le corps de la princesse, Melendil ondulait lui pour faire aller et venir son sexe dans l'intimité chaude et humide de sa partenaire. Lui était intégralement dénudé, elle pas tout à fait. La majeure partie de son joli corps l'était, mais Alice portait encore des gants et des collants blancs, faits dans un tissu fin et doux, ce qui avait don de l'exciter d'avantage. Melendil aimait bien ce qui lui restait de vêtements, expliquer pourquoi était impossible, dans son état tout ce qu'il pouvait formuler comme pensée rationnelle, c'était que cet accoutrement bien que simpliste la rendait extrèmement sexy.
Le lit se mettait à grincer, le matelas sur lequel les deux amants se trouvaient remuait, bondissait, alors que Melendil accentuait tout naturellement le rythme de ses va et viens. Sa verge n'avait aucun mal à se frayer un chemin dans les parois internes de la princesse, qui ne simulait pas son plaisir. La moitié de sang humain qui coulait dans ses veines, avait au moins eu l'avantage de lui conférer une masculinité avec laquelle il se sentait confortable, mais Alice de son côté n'était pas pour rien dans l'ardeur qu'il mettait à lui faire l'amour. Se redressant en prenant appui sur ses bras, Melendil pouvait ainsi se laisser aller à des pénétrations plus intenses, mais aussi voir le visage d'Alice, qui appréciait ce qu'il lui faisait. La voir aimer ça était en soit une récompense, puis son regard fut vite capté par ses seins, opulents, qui se balançaient.
Il ne résista pas, et plongea son visage vers l'un de ses seins, et en goba le téton entre ses lèvres pour le sucer, et le coincer entre ses dents. Sa respiration, rapide, provenait du mélange de désir et d'effort physique qu'il devait fournir en ce moment. Ces seins, il en était amoureux, et peut-être même en était-il de même pour le reste aussi. Dire que cette princesse le laissait de marbre aurait été un honteux mensonge, mais il n'y avait pas que son corps qui lui plaisait, son âme aussi, Alice s'était montrée compréhensive, bienveillante, tout le contraire de beaucoup de nobles. Alice semblait quelqu'un de juste, et c'était aussi pour ça qu'il allait mettre un point d'honneur à la satisfaire, au contraire d'une gosse de riche capricieuse, elle méritait ça.

Melendil passa un long moment au niveau de la poitrine d'Alice, mais il fini par remonter à hauteur de son cou, embrassant sa peau à cet endroit tandis que son corps s'allongeait donc de nouveau sur celui de la princesse. Il avait accéléré progressivement ses va et viens pendant ce temps, et maintenant c'en était au stade où Alice s'enfonçait dans le matelas à chaque coup de rein qu'il donnait. Il aurait pu se montrer bien plus tendre, c'était d'ailleurs comme ça qu'il faisait la plupart du temps, mais Alice avait fait le voeu d'être prise de façon moins subtile, et ça aussi il pouvait le faire.

Alors majesté...mes compétences vous...conviennent-t-elles ?

Il souriait en rammenant son visage à sa hauteur, ses mains se posèrent de part et d'autres de son visage, et il caressa ses douces lèvres avec ses pouces.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 05 janvier 2014, 19:50:35
Qui aurait pu croire qu’elle aurait passé cette journée entre les bras d’un des hommes les plus beaux en ce bas-monde ? Vif et énergique, Melendil était un elfe sur lequel elle fantasmerait volontiers, qui la pénétrait langoureusement, avec un indéniable talent, talent qui coïncidait avec une passion magnifique. Elle pouvait sentir que l’idée de coucher avec elle lui faisait plaisir. Il la pénétrait joyeusement, sans relâche, le lit grinçant sous leurs ébats. Son corps nu se frottait contre le sien, son torse glabre heurtait ses seins tendus, et elle gémissait à chaque fois que Melendil s’enfonçait dans son corps. Ses jambes frottaient contre les siennes. Yeux mi-clos, elle avait cette sensation magnifique d’être prise par un homme, d’être écrasée sous lui, de sentir sa rage et sa virilité en elle. Une sorte de pulsion passionnelle violente qui l’électrisait comme une pie. Ses mains gantées se crispaient sur la nuque et sur l’épaule de Melendil, alors qu’elle haletait et gémissait, prise dans une espèce de tourbillon fou, une sorte de cyclone rythmée par le chibre tendu et assoiffé de Melendil, un bâton de chair qui perforait son corps, s’enfonçant dans son corps, recueillant à chaque passage de plus en plus de son jus intime. Il flottait dans une sorte de puits rempli, si rempli qu’il en débordait. La sueur et la mouille d’Alice se mélangeaient sur les draps, formant des plaques liquides de plus en plus grosses.

« Haaann... Haaannn-haaaannnn-haaaaannnn... »

Il était difficile d’articuler plus. La Princesse était surprise par les élans fougueux de cet homme, qui l’avait savamment fait patienter, avant de, finalement, lui accorder sa récompense. Sentir ce sexe vigoureux en elle, voilà qui était un plaisir exquis. Intense et vibrant, le membre de Melendil la défonçait joyeusement, et sa main glissa de son épaule pour caresser le dos de l’homme, caressant, du bout des doigts, ses belles fesses. Elle sentait l’énergie de son amant, sa vigueur, au fur et à mesure que sa sueur glissait sur elle. Il s’attaqua à ses seins, et elle poussa, non pas un gémissement, mais un cri, se tortillant sur le lit, remuant frénétiquement ses jambes, basculant sa tête en arrière quand les dents et la langue de Melendil glissèrent sur sa poitrine, généreusement offerte. Elle entendait les râles et les soupirs profonds que l’homme poussait. Sa main, ne pouvant plus explorer ses fesses, retourna agripper ses cheveux. Sous le tissu de son gant, elle pouvait sentir ses mèches, légèrement humides, et veilla à presser sa tête contre son corps, tout en remuant les jambes, ses collants venant frotter le corps de l’homme, s’enroulant autour de sa taille, chacun de ses talons posés sur ses fesses.

« Me... Melenhaaaaa... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannn !! »

Incapable de prononcer son nom, elle gémissait, et laissait l’homme la prendre. Il dut bien rester plusieurs heures à hauteur de ses seins. La vitesse de ses pénétrations décroissait au fur et à mesure qu’il s’attaquait à ses seins, amenant la Princesse à gémir et à implorer par des halètements. Elle était en sueur, les joues rouges, et serrait ses jambes contre le bassin de Melendil quand elle trouvait l’elfe peu réactif, amenant alors ce dernier à donner de grands coups de reins. C’était un guerrier, musclé, bien bâti, qui pesait son poids. Des dizaines et des dizaines de kilos tombaient sur elle, l’aplatissant comme une délicieuse crêpe. Lui continuait à jouer avec ses seins, et elle à gémir, se laissant faire. Tout ça était bon, trop bon, comme une espèce de rêve éveillé. Elle en aurait presque pleuré de joie, tant cet homme était délicieux.

*Le laisser partir, lui ? Je me damnerai, plutôt que d’y songer !*

Comme Melendil, Alice le trouvait très bon, mais estimait aussi que Melendil, outre ses performances sexuelles remarquables, et sa beauté incroyable, avait aussi d’indéniables qualités morales. Il savait qu’il risquait d’être torturé en se mêlant d’une affaire qui ne le concernait pas, et, pourtant, il n’avait pas hésité à la sauver. De plus, il n’avait pas faut preuve, avec elle, de ce dédain dont les elfes manifestaient à l’égard des humains, des « dh’oines », ainsi qu’ils les appelaient. Poli et aimable, respectueux et serviable, c’était un véritable ange... Un ange qui lui labourerait le corps, qui l’aplatissait sous sa masse et ses muscles. Leurs chairs claquaient. Cette fusion... Oh, oh, c’était tellement, tellement bon ! Alice se crispait sur les cheveux de Melendil, évitant de le griffer douloureusement avec ses gants.

« HAAAAAAAAAAAA !! » hurla-t-elle en se tortillant.

Ses mèches de cheveux voletaient à droite et à gauche, alors que son excitation sexuelle s’accroissait. Melendil cessa alors de s’attaquer à ses seins, trempés, et remonta le long de son cou. Le corps de Melendil s’allongea à nouveau sur le corps d’Alice, qui ne put que libérer ses fesses, soulevant ses jambes, formant deux espèces de montagnes. Il continua à donner des coups de reins, forts, rapides, profonds. La vulve d’Alice était bien dilatée, ouverte. Sa fleur avait ouvert toutes ses pétales, et il était maintenant facile de s’y enfoncer. Le sommier et le matelas souffraient, et Alice pouvait sentir un creux se former.

Lorsque Melendil aventura ses mains sur ses joues, ses pouces glissant le long de ses lèvres, Alice gémissait silencieusement, couinant brièvement.

« Alors majesté...mes compétences vous...conviennent-t-elles ?
 -  Haaa... Haaa... »

Elle répondit par un bel orgasme. Elle ferma les yeux, et suça les pouces de Melendil pendant quelques secondes, avant de se tendre, et de pousser plusieurs hurlements et longs soupirs, avant de jouir, balançant des chapelets de mouille, qui noyèrent le chibre de Melendil.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaa... »

Ses cris se calmèrent progressivement, au fur et à mesure que la vague s’écrasait contre Melendil. Elle s’était écrasée contre son corps, en sueur, et lui mordilla le cou, avant de l’embrasser sur les lèvres. Alice gémissait toujours. Un orgasme... Elle venait de jouir, et se sentait bien... tellement bien. Elle avait l’impression de flotter au Paradis, et, dans son esprit embrumé par les joies du sexe et du plaisir suprême, elle voyait presque Melendil comme un délicieux ange. Elle lui sourit.

« Oh oui, elles me conviennent... Mais votre examen n’est toujours pas... Hum... Fini... »

Alice se rapprocha de son oreille, et la lécha un peu, avant de susurrer délicieusement quelques mots suaves à l’intérieur :

« Je veux que vous continuiez à me défoncer... Que vous exploriez l’intégralité de mon corps, Melendil... »

Comme pour le titiller, elle avait à nouveau aventuré sa main le long de ses fesses, titillant cette partie douce et rebondie de son corps, avant de lui sourire, de manière espiègle, et de l’embrasser encore. Son autre main retourna s’appuyer sur sa nuque, et elle gémit dans sa bouche. Entre leurs corps, près de leurs sexes, elle sentait sa mouille, qui glissait lentement, le long de ses cuisses, pour venir se frotter contre ses jambes. Elle soupira, tout en continuant à titiller son fessier, à caresser son postérieur, ses doigts glissant près de sa croupe, effleurant de loin sa porte arrière.

Après tout, son cul était à la hauteur du reste de son corps.

À croquer.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mardi 04 février 2014, 16:30:51
Alice donna à Melendil une réponse bien plus satisfaisante et sans équivoque qu'un simple "oui" à sa question, car elle était en train de jouir entre ses bras. Loin de ralentir, Melendil avait encore au contraire accéléré ses mouvements de bassin, il percutait littéralement la jeune princesse avec une fougue incroyable, et continua jusqu'à ce que ses cris de plaisir ne commence à se calmer. Il réduisit alors peu à peu la cadence, mais sans que son sexe ne quitte le doux écrin dans lequel il était fourré. Il regardait le visage de la Princesse, et souriait, cette expression de contentement sur son visage, la voir haleter avec ses joues rouges, c'était un spectacle qu'il ne se lassait pas de voir chez une femme quand il en était le responsable direct.
Il s'arrêtait de bouger maintenant, leurs souffles respectifs se mêlèrent l'un à l'autre pendant quelques secondes, avant que leurs lèvres ne s'attirent mutuellement à nouveau. Il s'embrassèrent, car c'était un domaine dans lequel Melendil excellait, et il l'embrassa avec passion, envie. Il n'en avait pas encore fini, et se trouva autant rassuré que comblé quand Alice lui avoua qu'elle en voulait encore, le tout en prommenant  ses mains finement gantées sur son fessier bien musclé par ses années dans la rue.

Ce contact failli déclencher chez lui un mouvement de défense. Car combien de fois dans ses plus jeunes années l'avait-il senti ce contact, contre son gré, à cause de sa belle gueule d'elfe ? Il masqua son trouble toutefois, ne souhaitant pas importuner Alice avec ça, et s'approcha de son oreille.

On dirait que je suis tombé sur une Princesse non seulement belle comme un coeur, mais en plus insatiable...

Il lui murmura cela d'un ton un peu moqueur, mais qui ne se voulait absolument pas insultant, ce qu'il lui prouva en retournant l'embrasser, de façon un peu plus douce cette fois, alors qu'il remua un peu son bassin en elle. Il était bien ainsi, contre le corps chaud d'une délicieuse femme, car pour le coup il était persuadé qu'Alice devait bien être une des femmes les plus belles qu'il avait du croiser. Certes les Nobles avaient le don de se mettre en valeur, mais leur beauté physique était presque systématiquement contrebalancée par un caractère haïssable, ce qui n'était pas le cas pour elle...alors forcément cela magnifiait l'opinion de l'elfe quand à sa partenaire, qu'il continuait d'embrasser, avant de se retirer délicatement.

Alors dans ce cas...poursuivons.

Encore une fois son sourire ravageur. Il en usait beaucoup, mais il avait remarqué à quel point son petit air de voleur malicieux était apprécié chez certaines femmes, et Alice en faisait partie, et il ne loupait jamais une occasion de se rendre séduisant auprès d'une jolie jeune femme. Il se retira alors délicatement d'elle, son sexe encore tendu ruissela un peu de cyprine sur le drap au passage, tandis qu'il se mit à genoux.

Si sa majesté veut bien avoir l'obligeance de se retourner...

Elle s'exécuta, et Melendil ne perdit pas une miette du spectacle de son cul se positionnant face à lui, Alice se mettant à quatre pattes sur le lit. Il s'approcha d'elle, en se courbant un peu, et fourra son visage entre la raie de ses fesses tandis que ses mains les lui malaxaient, les pétrissaient. Sa langue trouva vite l'entrée de son orifice, entrée interdite pour beaucoup de femme, mais il était évident que dans le cas d'Alice ce n'était pas le cas. Une intuition...quand au fait qu'elle réagissait favorablement à ses caresses à cet endroit, et quand au fait qu'elle lui avait suggérée implicitement de la prendre ainsi. Melendil ne proposait d'habitude pas aux femmes de les sodomiser, car lui même avait beaucoup subi et savait à quel point ce pouvait être une expérience...désagréable.
Mais avec une femme consentante, c'était une autre histoire, ce qui ne l'empêchait pas de préparer le terrain avec minutie en léchant, et en glissant un doigt pour servir de prélude à l'entrée de son sexe dans cet orifice bien plus étroit.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 04 février 2014, 17:03:12
Confortablement installée sous le corps de ce magnifique elfe, Alice était aux anges. N’existait-il pas sensation plus merveilleuse, en effet, que celle d’être sous le corps d’un homme, après avoir joui ? De se sentir écrasée sous lui ? De sentir son corps former une sorte de douce et chaude couverture, contre laquelle on n’avait qu’une envie : se blottir pour dormir ? Cependant, Alice n’avait pas encore envie de se coucher, et la manière dont sa main jouait sur les belles fesses de l’elfe pouvait être interprétée de bien des manières. La jeune femme ne nota pas le trouble subit qui saisit l’elfe, car elle ne pouvait pas se douter qu’il avait été violé ici à plusieurs reprises. Elle se contentait juste de caresser ses fesses, comme pour inviter l’homme à venir s’y attaquer, maintenant qu’il l’avait pénétré. Est-ce qu’il avait joui ? Elle n’en avait pas le sentiment, car elle sentait toujours sa queue, bien dure, bien tendue. Restant contre lui, frottant son nez contre sa peau trempée et chaude, elle enfonçait un peu ses seins contre son torse, sa seconde main en appui sur l’une de ses épaules.

Il l’invita à poursuivre, en lui faisant un sourire chaleureux, un sourire de mauvais garçon... Le genre de sourires qui devaient rendre les femmes folles. Alice rougit légèrement, se demandant ce qu’il avait en tête, et elle cessa de toucher à son postérieur, remontant le long de son dos, caressant sa peau.

« Si sa majesté veut bien avoir l'obligeance de se retourner... » demanda alors l’elfe.

La Princesse cligna légèrement des yeux, avant de sourire poliment, et de l’embrasser sur les lèvres, lui caressant les cheveux.

« Oh, mais bien sûr… »

Elle savait très bien ce que son amant comptait faire. Il se retira de son corps, et elle soupira lentement. Cependant, avant qu’il ne se retire complètement, elle releva un peu ses jambes, et les serra autour de sa taille, l’immobilisant brièvement. Alice se hissa alors, et susurra, contre son oreille :

« Je vais me mettre en position de chienne... Rien que pour toi... »

Elle savait que c’était le genre de choses qui excitaient les hommes. Alice se retourna ensuite d’ne roulade, et resta ainsi pendant quelques secondes, tournant la tête de côté, ses mains glissées sous son corps, un sourire espiègle. Elle ressemblait alors presque à une petite fille en train de jouer, et remua ses fesses de droite à gauche. La Princesse posa ensuite ses mains sur la couverture, et se hissa un peu, finissant assez rapidement à quatre pattes. Elle creusa alors son dos, en faisant craquer ses articulations, rehaussant un peu son postérieur, le dressant devant le corps de Melendil. Elle se mordilla les lèvres, à l’idée de ce qui allait l’attendre. Une bonne grosse sodomie à l’ancienne, qui la ferait hurler de plaisir, et inonderait ses draps, déjà tachés par sa sueur et sa mouille.

Avant de la prendre, l’elfe prépara méticuleusement le terrain, approchant son visage, se frottant contre ses fesses, tout en léchant sa raie, glissant sur sa belle croupe, se rapprochant de sa languette rose, ce petit trou intime. La Princesse gémit en se pinçant les lèvres, se crispant un peu sur ce contact. Instinctivement, elle appréhendait un peu la douleur qui allait venir, mais c’était plus un réflexe naturel d’autodéfense qu’autre chose. L’envie de la Princesse ne faisait aucun doute, et alla en s’accroissant, au fur et à mesure que les mains de Melendil pétrissaient ses fesses. Petit à petit, Alice se mit à frissonner, à se tortiller... Mais sans sentir l’homme venir. Alice n’était pas encore assez excitée pour ne pas voir que l’homme se retenait, d’autant plus qu’il n’avait pas encore joui, et qu’il devait sentir son sexe commencer à le peser. L’anus d’Alice était bien dilaté, et elle était prête.

Elle sentit un doigt s’enfoncer en elle, et poussa un soupir, contribuant à dilater un peu son fondement. Elle remua alors ses fesses de gauche à droite, et tourna la tête, avec un léger sourire.

« Rassurez-vous, Melendil, cette partie de mon corps n’est pas vierge non plus... Venez en moi, venez, je veux vous sentir jouir dans mon cul... Vous sentir me défoncer et me faire hurler comme une folle... Venez, je vous en prie ! »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mardi 04 février 2014, 19:34:24
Le moment où Alice l'avait retenu avant qu'il ne se relève, en l'entourant de ses jambes, et en faisant un commentaire bien salace sur cette position qu'elle allait prendre, avait vraiment eu le don d'exciter Melendil, qui commençait à considérer vraiment le fait de se montrer un peu plus ferme avec la princesse. Non pas qu'il allait se montrer violent, c'était contre sa nature de maltraiter une belle femme qui n'avait rien fait pour le mériter. Mais beaucoup de choses lui laissait à penser que Alice aimait ses ébats quand ils étaient vifs, même si Melendil pensait qu'elle pourrait prendre goût à un peu plus de romantisme et de douceur, elle devait être d'avantage habituée à des hommes plus...virils.
Mais Melendil pouvait composer avec ça, et il le faisait d'ailleurs. Quand il avait pénétré Alice, là allongé sur elle, il n'y était pas allé de main morte, ce qui avait ammené Alice à délicieusement jouir contre lui. Maintenant il allait explorer son joli cul, il avait son visage fourré dedans, sa langue jouait avec l'entrée de son petit trou dans lequel il allait très prochainement se fourrer. De ce que son index glissé dedans pouvait lui fournir comme sensations, elle était très étroite, rentrer serait probablement un peu difficile alors il devrait y aller en douceur...mais il anticipait déjà le délicieux étau dans lequel son sexe allait se trouver.

Assez rapidement Alice supplia Melendil de la prendre, il ne s'était donc bel et bien pas trompé. Alice voulait plus que simplement qu'il lui fasse l'amour, elle voulait être "baisée", y compris à cet endroit. Ainsi elle n'était plus vierge ici aussi ? A ce stade Melendil ne pouvait plus vraiment être surpris, il se doutait bien qu'Alice avait une vie sexuelle fortement remplie, mais au contraire d'autres il ne portait pas de jugement. Au contraire en fait, car cela signifiais plutôt qu'il était en train de coucher avec une femme ayant de l'expérience, et donc avec bien peu de tabous et d'interdits avec lesquels il fallait composer, ce qui en plein élan de désir pouvait être compliqué.
Melendil retira alors son doigt et se redressa, prenant son sexe dans une de ses mains tout en se rapprochant d'alice, et il posa alors sa verge entre les fesses de la Princesse. Il ne la pénétra pas encore, son sexe était simplement logé entre les deux fesses d'Alice, et il remua délicatement pour sentir le frottement de la peau ferme de la femme sur son membre.

Hum...rien que de songer à quel point ce doit être bon en toi Alice...majesté...quoique si tu le permet, en l'absence de tes suivants je vais me permettre de te tutoyer tu ne crois pas ? Après tout...maintenant que je vais être un de tes amants officiels, car oui j'accepte définitivement ta proposition, je me vois difficilement continuer à te vouvoyer en privé.

En public ce serait bien entendu une autre histoire. Elle était une Princesse et lui un simple garde du corps, alors les manières et l'étiquette seraient de mise. Il en était conscient et s'y plierait, si cela permettait de rester avec cette jolie demoiselle, alors c'était un prix à payer que de faire des courbettes, comme il l'appellait ainsi.
Mais en attendant, il dirigea le bout de son sexe vers la "porte de secours" d'Alice, et commença délicatement à s'enfoncer en elle. Il y alla doucement et avec moultes précautions, jaugeant aux réactions de la princesse quand il pouvait avancer, quand se stopper pour lui laisser le temps de s'y faire, car Melendil avait tout de même une verge dont il n'avait pas à rougir. Il prit alors tout son temps, en ayant l'occasion de pétrir les fesses de la belle, et au bout de quelques temps il s'enfonça complètement entre ses fesses.

Ah...

Melendil était assez avare pour sa part en commentaires lorsqu'il faisait l'amour, mais il laissait échapper des soupirs, et sa respiration lourde ne pouvait pas laisser de doutes, il adorait être fourré dans le cul d'Alice. Doucement il commença à se retirer en partie, et rentra à nouveau. Il répéta l'opération plusieurs fois, sentant peu à peu les parois internes d'Alice s'accommoder de sa présence, et il se mit à progressivement aller plus vite.

Hum...C'est...Oh c'est délicieux...

L'elfe se sentait de plus en plus poussé par son propre désir. Ses mains posées fermement sur les hanches de la princesse alors qu'il accélérait le rythme, pressé par une envie de jouir qu'il réprimait toutefois autant que possible, afin de faire durer le tout. Il se frustrait, et donc augmentait la cadence en conséquence pour arriver au moment où il 'en pourrait plus, et se libérerait.
Melendil prit un rythme de croisière convenable. Son bassin tapait contre le cul d'Alice, leurs peaux se mettaient à claquer l'une contre l'autre, et le lit grinçait. Melendil parcourait le corps d'Alice de ses mains, son dos surtout, il s'agrippait aussi à ses épaules, et parfois se baissait pour pouvoir parvenir à empoigner ses seins qui se balottaient au rythme de ses coups de rein. Le point de rupture commença alors à arriver, alors que Melendil en était au stade de bien pilonner les fesses d'Alice, il se sentit jouir en elle. Il s'enfonça alors entièrement en elle, et éjacula une bonne quantité de sperme chaud, pendant de longues secondes, soupirant de plaisir alors qu'il se libérait d'un vrai poids.

Aaaaaah....Ah....oh...

Trempé de sueur, le jeune elfe se retira doucement d'Alice, et s'allongea sur le lit.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 04 février 2014, 20:06:24
Elle sentit Melendil se relever après un temps interminable, et frémit lorsqu’elle sentit le sexe tendu de l’homme glisser le long de ses jambes, brièvement, le bout de sa verge la frôlant. Elle soupira, avant de sentir la verge glisser sur ses fesses, comme une sorte de petite épée qui heurterait sa chair, se pressant contre son corps. Elle soupira en sentant ensuite le sexe glisser contre ses fesses, filant dans sa croupe, mais sans encore atteindre son anus. Sous la frustration, Alice lâcha un soupir de dépit, serrant ses poings gantés en remuant ses fesses de droite à gauche, et de bas en haut, comme pour inciter le membre de son partenaire à la pénétrer, à rentrer en elle. Melendil se mit alors à parler, lui indiquant qu’il acceptait l’idée de devenir son amant. Alice se mordilla les lèvres, les joues rosissant légèrement. Voilà au moins une chose de faite ! Elle allait avoir son premier amant masculin dans sa future Cour. N’était-elle pas prête pour être Reine, maintenant ?

« Hum... C’est très flatteur, Melendil... Alors, honore ton amante comme il se doit... Défonce-moi ! »

La patience n’était pas forcément l’art des Princesses, et Alice, dans ce genre de situations, ne l’était pas beaucoup. Elle sentait des frissons à hauteur de son fondement, une sorte de démangeaison, qui lui donnait envie de se frotter là. Depuis que Melendil avait glissé son doigt ici, elle rêvait d’être prise avec force, de sentir toute la virilité de cet homme la prendre, la remplir de l’intérieur. Melendil remonta son sexe, qui glissa lentement le long des fesses d’Alice, avant de heurter son anus. Ce petit trou étroit... La première fois qu’on l’avait sodomisé, Alice avait senti une douleur terrible dans tout son corps, et avait gesticulé dans tous les sens, pensant devenir folle. Elle n’avait alors jamais eu autant mal de sa vie, et se souvenait avoir pleuré, sous la douleur, suppliant qu’on arrête ce supplice... Le plaisir était progressivement venu, mais sans que la douleur ne parvienne vraiment à s’atténuer en elle-même, ne diminuant que parce qu’une sorte de plaisir masochiste montait. À force, Alice avait compris qu’il existait des femmes adorant les sodomies, comme Mélinda Warren, sa fameuse amie esclavagiste, et d’autres qui en avaient horreur, parce que ça faisait trop mal.

Quand le bout de la verge se rapprocha, et heurta sa peau, Alice grogna en serrant les dents, mais ne put retenir un cri bref, aigu, quand le sexe commença à s’avancer. La douleur monta d’un cran, explosant depuis ses fesses, et elle hurla à nouveau, sentant toute éventuelle forme de fatigue fondre comme neige au soleil, une sorte de frisson électrique traversant son corps de part en part. Elle poussa un nouveau hurlement, et remua son cul de gauche à droite, comme pour mieux enfoncer ce membre, avançant son bassin, se soutenant avec ses jambes. Elle grogna et soupira, de la sueur coulant le long de ses mèches de cheveux, ses joues devenues toutes rouges. L’elfe n’allait pas la ménager, et elle ferma les yeux en soupirant longuement, essayant de se visualiser la scène d’un point de vue extérieur. Elle, à quatre pattes, au milieu du lit... Lui, derrière elle, ses douces mains chaudes se crispant sur son corps, sa vigueur la pénétrant, son beau visage poussant des soupirs, son torse luisant de sueur, alors que son sexe, progressivement, s’enfonçait.

Le passage de la langue de Melendil, puis de son doigt, avaient permis de répandre un peu de sa live, ce qui, avec cette verge remplie de mouille, facilita la dilatation de ses parois, le sexe s’y adaptant. Contrairement à une intimité, où un sexe avait plus de place, un cul était extrêmement étroit, donnant l’impression qu’on vous étouffait à l’intérieur, qu’on vous comprimait dans une chair qui n’attendait qu’une chose : que vous disparaissiez pour reprendre ses droits. C’était une sorte de lutter perpétuelle, et c’était ça qui était particulièrement jouissif, particulièrement délectable, merveilleux et exquis. Petit à petit, le membre de Melendil s’enfonçait, de plus en plus loin, et le lit craquait sous les mouvements d’Alice. La Princesse gémissait, une main en appui, avançant lentement l’autre pour se caresser. Sous un nouveau coup de butoir, elle glissa, et sa tête s’écrasa contre l’oreiller, relevant davantage son cul. Elle frottait son intimité avec ses doigts, enfonçant deux doigts dans sa fleur pour appuyer sur le bourgeon, faisant venir le nectar, qui maculait ses gants, avant de toucher le lit. Elle retourna ensuite s’appuyer sur ses deux mains, se soutenant, expirant longuement.

« Ouuui... Ouuuuiiii-ooouuuuuiiii, haaaaaaaaaaannnn... Melendil, haaaaaannn ! Haaaaaaaaaaaannnn-HAAAAAAAAAAANNN !! »

Alice se mit à pousser des cris, cris qu’on aurait alors pu entendre de l’autre côté de la porte, si une oreille distraite avait daigné s’attarder. Elle ne pouvait pas retenir les hurlements. Autrement, elle exploserait sur place. C’était tellement intense ! Elle se sentait pleinement vivante, et remuait d’avant en arrière, ses cheveux voltigeant dans tous les sens, tandis que l’homme y allait de plus en plus vite, son sexe se plaisant dans ce corps, s’y installant bien confortablement.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! »

La Princesse serrait les poings, et était tellement secouée qu’elle se mit à cracher par mégarde, n’arrivant plus à retenir sa salive. Un filet de bave coula le long de ses lèvres, et ses cris se transformèrent en petits couinements, puis en longs soupirs. Fermant les yeux, elle sentait le rythme s’accélérer... Et trembla quand elle le sentit jouir. Elle sentit quelque chose taper contre son corps, remontant jusqu’à son estomac, et porta instinctivement une main à ce dernier, espérant peut-être y sentir quelque chose... Lentement, les mouvements décrurent, et, dans un soupir, son bel amant termina sa sodomie, pour s’étaler sur le lit, dans un soupir.

Alice respirait également lourdement, et se redressa, utilisant ses genoux pour se soutenir. Elle tourna alors la tête vers Melendil, et esquissa un léger sourire, en voyant sa verge, qui avait plutôt bien décru. L’homme était en sueur, et Alice avait mal aux fesses. Maintenant que cette verge n’était plus là, elle sentait des frissons à hauteur de son cul, l’imaginant toute rouge, avec un beau trou à hauteur de sa croupe. Les sifflements de l’air la faisaient frissonner, et elle se mit à caresser le corps de l’homme, avant de se coucher sur lui, de flanc, à hauteur de son estomac.

« J’adore quand on jouit en moi, Melendil... Je dois admettre que tu es un amant plein de fougue et de vigueur... Tu satisferais pleinement n’importe quelle femme avec ta prestation... »

Tout en parlant, elle jouait avec l’une de ses mains. Sa respiration était lourde et précipitée, et elle remonta ses doigts pour titiller les lèvres de l’homme, les caressant, glissant dessus.

« ...Mais je suis une Princesse, mon beau. Et, à ce titre, mon rôle est de redonner de la force à mes hommes... Ou à mes amants. »

Elle embrassa sa peau, la léchant, puis se déplaça ainsi, tout en ramenant ses jambes. Elle descendit le long de son ventre, glissant sous le nombril, léchant sa peau, le mordillant brièvement, sentant son sexe à hauteur de son cou, puis en continuant sa chute, elle arriva au rebord du lit. Ses jambes se posèrent sur le sol, mais sa tête se trouvait à hauteur du sexe de l’homme, sexe qu’elle attrapa entre chacune de ses mains, le pétrissant. Il était maculé de sperme et de mouille, tout gluant.

« Alors, ton soldat est au repos ? Ne sait-il pas que, devant sa Princesse, il faut toujours se mettre au garde-à-vous ? Aurait-il pris froid ? On dit qu’une verge ne doit jamais rester à l’air libre, car elle est très frileuse... »

Elle parlait pour exciter Melendil, mais aussi pour que son rythme cardiaque redevienne normal. Mine de rien, se faire latter le cul, c’était tout de même crevant ! Elle commença à lécher le bout de ce sexe, remontant sur sa peau, tout en écartant ses mains, les abaissant. Elle glissa sa langue le long de cette hampe, et fila sous la verge, embrassant les testicules, suçotant délicatement les poils pubiens, léchant les poils, sans tirer, car elle savait que cette zone était sensible. Elle remonta ensuite, venant frotter ce sexe entre son nez et sa lèvre supérieure, le sentant peu à peu se tendre à nouveau. Elle l’attrapa ensuite, et le poussa en avant, lui permettant ainsi, tout en coinçant le bout de cette verge sous sa main, de lécher la partie inférieure, de l’embrasser, d’y déposer quelques suçons.

Elle relâcha ensuite cette verge, qui se releva.

« N’espère pas te reposer si facilement, Melendil... Tu ne dormiras que quand je suis rassasiée, et, bien que je sois une petite humaine chétive, le sang du Dragon coule dans mes veines... »

Alice entreprit ensuite de lui faire une fellation, enfournant ce membre dans sa bouche.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le jeudi 09 avril 2015, 20:41:41
Faire l'amour à une femme était aussi plaisant que fatiguant, surtout pour un homme sortant tout juste de plusieurs heures en salle de torture. Melendil appréciait d'autant plus la douceur d'une belle femme, après avoir vécu l'enfer dans les sous-sols de ce château, mais n'était paradoxalement pas au meilleur de sa forme non plus. Il s'était allongé par nécessité, celle de reprendre son souffle, après s'être copieusement vidé dans le cul de cette Princesse, qui indéniablement le rendait fou. Elle était belle, possédait un esprit bon, mais surtout à l'instant, était bien plus perverse que bon nombre de femmes qu'il avait pu connaître. Et puis bon, c'était une princesse tout de même, cela avait le mérite de gonfler son amour propre que d'avoir pu conquérir la couche d'une si noble demoiselle, lui un pauvre vagabond sans véritable statut.
Melendil était en sueur, allongé, mais rapidement Alice s'approcha de lui, posant son visage sur son corps, à hauteur de son ventre. Sentir la respiration forte et accélérée de la jeune femme sur son bas-ventre ne laissait pas l'elfe indifférent. Il était toutefois encore épuisé par la torture, certaines de ses nouvelles cicatrices étaient encore fraîches, mais malgré ça la princesse avait un don, le don de réveiller son désir malgré tout. Elle se mit à le caresser, avec ses mains fines et douces, et rien que le fait d'attarder son regard sur les courbes de son corps suffisaient à, peu à peu, raviver son feu intérieur.

Alice n'en avait pas encore fini avec lui, cela se confirma autant à ses paroles qu'à ses actes, et le bel elfe la regarda alors agir avec un léger sourire, et un air intrigué. Elle déposa de multiples baisers sur son torse, son ventre ensuite, en continuant de descendre de plus en plus bas. Puis, Alice se positionna sur le sol, juste au rebord du lit, à genoux. Melendil, bien conscient de ce qu'il convenait de faire, ne se fit pas prier pour lui s'asseoir sur le rebord, bien installé sur le Matelas, avec Alice agenouillée face à lui. Ses mains s'emparèrent de son sexe, faisant soupirer Melendil, qui prenait un plaisir non feint à regarder cette beauté masturber son sexe, encore tout chaud après avoir visité la Princesse de fond en comble, et il semblait bien que ce n'était pas terminé.

Je dois admettre, votre majesté, que votre corps est bien plus hospitalier que l'extérieur...mais je suis certain que vous saurez rappeler à ce soldat son devoir.

Alice s'en occupa en effet. Tout en le masturbant, elle vint lécher son sexe avec sa délicieuse petite langue, la faisant glisser tout le long de sa hampe de chair qui à force reprenait  sa dureté en une belle érection. Melendil lui ne resta pas sans rien faire, car positionné ainsi il avait un bel accès à plusieurs zones intéressantes du corps de la Princesse. Ses seins notamment, qu'il ne se priva pas d'aller malaxer avec l'une de ses mains, sentir sous ses paumes ces masses de chair chaudes était divin, et contribuait à lui redonner sa vigueur. De son autre main, il caressait les cheveux d'Alice, puis fila le long de son dos pour sentir sous ses doigts sa peau, avant de revenir à sa longue chevelure dorée.

Oh Alice...hum...

Puis, après avoir bien mis au clair le fait que leurs ébats étaient loin d'être terminés, la Princesse prit alors les choses en main...ou plutôt en bouche, sa merveilleuse petite bouche qui une nouvelle fois acceuillit son sexe. Sentir les lèvres se refermer sur son gland, les dents frotter légèrement contre son sexe, et la langue danser dessus, Melendil ne put pas sur le moment se retenir de donner un léger coup de bassin pour s'enfoncer légèrement plus. La chaleur de sa bouche, et la salive qui commençait à recouvrir son sexe tendu, achevaient de le rendre opérationnel.
Il se reposerait plus tard, car il avait une Princesse à contenter.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 09 avril 2015, 21:51:16
Alice ne comptait pas laisser ce bel et magnifique elfe se reposer trop vite... Oh que non ! Elle avait rarement vu un homme aussi beau... Et, de fait, elle se demandait même s’il n’était pas son plus bel amant masculin. De plus, Melendil n’était pas que beau, il était aussi charmant et très attentionné. Alice avait envie de lui faire l’amour, encore et encore, et le bel homme n’était pas au bout de ses peines avec elle. Son fier soldat n’allait pas retourner à la caserne tout de suite, et Alice le prit rapidement en bouche, à genoux devant l’homme. Elle comptait l’embrasser partout, elle comptait explorer tous les tréfonds de son corps, encore et encore, sans relâche. Sa bouche filait d’avant en arrière sur son sexe, et elle gémissait longuement, en goûtant à ce gros sexe.

Melendil avait un chibre très gros, qui se mit à enfler au fur et à mesure qu’elle jouait avec. Fermant fréquemment les yeux, et respirant par le nez, Alice se concentrait. La plupart du temps, elle le suçait, remuant sa tête d’avant en arrière, puis retirait ensuite sa bouche, et déposait de petits baisers sur tout le pourtour de son sexe. Elle remuait dessus, le léchait, le suçotait, et allait ensuite s’attaquer à ses testicules, déposant des baisers dessus, tout en évitant de trop tirer sur ses poils pubiens. Et, tandis qu’elle faisait ça, Alice s’empressait de masturber son bel amant, relevant les yeux pour le regarder, pour lire le plaisir s’exprimer sur son visage, pour voir ce corps magnifique, ce corps qui aurait pu faire tourner bien des têtes. Elle retournait ensuite le prendre en bouche, et s’enfonçait en lui, reprenant son souffle quand elle enfonçait ce membre turgescent aussi loin que possible.

« Hmmm... » gémit-elle, encore et encore.

Le membre de l’homme retrouva sa dureté naturelle au bout de quelques minutes, et Alice continua encore à le sucer... De fait, il y avait une sorte de plaisir ancestral à l’idée de sentir une aussi grosse queue en elle. Peut-être aurait-elle dû, vu sa nature de Princesse, trouver cette position choquante, mais, en réalité, seule dominait une sensation forte de plaisir. Elle le prenait encore et encore, tout en remuant ses doigts dans son intimité, et en gémissant tendrement. Elle mouillait ainsi, et finit finalement par relever sa tête, et par reprendre son souffle.

« Et bien, voilà qui est mieux, Melendil... »

Un gros chibre la regardait, et elle restait à genoux... Puis, toujours pour exciter l’homme, elle avança ses doigts enduits de mouille, et les suça sous ses yeux, enfonçant deux doigts dans sa bouche, sans que jamais son regard ne se détache de celui de l’homme. En souriant lentement, elle les retira ensuite, dans un claquement sonore, et caressa avec ses deux doigts le sexe de l’homme.

Qu’allait-elle faire ensuite ? La réponse à cette question vint immédiatement quand Alice se redressa, et posa chacune de ses mains sur ses seins. Elle se pinça les tétons, et se déplaça un peu, venant glisser le sexe de Melendil entre ses seins, et se débrouilla pour que son membre se redresse un peu, et se frotte entre ses seins. Un sourire sur le coin des lèvres, Alice expérimentait de nouvelles positions, des choses qu’elle avait vu faire chez les esclaves de Mélinda. Le gros vit de Melendil formait comme une chaude et gluante sucette, qui se frotta d’avant en arrière contre ses seins.

« Là... Hummm... »

Le bout de son sexe frottait contre son menton, et Alice entreprit de le lécher en sortant timidement sa langue, venant le caresser et le titiller.

Avec ses joues rouges, son plaisir était à son paroxysme, et elle espérait qu'il en serait de même pour ce bel elfe.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le samedi 07 novembre 2015, 10:38:19
Indéniablement, Melendil n'avait encore jamais eu l'occasion de croiser de jeune femme de haute lignée aussi portée sur le sexe qu'Alice. Il avait eu déjà l'occasion, quelques fois seulement, de coucher avec des nobles, et ce dans le plus grand secret, mais aucune n'avait manifesté un appétit comparable à celui de la belle princesse blonde qui lui suçait la queue. L'elfe, bien qu'encore marqué par les tortures qu'on lui avait infligé, avait réussi à retrouver sa vigueur sous le délicieux traitement de sa partenaire, et sa respiration lourde témoignait de la douleur et du plaisir qu'il ressentait en ce moment. Melendil se poussait un peu, car en l'état actuel des choses il aurait aimé se reposer mais...n'était-il pas désormais un serviteur de cette jeune femme après tout ? Alice désirait qu'il s'occupe encore d'elle, et elle le suçait tellement bien que malgré la fatigue, Melendil se sentait pour ainsi dire chargé de la satisfaire.

*Elle va très probablement m'achever pour ce soir mais...hum...*

Melendil adorait la façon qu'elle avait de sucer ses boules, tout en caressant le reste de son sexe couvert par sa salive, et son regard, comment ne pas fondre devant un regard qui vous dévorait littéralement ? Melendil lui n'en perdait pas une miette, dans sa position actuelle l'elfe avait un rôle passif, qui lui permettait de regarder complètement Alice à l'oeuvre. Il était particulièrement excitant de la voir sucer sa queue, en plus de la sensation en elle même bien sûr, il passait à l'occasion une main dans ses cheveux, suivant le rythme des va et viens contre son sexe. Ce dernier était redevenu très dur, et lui faisait même assez mal, mais le sexe était aussi une part de souffrance, tant qu'elle n'obscurcissait pas le reste. Et en l'état actuel des choses, Melendil adorait ce que la princesse lui faisait. Le corps en sueur, qui faisait légèrement luire son torse musclé à la lumière des bougies, et la respiration haletante, il semblait être tel un esclave scotché au bon vouloir de sa maîtresse, qui lui sussura que l'état de son sexe était désormais bien plus satisfaisant.

Tout soldat à de temps en temps besoin qu'on prenne soin de lui, et je dois admettre que tu sais très bien remonter le moral de tes troupes ma belle.

Nul besoin d'être formel, vu qu'ils n'étaient que tous les deux. Alice se redressa alors, et Melendil se sentit fondre quand il comprit ce qu'elle avait l'intention de faire. Il se retrouva vite avec sa queue prise entre les deux seins lourds et délicieux d'Alice, qui en se servant de ses mains les resserra contre, avant de se mettre à le masser ainsi.

A...Alice...Hmm...

Le sexe de l'elfe trempé de salive n'avait aucun mal à glisser contre ses deux masses de chairs chaudes qui l'ensserraient, et Melendil se mit à remuer un peu son bassin tant le plaisir était à son paroxysme. Alors qu'il remuait de concert, il sentait la langue, timide, d'Alice titiller le bout de son sexe à chaque fois qu'il poussait,rajoutant encore un peu de plaisir à cet océan dans lequel il se trouvait. L'elfe ne tarda concrètement pas à sentir l'orgasme pointer le bout de son nez, il aurait pu prévenir Alice, mais l'envie soudaine de mâculer son visage et ses seins avec son sperme se manifesta dans son esprit. Il se contenta alors d'accélérer le rythme, se servant de ses bras en appui sur le lit pour s'aider dans ses mouvements, puis il vint au bout de quelques minutes. Le bout de son sexe hors des seins de la princesse, il éjacula à plusieurs reprises contre son visage, sur ses joues, son nez et ses lèvres, avant de disparaitre dans le creux des seins d'Alice, et de finir à cet endroit.

Oooooh...hum...

Melendil resta ainsi un moment, son sexe trempant dans son propre sperme, puis il baissa son visage pour voir l'état dans lequel se trouvait Alice, et il se permit alors un sourire coquin.

Toutes mes excuses majesté, je n'ai pas sû me retenir face à votre doigté royal...mais si je puis me permettre, je te trouve magnifique ainsi.

Mâculée de sa semence, Melendil la trouvait attirante pour une raison qu'il ne s'expliquait pas trop, mais chercher à expliquer les fantasmes était en soit une perte de temps, il étaient tout simplement. Melendil approcha alors une de ses mains du visage d'Alice, et frotta délicatement son pouce de façon à récupérer son sperme qui commençait à couler le long de la peau de la princesse, avant de le porter aux lèvres de sa belle partenaire.

Permet moi au moins de t'aider.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 07 novembre 2015, 11:57:53
Entendre et voir Melendil sous l’effet du plaisir, voilà un délice dont Alice pensait bien ne jamais devoir se laisser. L’elfe était beau, si beau... Une beauté incroyable, qui était en train de la transporter. Elle regardait l’homme remuer lentement devant elle, soupirant faiblement, avec ses lèvres magnifiques. Depuis quand était-elle devenue si douée avec le sexe ? C’en était presque effrayant ! Alice était comme à la place de Mélinda en ce moment, excitant son amant, en lui montrant tout ce dont elle était capable. Il n’y avait que dans les contes que les nobles dames étaient des femmes dévergondées et ineptes au sexe. Dans les faits, Alice avait souvent été une exception... Mais, grâce, à l’entraînement de Mélinda, cette exception n’avait plus vraiment lieu d’être.

Elle remuait cette saucisse de chair entre ses seins, un membre tendu, érigé, un mât imposant. Une belle queue, fière et grande, élancée et impériale, qui finit, sous les multiples traitements d’Alice, â relâcher sa semence. Alice sentit cette queue remuer, puis, alors qu’elle en suçotait le bout, le sperme jaillit, fusant à toute allure, et vint inonder son visage pendant plusieurs secondes. Melendil juta plutôt bien, venant recouvrir le doux visage de la Princesse de sa liqueur blanche, recouvrant sa figure, allant jusqu’à rebondir contre quelques mèches de cheveux. Alice ne l’avait pas pris en bouche, se contentant juste de faire juter l’homme.

Quand il eût terminé, elle était avec du sperme sur son visage, ainsi que sur son torse, formant quelques lignes qui allaient se nicher entre ses seins, descendant lentement vers son ventre, la Princesse clignant des yeux à plusieurs reprises.

*Ça tient chaud...*

Aussi curieuse soit-elle, ce fut cette première réflexion qui s’imposa en elle. Melendil venait de jouir sur elle, et lui présenta ses excuses... Avec un sourire tel et une lueur telle dans les yeux qu’elle se doutait que ses excuses n’en étaient pas vraiment, et n’étaient qu’une façon de parler. L’homme approcha alors sa main, et elle frissonna en sentant son pouce venir récolter un peu de sperme.

« M’aider, hum... »

Alice sourit, puis alla sucer le pouce de l’homme, avant rapidement ce sperme. Elle entreprit alors d’en prendre à son tour avec ses doigts, et les lécha.

« Hmmm... Tu as vraiment très bon goût, Melendil... »

Elle sourit. Sensuellement. Puis elle opta pour une autre idée, en s’humectant les lèvres, le cœur battant tendrement la chamade :

« Pourquoi ne pas venir... Me lécher ? Tu sais combien je raffole de tes lèvres, mon beau... »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le dimanche 24 janvier 2016, 18:12:35
La perversité dont cette jeune femme pouvait faire preuve au lit était, dans l'esprit de Melendil, un contraste très excitant par rapport à son statut social très haut. Elle ne rechigna pas lorsque l'elfe juta sur son visage, et entre ses seins, pas plus que lorsque Melendil, poussé par une inspiration subite, s'était mis à récupérer de son propre sperme avec son pouce pour ensuite l'ammener à la bouche de la princesse. Cette dernière n'avait alors pas hésité à sucer le pouce de Melendil, et à ainsi aspirer sa semence encore tout chaude. Melendil réitéra ce geste à deux reprises, allant nourrir Alice de son sperme, avant que cette dernière ne lui suggère d'achever de la nettoyer avec sa langue. L'elfe ne fût cette fois pas surpris, cela dit, pas cette fois et n'allait probablement plus tellement l'être, mais il trouvait à chaque fois de plus en plus excitant les idées coquines d'Alice, qui adorait jouer avec lui.

Ma foi, vos désirs sont des ordres, majesté...

Meledil lui adressa un sourire malicieux, puis délicatement passa ses mains sous ses épaules pour la soulever, et l'allonger sur le lit, où ils seraient installés bien plus confortablement. Positionné à ses côtés, allongé, le jeune elfe prit toutefois un moment pour la contempler un peu, avant de pencher son visage près de ses seins, là où restait la plus grosse partie de sa semence. D'une main, toutefois, l'elfe se permit d'aller explorer la douce peau d'une des cuisses de sa belle princesse, dont il caressa l'intérieur, et empoigna sa chair. Suivant les filets de sperme qui s'étaient dessinés le long de sa poitrine, Melendil lécha donc, à plusieurs reprises et doucement, en prenant bien son temps pour qu'Alice aie tout le temps de savourer sa langue parcourant sa belle peau. Puis, une fois qu'il en eu avalé assez, Melendil se redressa et approcha ses lèvres de celles d'Alice, pour ensuite aller l'embrasser. Il amenait ainsi à Alice tout le sperme qu'il récupérait ainsi, en l'embrassant brièvement, juste assez pour qu'elle puisse tout récupérer et avaler.
Melendil répéta l'opération à quelques reprises, tandis que pendant ce temps, il s'était mis à glisser deux doigts dans l'intimité chaude et humide d'Alice, et remuait à l'intérieur doucement, juste afin de la conserver dans un bon état d'excitation. Lui, allongé comme il l'était, et blotti contre le flan de la princesse, avait sa verge tendue blottie contre Alice.
Ainsi, une fois qu'il eu fini de partager ses baisers avec la princesse, le beau vagabond, joueur, continuait à la doigter, car il appréçiait cette sensation d'avoir, littéralement au bout des doigts, le plaisir qu'elle éprouvait.

A présent que sa majesté a été correctement nettoyée, désire-t-elle autre chose ? Comme je suis désormais votre garde du corps, il est de mon devoir de m'en occuper n'est-ce pas ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 24 janvier 2016, 22:31:45
Quelle rencontre ! Alice était ravie d’être tombée sur un tel individu. Melendil était un homme charmant, d’une beauté incomparable, le tout s’accompagnant d’une joyeuse perversion, et d’une sorte de soumission qui ne pouvait que plaire à Alice. La belle tête blonde n’aurait jamais pensé pouvoir tomber sur un tel homme en se rendant à Kalkeïn. Indiscutablement, Melendil était un individu d’exception, et, maintenant qu’Alice s’était attachée de cet homme, elle ne comptait pas le laisser partir. Se laissant couchée sur le lit, elle laissa Melendil la lécher, sa belle langue filant sur elle, et, bien conscient de l’effet magique de ses lèvres, l’elfe s’empressa d’aller l’embrasser, tendrement, fourrant dans sa bouche son sperme, et, à chaque fois, on pouvait entendre Alice soupirer, gémir, et glisser sa main dans les cheveux de l’homme, l’autre se posant sur l’une de ses épaules, se crispant sur sa peau.

« Mmmhmmm... »

Oh, oh, elle était vraiment folle des lèvres de Melendil ! Son amant elfique était terrible, et sa bouche, oh, sa bouche... Même Mélinda n’avait pas des lèvres aussi belles que les siennes. Elles avaient la douceur de lèvres féminines, ainsi que la fermeté de lèvres masculines. Du moins, Alice ne voyait pas comment l’expliquer autrement. Ou peut-être que ça venait juste d’elle ? Melendil léchait son corps, encore et encore, et on pouvait entendre la jeune Princesse soupirer et gémir, en se frottant tout le long du lit, ses mains s’étirant le long du lit. Quel spectacle ! Quelle beauté ! Ses seins étaient tendus, et Melendil, lui, continuait à remuer sur elle, tandis que son sexe, régulièrement, revenait caresser sa peau. Il alla même jusqu’à glisser deux doigts en elle, et put sentir combien Alice é&tait excitée, combien elle tremblait de plaisir.

« Melendil, hmmm... »

Alice se mordilla encore les lèvres, puis Melendil se nicha contre elle, couché sur son flanc, et les deux amants s’embrassèrent tendrement, tendrement et sensuellement, les mains d’Alice se posant sur son torse. Elle caressait ses muscles, sa peau douce et chaude, en sueur, ses seins s’enfonçant contre lui, tout en l’embrassant, encore et encore, se refusant à rompre le baiser.

*C’est fou, je pourrais l’embrasser toute la nuit sans jamais me lasser...*

Oh oui ! Le baiser finit toutefois par se rompre, et Alice le regarda, en se mordillant encore les lèvres, avec une lueur amoureuse dans les yeux... Melendil lui demanda ensuite si Alice voulait autre chose, et la jeune femme lui sourit.

« J’ai déjà ce que je veux, Melendil... Toi. »

Elle bondit alors sur lui, et l’embrassa plus voracement, mais chercha surtout à le pousser, et l’amener ainsi à se coucher sur le dos. Alice se redressa alors, se mettant à califourchon sur l’homme, en lui souriant. Son sexe se glissait alors contre ses fesses, tapant dans son dos, et elle aventura l’une de ses mains derrière elle, pour venir le caresser du bout de ses doigts gantés, ses doigts filant le long de sa hampe de chair.

« Et bien, tu es un elfe très gourmand, Melendil... »

Alice lui sourit de nouveau, avant de se mordre encore les lèvres.

« Mais, quand tu as caressé mon sexe en me léchant, je me suis dit que ce dernier n’était vraiment bien que quand il était rempli par toi... »

Elle lui sourit de nouveau, et se déplaça un peu, raffermissant sa prise sur le sexe de l’homme... Puis elle s’empala dessus, enfouissant son membre en elle, en poussant un cri de plaisir :

« HAAAAAAAAAAAAAAA... !! »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le lundi 25 janvier 2016, 13:18:56
Melendil fût surpris par la fougue soudaine dont fit preuve Alice, en lui sautant dessus. Le baiser vorace qu'il échangea avec elle ne fût qu'un prétexte pour la princesse d'inverser les positions, et d'allonger le bel elfe sur le lit...avec elle au dessus de lui. Melendil était lui même assez surpris de sa propre endurance, car malgré le fait qu'il aie joui à plusieurs reprises, sa queue demeurait tendue et solide. Il devait admettre, même si il ne se l'expliquait pas complètement, qu'Alice lui faisait un effet très...particulier, et la retrouver assise à califourchon sur lui, alors qu'il ne s'y attendait guère, ne faisait que le confirmer. Melendil se trouva ainsi dans une position très passive, avec cette belle femme qui le maintenait prisonnier, et il se tendit quand, avec l'une de ses mains gantées, elle se mit à lui caresser son sexe.

La queue de Melendil frottait contre les fesses de la princesse, et était câlée dans le creux de son cul, tandis que du bout de ses doigts gantés elle était en train de le masturber délicatement. L'elfe frisonnait sous le contact de ses doigts couverts de soie, et qui de fait plaquait d'avantage son sexe dans le creux des fesses de la princesse. Melendil était en sueur, et assez épuisé, mais malgré tout Alice parvenait à rallumer la flamme de son désir à chaque fois, et le fait de se trouver ainsi dans une position de presque dominé, n'était pas complètement pour lui déplaire.

Gourmand ? Dixit celle qui rythme cette danse ma chère, je ne fais que te suivre.

Melendil adorait particulièrement le côté pervers de cette femme, et se sentir désiré à ce point était dans tous les cas particulièrement flatteur. Si il plaisanta sur le moment, il retint toutefois son souffle quand Alice déclara ne se sentir vraiment bien que lorsque son sexe était fourré en elle, et il la regarda alors avec passion se mouvoir, afin d'aligner sa verge avec l'entrée de son intimité.

Alice...Aaaaaaaaaaaah !!!!!

En sentant la princesse s'empaler sur son sexe, Melendil donna instinctivement un coup de bassin pour accompagner le mouvement et s'enfoncer en elle, avant de retourner pleinement s'allonger contre le matelas. Alice se mit à remuer, de haut en bas, le long de son sexe qui baignait à nouveau dans son intimité toute chaude, dans laquelle il remuait avec un plaisir inouï. Melendil posa alors ses mains sur les hanches d'Alice, tandis que cette dernière dansait sur lui, et menait le rythme, car elle contrôlait cette fois-çi tout.  Melendil, qui avait donc cette fois un rôle passif, se trouva à pouvoir la regarder sous toutes les coutures, car il n'avait aucun autre effort à faire que celui de se retenir pour en profiter le plus possible. Il pouvait donc voir, en redressant légèrement la tête, le spectacle de son sexe disparaîssant dans l'intimité d'Alice, ou encore ses seins qui rebondissaient au rythme de ses mouvements, ou même encore son visage et les expressions qui le parcouraient.
L'elfe respirait lourdement, tandis qu'il déplaça ses mains des hanches d'Alice jusqu'à ses fesses, qu'il empoigna fermement, et se mit à malaxer, ce qui lui permit aussi d'aider un peu la princesse dans ses mouvements, en lui donnant un petit coup de main sur les impulsions pour se redresser à chaque fois. Puis, c'est alors qu'il en profitait pleinement, que lui vint la réalisation d'un détail qu'ils avaient oublié.

A...Alice il faut...il faut que tu te retires...je...il ne faut pas que...que je te...aaaah...

Que je te rendre enceinte, étaient les mots qu'il ne parvint pas à prononcer, car sa verge lui faisait un mal de chien rien qu'à l'idée de se retirer. La question ne s'était pas posée jusque là, car Melendil, par précaution de base, n'avait pas joui dans l'intimité de la princesse, car il ne souhaitait pas qu'elle se retrouve avec un bâtard sur les bras par sa faute. Il ne venait après tout pas d'un milieu où les femmes avaient les moyens de se payer les services d'alchimistes pour assurer leur contraception, et dans le cas d'Alice, il n'avait absolument aucune idée de si c'était le cas. Et pourtant, même si c'était complètement fou et impossible, dans son excitation il vit brièvement l'image de lui la mettant enceinte...et cela ne fit rien pour le calmer.

A...Aaaaaaaah...
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 25 janvier 2016, 13:46:03
Sentir cette queue se glisser contre son cul était particulièrement excitant. Parfois, il en fallait peu pour émoustiller Alice, et elle estimait que c’était surtout ça, cette sensation de sentir ce bout de chair niché dans sa croupe, qui l’avait amené à vouloir continuer leur danse. Ce n’était pas raisonnable, car elle aussi était fatiguée. Ils faisaient l’amour depuis fort longtemps, maintenant. Melendil l’avait sodomisé, il s’était perdu en elle, et elle aurait tout à fait pu s’arrêter après leur ultime baiser, en dormant contre le torse parfait de l’elfe.  Mais, au lieu de ça, elle était là, à califourchon sur lui, avec ses longs gants et ses collants blancs, à masturber ce sexe, à le sentir se tortiller contre sa croupe, une partie de sa massive queue venant taper contre sa porte arrière, qui était encore bien ouverte suite au passage de son membre. C’était ça, cette ultime sensation, qui l’avait convaincue de s’empaler sur lui... Et... Et, han, quelle sensation superbe ! Magnifique et magique, même !

« Haaaa... O-Ouuuiiii... !! »

Oui, que de sensations magnifiques ! La Princesse soupirait généreusement, se déplaçant de haut en bas, dansant sur ce corps. Ce n’était pas la première fois qu’elle était au-dessus, et elle aimait généralement cette position, mais il fallait bien reconnaître qu’elle était très physique. En-dessous, elle avait, en effet, juste à se laisser porter, mais là, dans cette configuration, c’était à elle de mener le rythme. On pouvait donc l’entendre gémir et soupirer, tandis qu’elle s’évertuait à s’asseoir totalement sur le corps de l’homme, de telle sorte que sa queue tapait jusque dans les tréfonds de sa cavité, la faisant déglutir et gémir. Elle restait alors là, assise pendant quelques secondes, avant que les sensations ne soient trop fortes, et qu’elle ne doive, à nouveau, se déplacer de haut en bas.

Alice dansait ainsi sur lui, avant de sentir les mains de l’homme venir malaxer ses fesses, ce qui ne put que la faire frissonner. Elle gémit de nouveau, sa tête partant vers l’arrière, tout en continuant à bouger, encore et encore. Des mouvements simples, rapides à comprendre, mais ô combien excitants... Excitants à la hauteur de leur ultime séance de débauche et de sexe. Et, quand Alice ne fermait pas les yeux, elle s’évertuait à regarder son amant, à voir ce corps magnifique, couvert de sueur, à le voir tout excité, ses beaux yeux bleus remplis d’envie et de désir. On disait que les elfes pouvaient être des amants terribles au lit, et Melendil était à la hauteur de cette réputation. Lui aussi haletait et soupirait, mais l’homme ressentait visiblement la même chose qu’Alice, cette même envie de coucher, encore et encore, sans tenir compte des fatigues physiques.

« Hmmmmm... »

Elle crispait parfois ses épaules, et alla même, à un moment, se pencher vers lui, courbant son corps vers l’avant, pour l’embrasser, sentant, ainsi, davantage les mains de Melendil se raffermir sur son cul trempé, puis Alice se redressa, et continua à danser, encore et encore, en soupirant et en gémissant. Le lit craquait, son corps était en feu, mais rien ne semblait devoir les arrêter. Alice mouillait généreusement autour du mât de son amant, qui ne ressortait jamais de son corps. On pouvait entendre la chair claquer, des claquements amplifiés par leur sueur, et rythmés par les halètements de la Princesse. La tête blonde était très excitée par ce moment.

Et elle se mit à sourire quand Melendil, visiblement très excité, lui demanda de se retirer, de peur qu’il ne vienne à jouir dans son corps. En soupirant, Alice secoua la tête, et répondit, d’une voix épuisée :

« N-Non... En... En moi, Melendil, haaaa... C’est... C’est en moi que... Haaaaannn... Que je veux t-te... Te sentir ! »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mardi 03 mai 2016, 22:42:04
Le visage de Melendil se couvrit d'une expression sincère de surprise lorsque Alice fit part de son refus de le laisser se retirer, et voulait au contraire sentir l'elfe jouir en elle. Ainsi malgré la difficulté de la tâche au vu du fait qu'il avait sa queue plantée dans l'intimité très acceuillante d'une très belle femme, Melendil du réfléchir à toute vitesse, car au rythme où la princesse s'empalait sur son chibre il ne pourrait plus se retenir éternellement. La peur de la rendre enceinte d'un bâtard était évidemment là, c'était d'ailleurs la raison principale pour laquelle, presque au dernier moment, il s'était rappellé qu'il devait se retirer avant de jouir. Melendil avait beau apprécier ce qu'il avait vu jusque là de cette femme, la vérité était qu'il ne la connaissait qu'à peine, et outre les ennuis inhérent au fait d'engrosser une jeune femme de très haute lignée, il ne se voyait pas père d'une femme dont il ne connaissait pas assez le tempérament. Mais il se mit à raisonner, car de ce qu'il en avait vu, Alice ne correspondait guère à certains racontards qu'on pouvait faire sur les femmes aux cheveux blonds, et avait l'air assez intelligente pour savoir ce qu'elle faisait.
Après tout...peut-être ne voulait-elle pas briser l'élan dans lequel ils se trouvaient car il n'y en avait pas besoin ? Melendil savait que mages et apothicaires pouvaient concocter des potions prévenant toute grossesse non voulue chez les femmes, mais ce genre de potions avait son prix, que la plupart ne pouvaient se payer, même chez les jeunes femmes issues de maisons nobles modestes. Mais Alice était une princesse royale, et qui, pour être visiblement très portée sur le sexe, avait sans doute recours à ce genre de potions. C'était au final ce qu'il y avait de plus logique, car après tout elle n'avait aucun intérêt à se faire engrosser par un elfe vagabond, qui certes l'avait sauvé d'une mort certaine, mais qu'elle ne connaissait au final pas plus. C'est donc en tâchant de se rassurer, que Melendil s'abandonna complètement dans les plaisirs qu'Alice lui offraient en se balançant le long de son sexe, qui ne sortait quasiment plus de son intimité trempée et chaude. Lui, posait ses mains sur les hanches de la princesse, l'accompagnait dans ses mouvements, et donnait même des coups de bassin pour qu'elle ne soit pas seule dans l'effort. Il suait, de multiples gouttes parcouraient son torse musclé et imberbe, signe de l'intensité de leurs ébats, qu'ils prolongeaient au delà du raisonnable...mais c'était plus fort qu'eux. Il était certain que même si Melendil n'en savait que peu sur cette princesse, ce qu'il en avait vu avait été suffisant pour le convaincre d'accepter son offre de la servir, et qu'il éprouvait une attirance certaine à son égard.

A...Alice...

Melendil était toutefois épuisé, la faute à la journée de torture dont il était sorti juste avant de voir la princesse. Même si le fait de faire l'amour lui avait permis de se revigorer un peu, son corps le rappellait toutefois à la raison, et concrètement si Alice n'avait pas pris les devants en se mettant à califourchon sur lui, l'elfe aurait eu bien du mal à assurer cette einième étreinte. Il était bien toutefois, allongé sur ce lit, avec cette merveilleuse jeune humaine qui s'empalait sur sa verge. Le bruit des chairs claquant, la vue de son corps lui aussi en sueur, et la sensation de sa peau chaude étaient autant de facteurs qui, malgré l'épuisement, lui donnaient la force d'offrir à Alice ce dernier round. La perspective de jouir dans son vagin l'excitait aussi, car il était rare qu'il puisse le faire, la plupart de ses partenaires exigeant qu'il se finisse ailleurs...donc là, c'était un plaisir rare auquel il allait avoir droit.
Et il approchait à grande vitesse, Melendil sentit une ultime fois la vague approcher, alors que son sexe était tendu comme jamais dans l'intimité de la princesse. Ses mains alternaient entre ses hanches, ses fesses, et ses seins, mais là il empoigna ses hanches afin de l'aider à aller plus vite, et rapidement, le bel elfe se crispa tandis qu'il se mit à jouir. Melendil poussa un long râle, trahissant à la fois son plaisir et son épuisement tandis que, secousse après secousse, il se vidait au plus profond du vagin d'Alice, qui acceuillait sa semence chaude. Puis il finit par se détendre, la respiration encore lourde, il sourit alors à Alice, dont il avait la sensation qu'elle avait joui en même temps que lui.

P...pardonnez moi, votre altesse...mais je crains de ne pas pouvoir vous satisfaire d'avantage...à ma décharge, prendrez vous en compte ma belle performance malgré les récents coups de fouets que j'ai subi ?

Il la taquinait, bien entendu, c'était plus fort que lui surtout face à des nobles, mais cet apparent irrespect n'en était ici vraiment pas. Il avait surtout la sensation qu'il pouvait se laisser aller à ce mélange de formalité et de familiarité avec elle, du moins en privé, car Alice avait indéniablement quelque chose de plus que les nobles qu'il avait pu croiser jusque là. Toutefois il ne mentait pas, en sueur, l'elfe était exténué, surtout après s'être vidé en elle. Tout ce dont il avait besoin maintenant, c'était d'un peu de repos, et de préférence, dans les bras de cette très jolie femme.
Était-il sur le point de tomber amoureux ? Possible...
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 03 mai 2016, 23:28:42
Alice n’aurait jamais cru faire une rencontre aussi... Alléchante ici, à Kalkeïn. Elle était pourtant en train de prendre son pied comme elle l’avait rarement pris auparavant. Melendil était un amant exceptionnel, insatiable, beau au-delà de toute commune mesure, et très doué. Il savait faire plaisir aux femmes, et la Princesse appréciait beaucoup le fait de le sentir entre ses cuisses. Les deux étaient dans une véritable transe de sexe, et, si Alice avait été moins transie d’excitation, elle aurait pu lui dire qu’un accouchement n’était pas à l’ordre du jour. Les pilules de contraception tekhanes étaient très en vogue dans les autres pays de Terra, et ce même si, légalement, le recel de technologies tekhanes était considéré comme un délit. Alice en prenait régulièrement, car elle voulait être enceinte quand elle le désirerait, et quand elle se sentirait capable d’avoir un enfant.

Néanmoins, avoir un enfant ne serait pas aussi facile que ça, car, en théorie, elle était censée l’obtenir auprès de sa femme, Sakura. Or, cela faisait maintenant plusieurs semaines que sa femme avait disparu... Ou, plutôt, que les Formiens l’avaient emmené. Kerrigan avait attaqué Sylvandell, vraisemblablement pour obtenir de l’ADN de dragon, et, si elle avait été vaincue, la Reine des Lames avait néanmoins emmené Sakura avec elle. Le plus terrible est que Sakura avait choisi d’elle-même de partir, car Kerrigan lui avait expliqué qu’elle avait des gènes formiennes dans le corps. Tout le talent d’Alice n’avait su retenir sa femme, qui était partie, sous la promesse de revenir... Une promesse qui s’estompait au fur et à mesure que le temps passait.

Déjà conquise par le sexe avant, Alice avait choisi de noyer sa solitude dans des rapports sexuels intenses, notamment avec Mélinda et toutes les esclaves de cette dernière. C’était largement préférable, en un sens, que de se mettre à boire, ou à faire une dépression. Secrètement, elle espérait trouver un moyen de ramener sa femme, mais, pour l’heure, tout était encore flou. Bien sûr, elle ne disait rien de tout cela à Melendil pour le moment, car elle-même était bien loin de se douter de l’affection profonde qu’elle était en train de ressentir pour l’homme, ce bel elfe qui, sous elle, soupirait. Oh, qu’il était beau ! Par tous els dragons, entre ses soupirs et ses mouvements de reins, elle se prélassait à le regarder, à voir ses muscles saillants, sa longue chevelure brune trempée, ses beaux yeux bleus étincelants, et, de manière générale, tout ce corps anguleux. On disait que les elfes étaient beaux, mais elle n’avait encore jamais vu un homme aussi beau. Oui, indéniablement, le spectacle visuel était à la hauteur de cette verge qui s’enfonçait nerveusement en elle, au fur et à mesure qu’elle remuait d’avant en arrière, faisant doucement grincer le lit.

« Haaa... Hmmmm... »

Melendil aurait pu jouir sur elle, mais Alice ne voulait pas laisser trop de saletés dans la chambre. Et puis, au-delà de ça, il y avait tout simplement le fait qu’elle aimait bien sentir ses partenaires s’abandonner en elle, lui donnant l’impression exquise, pendant quelques instants, d’être délicieusement remplie, comme il convenait de l’être dans sa position. C’était une sensation extrêmement agréable, à n’en point douter, et c’était bien pour ça qu’elle remuait, encore et encore, glissant le long de cette queue, sans relâche, haletant, soupirant, gémissant de plus en plus fort.

« Haaaaaaaaaaa... HAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Sa tête partait parfois en arrière, et ce fut d’ailleurs comme ça qu’elle jouit. Sa mouille glissait le long de la queue de l’homme. Alice n’avait jamais vraiment été une femme-fontaine, mais, sous l’effet d’une intense excitation, elle pouvait néanmoins larguer de belles quantités de cyprine, ce qu’elle faisait en ce moment. L’éclair la traversa, et, quand Melendil jouit en elle, elle eut également un orgasme. Ses deux bras partirent en arrière, poings serrés avant de se détendre, et sa tête se redressa vers l’arrière, en pure position d’extase, tous les muscles détendus sous l’effet d’une explosion de sens qui rugit dans son bas-ventre.

Ses hurlements moururent en un long soupir, comme si leur partition endiablée, leur folle danse, venait de se suspendre sur une note aigue pendant de longues secondes, qui parurent durer des heures. Alice soupira alors, comme si elle sortait d’apnée, d’une merveilleuse, idyllique, et féérique apnée, puis ramena sa tête devant elle, la respiration lourde, et le souffle haletant.

« Me... Melendil, hmmm... »

Ses mains se posèrent sur son torse glabre, et elle lui sourit, courbée vers l’homme, les cheveux d’Alice filant de part et d’autre de sa tête, son regard bleu azur planté sur celui de Melendil. Il se mit à parler, s’excusant d’être fatigué, et, en retour, Alice sourit malicieusement, et posa rapidement un doigt sur les lèvres de l’elfe.

« Shhhttt... ! »

Le cœur d’Alice battait joyeusement la chamade, mais, au-delà de ça, elle se sentait aussi fatiguée, et finit par se laisser tomber. Le sexe de l’homme était encore partiellement enfoncé en elle, glissant lentement pour se retirer, et elle se posa contre son torse, ses seins s’enfonçant moelleusement contre sa peau en sueur, posant ses mains sur ses épaules, avant de doucement laisser le sommeil la prendre.

Elle était au plus bel endroit du monde.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mercredi 04 mai 2016, 14:01:13
Royaume de Sylvandell, 6 mois plus tard.

Bien des choses avaient changées depuis cette nuit là, depuis que Melendil et Alice s'étaient rencontrés. A y repenser, Melendil ne pouvait s'empêcher de croire à une quelconque force du destin qui avait fini par les mettre ensemble, car les chances que leur rencontre débouche sur ce qui s'était produit étaient très faibles, et pourtant c'était bel et bien arrivé. Cela faisait maintenant plus d'une demi année que Melendil était entré officiellement au service de sa majesté Alice Korvander, en tant  que garde du corps, mais aussi et surtout amant attitré. Au fil des semaines, puis des mois, un affection sincère s'était développée entre le vagabond elfe et la princesse humaine, même si il avait été initialement un peu réticent au fait d'entrer au service d'une cour de noble. Beaucoup de choses à Sylvandell étaient différentes cela étant, dans le sens où il avait fini par être accepté quand il avait prouvé qu'il ne servirait pas que d'objet sexuel à sa majesté.

C'était la raison pour laquelle il était en train de s'entraîner au maniement de sa rapière, qu'on lui avait fourni avec son armure de cuir afin d'assurer pleinement son rôle de garde du corps. En mêlant l'entraînement militaire qu'il avait reçu au cours de ces derniers mois, avec ce qu'il avait appris en vivant dans les rues, Melendil avait fini par devenir un guerrier assez habile. Il ne pouvait pas encore rivaliser avec les fines lames des Commandeurs de Sylvandell, mais son style rapide et imprévisible lui avait déjà permis de sortir vainqueur de quelques duels face à des adversaires bien plus entraînés que lui.
Lorsqu'il ne s'entraînait pas, Melendil passait le plus clair de son temps en compagnie de la princesse, une chose dont il ne s'était étonnament pas lassé, pas plus que le fait de rester dans les environs de Sylvandell. Lui qui était pourtant un grand habitué des voyages, avait visiblement trouvé enfin un endroit et une place où il se voyait rester sur le long terme. Son affection pour Alice y était pour beaucoup, c'était probablement même la seule et unique raison vraiment valable pour l'expliquer. Melendil était, au fil des mois, indéniablement tombé amoureux d'elle, ce qui était à la fois délicieux mais aussi frustrant, car la situation matrimoniale de son aimée était pour le moins...compliquée. Sur le papier Alice était en effet déjà mariée, sauf que sa compagne n'avait plus donné signes de vie depuis maintenant presque un an, et cela...et bien donnait une situation semblable à un sac de noeuds pour l'elfe, car le simple fait de coucher avec Alice régulièrement ne devenait plus suffisant, et pourtant il devait s'en contenter.
Il n'y avait pas que ça, mais aussi le fait que cette absence de nouvelles rongeait de plus en plus la princesse. Si cette dernière extériorisait en couchant régulièrement avec Melendil, ce dernier aurait voulu faire plus pour l'aider à résoudre ce problème, mais comme il s'agissait d'un sujet délicat et qu'Alice rechignait à en parler, et bien il ne voulait pas lui forcer la main, surtout qu'il doutait de connaître l'histoire dans tous ses détails.

Alors, pour se libérer un peu l'esprit, il enchaînait les passes d'armes sur un manequin en paille, afin de maîtriser à la perfection le maniement de sa rapière. Se concentrer sur les mouvements de sa lame lui permettait de penser à autre chose qu'à sa vie sentimentale. Il était heureux aux côtés d'Alice, c'était juste que...au fond de lui, il aurait aimé maintenant être plus qu'un simple amant.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 04 mai 2016, 19:12:24
Le droit ashnardien, contrairement au droit nexusien, avait une vision très contractuelle du mariage. Là où, à Nexus, l’Ordre Immaculé avait sacralisé cette union, rendant sa rupture plus difficile, à Ashnard, le droit connaissait beaucoup de cas de divorce, ce qui, pendant un certain temps, avait même entraîné, dans la capitale, une impressionnante valse de divorces, de mariages et de remariages. Cette pratique avait été un peu plus encadrée, mais les cas de divorce étaient encore assez souples. Ainsi, outre le cas classique du divorce pour faute, le droit reconnaissait aussi le divorce par consentement mutuel, ou encore le divorce pour acceptation du principe du divorce, mais aussi le divorce pour altération définitive du lien conjugal. C’était, en l’occurrence, ce quatrième cas de rupture qui avait retenu l’attention d’Alice. Un cas de rupture qui avait fait débat, car il était fréquent que des militaires partent en campagne pendant des mois. Ce faisant, et dans les faits, ce cas de rupture avait en réalité été conçu pour protéger les soldats. Avant ça, le divorce accepté, qui consistait à déposer une requête auprès d’un juge ashnardien, en indiquant qu’on souhaitait divorcer, mais sans forcément être d’accord sur tout, suffisait à mettre en marche la procédure, alors même que le mari, ou la mariée, pouvait être sur le front. En conséquence, la législation avait modifié le divorce accepté, en l’assujettissant à une requête conjointe, comme le divorce par consentement mutuel, et avait créé ce quatrième cas.

La seule condition était de démontrer qu’on ne vivait plus avec son mari depuis une durée consécutive d’au moins un an. Or, cette condition, Alice venait de la remplir il y a quelques jours. Un bien funeste anniversaire. Ça faisait maintenant trois ans que Sakura était partie rejoindre les Formiens, et qu’Alice n’avait plus aucune nouvelle d’elle. Elle avait pris attache avec les Tekhanes, elle s’était même rendue jusqu’au Containment Point, mais tout cela en pure perte. Elle avait vu l’énorme dôme de la Fourmilière, si proche, et pourtant si éloignée.

Une telle situation ne pouvait plus durer éternellement, et son père, Tywill, la relançait régulièrement. Elle avait l’âge d’être enceinte, et, pour assurer la succession, il fallait un bébé.

« Ton mariage ? Bah ! Un vulgaire bout de papier à la con ! Je lui chie dessus, moi, à tes trois petites lignes écrites par un scribouillard ! Nous parlons d’héritage royal ! » tempêtait-il, avec sa véhémence habituelle.

Son père avait raison, bien entendu. Alice se sentait prête à être enceinte, et elle avait même envie de l’être… Une envie qui l’amenait fréquemment à songer à quelqu’un, au « bellâtre », ainsi que, dédaigneusement, certains soldats l’avaient mené quand il était venu.

Melendil.

Il était arrivé voilà un semestre à Sylvandell, et s’était vite avéré être une bonne recrue. Melendil n’avait pas reçu de formation militaire, mais était très désireux d’apprendre, et avait un corps bien bâti. Il avait rapidement fait une très bonne recrue, et avait été officiellement nommé Garde royal. Même si cette nomination avait été faite dans les règles, le fait qu’il soit proche d’Alice, et beau à en damner les Dieux, faisait que l’homme était vu comme le « gigolo » de la Princesse, et, à ce titre, il ne cessait de s’entraîner dur, pour montrer que sa position n’était pas du népotisme, et qu’il s’en sortait très bien

Mais, au-delà de ses capacités, Alice appréciait beaucoup sa présence. Depuis ces quelques mois, depuis leur première fois à Kalkeïn, elle n’avait toujours pas oublié Melendil.

« Tu penses encore à lui, n’est-ce pas ?
 -  Hm… ? À qui ça ? »

Le sourire moqueur de Mélinda n’échappa guère à Alice, qui se sentit rougir. Elles étaient dans les appartements privés d’Alice, et Mélinda était venue lui rendre visite, afin de discuter d’un sujet on ne peut plus sérieux… Le fait que le ventre d’Alice allait devoir grossir.

« Alors, voyons les candidats potentiels. Theorem…
 -  C’est un esclave ! Enfin… Je veux dire qu’il appartient à Ishtar, et que Père ne voudra sûrement pas qu’Ishtar s’immisce dans nos affaires, surtout que les dragons dorés n’aiment pas les dragons noirs, et que, de toute manière, il est homosexuel, maintenant.
 -  Mmmhmm… Tinuviel…
 -  Je l’aime beaucoup, mais elle n’acceptera jamais de renoncer à son indépendance. »

Alice savait très bien où Mélinda voulait en venir. La vampire était sa meilleure amie, sa confidente, celle à qui Alice confiait tout ce qu’elle ressentait. C’était Mélinda qui s’était renseignée, juridiquement, pour savoir comment divorcer, dans le cas où la Princesse voudrait effectivement le faire. Et, en éludant la liste des amants potentiels, la vampire ovulait surtout en arriver à celui qui comptait vraiment.

« Et quid de Melendil ? »

Aucune réponse, mais un délicat rougissement des joues, et un mordillement des lèvres, sans parler du regard fuyant et hésitant.

« Je… Hum… Je ne sais pas…
 -  Je sais que tu l’aimes beaucoup, lui aussi… Tu adores le regarder s’entraîner, et, chaque fois que Cirillia vient, s’entraîne avec lui, et fait mine de flirter, je sais que ça t’émeut.
 -  Mais… Mais… Pas du tout ! Melendil est libre de voir d’autres filles, on ne s’est pas jurés fidélité !
 -  Hin-hin… Mais ce n’est pas soin infidélité sexuelle que tu redoutes. Je vis en compagnie de centaines d’adolescentes, alors laisse-moi te dire que les troubles hormonaux et les passions amoureuses, je les repère à la ronde quand ils me tombent sous le nez ! »

Alice rougit encore, lèvres closes. Diable de Mélinda, elle lisait en elle comme dans un livre ouvert ! Pendant ces six mois, Ciri’, la sorceleuse, était souvent revenue à Sylvandell, et s’était entraînée avec Melendil. L’elfe n’avait bien sûr pas réussi à la vaincre, mais elle lui avait dit qu’il s’en sortait bien. Généralement, la sorceleuse revenait pour doucement se moquer d’Alice, fustigeant son manque d’exercice à l’épée, tirant un malin plaisir à la faire suer, avant de la plaquer sur le sol, et de lui faire ensuite l’amour.

Melendil était bien différent de Ciri’…

…Et, parlant de la louve, alors que Melendil s’entraînait dans l’une des cours d’entraînement de Sylvandell, des bruits de pas se firent entendre dans son dos.

Cirillia (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?action=profile;u=2497) venait d’arriver, et esquissa un léger sourire.

« Tu t’entraînes toujours autant, Melendil ? Si seulement notre chère tête blonde pouvait avoir une aussi belle assiduité que la tienne… »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 06 mai 2016, 13:27:10
Melendil avait mis un point d'honneur à devenir rapidement digne de son statut de garde personnel d'Alice. Si il avait toujours su se défendre, il lui avait manqué toutefois un véritable entraînement, mais c'était un retard qu'il ratrappait progressivement à force d'entraînements quotidiens, même durant des conditions climatiques pas foncièrement optimales. Il faisait chaud aujourd'hui, et Melendil avait dès le départ oublié l'idée de mettre son armure pour simplement s'entraîner avec ses vêtements...même si là, actuellement, le bellâtre avait laissé tomber sa chemise blanche pour s'entraîner torse nu. Ce n'était pas interdit, nombre d'utilisateurs de ces cours d'entraînement le faisaient afin de ne pas subir de chaleur supplémentaire au cours de leurs efforts, Melendil rechignait généralement à le faire lorsqu'il n'était pas seul, mais comme c'était le cas actuellement, l'elfe s'était donc en partie déshabillé.
Seul, il ne le resta toutefois pas éternellement, car il entendit un bout d'un moment des bruits de pas dans son dos. Il s'arrêta bien sûr pour se retourner, et vit la silouhette famillière de celle qui l'avait régulièrement entraîné: Cirillia. Melendil avait littéralement mangé la poussière lors de leurs premières passes d'armes, il l'avait sous-estimée, mais il avait suffit d'une fois pour apprendre de cette erreur et ne plus recommencer. Elle commenca à marcher dans sa direction, tout en le félicitant de la régularité de ses entraînements, et en fustigeant Alice de ne pas en faire preuve d'autant...forcément, cela le fit doucement sourire.

Peut-être que sa majesté prendrait plus goûts aux entraînements si il ne s'agissait pas, généralement, d'opportunités de l'humilier gratuitement Ciri'.

Melendil alla déposer sa rapière d'entraînement dans le rack destiné aux armes, tout en se munissant d'une serviette pour s'essuyer. L'elfe avait beaucoup sué suite à son entraînement, ce qui, étrangement, contribuait à mettre en avant sa musculature.

Ta venue devrait toutefois l'aider à se remettre un peu d'aplomb. Nous venons de fêter il y a quelques jours les trois ans de la disparition de sa femme, si l'on peut appeler ça une fête...il a été difficile de la motiver à faire quoi que ce soit en réalité.

Melendil soupira audiblement, car cette situation le frustrait, il avait l'impression que même sa présence à ses côtés n'était pas vraiment suffisante pour calmer  la douleur qu'elle ressentait. Il fit alors à nouveau face à Cirillia.

Quoi qu'il en soit je suis content de te voir. Navré de te décevoir toutefois, mais j'ai terminé mon entraînement pour aujourd'hui, et je ne me sens absolument plus motivé pour te servir de défouloir.

L'elfe souriait, moqueur, à la fois à son encontre mais aussi envers lui même. Malgré ses réels progrès, Melendil se savait encore loin de pouvoir vraiment rivaliser avec Cirillia ou les autres Commandeurs.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 mai 2016, 14:33:51
Cirillia avait un passé plutôt particulier avec Sylvandell, étroitement lié avec la Princesse des lieux. Très indépendante, la jeune femme avait eu une enfance traumatisante quand un puissant dragon noir, qu’elle traquait maintenant depuis, avait détruit son village natal, tuant son père. C’était cet acte qui l’avait convaincu de devenir une chasseuse de monstres, une sorceleuse. Très forte au combat et en magie, elle connaissait les Signes des sorceleurs, et revenait d’un long voyage, qui l’avait amené à faire une rencontre assez improbable, sur une île lointaine, Dol Thuinn. Elle y avait rencontré un elfe, Avallac’h, mais était revenue un peu bredouille. Elle avait choisi de retourner à Sylvandell. Elle n’aimait en réalité pas beaucoup ce pays, du fait du nombre très important de dragons qui étaient autour, et aussi du fait qu’on avait failli la tuer… Mais elle avait été surprise de voir qu’il n’y avait maintenant plus qu’Alice qui l’attirait.

Melendil, ce bel elfe, était un individu qu’Alice avait récupéré à Kalkeïn, et qui, depuis lors, travaillait d’arrache-pied pour être digne de la chance que la tête blonde lui avait apporté. Ciri’, elle, n’était nullement amoureuse de Melendil. L’amour, honnêtement, ce n’était pas vraiment pour cette femme, un véritable garçon manqué dans son comportement, mais elle se voyait très bien faire de l’homme son casse-croûte. Et, comme pour la tenter davantage, il était là, s’entraînant torse nu, de la sueur coulant sur son torse parfait. Ciri’ s’en pinça doucement les lèvres, tout en s’approchant. Comme d’habitude, Melendil prit instinctivement la défense de la douce Princesse, faisant légèrement sourire la sorceleuse.

« Je vois que notre chère Princesse t’a exposé son argumentation. »

Il est vrai que Ciri’ l’humiliait souvent au combat, passant son temps à souligner qu’elle faisait preuve de beaucoup plus d’énergie quand il s’agissait d’offrir ses fesses à Mélinda, plutôt que de se battre. Melendil refusait d’être son « défouloir », et elle sourit à nouveau, posant une main sur son torse, comme pour le retenir… Et aussi pour palper un peu sa solide musculature.

« Allons, j’ai si mauvaise réputation que ça ? »

Amusée, elle conservait un petit sourire espiègle sur ses lèvres, et se déplaça un peu.

« Je n’humilie pas gratuitement Alice. En réalité, je tiens énormément à elle. Sans elle, je serais morte, après tout. Mais… Elle fait preuve de mauvaise volonté. »

Alice négligeait volontairement son entraînement, persuadée qu’elle n’avait aucun talent là-dedans.

« Ses anciens percepteurs l’ont découragé… Moi, je me moque d’elle, mais pour la forcer à comprendre qu’elle a tout à fait les moyens de savoir se battre par elle-même. »

Cirillia se retourna à nouveau vers lui, et marcha un peu.

« Je voyage dans le monde, je sais qu’il est dangereux, et tu le sais aussi. Et, même si nous sommes là pour elle, il est aussi important qu’elle sache se défendre toute seule. »

Joueuse, elle reposa à nouveau sa main sur lui, à hauteur de son épaule, et rajouta alors :

« Il est curieux que tu prennes à chaque fois sa défense… Je sais que tu couches régulièrement avec elle, mais, vu la manière dont tu parles de notre chère Alice… Je me demande s’il n’y a pas autre chose qu’un simple désir sexuel, vis-à-vis d’elle. »

Elle n’était pas dupe. Parler de « fête » pour évoquer la disparition d’un être cher était un lapsus assez révélateur.

« Je sais qu’Alice compte divorcer… Et je sais aussi que les rumeurs vont bon train. Alice devrait déjà être enceinte, vu son âge. Alors, je me demande bien qui sera choisi pour l’engrosser… Je suis sûre que de nombreux nobles viendront se proposer pour accomplir cette noble tâche. Pas toi ? »

Cirillia, bien entendu, se moquait doucement de lui.

Car elle savait très bien qui Melendil voyait pour ce rôle ô combien important : lui-même.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 06 mai 2016, 19:22:25
Il était effectivement rare que Melendil ne prenne pas le parti d'Alice, surtout quand il s'agissait de la délicate question de son entraînement, mais il n'y avait à sa décharge pas que 'laffection profonde qu'il ressentait pour la princesse qui biaisait légèrement son jugement. Il avait assisté, à quelques reprises, à ces fameux entraînements, et même si il n'était pas un maître d'armes, il n'y avait pas besoin de l'être pour constater que tout ça manquait cruellement de pédagogie à ses yeux. Cirillia devait indéniablement penser bien faire, mais les faits étaient là, d'autres méthodes étaient nécessaires pour amener la princesse d'elle même à s'entraîner.
Il n'empêchait toutefois qu'il respectait cette femme, qui était à l'exact opposé d'Alice par bien des aspects, et trouvait même remarquable que malgré tout les deux femmes soient aussi proches. Et proche, la sorceleuse l'était actuellement de Melendil, qui posa sa main sur son torse galbre, dont les muscles étaient encore bien tendus suite à son entraînement. Bien que douces, ses mains trahissaient aussi une force bien plus grande.

Je ne me fie qu'aux séances d'entraînement que nous avons eu toi et moi Ciri'. Me faire "manger la poussière" est une expression que tu applique au sens littéral.

Il ne plaisantait qu'à moitié, Ciri' était une combattante aguerrie, mais très brute dans sa façon de faire. Autant dire qu'il fallait être dans de bonnes dispositions et frais pour réussir à supporter des passes d'armes avec elle, ce qui n'était présentement pas le cas de Melendil, qui venait de passer trois bonnes heures à s'entraîner. Cirillia toutefois tenta de défendre sa méthode d'enseignement, et si Melendil ne partageait pas sa vision, il était toutefois d'accord sur le fait qu'Alice bénéficierait grandement du fait de savoir se défendre.

Je suis d'accord avec toi sur ce point Ciri', mais je persiste à penser qu'une méthode qui ne fonctionne pas se doit d'être adaptée. Alice t'apprécie suffisamment pour malgré tout suivre tes entraînements lorsque tu es là, mais il faut qu'elle prenne d'elle même l'envie de s'entraîner, et mettre l'accent uniquement sur ses faiblesses n'est pas très motivant. Sans devenir une guerrière émérite, je pense qu'elle a en effet les moyens d'apprendre à se défendre...sauf qu'il s'agit d'une princesse Ciri', et crois moi, les nobles ont d'avantage tendance à écouter ce qu'on leur dit quand on les caresse dans le sens du poil. Tu devrais essayer, un de ces jours, tu seras peut-être surprise.

Melendil n'hésitait certainement pas à la narguer en retour, mais par la suite, Cirillia s'aventura sur un sujet un peu plus sensible pour l'elfe: sa relation avec Alice, et ce que le divorce à venir pouvait entraîner. Si Cirillia prenait le tout sur le ton de l'amusement, Melendil était lui bien moins prompt à plaisanter sur le sujet, qui lui tenait grandement à coeur, et avait même récemment été la source de quelques mauvaises nuits. Il soupira, tout en récupérant sa chemise, mais sans encore l'enfiler.

Si on vivait dans un monde idéal, je me proposerais oui, mais je n'ai rien d'autre à offrir que moi même là où d'autres seraient prêts à donner des fortunes en dot pour se marier à elle.

Il éludait volontairement une partie de ses interrogations, car il n'avait tout simplement pas envie d'y répondre. Melendil était même devenu un peu froid dans sa réponse, ce qui était rare de sa part, lui qui avait l'habitude de tourner bien des sujets en dérision. La vérité était qu'il crevait d'envie d'être plus pour Alice qu'un simple garde du corps qui faisait régulièrement officie d'amant, mais ne se faisait pas trop d'illusions sur la nécessité d'état, qui primait plus que jamais maintenant qu'Alice se devait de produire un héritier.

Et si ça ne te gêne pas, j'aimerais que l'on change de sujet de conversation.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 mai 2016, 19:55:10
Ciri’ s’amusait avec Melendil. Elle était un peu dans le rôle de l’amie qui voyait un futur couple en formation se tourner autour, mais sans le réaliser. Et, à chaque fois, c’était toujours la même histoire. L’un était convaincu que l’autre ne pensait pas du tout à lui, alors que, en réalité, chacun ne pouvait cesser de penser à l’autre. Elle, ce genre de choses, ça lui passait bien au-delà de la tête. Melendil, très sérieux, n’arrivait néanmoins pas à plaisanter là-dessus, et demanda à Ciri’ de changer de sujet. C’était, hélas, bien mal connaître la sorceleuse, que de croire qu’elle abandonnerait si facilement.

« C’est vrai, je suis très directe dans mon approche, Melendil. Je ne m’entache pas de faux-semblants. Tu peux dire qu’il faut prendre des gants avec notre charmante tête blonde, tu n’es pas objectif dans ton approche. Trouves-tu au moins un seul défaut à notre Princesse ? Elle n’est pas comme les nobles que tu as connu. Elle, elle se moque des titres de noblesse. Regarde-nous… Toi, un vulgaire vaurien, et moi, une tueuse de dragons. J’ai été jusqu’à offenser la plus sacrée de leurs lois en attaquant l’un de leurs sales monstres. Elle aurait eu toutes les raisons du monde de me tuer, et toutes les raisons du monde de te laisser tomber, mais elle ne l’a pas fait. »

La sorceleuse se déplaça encore un peu. C’était comme si la demande de Melendil était tombée dans l’oreille d’une sourde.

« Je ne pensais pas réussir à m’attacher à elle, Melendil… Quand j’ai été capturée, tout ce que je voulais, c’était foutre le camp d’ici, et elle, pour moi, cette greluche blonde, elle était juste une noble idiote, écervelée. Mais elle a décidé de me faire confiance. Alors, je tiens à elle… Et c’est pour ça que je sais quelque chose, Melendil. »

Cirillia avait rarement parlé autant, et elle continuait à marcher, tout en continuant à regarder le corps de Melendil, de ce beau et magnifique elfe. Était-il à ce point aveugle ? C’était possible. Il devait se dire qu’un vaurien comme lui n’arriverait jamais à concurrencer les riches héritiers ashnardiens, tous ces Impériaux qui rêvaient d’avoir un allié aussi puissant que pouvait l’être Sylvandell et ses redoutables dragons. Les dragons dorés de Sylvandell avaient marqué l’histoire d’Ashnard, en parvenant à remporter des victoires décisives.

Elle poursuivit rapidement, en se rapprochant de Melendil.

« Elle t’aime, gros bêta. Je pensais ça évident ! » s’exclama-t-elle.

Ciri’ était maintenant face à lui.

« Il n’y a pas que ta beauté qui l’attire, il y a aussi… Le respect que tu éprouves pour elle, ta gentillesse, ta volonté, ton souci de bien faire… Sérieusement, Melendil, ça fait des semaines que je veux m’envoyer en l’air en toi, mais tu es… Haaa, tu es le cliché ambulant du chevalier servant ! Le gendre idéal pour une Princesse ! »

La sorceleuse grogna en décroisant les bras, posant ses mains sur ses fesses.

« Ne va pas me dire que tu ne l’as pas vu. Même un aveugle le verrait ! Ça fait trois ans que Sakura est partie… Et puis, rappelle-toi qu’elles se sont mariées très rapidement. Je pense qu’Alice l’a surtout épousé pour lui permettre de ne plus être une esclave, et ainsi de retrouver sa liberté. Mais toi… Je ne sais pas. Est-ce que c’est elle que tu aimes, ou juste son corps ? »

Cirillia poursuivit à nouveau, en souriant légèrement :

« Parce que, honnêtement, comme tu ne couches avec personne d’autre qu’elle… Le doute est permis. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le samedi 07 mai 2016, 13:33:49
Pourquoi avait-il espéré que Cirillia en reste effectivement là ? Abandonner n'était pas le genre de la sorceleuse et il le savait parfaitement. Elle revint donc à la charge, au risque de cette fois véritablement agacer l'elfe, mais pourtant il n'en fût rien. Même si ils n'étaient pas au stade d'être de proches amis, Melendil la connaissait assez bien pour savoir qu'il était impossible de l'arrêter une fois qu'elle était lancée, il était même rare qu'elle se lance dans de tels monologue par elle même. Il était même intriguant qu'elle cherche à s'improviser conseillère dans ce domaine, elle qui ne faisait qu'accumuler les aventures d'un soir sans jamais vouloir chercher à se poser. Melendil était d'un tout autre genre, celui dont au final les conquêtes pouvaient se compter sur les doigts de la main, justement car il n'était pas un croqueur invétéré de femmes et d'aventures sans lendemain.
Au final, Melendil la laissa parler, il apprit même de façon intéressante que Cirillia caressait le désir de coucher avec lui, ce qui lui arracha une expression à la fois amusée et surprise sur son visage. Mais l'un dans l'autre, ses paroles n'exaspèrèrent pas d'avantage l'elfe, car il y avait du vrai dans ce qu'elle disait.

J'ignorais que tu étais conseillère en histoires d'amour sur tes heures perdues Ciri'...

Il plaisantait bien entendu, et se frotta la nuque d'un air un peu gêné, détournant le regard. Que répondre à tout ça, si ce n'était qu'elle avait raison pour le coup ?

Si...je m'en suis rendu compte, sans en avoir été totalement certain. Quand à moi la question ne se pose pas, si vraiment ce n'était que pour une partie de sexe de temps à autres, je suppose que je ne prendrais pas autant sa défense en toutes circonstances.
Et dans ce cas la question que tu te poses sans doute est qu'est-ce que j'attends pour le lui dire en face ?

Il poussa un long soupir, levant le regard vers le ciel ouvert de la cour, tâchant de rassembler ses esprits. Songer à tout ça de façon claire et expliquable était compliqué, car même pour lui la situation était trouble.

Pour être honnête, j'ai une trouille de tous les diables. C'est une première moi que de m'attacher autant à une femme, et pour couronner le tout, il fallait que ça soit l'unique héritière d'un royaume pesant son poids sur l'échéquier politique de l'Empire. J'ai peur de la décevoir, peur de ne pas m'y prendre correctement dans mon hypothétique rôle de mari et de père, peur de ce qu'impliquera pour moi et elle un tel mariage...je ne suis pas un brave et courageux chevalier aux origines nobles Ciri', mais un vagabond qui n'a pas l'habitude qu'on le place sur les devants de la scène. Et accessoirement, le fait d'avoir le roi comme beau-père est aussi une source d'hésitation.

Il poussa un bref rire, mais se reprit très rapidement.

Et pourtant...je sais que je le regretterais toute ma vie si je reste sans rien faire. Il faut juste que je trouve le courage de le faire je suppose. C'est dingue, je n'avais pas hésité il y a six mois à me jeter en pleine mêlée pour la sauver à Kalkeïn, mais je suis aussi appeuré qu'un gosse à l'idée de lui avouer mes vrais sentiments.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 07 mai 2016, 14:11:44
Voir Cirillia s’improviser conseillère matrimoniale, c’était un sacré choc… Et ce serait, en effet, une erreur, que de penser qu’elle voulait effectivement juste faire ça. Honnêtement, l’amourette entre Melendil et Alice, pour elle, c’était une connerie pour morveux. Elle n’en avait rien à fiche. Elle, tout ce qu’elle voyait, c’était le torse musclé du bellâtre, mais, pour ça, il fallait l’amener à comprendre une vérité essentielle. Tout le laïus de la sorceleuse, qui avait asséché sa gorge, n’avait eu que pour but de la rapprocher de l’elfe, et elle était maintenant en position avantageuse. Melendil, en effet, vint lui confier qu’il avait peur de ne pas être à la hauteur…

*Et gnagnagna, et gnagnagna… Rooh, pitié, tuez-moi !*

La jeune femme le laissa parler, jusqu’à ce que Melendil confesse qu’il avait été plus simple de sauver Alice que de lui avouer ses sentiments. Heureusement qu’il était beau, tiens ! Ciri’ le regarda alors, mains sur les hanches, et soupira légèrement, comme pour souligner la futilité des inquiétudes de l’homme.

« Tu veux que je te dise, Melendil ? Je crois que tu doutes surtout des sentiments d’Alice à ton égard. Si tu étais sûr qu’elle t’aimait, tu ne te poserais pas toutes ces questions à la con. Et je sais pourquoi tu en doutes ! »

Cirillia allait se lancer dans une théorie osée, mais… Eh bien, c’était essentiellement de la faute de ce maudit elfe, qui ne cessait de l’aguicher, avec ses yeux bleus perçants, avec la manière dont il faisait hurler Alice quand ils faisaient l’amour, ou avec cette manière absolument exquise dont son corps en sueur transpirait, mettant si bien en valeur ses formes magnifiques. Ah, Ciri’ avait beau détester les elfes, mépriser leur arrogance, elle devait bien admettre qu’ils étaient vraiment très beaux.

Elle poursuivit donc :

« Tu associes le sexe à l’amour… C’est classique, mais c’est faux. Et, quand tu vois qu’Alice couche avec tant de personnes, comme moi, toi, Mélinda, sa copine Tinuviel, forcément, tu te dis… ‘‘Si elle couche avec tout ce monde, c’est que je dois être comme eux, et que, comme eux, elle ne m’aime pas plus que ça’’. »

Et, comme il était, de base, un vaurien, cette impression était renforcée par ses faibles origines sociales.

« Alors, je crois qu’il n’y a qu’une seule solution pour ça… »

Cirillia se rapprocha de lui, et le poussa soudain, en le renversant, profitant de sa surprise. La sorceleuse y allait plutôt vite, mais c’était dans sa manière d’être. De plus, elle avait déjà beaucoup parlé. La femme s’assit à califourchon sur lui, posant ses mains sur ses épaules.

« Tu dois comprendre que le cul et l’amour, c’est pas la même chose, Melendil. Et, pour ça, rien ne vaut une démonstration. Le sexe, c’est… Juste une forme d’affection entre deux individus qui s’apprécient et qui se découvrent une attirance mutuelle. L’amour, c’est… Plus profond. »

Elle reprit ensuite, tout en restant sur lui.

« Voilà ce que je te propose… On s’envoie en l’air, et tu verras ensuite que tu aimes toujours autant ta petite tête blonde. »

Il y avait toutes les chances au monde pour que Melendil repousse Cirillia, mais… La sorceleuse état têtue. Et, mine de rien, même si elle ne le développait pas, elle pensait ce qu’elle disait. L’amour et le sexe étaient liés, c’était indéniable, mais n’étaient pas exclusifs l’un de l’autre.

« Et puis… Si tu veux vraiment être avec Alice, il faudra que tu acceptes le fait qu’elle ait de nombreux partenaires sexuels. Ne me dis pas que tu n’as jamais imaginé pouvoir dormir avec Alice dans un bras, et Mélinda dans l’autre… Parce que elle, elle aimerait bien le faire avec toi, mais elle a peur de te choquer. Tu es très romantique, et Alice t’aime beaucoup pour ça, mais… Crois-moi, la petite aime aussi un peu de bonne vieille perversion. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 10 juin 2016, 14:01:29
Melendil aimait sincèrement Alice, mais effectivement, il y avait toujours ce léger problème, celui que la princesse comptait une multitude d'amants et d'amantes, aux rangs desquels Melendil était donc loin d'être le seul. Il avait donc toujours pensé que même si l'affection d'Alice à son encontre était sincère, ce n'était pas pour autant de l'amour, qu'il voyait lui d'une façon un peu plus traditionnelle, et exclusive. Jaloux, il l'était effectivement, mais ce n'était pas sa place que de s'en plaindre, surtout qu'il ne souhaitait pas être un poids supplémentaire pour Alice avec sa jalousie mal placée, ce qui faisait qu'il endurait en silence. Les paroles de Cirillia avait pour effet de projeter une nouvelle lumière sur la situation, car il l'écoutait avec attention. Pour lui en effet, le sexe et l'amour étaient effectivement codépendants, mais surtout exclusifs l'un à l'autre, c'était bien simple, au cours de ces derniers mois Melendil n'avais couché avec personne d'autre qu'Alice, quand bien même la princesse lui avait fait savoir qu'il n'avait pas à se limiter qu'à elle.

Cirillia le prit ensuite par surprise en le jetant à terre, et en se foutant à califourchon sur lui. Se demandant ce qu'elle voulait, Melendil eut toutefois rapidement une réponse à sa question, et lui proposa qu'ils couchent ensemble pour vérifier la véracité de ses dires, et aussi des sentiments de Melendil à l'encontre d'Alice. Le visage de l'elfe se couvrit d'une expression mi surprise, mi amusée, car Cirillia faisait, comme à son habitude, du rentre dedans frontal et sans détours.

C'est, et de loin, la façon la plus directe qu'on m'aie jamais faite de demande.

Il soupira alors, pensant le pour et le contre. C'était contre la vision qu'il avait de la fidélité, mais d'un autre côté, il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'au fond elle avait raison, et que ce n'était peut-être pas parce que Alice couchait avec d'autres qu'elle n'était pas amoureuse de lui, il y avait des signes qui lui faisait après tout penser que ses sentiments étaient mutuels de la part de la princesse.
S'adapter donc au rapport au sexe qu'avait  la princesse, c'était ça que lui proposait Ciri', en commençant elle même à lui montrer pourquoi. Il prit quelques secondes pour réfléchir, puis posa alors ses mains sur les cuisses de la femme, fermes et musclées au travers de son pantalon en cuir.

Bon...disons que tu as des arguments qui font du sens, et que je suis prêt à essayer.

En dehors de son caractère de cochon, Ciri avait aussi des fois des moments pas trop mal, et puis elle était très sexy, même si c'était un aspect qui parfois échappait à Melendil, vu son attitude qui n'avait rien à envier aux plus injurieux des commandeurs du coin.

Par contre, pas ici, la pierre brute j'ai connu plus confortable pour ce genre d'activités.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 10 juin 2016, 18:36:23
Assise  califourchon sur l’homme, Cirillia dominait ce bellâtre. Amoureuse de lui, elle ne l’était pas, et, pourtant, elle avait envie de son corps. Melendil raisonnait avec cette logique simpliste qui associait « sexe » et « amour ». Une logique qui trouvait vite ses limites sur Terra, encore plus avec Alice Korvander. Sa beauté était aussi impressionnante que la qualité de son sang, et il était de notoriété publique que les Korvander soient des individus vifs. Le sang du Dragon bouillonnait dans leurs veines, ce qui expliquait pourquoi ils étaient de si hargneux guerriers. Cependant, les chroniques royales montraient que les Korvander les plus pacifistes avaient aussi été connus pour leur nombre très élevé d’amants. Évidemment, on ne les mettait pas spécialement en avant, mais Alice, qui avait eu accès à ces registres, savait ainsi que Lyanna Korvander, une ancêtre, avait pour spécialité de se rendre à Papua, ou d’inviter des Papuans, et, sous couvert de relations diplomatiques et commerciales, multipliait de somptueuses orgies. Les scribes racontaient notamment qu’elle se rendait la nuit dans le sanctuaire des Dragons, couchant avec quelques amants triés sur le volet. Elle s’était mariée au Roi de Papua, et ils n’avaient jamais cessé de s’aimer, tout en multipliant les orgies.

Cirillia voulait faire d’une pierre deux coups : expliquer ça à Melendil… Et aussi prendre son pied. Elle revenait d’une expédition qui l’avait emmenée sur une île lointaine, pour y retrouver le Dragon Noir, et, comme pour mieux la tenter, elle voyait tous les jours ce diable d’elfe, dont le corps était la consécration parfaite de ses fantasmes, s’entraîner régulièrement, à finir torse nu sous la lourde chaleur sylvandine. Autant dire que, dès le début, Melendil avait joué contre le courant… Et, maintenant, le torrent s’abattait sur lui, personnifié en la personne de la belle sorceleuse.

Massant ses pectoraux en posant ses mains dessus, elle sourit quand il posa les siennes sur ses cuisses, et acquiesça.

« Oui… Tu es plus habitué au lit bien rembourré de Sa Majesté, hum ? »

Elle le charriait, bien évidemment. Cirillia n’avait pas tourné autour du pot pour coucher avec lui. Il était bien connu que, pour la séduire, le meilleur moyen était de lui présenter une épée ensanglantée que de lui conter fleurettes en récitant des poèmes idiots. Fort heureusement, Melendil s’entraînait dans la cour d’entraînement d’une caserne, et, à cette heure, les dortoirs étaient vides. Ce fut donc là que le duo se rendit, au milieu de lits superposés ou de simples lits dans les coins.

Ciri’ le tenait par la main, et s’arrêta devant un renfoncement du mur. Un lit se trouvait là, dans le creux, et quelques bougies éclairaient la zone. De la main, Ciri’ utilisa le signe d’Igni, et alluma les bougies environnantes, ce qui était nécessaire, au vu du faible nombre de fenêtres.

Ses mains se posèrent alors sur le torse de l’homme, puis remontèrent pour s’agripper à son cou, l’une de ses mains restant cependant à hauteur de son épaule. Elle lui sourit ensuite, et se hissa un peu sur la pointe des pieds, puis l’embrassa. Ses lèvres collèrent aux siennes, et elle serra son corps contre le sien, enfonçant ses seins contre son torse.

« Hmmmm… » soupira-t-elle.

Sa bouche joua avec celle de Melendil pendant plusieurs secondes, et elle la rompit ensuite, une lueur de désir brûlant dans ses yeux.

« Et ce n’est que le prologue, Melendil… Ne refoule pas tes pulsions, ni ton désir. Admets que ce que tu ressens pour Alice dépasse de loin la simple attraction des corps. »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le vendredi 10 juin 2016, 20:20:57
Il n'y avait que les idiots et les fermés d'esprits qui n'essayaient pas au moins d'admettre l'idée qu'ils puissent avoir tort, c'était du moins ce que Melendil tâchait de se dire alors qu'il allait, concrètement, coucher avec une autre femme que celle qu'il aimait. Toutefois, plus il y pensait, et plus il se rendait compte qu'au final il faudrait bien qu'il y passe, si il souhaitait que sa relation avec Alice se débloque un peu. Il ne pourrait jamais lui demander qu'il soit son amant exclusif, mais malgré cela, malgré la certitude qu'Alice couchait avec d'autres que lui, et bien ses sentiments à son encontre n'avaient jamais disparu...comme si au final ce n'était pas si grave que ça.
Il avait toujours espéré que, d'une façon ou d'une autre, ses sentiments soient réciproques, et d'après des dires de Ciri' ils l'étaient, mais il avait juste été trop empêtré dans une vision particulière de l'amour pour s'en rendre compte. Au final, il se sermonnait presque d'avoir été aussi aveugle, mais à sa décharge...les choses se passaient vraiment différement ici, à Sylvandell. Cirillia et lui se dirigèrent donc vers les barraquements de la caserne, qui étaient déserts à cette heure de la journée, et surtout qui étaient proches et suffisament isolés pour qu'ils ne soient pas dérangés. Melendil n'était encore qu'à moitié certain de ce qu'il allait faire, mais il était indéniable que Ciri' était une belle femme, bien en chair, et qui savait ce qu'elle voulait, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Quand ils arrivèrent dans ces quartiers, sombres, la sorceleuse usa de sa magie pour allumer des bougies, tandis que lui fermait la porte derrière eux. Se faire surprendre en plein acte, ça c'était le genre de choses que Melendil préferait éviter.

Puis, elle vint l'embrasser, et l'elfe sentit tout le poids de son corps chaud se blottir contre lui, à plus forte raison alors qu'il était toujours torse nu. Lui posa ses mains sur les hanches de la femme, commençant à sentir son sexe se tendre doucement à l'idée de ce qu'ils allaient faire. Même si il s'était toujours retenu, Melendil devait admettre qu'il était attiré par Ciri', et cela faisait écho à ce qu'elle venait de lui expliquer. Il ressentait pour elle une attirance purement physique, qu'il n'avait pas à réprimer, mais il s'en rendait compte alors qu'il l'embrassait, cela avait beau être agréable, ce n'était pas la même chose qu'avec Alice. Et si la princesse ressentait la même chose alors...et bien alors, ça changeait pas mal de choses.
Melendil répondit alors à son invitation en la soulevant, pour la faire ensuite tomber sur le lit, avec lui la suivant de près. Sa respiration devint soudainement plus saccadée, l'envie de se perdre dans le corps de cette femme, qui avait si souvent flirté avec lui, était bel et bien palpable, comme si finalement il se décider à enfin se laisser aller.

Je crois que je viens enfin de comprendre...

Puis il retourna l'embrasser, cette fois un peu plus sauvagement, tout en fourrant une main contre l'un de ses seins, le pétrissant, tandis qu'il parvint à glisser l'autre derrière le dos de Ciri, à travers le matelas pour aller agripper l'une de ses fesses moulées dans son pantalon en cuir.
Et ce n'était, effectivement, que le prologue.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 10 juin 2016, 22:11:49
Cirillia avait un style bien différent de la petite Alice. En matière de sexe, elle était beaucoup plus directe, mais tout aussi résistante qu’Alice. Car, s’il y avait bien une chose qui avait surpris la sorceleuse, et qui l’avait, par la suite, amené à se renseigner sur les Korvander, c’était bien la fougue sexuelle dont la jeune tête blonde faisait preuve. Elle s’était attendue à ce que, comme tout nobliau, elle s’écroule rapidement, submergée par le plaisir, mais, et même dès le début (Ciri’ lui avait ôté sa virginité, après tout), elle avait constaté combien Alice pouvait être gourmande, et insatiable. Alors, maintenant, après des années d’expérience avec Mélinda, Tinuviel, et elle-même, la Princesse faisait preuve d’une incroyable énergie... Une preuve supplémentaire, pour Ciri’, que, si elle avait été moins bornée, la Princesse aurait pu faire une superbe guerrière.

Le duo se retrouva sur le lit, Ciri’ sous le corps de l’homme, sentant ce dernier palper l’un de ses seins à travers le corset, son autre main venant caresser ses fesses. Elle soupira, se crispant contre lui, sentant, contre son bassin, la virilité de l’homme se redresser, frottant contre sa tenue, faisant crisser le cuir. Cirillia soupira doucement, remuant sa langue contre celle de l’homme, mordillant ses lèvres, une main sur ses cheveux.

Le fait est que la sorceleuse était un peu la confidente d’Alice, et elle savait ainsi qu’il y avait, chez ce bel elfe, un point faible. Quand il avait été esclave, il avait été traumatisé, ce qui avait pour conséquence qu’il bloquait au sujet de ses propres fesses... Un crime, quand on voyait la qualité de son cul, et surtout quand on constatait, aussi, combien Melendil aimait cette partie du corps féminin. Ciri’ mordit donc un peu ses lèvres, et, tout en ayant une main sur sa nuque, déplaça l’autre, caressant les hanches de l l’homme, pour finir par poser sa main sur l’une de ses fesses... Et crispa ses doigts dessus.

Très rapidement, la réaction de Melendil fut imminente, et l’homme se contracta sur place. Cirllia rompit alors le baiser, et inversa les rôles, retournant l’homme.

« Tu n’aimes pas qu’on te touche par là, hum ? Mais moi, il faut bien que je te touche... »

Ciri’ posa alors sa main sur le sexe de Melendil, et commença à le masturber, en étant un peu redressée par rapport à lui. Sa gêne n’avait nullement restreint son érection, et sa verge se dressait fièrement. Cirillia la sentait grossir entre ses doigts, et continuait à le masturber. S’il tentait de se relever, elle posait sa main sur son épaule, le plaquant sur le lit, se dressant finalement au-dessus de son corps, avec un sourire sur les lèvres.

« J’aime ça... Tu as une belle queue, Melendil... À l’image du reste de ton corps. »

Elle lui sourit à nouveau, et se pencha vers lui, l’embrassant sur les lèvres, puis embrassa ensuite son torse, déposant des baisers sur ses pectoraux, descendant ensuite de plus en plus, au gré de ses baisers. Elle léchait sa peau, sentait sa douceur. Pour le dire simplement, l’elfe avait une peau parfaite, chaude, douce, tendre... Sa peau était à la hauteur de la réputation des elfes, et, pour elle, c’était donc un plaisir sincère et immense que de pouvoir l’embrasser, ce qui l’amena peu à peu à se rapprocher de son bassin.

Quelques ultimes baisers filmèrent sur son estomac, puis sur son bassin, et elle se trouva ensuite devant le sexe de l’homme, un membre bien dressé, tendu, et visiblement assoiffé.

« Hum... »

Cirillia déposa un baiser dessus, puis entrouvrit les lèvres, et entreprit de le sucer, l’aspirant entre sa bouche, creusant ses joues en jouant dessus.

« Hhmmmm... !! » gémit-elle à nouveau.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le lundi 26 septembre 2016, 14:02:05
Cirillia était, que ça soit dans un lit ou ailleurs, toujours prompte à la provocation, mais aussi à vouloir prendre les devants. Melendil, quand il avait connu un peu plus en avant Alice, n'avait pas eu à chercher bien loin pour savoir d'où lui venaient ses sursauts similaires. Si la sorceleuse n'était jamais parvenue à en faire une guerrière, elle avait en revanche réussi à allumer en elle le feu du dragon, en lui faisant prendre conscience de ses propres forces, ce qui expliquait que les deux femmes soient très proches malgré leurs différences.

Rapidement, Cirillia ne pu se contenter de subir les assauts de l'elfe en restant passive, il lui fallait inverser les rôles, et pour cela, elle appuyé sur la corde sensible de Melendil. Si ce dernier ne refusait désormais plus qu'on lui palpe son cul musclé, ce que Alice adorait faire, il restait néanmoins encore traumatisé face à tout ce qui pouvait s'apparenter à une tentative d'aller, plus loin. C'est précisément ce que Cirillia ne manqua pas de mimer, et instinctivement, l'elfe se cambra avec un grognements, une ouverture que la sorceleuse utilisa alors pour le retourner, et l'allonger sur le lit, tandis qu'elle semblait fière d'elle même.

Il y avait aussi la possibilité de demander Ciri'...

Le ton était à moitié agacé et à moitié amusé. L'elfe avait bien compris le but de la manoeuvre, et le prenait comme tel, mais il était toujours autant mal à l'aise vis à vis de ce traumatisme qu'il ne parvenait pas à supplanter. Même Alice s'y était essayée, sans succès, malgré les sentiments forts et sincères que Melendil pouvait éprouver à son égard. L'elfe se trouvait donc allongé à son tour sur le lit, nu, et la sorceleuse ne manqua pas de le masturber énergiquement tout en venant l'embrasser, ce léger incident ne l'avait pour autant pas fait débander et il comptait bien, à sa façon, lui rendre la monnaie de sa pièce...plus tard. Pour le moment Cirillia descendit ses lèvres après l'avoir embrassé, parcourant les pectoraux de l'elfe avant de descendre encore, et Melendil la laissait faire, sachant très bien quelle serait la suite logique.
A cet instant, Melendil voyait très bien le point de vue de Cirillia, comme quoi il ne fallait pas nécessairement mélanger amour et sexe, les deux si ils allaient ne paire, n'étaient exclusifs que si on se disait qu'ils l'étaient. Melendil n'était pas amoureux de Cirillia, c'était un fait, cette place était dévouée seule à la princesse de Sylvandell, pour autant cela ne l'empêchait pas de pleinement savourer l'instant présent. Il était cette fois décidé, ce soir, il irait tenter sa chance auprès d'Alice, et la demanderait en mariage. Une folie dans d'autres contrées, mais Sylvandell ne mettait pas autant en avant les mariages d'intérêt, avec pour preuve que l'ancienne femme d'Alice avait été jadis une esclave, et qui n'avait donc pas à proprement parler de dot ou d'alliance intéressante à offrir.

Ah...

Cirillia descendit finalement son visage assez bas pour se trouver à hauteur du sexe de Melendil, qui se trouvait au garde à vous face à cette terrible sorceleuse, qui ne manqua pas par la suite de le prendre en bouche. L'elfe posa alors ses mains sur la tête de la femme, caressant ses cheveux tressés, et se contentant de profiter de chaque sensation. Il aurait pu faire d'avantage, mais quand il avait tenté de se redresser, Cirillia l'avait immédiatement repoussé pour qu'il reste allongé, et n'avait eu besoin que d'une fois pour comprendre qu'elle voulait être pleinement aux commandes.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 26 septembre 2016, 14:50:51
Cirillia avait clairement un profil de dominatrice. Contrairement à Alice, elle était loin d’être une petite fleur fragile et sensible. Quand la femme faisait l’amour, il fallait qu’elle tombe sur des amants rugueux et forts, virils et intensifs, qui n’hésiteraient pas à parler leurs muscles pour la baiser bien méchamment. Autrement, elle imposait son rythme, et, en ce moment, c’était ce qu’elle faisait avec Melendil. Le bellâtre faisait preuve d’un sentimentalisme qui, en d’autres circonstances, aurait sans aucun doute pu plaire à Alice... Mais, malheureusement pour les poètes et les romantiques, Alice avait fait quantité de contacts qui avaient changé sa vision des choses, notamment de la sexualité. Il y avait certes eu Cirillia, mais elle n’avait été qu’une goutte d’eau. Quand elle avait rencontré Alice pour la première fois, la jeune blonde était encore très renfermée sur elle-même, vivant dans ses livres, et elle avait grandi à travers le sexe, formée par Tinuviel, par exemple, mais aussi, et surtout, par Mélinda. S’il fallait bien signaler une femme qui avait veillé à faire d’Alice la femme qu’elle était actuellement, c’était bien la vampire. Mélinda avait posé son empreinte sur la Princesse, éveillant sa sexualité. Melendil allait devoir apprendre ça, et c’était ce que Ciri’ était en train de faire.

Elle jouait avec la queue de l’homme, la suçant, admirant ce joli morceau de viande. Melendil avait une magnifique érection, et, sous l’effet du plaisir, il n’arrivait plus à parler, poussant de profonds soupirs. La sorceleuse aimait bien ça, et multipliait sa fellation, remontant sur sa queue, avant de redescendre, encore et encore, décrivant des mouvements de plus en plus amples, de plus en plus profonds. Elle savait y faire, et voulait l’exciter au mieux. Ciri’ avait pu constater que l’homme était toujours sensible quand on s’attaquait à ses fesses, et elle laissait le soin à Alice de corriger ça... Car il était quand même criminel d’avoir un si joli cul, et de ne pas pouvoir s’en servir.

« Hmmm... !! »

Le temps défila donc, et elle opta enfin pour des gorges profondes, enfonçant sa bouche le plus loin possible, gémissant en sentant cette grosse queue taper dans sa propre gorge. Elle resta comme ça pendant quelques secondes, avant de repartir à nouveau, laissant sa langue glisser sur ce phallus, léchant le membre. Ses mains étaient la plupart du temps posées sur les jambes de Melendil, mais, parfois, elle allait, avec ses doigts, caresser ses testicules. En somme, Ciri’ entreprenait de l’exciter autant que possible, mais lui refusa son orgasme.

En effet, elle finit par se retirer, redressant son visage, et se remettant à califourchon sur lui, sentant la queue de Melendil pointer fermement vers le haut. Elle était bien dure, bien solide, et Ciri’, en s’installant sur le corps de Melendil, put la sentir dans son dos, caressant la courbe de ses fesses. Lui souriant malicieusement, la femme, très excitée par ce contact, posa à nouveau ses mains sur le torse de Melendil, caressant sa peau.

« Je vais m’empaler sur toi, maintenant... »

Ciri’ retira alors ses vêtements, enlevant son haut, puis se redressa, se tenant au-dessus de Melendil, jambes écartées, afin de se déshabiller complètement. Une fois nue, elle s’assit à nouveau à califourchon sur Melendil, et lui sourit, tout en caressant, d’une main, la queue de l’homme, afin de maintenir son érection.

« Et ce n’est pas ta queue qui sera contre... Cependant, Melendil, avant que je fasse ça... »

Elle esquissa un léger sourire amusé, et reprit ensuite :

« Si tu tiens suffisamment pour que je prenne mon pied, ce dont je ne doute, je te révélerai le grand fantasme d’Alice... Te concernant. Et, pour t’ôter tout de suite cette idée, ce fantasme- ne concerne pas ton superbe petit cul. »

Ciri’ lui sourit à nouveau, et, après ce petit défi lancé, se redressa... Puis s’empala finalement sur la queue de l’homme.

« Haaaaa... !! »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le lundi 26 septembre 2016, 21:52:47
Se laisser ainsi porter par le courant était quelque chose de carrément agréable, d'autant qu'il devait bien l'avouer, Cirillia était douée dans ce qu'elle faisait, que ça soit la chasse aux monstres et les passes d'armes...tout comme le fait de sucer. Melendil était plus un habitué des nobles et des femmes ayant une certaine propention au romantisme, aussi Cirillia sortait-elle complètement de sa zone de confort, pour ainsi dire. Mais passé les premières hésitations, notamment le fait de coucher avec elle tout en ayant son coeur déjà pris, et bien il devait reconnaître que ce changement était loin, très loin d'être désagréable. la sorceleuse avait pris les choses en main, littéralement, et offrait à Melendil une fellation pour le moins intense.

Ah...Huuuum...

A mesure que le temps passait, l'elfe sentait sa belle verge se faire avaler de plus en plus, et disparaître dans la bouche de la jeune femme. Lui était pour le coup complètement passif, tout juste lui caressait-il les cheveux, dont il aimait beaucoup la couleur, ce mélange de rouge sang et que mèches noires ça et là, qu'elle disait avoir hérité de son premier bain dans le sang d'un dragon noir. Rapidement, Ciri' enchaîna les gorges profondes, et l'elfe se crispait à chaque fois qu'il sentait son sexe complètement avalé, son gland s'enfonçant bien dans la gorges de la jeune femme pendant plusieurs secondes. Heureusement, Melendil était tout sauf un novice, et ce surtout depuis qu'il était entré au service d'Alice. Pour contenter sa majesté, qui avait un appétit sexuel à son encontre très fort, Melendil en était même allé jusqu'à s'entraîner à faire des exercices de respiration et de contrôle de son excitation afin de pouvoir durer plus longtemps. Cela, ainsi que ses entraînement réguliers qui avaient encore un peu plus sculpté ses muscles, en avaient fait un excellent amant, chose qu'Alice n'avait probablement pas oublié de mentionner à Cirillia.
Melendil sentit son excitation grimper, mais tâchait toutefois de se contrôler, car il devinait bien que l'appétit de cette sorceleuse serait lui aussi vorace. Cette dernière finit par se retirer au bout d'un long moment, puis vint se placer à califourchon au dessus de l'elfe, posant au passage ses mains sur son torse aux muscles bien durs. L'elfe poussa un soupir quand elle déclara qu'elle allait désormais s'empaler sur lui, et il resta un spectateur très comblé en la voyant se déshabiller juste au dessus de lui. Il avait déjà pu le deviner, mais Cirillia avait un corps magnifique, athlétique mais pourtant pourvus d'attributs féminins très développés. Il pu voir pour la première fois en entier ses tatouages de dragon, très stylisés, mais cela ne capta son attention qu'un très court instant, surtout quand la sorceleuse revint s'asseoir sur lui, cette fois en étant nue.
Melendil alors leva un sourcil, amusé et intrigué par le défis que Cirillia lui lança. Si il parvenait à la satisfaire, alors elle lui révèlerait l'un des grands fantasmes qu'Alice avait le concernant, et tout en posant ses mains sur les cuisses fermes de la sorceleuse, l'elfe répondit.

Je dois te reconnaître un talent certain pour pimenter les choses, sorceleuse...

Il n'eut toutefois pas le temps d'élaborer plus, tout de suite après, Cirillia se redressa de façon à se positionner juste face à sa verge tendue, et elle s'abaissa en poussant un long soupir, rejoint en même temps par l'elfe qui remonta alors ses mains sur les hanches de la belle. Ciri' venait de s'empaler sur lui, et Melendil eut le plaisir de sentir sa verge glisser avec aisance dans son vagin qui était déjà bien lubrifié. Ainsi allongé, l'elfe n'avait guère d'efforts à faire, juste à profiter alors que Cirillia commença à danser sur lui, toujours prise dans son envie de mener la danse et d'imposer son rythme. Melendil toutefois ne resta pas complètement passif, en effet il utilisait ses mains, au niveau des hanches de la femme, pour l'aider dans ses mouvements, et donnait également des coups de bassin en même temps que les siens pour augmenter encore l'intensité des pénétrations.
Peu bavard dans ce genre de situation, l'elfe se concentrait sur le fait de tenir le plus longtemps possible, tout en donnant à la sorceleuse des raisons de ne pas regretter de coucher avec lui. Ainsi, même si elle était en position clairement dominante, cela n'empêchait pas Melendil de participer, et de se mettre même à séchement la baiser.
Après tout, il avait une réputation à tenir.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 26 septembre 2016, 22:56:45
Ciri’ savait en effet pimenter les choses, et elle venait d’offrir à Melendil un défi... Un défi  un peu inutile pour le motiver, car l’elfe était déjà bien membré. Au moins, Alice n’avait pas menti quand elle avait confié à Ciri’ combien Melendil était doué au lit. On aurait pu croire que cet homme, beau comme un Dieu olympien, puisse avoir quelques faiblesses, mais il avait une queue magnifique, épaisse et longue. Quand Cirillia s’empala dessus, un long frisson de plaisir et de douleur la traversa, comme une vague terrible, tandis qu’elle poussait un long soupir, sentant les mains de Melendil se crisper sur ses hanches. Ce dernier soupirait également profondément, bien incapable de repousser les élans de plaisir qui le traversaient. Le désir hurlait dans sa poitrine, tout comme dans celle de Cirillia.

« Haaaa... Ouiiii... Hmmmmmm... Puuuutain, ouais, ta queue est si grosse, haaaaa, mon salaud... !! »

Elle poussait de profonds soupirs entrecoupés de jurons et de cris, faisant l’amour avec cette force et cette spontanéité qui la caractérisait. Dieu, Dieu, que c’était bon ! Ha, sentir ce membre remuer en elle, cet épais mandrin de chair, c’était... Hum ! Ciri’ sentait son trou se faire défoncer par la verge de son amant, et ses mains venaient se crisper sur ses épaules, le griffant légèrement, suffisamment pour lui faire mal, tandis que le lit, simple matelas utilisé dans une caserne militaire, grinçait furieusement sous leurs assauts.

Melendil n’était pas en reste, et, à sa manière, remuait également son bassin, donnant des coups de reins vers l’avant, ou usant de ses mains pour soulever et rabaisser le corps de Ciri’, en harmonie avec cette dernière. Et quel spectacle devait-il avoir ! Ciri’ se dandinait sur lui, faisant l’amour avec un homme comme elle avait toujours adoré le faire. Comme on pouvait le supposer, Cirillia aimait le sexe de manière sauvage, et elle avait deux positions privilégiées : soit dominer son amant en dansant sur lui, soit se faire prendre par l’arrière, en levrette. La position traditionnelle du missionnaire, par exemple, la fatiguait toujours un peu. Elle savait qu’Alice adorait ça, afin de se sentir écrasé par la suite sous les muscles et sous le poids de son amant, mais, pour elle, elle privilégiait davantage le mouvement, la rapidité, la force, et avoir une certaine forme de liberté corporelle. Se faire écraser sous un type couvert de sueur l’étouffait généralement, et, les rares fois où elle couchait dans cette position, une fois avoir joui, elle repoussait fréquemment son amant, que ce dernier se soit déchargé ou non.

Pour l’heure, Ciri’ se laissait aller, et finit par attraper les mains de Melendil, les guidant vers ses seins, durs, tendus, assoiffés.

« Hmmmm...Vas-y, palpe-les, pince-les, haaa... Explore mon corps comme tu explores celui d’Alice, hmmm... »

Cirillia était un peu plus corpulente qu’Alice, ce que Melendil devait sentir avec son corps. Pour autant, il s’en sortait bien... Et même terriblement bien. Sous les féroces coups de reins de l’homme, Cirillia haletait, mouillant énormément, recouvrant le sexe de l’homme, s’empalant parfois jusqu’à la garde, et se forçant alors à rester immobile pendant quelques secondes, juste pour sentir cette grosse queue écarteler son corps, avant de remuer ensuite.

« Hmmmmmmmmmmmm... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! Melendil, hummmm... !! »

Oh oui, Alice devait vraiment prendre son pied avec lui. Cirillia, en tout cas, se régalait franchement !
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mardi 27 septembre 2016, 13:51:16
Melendil éprouva un sentiment de fierté à voir les réactions de Cirillia, la terrible sorceleuse, qui nénamoins était en train de prendre son pied comme jamais en s'empalant sur sa queue. Il n'avait jamais douté qu'elle devait être une amante terrible, très vigoureuse, et elle le démontrait actuellement, et cela ne faisait qu'augmenter la sensation de satisfaction qu'il avait à faire plaisir à cette femme. C'était objectivement un peu idiot, mais c'était de la pure fierté masculine que de tout simplement s'assurer que sa partenaire prenait son pied, et c'était ici bel et bien le cas.

Huuum...Ah Ciri !

Coucher avec une sorceleuse comme elle était une expérience bien différente d'avec Alice, dans le sens où il lui resterait des marques. Emportée par son plaisir, la femme le griffait en s'agrippant à ses épaules, ce à quoi l'elfe répondait en amplifiant la dureté de ses coups de reins. Il était rare qu'il se montre aussi "violent" dès les premières minutes d'un coït, surtout qu'il avait l'habitude, avec Alice, d'explorer au préalable beaucoup son corps pour l'exciter au maximum, avant de lui faire fougueusement l'amour. Ici, il n'y avait rien de tout ça. Cirillia avait imposé un rythme plus direct et franc, que Melendil ne pouvait que suivre, c'était intéressant et plaisant, mais malgré ça, il était certain qu'il préférait de loin coucher avec sa délicate mais néanmoins perverse princesse. C'était là une simple question de préférence.
Pour autant, l'elfe ne bouda pas son plaisir, et appréciait chaque frottement, chaque mouvement de Cirillia qui remuait sur lui avec une vitalité très impressionnante. L'effort physique que cela demandait était intense, et il devait avouer qu'Alice n'était pas à même de réaliser la même chose quand elle prenait cette position. Leur union ici était sauvage, et, avide de sentir Melendil la toucher, Cirillia prit alors les mains de l'elfe dans les siennes pour les amener sur ses seins.
Suivant les désirs de sa partenaire, Melendil se mit à les palper avec ses doigts, les moulant à l'aide des paumes de ses mains. Puis, au bout d'un moment, l'elfe usa de sa force pour se redresser, tout en laissant Cirillia continuer de le chevaucher. Il se retrouva donc avec le visage juste à hauteur des seins de la sorceleuse, et s'attaqua à l'un de ses têtons, le suçant et le mordant à l'occasion. Cela lui laissa une main libre qu'il pu glisser dans les dos de la sorceleuse, jusqu'à son joli cul qu'il empoigna fermement.

Hmmmmf...

Melendil avait beau tâcher de se retenir, ce qu'il faisait déjà depuis un moment de fait, la frustration et l'envie de jouir se faisaient de plus en plus forte, et cela lui donna à ce moment la force d'inverser les rôles. Balançant Ciri vers l'arrière, il se redressa alors tout en la maintenant contre lui, posant ses mains sur ses fesses. L'exercice était physique, car Cirillia étant une guerrière, elle avait une corpulence plus conséquente que celle d'Alice. Il parvint toutefois à la soulever, en se levant lui même, toujours enfoncé en elle, et il alla en grognant la plaquer dos contre l'un des murs de ce dortoir. L'ayant ainsi coincée entre lui et le mur, Melendil entreprit alors de la baiser fortement, le visage fourré dans son cou dont il mordait la peau, et inévitablement, il finit par se vider en elle.

Aaaaaaaah...

Pressant fermement ses mains sur le cul de la sorceleuse, Melendil cracha de multiples filets de sperme dans son vagin, et donnait à l'occasion de bref et puissants coups pour stimuler encore son éjaculation, qui dura un bon moment avant que finalement il ne la libère. Se décollant légèrement d'elle, l'elfe avait son torse couvert de sueur, mais même si sa queue avait perdu de sa dureté, il était évident que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne soit prêt pour d'avantage, du moins si la sorceleuse le désirait.

Une minute de répis Ciri', et onpeut reprendre si tel est ton désir. En revanche, je te laisse choisir de quelle façon. Si je n'ai plus besoin de demander à sa majesté ce qu'elle préfère, ce n'est pas ton cas. En tout cas coucher avec toi est...l'équivalent d'un entraînement intense, je dois l'admettre.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 27 septembre 2016, 16:57:33
Ciri’ voulait réveiller la bête qui dormait sous ce beau romantique, car elle savait que Melendil pouvait être un amant terrible. Si Alice se confiait beaucoup à Mélinda, il lui arrivait aussi de parler de ses aventures sexuelles à Cirillia, vu que, après tout, Ciri’ l’avait défloré. Et, même si la sorceleuse était assez exigeante avec elle, Alice pouvait compter sur elle. Elle lui avait donc raconté que Melendil n’était pas juste qu’un « bellâtre », mais aussi un amant redoutable au lit, capable d’être particulièrement vigoureux. Il fallait juste le motiver un peu, et, à sa manière, c’était ce que Ciri’ était en train de faire. Elle ne le faisait toutefois pas consciemment, mais plus en le stimulant, mélangeant douleur et plaisir, tout en continuant à danser sur sa queue. Son membre, épais, disparaissait en elle, et le lit continuait à craquer sous les coups de reins de Melendil. Il suivait le rythme, mais manquait d’amplitude, car c’était Ciri’ qui était au-dessus, et la sorceleuse savait que l’elfe ne supporterait pas ça éternellement. C’était un homme d’action, elle le voyait dans ses yeux. Il maltraitait ses seins, les malaxant fermement, pinçant et tirant sur ses tétons, faisant doucement gémir Ciri’, dont le corps continuait à danser sur le sien.

Et, soudain, Melendil se redressa, et embrassa directement l’un de ses seins, glissant sa langue, et mordillant ce dernier entre ses dents.

« Haaaa... !! »

Gémissant de plaisir, la sorceleuse crispa ses mains sur les cheveux de l’homme, serrant son corps contre le sien, ce qui eut pour effet de ralentir un peu ses bourrades, du fait de leur proximité. Elle serra ses doigts, et, plutôt que de chercher à remuer, choisit, au contraire, de stimuler davantage le mâle-Alpha en face d’elle, en s’immobilisant sur place. Elle resta ainsi collée contre lui, sentant sa magnifique verge en elle.

*Mon Dieu, il a une de ces bites... ! Mais qu’est-ce que tu attends ?!*

Melendil banda alors ses muscles, et réagit, en se redressant. Le lit gémit une nouvelle fois, et Cirillia heurta violemment un proche mur, ses jambes rebondissant dans le vent, avant de se serrer autour de son bassin. Leurs lèvres s’embrassèrent nerveusement pendant quelques secondes, entre plusieurs soupirs, une mèche de cheveux rebelles venant se glisser le long du visage de Ciri’, sa main se crispant sur la nuque de l’homme, l’autre sur son épaule... Puis, en la prenant contre le mur, Melendil fit alors ce que Cirillia souhaitait.

Il la baisa férocement, haletant et grognant, le corps de Ciri’ rebondissant contre le mur. Attisant le désir et la frustration de Melendil, Ciri’ l’avait amené dans cette idée, et se mordilla les lèvres, cherchant à retenir ses hurlements, devant tous ces coups de pilon... Oh, oh, que c’était lourd ! Qu’il était fort ! Elle sentait son torse heurter le sien, la plaquant contre le mur, revenant en arrière, l’emmenant, ses mains fermes et douces se crispant sur ses cuisses, griffant sa peau, faisant claquer la chair.

Sous ce traitement, Cirillia ne put se retenir, et eut un magnifique orgasme, rapidement rejointe par Melendil, qui se répandit en elle.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaannnn... !! »

Elle soupira profondément, avant d’appuyer sa tête contre le torse de l’homme, respirant profondément, avant de l’entendre parler. Devant sa réflexion, elle ne put que sourire, et redressa un peu son visage, restant néanmoins toujours blottie contre son corps.

« Mais... D’où crois-tu qu’Alice tienne son endurance, justement ? Elle est très feignante quand il s’agit de s’entraîner physiquement, mais quand j’entraîne son corps, sexuellement parlant, elle est la plus motivée des élèves. »

Ciri’ lui sourit à nouveau, tout en restant lovée contre lui, un choix qui la surprit elle-même. Elle frotta  même son visage contre les pectoraux de l’homme, avant de lui offrir un petit commentaire :

« Tu as vraiment un corps exceptionnel, tu sais... Habituellement, je n’aime pas ça. La proximité après le sexe. Je sens les poils, les mecs qui bavent à moitié... Mais toi, tu as une peau à la fois douce et musclée, c’est très agréable de s’y poser. Oh, je suis sûre qu’Alice doit l’embrasser et la lécher longuement. »

La connaissant, c’était même plutôt l’inverse qui l’aurait surpris. Ciri’ reprit donc son souffle, et enchaîna alors sur autre chose :

« Va pour une pause... Mais il te reste encore un trou à visiter, n’essaie pas de te défiler. »

Ciri’ se décolla alors du corps de l’homme, et reposa ses pieds sur le sol, puis s’écarta lentement de lui. Elle reprenait son souffle, chancelant légèrement, le corps secoué par les coups de reins de l’homme, et lui offrit brièvement la vue de son dos, avant de se retourner. De la sueur coulait le long de son corps, et elle soupira.

« Alors, je t’avais promis de te confier le fantasme d’Alice, n’est-ce pas ? Comme nous n’avons pas encore fini, je vais te confier un indice... Mélinda arrive la semaine prochaine, et restera ici pour quelques jours. Et elle viendra en compagnie de son frère, Bran. »

La jeune femme se tut ensuite, esquissant un léger sourire amusé. Elle en avait assez dit pour l’heure.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le lundi 30 janvier 2017, 13:17:00
Il y a encore quelques semaines, la perspective de coucher avec Cirillia aurait effrayé Melendil, pour qui la redoutable sorceleuse était presque hors d'atteinte en plus de le dominer à bien des aspects. Ce n'était pas totalement faux, mais elle s'était révélé plus abordable qu'il ne l'aurait crû derrière ses airs de femme intransigeante, et c'était probablement pour cette raison qu'elle demeurait une proche d'Alice, même si cette dernière détestait leurs entraînements.
L'elfe resta quelques temps à soutenir Ciri contre lui, après qu'il aient tous les deux eu un bel orgasme. Il tira même une certaine fierté d'être parvenu à la faire hurler de plaisir, surtout que Cirillia n'était clairement pas du genre à simuler. Elle lui fit même quelques compliments, ce qui ne manqua pas de le faire sourire.

Oh si tu savais, lorsque je suis avec Alice, elle est telle une sangsue...ce qui n'est pas pour me déplaire.

C'était une différence qu'il pouvait d'ailleurs bien sentir maintenant qu'il était en train de coucher avec Ciri', ce besoin d'un temps de repos ne se manifestait pas chez lui quand il besognait sa majesté. Malgré la fatigue, malgré quoi que ce soit, Melendil offrait toujours à Alice de longues et intenses parties de jambes en l'air, surtout depuis qu'il avait un peu fini par comprendre qu'il pouvait se laisser aller à être plus entreprenant, et faire preuve de plus d'ardeur.
Il fini toutefois par se retirer doucement du corps de Ciri', et prit place sur l'un des lits de ce baraquement. La respiration lourde et le corps en sueur, il ne lui faudrait toutefois pas longtemps avant de reprendre du poil de la bête, surtout avec Cirillia dans la même pièce que lui, le corps complètement nu, qu'elle lui offrait sans la moindre gêne. La femme avait de toutes façons bien fait savoir son désir de continuer, et lui suggéra même à demi-mots que la prochaine étape serait de la sodomiser. Melendil, qui avait alors eu l'occasion de palper son cul, et qui l'observait maintenant, n'était naturellement pas contre cette demande.
Cirillia capta toutefois son attention quand elle lui lâcha un indice sur le fameux fantasme d'Alice, qu'elle lui avait promis de révélerà l'issue de leur étreinte. Mais comme ils n'en avaient pas encore fini, il n'eut droit qu'à un indice vague, car venant d'Alice, un tas de fantasmes pouvaient incluer son amie Mélinda Warren ainsi que son frère Bran, le tout incorporant sa propre personne.

Tu m'aides un peu...tout en me laissant dans le flou le  plus complet, ce que tu me dis réduit à peine les possibilités, vu l'imagination débordante de sa majesté.

Il se mit rapidement à pousser un rire. Le regard perdu sur le corps de Ciri pendant un instant, il essaya de réfléchir à ce qu'elle pouvait bien vouloir précisément, mais il ne trouva pas et abandonna rapidement. A sa décharge, il avait face à lui une superbe femme nue qui voulait qu'ils baisent, et le sexe de Melendil commença rapidement à se tendre de nouveau.

Je ne trouverais pas par moi même, du moins pas dans l'immédiat, tu troubles mes capacités de réflexion à être là, nue devant moi.

Il se redressa alors et s'approcha de la sorceleure. Il se blottit contre elle en posant ses mains sur ses hanches, puis il alla l'embrasser, tandis que se sexe de nouveau assoiffé frottait contre le bas-ventre de la femme.

Je pense qu'il sera tout simplement plus simple que tu me donnes la réponse entière...une fois qu'on en aura fini. Si je ne m'abuses, tu avais émis tantôt le désir de me sentir dans ton postérieur qui m'a l'air...très acceuillant.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 30 janvier 2017, 21:29:36
Melendil, nu, avoua avoir du mal à saisir ce que Cirillia disait, tout en observant son corps. Cette dernière sourit. Nue, elle était restée debout, laissant le bellâtre se reposer en s’asseyant sur le lit. Melendil était beau en toutes circonstances, mais, là, avec ce corps en sueur, ses joues légèrement rouges, les cheveux plaqués sur son corps, Ciri’ le trouvait encore plus magnifique. Elle frissonnait sur place, et aurait été bien déçue que l’elfe veuille s’arrêter là. Elle estimait lui avoir fourni suffisamment d’indices pour trouver ce à quoi elle faisait allusion, mais, comme lui-même le signala peu de temps après, la vue du corps nu de Ciri’ ne manquait pas de le troubler, l’empêchant de réfléchir consciemment, et elle sourit. Melendil se redressa ensuite, et embrassa rapidement la sorceleuse, qui frémit, et posa ses mains sur le torse de l’homme, caressant ses muscles, glissant le long de sa peau douce et chaude, savourant le contact de ses lèvres et de ses muscles. Leurs langues remuèrent ensemble pendant quelques secondes, avant que l’elfe ne revienne à la question de la sodomie.

Ciri’ sourit donc, et hocha la tête.

« Oui... Si tu arrives à me faire jouir, je te confierai ce fantasme, Melendil... »

C’était un sacré enjeu, car Melendil était profondément amoureux d’Alice, et désirait certainement, plus que tout, la combler. Et là, Cirillia lui en offrait l’occasion, pour peu qu’il arrive à s’en montrer digne, et à la satisfaire comme la femme le voulait. Ils s’embrassèrent donc, puis, après cette étreinte, Ciri’ s’écarta, et alla s’appuyer contre le mur, écartant les jambes. Elle avait choisi sa position, et bomba ses fesses en se courbant vers l’arrière, tournant ensuite la tête de côté, comme pour lui faire signe de venir.

« Viens, Melendil, viens... Je veux te sentir en moi... »

Et il vint donc. L’homme pouvait voir ses magnifiques fesses, et Ciri’ soupira en sentant la langue de l’homme se glisser en elle, filant contre sa croupe, dilatant sa porte arrière, avant de se redresser. Elle sentit le torse de l’homme heurter son dos, ses mains se poser sur son corps, glissant contre son sein,  s’appuyant dessus... Puis le soupir de Ciri’ mourut dans sa gorge quand l’homme se glissa en elle. L’elfe la pénétra par l’arrière, la faisant couiner. La sorceleuse se mordilla les lèvres devant la férocité et l’intensité de cet instant, son corps se soulevant sur place, avant de se rabaisser, et de la prendre encore.

Dans la sodomie, Ciri’ aimait la brutalité du geste, et c’était pour ça qu’elle avait choisi de se faire prendre debout. Elle voulait sentir Melendil se crisper contre elle, heurtant sa chair, claquant son corps au sien, les deux corps remuant ensemble, frénétiquement et lourdement.

« Hmmmm... Haaaaa... !! »

Melendil remuait dans son dos, et sa bouche se posait dans le creux de son cou, léchant sa peau, la mordillant parfois, ajoutant à cette sodomie un zeste excitant de brutalité et de violence, totalement conforme à ce que la sorceleuse voulait. Elle grognait et soupirait, ses seins rebondissant contre le mur, son intimité laissant des traînées de mouille à chaque coup de reins. Il la prit encore, s’enfouissant progressivement ne elle, soulevant parfois le corps de Cirillia, avant de la relâcher, et elle continuait à gémir et à grogner. Ce n’était pas une sodomie particulièrement rapide, vu leur position respective, mais brutale et lourde, intense et puissante.

Ciri’ le sentait contre elle et en elle, jusqu’à ce qu’il finisse par s’abandonner, au bout de plusieurs minutes. Elle adorait l’entendre grogner, racler, la besogner, forçant le passage, souffrant comme elle devant l’étroitesse de ce cul, et la difficulté qu’il y avait à manœuvrer dedans. C’était terrible, jouissif, monstrueusement bandant, et ce fut donc avec plaisir que Ciri’ atteignit, elle aussi, l’orgasme, répandant sa mouille le long du mur et sur le sol.

En définitive, ils terminèrent à nouveau sur le lit, se laissant tomber dessus, Cirillia dans les bras de Melendil, leurs corps collés l’un contre l’autre, Ciri’ posant sa tête sur le torse de l’homme. Elle sentait le cœur de Melendil battre rapidement, et se redressa un peu, une main sur son torse.

« Alors, tu ne vois toujours pas... Ce que peut être le fantasme de Sa Majesté Alice ? »

Ciri’ sourit encore, et l’embrassa sur les lèvres, brièvement.

« C’est pourtant simple... Et, comme tu m’as magnifiquement déboîté le cul, je vais te le dire... »

La sorceleuse respirait lourdement, et reprit encore, en déposant un nouveau baiser sur la joue de l’elfe, approchant ensuite ses lèvres de son oreille :

« Toi et Bran... Ensemble dans le même lit... Avec Alice entre vous deux... »

Difficile d’être plus clair, non ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mercredi 19 avril 2017, 12:52:12
Melendil avait passé le reste de l'après-midi en dehors du château, dans les forêts environnantes, seul, à réfléchir. En l'espace de peu de temps, Cirillia lui avait appris beaucoup de choses, qui changeaient radicalement  sa façon de voir les choses. Mais pour celà, il avait besoin de temps à être seul, et à digérer tout ce qu'il avait appris. Il se trouvait toujours dans une situation un peu compliquée, entre son amour pour Alice, et l'impossibilité évidente qu'il y aurait pour elle à se contenter d'un seul amant. On ne disait pas d'Alice qu'elle avait du sang de dragon dans les veines pour rien, et Melendil se demandait même si il ne fallait pas prendre cette expression au sens propre du terme, tant la princesse pouvait se montrer...vigoureuse.

La question, pour lui, considérait donc à déterminer si, définitivement, il était capable de séparer distinctement l'amour qu'il éprouvait pour Alice, et le fait qu'il ne serait jamais le seul à partager sa couche. Cela faisait déjà quelques mois que Melendil était certain de ses sentiments à l'encontre de la princesse qui l'avait accueilli dans sa cour, mais le caractère très volage d'Alice et ses propres considérations de la fidélité, l'avaient dissuadé de les lui avouer. Et puis, elle était encore mariée, même si ce n'était désormais plus pour très longtemps. Le divorce proche ainsi que les dires de Cirillia, qui affirmait avec le plus grand sérieux qu'Alice était tout autant amoureuse de lui, changeait drastiquement la donne, et les cartes étaient désormais entre ses mains.
Melendil passa de longues heures dans ces grandes forêt, tout en ne perdant jamais au loin de vue la forteresse où il devrait de toutes manières revenir ce soir. Il devait après tout aller visiter son altesse dans sa chambre après son repas, afin qu'ils passent la nuit ensemble.

Le soir venu, Melendil s'était effectivement préparé pour rejoindre la princesse. Il avait au préalable mangé, et pris un bain, afin d'être dans un état présentable après son entraînement suivi d'une longue balade introspective en forêt. Pour la première fois toutefois, il se trouvait en état de stress. Il avait pris sa décision tantôt, et comptait la faire savoir à Alice ce soir même. Il n'avait plus l'intention de se cacher désormais.

*Je l'aime, c'est réciproque...je crois qu'il est temps que nous soyons honnêtes l'un envers l'autre.*

Et comme il fallait bien que l'un des deux ose se lancer, Melendil avait bien l'intention de prendre les devants. Il ne portait qu'une simple chemise et un pantalon de toile, comme à son habitude les soirs où il allait dans la chambre d'Alice, car il savait qu'il ne porterait pas ces vêtements longtemps.
Quoiqu'un peu plus longtemps cette fois, vu qu'il avait l'intention de lui faire sa déclaration d'amour, ainsi que sa demande en mariage.
Il se sentait particulièrement fébrile, et effrayé, à l'idée de le faire. Mais il savait aussi qu'il devait saisir sa chance maintenant. Ne serais-ce que pour la simple raison que, il en était certain, Cirillia le tabasserait si il laissait à d'autres l'occasion de demander la main d'Alice. Il approcha donc de la porte de la chambre, où Alice devait déjà se trouver, et l'ouvrit délicatement avant de rentrer.

Votre Majesté ? Votre humble serviteur est ici...

L'humour, l'humour pour masquer le fait qu'il était aussi fébrile qu'un vierge sur le point d'avoir sa première fois.
Il tenait en plus, dans le creux d'une de ses mains, une petite bague en or qu'il avait acheté à un joailler local, avant de rentrer au château. Il y avait passé la totalité de ses soldes de ces derniers mois.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 19 avril 2017, 13:54:57
Il était désormais fréquent qu’Alice passe ses soirées avec Melendil. Quand elle ne dormait pas chez ses amies (comme Mélinda, ou encore Tinuviel), elle se reposait chez elle, et Alice avait adopté l’habitude de Mélinda, qui était de ne jamais dormir seule. Ainsi, à Sylvandell, il arrivait parfois qu’elle dorme avec Cirillia, mais, très fréquemment, c’était Melendil qui la suivait. Et, comme on pouvait s’y attendre, leurs nuits étaient très chaudes. Ce soir, Alice savait que Melendil allait venir, et se sentait donc assez excitée. Mine de rien, son bel amant était un homme envers qui elle s’était attachée fortement. La Princesse se confiait peu, et masquait la tristesse qu’elle ressentait depuis que Sakura était partie. Elle avait eu l’occasion de faire son deuil, et avait appris que Mélinda était maintenant mariée. Alice se sentait paradoxalement heureuse et... Jalouse... Pour elle. Ce n’était toutefois pas une chose qu’elle disait facilement, et Mélinda lui avait assuré qu’elle rencontrerait, elle aussi, quelqu’un.

« Comme ce fameux Melendil... J’attends toujours que tu me le présentes, ma chérie, lui avait-elle dit.
 -  Je ne sais pas s’il sera d’accord...
 -  Allons, quel homme ne m’aime pas, voyons ? »


Alice se rappelait fugacement les conversations qu’elle avait pu tenir avec Mélinda, tout en songeant encore à l’elfe. Bizarrement, depuis quelques jours, elle avait commencé à regarder qu’elle songeait de plus en plus à lui. Et là, elle sentait son cœur remuer de plus en plus rapidement dans sa poitrine en l’attendant. Ils avaient mangé ensemble, à la table royale. Tywill acceptait de plus en plus la présence de Melendil, ce qui, en soi, était une très grande avancée. Et Alice lui avait proposé de venir chez elle ce soir... Comme souvent.

Maintenant, il ne devrait plus tarder... Et c’était précisément en se disant ça qu’elle entendit taper à la porte. Assise sur le bord de son lit, Alice portait sa nuisette blanche, ainsi que de longs gants blancs fins, et des jarretelles de même couleur. Son bel amant entra, faiblement vêtu, et elle sentit ses joues s’empourprer brièvement. Il se présenta rapidement, et Alice se redressa, puis lui sauta dessus, et l’embrassa rapidement, une main sur ses cheveux, ses seins s’enfonçant contre son torse.

« Ce... Ce n’est pas bien... De me faire patienter ainsi, Melendil... »

Non pas que l’homme soit particulièrement en retard, en réalité, mais il fallait bien une excuse pour justifier ainsi de lui sauter dessus. Les mains d’Alice se dépêchèrent de lui retirer son haut. Melendil, qui avait un message important à lui dire, allait donc devoir attendre un peu... Car les ardeurs de la Princesse passaient avant tout le reste.



« Haaaa... »

Assise à califourchon sur l’homme, au milieu de son lit, Alice reprenait ses esprits. Elle avait furieusement dansé sur son corps, et lui souriait maintenant, avant de se pencher vers l’avant, caressant son torse avec ses mains, un baiser venant se plaquer sur ses lèvres.

« Alors... Ça s’est bien passé, avec Cirillia ? Elle n’a pas été trop méchante avec toi, j’espère ? »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le jeudi 20 avril 2017, 12:22:01
Melendil se rendit rapidement compte qu'il n'allait pas pouvoir faire sa demande en mariage dans l'immédiat. A peine avait-il passé le seuil de la porte, qu'Alice s'était levée de son lit pour venir le rejoindre, et littéralement lui sauter dessus. Melendil la rattrapa en l'entourant de ses bras, et partagea avec la princesse un baiser court, mais intense. Il ne lui en fallait pas plus pour comprendre que sa belle princesse avait envie de lui, maintenant, et que toute tentative pour essayer de s'y soustraire était vouée à l'échec. On ne disait pas non à Alice quand cette dernière avait autant envie de vous avoir dans son lit, on se laissait porter.
Fugacement, Melendil avait alors glissé la bague de fiançailles dans la poche de son pantalon, juste avant que Alice ne lui retire son haut. La princesse était belle, et quand elle démontrait autant son envie de faire l'amour, cela ne pouvait pas laisser le bel elfe indifférent, qui l'avait alors pris dans ses bras pour la porter jusqu'au lit.

Un long moment plus tard, Melendil se trouvait allongé sur ce même lit, nu, son sexe profondément enfoui dans l'intimité de la princesse. Ils avaient fait l'amour passionnément, et Alice avait voulu finir cette première vague en le chevauchant. Elle venait de jouir, et lui aussi, et c'était l'heure d'une petite pause avant la reprise plus que probable de leurs ébats. Melendil adorait particulièrement ces petits moments où Alice se montrait douce, câline, n'hésitant jamais à se lover contre lui comme elle le faisait actuellement, et le sujet de Cirillia vint, ce qui arracha un sourire à l'elfe.

C'était terrible, j'ai bien crû que j'allais hériter de nouvelles cicatrices, même si je ne pense pas que tu aurais été fondamentalement contre...

Il faisait référence à la manie qu'elle avait d'embrasser ou de caresser les sillons qu'il avait dans la peau, dans le dos ou sur le torse, et qui n'était pas pour lui déplaire. Alice demeurait à califourchon sur lui, baissée de façon à ce que leurs visages soient proches, et l'elfe en profitait naturellement pour caresser le corps de sa belle, principalement ses deux belles fesses rebondies.

J'ai même essayé de plaider ta cause envers elle, mais elle semble convaincue que ses méthodes d'entraînement sont les seules capables de te motiver. Mais à dire vrai, nous avons également beaucoup parlé.

Il poussa un soupir, puis, tendrement, il pivota sur lui même de façon à amener Alice à s'allonger sur le lit, il se trouva couché à ses côtés, et la regarda un moment, avant de caresser l'une de ses joues avec sa main.

J'ai...j'ai quelque chose à te dire Alice, de très important. J'avais l'intention de te le dire dès mon arrivée mais, les envies de sa majesté étantce qu'elles sont...

Il lui fit un sourire malicieux, puis se redressa du lit, tournant momentanément le dos à Alice.

J'ai du réfléchir toute l'après-midi à comment te l'annoncer, et même si j'allais oser le faire...c'est le genre d'aveux qui change la vie d'un homme à jamais.

Un nouveau soupir, long, profond, il se retourna alors vers elle, et l'observa silencieusement pendant quelques secondes. Les dernier instants de réflexion, avant de finalement oser, enfin, se lancer. Il tendit sa main à Alice pour l'amener à s'asseoir sur le rebord du lit, puis se mit à genoux devant elle.

Alice...j'aime autant te prévenir, je suis vraiment le pire qui soit pour les déclarations solennelles, j'espère que...que tu me pardonnera le côté quelque peu improvisé de cette demande...

Dans la paume de sa main, se trouvait une belle bague en or, celle qu'il avait acheté plus tôt dans la journée.

J'ai longuement hésité. Incertain des sentiments que tu pouvais éprouver à mon encontre, incertain de mes propres capacités à oser venir à toi...et je n'en suis d'ailleurs toujours pas certains actuellement, de ça, y'a juste des moment comme ça...où il faut savoir se jeter à l'eau je suppose.

Melendil lui tendit alors la bague.

Alice Korvander. Moi, Melendil, votre humble servant...vous demande tout aussi humblement en mariage, aussi improbable que celà puisse paraître. j'ai eu beau retourner la question dans tous les sens, prendre en compte tous les risques que ça impliquait, la réalité est que je suis fou amoureux de toi Alice. Au delà du fait que je ne sois qu'un vaurien et toi une belle princesse, je t'aime.
Je sais que ça sort de nulle part, mais Ciri'...m'a ouvert les yeux, sur pas mal de choses. Je suis prêt à accepter de tout partager avec toi, y compris notre lit, car une femme ayant du sang de dragon dans les veines ne saurait se contenter juste de moi. Je suis même prêt à accepter, d'au moins essayer, de réaliser ton grand fantasme qui me concerne moi et Bran Warren, et même à prendre le risque d'avoir Tywill Korvander comme beau-père.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 20 avril 2017, 13:24:52
Alice, sur ce point, fonctionnait un peu comme Mélinda. C’était d’elle qu’elle avait pris cette habitude d’alterne discussions et câlins intenses, car c’était une chose que Mélinda faisait fréquemment. C’était d’ailleurs au cours de leurs ébats qu’elles avaient parlé de Melendil, alors qu’Alice reprenait ses forces. Paradoxalement, le fait de faire l’amour l’aidait à clarifier son esprit, en faisant partir ses envies sexuelles, son désir, pour lui laisser sa libre capacité de réflexion. Melendil était bien forcé de suivre le rythme, car, quand Alice avait envie de lui, il ne pouvait guère que s’exécuter... Non sans plaisir.

Ils avaient donc fait l’amour, et ce n’était que le début de leurs ébats. Naturellement, Alice se renseignait sur Cirillia, et elle sourit quand il évoqua d’éventuelles nouvelles cicatrices.

« Tant qu’elles ne sont pas sur ton visage, c’est l’essentiel. Je ne pourrais jamais pardonner à Cirillia d’entailler une si belle tête... »

Melendil avait effectivement quelques cicatrices sur le torse et sur le dos, et il était fréquent qu’Alice les lèche ou les embrasser. Alice avouait elle-même que c’était une manière de le guérir de ses blessures. Elle sourit ensuite quand il affirma avoir voulu plaider sa cause devant Cirillia, et gloussa même, tout en fourrant son visage dans le creux de son cou, venant embrasser sa peau.

« Si tu tends le dos pour te faire battre, aussi... »

Alice savait que Cirillia voulait la former, et qu’elle n’aimait pas l’oisiveté de la Princesse, ou son talent naturel pour se soustraire à leurs entraînements, ou la mauvaise foi manifeste dont elle faisait preuve quand Ciri’ la forçait à s’entraîner. Il expliqua ensuite que lui et Ciri’ avaient beaucoup parlé, et écarta alors Alice. Le sexe de l’homme se libéra ainsi de ses cuisses, et elle se retrouva à côté de lui, avant de sentir le changement. Habituellement, Melendil serait venu sucer ses seins, ou aurait plutôt fourré sa tête entre ses fesses, pour une sodomie habituelle.

Mais, au lieu de ça, il resta à côté d’elle, une certaine gravité pouvant se discerner dans ses yeux... Avant même qu’il ne se relève. Alice cligna des yeux, surprise, en se redressant un peu, et le vit se retourner, prêt à lui faire une déclaration solennelle... Il se mit à genoux, et Alice, surprise, ne pipa mot. Elle le vit sortir une bague, puis se mit à parler. Des mots qui se voilèrent. Elle ne comprenait pas tout, mais saisissait l’essentiel. En fait, une sorte d’explosion sentimentale eut lieu dans la tête d’Alice, noyant ce qu’elle pensait.

Confusion, surprise, étonnement...

*Vraiment ?*

On aurait pu s’attendre à ce qu’elle lui rie au nez. Lui, un simple servant, vulgaire prisonnier, demanderait la main de la Princesse de Sylvandell ? L’affaire était digne d’un conte de fées ! On en imaginerait déjà le titre : « La Princesse et le Vagabond », l’histoire improbable d’un elfe renégat et d’une Princesse se décrétant leur amour mutuel.

« Melendil... »

Elle sourit alors, les joues rouges, un sourire plein de tendresse. La main gantée de la Princesse se rapprocha de l’homme.

« Mets-là à mon doigt... »

Lentement, précautionneusement, les mains de l’homme glissèrent la bague. C’était une magnifique pièce de joaillerie, dorée, et Alice releva la main, l’observant pendant quelques secondes. Elle était sertie d’une pierre précieuse en obsidienne, et la Princesse sourit donc, puis le regarda encore, avant de se pincer les lèvres.

« Elle est magnifique... Tu es fou d’avoir déboursé une somme pareille. »

Elle reprit alors, malicieusement :

« Surtout qu’il suffisait que tu me dises vouloir me faire l’amour avec Bran pour que je te prenne sans hésitation comme mari, Melendil. »

Elle sourit, puis se laissa alors tomber, et finit à genoux devant lui. Ses mains allèrent caresser les joues de l’homme, et leurs regards se croisèrent encore.

« Melendil », reprit-elle plus sérieusement.

Alice inspira à nouveau.

« Je te veux comme époux, Melendil. C’est une chose à laquelle je pense depuis plusieurs jours, en fait... Mais tu sais ce que j’ai vécu avec Sakura. Tout ça... Ça m’a rapproché de mes amies, et je ne veux pas d’une frontière entre toi et elles. »

On pouvait trouver le raisonnement puéril, mais Alice accordait une grande importance à son amitié avec Mélinda, qui avait toujours été là pour elle, l’avait toujours encouragé, aimé, et cajolé.

« Si tu es prêt à faire ça, Melendil, alors... Oui, mille fois oui, j’accepte d’être ta femme ! »

Elle l’embrassa alors, comme pour officialiser leur union, et poursuivit le baiser pendant quelques secondes, avant de conclure :

« Mais tu vas devoir beaucoup assurer au lit, par contre. Tu t’en sens capable ? »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le dimanche 20 août 2017, 20:20:46
Melendil avait eu à vivre bien des situations stressantes dans sa vie, dont de nombreuses où il avait bien failli la perdre, mais étrangement, peu semblaient arriver à la cheville de cette situation là, où lui un roturier elfe était en train de demander en mariage une princesse humaine. Sans les conseils de Ciri', plus tôt dans la journée, Melendil ne se serait d'ailleurs jamais risqué à faire une telle demande, tant il s'estimait un piètre concurrent face à des princes ou des ducs, mais dans le même temps, la première femme d'Alice avait été une ancienne esclave. Cela ne l'empêchait toutefois d'être en proie au doute, surtout dans les quelques secondes de silence qui suivirent sa déclaration, où il resta à genoux devant Alice en lui tendant sa bague de fiancailles.
L'elfe sembla, durant tout ce temps, sur le point d'avoir une crise cardiaque...jusqu'à ce qu'Alice, tendrement, ne lui sourie en lui demandant de lui mettre la bague au doigt. Melendil eu besoin d'une ou deux secondes, le temps que l'information ne remonte à son cerveau, avant qu'il ne se mette à son tour à sourire. Il prit délicatement la main d'Alice dans l'une des siennes, tout en utilisant l'autre pour glisser la belle bague à son doigt. Il avait claqué la quasi totalité de sa solde de ces derniers temps dans cette bague, et encore, le joaillier lui avait fait un prix lorsque Melendil lui avait avoué à qui il comptait tenter de l'offrir.

Tu sais ce qu'on dit Alice...quand on aime, on en compte pas.

La princesse descendit alors du rebord du lit, où elle était précédemment assise, pour venir se placer à genoux juste en face de lui, tout en plaisantant sur le fait qu'une telle bague n'aurait pas été nécessaire. Melendil lui sourit, mais tout en sachant pertinemment que quand bien même, il lui aurait néanmoins offert cette bague, ne serais-ce que pour la symbolique, et l'immense plaisir qu'il venait de ressentir à la lui passer au doigt, et par essence...d'en faire son épouse en devenir. Elle posa néanmoins une condition, qui lui fit lancer un regard amusé.

Alice, pour tous les défauts que tu peux probablement lui trouver, sache que Cirillia n'est pas étrangère au fait que j'ai osé te demander en mariage. Elle m'a...ouvert les yeux, sur certains sujets, des sujets sur lesquels j'étais peut-être un peu vieux jeu, je le conçois. Je sais que le sang Korvander en est un qui déchaîne les passions, j'ai pu le constater à plus d'une reprises après tout...et je ne serais pas là pour essayer de te brider, je te le promets.

Cela n'avait pas été immédiatement aisé pour Melendil de l'intégrer, du fait des multiples partenaires qu'Alice avait en plus de lui, mais il ne pouvait désormais nier que la princesse faisait clairement la distinction entre le sexe et l'amour, qui pouvaient se mêler, mais n'étaient pas exclusifs. La façon dont elle l'embrassa, par la suite, lui confirma qu'il y avait quelque chose en plus, entre eux deux. Et à l'issue de ça, elle lui arracha un einième sourire quand elle lui demanda si il se sentait d'attaque pour assurer au lit en tant que son époux.

Tout à fait capable...mon aimée.

Melendil se redressa alors, tout en saisissant Alice dans le creux de ses aisselles pour l'emporter avec lui. Nu, les muscles bandés, légèrement couverts de sueur, Melendil était loin d'en avoir fini avec la princesse, et encore moins maintenant qu'elle venait d'accepter sa demande en mariage. De fait, depuis qu'il couchait très régulièrement avec elle, Melendil avait été bien "obligé" de gagner encore en endurance pour pouvoir la satisfaire. Melendil bougea, emportant Alice dans son élan, et alla la plaquer dos contre l'un des murs de la chambre, et plus spécifiquement une partie qui était couverte d'une large tapisserie, afin de ne pas la plaquer directement contre un mur froid et dur.

J'espère que tu n'a pas prévu de dormir ce soir Alice...

Melendil comptait en effet bien lui prouver encore d'avantage sa qualité d'amant exceptionnel, et commença en glissant ses mains sur ses fesses pour la soulever, l'amener à passer ses jambes autour de sa taille. Son sexe, bien droit, bien dur, fila directement dans l'intimité encore bien trempée de son altesse, et il commença alors la la prendre vigoureusement.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 21 août 2017, 00:53:13
Alice était touchée. Émue… Melendil prenait ça très au sérieux, et le fait qu’il lui ait acheté cette bague le prouvait. Certes, elle était gênée de savoir qu’il avait dû tant dépenser (car elle se doutait bien du prix de ce bijou), mais, en même temps, flattée. Ses joues avaient rougi, et elle réalisa même que ses yeux s’étaient embués. Alice avait pleuré. De joie, bien entendu, pendant qu’elle l’embrassait, et se pinça les lèvres. Melendil avait parlé avec Cirillia, ce qui l’interpella un peu.

*Qu’est-ce qu’elle a bien pu lui raconter ?*

Mais, visiblement, cette conversation avait eu un effet bénéfique, puisqu’elle avait amené Melendil à réaliser que… Alice sourit en comprenant ce que, timidement, l’homme essayait de dire. Que le sang Korvander « déchaînait les passions », ce qui, ceci étant dit, était tout à fait exact. Les héritiers d’Erwan Korvander avaient été connus pour leur passion et leur foudre guerrière. Chez Alice, cette passion s’exprimait différemment, et elle ne doutait pas que Cirillia lui avait parlé de ça. Melendil était un amant magnifique, exceptionnel, et, quand Alice pensait ça, elle ne se limitait pas qu’à ses performances sexuelles. Il avait beau être auparavant un vagabond, elle savait qu’il était très romantique, et très motivé. Il était un garde qui travaillait dur, s’entraînait régulièrement, et tâchait de lire beaucoup, comblant autant que possible ses carences culturelles. Alice savait depuis le début que, pour être aussi dur à la tâche, Melendil avait une motivation profonde en lui.

Et il venait de la lui déballer. Ils s’embrassèrent donc, et Alice sentit comme quelque chose se débloquer dans son cœur. Personne ne connaissait ses sentiments, mis à part Mélinda. Il n’y avait guère qu’avec elle qu’Alice se confiait totalement. Elle lui avait donc parlé de Melendil, de ce bel elfe, mais avait toujours redouté qu’il ne lui avoue son amour… Parce que, au fond d’elle-même, Alice ne voulait pas le choquer. C’était idiot à dire, mais Alice avait pris goût au sexe, et ne voulait pas que l’amour soit comme un lien qui la retiendrait. Mélinda, toutefois, avait toujours les bons mots à dire, et elle lui avait fait une proposition dans le creux de l’oreille. Elle lui avait rappelé que l’Ordre Immaculé n’avait pas encore étendu sa morale religieuse à Ashnard, et qu’il y avait des moyens de s’assurer qu’un couple reste fidèle, tout en ayant plusieurs amants.

Alice n’eut toutefois guère l’occasion de s’étendre là-dessus, car Melendil s’empressa de la soulever. Elle frémit en sentant ses mains se poser sur ses fesses, la soulevant.

« Hmmm… !! »

Melendil la redressa, et s’avança rapidement, l’envoyant heurter un mur. La Princesse gémit, et crispa ses doigts sur le dos de l’homme. Sans la présence de ses gants, elle l’aurait solidement griffé, car elle sentit sa queue s’enfoncer brusquement en elle, remontant d’un coup en elle. Alice gémit longuement, et, pendant plusieurs minutes, fut tout simplement incapable de parler. Il y avait… Tout simplement trop d’émotions, trop d’intensité d’un coup.

« Haaaa… Hmmmm… !! »

Seulement des gémissements, pas de mots ni de bruits. Elle se serrait contre lui, et sentait sa queue continuer à la prendre, la labourer. Ils venaient de faire l’amour avant, mais c’était comme si rien ne s’était passé. En lui déclarant sa flamme, Melendil avait déclenché une flamme plus forte qu’aucun autre feu n’ayant jamais brûlé dans son corps. Même quand Mélinda était venue la voir en compagnie de White et de Rose, et que les deux femmes s’étaient allongées à droite et à gauche d’elle, et l’avaient attaché au lit, et s’étaient embrassées sous son nez, asséchant sa gorge jusqu’à ce qu’elle en ait les larmes aux yeux, elle n’avait pas ressenti… Une telle intensité, une telle soif, une telle énergie. C’était comme si le dragon en elle avait déployé toutes ses ailes, et flamboyait dans sa poitrine.

Melendil la bourra pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’Alice n’ait un orgasme… Et, quand elle se relâcha contre lui, sa main se posa sur son torse. Elle le caressa, son pouce glissant sur son téton, et embrassa à nouveau son fiancé, puis poussa soudain en avant… Et Melendil se retrouva à terre, couché sur un tapis. Alice se redressa alors, à califourchon sur lui, maintenant toujours sa queue en elle. En lui souriant malicieusement, elle se pinça les lèvres, et continua à caresser tendrement son beau torse parfait. Elle avait déjà embrassé, léché, et même mordillé, chaque centimètre carré de ce corps, et, pourtant, elle ressentait toujours la même attirance en le voyant, et en le palpant.

« Je veux te rester fidèle, Melendil… Pour ça, il existe à Ashnard une vieille coutume liée aux couples. On dit que, quand un homme couche avec une personne qui n’est pas sa femme, il propose à sa femme de coucher avec cette personne. Alors, dans notre cas… Il vaut mieux que tu aies les reins fidèles, car je compte bien respecter cette tradition ancestrale… »

Tout en disant cela, elle s’était lentement penchée vers lui, sourire malicieux aux lèvres, et l’embrassa tendrement, faisant claquer ses lèvres contre les siennes. Alice se redressa ensuite lentement, enfonçant bien ses cuisses contre le sexe de l’homme. Si on la regardait derrière, on pourrait voir son dos se creuser pendant qu’elle se relevait, avec ses longs cheveux blonds tombant en cascade sur son corps.

« Tu m’as mis le feu comme jamais auparavant, Melendil… Alors, si tu veux ma main, tu vas devoir me baiser… Et me baiser encore, jusqu’à ce que l’aube se lève. Si tu continues à me prendre et que le soleil éclaire ma chambre, alors je t’épouserai. »

Un sacré défi… Mais qui serait contre l’idée de coucher avec une femme comme Alice jusqu’à l’aube ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le lundi 21 août 2017, 17:59:36
Alice avait également réveillée quelque chose chez Melendil en acceptant sa demande en mariage, qu'il n'aurait pas cru possible jusqu'à la toute dernière seconde. L'elfe était persuadé qu'il aurait du passer les prochaines années en proie à une frustration dont il ne pourrait jamais vraiment se défaire, et il en était donc d'autant plus heureux que son rêve de ces derniers mois se réalise. Il n'y avait rien de plus revigorant qu'une déclaration d'amour, et une demande en mariage, qui étaient réciproquement acceptés. La suite logique était donc qu'ils fassent l'amour, même si le terme de "baiser" allait sembler bien plus approprié. Au cours des mois qui avaient suivi l'entrée de Melendil au service d'Alice, il s'était peu à peu rendu compte que la princesse, si elle n'était pas contre le fait de faire l'amour de façon "romantique", était en réalité bien plus friande des fois où Melendil se lâchait sur elle. Là, à la façon dont il était en train de bourrer sa chatte étroite, on ne pouvait nier qu'il avait bien fini par le comprendre, et qu'il appliquait à la lettre les désirs de sa majesté...de sa désormais fiancée. Cette perspective de devenir son mari enchantait tellement Melendil qu'il était en train de la baiser avec une énergie renouvelée. Leur premier ébat de la nuit avait été certes contentant, mais Melendil avait couché avec elle tout en ayant un poids sur la conscience, alors que désormais il était le plus heureux des hommes, ce qui se ressentait clairement dans les coups de reins rapide, vigoureux, qu'il lui donnait pour s'enfoncer en elle.

Hmmmm...A-Alice...

Lui aussi ne pouvait guère aligner plus de deux mots cohérents, car outre le plaisir virulent qu'il ressentait à s'enfoncer frénétiquement dans ce corps, Melendil devait également s'assurer de sa prise pour qu'il ne la lâche pas. L'elfe passa quelques minutes à allègrement butiner l'intimité d'Alice avant que celle-ci ne finisse par jouir contre lui, suite à quoi, elle les fit se basculer en usant de son poids. Melendil, par réflexe, parvint à se réceptionner au sol, et son trouva allongé sur un tapis, avec Alice à califourchon sur lui. Ces derniers mois avaient vu également un enhardissement de la princesse quand à sa volonté, par moments, de prendre le contrôle, et dans ce genre de cas il n'y avait rien que Melendil ne puisse faire pour contrer une princesse ayant du sang de dragon dans les veines. Il savait qu'en faisant ça, Alice voulait soit prendre la main, soit lui dire quelque chose qui ne pouvait attendre, et ce fût effectivement le cas, tandis qu'elle caressait son torse musclé avec ses délicates mains.
Et elle lui parla d'une tradition Ashnardienne concernant les couples mariés qui était pour le moins...intéressante, qui ne manqua pas de le faire sourire.

Oh...je vois, il est en effet heureux que ces mois passés avec toi aie bien améliorés mon endurance alors.

Mais au delà du fait de coucher très régulièrement avec Alice, Melendil était surtout parvenu à sympathiser avec quelques commandeurs de Sylvandell, dont un plus particulièrement qui l'avait, plus ou moins, pris sous son aile pour lui enseigner certaines techniques de méditation et de contrôle de soi. Si cela l'aidait entre autres lors de ses entraînements, l'autre effet était que Melendil parvenait à bien mieux contrôler les pulsions de son corps, entre autres, voire même surtout, lorsqu'il faisait l'amour, parvenant à repousser le moment de l'orgasme jusqu'aux limites acceptables par son corps. Un savoir qui, à n'en point douter, allait trouver toute son importance ici, surtout quand Alice lui énonça son défi. Le ton qu'elle avait employé surtout, ne laissait aucun doute, Melendil ne pensait pas l'avoir déjà vue avec une telle lueur de désir dans le regard.

Défi accepté, votre altesse.

L'elfe posa alors ses mains sur les hanches de la princesse, et poussa de façon à l'amener à légèrement se redresser sur ses genoux, ce qui fut suivit immédiatement après par un puissant coup de rein. La queue de Melendil était de fait en partie sortie de l'intimité chaude d'Alice, et il venait de brusquement redresser son bassin pour s'enfoncer à nouveau en elle, jusqu'à la garde.

Et j'ai...bien l'intention de gagner ce droit...

Melendil commença alors à redonner de puissants coups de bassin, en l'abaissant et en le relevant avec des coups secs, qui ne manquaient pas de faire pleuvoir la mouille de la princesse.
La baiser toute la nuit, à ce rythme, allait être épuisant mais...
Mais que ne ferait-on pas pour une personne qu'on aime ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 21 août 2017, 19:44:41
En vivant à Sylvandell, Melendil avait appris bien des choses, notamment que cette contrée humaine avait des racines elfiques. Jadis, il n’y avait rien d’autre ici qu’un très ancien sanctuaire elfique, les elfes considérant cette terre comme sacrée, car étant le siège d’un grand affrontement entre les dragons dorés et le redoutable Dragon Noir Alduin. Cette légende était connue des Sylvandins même, et justifiait en grande partie l’existence de leur alliance. Melendil avait donc tout à fait sa place ici, à côté d’Alice. En ce moment, il n’y avait plus aucun doute dans son esprit, plus aucune question. Elle ne ressentait qu’un amour féroce en se dressant au-dessus de cet homme, ce délicieux voyou romantique qui allait la tringler sévèrement cette nuit. Pour autant, et alors qu’elle se tenait au-dessus de lui, elle était curieuse, et même troublée… Car sa queue restait toujours aussi dure, alors qu’elle avait joui… Ce qui voulait dire qu’il se retenait. Autrement dit, il n’avait pas encore joui, et Alice savait qu’il n’avait pris aucun aphrodisiaque, ni aucune des potions spéciales que Mélinda lui fournissait pour entretenir le désir sexuel.

*Impressionnant…*

Alice avait entendu dire que Melendil s’entraînait avec un Commandeur, Sire Dontos. Dontos était connu pour passer beaucoup de temps auprès d’îles exotiques, et pour avoir des origines semi-elfiques, qui lui avaient permis de maîtriser des techniques de respiration et de concentration. Il expliquait souvent que, si les francs-tireurs elfes étaient si adroits, c’est parce qu’ils savaient limiter les tremblements nerveux de leurs mains en contrôlant les rythmes de leur respiration. Mais on disait aussi que Dontos utilisait cette technique sous des applications particulières, qu’il avait appris dans les harems exotiques. Dontos avait probablement dû en parler à Melendil, Alice ne voyait aucune autre explication.

Cette soirée promettait donc d’être intéressante, passionnante. Elle soupira en sentant brusquement les mains de Melendil se poser sur ses hanches, avant d’appuyer dessus.

« Haaa… »

Melendil se redressa alors, et Alice partit brièvement en arrière, avant de s’appuyer sur ses épaules, et de poser ses jambes sur le sol, en les pliant à hauteur du genou. Elle sentit alors l’homme donner des coups de reins. Du fait de sa position, ils n’étaient pas aussi rapides qu’auparavant, mais plus profonds, plus appuyés, plus… Ardents. Usant de ses muscles, il soulevait le corps d’Alice, et l’abaissait sur sa queue, la faisant gémir et hurler à chaque coup, tout en provoquant des bruits de claquement spongieux à chaque fois que la queue de l’homme tapait contre ses parois internes. Crispant les mains sur ses épaules, Alice accompagna les mouvements de l’homme, en gémissant encore.

« Hmmmm… Me-Melendil, haaaa… Ta queue est… Si bonne, hnnnn… !! »

Elle filait d’avant en arrière, accompagnant ses mouvements. Si elle avait pris les devants pour lui proposer le programme de la soirée et de la nuit, Melendil la connaissait suffisamment pour savoir qu’il allait désormais pouvoir agir comme bon lui semblait avec elle.

« P-Prends-moi, haaaa… Ouiii… Hmmmm… B-Baise-moi fort, Me-Melendil… »
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mardi 05 septembre 2017, 13:17:25
Ce soir, Melendil avait bien l'intention de se surpasser avec Alice, et de lui offrir une nuit qu'elle ne serait pas prête d'oublier. Même sans ce défi que la princesse venait de lui lancer, l'elfe était de toutes façons tellement excité qu'ils auraient quand même fait l'amour toute la nuit, mais celà rajoutait un petit peu de piment au tout. Melendil levait et abaissait son bassin pour continuer à pénétrer sa fiancée, si sa position allongée de lui permettait pas de faire des va et viens rapides, il donnait en revanche de puissants coups, brusques, pour s'enfoncer au plus profond du vagin de sa future épouse. Chaude et humide, sa chatte l'acceuillait encore une fois avec plaisir, même si il avait l'impression que quelque chose était différent cette fois. Rien qui ne soit physique toutefois, c'était juste qu'après s'être enfin avoués qu'ils s'aimaient, et que leur désir mutuel de se marier était enfin sorti...Melendil était libéré d'un poids qui lui pesait sur la conscience depuis maintenant des semaines, si ce n'est des mois.

Hmmm...Alice...

Les mains du bel elfe serraient fougueusement les hanches de sa belle princesse, ses doigts s'enfonçaient volontiers dans sa chair pour maintenir une prise forte sur elle, ce qui était nécessaire pour qu'elle reste à peu près en position, vu les puissants coups de reins qu'il lui donnait. A ce stade, Alice laissait son côté dominatrice de côté pour s'offrir pleinement à elle. Ce moment finissait toujours par arriver, lorsque la princesse se laissait submerger par son désir, et par son envie de se faire baiser sauvagement par son bel éphèbe. La princesse était prête pour le "plat principal".
Melendil se redressa alors, son visage venant  à la rencontre de celui d'Alice pour aller l'embrasser, tout en déplaçant ses mains sur ses fesses. Il les empoigna fermement tout en poussant un long soupir, alors qu'il entreprit de se relever, tout en gardant Alice contre lui, son sexe toujours bien enfoncé en elle. Au prix d'un bel effort, l'elfe se redressa pour se trouver debout, et Alice se trouva à nouveau perchée contre lui, les jambes enroulées autour de sa taille. Leur lit était proche, mais le temps de marcher, ça n'empêcha pas Melendil d'user de ses mains pour faire remuer le corps de la princesse contre lui, pour continuer à se perdre en elle, le temps qu'ils atteignent leur lit.
Large, et avec un matelas, des couettes et des oreillers très confortables, il était un endroit classique mais très agréable pour faire l'amour, et de fait, les servants du château savaient bien que la princesse avait besoin à l'issue de chaque soir de draps frais, tant il était utilisé pour ses galipettes nocturnes. Nul doute qu'à l'issue de cette soirée, les draps auraient encore plus besoin d'être  changés.
Melendil posa lourdement Alice sur le rebord du lit. D'abord assise, l'elfe la fit rapidement s'allonger, mais tout en lui maintenant son bassin juste au niveau du rebord du lit. Melendil prit alors les jambes d'Alice, et tandis que, debout, il s'approchait d'elle en pliant un pue els geoux, pour approcher à nouveau son sexe de son intimité, il leva alors les jambes de la princesse, pour les poser sur chacune de ses épaules, où elles pouvaient se reposer.

Mon amour...

Il n'eut que la force de prononcer ces deux mots, d'une voix lourde, avant qu'il ne s'enfonce à nouveau en elle. Melendil bien entendu se retenait de jouir, grâce aux techniques de contrôle de la respiration que le Commandeur Dontos lui avait enseigné, mais un tel exercice était...douloureux. Rien toutefois d'insurmontable, du moins pour le moment, celà ne faisait d'ailleurs que motiver Melendil à prendre sauvagement son amante et future femme, car la frustration l'incitait à le faire.

Oh A-Alice...

Moins prompt que la princesse à gémir ou à parler pendant l'acte, Melendil était aussi pleinement concentré sur le fait de lui faire l'amour tout en se retenant lui même de jouir, ce qui requiérait une certaine concentration. Il était concrètement bien plus focalisé sur le plaisir d'Alice que sur le sien, qu'il avait toujours un peu considéré comme secondaire.
Et puis...la récompense était de la sentir et de la voir jouir...une des plus belles récompenses qu'on pouvait avoir.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 05 septembre 2017, 13:56:45
Alice était vraiment folle de joie aujourd’hui. Sa journée avait bien commencé, mais elle se terminait de façon idyllique, lui donnant l’impression de flotter dans un magnifique rêve, quelque chose dont elle aurait aimé ne jamais avoir à sortir. Melendil l’aimait, et était prêt à l’épouser... Et elle aussi. Elle en était sûre plus qu’elle ne l’avait jamais été. Il n’y avait pas que la beauté de Melendil, il était aussi... Proche d’elle. Et puis, elle avait toujours eu un faible pour les vagabonds. Non seulement ça énervait les prétendants officiels, mais elle leur trouvait une honnêteté qu’elle ne voyait pas ailleurs. C’était surtout ça qu’elle aimait chez son bel elfe : son honnêteté. Elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance. Ce qu’elle ressentait envers lui ne se limitait pas qu’à son corps parfait, ou à leurs multiples séances de sexe. Il y avait quelque chose de bien plus profond, une harmonie forte qui ne demandait qu’à s’exprimer davantage, et qui allait se développer sous le mariage et leur amour mutuel.

Melendil la souleva alors, et Alice gémit, crispant ses cuisses contre le corps de l’elfe. Elle n’avait pas menti. Il allait devoir lui faire l’amour jusqu’à l’aube, et, la connaissant, Melendil devait déjà savoir qu’il allait être poussé au-delà de ses limites. Pour autant, et même si la Princesse avait des pilules aphrodisiaques pour lui, Melendil était bien décidé à retenir autant que possible ses orgasmes, de manière à pouvoir honorer sa future femme autant que possible. Il y avait de quoi en être émue, et, de fait, le cœur d’Alice remuait nerveusement dans sa poitrine. Elle se pinça les lèvres, et laissa l’homme la porter vers le lit, en profitant pour l’embrasser. Sa démarche fut donc un peu maladroite, ralentie par le corps de la jeune Princesse, qui se pressait contre son corps, et l’embrassait volontiers, goûtant à ses lèvres.

« Me-Melendil, haaaa... »

Sans attendre plus longtemps, le bel elfe porta sa femme jusqu’au rebord du lit, et la dépose sur ce dernier, avant de la faire basculer en arrière, de courber les genoux, et de soulever ses jambes en les écartant. Alice cligna des yeux, et se pinça les lèvres en frémissant légèrement.

« Oh, mon chéri... »

Alice savait ce qu’il allait faire. Fort heureusement, la tête blonde était extrêmement souple, et ça, ils allaient pouvoir le constater par eux-mêmes, encore.

« Ouiii... Haaaa... Baise-moi... Baise-moi fort, hmmm... »

Et c’était exactement ce à quoi elle avait droit. Elle se mit à gémir et à soupirer, sachant que, grâce à cette position, Melendil pouvait  la prendre encore plus. Très concentré, son amant soupirait lentement, sans rien, se délectant des soupirs et des gémissements d’Alice, qui se tortillait sur le lit, les joues rougies par le plaisir, laissant ce dernier se déferler joyeusement en elle, avec envie.

« Hmmmmmmmmmmmm... Hmmmmmmmmmmmmmm... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! » soupirait-elle longuement, fortement excitée.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le jeudi 07 septembre 2017, 12:58:17
En terme d'efforts à produire, coucher avec Alice était presque semblable à un marathon, tant celà pouvait être long et intense. Melendil avait été rapidement surpris par l'endurance de la jeune princesse, qui l'avait déjà poussé à ses limites avant qu'il ne suive des entraînements régulier. Depuis, l'elfe avait bien progressé, mais suivre le rythme qu'imposait de coucher avec Alice était toujours aussi épuisant, et lorsqu'ils terminaient, il ne tardaient guère à s'endormir dans les bras l'un de l'autre. Ce soir en revanche, dormir n'allait guère être une option, car si Alice était transportée de désir par la demande en mariage de Melendil, ce dernier l'était tout autant que la princesse l'aie acceptée. Melendil allait concrètement lui faire l'amour jusqu'à l'aube, le défi d'Alice n'avait fait que confirmer cette envie, même si pour celà le bel éphèbe allait concrètement bien en souffrir. Les techniques qu'il utilisait pour retenir ses orgasmes ne permettaient pas de totalement se défaire de l'envie de jouir, et cette envie ne faisait que grandir au fur et à mesure jusqu'à nécessairement atteindre un point critique, qui mettait plus ou moins de temps à venir en fonction de l'individu.
Melendil lui, comme il avait l'intention de tenir toute la nuit, avait donc pour objectif de se relâcher le moins souvent possible. Il en avait terriblement envie pourtant. La position dans laquelle il était en train de faire l'amour à Alice avait pour effet de resserrer ses parois vaginales, vu qu'elle avait les cuisses d'avantage serrées qu'écartées. Plus Melendil remuait en elle, en se retenant, et plus il était conscient de chaque centimètre de sa queue se plongeant dans cette intimité étroite, chaude, humide...absolument exquise, et dans laquelle il avait terriblement envie de se relâcher. L'idée était d'autant plus tentante qu'elle faisait echo à un fantasme de Melendil, qui allait se réaliser dans les mois prochains si ils se mariaient...lui faire un enfant...
Il n'était en effet pas rare qu'au cours de leurs ébats, juste avant de jouir en elle, que Melendil s'imagine fictivement qu'Alice n'aie pas pris ses potions contraceptives, et que le fait de venir en elle la rendrait enceinte...ce qui ne manquait pas, à chaque fois, de renforcer ses ardeurs. Melendil toutefois devait chasser ces idées de la tête, du moins pour le moment. L'image du marathon prenait au final tout son sens ici, car il allait devoir être aussi puissant qu'endurant sur le long terme. L'effort était réel, et l'elfe suait à grosses gouttes tandis qu'il était en train de baiser proprement sa majesté, qui avait encore fait le voeu qu'il la prenne très fort. Dans cette position, avec les jambes d'Alice légèrement courbées, et les chevilles posées de la femme posées sur ses épaules, Melendil était tout à fait bien placé pour donner des coups de bassin correspondant à cette envie. Melendil respirait fort, presque comme un buffle, alors qu'il ne manquait pas de s'enfoncer profondément en elle, ses testicules chargées de foutre tapant fermement contre les fesses de la princesse à chaque fois qu'il allait et venait en elle.

Melendil prenait surtout un plaisir tout particulier à voir sa belle princesse se tortiller ainsi tandis qu'il la baisait, son visage surtout, cette expression de plaisir sincère, violent, ardent, alors que la jeune femme approchait de l'orgasme. A force de coucher régulièrement avec elle, Melendil avait appris à reconnaître quand elle était proche de jouir, comme c'était le cas maintenant. Il agrippa alors Alice par les hanches pour raffermir son emprise, et accéléra alors subitement le rythme et l'amplitude de ses coups de rein. Alice ne tarda pas à jouir contre lui, et ce fut pour Melendil un moment où contrôler son propre orgasme fut très difficile. La sensation des parois vaginales se crispant sur son sexe très tendu, l'aspirant presque dans l'optique de le faire jouir, était...et bien difficile à ignorer, mais en fermant les yeux et en se concentrant il parvint à continuer. Alice finit alors doucement par se calmer, et ce fut l'occasion pour Melendil de ralentir progressivement son rythme, alors que son regard se posa sur le visage d'Alice...il lui sourit alors malicieusement.

Tu devrais voir ta tête après avoir eu un orgasme. Tes joues rouges, tes cheveux légèrement en bataille...c'est un régal.

Melendil écarta alors les jambes d'Alice, afin de pouvoir s'approcher d'elle. L'elfe plaqua son torse musclé contre les seins ronds et fermes de sa belle, et il alla brièvement l'embrasser, avant de glisser une main sur sa joue, et d'amener son pouce près de ses délicieuses lèvres, l'invitant à le sucer.

Tu es si belle...tu sais, j'ai bien failli ne pas arriver à me retenir, vu l'image qui m'a traversée l'esprit. Je te voyais...le ventre joliment arrondi...portant notre enfant.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 07 septembre 2017, 13:31:12
Qu’avait-il bien pu arriver à Melendil ? Déjà doué auparavant, il semblait... Encore meilleur qu’avant ! Bien meilleur, même ! Un degré tout à fait différent, et terriblement excitant. Alice se tortillait sur le lit, en sentant les coups de reins de l’homme. Elle soupirait donc, ses cheveux remuant d’avant en arrière, fermant régulièrement les yeux, ses doigts se crispant sur le lit. Toutefois, elle les rouvrait parfois, entre deux vagues de désir, afin de regarder Melendil, de le voir, de l’étudier, d’analyser la manière dont il se comportait, et, surtout, d’observer son magnifique visage. Il serrait les dents en se concentrant, respirant lourdement, sa grosse queue lui faisant l’effet d’un marteau s’enfonçant en elle. Alice ne lui facilitait pas les choses, car elle serrait elle-même ses cuisses à chaque fois, bandant ses muscles, rendant l’effort de son amant plus intense, et plus énergique. Elle continuait à filer d’avant en arrière.

« Haaaa... Me-Melendil, hmmm... Haaaaa... »

Des soupirs, encore et encore, des cris et des gémissements. Melendil maintenait la cadence, accélérant progressivement le rythme, de plus en plus effréné. La sueur d’Alice en venait à se déverser sur le lit, et elle hurla encore, sa queue tapant contre son utérus, repartant, puis filant encore. Ses mains pinçaient parfois sa chair, et il les posa brusquement sur ses hanches, la faisant hurler de surprise, de douleur... Mais aussi, et surtout, de plaisir.

« Haaa... !! »

Et les coups s’intensifièrent, accélérèrent, sa tête basculant parfois d’avant en arrière, une bonne partie de son corps étant après tout relevée. Alice soupirait donc, longuement, délicieusement, jusqu’à ce que sa mouille n’inonde la queue de Melendil, et qu’elle ne pousse un long hurlement, trahissant son nouvel orgasme. Sa mouille éclata sur la verge de l’homme, et tomba au sol... Sans qu’elle ne sente son sperme chaud.

*Im... Impossible !*

Même un entraînement régulier ne permettait pas d’avoir une telle endurance... Tandis qu’Alice reprenait ses esprits, étalée sur le lit, elle réfléchissait donc, frissonnant et se pinçant les lèvres en sentant le phallus de l’homme caresser ses cuisses. Melendil l’observa, commenta sa beauté. Alice sourit en retour, et tourna la tête, en le regardant, reprenant sa respiration.

« Me-Melendil, haaaann... »

Elle sourit devant son compliment, puis son amant s’allongea alors sur elle, et l’embrassa, frottant sa queue durcie et trempée contre son ventre, avant de lui avouer son fantasme de la voir avec un ventre arrondi... Alice rougit alors, et se pinça les lèvres, puis le regarda. Elle caressa alors son visage, en sentant une profonde vague de plaisir la traverser devant cet aveu, devant ce fantasme d’être le père de son bébé.

« Oh, Melendil... »

Et Alice l’embrassa en retour, longuement, une main sur ses cheveux, l’autre caressant son dos, glissant sur sa peau nue et trempée. Du bout des doigts, elle sentait quelques gouttes de sueur, et continua à le frotter, pendant la durée de leur étreinte.

« Tu sais... Je me suis renseignée sur le passé de Sylvandell, et sur nos lois. La pratique visant à n’avoir qu’un seul enfant... Je pensais qu’elle venait du fait de préserver la lignée royale, mais... Je me suis trompée. »

Qu’est-ce que cela voulait dire ? Elle se pinça les lèvres, avant de rapidement préciser ce qu’elle voulait dire :

« L’un de mes ancêtres, Thagon Korvander, a eu énormément d’enfants, et c’est suite à ses frasques que l’Omniprêtre a imposé cette règle, cette... Cette coutume. Thagon... Il avait fait du Château un véritable bordel, et avait eu, d’après ce qu’on dit dans les archives, au moins une centaine d’enfants. »

Autant que ça, ça pouvait paraître impressionnant, mais les archives étaient formelles. Se pinçant les lèvres, Alice caressa les épaules de Melendil, et reprit ensuite, en souriant :

« Je veux revenir sur cette tradition, Melendil. J’ai trop souffert du fait d’être fille unique... Alors, tu as intérêt à avoir les reins solides, car j’ai envie que tu m’offres beaucoup d’enfants ! »

Elle l’embrassa alors, en se doutant bien qu’un tel aveu ne manquerait pas de le surprendre.

« Mais parlons de toi, mon chéri, et de ton endurance sexuelle... Récemment, nous avons autorisé l’ouverture d’un tempe dédié à Lust, la Déesse de la Luxure. »

Une décision qui avait été motivée, pour Alice, en grande partie par Mélinda, qui avait également subi un rude entraînement destiné à améliorer sensiblement ses performances sexuelles, achevant de convaincre Alice d’autoriser l’ouverture de ce temple.

« C’est là que tu t’entraînes pour être aussi endurant ? Je sais que les prêtres de Lust fournissent des cours d’endurance sexuelle. Nul doute qu’avec un aussi bel elfe, les prêtresses ont dû se ruer sur toi pour te former... »

Était-ce ça ? Ou autre chose, peut-être ? Alice, en tout cas, était bel et bien intriguée de connaître le fin mot de l’histoire.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mercredi 04 octobre 2017, 23:31:16
Melendil ne put qu'être ravi de la réaction d'Alice à son aveu, un baiser, qui signifiait que cette envie était réciproque. Après tout, le mariage d'une princesse telle qu'Alice, qui était l'héritière unique d'un trône, avait aussi et surtout pour but d'assurer sa progéniture, et Melendil allait en être le père...une perspective qu'il n'aurait même pas imaginé il y a encore quelques mois de ça. Tout en embrassant sa chère et tendre, l'elfe se sentait pousser des ailes à l'idée que, après leur mariage, Alice arrêterait de prendre ses potions contraceptives pour qu'ensemble ils aient un enfant. L'idée d'être père le terrifiait et le motivait en même temps plus que jamais, un signe s'il en était un qu'il prenait ça comme un engagement auquel il avait l'intention de se consacrer sérieusement.
Brisant leur long baiser, Alice lui parla finalement de la fameuse règle en vigueur à Sylvandell, qui voulait qu'il n'y aie qu'un seul et unique héritier à la fois pour les Korvander. Tout comme Alice, Melendil s'était toujours dit que celà devait être pour ne pas risquer d'éventuelles crises de succession...mais la princesse lui rapporta alors la vérité, qui était bien toute autre, ce qui ne manqua pas d'arracher un sourire amusé à l'elfe.

Et bien, ton ancêtre a pour le moins été...prolifique.

Mais elle reprit ensuite, lui annonçant qu'elle avait l'intention de revenir sur cette loi...et qu'elle souhaitait de lui non pas un, mais selon ses propres mots, une multitude d'enfants. Naturellement, Melendil fut pris par surprise, et Alice en profita alors pour à nouveau férocement l'embrasser.

Hmmm...

Melendil se perdit dans ce baiser, tout en songeant à ce qu'une horde de leurs enfants pouvait donner comme activité dans ce château...terrifiant, et à la fois...il imagina la scène, et sentit son coeur battre fortement à l'idée d'avoir une plétore d'enfants avec sa belle princesse, sa future épouse. Néanmoins, elle changea bien vite de sujet, parlant alors de son endurance, dont elle souhaitait connaître la source, en tablant sur des visites au Temple de Lust qui avait récemment ouvert ses portes dans le royaume.

Hum...bien tenté, mais non. Je ne dévoillerais pas la totalité de mon secret, belle princesse, mais disons juste que j'ai sympathisé avec certains de tes Commandeurs...et que ces derniers m'ont pris en pitié en comprenant que tu m'utilisais presque tous les soirs. Satisfaire sa majesté est un exercice périlleux, après tout.

Taquin, il déposa néanmoins un baiser sur son front.

J'ai appris une vieille technique de contrôle de la respiration, héritée d'anciennes cultures elfes qui ont maintenant presque disparu. Normalement utilisée pour stabiliser la respiration lors d'un tir de précision, mais...on peut utiliser la même technique pour retarder ses orgasmes. L'exercice est douloureux à force toutefois, mais...te voir prendre plaisir ainsi, ça vaut bien ça.

Melendil retourna alors l'embrasser sur les lèvres. D'abord doucement, ce baiser gagna assez rapidement en intensité, car se retenir ainsi le frustrait...et le rendait donc bien plus passionné. Se retirant alors soudainement, Melendil posa ses mains sur les flancs de la princesse pour la retourner, l'allonger sur le ventre, avant que lui même ne revienne se poser sur elle, et donc dans son dos. Son sexe tendu se fourra contre la délicieuse croupe d'Alice, tandis qu'il l'écrasait généreusement sous son corps athlétique.

Toutefois...je n'ai pas encore posé le pied dans ce temple dont tu vantes les mérites. Et si je dois te faire une plétore d'enfants, alors je me dois d'obtenir tous les moyens possibles pour te satisfaire ma belle princesse. A l'occasion...une visite en amoureux...je ne serais pas contre.

Tout en disant cela, Melendil avait commencé à embrasser Alice dans la nuque, avant de descendre progressivement ses baisers le long de son dos, suivant le tracé de sa colonne vertébrale, avant d'arriver jusqu'à son cul...divin. L'elfe posa naturellement ses mains sur ces fesses fermes, et tout en les malaxant, les écarta pour avoir un accès à sa croupe, et y fourra son visage afin d'aller titiller avec sa langue l'entrée de son anus. Melendil allait la prendre par là, mais c'était aussi son petit plaisir que de la préparer avant...au delà du simple préliminaire, l'elfe adorait tout simplement s'occuper ainsi des fesses de la princesse. Malaxer et lécher ce cul béni des dieux, avant de s'y enfoncer...que demander de plus ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 05 octobre 2017, 01:22:41
La loi sur la succession était un grand débat, qui avait été décidé pour éviter les luttes de succession. Car, en toute situation, le Patriarche ne choisissait qu’un seul descendant. Et il était arrivé, historiquement, que le pays se déchire dans une guerre civile quand l’héritier choisi était moins populaire que son frère. Alice y réfléchissait donc, car elle ne voulait pas que la jalousie pourrisse sa famille. Mais, si elle aimait bien tous ses enfants, il n’y avait rien à craindre, non ? En tout cas, c’est ce qu’elle essayait de se dire. Enfin, au moins, Melendil semblait enthousiaste à l’idée d’avoir plein de marmots, et l’embrassa encore. Comme toujours, Alice se pressait contre lui, heureuse de sentir ses lèvres sur les siennes. Ah ! Comme elle aimait ça ! Décidément, elle ne pouvait pas se lasser des délicieuses lèvres de son amant elfique. Il était très bon, et lui expliqua ensuite que ce n’était pas auprès du temple de Lust qu’il s’était entraîné...

« Oh... Ah bon ?! »

Alice se pinça les lèvres, un peu surprise. L’elfe lui expliqua alors que les Commandeurs lui avaient appris une technique de concentration utilisée par les francs-tireurs elfes, mais Alice, elle, retint surtout le fait que les Commandeurs connaissaient la réputation sexuelle de la jeune Princesse, qui en rougit benoîtement. Certes, elle était loin d’être innocente, sexuellement parlant, mais... Elle n’aimait pas trop que ça se sache. Après tout, elle avait une image publique à défendre !

Melendil l’embrassa encore, terminant en faisant sourire Alice quand il lui avoua que tout cet effort valait le coup, si c’était pour la voir prendre son pied.

« Hmmm... Tu sais que tu me mets au défi, Melendil... Car je compte bien te faire jouir plusieurs fois ce soir ! »

Elle n’eut guère le temps de poursuivre, car l’elfe, après leur tendre baiser, la retourna alors. Alice se pinça encore les lèvres, en sentant un frisson de plaisir la traverser quand elle se retrouva couchée sur le ventre. Elle sentit alors l’homme se blottir contre elle. Elle savait maintenant ce qui allait se passer, et croisa les bras, avant de poser sa tête dessus, et de la mettre sur le côté, un sourire sur ses lèvres. Oui, oui... Melendil ne ratait jamais l’occasion d’attaquer ses fesses, ce qui, bien sûr, ne déplaisait nullement à Alice.

Quand elle sentit les mains de l’homme sur ses fesses, elle soupira lentement, en déglutissant, les joues se mettant à rougir.

« Oh... Me-Melendil, haaaa... »

Il l’embrassa dans le creux du cou, avant de descendre lentement le long de son magnifique corps, embrassant ses sveltes formes, pour rejoindre ainsi les belles bosses rebondies de son fondement.

« Oui, mon chéri... Haaaa... »

Elle sentit ses lèvres sur ses fesses, ses mains caresser sa peau, malaxant doucement son cul, faisant rougir ses joues, et lui arrachant de délectables soupirs de plaisir.

« Mmmhmmm... Ohhhh... J’aime... J’aime toujours autant ça, Me-Melendil, hmmm... »

Comme pour le motiver davantage, Alice s’amusa à se dandiner un peu, remuant ses fesses de gauche à droite, sentant les parois internes de son trou se dilater progressivement, s’élargissant délicatement sous la langue avide de l’homme. C’est que, à force, Melendil s’y prêtait plutôt bien ! Et, à chaque fois, il s’enfonçait en elle avec un plaisir renouvelé, et une hargne féroce... Alice n’attendait désormais plus que ça. Sentir ce monceau de chair se planter en elle, et la faire hurler comme une folle !
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le jeudi 05 octobre 2017, 13:03:45
Effectivement, jamais Melendil ne manquait une occasion de s'occuper du divin fessier d'Alice, et cette nuit, alors qu'ils venaient de se promettre l'un à l'autre, n'allait pas faire exception. L'elfe prenait toujours un sincère plaisir aux préliminaires avant une sodomie, il adorait fourrer son visage contre ces fesses fermes, et tandis qu'il les massait allègrement avec ses mains, sa langue allait s'occuper de son petit trou étroit, afin de le préparer à la venue de son sexe. Préliminaires qui allaient sans nul doute être utiles, encore plus qu'à l'ordinaire, car Melendil était frustré...une frustration qu'il cultivait volontairement en se retenant de jouir, car il tendait ainsi à se montrer plus ardent dans sa façon de prendre Alice, et de lui faire l'amour.

Hm...Oh Alice...

L'elfe aurait volontiers pu passer des heures, de vraies heures, à vénérer ce cul tel un dévot. Toutes les parties du corps d'Alice étaient une ode à la beauté...mais ses fesses avaient un petit "plus" au yeux de Melendil, et il était heureux qu'Alice soit autant friande de la sodomie, car son amant lui adorait se fourrer entre ses fesses. Il se délectait des délicats soupirs et gémissements que sa fiancée poussait, alors qu'il la préparait minutieusement à une longue sodomie. Melendil avait beau avoir mal à son sexe à force de se retenir, au point qu'il avait l'impression qu'il était aussi lourd qu'un marteau, il comptait bien continuer jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Il testait concrètement ses limites en situation réelle, et se doutait que sa résistance allait être mise à rude épreuve, tant il adorait prendre sa belle princesse par le cul. Il passa donc de longues minutes à faire tourner sa langue le long de la rondelle intime d'Alice, la pénétrant aussi avec afin de bien dilater ses parois, mais aussi afin dela "frustrer" également un peu. C'était un constat qu'il avait rapidement fait, la princesse tendait  être encore plus chaude lorsqu'on la titillait un peu au lieu de la pénétrer directement.
Melendil finit alors par se redresser, et vint s'allonger à nouveau contre le dos d'Alice. Son sexe se fourra entre les fesses de la princesse, le bout touchant son entrée intime, si étroite. Il pencha alors son visage, et alla lui murmurer à l'oreille...

Je dois te présenter mes excuses en avance ma belle...il est fort probable que tu aie des difficultés à t'asseoir demain matin...

Melendil lui adressa un sourire mutin, tout en la voyant de mordre la lèvre inférieure, lui même alla lui mordre le lobe de son oreille. Les intentions de l'amant d'Alice étaient donc claires pour cette dernière, il allait férocement lui butiner son cul. Continuant à la titiller, il remua son bassin, frottant son sexe contre l'anus de la belle, sans pour autant encore la pénétrer.

Si sa majesté veut bien se mettre à quatre pattes...pour que son petit vaurien d'elfe vienne la prendre bien fort.

Arrachant à Alice un mordillement dans le cou, Melendil se redressa ensuite pour laisser à la princesse l'occasion de se mettre en position. Il...il adorait vraiment la voir ainsi, lui présentant sa croupe, qu'elle ne manquait généralement pas de bomber, en une invitation qu'il ne pouvait pas refuser. L'elfe posa alors ses deux mains sur les fesses d'Alice, un peu sèchement, et sourit quand celà fut acceuilli par un délicieux gémissement de sa part. Il lui avait fallu du temps avant d'intégrer le fait qu'Alice aimait "vraiment" qu'il se lâche sur elle, mais les pulsions de son corps à qui il refusait l'orgasme depuis tout à l'heure tendaient aussi à le rendre bien plus entreprenant. Il s'approcha alors d'elle, et le bout de son sexe pointa sur l'entrée de son anus.
Il aurait pu à ce moment encore retarder l'inévitable, la frustrer encore un peu mais...mais lui même n'avait désormais plus qu'une envie, que son sexe dur et tendu se fourre en elle, et c'est ce qu'il fit. Melendil entra progressivement en elle, forçant le passage de ces parois malgré tout encore très étroites.

Hmmmm...Oh ma belle...

Les mains de Melendil se posèrent sur les hanches de la princesse, et ses doigts se crispèrent fermement sur sa chair, et il commença alors à remuer une fois son sexe pleinement enfoncé dans ce cul étroit et délicieux. Si il prenait d'ordinaire d'avantage son temps pour accélérer le rythme de ses va-et-viens, Melendil cette fois entama commença directement par de puissants coups de bassin. La chair de Melendil claquait très audiblement contre celle d'Alice, alors qu'il la maintenait en position grâce à ses mains sur ses hanches. L'elfe y allait rudement, au point que sans ça, Alice aurait probablement déjà perdue son équilibre. Elle n'avait qu'un mot à dire pour qu'il aille moins vite...mais c'était fort improbable. Leur déclaration d'amour mutuelle avait allumé un feu ardent dans leurs coeurs, après tout.

Mgnn...HAAAAA !!!! Oh m-ma chérie !!! HAAAA !!!

Commeil s'y attendait, les parois étroites, et la vision de ce cul qu'il pénétrait rendait le fait de se retenir encore plus difficile, plus douloureux...et paradoxalement encore plus délicieux !
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 05 octobre 2017, 13:45:40
La sodomie, c’était un rituel obligatoire entre eux, alors, ce soir, forcément, il fallait bien y aller. Alice avait découvert ça au début avec Cirillia, mais c’était surtout avec Mélinda qu’elle avait appris à aimer les sodomies... Et même à les aimer énormément. Mélinda avait su trouver les mots justes pour amener la jeune Princesse à accepter pleinement les émois de son corps, ce qu’elle ressentait, ses fantasmes et ses désirs, sans en ressentir la moindre honte. Sur ce point, Alice avait donc été bien formée, et, là, face à Melendil, elle attendait impatiemment qu’il se glisse en elle. Mais l’homme prenait tout son temps, ce qui était doucement frustrant pour elle, mais encore plus pour lui, puisqu’il avait déjà pénétré la femme, sans jouir. Sa queue devait l’élancer...

*Je n’ose imaginer ce qu’il deviendra s’il suit l’entraînement des prêtresses de Lust...*

Alice savait que Mélinda avait suivi cette formation, et elle lui en avait montré tous les résultats, en la prenant pendant des heures sans jouir, avant de lui offrir un orgasme mémorable, jouissant tellement que le ventre d’Alice en avait gonflé. Mais là, Melendil utilisait juste des techniques propres à sa nature. Elle l’imaginait volontiers avoir médité en ayant une érection, probablement nu dans sa chambre, en songeant aux courbes raffinées d’Alice. Grâce à la technologie tekhane, elle avait pu faire des photographies très sensuelles d’elle, qu’elle avait offert à Melendil, afin que l’elfe puisse toujours avoir une trace d’elle.

La Princesse le sentait donc lécher ses fesses, écartant avec sa langue sa rondelle, lui arrachant encore un soupir, ses mains se crispant sur le lit. Melendil se redressa ensuite, et se blottit contre elle. Elle frémit en sentant sa queue caresser ses fesses, son beau corps s’étaler sur le sien, l’écrasant pendant quelques secondes. Il mordilla le lobe de son oreille, et, comme à chaque fois, Alice s’en pinça les lèvres, un geste qui, elle le savait, excitait beaucoup Melendil. Elle soupira encore, et détendit ensuite ses mains, les appuyant contre les barreaux du lit. L’elfe se mit à lui parler sensuellement, en lui assurant que, demain, elle aurait du mal à s’asseoir...

« Tu te surestimes, mon chéri, c’est l’émotion qui parle... Tu as bien entraîné mon cul à subir les assauts de ta queue, tu sais ! »

Une petite provocation pour flatter son orgueil, et, surtout, pour s’assurer qu’il soit bien à la hauteur de ses espérances. Elle le voyait dans son regard, l’entendait dans son ton... Ce soir, Melendil allait lui faire la totale ! Autant dire qu’Alice en était particulièrement émoustillée, et, quand il lui ordonna de se mettre à quatre pattes, elle obéit bien naturellement. Comme à son habitude, une fois en position, Alice se mit à creuser ses reins, se courbant lentement, bombant ses belles fesses.

« Hmmm... Melendil... Ta petite chienne attend désespérément que tu viennes la fourrer bien fort... Montre-moi combien tu es heureux de m’épouser, amour... Encule-moi fort ! »

Comment résister à un tel appel ? Il se rapprocha rapidement, le sexe tendu, et posa ses mains sur son corps. Alice serra ses doigts, pinçant encore ses lèvres, fébrile, impatiente, excitée. Jadis, elle avait pu avoir peur dans une telle situation, mais, ce soir, seule dominait en elle l’envie furieuse, impérieuse, de sentir l’homme la baiser bien fort. Et, sur ce point, elle fut rapidement comblée, car... Melendil s’enfonça brusquement, et brutalement, en elle !

« Haaaaaaaaaaaaaaa... !! »

Un long cri de plaisir et de douleur mélangés s’échappa de ses tendres lèvres, et elle banda ses muscles, avant de sentir la queue de l’homme écarter sans ménagement ses parois internes, se forçant un passage avec puissance et énergie.

« HMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM... !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Elle avait commencé par se retenir en mordant fort ses lèvres... Puis une nouvelle bourrade la faisait finalement hurler, des hurlements puissants et impressionnants, mais qui n’étaient nullement simulés. Ils exprimaient, au contraire, une authentique et vibrante excitation, qui pulsait dans tout son corps, et la laissait pantoise, extatique, transie de désir et d’envie. Encore, encore, voilà là tout ce que son corps réclamait.

Encore !!
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le lundi 09 avril 2018, 12:44:58
Il avait fallu du temps, et une bonne dose de pédagogie de la part d'Alice, pour que Melendil finisse enfin par se lâcher durant leurs ébats, ce qui avait été surtout vrai lorsqu'ils avaient commencé à pratiquer la sodomie. Outre le fait qu'il avait fallu à Melendil un peu de temps pour complètement se défaire de l'image de princesse de contes de fées qu'il se faisait de sa chère et tendre, il y avait aussi les viols qu'il avait lui même subis durant son adolescence qui le rendaient craintifs. La peur d'aller trop fort, la peur de faire mal, la peur de risquer, dans un sens, de faire subir même involontairement ce que lui même avait subi. Il y a encore quelques mois de ça, les cris qu'étaient en train de pousser la princesse, alors qu'il commençait à la prendre parle cul, lui auraient fait stopper net toute action, et ça avait d'ailleurs été le cas. Intriguée, Alice lui avait alors demandé pourquoi il se montrait toujours aussi craintif, par rapport à tout ce qui avait attrait à l'anal...et il lui avait dit, les années de violences et de viols. Cela avait été une première, la première fois qu'il se confiait "vraiment" à quelqu'un, et à une personne de sang noble qui plus est. Mais elle ne s'était pas moquée, ou quoi que ce soit d'autre, elle avait compris, et peu à peu elle l'avait rassurée, jusqu'à en arriver à ce stade, là, présentement.

Hmmmm...Haaaaa...

Les légers soupirs de l'elfe se perdaient complètement dans les cris d'Alice, qui transmettaient autant la douleur qu'elle pouvait ressentir, que le plaisir paradoxal qu'elle éprouvait à ce que Melendil butine son merveilleux cul. L'elfe n'avait pas à proprement parler de préférences, pas de parties du corps de son aimée qu'il adorait plus que d'autres, car tout son corps était une ode à la beauté et une invitation à la débauche...mais ses fesses, il aurait volontiers pu passer des heures entières à les caresser, les empoigner, et les embrasser. La princesse savait pertinemment qu'il lui suffisait de se mettre à quatre pattes devant son bel elfe pour lui donner instantanément de la vigueur, et une large bouffée de désir. Lorsqu'elle se dandinait devant lui, bombant son cul en le remuant légèrement, Melendil ne pouvait tout simplement jamais refuser l'invitation, quel que puisse être son état de fatigue.
Mais là, ce soir, Melendil n'avait pas mis en garde à la légère son aimée, en lui disant qu'elle aurait du mal à s'asseoir le lendemain. Certes, ce n'était pas la première fois qu'Alice se faisait sodomiser par son bel éphèbe...mais c'était en revanche la première fois que ce dernier mettait en pratique les techniques ancestrales de son peuple pour faire l'amour. Cela faisait déjà quelques temps maintenant que leurs ébats avaient commencé, et si Alice avait déjà eu droit à quelques orgasmes, Melendil lui se retenait...et surtout, il se frustrait. C'était pour lui autant une façon d'être plus endurant au lit, qu'un moyen de parvenir à se laisser aller. Alice aimait de temps à autres des étreintes douces, mais rien ne la faisait plus grimper aux rideaux que d'authentiques sessions de baise, où Melendil la bourrait. Et là, la frustration qu'il ressentait l'aidait en quelque sorte, à lui donner précisément ce qu'elle voulait.
Après avoir passé la résistance naturelle des parois étroites de son anus, une fois qu'il s'était enfoncé jusqu'à la garde dans le cul de la jeune femme, Melendil s'était alors mis à la bourrer. Tout en la saisissant par les hanches d'une solide poigne, afin d'éviter qu'elle ne parte trop sous l'effet des coups de butoir qu'il donnait, Melendil entama alors directement par des mouvements secs et saccadés, en alternant régulièrement la profondeur à laquelle il s'enfonçait dans l'anus de la princesse. Toujours toutefois il s'enfonçait pleinement en elle, leurs chairs claquant l'une contre l'autre, alors que les fesses d'Alice venaient se heurter au bas-ventre musclé de l'elfe, et que ses testicules durcies tapaient régulièrement contre l'intimité de la princesse. Si Alice était pleinement en train de profiter, Melendil lui devait toutefois conserver sa concentration pour se retenir de jouir, chose qui devenait de plus en plus compliqué. Son sexe lui faisait mal désormais, et ses couilles lui semblaient aussi lourdes qu'une paire d'enclumes tant il avait désespérément envie de se relâcher, surtout que les parois étroites de la princesse enserraient pleinement son sexe à chaque fois. C'était toutefois une souffrance qu'il s'infligeait fort volontiers, car sa partenaire prenait vraiment son pied maintenant que, selon ses propres souhaits, il était en train de l'enculer bien fort.

En pleine action, Melendil n'eut guère l'occasion de se laisser aller à quelques commentaires salaces, il était bien trop concentré sur ce qu'il faisait...et de toutes façons, Alice était clairement elle aussi dans un état second, tant l'elfe était en train de lui offrir une sodomie sans précédent depuis qu'ils avaient commencé à se fréquenter. Heureusement que la chambre de la princesse était insonorisée...
Melendil butina sans relâche le cul de sa bien aimée jusqu'à ce qu'il la sente contracter un nouvel orgasme, suite à quoi il sembla ralentir le rythme, avant de subitement s'arrêter. Sans laisser l'occasion à Alice de protester, l'elfe glissa ses mains vers les épaules de cette dernière, et la redressa pour l'amener à lui. De ce fait, les deux se trouvèrent à genoux, Melendil plaqué contre le dos de la princesse, avec sa virilité toujours profondément enfoncée dans son cul. Usant d'une de ses mains, Melendil invita Alice à tourner son visage vers lui, afin qu'il puisse l'embrasser. L'elfe était couvert de sueur, et avait la respiration lourde, Alice pouvait même sentir en elle sa queue pulser, impatiente...
Il sourit alors en voyant de plus près le visage de la jeune femme, aux joues rougies, avec cette expression de béatitude qu'il adorait tant.

Diable Alice...tu pourrais presque postuler pour être chanteuse lyrique dans un opéra tu sais...

Une petite plaisanterie, on n'effaçait pas aussi aisément un passé de voleur habitué à se montrer peu déférent envers les nobles, surtout qu'Alice aimait ça. L'elfe entreprit de remuer à nouveau son bassin, doucement toutefois, tandis qu'il continuait de couvrir les lèvres, le cou, et le visage d'Alice en général de baisers. Plaqués ainsi l'un contre l'autre, Alice aurait de ce fait l'occasion de pleinement sentir le corps musclé de son furur mari se frotter contre son dos, à la peau tellement douce et chaude. Melendil descendit alors sa main jusqu'à l'un des seins de la princesse, qu'il pétrit avec son savoir-faire habituel, quand à l'autre...et bien elle glissa le long de son ventre, jusqu'à filer entre les cuisses de la femme, avant de glisser deux doigts dans son intimité trempé. Il synchronisa le début de ses va et viens avec les mouvements de sa queue dans le derrière de la princesse.

Je ne vais plus pouvoir tenir très longtemps alors...je crois que ce deuxième round va être encore plus intense...prête mon amour ?
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 09 avril 2018, 13:41:27
Alice avait appris tous les secrets de Melendil, les souffrances passées. Elle-même avait eu l’occasion de se confier, notamment en lui avouant qu’elle avait toujours trouvé, étant petite, les elfes laids... Un constat curieux, vu la beauté légendaire des elfes, mais elle lui avait expliqué que l’Omniprêtre était le seul elfe qu’elle ait connue de son enfance. Melendil avait mieux compris ce qu’elle disait en voyant le visage acariâtre et ridé de l’Omniprêtre. Elle lui avait ensuite assuré qu’en le voyant, elle avait révisé entièrement son jugement sur les elfes... Et ils avaient alors fait copieusement l’amour. Melendil avait vite compris à quel point Alice était affamée, et, là-dessus aussi, elle s’était expliquée. Elle lui avait dit qu’elle était l’héritière d’Erwan Korvander, et avait reçu le sang du Dragon lors d’un rituel ancestral. Or, le sang dragonique avait pour effet de rendre les Korvander plus dynamiques, plus actifs. C’est ce qui faisait d’eux des guerriers d’exception, mais Alice, elle, n’avait jamais été attirée par la guerre, et n’était pas une guerrière. À défaut, toute cette énergie s’exprimait bien différemment, à travers... Le sexe !

La Princesse n’avait pas encore présenté le Sanctuaire des Dragons à Melendil, mais, pour l’heure, elle était bien incapable de réfléchir à tout ça. Elle était en train de sentir la puissante verge de son homme lui pilonner le cul. Ses puissants hurlements, très expressifs, témoignaient de l’intensité de son plaisir, de la douleur qu’elle ressentait, et de toute cette énergie dragonique qui jaillissait en elle. Ses cheveux virevoltaient dans tous les sens pendant que Melendil, guéri de sa phobie de la sodomie, défonçait le petit cul de la Princesse. L’intéressée gémissait longuement, couinant sur place, les cheveux virevoltant, les joues rouges, et le corps en sueur. Ses mains se crispèrent sur le sol, elle se dandina sur place, et Melendil continua à la prendre, pendant de longues minutes, lui arrachant un orgasme. Il la sentit jouir, et réussit à se calmer, toujours sans lui refuser de jouir. Alice couinait lentement, se maintenant sur place, le corps en sueur, et sentit ensuite l’elfe la soulever.

« Haaaa... Me-Melendil... »

Elle sentit l’homme la relever, doucement, mais non moins fermement. Il conserva sa délicieuse verge en elle, et Alice couinait, peinant à se maintenir en place en sentant cette grosse bite défoncer son fondement. Melendil se logea dans son dos, fléchissant les genoux, et la maintint contre lui, le dos d’Alice heurtant le torse de Melendil. Elle se tortilla sur place, soupirant encore en sentant les lèvres de l’elfe glisser sur son cou. Il profitait de son corps, et parvenait encore à manifester son calme incroyable en parvenant à refréner ses coups de reins. Pourtant, Alice sentait son excitation, vu sa respiration profonde.

« Hmmmm... Haaaa, ta... Ta bite me fait mal, hmmm... »

C’était une manière de l’inciter à agir, mais, joueur, Melendil tourna plutôt son visage. Il put voir que les cheveux d’Alice étaient en bataille, plusieurs mèches de cheveux tombant devant ses yeux, formant une frange improvisée et rebelle. Elle avait les joues rouges, et se pinça encore les lèvres, puis crispa sa main gantée sur son torse, avant de l’embrasser. Un baiser long et sensuel, pendant que sa mouille continuait à tomber, à glisser sur ses cuisses.

« Mmmhmm... »

Un baiser baveux, intense, où sa langue se mélangea à la sienne pendant plusieurs secondes. Il se moquait d’elle, et elle sourit donc, lui pinçant doucement le téton en guise de reproches.

« C’est de ta faute, tu n’as pas honte de baiser ta Princesse ainsi, hm... ? »

Elle plaisantait, bien sûr, car elle adorait ça, et n’avait qu’une seule envie : qu’il recommence. Melendil la remit ensuite en position, et posa une main sur ses seins, puis glissa l’autre entre ses cuisses. Alice eut un long frisson de plaisir, et se dandina sur place. Alice gémit lentement, sentant les claquements spongieux des doigts élégants et longs de l’elfe contre ses cuisses. Alice gémissait doucement, et sourit quand il commença à remuer des hanches. À le sentir ainsi s’occuper des deux trous, elle ne pouvait s’imaginer de fantasmer en voyant un autre homme la prendre également dans l’autre trou...

Alice rougit donc, et hocha la tête, puis lui sourit, et déplaça sa main, venant caresser celle de Melendil occupée à la doigter.

« Évidemment que je le suis, mais... Hmmm... Tu me le paieras, Melendil, haaaa... J’enchaîne les orgasmes, et toi, tu restes avec ta queue dure... Crois-moi, la prochaine fois, c’est toi qui jouiras le premier ! Mais, hmmm... Je t’interdis d’arrêter ça sans avoir joui en moi, je veux que tu me remplisses, hmmm... Que tu me baises comme si j’étais ta petite pute ! »

Difficile de voir en elle une Princesse sage et disciplinée quand le désir s’emparait ainsi de son corps...
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Melendil Korvander le mercredi 11 avril 2018, 12:26:09
Ces échanges verbaux, bien que brefs, permettaient à Melendil de reprendre un peu ses esprits avant de se plonger pleinement dans ce qu'il avait appelé "le second round". Melendil sentait qu'il n'allait plus tenir encore des heures ainsi, à se frustrer, à se nier le plaisir de jouir, car tout son corps le réclamait. Alice avait pu le sentir au fait qu'il respire fort, mais il avait aussi très chaud, et même si il ne le montrait pas trop, son sexe lui faisait terriblement mal. Mais, encore une fois, voir Alice prendre autant son pied en valait complètement le coup, car Melendil avait toujours été ce genre d'amant à faire passer en priorité le plaisir de sa partenaire, avant même le sien propre. Mais il ne pu, malgré tout, s'empêcher de légèrement rire lorsque Alice lui "reprocha" de la baiser aussi fort.

Hum...et moi qui croyait que le sang des dragons te permettait de tout encaisser...ne me dis pas qu'un voyou dans mon genre repousse tes limites ?

Rapidement toutefois, Melendil l'invita à poursuivre leurs ébats. Depuis tout ce temps, sa queue n'avait pas quitté le fourreau étroit du cul de sa princesse, de sa future femme, et il commençait, vraiment, à en avoir mal. Il allait encore tâcher de tenir un peu, mais clairement, Melendil arrivait sur la fin de ce qu'il pouvait supporter, son sexe lui semblait aussi lourd qu'une enclume tant il le faisait souffrir...c'est dire à quel point il mettait un point d'honneur à satisfaire sa majesté !
Il commença doucement, remuant à nouveau dans les fesses de son aimée, et profitait de ce début doux pour laisser ses mains se balader sur le corps d'Alice, allant notamment la doigter. Alice caressa d'ailleurs cette même main avec l'une des siennes, l'invitant à continuer alors qu'il glissait ses doigts sans aucune difficulté en elle, tant elle mouillait, tandis qu'elle recommença, avec un peu plus de mal, à lui parler.

Défi relevé, mon amour...

Melendil pinça alors son sein, avant de remonter sa main. Délicatement, il la glissa dans la longue chevelure de la princesse qui était à quatre pattes, la rassemblant contre son dos, avant de délicatement l'empoigner en tirant vers l'arrière. Il n'y allait pas très fort, pas assez pour faire vraiment mal à Alice, c'était plus pour donner un peu de...piquant, et de profondeur à leur roleplay. Alice voulait, après tout, qu'il la baise comme sa petite pute, et ce selon ses propres mots. Il recommença alors à la besogner bien comme il le fallait, même si il avait un peu moins d'amplitude du fait qu'il lui doigtait la chatte en même temps, il n'en demeurait pas moins que ses coups de reins étaient assez forts pour provoquer des claquements, au contact de sa chair sur la sienne.
Un rythme qui dura un certain temps...mais comme il l'avait dit, il n'allait probablement plus durer très longtemps, et Melendil arrivait vraiment au bout de ses limites.

Hnnnf...Alice...

N'y tenant plus, l'elfe la poussa tout en venant s'allonger sur elle. Il la "força" ainsi à être aplatie sous lui, complètement allongée sur le ventre. Une main à la gauche du visage de la princesse, l'autre sur la droite, il prit appui avec ses bras tendus afin d'arriver à la dernière ligne droite. Grognant, soufflant presque comme un buffle, Melendil pu alors dans cette position donner de vrais coups de butoir dans le fessier de la princesse. Un peu comme si il faisait des séries de pompes frénétiquement, il levait et abaissait son bassin fort, vite, au point que le lit était en train de craquer. Le sexe de l'elfe ressortait presque intégralement de ce cul pour ensuite s'y enfoncer à nouveau, encore, et encore, de plus en plus vite à mesure que Melendil la bourrait sèchement...jusqu'à ce que, finalement, il ne se relâche en elle.
L'instant juste avant qu'il ne jouisse, Melendil se laissa tomber un peu sèchement sur le corps de la princesse, de façon à complètement se plaquer contre elle, à délicieusement l'écraser sous son poids, sous son corps musclé et en sueur, et enfin il se permit de jouir. Le visage fourré contre le creux du cou de sa femme, Melendil grognait comme un animal alors qu'il se déchargeait profondément dans son cul, son sexe cracha d'épais filaments de foutre, et ce pendant un temps pour le moins...impressionnant. L'équivalent de plusieurs orgasmes déferlait dans les fesses d'Alice, car Melendil jouissait, encore et encore, incapable de parler, il maintenait fermement la jeune femme en place, car nul doute qu'il s'en serait trouvé très frustré autrement. Durant cette longue minute où il jouit sans interruption, Melendil n'était guidé plus que par ses plus bas instincts, et par sa frustration qu'il libérait enfin, comme une digue qui cédait sous des torrents.
Et enfin, après ce long moment, Melendil reprit un tant soit peu ses esprits, une fois qu'il arrivait à la fin de son orgasme...indéniablement le plus puissant qu'il avait eu de toute sa vie. Il s'en trouva incapable de parler, juste sa respiration lourde heurtait le visage d'Alice, qui pourrait le sentir alors délicatement se retirer d'elle, et se laisser rouler à ses côtés sur le lit.

Je...wow...j'aurais...bien besoin de quelques instants...votre majesté...

Il souriait faiblement, signe qu'il avait bien l'intention de tenir, comme elle l'avait voulu, toute la nuit...mais il était aussi essouflé que si il avait couru un marathon à pleine vitesse. Une petite pause, avant de reprendre.
Titre: Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 11 avril 2018, 13:46:52
C’était le dernier round du duo... Et quel round ! Melendil ne cessait de la surprendre, par son endurance, son énergie, sa rudesse. Sa queue monstrueuse lui labourait le cul, et elle couinait sur place, fermant les yeux, respirant très lourdement, en se dandinant sur place. Alice gémissait longuement, de longs couinements, et se tortillait sur place. Les mains de l’homme, douces et fermes, l’immobilisaient toutefois sur sa queue. Elle s’était empalée dessus, et soupira encore, de la sueur coulant le long de ses joues. Ses cheveux étaient trempés, et Alice continua à soupirer encore, se tortillant sous l’effet des doigts de l’elfe. Melendil se lova contre elle, et continua à remuer son bassin. Alice couina donc, l’entendant la narguer, encore, avant de serrer ses cheveux dans sa main.

« Me... Melendil, haaaa... »

L’elfe commença alors à remuer, mais, vu leur position, ce n’était pas rapide, plutôt... Profond et intense. Il tirait sur les cheveux d’Alice, tout en continuant à la doigter. La jeune femme mouillait énormément, son corps se tendant en avant, retenue par ses cheveux. Elle faisait exprès de tirer sa tête vers l’avant, pour mieux sentir la poigne des cheveux de l’homme. Melendil était là, contre elle, et continuait à remuer sa grosse queue dans son cul. La douleur était exquise, jouissive, mettant Alice en émoi, dans un véritable état second. Elle continuait à gémir, sans relâche, ouvrant grand les lèvres, de délicieux couinements.

Au bout de plusieurs minutes, Melendil relâcha ses cheveux, et bascula en avant. La femme s’étala sur le lit, couchée sur le ventre, et serra ses mains sur le lit, tout en sentant l’elfe se glisser dans son dos, s’abattre sur elle, l’étouffant à moitié. Alice tourna la tête sur le côté, les joues rougies, ses mains gantées se crispant sur le lit, et sentit la queue de l’elfe s’enfoncer lourdement en elle. Ses mains se crispèrent sur la couverture, et elle continua à couiner.

« Haaaa... Me-Melendil, hmmmm... »

L’homme se mit à la baiser en se couchant sur elle, dans une position de pure domination, et elle sentit ses mains moites se serrer sur les siennes, y trouvant là un point d’appui. Le cul d’Alice se souleva, sa chair en sueur se claquant à la sienne. Alice continua de soupirer profondément, son corps se soulevant et s’abaissant, ses jambes se creusant dans le lit. Elle entendit les craquements du sommier, les lattes de bois éprouvant les deux corps en train de remuer. C’était une jouissive harmonie, et la tête blonde était en pleine transe. Son corps suait abondamment, et la jeune femme se tortilla de nouveau sur place, sa salive coulant de ses lèvres. La bave s’échappait de ses lèvres, tandis qu’elle sentait encore Melendil la pilonner, grognant et soupirant dans son dos.

Hum ! C’était bon, c’était si bon ! Diable, comme elle aimait ça ! La queue de l’homme continuait à la prendre, jusqu’à ce qu’elle ne le sente ralentir un peu. Il la prenait pour l’heure si énergiquement que presque toute sa longue verge semblait ressortir de son corps, avant de s’y enfoncer de nouveau.

« Haaaaaa... !! »

Alice sentait un nouvel orgasme revenir, mais rien ne la préparait à l’orgasme de Melendil. L’elfe s’écrasa contre elle, l’étouffant, et se mit à jouir, au plus profond de ses fesses. Et ça, Alice le sentit. En sentant ce foutre jaillir, ce sperme taper contre ses parois et se perdre dans son corps, elle se mit également à jouir, s’abandonnant longuement. Ses muscles se décrispèrent progressivement, mais, même après son orgasme, elle sentit encore Melendil jouir, balançant d’épais chapelets de foutre.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Melendil se relâcha longuement, pendant plus d’une minute. À chaque fois que sa queue semblait se calmer, une nouvelle vague le traversait, et il éjaculait encore, faisant même gonfler le ventre d’Alice. Cette dernière soupirait silencieusement, et l’elfe, après cela, sembla accuser le contrecoup de tout ce sperme en elle. Il s’écroula mollement sur elle, et mit quelques instants avant de s’écarter, et Alice se retourna vers lui, en lui souriant. Sa main se releva, et caressa son visage.

« Ma foi... Haaaa... Je crois que personne n’avait encore jamais autant joui comme toi en moi, mon beau... »

Alice se rapprocha de lui, son ventre rebondi tapant contre son torse. Certes, elle avait imposé qu’ils tiennent toute la nuit, mais là, à le sentir éreinté, et elle-même rassasiée, avec son corps en sueur, ce cocon de chaleur et de sexe qui les unissait... Elle s’affala contre son torse, frottant son visage sur sa peau, sentant sa queue contre ses cuisses.

« Je... Je t’aime, Melendil... Oh oui, mon aimé... »

Elle se pencha alors, et l’embrassa tendrement, longuement, tout en s’affalant et en se lovant contre lui. Elle se recoucha ensuite contre son torse, pleine d’amour... Et débordant même d’amour.

Leur amour ne faisait que commencer... Alice l’aimait, très sincèrement, et très profondément. Et lui, elle ne le laisserait pas partir si facilement !




FIN